CINE CLUB - Médiathèque d`Evreux

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CINE CLUB - Médiathèque d`Evreux
CINE CLUB
“Caméra romanesque” :
Les Sœurs Brontë
d’André Téchiné
"Caméra romanesque" est un cycle de projections consacrées à un film faisant écho à une œuvre
littéraire. Qu’elles soit inspirées ou adaptées d’un roman, d’une pièce de théâtre ou de la vie d’un
écrivain, elles donnent l’occasion de réinvestir un classique romanesque sur grand écran.
Les Sœurs Brontë (1979)
France
"Dans l’Angleterre victorienne, Charlotte Bronte évoque certains épisodes de sa vie : le quotidien
avec son père pasteur, ses soeurs Anne et Emily, qui aspiraient comme elle à devenir écrivains, et
son frère Barnwell, un peintre au tempérament passionné. Pour combattre leur isolement au milieu
de la campagne du Yorshire, tous quatre ont une pratique assidue de l’écriture…"
Durée : 1h55
Réalisation : André Téchiné
Scénario : André Téchiné, Pascal Bonitzer, Jean Gruault
Photographie : Bruno Nuytten
Costumes : Christian Gasc
Avec :
Isabelle Huppert : Anne
Isabelle Adjani : Emily
Marie-France Pisier : Charlotte
Pascal Greggory : Branwell
André Téchiné (1943-….)
« Né le 13 mars 1943 à Valence-d'Agen, André Téchiné est un cinéaste français célèbre notamment
pour ses films Hotel des Amériques, Rendez-vous, Ma saison préférée, Les roseaux sauvages, La
fille du RER ou encore Impardonnables.
André Téchiné passe son adolescence à arpenter les salles de cinéma. Il écrit ses premiers articles
dans un journal lycéen, La Plume et l'écran. A 20 ans, il échoue au concours d’entrée à l’IDHEC et
intègre alors la rédaction des Cahiers du cinéma comme critique. En 1965, il réalise son premier
court-métrage, Les Oiseaux anglais, et travaille comme assistant sur le film Les Idoles. Il débute
dans la réalisation de longs métrages avec Paulina s'en va, un portrait émouvant de l'actrice Bulle
Ogier, qui déconcerte les spectateurs lors de sa sortie en cinéma.
Téchiné fait ses véritables débuts avec le long métrage Souvenirs d'en France, avec Jeanne Moreau.
Influencé par Bertolt Brecht, le film lui vaut les éloges de Roland Barthes et reçoit un accueil
chaleureux, tout comme Barocco, tourné un an plus tard, qui réunit Isabelle Adjani et Gérard
Depardieu. Hôtel des Amériques, tourné avec Catherine Deneuve, sa comédienne fétiche, marque
un tournant dans sa carrière : désormais le réalisateur ancre son goût du romanesque dans un
univers plus réaliste. Téchiné alterne les grands récits épiques et les histoires plus intimistes. Il
aborde plusieurs sujets liés aux mœurs et à l'évolution de la société contemporaine, tels que
l'homosexualité, l'adultère, le délitement familial, la prostitution, la délinquance, la toxicomanie ou
encore le Sida.
Son film Rendez-vous, tourné en 1985 avec la toute jeune Juliette Binoche, reçoit le Prix du Meilleur
Réalisateur au Festival de Cannes. Dix ans plus tard, il gagne les César du Meilleur Film, du Meilleur
Réalisateur et du Meilleur Scénario pour les Roseaux sauvages, qui obtient aussi le Prix LouisDelluc. Entre temps, il tourne Ma saison préférée, qui décroche l'un de ses plus grands succès
critiques et publics et qu’il présente sur la Croisette en 1993.
André Téchiné découvre également de nouveaux talents comme Elodie Bouchez et Lubna Azabal,
mais il fait aussi tourner de grandes figures du cinéma, telles Gérard Depardieu dans Les Temps qui
changent ; Emmanuelle Béart dans Les Egarés ; ou encore Michel Blanc et Sami Bouajila dans Les
Témoins, réalisé en 2007. En 2009, c’est au tour de la jeune Emilie Dequenne de goûter à l’univers
troublant du cinéaste en incarnant le rôle principal du film La fille du RER, film adapté du fait divers
relatif à la fausse agression présentée comme antisémite et qui a défrayé la chronique en 2004.
En 2011, avec Impardonnables, Téchiné adapte à l'écran le roman éponyme de Philippe Dijan. Il
présente ce film lors de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes. D'ailleurs, trois ans plus
tard, il est de retour sur la Croisette pour présenter hors compétition son film L'Homme que l'on
aimait trop pour lequel il retrouve Catherine Deneuve.»
Source : première
Les Sœurs Brontë
« Nées dans une fratrie de 6 enfants, filles d'un pasteur, elles perdent leur mère très tôt, d'un cancer
en 1821, ainsi que deux soeur aînées (Maria et Elizabeth) qui mourront dans un pensionnat pour
filles de clergymen, Cowan Bridge, à cause des conditions de vie très difficiles. Au retour du
pensionnat, les enfants Brontë, élevés par leur tante maternelle Elizabeth Branwell, inventent un
monde imaginaire, Angria, qui leur sert de point de départ pour l'écriture de poèmes, récits, articles,
pièces de théâtre. Emily et Ann créent ensuite les pays de Gondal et Gaaldine.
En 1845, la découverte par Charlotte des talents de poète d'Emily la conduit, ainsi que ses soeurs, à
publier à compte d'auteur un recueil de poésies en 1846 sous le pseudonyme masculin des frères
Bell (Poems by Currer, Ellis and Acton Bell). Elles se mettent ensuite à écrire des romans qu'elles
publieront en 1847 : Charlotte, Jane Eyre, Emily, Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights), Anne,
Agnès Grey. Elles passeront presque toute leur vie dans le presbytère de leur père, dans le
Yorkshire, à Haworth ».
Emily Brontë (1818-1848)
« Elle est la cinquième enfant. Elle a écrit des poèmes mais est surtout célèbre pour son roman Les
Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights), publié en 1847 sous le pseudonyme d’Ellis Bell, considéré
comme un classique de la littérature anglaise. Après un premier poste d'institutrice, elle se rend à
Bruxelles avec Charlotte où elle étudie le français et l'allemand. De retour à Haworth, elle s'occupe
du presbytère et n'a pour seuls loisirs que de longues promenades sur la lande et l'écriture.
Après la mort de son frère Branwell, qui a sombré dans l'alcoolisme et l'opiomanie suite à une
déception amoureuse, Emily tombe malade mais refuse de se soigner : elle meurt de tuberculose le
19 décembre 1848 et est enterrée dans le caveau familial de l'Église de St. Michael and All Angels, à
Haworth. »
Anne Brontë (1820-1849)
« Les poèmes d'Anne sont publiés en même temps que ceux de ses sœurs, en 1846, sous le
pseudonyme d'« Acton Bell ».
Moins célèbre que ses deux soeurs aînées, elle est l'auteur de deux romans, Agnès Grey (1847)
(l'histoire de la fille cadette d'un pasteur qui doit gagner sa vie comme gouvernante) et La Châtelaine
de Wildfell Hall (The Tenant of Wildfell Hall) en 1848 (il traite de l'épouse d'un homme débauché et
alcoolique et a fait scandale par l'indépendance de son héroïne et son féminisme). Elle meurt de
tuberculose quelques mois seulement après Branwell et Emily.»
Source : http://cbaconlettres.over-blog.com
Charlotte Brontë (1816-1855)
« Charlotte Brontë, troisième fille du révérend Patrick Brontë, d'origine irlandaise, qui aimait aussi
écrire, naît à Thotnton, Angleterre, le 21 avril 1816. C'est ainsi qu'avec Branwell (1817), Emily (1818)
et Anne (1820), ils constituent la fratrie bien connue des amateurs de littérature anglaise.
Un cadeau reçu par son frère Branwell en 1826 (des soldats de plomb) constituera, dans l'existence
de Charlotte, un élément capital. En effet, le génie de la jeune fille, conjugué à la tradition familiale
d'écriture et à l'excellence de ses frères et soeurs dans ce domaine, s'affirmera dans le récit de la
saga angrienne. Ce royaume fictif qui rappelle par bien des points le Royaume Uni, ses problèmes
intérieurs et extérieurs avec la colonisation et les rapports parfois tendus de l’Angleterre avec
l’Irlande ou l’Écosse, par exemple, s’avère être le socle sur lequel Charlotte Brontë bâtira son œuvre.
L’intérêt que la jeune fille porte à la politique, à la cause des femmes, à la protection des faibles, à la
religion, constituera le terreau fertile des aventures de Glasstown qui deviendra l’Angria évoquée
dans le roman L’Hôtel Stancliffe.
Écrire n’est d’ailleurs pas la seule passion de Charlotte : elle aime à dispenser les connaissances
qu’elle a acquises. Ainsi, en 1832, Charlotte quitte l’école de Roe Head qu’elle fréquente afin
d’enseigner ses sœurs à domicile. Elle y retournera en 1835 comme institutrice. L’année où elle
quittera cet établissement, en 1838, elle écrira L’Hôtel Stancliffe. Elle sera aussi deux fois
préceptrice. Son passé d’enseignante marquera son œuvre : Le Professeur ou Jane Eyre sont là
pour le prouver.
Les romanciers français, et parmi eux George Sand qu’elle admire tout particulièrement, ainsi
qu’Honoré de Balzac, influeront sur ses productions.
En 1846, Charlotte écrit son premier roman : Le Professeur, qui sera refusé par tous les éditeurs.
L’année suivante verra, en revanche, la publication –sous le pseudonyme Currer Bell – de Jane
Eyre. Ce bonheur littéraire sera cependant terni, l’année suivante, par le décès de leur frère
Branwell, qui était devenu alcoolique et toxicomane, puis de celui d’Emily.
Les dernières années de sa vie verront Charlotte Brontë publier Villette, considéré par certains
comme son meilleur livre (1853), puis épouser le Révérend Nicholls en 1854 et avec lequel elle
connaît un bonheur tranquille. Mais hélas, la même année, probablement enceinte, Charlotte
contracte une pneumonie qui lui sera fatale.
Elle n’aura pas la joie de voir publier, enfin, en 1857, son premier roman, Le Professeur. »
Source : classiquesetcontemporains.com
Filmographie d’André Téchiné
L'Homme qu'on aimait trop (2014)
Impardonnables (2011)
La fille du RER (2008)
Les Témoins (2007)
Les Temps qui changent (2004)
Les Égarés (2003)
Loin (1998)
Alice et Martin (1996)
Les Voleurs (1996)
Les Roseaux sauvages (1994)
Ma saison préférée (1993)
J'Embrasse pas (1991)
Les Innocents (1987)
Le Lieu du crime (1986)
Rendez-vous (1984)
La Matiouette Ou L'Arrière-pays (1983)
Hotel des Amériques (1981)
Les Soeurs Brontë (1979)
Barocco (1976)
Souvenirs d'en France (1975)
Paulina s'en va (1969)
Les Idoles (1968)
Documents disponibles dans les bibliothèques d'Evreux :
Autour d’André Téchiné
DVD
André Téchiné, L'Homme qu'on aimait trop (Cote : F HOM)
André Téchiné, Les Soeurs Brontë (Cote : F SOE)
CD
Le Cinéma d'André Téchiné : bandes originales des films d'André Téchiné (Cote : 6. 23 TEC)
André Téchiné, La Fille du RER (Cote : F FIL)
André Téchiné, Le Lieu du crime (Cote : F LIE)
André Téchiné, Hôtel des Amériques (Cote : F HOT)
André Téchiné, Barocco (Cote : F BAR)
André Téchin2, Les Témoins (Cote : F TEM)
André Téchiné, Les roseaux sauvages (Cote : F ROS)
André Téchiné, Les temps qui changent (Cote : F TEM)
André Téchiné, Loin (Cote : F LOI)
LIVRES
Alain Philippon, André Téchiné, "Cahiers du cinéma" – 1988 (Cote : 791.409 2 TEC)
La famille Brontë :
DVD
Cary Fukunaga, Jane Eyre (Cote : F JAN)
André Téchiné, Les Soeurs Brontë – 2012 (Cote : F SOE)
Livres-lu
Emily Brontë, Les hauts de Hurlevent, Thélème – 2011 (Cote : R BRO)
Charlotte Brontë, Jane Eyre, Thélème – 2012 (Cote : R BRO)
Emily Jane Brontë, Les hauts de Hurle-Vent, Lyre Audio, - 2011 (Cote : R BRO)
Livres
Anne, Charlotte, Emily Brontë, Oeuvres (des Brontë) 3 vol, Laffont – 1990 (Cote : R BRO)
Lydie Salvayre, 7 femmes : Emily Brontë, Marina Tsvetaeva, Virginia Woolf, Colette, Sylvia Plath, Ingeborg
Bachmann, Djuna Barnes, Perrin – 2013 (Cote : 844 SAL)
Emily Brontë, Hurlevent , Gallimard – 2011 (Cote : R BRO)
Emily Brontë, Les Hauts de Hurle-vent, Librairie générale française – 1984 (Cote : R BRO)
Charlotte Brontë, Jane Eyre, Gallimard – 2012 (Cote : R BRO)
Emily Jane Brontë, Poèmes : 1836-1846, Gallimard, 1983 (Cote : 821 BRO)
Daphné Du Maurier, Le Monde infernal de Branwell Brontë, Phébus – 2006 (Cote : R DUM)
Georges Bataille, La Littérature et le mal : Emily Brontë, Baudelaire, Michelet, Blake, Sade, Proust, Kafka,
Genet, Gallimard – 1975 (Cote : 844 BAT)
Emily Brontë, Wuthering Heights, Penguin books – 1995 (Cote : R BRO)
Charlotte Brontë, Jane Eyre, Oxford University Press -1996 (Cote : R BRO)
Sites :
The Brontë Society & Brontë parsonage museum (en anglais) : http://www.bronte.org.uk/