INTERCOMMUNALITE ET INTEGRATION
Transcription
INTERCOMMUNALITE ET INTEGRATION
INTERCOMMUNALITE ET INTEGRATION Le projet préfectoral prévoit l’intégration de CCVAI (Saint Germain Laval), COPLER (Saint Symphorien de Lay/Neulise) et URFE dans ROANNAIS AGGLO pour former une collectivité de 125 000 habitants et la fusion-extension des communautés de communes de FEURS-EN FOREZ, des COLLINES DU MATIN et de BALBIGNY Le schéma ROANNAIS AGGLO (81 communes) proposé par M. le Préfet a recueilli l’avis défavorable de trois communautés de communes sur quatre et sur les quatre-vingt une communes 29 avis favorables, 51 communes y sont opposées et une ne se prononce pas. En ce qui concerne le Pays d’Urfé (11 communes), 3 communes sont favorables à l’intégration dans Roannais Agglo ; 8 communes y sont opposées. Refusant ce projet inadapté à notre territoire nous avons élaboré un schéma de regroupement répondant aux exigences de l’état et à la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) : LOIRE ET MONTS COMMUNAUTE. LOIRE ET MONTS COMMUNAUTE : ce sont quatre communautés de communes qui se regroupent volontairement sur un projet de territoire étudié et débattu. Le projet LOIRE ET MONTS COMMUNAUTE a recueilli auprès des 54 communes qui la composent : 39 avis favorables, 3 défavorables ; 12 communes ne se prononcent pas. Dans Roannais Agglo (125 délégués - un pour 1000 habitants), la CCPU aurait 10 délégués, soit 8% des voix. La plus grosse commune : Roanne = 27 délégués, 22% des voix. Dans Loire et Monts communauté (75 délégués – un pour 480 habitants), la CCPU aura 12 délégués, soit 16% des voix. La plus grosse commune : Balbigny = 6 délégués, 8% des voix. Dans roannais Agglo nos micros bassin de vie (approximativement les anciens cantons) disparaissent ; c’est la fin d’une intercommunalité proche du territoire et de ses habitants. L’intégration dans une Communauté d’agglo, c’est aussi l’assujettissement de toutes nos entreprises, collectivités, toute structure employant plus de onze salariés au Versement Transport égal à 1% de la masse salariale. Le versement transport (VT) est un impôt destiné au financement des transports publics, perçu auprès des employeurs, publics ou privés, de plus de 11 salariés localisés à l'intérieur d'un périmètre de transports urbains (PTU) (articles L. 2333-64 à 75 du Code Général des Collectivités Territoriales). Le VT est un impôt par nature. La conséquence juridique est qu’il ne suppose pas une contrepartie spécifique ou directe avec la somme fournie par les assujettis. Dès lors, une entreprise publique ou privée qui paie le VT n’est pas en droit d’exiger de l'autorité organisatrice des transports urbains (AOTU) la mise en place d’une desserte de transport et l'AOTU n’est pas tenue d’organiser un service de transport sur la totalité du PTU. La question posée par la réforme territoriale est de savoir quel est le niveau d’organisation qui permet d’obtenir la meilleure cohérence, de mettre en œuvre un projet de territoire mais également de faciliter la solidarité financière et fiscale.