Dans quel FIP ou FCPI investir ? Il est possible de bénéficier d`une
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Dans quel FIP ou FCPI investir ? Il est possible de bénéficier d`une
Dans quel FIP ou FCPI investir ? Il est possible de bénéficier d’une réduction d’impôt substantielle sur l’IRPP ou l’ISF en contrepartie d’investissement dans des FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) ou dans des FCPI (Fonds Commun de Placements en Innovation). Les FCPI existent depuis de très nombreuses années et les premiers FIP ont été lancés en 2004. Il est donc possible aujourd’hui d’avoir une bonne visibilité sur les performances réelles de ces vecteurs d’investissement alors que vous vous interrogez sur la meilleure solution pour investir avant la fin de l’année fiscale 2014. Nous avons rassemblé les résultats de 250 fonds afin de les analyser. Créés par 10 sociétés de gestion différentes depuis 2001, ils sont répartis entre 130 FCPI et 120 FIP. Certains d’entre eux ont déjà fait l’objet d’un remboursement partiel ou total, les autres sont encore évalués à leur valeur comptable. Notre analyse a porté essentiellement sur les résultats de 2001 à 2010, car les trois dernières années sont encore trop récentes pour que les résultats soient significatifs. Les enseignements sont les suivants : - La performance est corrélée au millésime de l’investissement : 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Nombre de FIP/FCPI 5 6 6 10 6 12 17 33 36 32 Performance moyenne (1) + 25,28 % + 9,94 % + 2,40 % - 23 % + 9,94 % + 12,57 % - 1,26 % - 7,91 % - 10,72 % -3,45 % (1) Nets de frais de gestion et jors frais d’entrée et avantages fiscaux D’une année sur l’autre, les performances sont hétérogènes. Les FCPI peuvent investir dans des sociétés innovantes cotées ou non cotées et disposent d’une réserve de trésorerie susceptible d’être investie sur des placements alternatifs de type OPCVM diversifiés. Les FIP investissent pour leur part dans du non coté « régional ». Pourtant, les performances globales des FIP et des FCPI suivent bien la règle du « millésime ». Comment peut-on expliquer ce phénomène ? Qu’ils investissent dans du coté ou du non coté, les fonds disposent d’un délai d’environ deux ans pour constituer leur portefeuille et sélectionner ainsi les sociétés offrant les meilleures perspectives de valorisation. Par définition, la performance finale d’un fonds dépend de deux facteurs : la valorisation à l’entrée et la valorisation à la sortie. Le début des années 2000 s’est révélé être très favorable au capital investissement : la valorisation à l’entrée était modérée (éclatement de la bulle internet) et la valorisation à la sortie intéressante (juste avant les « subprime »). Les prix du coté et du non coté étaient alors relativement corrélés. L’année 2004 a été mauvaise car les investissements ont été réalisés en 2005 et 2006 durant lesquels le prix des actifs financiers était élevé et la sortie a dû être organisée à une période difficile. Il est prématuré d’établir un diagnostic précis sur les derniers millésimes même si les résultats actuels laissent entrevoir une performance décevante. Il est certain que l’afflux de capitaux suite à la mise en place de la défiscalisation TEPA a entraîné une augmentation du prix des actifs financiers et la montée en puissance très rapide de Sociétés de Gestion qui ont su se positionner sur ce nouveau créneau fiscal sans avoir, au moins dans un premier temps, pu structurer leurs équipes d’investissement pour faire face à la montée de la collecte. Deux stratégies peuvent alors être mises en œuvre : n’investir que lorsque le prix des actifs financiers paraît raisonnable, ce qui est le cas en cette fin d’année 2014, ou investir sur plusieurs années afin de « lisser » la prise de risque en fonction des millésimes et le résultat global. - La surperformance des FCPI Les FIP ont longtemps étaient considérés comme moins risqués que les FCPI puisqu‘ils n’étaient pas contraints d’investir dans des sociétés innovantes et qu’ils devaient se limiter à prendre des participations dans des PME « régionales » (trois ou quatre grandes régions adjacentes) Les FIP pouvaient ainsi investir dans des sociétés qu’ils connaissaient bien, relativement matures, et « installées » sur leur marché alors que les FCPI constituaient leur portefeuille avec des PME plus jeunes dont la réussite reposait sur leur capacité, par définition aléatoire, à développer dans la durée une ou deux innovations. Les résultats font toutefois apparaître une meilleure performance d’ensemble des FCPI qui ont bénéficié de plusieurs facteurs : les équipes sont plus expérimentées et, pour les meilleures d’entre elles, apportent, grâce à professionnalisme, une réelle valeur ajoutée aux sociétés dans lesquelles elles investissent. Disposant de nombreuses sociétés cotées en Bourse, les FCPI ont pu, à partir de 2008, entrer à des prix plus raisonnables que sur du non coté et organiser leurs désinvestissements « au fil de l’eau » en profitant des opportunités offertes par les marchés financiers. Enfin, quelques investissements exceptionnels et isolés ont « tiré » la performance des FCPI à la hausse : CRITEO, CARMAT, … Pour autant, il ne faut pas délaisser totalement les FIP, notamment ceux qui sont très bien ancrés régionalement et ont structuré leurs équipes pour apporter eux aussi une réelle valeur ajoutée aux sociétés composant leur portefeuille. Notre conseil : dans le cadre de la réduction de l’impôt sur le revenu, faites la part belle aux FCPI, même s’ils présentent une durée d’investissement plus longue. Vous pourriez en tirer davantage profit à l’échéance ! - Les très belles performances de certaines Sociétés de Gestion L’analyse des résultats de 250 fonds nous a permis de sélectionner trois Sociétés de Gestion, gérant à elles trois 75 FIP ou FCPI, présentant des performances supérieures à la moyenne et dans lesquelles vous pouvez encore investir pour bénéficier de la réduction d’impôt IRPP. Elles se caractérisent par le professionnalisme des équipes de gestion, une collecte limitée, et, pour deux d’entre elles, une internationalisation de leur portefeuille. Si vous en savoir plus sur notre sélection, n’hésitez pas à prendre contact avec votre conseiller en gestion de patrimoine ou écrire à [email protected].