CC 66 Liquidation totale - "66" PAS TOUCHE A MA CONVENTION

Transcription

CC 66 Liquidation totale - "66" PAS TOUCHE A MA CONVENTION
Salaires bloqués, pouvoir d'achat qui s'effondre, conditions de travail dégradées, travail
social maltraité, marchandisation rampante, c'est dans ce contexte que les employeurs
de la CC 66 et le gouvernement s'engagent aujourd'hui dans la casse de la convention,
dans la régression sociale généralisée...
CC 66
Liquidation totale
Les syndicats d’employeurs et les associations
gestionnaires adhérentes à la CC du 15 mars
1966 s’engage dans un nouveau projet de
refonte qui n’a rien dans le fond de radicalement différent de celui de 2006. Depuis 2004 le
dossier de la refonte de la convention collective
66 a été engagé par les syndicats employeurs
(SNAPEI, SNASEA, SOP). Refonte des annexes
et des métiers, introduction du salaire individualisé,
perte d'acquis conventionnels. La résistance des
salariés des établissements organisés dans des collectifs regroupant syndiqués et non syndiqués avait
mis un coup d’arrêt aux projets patronaux de casse de
notre convention collective
Une situation aggravée
Aujourd’hui les salariés du secteur sanitaire et social
se voient infliger des blocages de salaires , un pouvoir d’achat qui s’effondre totalement, des restrictions budgétaires qui mettent de plus en plus les
établissements en danger. A cela s'ajoutent des
services qui ferment, partout la déqualification et des
conditions de travail dégradées.
Fédération Sud Santé-Sociaux
"Solidaires - Unitaires - Démocratiques"
70 rue Philippe de Girard 75018 Paris
Tel : 01 40 33 85 00
Fax : 01 43 49 28 67
Site internet : www.sud-sante.org
le 6 mars 2OO8
Une seule solution : réduire et contenir la masse
salariale seule variable d’ajustement pour notre secteur. Une méthode : mettre les salariés du secteur au
pas.
Répondre à l’offensive patronale : tous
ensemble dans la lutte !
Il faut créer partout des collectifs de défense et
d’amélioration de la CC 66, collectifs unitaires qui
associent jeunes en formation, salariés non
syndiqués,organisations et structures syndicales
pour tous ensemble faire une fois de plus obstacle
aux projets des employeurs de notre secteur. Ces
collectifs doivent pouvoir se coordonner localement
comme nationalement.
Nous devons mettre en avant nos propres
revendications :
- des budgets à la hauteur des besoins
médico-sociaux ;
- une augmentation immédiate de 250 Euros
pour tous ;
- pas de salaires en dessous de 1500 Euros et
instauration d’une grille unique de salaire ;
- refus total de l’individualisation des rémunérations, du salaire au mérite ;
- accès facilité aux formations qualifiantes,
pour la défense des métiers du social et des
diplômes…
Les fédérations employeurs veulent aller encore plus
loin pour accompagner "les évolutions des modalités d'intervention et de fonctionnement des services
et établissements"(cf. leur communiqué). Ils nous annoncent en filigrane :
- une nouvelle dégradation des conditions de travail
et de rémunération ;
- une aggravation du processus de déqualification,
- un recul sur les acquis conventionnels ;
- un renforcement de l’assujettissement des salariés en déployant de nouvelles méthodes de gestion
des personnels ;
- l'individualisation des salaires (salaires au mérite)...
Les organisations syndicales qui siégent en Commission Paritaire Nationale doivent tenir informés les
salariés et leur faire part semaines après semaines de
leurs contre propositions et de leurs intentions.
Tout cela n’est que mensonge et marché de dupes,
leur seule logique : mettre en concurrence les établissements et les services pour répondre aux politiques
les plus régressives.
Les salariés et leurs organisations syndicales doivent s’engager dans la construction
d’un mouvement d’ensemble, ce n’est que
tous ensemble que nous vaincrons.
Il faut dès à présent informer et mobiliser dans tous
les établissements de la CC 66, afin de mettre les
négociations et les négociateurs sous contrôle direct
et permanent des salariés en lutte.