Etude des différentes stratégies de commande de la
Transcription
Etude des différentes stratégies de commande de la
Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Plan du cours • Commande scalaire • Stratégies de commande • Autopilotage des Machines Synchrones Alimentées en courant • Commande vectorielle Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 1 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Commande scalaire Stratégies de commande La variation de vitesse d’une machine synchrone est obtenue par le réglage de la fréquence d’alimentation. La fréquence de commutation du convertisseur statique assurant l’alimentation de la machine est asservie à la vitesse du rotor. De plus, les impulsions des convertisseurs sont synchronisées sur la position du rotor. Cette commande constitue l’autopilotage . Cela assure la stabilité et donne à l’ensemble du système convertisseur-machine, un fonctionnement proche de celui d’une machine à courant continu La machine synchrone peut être alimentée par un convertisseur de tension ou de courant . La source doit être reversible pour un fonctionnement dans les quatre quadrants (moteur/ générateur dans les deux sens de rotation). Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 2 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone ÄDans le cas d’une alimentation en courant, la commutation peut être naturelle ( le courant doit alors être en avance sur la tension. Pour faciliter ce mode de fonctionnement, la machine doit être surexcitée). Elle peut être aussi forcée. Par exemple, au démarrage, les f.e.m. ne sont pas suffisantes pour permettre l’extinction des thyristors. ÄL’alimentation de la machine doit être adaptée aux caractéristiques de celle-ci. Ainsi, il sera préféré une alimentation en créneaux de courant dans le cas d’une machine qui, lorsque deux de ses phases sont alimentées en série par un courant constant, possède une courbe Te(θm) de forme trapézoïdale (moteur synchrone à aimants sans pièces polaires). Cette alimentation minimise les ondulations de couple (la superposition des courbes Te(θm) lors des différentes séquences de fonctionnement donne une courbe de couple pratiquement constant). ÄLe contrôle du couple est directement lié à celui des courants. Les alimentations en tension (et donc les cycloconvertisseurs) peuvent être associées à des régulations de courant effectuées par des comparateurs à hystérésis ou par des régulateurs linéaires. Les interrupteurs sont commandés de manière à assurer les courants désirés dans les phases de la machine. Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 3 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Ä Lors de l’utilisation d’un comparateur par hystérésis, la fréquence de commutation est libre, elle est fixée par la charge. Ce mode de contrôle assure un excellent suivi des consignes mais génère un large spectre de bruits et des pertes. Le contrôle par régulateur linéaire et MLI est plus délicat. Mais l’utilisation des techniques modernes de commande et l’amélioration des convertisseurs (augmentation de la fréquence de travail) améliorent notablement ses performances. Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 4 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Les différentes stratégies Quatre stratégies de commande sont envisageables : •à couple maximal •à facteur de puissance unitaire •à rendement optimal (non traité dans ce cours) •à temps d ’application de la tension inverse aux bornes des thyristors donné Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 5 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Ä Dans le cas d’une alimentation avec courant imposé (soit par commutateur de courant soit par onduleur de tension avec contrôle du courant) et un flux à vide donné (machine à aimants permanents ...), les variables de contrôle sont l’angle Ψ entre Is et Vf , le courant et la pulsation statoriques. •Couple max Dans le cas d’une machine à pôles lisses, il est obtenu pour Ψ = 0 . Mais dans ce cas, la réaction d’induit interdit un fonctionnement à cosϕ = 1 Dans le cas de la machine à pôles saillants, le couple maximum disponible augmente (pour un Is donné). Le fonctionnement à couple maximal est donné par : ψ − ψ 2 + 8(L − L )2 I 2 f ds qs s f ψ = arcsin 4(Lds − Lqs )I s Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 6 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone •Facteur de puissance unitaire On désire cosϕ = 1 soit Q = 0. Dans le cas de la machine à pôles lisses Ψ=arcsin(LsIs/Yf) est non nul. La machine ne fonctionne pas à couple maximal. On a : Te = 3 pI s Ψ f 2 ( Ls I s ) 1− Ψf Dans le cas de la machine à pôles saillants, le fonctionnement à facteur de puissance unitaire est obtenu pour: 2 ψ − ψ 2 − 4(L − L )L I 2 f f ds qs qs s ψ = arcsin 2(Lds − Lqs )I s Si le rotor est bobiné, le flux Ψf peut être réglé par le courant d’excitation. Le flux résultant est maintenu autour de la valeur nominale Ψn. Il est alors possible de satisfaire aux deux objectifs . On obtient des lois de commande du type Ψf (Is ) et Ψ(Is). ÄDans le cas d’une machine alimentée en tension, les variables de contrôle sont l’angle de décalage interne δ, la tension et la pulsation statorique. Mais la démarche reste la même. Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 7 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone •Temps de polarisation inverse des thyristors optimal Ic α=180−β Q4 Vd Q6 Q2 a b Q1 Q3 c Va Vb Vc MS Q5 ωt µ m : angle d ’empiètement β γ Ic g : angle de garde (durant lequel une tension négative est appliquée aux bornes du thyristor qui s ’ouvre) Q1 Q4 Q3 Q6 ωt Q5 b : angle d ’allumage du thyristor Q2 a=180-b retard à l ’amorçage Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc ωt 8 ωt Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone On montre : Avec l" Ê 2l"ωe I c α = arccos cos γ 0 − ˆ 3E inductance subtransitoire Amplitude du fondamental de la force électromotrice interne On prend g0 = 20°. Si on connaît E, Ic et we on en déduit a. Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 9 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Autopilotage des Machines Synchrones Alimentées en courant Commande avec capteur de position Ä Capteur permettant de déterminer la position relative du champ inducteur et du champ induit. Ä Génération de signaux dont la fréquence est synchronisée sur la fréquence de rotation de la MS. Inductance Resresseur 1 => Les deux convertisseurs fonctionnent en commutation naturelle : Le redresseur utilise les tensions du secteur et l’onduleur utilise les forces contre électromotrices de la machine pour assurer l’extinction des thyristors. de lissage Onduleur 2 T2 T1 T3 Machine synchrone R S T T '1 T '2 T '3 vers thyristors Electronique de commande Capteur Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 10 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Le capteur de position se compose : Ä une partie fixe solidaire du stator et décalable mécaniquement par rapport à celui-ci. Sur cette partie, on dispose de six étriers dans lesquels sont placés les émetteurs (diodes photoémissives) et les récepteurs (photo transistors). Distance entre étriers : π 3p Ä une partie mobile solidaire du rotor en forme de disque sur lequel sont pratiqué p échancrure de largeur 2π 3p Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 11 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Les six capteurs fournissent les six créneaux de commande de largeur 2π π électrique décalés de 3 3 => Ce dispositif permet le réglage de l’angle Ψ. Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 12 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Commande sans capteur de position à Temps de polarisation inverse des thyristors optimal On suit la tension aux bornes des semi-conducteurs pour repérer la passage par zéro et donc pour synchroniser a. +Vcc sortie entrée Urs Après avoir filtrer la tension mesurée Ir entre phases Urs des transitoires de commutations. Is d On calcule E = U rs − l" ( I r − I s ) Et donc a dt Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 13 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Fonctionnement à l ’arrêt ou pour les faibles vitesses Le fonctionnement en commutation naturelle ne peut être réalisé que si la tension aux bornes du moteur atteint une valeur suffisante. En deçà, l ’extinction des thyristors est assuré par un circuit auxiliaire. Pour réduire le courant consommé et la pulsation de couple, le moteur fonction avec Cicuit auxiliaire un cosj unitaire. d'extinction Moteur synchrone DC Excitation Applications : TGV Atlantique N N (25 kHz à 50Hz pour la France et 1500V continu, 2 motrices avec 4 moteurs de 1100 kW simple étoile) Locomotive BB 26000 (double utilisation voyageur + marchandise, 25kV sous 50Hz ou 1,5kV continu, 5600 kW par motrice) 14 Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Commande vectorielle Le principe consiste à maintenir le flux rotorique sur l ’axe d du repère dq0 lié au rotor. Rappels sur le modèle de machine synchrone Dans un repère d,q avec l’axe d aligné sur le flux rotorique dΨds vds = Rsids + − ω e Ψqs dt dΨqs vqs = Rsiqs + + ωeψ ds dt Machine à aimants Ψds = Lds ids + ψ f Ψqs = Lqs iqs avec ψ f = Machine à rotor bobiné avec amortisseurs Ψds = Ldsids + M f i f + M D iD Ψqs = Lqs iqs + M Q iQ 3ˆ Ψ f composante sur l’axe d 2 du flux inducteur Ψ̂ f engendré par les aimants de la roue polaire Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 15 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Dans le cas général le couple est donné par : Te = p ((Lds − Lqs )idsiqs + M f i f iqs + M D iDr iqs − M Q iQr ids ) Et pour une machine à f.e.m. sinusoïdale dont le flux est imposé par des aimants et sans amortisseur, l’équation précédante se simplifie en Te = p ((Lds − Lqs )ids iqs + Ψ f iqs ) Ä Dans le cas d’une machine sans saillance (Ld = Lq) et sans amortisseur, le couple électromagnétique ne dépend que de la composante du courant sur l’axe q. La puissance absorbée est optimisée pour un couple donné si ids=0. La commande doit maintenir ids=0 et réguler le couple avec iqs. Ä Si la machine possède une saillance directe (Lds > Lqs) ou inverse (Lqs > Lds ), le couple dépend simultanément de iqs et de ids. Dans le cas des machines à aimants, on peut utiliser ids pour affaiblir, dans une certaine mesure, la composante du flux sur l’axe d. Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 16 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Redres seur L O nduleur Id 1+ A B C U d C U 2+ 3+ MS i 1- 2- 3- If C ommande rapprochée ia ib ic Ψ f (dans le cas d'une machine à rotor bobiné) Comparateur s à hystérés is - + i* c i* b i* a θ Transformation 2/3 (Dans le cas d'une machine sans saillance) * 0= i ds i * qs Loi de commande T * e Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 17 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Trajectoire de fonctionnement des machines synchrones à aimants Pour les vitesses supérieures à la vitesse nominale de la machine, la tension est maintenue constante. L’accroissement de vitesse est obtenu par une réduction de flux. La machine fonctionne dans une région à “ puissance constante ”. Réduction de flux dans les machines synchrones à rotor bobiné => par une diminution du courant inducteur. Mais cette technique ne peut Réduction de flux dans une machine à aimants présentant une forte sailance (rotor laminé axialement) => utilisation de la réaction d’induit. Celle-ci est obtenue en introduisant une composante négative sur ids (on considère un repère dq dont l’axe d est lié à Ψf). Cette dernière, opposée au flux inducteur Ψf provoque une réduction du flux d’entrefer. Mais on doit alors réduire iqs pour avoir i = i 2 +i 2 < i s ds qs max Hypothèse : La machine est à saillance inversée (Lqs > Lds ) et Rs = 0 . Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 18 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone axe q R s i ds L ωe i qs qs L ω i ds e ds R s i qs δ V max V f V s iqs i ds (<0 ) Ψ axe d f Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 19 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Description des zones de fonctionnement i qs T = Te e max Te croissant ωm A croissant Is = I max i B C Vs = V max limite en tension L s -ψ - ψ f ds limite en courant f i ds L ds - L qs asymptote des courbes de couple Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 20 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone La limite en courant est donnée par ids + iqs = i 2 max 2 2 Cette trajectoire est un cercle centré sur l ’origine. La limite en tension est donnée par vds + vqs = v 2 max 2 Soit : 2 ( v 2 max = (Lqsω eiqs )2 + (Ldsω e ids + ω eψ f )2 = ω e 2 (Lqsiqs )2 + (Lds ids + ψ f )2 ) Rappelons ωe = ωm pour la machine synchrone. Cette équation définit des trajectoires ellipsoïdales dont les dimensions diminuent avec la ψ vitesse et centrées en ( − f ,0). Lds Les courbes Te=cste sont des hyperboles présentant une asymptote parallèle à l’axe q et ψf passant par (− ,0). Lds − Lqs Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 21 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone On distingue trois types de fonctionnement : • Mode à couple constant Lorsque la machine tourne en deçà de sa vitesse nominale, le couple est limité par l’amplitude maximale de courant. La loi de commande assure un rapport (Couple / Intensité) optimal. Ceci correspond au point de tangence de l’hyperbole associée au couple désiré et au cercle Is = cste. Le point A donne le couple maximal que peut fournir la machine avec un courant Is = Imax. ‚ Mode à flux réduit avec limite en tension et en courant De la vitesse nominale (point A, vitesse ω m ) jusquà la vitesse ω m (point B), la loi de commande maintient le courant et la tension à leur valeur nominale. Le point de fonctionnement (ids, iqs) est donc donné par l’intersection du cercle définissant le courant limite et l’ellipse relative à la tension maximale à la vitesse considérée. Une augmentation de ωm se traduit par une diminution de la taille de l’ellipse (Vs = Vmax) et un déplacement du point d’intersection sur le cercle I=Imax. L’augmentation de vitesse se fait avec diminution du couple disponible à “ puissance constante ”. A B Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 22 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone ƒ Mode à flux réduit et limite en tension (zone où la puissance décroît) Pour une machine telle que ψ f < Lds imax (le centre des ellipses C est à l’intérieur du cercle I = Imax) et au delà de ω mB , la loi de commande assure un couple maximal avec une tension limitée à sa valeur nominale Vmax. A ωm donné, (ids , iqs) est donc défini par le point de tangence de l’hyperbole du couple et de l’ellipse (Vs = Vmax). Lors d’une augmentation de vitesse, le couple et la puissance disponibles sont réduits. Avec les hypothèses retenues, il n’y a pas de limite en vitesse (à par des contraintes mécaniques). La trajectoire converge vers C pour un couple nul. Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 23 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Fin du chapître Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 24 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Le tableau suivant rappelle les différents types de machines concernées par ces applications et leurs caractéristiques essentielles: Machine synchrone à rotor bobiné et pôles saillants Machine synchrone à rotor bobiné et entrefer lisse CA+ A- C- N A+ B- B+ N S B+ B- C+ S N C+ C+ A- Lds=Lqs S A- B + B- A + C - Lds>Lqs effet de saillance ⇒ augmentation de Temax Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 25 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Machine synchrone à aimants montés en surface du rotor sans pièce polaire Machine synchrone à aimants enterrés au rotor N S S N N S S N θ Lds≈Lqs avec un grand entrefer Pour un angle polaire θ=120° (électrique), lorsque deux des phases de la machine sont alimentées en série par un courant constant, Te(Θm) a une forme trapézoïdale S N S N N N S S Saillance inversée Lqs>Lds Possibilité de vitesses de rotation élevées Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 26 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 27 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone ÄDans le cas d’une alimentation en courant, la commutation peut être naturelle ( le courant doit alors être en avance sur la tension. Pour faciliter ce mode de fonctionnement, la machine doit être surexcitée). Elle peut être aussi forcée. Par exemple, au démarrage, les f.e.m. ne sont pas suffisantes pour permettre l’extinction des thyristors. ÄL’alimentation de la machine doit être adaptée aux caractéristiques de celle-ci. Ainsi, il sera préféré une alimentation en créneaux de courant dans le cas d’une machine qui, lorsque deux de ses phases sont alimentées en série par un courant constant, possède une courbe Te(θm) de forme trapézoïdale (moteur synchrone à aimants sans pièces polaires). Cette alimentation minimise les ondulations de couple (la superposition des courbes Te(θm) lors des différentes séquences de fonctionnement donne une courbe de couple pratiquement constant). ÄLe contrôle du couple est directement lié à celui des courants. Les alimentations en tension (et donc les cycloconvertisseurs) peuvent être associées à des régulations de courant effectuées par des comparateurs à hystérésis ou par des régulateurs linéaires. Les interrupteurs sont commandés de manière à assurer les courants désirés dans les phases de la machine. Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 28 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Ä Lors de l’utilisation d’un comparateur par hystérésis, la fréquence de commutation est libre, elle est fixée par la charge. Ce mode de contrôle assure un excellent suivi des consignes mais génère un large spectre de bruits et des pertes. Le contrôle par régulateur linéaire et MLI est plus délicat. Mais l’utilisation des techniques modernes de commande et l’amélioration des convertisseurs (augmentation de la fréquence de travail) améliorent notablement ses performances. Convertisseur Onduleur de courant (commutateur) DCèAC Alimentation réseau Redresseur naturel ou commandé et Inductance de lissage et Commutateur de courant Alimentation en courant Redresseur Ic L O nduleur 1+ A B C Ud C 2+ 3+ MS Ui Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 1- 2- 3- 29 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Commutation assistée Ic L L’allumage est commandé et l’extinction est naturelle MS 120° 1+ 2- 2+ 3- 3+ 1- 2- Ia Ib Ic ω t e ω t e ω t e Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 30 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Commutation forcée Ic L Commutateur de courant à diode d'isolement MS Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 31 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Convertisseur Alimentation en tension Onduleur DCèAC Onduleur à commutation forcée redresseur naturel ou commandé Redresseur Ic L Onduleur 1+ A B C Ud C 2+ 3+ MS Ui Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 1- 2- 3- 32 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Réglage de la tension et de la fréquence Commande 180° réglage de l’amplitude au niveau du convertisseur d’entrée 180° 1+ 2- 12+ 3- 23+ Vas ω Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 33 et Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Commande 120° réglage de l’amplitude au niveau du convertisseur d’entrée 120° 60° 1+ 2- 1- 1+ 2+ 3- 23+ 3- V as ω t e pour une charge ayant un cosϕ ≈1. Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 34 Etude des différentes stratégies de commande de la Machine Synchrone Modulation de largeurs d’impulsions Permet le réglage de la tension, de la fréquence et la réduction du taux d’harmoniques. Ces modulations peuvent être associées à une commande sur 120° ou 180°. Elles peuvent être du type sinus-triangle, précalculées ou vectorielles. Il s ’agit de trouver la meilleure association convertisseur - machine - commande. Entraînement à vitesse variable - durée 2h - G. Clerc 35