Galette des rois Couronne des rois - cyclos

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Galette des rois Couronne des rois - cyclos
Galette des rois
Couronne des rois
L'origine des gâteaux des rois semble être liée aux Saturnales romaines.
Ces célébrations étaient dédiées au dieu Saturne, afin de fêter l'augmentation des jours
après le solstice d'hiver.
Lors de ces cérémonies était fait un gâteau rond fourré de figues, de dattes et de miel,
divisé en parts égales entre les maîtres et les esclaves.
Cette tradition est parvenue en France par l'intermédiaire de la papauté d'Avignon où le
premier tirage des Rois eut lieu à la fin du xive siècle au couvent des dominicains.
De nos jours c'est le plus jeune de l'assemblée qui ferme les yeux ou se place sous la table
et on lui désigne chaque part de gâteau afin qu'il l'attribue à un convive.
Il y a deux fèves dans le gâteau :
- le sujet, en porcelaine, qui représente traditionnellement un personnage de la crèche
-la fève proprement dite.
Celui qui tire la fève est le roi; le petit sujet (plus mignon) est pour la reine, dans certains cas
celui qui tire la fève doit payer le prochain gâteau.
La galette des rois est un gâteau à la
frangipane.
En revanche au sud d’une ligne Bordeaux Nice, Il existe un débat sur « la véritable
galette des rois ». Si la recette à la
frangipane est connue et consommée par
une partie de la population, cette galette est
désignée par le terme péjoratif de « galette
parisienne » .
Cela permet de l’opposer à la recette locale
qui est une brioche avec des fruits confits.
Cette recette est appelé « couronne des
rois » ou Gâteau des rois.
Les déplacements des populations en
France, souvent du nord au sud, fait
cependant que la proportion de la
consommation de galette des rois
« parisienne » a tendance à croître dans le
sud.
Le gâteau des Rois ou couronne des Rois
est une sorte de brioche de forme torique,
parfumée à l'essence de fleur d'oranger et
recouverte de sucre ainsi que de fruits
confits.
Elle est traditionnellement dégustée
en Provence et dans le reste du Sud de la
France, lors de l'Épiphanie (6 janvier). La
limite entre zones de consommation
préférentielle de la galette (au Nord)
et du gâteau (au Sud) suit
approximativement la limite entre zones
linguistiques : langue d'oïl et nord-occitan,
d'une part, et occitan du sud, d'autre part.

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