Formation radioamateur - F6KGL

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Formation radioamateur - F6KGL
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Radio-REFF˜0,1œ)*'*())
association
Formation
radioamateur
REGL Art 4 + Art 9 + annexe 4 + Art S25
Le journal de trafic et
l’activité d’une station.
A l’examen de classe 3, des questions portant sur les mentions obligatoires devant figurer sur le journal de trafic et des
questions portant sur le déroulement d’un contact sont régulièrement posées. Ces questions ne devraient pas poser de
difficulté pour peu que les candidats lisent bien la question
posée et les réponses proposées. Attention aux questions
interronégatives et aux pièges tendus à ceux qui lisent les
questions (et les réponses) « en diagonale ».
Avant d’établir un contact avec une autre station, l’opérateur
doit s’assurer préalablement que ses émissions ne brouilleront pas, volontairement ou non, des émissions déjà en cours.
De plus, l’opérateur ne pourra pas s’attribuer ou utiliser la
même fréquence en permanence.
Il utilisera ses installations avec son indicatif personnel dans le
cadre de la réglementation (en ajoutant si nécessaire le suffixe
/P, /M ou /MM selon le cas, voir la rubrique CNFRA de juin
2010 consacrée à la formation des indicatifs français).
Pour toutes les classes d'émissions, toute période de transmission de signaux doit être identifiée par l'indicatif personnel
d'appel de l'opérateur. Plus précis sur ce point, le RR rappelle
que les stations d’amateur doivent transmettre leur indicatif
d’appel à de courts intervalles sans toutefois donner de temps.
Concrètement, quelque soit le type d’information transmis
(téléphonie, télégraphie, image fixe ou vidéo, transmissions
de données), l’indicatif d’appel individuel de l’opérateur doit
être précisé. Ceci ne pose pas de problème en téléphonie ou
en télégraphie où il est d’usage de rappeler son indicatif à
chaque « tour de micro ». En revanche, dans le cas de transmissions d’images, on veillera à transmettre lors de chaque
période d’émission une mire (ou une image) indiquant clairement son indicatif d’appel. Et, dans le cas de transmissions
de données, l’indicatif devra être indiqué dans les « trames »
transmises (ce qui est prévu dans tous les logiciels standards).
Toutes les transmissions s’effectueront en langage clair ou
dans un code reconnu par le Règlement des Radiocommunications de l’Union Internationale des Télécommunications.
Le RR exclut les signaux de commande échangés entre des
stations terriennes de commande et les stations spatiales du
service d'amateur par satellite qui, seuls, pourront être codés.
Le RR rappelle que les transmissions entre stations d’amateur
doivent se limiter à des communications en rapport avec l’objet
du service d’amateur et à des remarques d’un caractère purement personnel, sauf dans des situations d’urgence ou pour
les secours en cas de catastrophe où les stations d’amateur
peuvent être utilisées pour transmettre des communications
internationales en provenance ou à destination de tierces
personnes. Les conversations portant sur la « médecine naturelle » ou l’astrologie (et non pas l’astronomie qui est autorisée) sortent de l’objet du service d’amateur et sont donc interdites. De même, les coordonnées de tiers (même s’ils sont
eux-mêmes radioamateurs) ou la publicité pour un magasin
ne doivent pas être communiquées lors des contacts.
Une fois le contact effectué, l’opérateur est tenu de consigner
dans un journal de trafic les renseignements relatifs à l'activité
de son installation :
šbWZWj["
šb^[kh[Z[Y^Wgk[Yecckd_YWj_ed0bÊWhh…jƒd[fhƒY_i[fWi
s’il s’agit de l’heure de début ou de fin de communication ni
le format de l’heure (heure locale ou GMT)
šb[i_dZ_YWj_\iZWff[biZ[iYehh[ifedZWdji"
š bW \hƒgk[dY[ kj_b_iƒ[ 0 _b iÊW]_j X_[d ƒl_Z[cc[dj Z[ bW \hƒ#
quence d’émission. Attention donc lorsque vous trafiquez via
un relais car la fréquence affichée (celle que vous écoutez)
sera différente de celle de l’émission. Même remarque pour
un trafic en split ou en cross-band. Si, au cours du contact,
vous changez de fréquence (QSY), vous devrez l’indiquer sur
votre journal de trafic en considérant que la seconde partie du
contact (après le changement de fréquence) est, de fait, un
second contact avec le même correspondant,
šbWYbWii[Zƒc_ii_ed"dejƒ[i[bedbWYeZ_\_YWj_ed})YWhWY#
tères que nous avons déjà évoquée dans la rubrique CNFRA
de janvier 2009,
šb[b_[kZƒc_ii_ed0bÊWhh…jƒd[b[fhƒY_i[fWicW_iY[h[di[_#
gnement n’a de sens qu’en cas d’exploitation de la station en
portable (/P) ou en mobile (/M et /MM),
š b[i Wkjh[i h[di[_]d[c[dji ]ƒdƒhWb[c[dj Z_ifed_Xb[i ZWdi
les journaux de trafic des radioamateurs (reports échangés,
prénom du correspondant, description de sa station, …) ne
sont pas obligatoires au vu de la réglementation. Les modifications apportées à la station n’ont pas à être reportées sur
le journal de trafic. En revanche, lorsque ces modifications
conduisent à dépasser la PAR maximum déclarée sur le site
de l’ANFR, il y aura lieu de mettre à jour les données de la
station dans les 2 mois suivant la modification de l’installation
conformément au décret du 17/12/07.
Le journal de trafic doit être présenté à toute requête des autorités chargées du contrôle, c’est-à-dire les agents de l’ANFR
dûment mandatés en particulier dans les cas de brouillages.
C’est ce document qui fera foi pour prouver l’activité de votre
station. Il doit être conservé au moins un an à compter de la
dernière inscription. Le journal de trafic doit être :
šie_j}fW][idkcƒhejƒ[i[jdedZƒjWY^WXb[i"
šie_jj[dk}`ekh_d\ehcWj_gk[c[dj"
š ek fWh ZWkjh[i fheYƒZƒi WZWfjƒi fekh b[i ^WdZ_YWfƒi ek
les non-voyants.
Exemple de questions recensées :
-Quel est le renseignement qui n’est pas obligatoire sur le
journal de trafic ?
a) Localisation du relais – bonne réponse.
b) Heure de la communication.
c) Fréquence utilisée.
d) Indicatif du correspondant.
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Quel est le sujet de conversations autorisées lors des liaisons
en radio ?
a) Réglementation radioamateur – bonne réponse.
b) Adresse des amateurs de la région.
c) Éditeurs de livres techniques.
d) Médecine naturelle.
Textes de référence :
Décision ARCEP 2010-0537.
Art. 4. − L’utilisateur d’une installation radioélectrique des
services d’amateur doit :
d) effectuer toutes ses transmissions en langage clair ou dans
un code reconnu par le règlement des radiocommunications
de l’Union internationale des télécommunications susvisé ;
les émissions qui nécessitent des installations dédiées sont
interdites ;
e) utiliser ses installations avec son indicatif personnel dans le
cadre de la réglementation ;
f) s’assurer préalablement que ses émissions ne brouilleront
pas des émissions déjà en cours ;
g) identifier, par son indicatif personnel, le début et la fin de
toutes périodes d’émissions de son installation ;
h) ne pas s’attribuer ou utiliser la même fréquence en permanence ;
i) ne pas brouiller volontairement des émissions déjà en cours.
Art. 9. − L’utilisation d’une installation radioélectrique des
services d’amateur est consignée par son utilisateur dans un
journal conformément aux dispositions prévues dans l’annexe
4 de la présente décision.
Annexe 4.
CONDITIONS GENERALES ET PARTICULIERES D'UTILISATION DES INSTALLATIONS RADIOELECTRIQUSE DES SERVICES D’AMATEUR.
Conditions générales d'utilisation.
Pour toutes les classes d'émissions autorisées, […], toute période de transmission de signaux doit être identifiée par l'indicatif personnel d'appel de l'opérateur. […]
L'utilisateur d'un indicatif d'appel des services d'amateur est
tenu de consigner dans un journal de trafic les renseignements relatifs à l'activité de son installation : la date ainsi que
l'heure de chaque communication, les indicatifs d'appels des
correspondants, la fréquence utilisée, la classe d'émission, le
lieu d'émission. Le journal de trafic doit être présenté à toute
requête des autorités chargées du contrôle. Il doit être conservé
au moins un an à compter de la dernière inscription. Le journal de trafic doit être soit à pages numérotées et non détachables, soit tenu à jour informatiquement, ou par d'autres
procédés adaptés pour les handicapés ou les non-voyants.
RR - ARTICLE S25 – Services d’amateur.
25.2 Les transmissions entre stations d’amateur de pays différents doivent se limiter à des communications en rapport
avec l’objet du service d’amateur tel qu’il est défini au numéro
S1.56 et à des remarques d’un caractère purement personnel.
25.2A Les transmissions entre les stations d'amateur de différents pays ne doivent pas être codées afin d'en obscurcir le
sens, sauf pour les signaux de commande échangés entre des
stations terriennes de commande et les stations spatiales du
service d'amateur par satellite.
25.3 Les stations d’amateur peuvent utiliser pour transmettre
des communications internationales en provenance ou à destination de tierces personnes seulement dans des situations
d’urgence ou pour les secours en cas de catastrophe. […]
25.9 Au cours de leurs émissions, les stations d’amateur doivent transmettre leur indicatif d’appel à de courts intervalles.
Correctifs de l’article sur la Réglementation
Générale paru dans le Radio-REF N°846 (09/2011)
L'ANFR nous ayant demandé de reformuler une partie
de l'article que nous avions publié en septembre 2011,
voici les paragraphes modifiés :
….
L’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des
Postes) assure la gestion
des d'une partie du spectre des fréquences.
L’ARCEP est consultée sur les projets de loi, de décret
ou de règlement relatifs au secteur des communications
électroniques et des postes et participe à leur mise en
œuvre. L’ARCEP assigne aux utilisateurs les fréquences
nécessaires à l’exercice de leur activité et veille à leur
bonne utilisation (art L36-7 du CP&CE). De plus, l’ARCEP fixe les conditions techniques d’utilisation des fréquences dont l’assignation lui a été confiée (art L42 du
CP&CE). Ces deux missions sont les fondements de la
décision ARCEP 10-0537 qui régit nos activités.
L'ARCEP met à disposition sur son site Internet un
"Grand dossier" sur le service Radioamateur et Radioamateur par satellites.
En vertu de l’article L 41
du CP&CE, le Premier
Ministre arrête le partage
du spectre radioélectrique
dans le Tableau National de
Répartition des Bandes de Fréquences (TNRBF), édité
par l'ANFR et qui définit les fréquences dont l’assignation est confiée au CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, chargé de la gestion des chaînes de TV et
de radio FM), aux services de l’État (Défense, aviation
civile, ...) ou à l’ARCEP (autres utilisateurs dont le service d’amateur).
Les missions de l’ANFR sont définies dans le CP&CE :
šL’ANFR « a pour mission d’assurer la planification, la
gestion et le contrôle d’utilisation (…) des fréquences
radioélectriques » (art L43 du CP&CE).
šL’ANFR « organise pour le compte du Ministre chargé
des communications électroniques les examens (…) et
gère les indicatifs » (art R20-44-11 14° du CP&CE) ». Ces
deux missions sont assumées par les Services Régionaux des Radiocommunications (SRR), qui organisent les examens, et le pôle administratif de Saint DIE
des Vosges, qui gère les dossiers.
En conclusion, trois autorités se répartissent les différents champs de compétences : l’ARCEP pour les
conditions d’exploitation et la gestion des bandes, le
Ministre chargé des communications électroniques
pour les examens d’opérateur et l’attribution des indicatifs d’appel et l’ANFR en ce qui concerne les
brouillages, les examens et la gestion du dossier administratif des radioamateurs étant gérés pour le compte
du Ministre
….
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