dossier artistique - eric minh cuong castaing

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dossier artistique - eric minh cuong castaing
ERIC MINH CUONG CASTAING
SHONEN
DOSSIER ARTISTIQUE
-SOMMAIRE & LISTE DES OEUVRES# Engagements esthétiques de la compagnie Shonen
# School of moon - Création 2015/2016
# Phoenix - Création 2014/2015
Lien vidéo -premières recherches :
http://vimeo.com/cieshonen/phoenix
# Minotauromachism - Création 2014/2015
# Kid birds - Installation 2014/2015
Lien vidéo d’intention :
http://vimeo.com/cieshonen/kibirdsintallation
# Kid birds - Court métrage 2014
Lien vidéo des premières images :
http://vimeo.com/cieshonen/kidbirdswip
mot de passe : kidbirds
# lil’dragon - Création 2013
Lien vidéo captation intégrale (qualité moyenne) :
http://vimeo.com/cieshonen/lildragon
# Kaiju - Création 2011
Lien vidéo captation intégrale :
http://vimeo.com/cieshonen/kaiju
+Travaux 2013/2014
+Revue de presse
+Equipe
+Contact
ENGAGEMENTS ESTHÉTIQUES DE LA COMPAGNIE
S’inscrivant dans une contemporanéité urbaine,
mondialisée et ultra-connectée, Shonen questionne le corps et la danse dans leur multiplicité,
en croisant sur scène nouvelles technologies et
pratiques chorégraphiques.
MÉTAMORPHOSES CONTEMPORAINES & WORLD WIDE WEB
L’écriture chorégraphique de Shonen, fondée en
2007 par Eric Minh Cuong Castaing, puisse dans
les déclinaisons actuelles de la danse - Butô japonais, danses contemporaines et urbaines - pour
frictionner l’altérité des corps actuels.
Outre différentes techniques de danse contemporaine (contact, dissociation, relâché, composition en temps réel…), la danse Butô - « danse des
ténèbres » née au Japon en réaction à Hiroshima
– est une pratique centrale pour la compagnie,
notamment par la technique de visualisation :
“Si vous voulez interpréter une fleur, vous pouvez
la mimer, elle sera la fleur de tout le monde, banale,
sans intérêt. Par contre, si vous placez la beauté de
cette fleur et les émotions qu’elle évoque dans votre corps mort, la fleur que vous créerez sera vraie
et unique et le public sera ému.” (Kazuo Ohno,
chorégraphe Butô - 1906-2010).
Cette dernière permet accéder à un paysage intérieur chez les interprètes, révélant différentes
strates du mouvement / des altérités (de possibles métamorphoses) émergeant de leur propre
culture chorégraphique.
Shonen se nourrit également des danses urbaines
(K.r.u.m.p., Popp’in, Waacking…), en tant que
références mondialisées et déplacées de leur esthétiques originelles. Dans le prochain duo Phoenix par exemple, le Waacking - danse des clubs
gays apparue dans les années 1970 à Los Angeles
et réapparue via le Net – devient une gestuelle
répétitive et ininterrompue, traduisant un duel
transgenre, cathartique et hypnotique à la fois.
D’autres processus propres à la compagnie se
sont aiguisés au fil des créations. C’est le cas de
la “mimésis”, basée sur l’écoute et utilisée en tant
que pratique de composition intégrant la rencontre, l’entre-deux, dans la fabrication de l’écriture
elle-même. Ce travail d’écoute répond à des rè-
gles précises, un danseur « imite » la danse d’un
autre, et alternativement. Mais cette imitation
n’est pas qu’une reproduction du même, elle crée
un autre « même », un autre donc et, de ce fait,
leur entre-deux, l’espace qui les sépare, la différence. Si, dans ce rapport mimétique, les différences se creusent, l’altérité se dévoile et crée
du choc, l’imitation connecte également les deux
danseurs et constitue un ensemble plus grand, un
organisme coordonné communiant avec l’espace
.
LE CORPS AMATEUR : PRÉSENCE,
IMPRÉGNATION & TRANSMISSION
Explorant aussi le corps amateur – des enfants
(lil’dragon, 2013), un bodybuilder (Minotauromachism, 2014-2015), une communauté amérindienne (recherche en résidence croisée France
- Quebec, 2014), Shonen s’attache à des présences, des corps sensibles où le réel vient se recroqueviller, infime et vacillant, mais indocile à l’espace de représentation. Souvent, les altérités,
mettant en présence des virtuosités et des pratiques différentes, se rencontrent autour de notions phares pour la compagnie : la transmission,
l’imprégnation et la projection de soi…
Cette question fut passionnante, notamment,
dans le cadre du travail avec des groupes d’enfants confronté à une ancienne étoile du ballet du
Cambodge, mené pour lil’dragon (2013). A contrario de la danse iconographique de cette étoile
de la mémoire Khmer, nous avons travaillé avec
le groupes d’enfant en commençant par éloigner
du plateau toute représentation au profit d’une
pure présence : importer le réel. Le voir bouger.
Tenter de le manipuler. « Avec les enfants, je ne
souhaite pas aborder une technicité de ballet,
leur apprendre à faire ci ou ça. Je souhaite mettre en place les conditions nécessaires pour que
ce qu’ils sont puisse apparaître. Ce qu’ils sont
et ce qu’ils transportent, presque malgré eux.
Une présence, mais aussi un présent. C’est notre
monde d’aujourd’hui, celui qui se construit en ce
moment qu’ils emmènent avec eux…» (E. Minh
Cuong Castaing). Ce projet a permis a plus de 200
enfants de monter sur scène, en France et en Europe.
pratiquent ainsi un même espace, construisent
LES NOUVELLES TECHNOLOGIES /
MÉTAPHYSIQUE DU CORPS ACTUEL une même histoire. Ils se répondent l’un l’autre.
Depuis sa création en 2007, Shonen mixe les
deux pratiques du chorégraphe Eric Minh Cuong
Castaing, également créateur d’animation
diplômé de l’école des Gobelins, la danse et l’image, à travers l’utilisation des nouvelles technologies sur scène. Détection de silhouette par
infrarouges, projection de vidéo et de dessins
d’animation,“texturage” de l’espace et des corps
par mapping vidéo… Les interprètes et l’image
numérique se rejoignent dans une même matière faite d’ombres et de lumière pixellisée, de
liquide et de chairs. Sur le plateau, les symétries
peuvent être renforcées, les niveaux de profondeurs modulés à l’avant-scène ou vers le fond :
la représentation du réel de la scène se retrouve
elle-même manipulée.
Ce travail de composition entre le corps et l’image rend nécessaire un travail vidéo “en temps
réel” lors de la représentation. Ce dernier permet
de maintenir l’indicible vibration de l’interprète,
les subtilités organiques du mouvement. La possibilité même dans le processus de création de ne
pas “geler” la chorégraphie en rendez-vous rythmiques avec la vidéo. L’image et les interprètes
L’image est un prolongement de la danse, une
trace, une empreinte ou au contraire une anticipation, un chemin.
L’utilisation des nouvelles technologies permet
ainsi de déplacer le regard du spectateur. Elles
permettent aussi d’interroger – en creux – le corps
actuel dans sa contemporanéité marquée par
l’image, les mass media, la réalité augmentée…
C’est en quelque sorte une métaphysique du
corps actuel qui est évoquée.
Kaiju (2011), par exemple, abordait l’imprégnation et la restitution du flux ininterrompu d’images qui traverse ce corps contemporain. School
of moon (2015-2016) imagine la cohabitation du
corps robotique et du corps humain dans une
danse communautaire païenne. Avec Phoenix
(2015-2016), l’interrogation sera renvoyée au
public : « Qu’est-ce qui reste, qu’est-ce qui s’imprime, dans la rétine du spectateur ? Le corps
ou l’image ? La danse ou l’icône ? » Le corps, la
danse, le plateau, le regard du spectateur deviennent surfaces sensibles, condition sine qua non à
l’avènement des univers visuels et globalisés invoqués au plateau.
SOUTIEN & PRIX
Shonen a obtenu un certain nombre de prix :
Bourse de la Fondation Lagardère, Prix danse-nouvelles technologies de l’Office Franco-Québécois
pour le Jeunesse, Prix SCAM “rêve de brouillon numérique” & Prix Synodales 2009.
Le projet Kid Birds pour lequel Shonen a réalisé un court métrage, a reçu le 1er du prix de l’Audace
artistique et culturelle délivré par le ministère de l’éducation nationale et le ministère de la culture et
de la communication en partenariat avec la Fondation Culture & Diversité.
Shonen est soutenu par des partenaires publics (aides aux projets -danse Drac Ile de France, DICREAM
du CNC – Ministère de la Culture) et aussi la Fondation de France (projet enfance et culture).
Eric Minh Cuong Castaing a intégré le réseau chorégraphique européen Modul-dance en 2012.
En 2012-2013, Eric MCC a été artiste associé aux Rencontres Essonne danse.
En 2013-2014, Shonen est en résidence mission à Bagnolet (conservatoire, lycée, maisons de quartiers, école primaire) avec les Rencontres Chorégraphiques internationales de Seine Saint Denis.
Depuis 2012, Eric MCC est artiste du réseau européen Modul-dance.
TECHNIQUE
La compagnie Shonen dispose de son propre dispositif numérique (3 vidéoprojecteurs, caméras
infrarouges, connectiques, robotiques... ) et les demandes en lumière sont légères.
SCHOOLOF MOON
ERIC MINH CUONG CASTAING - SHONEN
SCHOOLOF MOON
Pièce pour 10 enfants, 6 robots Nao et 2 danseurs, School of Moon est la métaphore d’un nouveau monde en éveil, colonisé par des corps miniatures, étalon d’une post-humanité en devenir.
Ce redimensionnement onirique de la scène, accentué par l’emploi des nouvelles technologies,
célèbre la construction d’une microsociété entre futurisme et danse païenne, qui interroge nos
capacités de transmission et d’imprégnation.
SYNOPSIS
Sur une scène lumineuse, une dizaine d’enfants, six
petits robots Nao et un couple de danseurs contemporains entament une danse lente de l’apesanteur.
Une communauté prend forme, les hiérarchies se
déplacent et, parfois, les enfants mènent la danse,
s’émancipent du temps de la représentation au profit de jeux quotidiens – ils dessinent, ou peignent…
- De leurs chuchotements, entre eux, se formalisent
des compositions de corps - totems, cercles, carrés,
traversées au sol en relation avec l’architecture - telle
une prise de territoire relativisant l’innocence de ce «
terrain de jeux ».
Les enfants jouent, les enfants dansent des mini-sacres célébrant les formes vivantes de la nature oiseau, fauves, végétaux... - dans un langage de signes
partagés mobilisant tout leur corps, comme un grand
corps formés de leur ensemble qui s’adresserait à un
ailleurs, traversant l’espace tel un vol d’oiseaux organisé. Certains s’imprègnent de la gestuelle des autres,
d’autres mènent la chorégraphie ou initient des solos.
Est-ce, déjà̀, l’affirmation de futurs chefs, d’enfants
rois, ou d’atypiques ?
Parfois, ces organisations sont ponctuées de fulgurances spontanées, d’agitations individuelles, de vibrations quotidiennes qui sont d’infimes révolutions
: une tension entre un rituel métrique en apesanteur
et une cour d’école vibrante, entre la force évocatrice
de leurs imaginaires et le retour au réel, leur capacité
d’adhérer au temps présent.
Parmi eux, six robots humanoïdes de 58 cm aux regards fixes, attentifs, s’apparentent aux enfants des
enfants. Les robots semblent écouter ces « aînées »,
les mimant (dansant, dessinant à leur côté́...), se laissant porter, manipuler, diriger doucement par le corps
des enfants, dans une danse contact étrange mêlant
métal et chairs enfantines. Puis ils dansent avec eux
leurs mini-sacres, corps mécaniques et organiques
composant une fragile communauté́ nouveau-née et
post-humaine.
Dans cette démocratie redimmensionnée, évoquée
par la chorégraphie des enfants, deux danseurs –
un homme et une femme apparaissent comme les
conseillers, les porteurs, les guides de cette organisation ambigue. Ils miment à genoux les gestes des
enfants, accompagnent leurs manipulations ou transmettent avec douceur, mais aussi une certaine distance, des énoncés poétiques comme : « Imagine que
ton squelette fond tel un liquide chaud et épais » (note
: un exercice de visualisation appelé mini-butô). Les
enfants incarnent alors cette matière à leurs rythmes
et des bulles d’intériorités, de solitudes d’enfants, apparaissent sur la scène, ponctuant par le repli le tempo
du plateau.
Performance avec 4 robots Nao et le danseur Gaetan Brun Picard aux bains numériques en 2012
Il y a aussi des moments de lumière, où tous (enfants,
adultes, robots…) se figent dans une intériorité́ composant un paysage vivant et lunaire dans l’architecture
du lieu. Dans ce vide blanchissant la scène peuvent
s’accumuler peu à peu enfants, robots, d’objets, accentuant la distance toujours palpable entre références quotidiennes et symbolismes animistes, porteuse
d’une inquiétante étrangeté.
Enfin, l’énergie des corps se libère et embrase la scène.
Ces derniers deviennent nerveux et élastiques, souples
et pulsionnelles, évoquant les danses urbaines de club,
dans des contractions partant du torse qui agitent les
danseurs et les enfants. Alors que cette vibration des
corps monte depuis le plateau pour emplir l’espace, la
lumière tombe peu à peu, comme un soleil se retirant
de la lune ; image libératrice et occultée ou avènement
d’un âge des ténèbres. L’action, au noir, reste irrésolue.
UN TRAVAIL IN SITU
La représentation peut se dérouler en dehors de l’espace théâtrale, dans un autre lieu à dimension culturelle / de transmission (école des Beaux Arts, musée,
chapelle, gymnase...). L’architecture sera transformée
dans le cadre d’un dispositif numérique (texturisations, mapping vidéo…) qui sera amené par la compagnie.
Chorégraphie Eric Minh Cuong Castaing en étroite collaboration avec les danseurs Gaétan Brun Picard & Ingrid Estarque | dramaturge Céleste Germe | assistant chorégraphe Gaétan Brun Picard | conception vidéo et
robotique Pierre Gufflet | musique originale Naun & Alexandre Bouvier | création lumière Sébastien Lefevre |
scénographie Grégoire Faucheux | Vidéo animation Fafah Togora | chercheur robotique de l’école centrale de
Nantes Sophie Sakka
Calendrier :
Travail de recherche en cours début des répétions 1er & 2nd semestre 2015
Début des représentations durant la saison 2015 -2016
Production SHONEN en cours
Partenariat avec l’association Robots ! de Nantes fournissant les 6 robots Nao
Partenariat art / science avec l’Institut de recherche en Communications et Cybernétique de Nantes.
Couverture : Robot humanoïde HPR2
photo © Vincent Fournier
Images extraites du court métrage Kid Birds réalisé par Eric Minh Cuong Castaing & David Daurier inspiré de Beach Birds de Merce Cunningham
+En haut et au milieu, les robots Nao
+En dessous, le robot ICUB à l’ISIR -Paris 6 ayant un systeme d’apprentissage du comportement humain
LES ENFANTS ET LES ROBOTS, DE L’ARTIFICIELLE REPRESENTATION AU REEL
School of Moon s’inscrit dans la continuité́ de notre
travail réalisé avec des enfants, autour des notions
d’imprégnation et de transmission, notamment mis
en œuvre dans le cadre de notre précédente création,
lil’dragon (2013), qui a permis à plus de 200 enfants de
monter sur scène, en France et en Europe.
Mais aussi de la réalisation du court-métrage Kid
birds (2014), inspiré de la pièce Beach Birds de Merce
Cunningham, pour des enfants allophones primo-arrivants de l’école primaire de Benezet, en partenariat
avec le CDC de Toulouse et en lien avec les Rencontres
chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, dans le cadre d’une résidence-mission à Bagnolet.
Dans School of Moon, ce travail avec les enfants est
notamment enrichi par la présence des robots Nao, en
partenariat avec l’Institut de Recherche en Communication et Cybernetique de Nantes.
dans le cadre de la recherche scientifique et médicale
(pour les handicapés par exemple) ?
«Travailler sur un groupe d’enfants, c’est tenter de manipuler une masse et une nuée, un groupe et des individualités en développement. Travailler sur un groupe d’enfants, c’est commencer par éloigner du plateau toute
représentation au profit d’une pure présence : importer
le réel. Le voir bouger.
Tenter de le manipuler. Avec les enfants, je ne souhaite
pas aborder une technicitéé́ de ballet, leur apprendre à
faire ci ou ça. Je souhaite avant tout mettre en place les
conditions nécessaires pour que ce qu’ils sont puisse apparaître. Ce qu’ils sont et ce qu’ils transportent, presque
malgré eux. Un présence mais aussi un présent. Les enfants sont dans l’ici et le maintenant. C’est notre monde
d’aujourd’hui, celui qui se construit en ce moment qu’ils
emmènent avec eux. » (E. Minh Cuong Castaing).
Enfin, une mallette pédagogique est confiée à l’animateur ou au responsable pédagogique de classe pour
continuer la sensibilisation. Cette mallette contient
un court historique de la danse contemporaine avec
vidéos et fiches pédagogiques (par exemple, atelier
de dessins et de caligraphie autour de mouvement
dansées avec photos : le Faune de Nijinsky, les animatiques d’Eadweard Muynbridge…)
PROCESSUS DE TRAVAIL
Dans le cadre de School of Moon, une dizaine d’enfants de 6 à 10 ans (CE2-CM2) est recrutée par chaque
lieu de représentation en partenariat avec une institution scolaire ou une association.
En amont de la première date du spectacle, la compagnie a besoin de 2 semaines réparties en deux périodes
(une semaine à plus d’un mois de la représentation ;
une semaine avant le jour J). Les ateliers de préparation conduits par les membres de la compagnie avec
les enfants abordent les points suivants :
- Conscientisation du mouvement dans l’espace et le
temps de la scène (regard fixé à un point, détente et
lenteur du corps, différentes hauteurs, occupation de
l’espace vide, l’espace entre soi et l’autre, l’écoute...)
- Danse contact et de portée entre les enfants, les 2
danseurs et les robots.
- Pédagogie à la robotique : comment les moteurs
permettent au robot de bouger ? A quoi sert le robot,
- Apprentissage de courtes chorégraphies de danses
contemporaines (vol d’oiseau en groupe, gestes s’apparentant au langage des signes, formations - cercles,
carré… -)
- Travail à partir des techniques butô (mini-butô) : développement d’un imaginaire lié à cette danse pour
obtenir différentes qualités et états de corps-matières
(le corps fond comme une liquide épais, ton squelette
se transforme en momie desséchée…)
- Apprentissage de la conduite déclenchée par des
signaux lumineux de différentes couleurs placés en
avant de la scène, invisibles pour le public.
EN TOURNÉE
Pour chaque représentation, une dizaine d’enfants de
6 à 10 ans (CE2-CM2) est recrutée par le lieu de representation en partenariat avec une institution scolaire
ou une association.
Avant le jour de la performance, la compagnie a besoin de 2 semaines divisés en 2 périodes :
1 semaine en amont, à plus d’un mois de la représentation
1 semaine avant la représentation
————————————————————————
Exemple de planning de répétitions :
J- 1 Mois 1 première semaine d’ateliers avec les enfants et leur responsable pédagogique avec un robot
Nao
La mallette pédagogique est laissée au professeur.
J-5-6 : arrivée du chorégraphe + début des répétions
de 4-5h avec les enfants (pas forcément sur la scène)
dans un espace de 10m x 10 gymnase, salle de répétition avec 6 robots Nao + 1 technicien robotique.
J-2 : arrivée des 2 danseurs
J-1 : arrivée de 2 techniciens son et lumière
+ montage
+ filage sur scène avec les enfants
Jour J :
- matin répétition générale en conditions de spectacle
- après-midi ou soir : spectacle avec les enfants
PHOENIX
eric minh cuong castaing
shonen
Duel cathartique entre un danseur beyrouthin et un danseur français, Phoenix (1) sonde leur
relation dans une danse transgenre, fusion transgressive du Waacking - danse féminisés des
clubs gays américains des années 1970, réapparue sur Youtube - et le Dakbhe - danse populaire arabe.
Par une répétition continue et un rapport mimétique entre les danseurs, une transe hypnotique se propage telle une onde de choc au ralenti, amplifiée par un dispositif de mapping
vidéo (2).
La renaissance est ici celle du regard qui, soumis à une tension optique et des brassage des
danses, interroge nos représentations.
----Lien vidéo d’une première recherche : https://vimeo.com/77685539
Equipe
Eric Minh Cuong Castaing chorégraphe (Paris)
Pierre Gufflet concepteur video (Nantes)
Alexandre Bouvier sound designer (Paris)
Entissar Al Hamdany interprète (Beyrouth-Paris)
Entissar, est d’origine chiite et sunnite, vivant entre Paris et Beyrouth, figure de sa scène underground. Entissar a commencé la danse hip hop en 1996. Son style dit poppin’ (contraction musculaire) est croisé à un jeu de jambes inspiré de danse folklorique arabe (Dakbhe...). Il est formé à l’art
martial Tai kotô ryu, et il est masseur énergétique Shiatsu.
Gaetan Brun Picard interprète (Paris)
Chorégraphe-danseur croisant Tanz theater, le théâtre concret et la danse hip hop, il a dansé pour
Natalie Pernette, Emmanuel Gat, Dominique Boivin, Das plateau. Il a suivi des formations de danse
avec Denis Taffanel, May-ling Bisogno et Stéphane Fratti, Peepin Tom, T.R.A.S.H., NEUER TANZ et en
théâtre avec d’Andrés Spinelli, Ernesto Berardino, Rafael Bianciotto.
(1) L’ancien titre était School of Moon
(2) voir la page de reference
Les deux danseurs, Entissar et Gaétan forment
un duo ambigu. A la fois proches l’un de l’autre,
partageant une culture du rythme et des danses
urbaines (waacking, électro, hip hop), ils se sont
aussi inscrits dans des courants de danse différents : le premier, libanais, ayant développé sa
pratique dans les arts martiaux et les danses folkloriques arabes comme la Dakbé ; le second, parisien, dans la danse contemporaine (chez Nathalie
Pernette & Emmanuel Gat notamment)
LA MIMESIS
Nous travaillerons en premier lieu sur un rapport
mimétique. Ce travail “d’imitation“ est devenu,
au fil des créations, récurrent au sein de la cie
Shonen : une pratique de la composition qui intègre la rencontre, l’entre-deux dans la fabrication de l’écriture elle-même.
Le premier imite le second, qui danse; le second
imite le premier, alternativement. Il s’agit certes
de reproduire des images, mais aussi de les réinterpréter, de faire se rencontrer un mouvement
initial avec celui d’un autre corps. L’imitation
n’est pas qu’une reproduction du même, elle crée
un autre « même », un autre donc et, de ce fait,
leur entre-deux, l’espace qui les sépare, ce qui les
sé- pare, la différence.
Si, dans ce rapport mimétique, les différences
se creusent, l’altérité se dévoile et crée du choc,
l’imitation connecte également les deux danseurs
et constitue un ensemble plus grand, un organisme coordonné communiant avec l’espace.
COMMUNION & EFFACEMENT
A travers le Waacking - danse de clubbing, de
communion, de libération - nous rechercherons
une gestuelle ininterrompue, dans laquelle le
mouvement se déplacera non seulement dans
leur pas et dans leurs bras qui projetteront vers
l’extérieur et feront circuler une onde autour
d’eux, un courant d’air, mais aussi dans le centre
du corps, capable de se serrer et de se desserrer
pour dif- fuser l’énergie. Des mouvements de
jambes, des pas rythmiques, dans leur rythme à
eux deux qui se dissociera ou pas de celui de la
musique.
Une danse dans laquelle varieront non seulement
les degrés d’énergie, de vitesse ou de densité,
mais aussi les degrés de présences, de recul et
d’absences. Vers l’avant ou vers l’arrière, connectées à celle de l’autre ou pas, les présences avanceront et reculeront comme une obsession pulsative.
Il s’agira de travailler le regard du spectateur dans
le temps, de voir l’épuisement arriver, d’offrir les
corps à l’empathie et, pour ce faire, de les inscrire dans une temporalité déployée, capable de
constituer un passé, un présent et un futur. Il s’agira aussi d’être capable par moment d’éloigner la
présence de manière à la réduire à un pur mouvement, mouvement global, sensation d’espace
et de gestes, mouvement général de l’être et des
choses. Là, la danse deviendra surface de projection et de réflexion de nos propres désirs.
Dans ce temps déployé, la superposition des présences des deux danseurs laissera apparaître une
multitude d’hommes et de possibles.
Ce duo masculin, qui met nécessairement en jeu
la virilité, évoque également le besoin vital d’extériorisation : danser pour expulser et laisser en
soi la possibilité à un vide d’exister. Duel cathartique, archaïque parfois, dans lequel le sexué et
le violent percent ou se replient, alternativement.

---Recherches au CND à Pantin en décembre 2013
: https://vimeo.com/77685539

Premières recherches au Centre national de la Danse à Pantin fin 2013
ORGANISME IDEOLOGIQUE
Si la danse devient cette surface de projection
pour le spectateur, elle est aussi une épaisseur
absorbante qui ingère les images vidéos, les
signes idéologiques qui l’entourent.
Violence de ces corps altérés, idéologie du dépassement de soi, imaginaire pop et folkorique...
Cette danse de fusion fera surgir le corps hors
norme, hors de son stéréotype, mais qui lui permettra aussi de disparaître dans le mouvement
continu, en dialogue avec l’espace et les deux
danseurs.
Une manière de faire disparaître l’image pour
la danse. Une écriture tendue par cette relation
entre l’image et le mouvement, les signes archétypaux et la danse comme sensation d’espace et
de gestes.
Une écriture qui pose et repose toujours cette
question : est-ce l’image ou les corps qui restent
le plus dans la rétine du spectateur ?
Est-ce les signes ou le mouvement ?
Est-ce l’icône ou est-ce la danse ?
REFERENCES
Le Waacking est une forme afro-américaine de
la danse de rue provenant des clubs homosexuels
américains. Apparue dans les années 1970 à Los
Angeles, s’inspirant de la musique funk et disco.
À l’origine c’est une danse qui se veut une imitation de la danse sensuelle et feminine réalisée par
des hommes. Ce style de danse prend de l’ampleur et touche par la suite des hommes dits métrosexuels. Après un désintérêt dans les années
1990, cette danse connaît un regain avec la mode
des sons électros des années 2000.
La Dakbhe (en arabe signfie « coup de pied »)
est un type de danse folklorique connu au Le-
vant, avec plusieurs versions régionales. C’est
une danse de groupe en ligne où les danseuses et
danseurs se tiennent les mains et frappent le sol
fortement. Elle est le plus souvent dansée dans
les mariages, les banquets et les fêtes occasionnelles.
Le meneur de la dabkeh entraîne avec lui la danse
et les autres danseurs. Il est appelé ras (chef)
et est autorisé à improviser sa danse. Il tient à
la main un collier de perles masbaha et le fait
tourner en l’air pendant que les autres danseurs
donnent le rythme.
Les danseurs poussent parfois des cris pour donner de l’énergie à la danse et l’accentuer.
Le mapping vidéo est une technologie multimédia permettant de projeter de la lumière ou
des vidéos sur des volumes, de recréer des images de grande taille sur des structures en relief, tels
des monuments, ou de recréer des univers à 360°.
Grâce à l’utilisation des logiciels spécifiques, les
volumes sont dessinés et reproduits, afin d’obtenir des projections vidéo à grande échelle
qui adhèrent le plus près possible aux endroits
choisis.Ces jeux d’illusion optique peuvent rendre
confus la perception ou induire en erreur le spectateur à partir de la déconstruction illusoire de ce
qui était statique.
« Seul l’œil du taureau qui meurt dans l’arène voit »
MINOTAUROMACHISM
ERIC MINH CUONG CASTAING
SHONEN
recherches au CND à Pantin
MINOTAUROMACHISM
en partenariat avec le Musée Picasso
« Seul l’œil du taureau qui meurt dans l’arène voit », a écrit
Pablo Picasso. Dans un dispositif numérique de réalité augmentée, la danse d’un bodybuilder et les écorchés tracés dans
l’espace par un dessinateur interrogent la figure transgressive
du Minotaure.
Durée : 30 min
————
Corps polymorphe et surdimensionné, un bodybuilder exécute
des poses invoquant les colosses des mythologies grecques, incarne différentes figures animales dansées puis ondule de manière plus souple, telle une plante qui se tord en cherchant la lumière. Ce corps-magma peut évoquer le Faune de Nijinsky ou les
métamorphoses Buto de Kazuo Ohno. Pourtant, sa gestuelle se
nourrit de danses urbaines et de clubs - les arènes d’aujourd’hui
-, des gestes fluides du Waacking, né dans les boîtes gays de Los
Angeles, au K.r.u.m.p., caractérisé par des agitations bestiales
partant du torse.
Alors, le corps stéréotypé sort de sa propre norme, celle d’une
figure figée, masculine et dominatrice, pour se fondre dans une
danse intemporelle, sensuelle et transgenre. Selon Georges Bataille, l’homme doit replonger dans l’animalité pour retrouver son
caractère sacré, paré du prestige et de l’innocence de la bête.
Un jeune homme le regarde faire et dessine lentement des écorchés inspirés de ses gestes ; muscles longs, tendons bleus, nerfs
sous la peau, os dans la chair. Captés puis reprojetés sur le bodybuilder dans le cadre d’un dispositif vidéo, ces tracés anatomiques se superposent au corps réel, épousant ses mouvements.
Ce corps augmenté rappelle alors, peut-être, les études de Leonard de Vinci ou les décompositions animatiques d’Eadweard
Muybrige, prises dans la vision d’une danse sacrificielle à la fois
macabre et charnelle.
Peu à peu, les écorchés videoprojetés s’étendent et teintent de
chairs l’architecture du lieu. Et c’est comme si les murs prenaient
vie, se contaminaient de la danse et des écorchés dans un tableau
fantasmagorique célébrant les mythes primitifs païens, la chair et
la danse, un grand corps d’impureté et de fusion.
A travers cette superposition de représentations du Minotaure, dansées, dessinées et amplifiées par le mapping vidéo qui transforme le
lieu du spectacle, nous cherchons l’immersion sensorielle et évolutive du spectateur, pour faire résonner cette troublante déclaration
de Picasso : « Seul l’œil du taureau qui meurt dans l’arène voit ».
Equipe
Chorégraphe -Dessinateur Eric Minh Cuong Castaing
Artiste multimédia & sonore Alexandre Bouvier
interprète bodybuilder (Paris) Deniss Tchoumatchenko :
Deniss a commencé à 17 ans le Bodybuilding et la compétition en
2004. Il a été primé à plus d’une vingtaine de compétitions internationales (WBFF Quebec Championship, Grand Prix IFBB Paris,
New Jersey and Tri State Championship, Grand Prix Due Torri, Italy, Top de Colmar…).
Il pesait 58 kg quand il a commencé et aujourd’hui il pèse entre
105 et 120 kg. En parallèle, Deniss est Ingénieur en informatique.
KID BIRDS
INSTALLATION & COURT-MÉTRAGE
De la danse à l’image, vers l’onirisme cinétique de l’image mouvement
Le projet Kid Birds s’inspire de la démarche transversale de la pièce Beach Birds créée en 1991 par le
chorégraphe américain contemporain Merce Cunningham, adaptée en court-métrage par le réalisateur Elliot Kaplan. Par le biais des nouvelles technologies, notamment de la motion capture, le projet
Kid Birds reposera la question, chère à Cunningham, de la transformation du corps en pur mouvement
abstrait.
Cette démarche prend la forme de deux objets, chronologiquement continus : Un court-métrage
d’une part, une installation holographique où la chorégraphie n’est plus que particules projetées,
trace, énergie lumineuse d’autre part.
Ainsi, du tournage à l’installation, du corps réel à la fiction de l’image, il s’agit d’opérer une translation
de la présence physique vers l’énergie de l’image-mouvement.
Pour réaliser le court-métrage et l’installation, pour reconnecter cette danse contemporaine créée il
y a 20 ans au corps d’aujourd’hui, Shonen en partenariat avec le Centre de développement chorégraphique de Toulouse, a travaillé avec une quarantaine d’élèves allophone de l’école d’application Benezet à Toulouse. Cette démarche commune du CDC et des artistes est la continuité de leur recherche
conjointe sur l’enfance.
Si le court-métrage et l’installation est réalisé par Shonen, un troisième volet, l’adaptation sur scène
de la chorégraphie de Merce Cunningham sera réalisée en amont avec le consentement de sa fondation par Dylan Crossman, danseur au sein de la Compagnie new-yorkaise de Merce Cunningham, qui
produira une pièce au CDC de Toulouse.
Equipe de l’installation :
Conception : David Daurier & Eric Minh Cuong Castaing
Artiste multimédia : Pierre Gufflet
Concepteur du dispositif sonore : Alexandre Bouvier
Aide à la conception: Céleste Germe
Equipe du court métrage :
Co-réalisation : David Daurier & Eric Minh Cuong Castaing
Cadreurs : Sylvain Sechet, David Daurier,
Graphiste de post – production : Gaston Marcotti
Technicien Motion capture : Pierre Gufflet
chorégraphie : Dylan Crossman
Animateur infographiste : Fafah Togora
La capture de mouvement (motion capture en anglais, parfois abrégé en mocap) est une technique permettant d’enregistrer les
positions et rotations d’objets ou de membres d’êtres vivants, pour en contrôler une contrepartie virtuelle sur ordinateur (caméra,
modèle 3d, ou avatar). Elle est depuis 1990 employée pour produire des films en images de synthèse (Avatar…), des effets spéciaux pour la télévision, ou des performances artistiques en théâtre ou en danse.
KID BIRDS
LE COURT-MÉTRAGE
Dans le même processus que celui utilisé dans les années 90 par Merce Cunnigham et le réalisateur
Elliot Caplan, le projet Kid Birds vise à déplacer le regard porté sur une œuvre chorégraphique via un
autre médium artistique : le cinéma.
Du spectacle vivant au court-métrage, de la scène au tournage, du corps réel à la pure fiction de
l'image, il s'agit d'opérer une translation de la présence physique vers l'énergie de l'image-mouvement.
Pour cela, les réalisateurs ont utilisé des outils numériques contemporains, comme des appareils photo dont le piqué et les focales spécifiques permettent de travailler la profondeur de champ tout en privilégiant la mobilité des caméras ( Drone, steady-cam...). Ils ont programmé également un dispositif
de motion capture kinect qui permet de capter le mouvement en direct et de le transformer en image,
en lumière, notamment inspirés de Rgbdtoolkit (http://www.rgbdtoolkit.com/) outil open source développé par l’artiste américain James George (http://www.jamesgeorge.org/).
SYNOPSIS - DURÉE : 10 MIN
Le court métrage est composé de trois séquences :
Nous sommes partis du quotidien des enfants : une danse de groupe dans une cour d'école comme
trace du réel, comme empreinte. Puis nous avons tourné dans une « boîte noire », lieu où les lumières
vives et la vidéo-projection dessinent des corps fragiles et sensibles pour aboutir enfin à une séquence
où les corps ne sont plus que textures, nuages de points en mouvement, abstraction cinétique et picturale, si chère à Merce Cunningham.
Du quotidien des enfants à l'onirisme cinétique, comme dans un rêve .
PORTÉE SOCIO-CULTURELLE : ÉLÈVES ALLOPHONES PRIMO-ARRIVANTS
Le projet global de préparation de la pièce et du court-métrage, mené en partenariat avec le CDC de
Toulouse, entre dans l’axe prioritaire du projet annuel d’une classe CE2-CM1 (allophone arrivants) de
l’école Benezet, afin de favoriser leur intégration et celle de leur famille, dans l’institution scolaire et
dans la ville.
Pour ces enfants, cela a été une expérience de tournage inédite avec notre équipe de professionnels
de l’image (cadreurs, réalisateur, graphiste...) qui les ont initiés aux différentes étapes de la création
d’un film.
Ce projet est conduit avec le professeur Stéphane Sinner, qui a conçu en 2012-2013 le projet Merce
Cunningham-Territoires, primé dans la catégorie « scolaires » par la Fondation Espace Ecureuil pour
l’Art Contemporain.
Il s’inscrit dans la continuité de la transmission par l’art, pour et avec les enfants, que nous avons notamment développée dans le cadre de notre précédent spectacle, lil’dragon. Ce dernier, déjà co-produit par le Centre de développement chorégraphique de Toulouse, a permis à plus de 200 enfants de
monter sur scène, en France et en Europe.
Production Shonen - coproduction Cdc de Toulouse
--Première : 23 mai 2014 au Cdc de Toulouse
Premières extraits vidéos en Work in progress : https://vimeo.com/90956311
mot de passe: kidbirds
Le projet Kid Birds pour lequel Shonen a réalisé ce court métrage, a reçu le 1er du prix de l’Audace artistique et culturelle délivré par le ministère de l’éducation nationale et le ministère de la culture et de la
communication en partenariat avec la Fondation Culture & Diversité.
Inspiration d’outil de motion capture et transformation en particules - James Georges / Rgbtoolkit
Recherches -plan 3d de l’installation
KID BIRDS
L’INSTALLATION
INSTALLATION / DISPOSITIF TECHNOLOGIQUE
Un réseau de videoprojecteurs disséminés dans l’espace de représentation, suspendus projetant sur
des mini-écrans translucides holographiques.
- 9 * videoprojecteurs vivtek qumi 2000 lumens
- 9 * modules android sans écran.
- 9 * écrans translucides holographiques.
- 9 * cables hdmi -hdmi courts.
DISSOLUTION & REMATÉRIALISATION
Le court-métrage réalisé en motion capture représentant la danse des enfants (voir P5) sera, dans le
cadre de cette installation, reprojeté par un procédé inspiré de l’holographie sur de grandes plaques
de verre rectangulaires. Ainsi, le dispositif donnera lieu à une « rematérialisation » de l’image.
Alors que l’objet de notre film sera de proposer une trajectoire vers l’abstraction, vers l’effacement
du geste au profit du pur mouvement, vers la soustraction de la matière au profit de l’image, vers la
disparition du corps au profit de l’idée et de sa sensation, le dispositif de notre installation donnera
lieu à une rématérialisation de l’image par l’holographie, qui se recomposera dans l’espace, dans la
transparence, dans l’air.
Présence et image, matière et transparence, décomposition et recomposition, idée et sensation, mémoire et temps réel : toutes ces notions sont au cœur de ce double projet et l’installation continuera à
faire vivre ses oppositions, à les rapprocher, à les faire dialoguer.
DE L’ÉCRAN À LA FRAGMENTATION
Dans une salle dont le sol est recouvert d’un tapis de danse noir. Neuf plaques de verre y seront disposées en rectangle, sur une hauteur de cinq mètres et sur une largeur de quatre mètres. De face – le
point de vue sera celui de l’entrée de la salle – le visiteur aura à la fois l’impression d’une surface plane
(les plaques de verres disposées les une à côté des autres, les unes en dessous des autres) et d’un volume : celui de l’image filmée en trois dimensions.
Pourtant, dans un second temps, en circulant autour de l’installation, il observera que les plaques
ne sont pas disposées sur un même plan, mais sont décalées dans la profondeur de l’espace, sur une
épaisseur de 4 mètres. Les plaques de verre « désolidarisées », placées à différentes hauteurs et profondeurs, constitueront ainsi une nouvelle structure spatiale et nous ferons passer des deux dimensions de l’image en 3D, au trois dimensions physiques de l’architecture.
Le visiteur percevra alors les images holographiques avec des avant-plans et des arrière-plans. A la 3D
virtuelle s’adjoindra la profondeur de l’espace réel.
Les images et les formes seront stratifiées, étirées jusqu’à leur effacement au profit de la matière (la
lumière) ou jusqu’à leur intégration à l’architecture environnante.
Cette structure nous permettra également de travailler l’image globale ou sa fragmentation, sa subdivision. Alors que le point de vue de l’entrée constitue un « écran », une totalité, les points de vue
périphériques pourront jouer sur la dissociation, sur la juxtaposition, sur la mise en relation.
CALENDRIER
Fin janvier 2014 : Premiers test de motion capture et ateliers avec les enfants
28 - 2 avril 2014 : Tournage en motion capture
Automne 2014 : Maquette de l’installation
PRÉCÉDENTES CRÉATIONS
copyright shonen
lil’dragon
creation Modul-dance 2013
Mêlant arts numériques, danses urbaines et traditionnelles, lil’dragon sonde un monde trigénérationnel en fusion : une expérience trouble de la transmission.
Sur scène, une ancienne étoile du ballet royal du Cambodge ayant fui la dictature Khmer rouges et
une danseuse de K.R.U.M.P incarnent deux puissances vitales, deux manières d’être femmes et deux
formes de lutte, aux prises avec une descendance inattendue.
En jeu, une nuée d’enfants : une fratrie, une meute, une humanité en devenir qui, tel un grand corps
spongieux et viscéral, ingère et transfigure les signes et les énergies des aînées. De ce choc naissent
les images nouvelles, les icônes altérées. Autant de projections mentales qui se répercutent sur les
corps dans une chorégraphie sensible matérialisée.
+durée : 55 min
SHONEN en coproduction avec le Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse, le collectif Essonne Danse, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines
(Fondation de France, Parc de La Villette avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations et
de l’Acsè). Avec l’aide à la maquette du DICREAM – CNC et l’aide à la résidence de Micadanses et le
soutien de l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson. Ce projet a obtenu la bourse SCAM « brouillon de rêve
numérique », l’aide “Enfance et culture” de la Fondation de France et le soutien du Bureau FormART.
Eric Minh Cuong Castaing est artiste associé eux Rencontres Essonne Danse 2013.
Shonen est sélectionné dans le programme 2013-2015 du réseau chorégraphique européen Moduldance (EDN).
--- Représentations :
Fin février 2015 au Krokus festival (Belgique)
14 mars 2015 au Toboggan (Décines)
Tournée 2013
Cdc de Toulouse, Tanzquartier on Wien, Cda d’Enghien-Les-Bains Arts, Kino Siska on Lujbjana, Scène
national d’ Evry, Théâtre de Bligny, Festival Artdanthé...
#EQUIPE EN TOURNEE (7 PERS)
1 choreographe + 1 assistant+2 danseurs
1 regisseur lumière
1 régisseur son
1 artiste video
1 artiste video & 2 danseurs arrivent à J-2
2 techniciens arrivent à J-1
#PLANNING
15 à 20 enfants de 7 à 9 ans avec un professeur
ou un animateur
choregraphe + 1 assistant arrivent à J -5
espace scénique :12 m (profondeur) x 12 m (largeur) x 6 m (hauteur ) en boite noire
Peu de matériel lumière demandée.
#la cie SHONEN vient avec son propre matériel
video
KAIJU
creation 2011
littéralement “Bête étrange” ou “bête mystérieuse” est un terme japonais pour désigner les
monstres géants des films japonais.
Dans un dispositif de réalité augmentée, un danseur hip hop, un graphiste de dessin animé et un
plasticien tentent de manipuler les images d’aujourd’hui qui nous habitent, qui nous transforment.
Kaiju pose la question de l’enfance éternelle : Dans la société du divertissement et de l’hyper-acUne production de Shonen en coproduction avec le CCN de La Rochelle, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France, Parc de La Villette avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations et de l’Acsè), CCN de Créteil, [Ars] numerica, Centre Européen pour la création numérique à
Montbéliard, Le Cube - Centre de création numérique à Issy-les-Moulineaux, le Théâtre de L’ Archipel
- Scène Conventionnée de Perpignan.
Avec l’aide à la création chorégraphique de la DRAC Ile de France, du dispositif pour la création artistique multimédia (DICREAM) - Centre National du Cinéma et de l’image animée, aide à la maquette et
à la production et l’aide ADAMI et de la SPEDIDAM.
KAIJU à reçu le prix Danse / nouvelle technologie de l’Office Franco -Québécois de la Jeunesse lors
de la compétition internationale du festival Bains Numériques en juin 2010 et la bourse numérique
Lagardère 2010.
Diffusion 2011 /2013 : Ccn de la Rochelle, CND de Pantin, Hellerau de Dresdes (Allemagne), le Cube,
Cda d’Enghein-les-bains, Centquatre - festival Temps d’images, scène nationale de Cavaillon, TAP
scène nationale de Poitiers - festival A corps, Théâtre de l’archipel-Perpignan.
+ Extrait video : http://vimeo.com/76712730
2013-2014
+ Kid birds court métrage au Cdc
de Toulouse
+ Installation - performance Cyclo
au festival Made in Asia
+Residence avec les Rencontres
chorégraphiques internationales
de Seine-Saint-Denis
+Résidence à l’EREA Anne Frank
avec le centre d’art contemporain
Rurart ( Poitiers)
+ Aurora - Collaboration
avec Alessandro Scarrioni
+Résidence croisée France -Quebec
avec Circuit-Est & la Briqueterie
REVUE DE PRESSE
http://evene.lefigaro.fr
KAIJU Par Marine Relinger (Evene)
Chairs pixélisées, animations avalant les corps, mapping vidéo altérant l’architecture même du théâtre... Kaiju (« bête
étrange » ou « bête mystérieuse » en japonais) s’illustre bien au-delà des effets que permet l’emploi du numérique
sur scène. Cette chorégraphie d’Eric Minh Cuong Castaing, également graphiste d’animation 3D, reconfigure le corps
à la mesure de son territoire actuel, à la fois local et mondial, nourri par un flux ininterrompu d’images à l’heure des
mass media et de l’entertainment. Fruit d’un montage furieux resserré autour de ruptures (cuts sonores, modulations
franches de l’éclairage...), la pièce ajourne cependant toute tentative de lecture narrative pour concentrer son public
sur une réception sensible de l’œuvre. Et cette proposition à la fois dansée, plastique et cinématographique, n’est
fort heureusement pas de tout repos. Elle ouvre des espaces difficiles où l’image du plateau elle-même est renversée
à la faveur d’un noir soudain
ou d’un éblouissement prononcé, d’un plan qui s’étend sur la durée ou d’un volume
sonore poussé dans ses retranchements. Dans ce contexte éprouvant pour les sens, le tensiomètre est huilé par une
composition musicale électroacoutisque des plus immersives. Ou, plus simplement parfois, par une présence. Celle
de deux danseurs et d’un homme nu perturbateur, incarnés ou en lutte, puisant dans l’intériorité du bûto – cette «
danse des ténèbres » née au Japon en réaction à Hiroshima – et dans le potentiel explosif de la danse hip hop, les
ressources à même de questionner l’ingestion et la restitution du flot d’images qui les traverse. À chacun de saisir le
sens de cet univers nécessairement
fragmenté où la culture pop, les mangas du maître japonais Katsuhiro Ōtomo et
l’histoire géopolitique mondiale figurent le portrait pixélisé d’une génération nourrie par le World Wide Web. On peut
y percevoir la violence d’une impuissance désormais connectée aux bouleversements du monde. Ou autre chose.
mars 2013
EQUIPE
Eric Minh Cuong Castaing chorégraphe (Paris)
D’abord créateur dans le cinéma d’animation, il est diplômé en cinéma animation (l’Ecole de l’image
Les Gobelins,), il coréalise le court métrage La migration Bigoudenn, primé Jury honors aux Syggraph
à Los Angeles, prix Canal + aux E-magiciens, et Electronica à Vienne en 2004. Découvrant le hip-hop
en 1997, Il rencontre la danse contemporaine par différents stages avec Juha Marsalo, Mark Tompkins
& Nacera Belaza, puis par la pratique de la danse Buto (Carlotta Ideka et Gyohei Zaitsu)’. En 2011, Il
danse pour le spectacle “Ich sah: Das Lamm auf dem Berg Zion, Offb. 14,1”de NEUERTANZ du plasticien chorégraphe Va Wolfl. Il collabore avec Alessandro Scarrioni sur la pièce Aurora, travaillant avec
des aveugles pratiquant le Goalboal. Après un voyage à Los Angeles où il découvre le phénomène
Krump, et à la suite de projets humanitaires et pédagogiques menés au Sénégal et au Vietnam, il crée
la compagnie SHONEN en 2007.
Gaetan Brun Picard interprète & assistant chorégraphe (Paris)
Chorégraphe-danseur croisant Tanz theater, le théâtre concret et la danse hip hop, il a dansé pour
Natalie Pernette, Emmanuel Gat, Dominique Boivin, Das plateau. Il a suivi des formations de danse
avec Denis Taffanel, May-ling Bisogno et Stéphane Fratti, Peepin Tom, T.R.A.S.H., NEUER TANZ et en
théâtre avec d’Andrés Spinelli, Ernesto Berardino, Rafael Bianciotto.
Celeste Germe dramaturge (Paris)
est architecte, dramaturge, réalisatrice et metteur en scène du collectif de théâtre contemporain Das
Plateau.Depuis sa création, Das Plateau a réalisé six spectacles et plusieurs performances associant
théâtre et cinéma. Ces projets ont notamment été présentés sur France Culture, au Théâtre National
de la Colline, au Théâtre National de Strasbourg, au Centre Dramatique National de Gennevilliers, au
Lieu Unique à Nantes, au Théâtre Garonne à Toulouse dans le cadre des Soirées Nomades de la Fondation Cartier, à la Ménagerie de Verre à Paris, à Montévidéo dans le cadre du festival ActOral à Marseille.En tant qu’architecte, elle a travaillé au sein de l’agence Th1-Philippe Villien et enseigné pendant
plusieurs années la théorie architecturale à l’École Nationale d’Architecture de Paris-Belleville.
Elle développe enfin une activité de formation aux arts vivants dans différents lieux d’enseignement
(Paris-Sorbonne, La Manufacture de Lausanne, l’ENSATT à Lyon...)
Pierre Gufflet artiste & technicien multimédia (Barcelone)
est sound designer, compositeur, percussionniste, régisseur son, consultant et concepteur de systèmes numériques audio vidéo interactifs dans le spectacle vivant, l’art contemporain.
Formé à la prise de son à Rennes, en 1999, il est régisseur son à l’Ircam, puis au Centre Pompidou à
Paris jusqu’en 2006. Sur les phases de création, il développe ses propres outils informatiques et électronique dédiés au sound design dans le spectacle vivant, le cinéma et les installations plastiques notamment au Fresnoy Studio National des Arts Contemporains ou au Palais de Tokyo.
orations et/ou co-créations avec : Pierre Huygues, Visual System, Eric Minh Cuong Castaing / shonen,
David Burrows, Atsunobu Kohira, Olga de Soto, Caterina Sagna, Patrick Keiller, le collectif Superamas,
Marie-Laure Cazin, Chrystel Petitgas, Anthony Rousseau, Fabien Giraud, Flavio Cury, Pavel Braila,
Sabrina Montiel Soto, Calvacréation, Christian Gangneron, Thierry Pécoux, Lionel Monier, Katja Fleig,
la compagnie Vertigo, Ana Katerina Scheideger, Le Fresnoy Studio National, La loupiote, Kapwani
Kiwanga, Sandra Lachance, Benoit Bourreau, Atsuhiko Watanabe, Guillaume Ségur, Hélène Iratchet...
Sebastien Lefèvre créateur lumière (Lyon)
Venant des arts plastiques, il crée pour la danse (la cie Alexandre N’posse, Maryse Delente…), le théâtre contemporain (C. Rangade, théâtre Craie), dans le cadre de concerts (Antony and the Johnsons à
Londres) et d’installations (Fête des lumières à Lyon en 2004 et 2009).
sebastienlefevre.over-blog.com
Naun compositeur (Paris)
Auteur chanteur compositeur (quintet vocal Mana), pour le cinéma (Lullaby for Py de Benoit Phillipon),
la chorégraphie (Feu glace et Kaiju - Shonen, Traversée de RVSIKA - cie Mood ) et la pédagogie vocale
(ARIAM Île-de-France, l’école Atla, Paris). Il dirige le département musique actuelle au conservatoire
de Chantenay-Malabry.
Alexandre Bouvier sound designer (Paris)
est compositeur electro-acoustique avec Grégoire Simon de l’ensemble intercontemporain et enseignant au Conservatoire à rayonnement régional de Paris. Après des études de composition assistée par
ordinateur, d’electroacoustique, d’électronique et d’informatique, Alexandre Bouvier a travaillé avec
les cies SHONEN et du Point d’assemblage, Mike Sens ou encore Charles Chemin.
COLLABORATEUR SPECIFIQUE AU PROJET :
Meah Savay interprète (Paris) - lil’dragon
Meah est une ancienne danseuse étoile du ballet royale du Cambodge et maîtresse de danse au Palais
Royal. Elle fut également maîtresse de danse à l’École des Beaux Arts de Phnom Penh. Durant la dictature des khmers rouges, elle a enfin dirigé l’école de danse de Site 2, un camp de réfugiés situé à la frontière thaïlandaise. Aujourd’hui, elle poursuit inlassablement son travail de transmission en enseignant la
danse khmère en France, dans de nombreuses associations et écoles.
Ingrid Estarque interprète (Paris) - School of moon & lil’dragon
débute la danse classique à l’âge de 4 ans en conservatoire. Elle entame une formation jazz au centre de
danse Rick Odums à Paris, où elle étudie la danse Horton, Graham, africaine... Aujourd’hui, elle danse
pour Georges Momboye, Delavallet, pour la cie hip hop Hamalian’s, pour le chorégraphe contemporain
David Drouard. Pédagogue, elle enseigne la danse au théâtre de Chelles et dans le cadre d’Abstract Projekt, collectif de recherche chorégraphique et sonore au centre des arts vivants à Paris.
Entissar Al Hamdany interprète (Beyrouth-Paris) - Phoenix
Entissar, est d’origine chiite et Sunnite, vivant entre Paris et Beyrouth, figure de sa scène underground. Entissar a commencé la danse hip hop en 1996. Son style dit poppin’ (contraction musculaire) est croisé à un jeu de jambes inspiré de danse folklorique arabe (Dakbe...). Il est formé à l’art
martial Tai kotô ryu, et il est masseur énergétique Shiatsu.
Deniss Tchoumatchenko interprète bodybuilder (Paris) - Minotauromachism
Deniss a commencé à 17 ans le Bodybuilding et la compétition en 2004. Il a été primé à plus d’une vingtaine de compétitions internationales (WBFF Quebec Championship, Grand Prix IFBB Paris, New Jersey and Tri State Championship, Grand Prix Due Torri, Italy, Top de Colmar…).
Il pesait 58 kg quand il a commencé et aujourd’hui il pèse entre 105 et 120 kg. En parallèle, Deniss est
Ingénieur en informatique.
David Daurier co-concepteur & réalisateur (Nantes) - projet Kids birds
Le travail de David Daurier s’articule autour du rapport entre image et son, entre spectacle vivant et cinéma.Il réalise des films sur la musique (Christina Pluhar, Orchestre Philharmonique de Radio France,
Erna Omarsdottir), sur l’opéra (La Finta Giardiniera, Festival d’Aix en-Provence) et sur la danse (Ballet
du Bolchoï, Alvin Alley, Compagnie Shonen). Attaché à l’éducation populaire, il est fortement impliqué
dans l’association du Vidéobus qui propose depuis 2007 des ateliers d’éducation à l’image.
Musicien et Sound Designer, David Daurier expérimente la matière sonore documentaire spatialisée
au travers d’installations in situ.
Sophie Sakka chercheur en robotique - Ecole centrale (Nantes) - School of moon
Chercheur à l’Institut de Recherche en Communications et Cybernétique de Nantes (IRCCyN) basé
à l’école Centrale de Nantes, et spécialisée en mouvement humain et robotique humanoïde. Après
un Doctorat à Pierre & Marie Curie Paris 6, elle travaille deux années au Japon pour se spécialiser en
génération de mouvements des robots humanoïdes. Elle a été chercheur invité à Italian Institute of
Technology.Ses recherches, et sa passion, portent sur l’imitation du mouvement humain par un humanoïde. Elles ont pour objectif l’assistance au mouvement de personnes handicapées par des systèmes robotiques efficaces et sûrs. En parallèle, elle mène des activités de vulgarisation robotique
auprès du public, en particulier par le biais de l’association 1901 Robots ! .
CONTACT
direction artistique / chorégraphie : Eric Minh Cuong Castaing
production : Aurélien Guillois
+33 (0)970 447 026
+33 (0)683 230 023
[email protected]
shonen - 5 rue lemercier 75017 Paris
www.shonen.info
Photographie & graphisme : Eric Minh Cuong Castaing & Elise Pailloncy
Texte : Celeste Germe & Eric Minh Cuong Castaing
Remerciement : Marine Relinger