MISSIVE INFO DU 11 Avril 2011
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MISSIVE INFO DU 11 Avril 2011
MISSIVE INFO 11 Avril 2011 Support de diffusion des informations médicales et sanitaires publiées par la presse écrite locale. Le contenu des articles qui y sont reproduits n’engage pas la responsabilité du Bureau de l’OMS au Congo PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES MALADIES NON TRANSMISSIBLES Les pays membres de l’OMS/Afro s’engagent à renforcer les stratégies de lutte En prélude à la réunion ministérielle de Moscou prévue fin avril et au sommet des Nations Unies en septembre, les ministres africains de la Santé se sont réunis du 4 au 6 avril, à Brazzaville. (Les Dépêches de Brazzaville n°1220 du Lundi 11 Avril 2011, p.5) L’ouverture des travaux a été placée sous le patronage du ministre d’État, directeur de cabinet du président de la République, Firmin Ayessa, représentant personnel du chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso. Plusieurs personnalités de marque ont rehaussé de leur présence la rencontre, notamment les parlementaires congolais, les membres du gouvernement, les ministres africains de la Santé, les chefs de délégation des 46 pays de la région, les ambassadeurs accrédités au Congo et les corps constitués de l’État. La consultation de Brazzaville avait en toile de fond la charge croissante des maladies non transmissibles (MNT) dans la région. Elle a débouché sur la publication d’une «Déclaration de Brazzaville ». À cet effet, les ministres de la Santé se sont engagés à adapter, « dans les meilleurs délais », le plan stratégique régional de lutte contre les MNT 2011-2015. membres ; au Secrétaire général des Nations unies, de mettre en place un mécanisme pour suivre la concrétisation des engagements issus du sommet de New York ; aux chefs d’État et de gouvernement d’adopter la présente déclaration et la présenter à la prochaine assemblée. Les ministres africains de la Santé ont pris l’engagement de mettre en oeuvre des actions contenues dans la déclaration d’ici à l’an 2020. Les pays membres de l’OMS/Afro invités à mener une action à l’échelle mondiale Les MNT qui ont fait l’objet de la rencontre sont les maladies cardio-vasculaires, le diabète, les maladies respiratoires chroniques, les cancers, la drépanocytose, les maladies mentales, les violences et les traumatismes. Le Congo invite les pays membres de l’OMS/Afro à mener une action à l’échelle mondiale. Dans son allocution prononcée à l’ouverture des travaux, le ministre d’État, directeur de cabinet du chef de l’État, Firmin Ayessa, a estimé qu’une riposte serait nécessaire pour conjurer la fatalité. « Si aucune action n’est menée, la mortalité et la charge de morbidité liées à ces problèmes de santé ne cesseront de croitre », a-t-il alerté, précisant que les risques de morbidité et de mortalité peuvent être évités. « Les chefs d’État et de gouvernement devront garantir le leadership et la bonne gouvernance en assurant la participation de tous les secteurs publics, en partenariat avec la société civile, le secteur privé et les communautés dans la prévention et le contrôle des MNT. Les systèmes nationaux d’information sanitaire doivent être renforcés et standardisés afin de générer des données désagrégées sur les MNT, leurs facteurs de risque, leurs déterminants et pour assurer la surveillance de leur ampleur, des tendances et Concernant les maladies congénitales comme la drépanodes impacts », stipule le document. cytose, le ministre d’État a rappelé l’implication du couple présidentiel, à travers le plaidoyer mené par la prePar ailleurs, les ministres exhortent les Nations unies à mière dame, Antoinette Sassou N’Guesso. « Cette déinclure la prévention et la prise en charge des MNT dans fense est couronnée par la prise de conscience de la les Objectifs du millénaire pour le développement et les communauté internationale sur cette pathologie », a-t-il futurs objectifs mondiaux de développement. Ils deman- poursuivi. dent au Directeur régional de l’OMS pour la région africaine d’organiser une réunion dans un délai de trois ans, Le ministre de la Santé et de la population, Georges pour passer en revue les progrès réalisés par les États Moyen, a pour sa part rappelé les différentes enquêtes MISSIVE INFO 11 Avril 2011 2 épidémiologiques menées et la mobilisation initiée au plus haut niveau sur la drépanocytose. « Au plan opérationnel, il a été obtenu une amélioration de l’offre et de l’accessibilité des soins pour les diabètes, une formation des professionnels de la santé à la prise en soin hiérarchisée de cette affection, une mobilisation plus efficiente des ressources logistiques et une amélioration des informations sanitaires relatives au diabète et aux autres facteurs de risques vasculaires », a-t-il précisé. Le Directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, le Dr Luis Gomes Sambo, a, dans son message, tenté de faire le lien entre le changement des modes de vie et la montée « en puissance » des maladies non transmissibles qui menacent la santé du monde et les pays africains en particulier. Peu avant la rencontre, les experts des pays membres avaient abordé pendant deux jours les thèmes suivants : l’ampleur des maladies non transmissibles et leur incidence socio-économique dans la région africaine ; les politiques, stratégies et directives, les besoins en planification et en ressources. Yvette Reine Nzaba Plus de 19 millions d’Africains seront atteints du diabète d'ici 2030 (http//:www.congo-siteportail.com) transmissibles dans les futurs objectifs mondiaux de développement. Près de 10 millions de personnes ont été atteintes du diabète en 2010 sur le continent noir, a révélé le 6 avril à Brazzaville, le directeur du bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Luis Gomes Sambo qui a prévenu que ce chiffre pourrait doubler d’ici 2030 (19 millions). Les ministres africains de la santé ont demandé aux Chefs d’Etat de la région d’adopter la déclaration de Brazzaville et de la présenter lors du sommet de l’ONU en septembre prochain à New York. Ils ont souhaité la mise en place au niveau du secrétariat général des Nations Unies, d’un mécanisme pour suivre la concrétisation des engagements du sommet de septembre. Selon M. Sambo, cette augmentation fera de l’Afrique la région la plus touchée par la maladie dans le monde. Les statistiques de l’OMS renseignent que la prévalence du diabète a été de 7,2 millions de personnes en 2000 dans la région africaine. En Afrique subsaharienne, la mortalité attribuable au diabète a été estimée à 6% de la mortalité totale en 2010. Le directeur régional de l’OMS/Afro s’est exprimé au cours d’une consultation des ministres de la santé de la région africaine consacrée aux maladies non transmissibles. Au terme de cette consultation, une déclaration dite de Brazzaville a été adoptée dans laquelle les ministres en charge de la santé se sont engagés à élaborer des plans d’action nationaux et à renforcer les capacités institutionnelles de prévention et de contrôle des maladies non transmissibles. Ils ont exhorté les Nations Unis à inclure la prévention et la prise en charge des maladies non Les assises de Brazzaville se sont tenues pour préparer la position commune de la région avant la conférence ministérielle mondiale sur les modes de vie sains et la lutte contre les maladies non transmissibles qui se tiendra du 28 au 29 avril à Moscou (Russie) et le sommet des Chefs d’Etat prévu du 19 au 20 septembre 2011 à New York (USA). Au directeur du bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, il a été requis l’inscription dans l’agenda du comité régional 2012 la discussion du plan stratégique régional sur les maladies non transmissibles et la réalisation d’un rapport sur la mise en œuvre de la déclaration de Brazzaville au comité régional de 2014. Jeudi 7 Avril 2011 - 12:55 Christian Brice Elion M. Boniface BIBOUSSI, Conseiller à l’Information et à la Promotion de la santé (HIP) [email protected]