Formation radioamateur - F6KGL
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38 Radio-REFF0,1)*'*()) association Formation radioamateur REGL Art 4 + Art 9 + annexe 4 + Art S25 Le journal de trafic et l’activité d’une station. A l’examen de classe 3, des questions portant sur les mentions obligatoires devant figurer sur le journal de trafic et des questions portant sur le déroulement d’un contact sont régulièrement posées. Ces questions ne devraient pas poser de difficulté pour peu que les candidats lisent bien la question posée et les réponses proposées. Attention aux questions interronégatives et aux pièges tendus à ceux qui lisent les questions (et les réponses) « en diagonale ». Avant d’établir un contact avec une autre station, l’opérateur doit s’assurer préalablement que ses émissions ne brouilleront pas, volontairement ou non, des émissions déjà en cours. De plus, l’opérateur ne pourra pas s’attribuer ou utiliser la même fréquence en permanence. Il utilisera ses installations avec son indicatif personnel dans le cadre de la réglementation (en ajoutant si nécessaire le suffixe /P, /M ou /MM selon le cas, voir la rubrique CNFRA de juin 2010 consacrée à la formation des indicatifs français). Pour toutes les classes d'émissions, toute période de transmission de signaux doit être identifiée par l'indicatif personnel d'appel de l'opérateur. Plus précis sur ce point, le RR rappelle que les stations d’amateur doivent transmettre leur indicatif d’appel à de courts intervalles sans toutefois donner de temps. Concrètement, quelque soit le type d’information transmis (téléphonie, télégraphie, image fixe ou vidéo, transmissions de données), l’indicatif d’appel individuel de l’opérateur doit être précisé. Ceci ne pose pas de problème en téléphonie ou en télégraphie où il est d’usage de rappeler son indicatif à chaque « tour de micro ». En revanche, dans le cas de transmissions d’images, on veillera à transmettre lors de chaque période d’émission une mire (ou une image) indiquant clairement son indicatif d’appel. Et, dans le cas de transmissions de données, l’indicatif devra être indiqué dans les « trames » transmises (ce qui est prévu dans tous les logiciels standards). Toutes les transmissions s’effectueront en langage clair ou dans un code reconnu par le Règlement des Radiocommunications de l’Union Internationale des Télécommunications. Le RR exclut les signaux de commande échangés entre des stations terriennes de commande et les stations spatiales du service d'amateur par satellite qui, seuls, pourront être codés. Le RR rappelle que les transmissions entre stations d’amateur doivent se limiter à des communications en rapport avec l’objet du service d’amateur et à des remarques d’un caractère purement personnel, sauf dans des situations d’urgence ou pour les secours en cas de catastrophe où les stations d’amateur peuvent être utilisées pour transmettre des communications internationales en provenance ou à destination de tierces personnes. Les conversations portant sur la « médecine naturelle » ou l’astrologie (et non pas l’astronomie qui est autorisée) sortent de l’objet du service d’amateur et sont donc interdites. De même, les coordonnées de tiers (même s’ils sont eux-mêmes radioamateurs) ou la publicité pour un magasin ne doivent pas être communiquées lors des contacts. Une fois le contact effectué, l’opérateur est tenu de consigner dans un journal de trafic les renseignements relatifs à l'activité de son installation : bWZWj[" b^[kh[Z[Y^Wgk[Yecckd_YWj_ed0bÊWhh jd[fhY_i[fWi s’il s’agit de l’heure de début ou de fin de communication ni le format de l’heure (heure locale ou GMT) b[i_dZ_YWj_\iZWff[biZ[iYehh[ifedZWdji" bW \hgk[dY[ kj_b_i[ 0 _b iÊW]_j X_[d l_Z[cc[dj Z[ bW \h# quence d’émission. Attention donc lorsque vous trafiquez via un relais car la fréquence affichée (celle que vous écoutez) sera différente de celle de l’émission. Même remarque pour un trafic en split ou en cross-band. Si, au cours du contact, vous changez de fréquence (QSY), vous devrez l’indiquer sur votre journal de trafic en considérant que la seconde partie du contact (après le changement de fréquence) est, de fait, un second contact avec le même correspondant, bWYbWii[Zc_ii_ed"dej[i[bedbWYeZ_\_YWj_ed})YWhWY# tères que nous avons déjà évoquée dans la rubrique CNFRA de janvier 2009, b[b_[kZc_ii_ed0bÊWhh jd[b[fhY_i[fWicW_iY[h[di[_# gnement n’a de sens qu’en cas d’exploitation de la station en portable (/P) ou en mobile (/M et /MM), b[i Wkjh[i h[di[_]d[c[dji ]dhWb[c[dj Z_ifed_Xb[i ZWdi les journaux de trafic des radioamateurs (reports échangés, prénom du correspondant, description de sa station, …) ne sont pas obligatoires au vu de la réglementation. Les modifications apportées à la station n’ont pas à être reportées sur le journal de trafic. En revanche, lorsque ces modifications conduisent à dépasser la PAR maximum déclarée sur le site de l’ANFR, il y aura lieu de mettre à jour les données de la station dans les 2 mois suivant la modification de l’installation conformément au décret du 17/12/07. Le journal de trafic doit être présenté à toute requête des autorités chargées du contrôle, c’est-à-dire les agents de l’ANFR dûment mandatés en particulier dans les cas de brouillages. C’est ce document qui fera foi pour prouver l’activité de votre station. Il doit être conservé au moins un an à compter de la dernière inscription. Le journal de trafic doit être : ie_j}fW][idkchej[i[jdedZjWY^WXb[i" ie_jj[dk}`ekh_d\ehcWj_gk[c[dj" ek fWh ZWkjh[i fheYZi WZWfji fekh b[i ^WdZ_YWfi ek les non-voyants. Exemple de questions recensées : -Quel est le renseignement qui n’est pas obligatoire sur le journal de trafic ? a) Localisation du relais – bonne réponse. b) Heure de la communication. c) Fréquence utilisée. d) Indicatif du correspondant. Radio-REFF0,1)*'*()) association Quel est le sujet de conversations autorisées lors des liaisons en radio ? a) Réglementation radioamateur – bonne réponse. b) Adresse des amateurs de la région. c) Éditeurs de livres techniques. d) Médecine naturelle. Textes de référence : Décision ARCEP 2010-0537. Art. 4. − L’utilisateur d’une installation radioélectrique des services d’amateur doit : d) effectuer toutes ses transmissions en langage clair ou dans un code reconnu par le règlement des radiocommunications de l’Union internationale des télécommunications susvisé ; les émissions qui nécessitent des installations dédiées sont interdites ; e) utiliser ses installations avec son indicatif personnel dans le cadre de la réglementation ; f) s’assurer préalablement que ses émissions ne brouilleront pas des émissions déjà en cours ; g) identifier, par son indicatif personnel, le début et la fin de toutes périodes d’émissions de son installation ; h) ne pas s’attribuer ou utiliser la même fréquence en permanence ; i) ne pas brouiller volontairement des émissions déjà en cours. Art. 9. − L’utilisation d’une installation radioélectrique des services d’amateur est consignée par son utilisateur dans un journal conformément aux dispositions prévues dans l’annexe 4 de la présente décision. Annexe 4. CONDITIONS GENERALES ET PARTICULIERES D'UTILISATION DES INSTALLATIONS RADIOELECTRIQUSE DES SERVICES D’AMATEUR. Conditions générales d'utilisation. Pour toutes les classes d'émissions autorisées, […], toute période de transmission de signaux doit être identifiée par l'indicatif personnel d'appel de l'opérateur. […] L'utilisateur d'un indicatif d'appel des services d'amateur est tenu de consigner dans un journal de trafic les renseignements relatifs à l'activité de son installation : la date ainsi que l'heure de chaque communication, les indicatifs d'appels des correspondants, la fréquence utilisée, la classe d'émission, le lieu d'émission. Le journal de trafic doit être présenté à toute requête des autorités chargées du contrôle. Il doit être conservé au moins un an à compter de la dernière inscription. Le journal de trafic doit être soit à pages numérotées et non détachables, soit tenu à jour informatiquement, ou par d'autres procédés adaptés pour les handicapés ou les non-voyants. RR - ARTICLE S25 – Services d’amateur. 25.2 Les transmissions entre stations d’amateur de pays différents doivent se limiter à des communications en rapport avec l’objet du service d’amateur tel qu’il est défini au numéro S1.56 et à des remarques d’un caractère purement personnel. 25.2A Les transmissions entre les stations d'amateur de différents pays ne doivent pas être codées afin d'en obscurcir le sens, sauf pour les signaux de commande échangés entre des stations terriennes de commande et les stations spatiales du service d'amateur par satellite. 25.3 Les stations d’amateur peuvent utiliser pour transmettre des communications internationales en provenance ou à destination de tierces personnes seulement dans des situations d’urgence ou pour les secours en cas de catastrophe. […] 25.9 Au cours de leurs émissions, les stations d’amateur doivent transmettre leur indicatif d’appel à de courts intervalles. Correctifs de l’article sur la Réglementation Générale paru dans le Radio-REF N°846 (09/2011) L'ANFR nous ayant demandé de reformuler une partie de l'article que nous avions publié en septembre 2011, voici les paragraphes modifiés : …. L’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes) assure la gestion des d'une partie du spectre des fréquences. L’ARCEP est consultée sur les projets de loi, de décret ou de règlement relatifs au secteur des communications électroniques et des postes et participe à leur mise en œuvre. L’ARCEP assigne aux utilisateurs les fréquences nécessaires à l’exercice de leur activité et veille à leur bonne utilisation (art L36-7 du CP&CE). De plus, l’ARCEP fixe les conditions techniques d’utilisation des fréquences dont l’assignation lui a été confiée (art L42 du CP&CE). Ces deux missions sont les fondements de la décision ARCEP 10-0537 qui régit nos activités. L'ARCEP met à disposition sur son site Internet un "Grand dossier" sur le service Radioamateur et Radioamateur par satellites. En vertu de l’article L 41 du CP&CE, le Premier Ministre arrête le partage du spectre radioélectrique dans le Tableau National de Répartition des Bandes de Fréquences (TNRBF), édité par l'ANFR et qui définit les fréquences dont l’assignation est confiée au CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, chargé de la gestion des chaînes de TV et de radio FM), aux services de l’État (Défense, aviation civile, ...) ou à l’ARCEP (autres utilisateurs dont le service d’amateur). Les missions de l’ANFR sont définies dans le CP&CE : L’ANFR « a pour mission d’assurer la planification, la gestion et le contrôle d’utilisation (…) des fréquences radioélectriques » (art L43 du CP&CE). L’ANFR « organise pour le compte du Ministre chargé des communications électroniques les examens (…) et gère les indicatifs » (art R20-44-11 14° du CP&CE) ». Ces deux missions sont assumées par les Services Régionaux des Radiocommunications (SRR), qui organisent les examens, et le pôle administratif de Saint DIE des Vosges, qui gère les dossiers. En conclusion, trois autorités se répartissent les différents champs de compétences : l’ARCEP pour les conditions d’exploitation et la gestion des bandes, le Ministre chargé des communications électroniques pour les examens d’opérateur et l’attribution des indicatifs d’appel et l’ANFR en ce qui concerne les brouillages, les examens et la gestion du dossier administratif des radioamateurs étant gérés pour le compte du Ministre …. 39