VOYAGE en ILLE et VILAINE du 13 au 15 mars 2013 Lundi 11 mars

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VOYAGE en ILLE et VILAINE du 13 au 15 mars 2013 Lundi 11 mars
VOYAGE en ILLE et VILAINE du 13 au 15 mars 2013
Lundi 11 mars 2013 : Rennes
Eh oui ! Nous avions rendez-vous à 2h45 ce lundi 11 mars 2013 pour un départ imminent
vers la Bretagne. Certains n’avaient pas dormi et paraissaient « frais » lorsque d’autres
venaient de se réveiller et avaient le visage encore endormi. Autant vous dire que l’autocar
fut vite silencieux. Lors de notre première pause, nous avons pu voir les cernes de chacun !
Puis la deuxième vint rapidement nous tirer de nouveau de notre sommeil. Cette fois c’est le
petit-déjeuner qui nous attendait. Tout le monde fut ravi de se mettre un croissant sous la
dent avec une boisson chaude et un bon jus d’orange. C’est à ce même moment que nous
avons pu découvrir notre chauffeuse de bus : Nathalie. Le voyage s’est terminé au rythme
des exposés de Valeria, Benjamin et Lysiane.
Et puis enfin nous y sommes : Rennes. Les corps fatigués, nous allons affronter la pluie pour
déposer nos bagages à l’Auberge de jeunesse. Après les dernières formalités réglées et un
déjeuner « express », nous voilà partis avec Thérèse, la guide de l’office de tourisme de
Rennes pour la visite « Quand Rennes se fait gourmande ». Au programme, visite de ville et
dégustation de chocolats, fromage, beurre et galette. Ces produits ont beaucoup été
appréciés. Lorsque nous sommes entrés dans la chocolaterie Durant nous avons aimé sentir
ce doux parfum qui nous a réchauffé le corps et l’esprit. Puis une multitude de saveurs se
sont mélangées sur nos papilles très curieuses : chocolats à la lavande, à la fleur de sel de
Guérande, au caramel beurre salé… Puis direction un petit marché couvert où la fromagère
nous a émerveillé avec le battage du beurre demi-sel que nous avons pu goûter. Nous avons
pu également déguster le carré nantais (au lait de vache) et le Raboliot (au lait de chèvre).
Puis nous avons terminé à la Crêperie des portes Mordelaises où nous avons pu nous abriter
quelques temps de la pluie et nous reposer les jambes. Le prestataire nous a préparé des
galettes de sarrasin au beurre. Aussitôt dans l’assiette, aussitôt disparu. Nous nous sommes
léchés les babines de ce met traditionnel exquis.
Nous avons donc repris des forces afin de pouvoir visiter le Parlement de Rennes. Ce
bâtiment est très riche en histoire et nous avons pu admirer les restaurations qui ont été
réalisées suite à l’incendie de 1994.
Ensuite, retour au froid et à la pluie pour nous diriger vers le métro. Après nous être
légèrement égarés, nous voici à l’animation tant attendue : les danses bretonnes. Du cidre et
des galettes nous attendaient. Nous nous sommes rués vers ce cocktail afin de réchauffer
nos cœurs de cette journée un peu maussade. Puis place à l’exercice ! Au rythme de la
musique bretonne, nous avons dansé sur la drelette, le pas de 7, le galop nantais, la gavotte
ou encore l’Hanterdro. Certains étaient très à l’aise alors que d’autres enchaînaient les
mauvais pas. Mais ce fut malgré tout un moment convivial et apprécié de tous. C’est sur
cette bonne humeur que la journée s’est terminée.
Sur le chemin du retour à l’auberge de jeunesse, la neige commençait à faire des caprices et
nous étions heureux de nous faufiler dans le lit pour une nuit bien méritée.
Lauren POLLET
Mardi 12 mars
Après avoir passé une nuit de tout repos à l’auberge de jeunesse de Rennes, nous nous
levons aux alentours de 8h pour prendre le petit déjeuner, et ensuite prendre la direction de
Vitré. Arriver dans cette ville, nous constituons deux équipes pour pouvoir faire du
géocaching ( = application smart phone, pour jeu d’orientation) dans les rues de Vitré. Il fait
très froid et le sol est gelé…A midi , ce sera crêpe pour la plus part du groupe.
Vers 14h00, nous prenons la direction de Fougères pour une visite guidée de la citadelle sous
20 cm de neige. Que c’est beau !!! Nous avons ensuite une rencontre avec une guide
conférencière. A la fin de cette rencontre, nous prenons le bus pour arriver à la destination
surprise, le Mont Saint-Michel sous plusieurs centimètres de neige. Nous arrivons au pied du
mont, escortés par la police municipal à cause des intempéries. Tout le monde découvre sa
chambre avec un grand sourire : chambre spacieuse, confortable, de très grande qualité.
Nous descendons ensuite tous ensemble pour manger au restaurant de l’hôtel pour passer
une soirée chaleureuse et conviviale. A la fin du repas, tout le monde va se coucher, car la
journée a été fatigante, surtout avec la fatigue de la veille. Tout cela commence à
s’accumuler…
Benjamin CAUMONT
Mercredi 13 Mars : Le Mont Saint-Michel
Après une nuit fort confortable à l’auberge Saint-Pierre ***, c’est sur un Mont-Saint-Michel
enneigé que nous profitons d’un petit-déjeuner plus que complet. On apprend qu’il y a un
arrêté préfectoral immobilisant le car jusqu’à 18h et que l’Abbaye est fermée. On prend
donc notre temps pour flâner dans les ruelles médiévales, se promener sur les remparts ou
acheter cartes postales et souvenirs dans les boutiques. Le soleil vient alors pointer son bout
du nez. On se retrouve tous à l’auberge pour manger, où l’on apprend que l’abbaye est
ouverte de nouveau. Direction donc le fameux monument pour une visite libre. Au retour au
car, on apprend rapidement qu’il peut repartir. On prend donc la route du domaine d’Arvor
à Tressaint où l’accueil de Monique et Samuel est excellent. C’est tous ensemble que l’on
découvre chacune des habitations insolites : Roulotte, Yourtes, et Cabane dans les arbres.
Après un repas convivial, c’est soirée Trivial Poursuite ou bien-être (Sauna, Hammam, Hot
Tub).
Lysiane THERRA
Jeudi 14 mars 2013
Après une nuit reposante au Domaine d’Arvor, nous prenons la route vers Montfort sur Meu
afin de visiter l’écomusée du pays de Brocéliande.
Dans le car, Abdoul nous fait un récapitulatif de l’histoire des Chouants en Bretagne.
Arrivés à Montfort, nous visitons donc l’écomusée. La tour du papegaut date de 1370 et est
faite en pierre de schiste et granit. Elle fut une prison jusqu’en 1950. Le reste des bâtiments
sont en pierre de Montfort (rouge et piquée de quartz).
Une légende est très connue : la légende la cane. Elle reviendrait tous les ans, aux alentours
du 9 mai, dans l’église St Nicolas du village avec ses canetons.
La tour fut également la résidence du Roi Raoul VIII.
Après la visite de l’écomusée, nous partons joyeusement nous restaurer dans une crêperie
« La Golotte ». De merveilleuses crêpes nous furent servies, malgré le manque de sourire et
de délicatesse d’une serveuse.
Repartis dans le car,
nous arrivons dans la
charmante auberge des
Voyajoueurs. Le hall
est en effet rempli de
plus de 400 jeux de
toutes les époques, ce
qui promet une belle
soirée !
Nous
déposons
rapidement nos valises
dans les chambres et
partons
retrouver
Dame Nora, la conteuse
qui
nous
attend
devant un thé au bar.
Tout de suite, elle
nous
met
dans
l’ambiance
chevaleresque avec sa
robe noire, sa cape et
ses chaussures de cuir
ouvertes malgré le
froid et le vent. Elle
nous entraine dans la
forêt, nous racontant
des anecdotes, des
contes sur les korrigans,
et de belles leçons de
morale
qui
nous
émeuvent
tous,
parfois même jusqu’aux
larmes. Ses derniers
contes nous ont marqué
jusqu’au cœur et nous
garderons
tous
un
souvenir très fort de la
forêt de Brocéliande.
Après une bonne douche, nous retrouvons Benjamin et Pedro qui nous offrent un apéro
pour fêter leurs anniversaires. Nous passons ensuite à table, devant de succulentes tartes
aux poireaux, des papillotes de poissons et légumes et enfin, fondant au chocolat et pain
d’épice.
Et voici la folle soirée spéciale « jeux » qui commence, avec les professeurs qui y participent
avec entrain, surtout monsieur Tilloit qui ne supporte pas de perdre ! Nous nous
retrouverons tous devant le jeu du Loup Garou, avant que le sommeil ne gagne les premiers
fatigués, et que nous allions nous coucher par petit groupe.
Magnifique journée !! Merci aux organisatrices pour une journée si belle et pleine de
découvertes !
Julie HORVILLE
Vendredi 15 mars 2013 ou l'ultime journée en terre bretonne.
Dernière nuit. A l'Auberge des Voyajoueurs, elle a été plutôt courte. Les jeux découverts la
veille au soir, guidant nos rêves vers des contrées lointaines.
A 7h30, dernière attablée à 16. On y parle de l'heure jusqu'à laquelle les jeux nous ont tenu
en éveil, du décor moderne et épuré des chambres et déjà, on emploie le passé composé
pour dresser le bilan des quatre jours passés, avec comme point apothéotique, on est tous
d'accord, notre fabuleuse mésaventure d'avoir été pris en otage sur le Mont-Saint-Michel.
Et comme pour nous ramener à la dure réalité, notre professeur principal profite de la
réunion de chacun de ses élèves pour rappeler le calendrier décisif de la dernière ligne droite
qui se dessine à nous, ajoutant à chacun une petite dose d'angoisse supplémentaire !
Ponctuelle -à l'instar des jours passés-, Nathalie démarre son bus à 8h et nous voilà partis en
direction de Chambord pour une dernière visite, non des moindres : le Château de
Chambord. Le trajet se fait dans le plus grand calme, les paysages qui défilent derrière la
vitre sont saupoudrés de givre, vastes et monotones ; et bientôt, tout le monde sombre,
bercé par la conduite souple du chauffeur.
A midi, les têtes émergent des oreillers, les yeux encore ensommeillés, c'est l'heure du
pique-nique. Et déjà on repart. Plus que 13 kilomètres. On s'approche. On y est presque.
Impatiemment, les yeux guettent le graal, guidés par les panneaux signalétiques. Mais il faut
attendre les dernières secondes, pour que brusquement, la silhouette magistrale se dresse.
La forteresse est face à nous, gracieuse, élancée, fendant l'horizon de ses cheminées grises
qui contrastent avec la blancheur du truffeau. Eblouissant trait d'union entre ciel et terre.
Qu'importe qu'Abd El Kader (non, Abdoul, on ne parle pas de toi !) ne soit pas mort ici, la
grâce et l'équilibre de l'édifice, mélange harmonieux de formes héritées du passé et
d'architecture novatrice nous fait tout pardonner.
1h30, voilà le temps qui s'offre à nous pour découvrir le plus grand château de la
Renaissance, le rêve royal de François Ier qui, gagné par l'exaltation et la démesure a voulu
donner au monde le témoignage spectaculaire de ses deux passions : la chasse et
l'architecture. 1h30 donc, pour visiter ce relais de chasse qui ne compte pas moins de 77
escaliers, 282 cheminées (oui, Bérénice, Stéphane à failli réduire le nombre à 281 !) et 426
pièces. Pas de temps à perdre donc. Peu de chance que chacun parcourt les mêmes salles,
pourtant un lieu a su attirer notre curiosité commune, incontournable de par sa localisation
et sa renommée : l'escalier à double révolution ! Escalier où les bonnes gens de la Cour
s'apercevaient sans jamais se rencontrer. Prouesse technique incontestable, le doute n'est
cependant pas totalement levé quant à son concepteur, même si Léonard de Vinci
semblerait favori.
Quelques heures de trajet encore et bientôt nous retrouverons Mâcon. Cette fois, le
sommeil a laissé place à la bonne humeur. Les "Trois Grâces" poussent la chansonnette.
Nathalie se voit obligée d'augmenter le volume sonore de Nostalgie – la radio des morts
selon la formule enthousiaste de Noélie ! Rien n'arrêtera leurs refrains si ce n'est l'arrivée de
Florent, qui nous privera de Nathalie à Digoin. De Balavoine à Adèle en passant par Céline
Dion, elles ne s'interdisent rien, réinventent les paroles à leur guise, immortalisent avec une
tablette les derniers kilomètres en quelques poses volontairement forcées. Et pour ceux qui
rêvent d'autres musicalités, il ne tient qu'à eux d'augmenter le son de leur casque audio,
voire de migrer.
La nuit est tombée. Les questionnaires de satisfaction sont remplis d'une écriture
tremblante. La rue de la Coupée se dévoile, Abdoul prend le micro, nous laisse croire à un
dernier exposé consacré à Charnay les Mâcon et nous invite finalement à faire un ban
bourguignon, modeste mais sincère reconnaissance aux trois organisatrices pour ce superbe
voyage. Entre pluie et neige, cidre et galettes, yourte et château royal, on peut maintenant
dire qu'on a vu la Bretagne.
Angélique BOTTI

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