Regards pédagogiques d`Isabelle Absalon sur
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Regards pédagogiques d`Isabelle Absalon sur
«Miminou» de Térèz Léotin, éditions Exbrayat, illustrations Pancho Regards pédagogiques d’Isabelle Absalon ( PEMF) sur Présentation physique: La qualité d’édition exemplaire dès la prise en main de l’ouvrage ne laisse planer aucun doute sur sa valeur générale et son contenu. Au fil des pages, la gaieté des couleurs et l’originalité du texte emportent le lecteur. À travers la fraîcheur du récit, l’auteure s’est attachée à aborder et à s’engager sur des thèmes essentiels de notre culture et de la vie martiniquaise d’un enfant aujourd’hui. Mon premier regard se porte sur : 1) La Géographie qui est abordée par la notion d’île, la familiarisation avec nos paysages, la découverte du climat (cyclones...) la période. Regard 2/L’Histoire qui y esquissée: - C. Colomb et les îles d’Amérique - L’Esclavage Regard 3/Les Sciences (matière et vivant) : - L’équilibre alimentaire - La santé et les sucreries - Les fruits et légumes locaux et par comparaison ceux d’ailleurs. La découverte de ces derniers notamment au niveau du goût, de la forme des couleurs des odeurs, des saisons. - La plantation (germination) : Que peut-on planter ? Comment ? Regard 4/ La Culture : - Le jardin créole (lexique) une association peut-être faite avec les sciences. - L’alimentation traditionnelle (lexique) selon les moments de l’année saisons et fêtes traditionnelles et régime alimentaire quotidien. Regard 5/La Lecture : - Par la mise en relation de l’écrit et des éléments de vocabulaire (banque de mots autour d’un thème) - La compréhension du texte en ayant le support des images ou pas. - La lecture offerte par l’enseignant Regard 6/La langue et la culture régionales : - Les expressions créoles et proverbes (idiomes) - Les noms des arbres (construction identique pour les noms des arbres fruitiers... et noms spécifiques lorsqu’ils existent) - Les noms des friandises créoles en élargissant par rapport à celles qui ne figurent pas dans le conte. - La découverte et l’approche de la compréhension du texte dans la langue régionale, l’idée n’étant pas de traduire et de mettre en parallèle les deux textes français et créole, mais bien à l’aide des illustrations de l’ouvrage de développer l’aptitude à comprendre sans retour systématique au français. Cette faculté peut être utilisée dans le cadre de l’apprentissage d’autres langues. - La familiarisation à la traduction. Le texte étant écrit en créole et français on peut faire procéder avec l’un ou l’autre langage à une traduction orale faite par les élèves. - Recherche d’expressions créoles et de leurs correspondances en français. - La syntaxe (fonctionnement respectif des langues créoles et françaises) - Le conte dans sa structure morphologique - Le conte créole et les « mervey » - La réalisation d’un jeu de cartes type mémory (voir vocabulaire avec comme objectif la mémorisation des mots et leur orthographe) Regard 7/ Les Arts visuels : - L’observation de certaines illustrations à mettre en relation entre autres avec des thèmes (paysage, sculpture) apprendre à analyser, à comparer puis réaliser des paysages ou autres. - Les techniques de préparation des fonds et supports de productions plastiques. - Les éléments d’architecture : la maison créole, sa frise, les persiennes, la véranda. Maisons en volume, réalisation d’une rue, type commune du carbet en Martinique ou toitures de tuiles comme aux 3 îlets. - Les mobiliers voir Cahiers du patrimoine Prolongement du Regard Les éléments d’exploitation proposés n’ont pas la prétention d’être exhaustifs et peuvent faire l’objet d’une étude conjointe ou être vus de manière séparée. De plus, il serait intéressant d’associer à l’album d’autres supports en relation avec le domaine d’étude choisi. (films, images, photos, textes, poésies, chants, etc...) La richesse des possibilités d’exploitation pédagogique ne permet de donner que très modestement, ces quelques pistes, qui ne demandent qu’à être explorées. Le conte n’a pas été développé ici, même si les apports concernant ce type de texte sont évidents. « Le monde auquel je suis est toujours un monde que je partage avec d’autres. » Martin Heidegger (1889-1976)