São Tomé-et

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São Tomé-et
São Tomé-et-Principe
SITUATION DE LA SANTÉ
Le profil épidémiologique de São Tomé-et-Principe continue d’être dominé par une série de
maladies évitables telles que les maladies respiratoires aiguës, les maladies diarrhéiques et le
paludisme, la persistance de quelques foyers de maladies tropicales négligées (schistosomiase et
loase) et l’émergence des maladies non transmissibles (hypertension artérielle, diabète et
cancer), ces maladies sont liées à l'environnement, les habitudes et les comportements des
populations. Selon les données du troisième rapport national sur le progrès vers l’atteinte des
objectifs du Millénaire pour le développement (2014), le taux de mortalité infantile est tombé de
61/1000naissances vivantes en 1991 à 30,2/1000 en 12 (presque atteint l’objectif fixé de
29/1000 en 2015). Le taux de couverture vaccinale pour le vaccin anti-rougeoleux qui était de
68,9% en 2000 est passé à 92,5% en 2010. L’incidence du paludisme a connu une baisse très
significative passant de 400 cas pour 1000 habitants en 2006 à 50 cas pour 1000 habitants en
2013. Quant à la prévalence du VIH/SIDA au niveau de la population générale, elle a connu une
augmentation passant de 1% en 2001 à 1,5% en 2011, malgré le fait qu’il a été constaté une
inversion de la tendance chez les femmes enceintes passant de 0,5% en 2011 à 0% en 2012.
Les défis les plus importants restent la réforme du secteur de la santé; pour permettre
notamment de :
http:// www.who.int/countries/en/
Région de l'OMS
Afrique
Groupe de revenu de la Banque mondiale
Revenu intermédiaire,
tranche inférieure
• Garantir la sécurité de la santé individuelle et collective;
• Promouvoir la couverture universelle, l'égalité de genre et des droits humains liée à la santé;
• Prendre en compte les déterminants sociaux clés de la santé comme composante essentielle
INDICATEURS DE SANTÉ EN COURS
Population totale (2013) X1000
% de moins de 15 ans (2013)
193
41.6
pour l’amélioration de la santé des populations;
• Renforcer de la bonne gouvernance du secteur ;
• Perfectionner la connaissance, la science et la technologie ;
% de plus de 60 ans (2013)
Espérance de vie à la naissance (2013)
4.7
65 (H)
67 (H+F)
69 (F)
Taux de mortalité néonatale pour 1000 naissances
vivantes (2013)
19 [11-33]
Taux de mortalité pour 1000 enfants de moins de 5 ans
(2013)
51 [33-80]
Ratio de mortalité maternelle pour 100.000 naissances
vivantes (2013)
210 [110-410]
Couverture par le vaccin DTP3 chez les enfants d'un an
(%) (2013)
97
Naissances assistées par du personnel de santé qualifié
(2009)
80.6
Densité de médecins pour 1000 personnes (2004)
0.491
Densité d’infirmières et de sages-femmes pour
1000 personnes (2004)
1.867
Dépenses totales de santé en % du PIB (2013)
6.9
Dépenses des administrations publiques en santé en %
des dépenses totales des administrations publiques (2013)
5.6
Dépenses privées en santé en % des dépenses totales de
santé (2013)
71.2
% Taux d’alphabétisation des adultes (+ de 15 ans) (2010)
89.2
99 (Urbain)
94 (Rural)
97 (Total)
% de la population utilisant des installations
d’assainissement améliorées (2012)
23 (Rural)
34 (Total)
41 (Urbain)
Ratio de pauvreté à 1,25 dollar par jour (PPA) (% de la
population)
international.
POLITIQUES ET SYSTÈMES DE SANTÉ
L’OMS, dans son rôle d’agence de coopération technique, a aidé le pays à développer des
politiques, stratégies et plans sectoriels. Ce qui a permis au pays d’avoir des documents
stratégiques pertinents, notamment : le PNS (Politique nationale de Santé), le PNDS (Plan
national de développement sanitaire), la Carte Sanitaire, la Politique Nationale des Médicaments
et intrants, le plan stratégique nationale de lutte contre le SIDA 2011-2015, le Plan stratégique
nationale de lutte contre la TB 2013-2017, le Plan stratégique de lutte contre le paludisme 20122016, la Politique pharmaceutique nationale (2011), et le Plan Directeur du Secteur
Pharmaceutique 2014-2018.
Soucieuses de la pérennité des acquis actuels, les autorités sanitaires sont préoccupées par le
financement du secteur. Dans ce cadre, une réunion de sensibilisation des partenaires au
développement a eu lieu, sur le concept et les différentes modalités de financement. C’est aussi
dans cet esprit qu’a eu lieu l’exercice sur les comptes nationaux de la santé. La prochaine étape
serait une consultation pour faire l’état des lieux du financement de la santé qui devrait aboutir
au choix de la meilleure approche pour la couverture sanitaire universelle.
Dans la programmation du biennium en cours découlant de notre SCP, la distribution des
ressources a été faite en accord avec les priorités nationales, le document de référence étant le
Plan National de Développement Sanitaire (PNDS). Le plan référé ci-dessus prend en
considération les sept domaines parmi lesquels ont été identifiés les résultats suivants :
l'investissement dans la santé pour réduire la pauvreté, le renforcement de la sécurité sanitaire
individuelle et mondiale, la promotion de la couverture universelle, l'égalité des sexes et les
droits fondamentaux liés à la santé, les actions sur les déterminants sociaux de la santé, le
renforcement du système de santé et rendre son accès plus équitable, l'exploration du savoir, la
science et la technologie et finalement le renforcement de la gouvernance.
Il existe un nombre limité de partenaires au développement au niveau du pays ; néanmoins la
majorité du financement du secteur vient de la contribution externe de ces quelques partenaires
et pas toujours dans les domaines prioritaires. Ceci constitue un certain handicap en terme de
financement du secteur, si l’on se réfère aux ambitions exprimées par le pays en la matière.
Rang de l’Indice d’inégalité de genre sur 148 pays
Sources de données :
Observatoire mondial de la Santé, avril 2015
http://apps.who.int/gho/data/node.cco
la prévention, la prise en charge, la surveillance y compris l’application du Règlement sanitaire
COOPÉRATION POUR LA SANTÉ
% de la population ayant un accès durable à une source
d’eau potable (2012)
Rang de l’indice de développement humain sur 186 pays
(2012)
• Réduire le fardeau que représentent les maladies transmissibles et non transmissibles à travers
144
PROGRAMME D'ACTION STRATÉGIQUE DE COOPÉRATION AVEC LE PAYS DE L'OMS (2008-2013)
Priorités Stratégiques
Principaux domaines d'intervention
PRIORITÉ STRATÉGIQUE 1 :
Réforme du secteur de la santé et
renforcement de la capacité
institutionnelle au niveau central et
au niveau périphérique


Renforcement institutionnel et organisation du secteur de la santé
Renforcement de la conception et formulation de politiques et plans.
PRIORITÉ STRATÉGIQUE 2 :
Renforcement du partenariat, de la
coordination et de la mobilisation
de ressources

Établissement des mécanismes de coordination
PRIORITÉ STRATÉGIQUE 3 :
Renforcement du contrôle des
maladies transmissibles




Consolidation des résultats du paludisme
Renforcement du contrôle du VIH/SIDA et de la Tuberculose
Contrôle des maladies négligées
Promotion de l'amélioration de la qualité de l'eau et de l'assainissement du milieu
PRIORITÉ STRATÉGIQUE 4 :
Renforcement du contrôle des
maladies chroniques non
transmissibles.

Mise en place du programme de maladies non
transmissibles (MNT)
PRIORITÉ STRATÉGIQUE 5 :
Promotion de styles de vie sains

Promotion de styles de vie sains
PRIORITÉ STRATÉGIQUE 6 :
Renforcement de la santé sexuelle
et reproductive


Promotion de la mise en œuvre de la feuille de mise en route pour la réduction accélérée des
décès maternels et néo-natals.
Renforcement de la santé et du bien-être des enfants, des adolescents et des jeunes
PRIORITÉ STRATEGIQUE 7 :

Réactivité, prévention et réponse rapide aux situations d'épidémies et d'urgences
Alerte et riposte aux situations
d'épidémies et d'urgences
rd
Please note that the 3 generation CCS 2014-2018 is being finalize
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WHO/CCU/15.03/Sâo Tomé-et-Principe
Mise à jour : mai 2015

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