Tsuchigumo - Association Monaco Japon
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Tsuchigumo - Association Monaco Japon
Le 12 juin à Monaco [Théatre Princesse Grace] « Tsuchigumo » Cette pièce renommée du répertoire « Nô » met en scène un esprit légendaire « Tsuchigumo» (Le fantôme de l’araignée) qui lutte bravement contre un samouraï à l’aide d’une multitude de fils blancs flottant sur scène dans une atmosphère irréelle. Nous sommes ici en présence de la forme même du « Nô » ayant servi de modèle et influencé d’autres arts du spectacle tel que le Kabuki. Résumé de l’œuvre : Alors que Yorimitsu Minamoto souffre d’une maladie grave, une servante, Kochô, lui apporte un remède élaboré par le Chef de l’Office des Apothicaires. Kochô recommande une cure régulière à Yorimitsu, mentalement affaibli. Cette nuit-là, une créature non-identifiable, apparaît au chevet de Yorimitsu, sous les traits d’un moine bouddhiste. Elle tente de s’emparer de lui en l’emprisonnant au moyen de ses fils mais Yorimitsu brandissant son épée riposte en la blessant et provoque sa fuite. Alerté par le bruit, un samouraï accourt immédiatement. Yorimitsu lui raconte ce qui s’est passé ; et lui demande de se lancer à la poursuite de la créature afin de la tuer. Le samouraï suit les traces de sang avec ses subordonnés jusqu’au Mont Katsuragi, où un diable surgit de derrière les rochers, en se présentant comme l’esprit Tsuchigumo (Le fantôme de l’araignée). Les samouraïs ont du mal à combattre cet esprit malfaisant qui les attaque avec un millier de fils. Finalement, ils parviennent à le tuer, et reprennent allègrement la route pour la capitale. Le 13 juin à Nice [Musée des Arts Asiatiques de Nice] « Kochô » Un moine bouddhiste, habitant au fin fond de la montagne de Miyoshino, entreprend de se rendre à Ichijo-Omiya parce lorsqu’il réalise qu’il n’a jamais vu de fleurs. Il y trouve un ancien palais, où de nombreux cerisiers sont en fleurs. Subitement, une femme apparaît et lui explique qu’il se trouve dans un lieu vénéré où les cerisiers en fleurs ont depuis toujours fait l’admiration des habitants du palais au printemps. Le moine l’interrogeant sur son identité, elle lui répond qu’elle est un esprit Kochô (l’esprit du papillon). Elle se met alors à se lamenter sur son triste sort qui l’empêche de prendre part à ce merveilleux spectacle des cerisiers fleurissant au début du printemps pas plus qu’au bonheur que procure la nature en été et en automne puis elle disparaît dans le ciel de ce début de soirée. Cette nuit-là un miracle se produit alors que le moine énonce ses prières durant l’office, et, au son de sa voix, Kochô (l’esprit du papillon) apparait à nouveau voltigeant avec joie autour des fleurs de cerisiers grâce au pouvoir des textes sacrés, puis elle s’évapore dans la brume de l’aube. C’est cette dernière partie de l’œuvre, la danse de Kocho (l’esprit du papillon) autour du moine bouddhiste, qui sera interprétée ce soir.