Des livres à soi saison 2 - Salon du livre et de la presse jeunesse
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Des livres à soi saison 2 - Salon du livre et de la presse jeunesse
Des livres à soi saison 2 « L'essentiel pour « faire lire » les enfants, c'est le désir et le partage » Marie Desplechin, Auteure www.salon-livre-presse-jeunesse.net Centre de promotion du livre de jeunesse – Seine-Saint-Denis 3, rue François-Debergue / 93100 Montreuil / France Tél. : +33 (0)1 55 86 86 50 / Fax : +33 (0)1 48 57 04 62 [email protected] - Siret : 3 42 607 009 00012 Les structures Ce projet est porté conjointement par le Centre de promotion du livre de jeunesse en SeineSaint-Denis et par le Fonds de dotation du Salon du livre et de la presse jeunesse. Centre de Promotion du Livre de Jeunesse en Seine-Saint-Denis Objet : imaginer et d’impulser une action permanente et innovante en faveur de la lecture des enfants et des jeunes par la promotion du livre et de la presse jeunesse, de la littérature et des nouvelles technologies afférentes, principalement dans le département de la Seine-Saint-Denis. Cette mission se réalise en collaboration avec les professionnels et usagers, les collectivités publiques et les forces culturelles concernés. Le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis et l’École du livre de jeunesse, spécialisée en médiation littéraire, sont les axes essentiels de cette action. Par l’ensemble de ses actions, l’École entend contribuer à la démocratisation de l’accès à la lecture et à prévenir l’illettrisme. Elle est à ce titre membre du comité consultatif de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme . Fonds de dotation du Salon du livre et de la presse jeunesse Objet : financer et mettre en œuvre toutes actions visant à démocratiser l’accès au livre des publics qui en sont éloignés. Ses activités s’inscrivent dans une démarche d’éducation artistique et culturelle et entendent concourir à la prévention de l’illettrisme. Il s’appuie pour cela sur le potentiel de la littérature de jeunesse, notamment par la mise en place de programmes expérimentaux, d’actions de médiation à vocation sociale et de projets artistiques. Synthèse du projet « Des livres à soi » Trois structures sociales (centre social, PMI…) d’un quartier donné mobilisent entre 10 et 15 parents qui prendront part à « Des livres à soi ». Ils participeront à une dizaine d’ateliers découverte de la littérature de jeunesse (cf. description en annexe) dont l’enjeu est de leur donner les bases nécessaires pour qu’ils puissent (pour qu’ils osent) utiliser le livre avec leurs enfants. Pendant la durée de l’action, deux ou trois sorties en librairies seront organisées pour que chaque famille puisse acheter, grâce à des chèques lire, les ouvrages de leur choix. Cette opération se tient simultanément dans trois villes. Ce sont ainsi 100 familles qui sont touchées en une saison. Les professionnels des structures impliquées sont formés et accompagnés par l’Ecole du livre de jeunesse pour mener à bien l’opération. En outre, chaque structure bénéficie d’une dotation d’une centaine de livres et de l’aménagement d’un espace de lecture. Localement, la bibliothèque est mobilisée pour accueillir des ateliers et créer du lien entre les acteurs. Ces éléments permettent d’inscrire dans le temps la place du livre dans les structures concernées, bien au-delà de l’action proprement dite. 2 Sommaire 1) Contexte et diagnostic 4 La prévention de l’illettrisme Le rapport des enfants au livre Genèse du projet Objectifs de l’action « Des livres à soi » 2) Présentation détaillée du projet 6 Les structures Le fonctionnement Les bénéficiaires Les aspects innovants du projet 3) Critères d’évaluation du projet 8 Annexe – Verbatims issus de l’expérimentation 10 Annexe - Eléments méthodologiques 11 3 1- Contexte et diagnostic « On veut [que les jeunes] réussissent à l'école et la lecture y est assimilée, ce qui est une idée fausse, on peut très bien réussir en français sans lire. […] On leur demande de lire Thérèse Raquin, qui les ennuie au plus haut point, on leur demande de l'analyser avec des outils stylistiques alors qu'ils n'y trouvent aucun intérêt. […] À quelques exceptions près, cette contrainte va les dégoûter de la lecture. Pourquoi ne pas leur apprendre aussi à lire les images ? Elles ne sont pas l'ennemi de la lecture. Il existe de nombreux liens entre les structures narratives d'une série télé, par exemple, et celles du roman. […] L'essentiel pour « faire lire » les enfants, c'est le désir et le partage. Transmettre le plaisir de la lecture, le plaisir d'avoir partagé quelque chose avec l'auteur, le sentiment de puissance d'avoir recréé avec son propre imaginaire les propositions de l'auteur. » Marie Desplechin, Auteure La prévention de l’illettrisme L’année 2013 a mis la lumière sur le sujet de l’illettrisme, déclaré grande cause nationale. Membre du comité consultatif de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme, le CPLJ-93 oriente ses actions dans une optique de prévention. La prévention de l’illettrisme commence très tôt C’est une situation qu’il faut tenter de prévenir le plus tôt possible car l’illettrisme prend souvent racine dès l’enfance, et même dès la petite enfance. Il s’agit de favoriser tout ce qui familiarise les tout-petits avec le langage, avec l’écrit, ce qui permet de préparer l’entrée dans les premiers apprentissages. Le fait que les tout-petits se familiarisent avec les livres permet, à l’âge de l’apprentissage de la lecture, que les enfants se sentent en confiance et progressent ensuite régulièrement. Le rapport des enfants au livre Beaucoup d’enfants ne possèdent ni livres, ni bibliothèque, ni lieu pour lire. Or, le fait d’avoir des livres à soi, des livres chez soi, des livres que l’on a choisis, qui nous sont destinés, est déterminant pour créer le déclic de la lecture et surtout pour l’installer dans une pratique régulière. Le livre n’est pas un objet neutre, le rapport intime que l’on crée avec lui, l’histoire personnelle que chacun tisse avec le livre est décisif. Les livres doivent être disponibles dans l’environnement immédiat des enfants pour participer le plus souvent possible à leurs loisirs. Les parents ont un rôle déterminant à jouer dans le développement de l’envie et du plaisir de lire. Or, pour de nombreux parents, il n’est pas évident, ni facile, de savoir comment utiliser le livre avec ses enfants : certains n’ont eux-mêmes jamais eu de livres, d’autres ne savent pas lire. Cette pratique n’étant pas la leur, ils n’imaginent pas pouvoir la transmettre à leurs enfants. Les structures sociales de proximité ont dès lors un rôle important à jouer pour sensibiliser ces parents, leurs donner des clés, des outils. Mais cela demande des compétences en matière de médiation culturelle et des ressources, sur place (un espace aménagé, des livres de qualité) ce dont peu dispose. 4 Genèse du projet Ce sont ces idées qui ont guidé la mise en œuvre expérimentale de l’action Des livres à soi d’octobre 2013 à avril 2014, sur le territoire de Clichy-sous-Bois. En lien avec les acteurs locaux (centre social, PMI, bibliothèque, librairies et service culture), une médiatrice de l’Ecole du livre de jeunesse a accompagné 18 familles d’un même quartier. Au cours d’ateliers bi mensuels, elle a fait découvrir à ces parents (presque exclusivement des mamans) la diversité de la littérature de jeunesse, leur a appris à utiliser ces livres, à dépasser leurs craintes ou réticences, pour finalement provoquer l’envie de leur donner une place dans leur foyer. Ces séances ont été ponctuées de sorties en librairies pour que chaque maman puisse acheter des livres de leur choix, un acte que la plupart d’entre elles n’avait jamais fait. Forte de cette expérience, l’Ecole souhaite poursuivre la démarche initiée par « Des livres à soi » en imaginant une modalité de fonctionnement qui permette d’en prolonger les effets par le développement d’un savoir-faire dans chaque structure. Objectifs de l’action « Des livres à soi » - Permettre à des parents de s’approprier la littérature de jeunesse pour qu’elle investisse leur vie familiale o Tenue d’ateliers de découverte de livres et de sensibilisation à la façon de les utiliser avec des enfants, dans des structures sociales de proximité o Achat de livres par les parents à l’occasion de sorties en librairies - Mettre à disposition de structures sociales une action « clé en mains » autour du livre. o Conception de l’action « Des livres à soi » (méthodologie, ateliers, bibliographies) o Mise à disposition de chèques lire pour les sorties en librairies - Accroître la place du livre dans les structures sociales de proximité o Formation des professionnels à la littérature de jeunesse et aux techniques de médiation littéraire o Aménagement d’espaces de lecture et dotation en livres des structures 5 2- Présentation détaillée du projet Les structures Pour sa deuxième saison, « Des livres à soi » entend se déployer dans trois villes, dont une en Ilede-France. Pour chaque ville, l’objectif est d’obtenir l’engagement de 3 structures (PMI, centres sociaux) d’un même quartier classé prioritaire politique de la ville. Le choix se fera en fonction de l’intérêt des acteurs locaux pour le projet et de leur capacité à mobiliser le temps nécessaire à sa mise en œuvre. Dans chaque ville, la bibliothèque sera mobilisée pour créer du lien entre les différents acteurs locaux et accueillir des séances de lecture. Par ailleurs, les librairies seront associées pour accueillir les familles lors des sorties au cours desquelles seront achetés des livres grâce aux chèques lire mis à disposition. Le fonctionnement : Dans chaque structure, un professionnel déjà présent dans l’équipe est en charge de la mise en œuvre opérationnelle de l’action. Il assure à ce titre le recrutement des publics et l’animation des ateliers. L’Ecole du livre de jeunesse recrute un coordinateur dédié, qui : - Élabore la trame de l’action et conçoit le cycle des ateliers (déroulement et thématique) Garanti le cadre logistique nécessaire à la réalisation de l’action (relation avec les libraires, achat et diffusion des chèques lire…) Forme, en lien avec les autres formateurs de l’Ecole, les professionnels des structures qui mettront en œuvre « Des livres à soi » (3 jours initialement puis une journée tous les 2 mois) Assure le suivi des structures engagées (contacts téléphoniques, conseil…) Dans chaque ville, une « structure pilote » pourrait être chargée du recrutement des autres structures, des contacts avec les acteurs locaux (mairie, bibliothèque, service culture, librairies) et de l’animation des moments collectifs (fête de fin, par exemple). Les bénéficiaires 100 familles : les familles seront choisies en fonction de leur éloignement de l’écrit et du livre. L’action se tenant dans des quartiers « politique de la ville », ce seront principalement des familles en difficulté sociale. 9 professionnels : les professionnels de chaque structure seront choisis en fonction de leur intérêt et de leur motivation. Ils deviendront, à l’issue de l’action, les moteurs d’actions autour du livre dans leur structure. 3 structures par ville (soit 9 structures) : les structures seront choisies sur un même quartier dans chaque ville pour densifier l’impact de l’action. Elles seront retenues en fonction de leurs besoins en matière d’équipement (faiblesse du fond de livre, absence d’espaces de lecture aménagés). 6 Les aspects innovants du projet « Des livres à soi » propose de mener une action qualitative et intensive dont les principaux traits innovants en matière de prévention de l’illettrisme sont : - Envisager la prévention de l’illettrisme par le biais attractif de la littérature de jeunesse, notamment en permettant aux familles de se positionner comme pivots de la prévention de l’illettrisme au sein même de leur foyer. - Transmettre aux parents les connaissances nécessaires pour qu’elles aient confiance en leur capacité de « passeurs littéraires » auprès de leurs enfants. - Mener une action à l’échelle d’un quartier pour provoquer un effet d’entraînement. - Faire monter en compétence des acteurs de terrains pour qu’ils puissent poursuivre l’action au-delà de sa durée. 7 3- Critères d’évaluation du projet - Nombre de familles ayant pris part à la totalité des ateliers Auto-évaluation par les parents de l’impact des ateliers sur leurs pratiques Auto-évaluation par les professionnels de l’impact du projet sur leurs pratiques (en particulier perspectives de poursuite dans le cadre de la structure) Fréquentation de la bibliothèque par les familles Évolution de la relation livre/école des enfants Évolution de la place du livre dans les structures (actions, projets…) Facteurs de succès / opportunités pouvant favoriser l’atteinte de l’objectif : - L’expérimentation menée en 2013/2014 à Clichy a permis d’établir la bonne façon de mener un projet de ce type (déroulement des ateliers, relation aux familles…) L’expérience de notre association en matière de formation et de connaissance de la littérature de jeunesse Notre connaissance des structures pour faire un choix approprié Menaces éventuelles pouvant gêner l’atteinte de l’objectif : Le principal risque est la démobilisation des familles : c’est un phénomène très fréquent avec ce type de public. L’expérience menée à Clichy en 2013/2014 a commencé avec 25 familles, mais seules 18 ont suivi jusqu’au bout. 8 Annexe – verbatims issus de l’expérimentation Ces témoignages ont été recueillis par Isabelle Friedmann au cours d’une enquête menée en avril 2014 auprès des personnes impliquées dans la première saison « Des livres à soi » à Clichy-sous-Bois « Savoir qu’elles pouvaient continuer à lire des histoires à leurs enfants les a souvent rassuré » Fanny Roy-Boujot, médiatrice du livre « J’avais l’impression que c’était trop difficile pour moi de choisir des livres pour les enfants » Leyla Koprucu, mère d’une petite fille « Je ne veux pas influencer leurs lectures, je veux qu’ils aiment lire à leur façon » Rachida Chaber, mère de deux enfants « Pour ma fille, les livres ressemblaient aux autres jouets, elle n’en prenait pas soin. Je ne savais pas comment faire pour qu’elle change » Leyla Koprucu, mère d’une petite fille « Je suis retournée, toute seule, dans la librairie de Gagny. Je me suis achetée des livres pour moi » Rachida Chaber, mère de deux enfants « Les femmes qui ont participé à l’atelier ont une perception plus fine, maintenant, de ce que leurs enfants peuvent avoir envie de lire. » Aurélie Mignot, coordinatrice du secteur jeunesse au centre social de l’Orange bleue « Parallèlement à cet atelier, les enfants de l’accompagnement scolaire ont participé au prix Tam-Tam : ils ont eu plaisir à lire pour donner leur avis » Aurélie Mignot, coordinatrice du secteur jeunesse au centre social de l’Orange bleue 9 Annexe – éléments méthodologiques Les ateliers Chaque atelier doit permettre de transmettre aux participants des techniques concrètes pour utiliser le livre avec leurs enfants et apporter des réponses aux questions suivantes : quand lire ? comment s’installer ? comment raconter une histoire ? comment lire à voix haute ? Il faut prêter une attention particulière aux parents qui ne savent pas lire en intégrant des livres sans textes et d’autres formes de narration (chants, jeux…) Préparation des ateliers - Préparer une bibliographie (visuel + titre + auteur + maison d’édition + année de parution + prix) à imprimer et distribuer aux participants Maîtriser/connaître les livres présentés (penser à présenter quelques univers d’auteurs) Lire certains des ouvrages courts (2 ou 3 max) Laisser un temps de discussion, mettre les livres en consultation au fur et à mesure Imprimer un flyer de rappel du RDV suivant 1. Les grands genres de la littérature jeunesse (Atelier d’introduction) • • • • Présentation d’une bibliographie large divisée en 5 catégories : Livres dits d’apprentissage (abécédaires, numéraires, imagiers…) / Albums / Documentaires et livres d’art / Livres d’activité / Premiers romans (et romans ados). Amener également quelques livres spectaculaires (Pop-up, leporello…) pour attiser la curiosité et illustrer les différentes formes que le livre peut revêtir. Penser une bibliographie variée (en taille, au toucher -cartonnés, plastifiés, à toucher…-). Amener des ouvrages classiques et récents, introduire des noms d’auteurs (P. Estellon, H. Tullet, Pittau et Gervais, J. Jolivet, C. Ponti, G. Bachelet, M. Sendak, K. Pacovska…) Imaginer quelque temps de lectures autour d’albums courts mais drôles, pertinents ⇒ Cette variété montre que les portes d’entrée sur le livre sont multiples (le documentaire par exemple pour un enfant qui a une passion). Il y a des livres pour tous les âges, tous les goûts, sur tous les sujets… ⇒ L’atelier doit amener à cette découverte et ce constat, sans utiliser un langage trop technique, pour justement bien montrer l’accessibilité du livre. [Les ateliers 2 et 3 sont complémentaires selon l’âge des enfants des familles] 2. Lectures pour les petits (0-6 ans) Différents types d’ouvrages • Les contes : traditionnels ou récits qui s’en inspirent. Des récits magiques mais également un « socle » patrimonial. • Les poésies, comptines, chansons et jeux chantés : s’adressent notamment aux bébés, intéressant car souvent les parents ont le réflexe de chantonner avec leurs enfants, cela les renvoie donc à une activité connue, maîtrisée. Référence aux livres de comptines selon les pays. Jeux chantés : jeux avec le corps de l’enfant qui l’amusent et le font se découvrir. • (→ les imagiers, déjà évoqués dans l’atelier précédent) • Les albums sans texte : interrogent souvent les parents (pour qui pas de texte = pas un livre). Faire valoir le travail sur l’imaginaire, la capacité d’un enfant à inventer sa propre histoire, à s’approprier le livre, à mettre des mots sur ce qu’il voit… 10 • • • • L’univers familier : album sur le quotidien, les temps forts de l’enfant. Le coucher, le repas, le bain, les parents. Des livres sur les émotions (plaisir, amour, colère). Des livres qui l’aide à reconnaître ses sentiments, à organiser sa pensée. La découverte du monde : Quitte l’univers familier et la maison, et part à la découverte du monde, de l’autre. Les histoires en randonnée ou à répétitions : ritournelle, l’enfant peut anticiper d’un côté (sentiment de permanence) et découvrir la nouveauté introduite dans chaque page en même temps (et suivre la progression). Les livres étranges : des livres qui fascinent en montrant du jamais vu, de l’insolite, du fantastique, de l’absurde, de l’inconnu… ⇒ Insister et illustrer le fait que le livre et la lecture s’adressent à l’enfant même avant qu’il ne parle, ne sache lire. On peut, on doit, raconter et lire des livres aux bébés, et les accompagner dans la découverte du livre. 3. Lectures pour les plus grands (8-12 ans / ados) • • • Premiers romans : expliquer le moment de transition entre l’album illustré et le roman sans image. Le « premier roman » vient faire le lien, le passage. Court roman, souvent illustré, aux thèmes divers. S’appuyer sur les sélections Tam-Tam des années passées et avis des comités de lecture du Salon. Romans ados : S’appuyer sur sélection Pépites et JBA. Possiblité d’évoquer la BD, le manga, le documentaire… mais penser alors à calibrer l’atelier en fonction. Penser également que les parents ne voient pas la BD comme une lecture « sérieuse », leur amener donc matière à réflexion, sélection pointue, etc. 4. Livre et écran → Version • • • numérique Présenter les applications (Pépite numérique + portail Popapp) Montrer les livres reliés (et expliquer l’enrichissement du livre sur l’application) Montrer les applications créatives enrichissant l’univers de l’enfant → Version cinéma (et télé) • Faire une sélection d’ouvrages dont les héros ont fait l’objet d’adaptation télévisuelle ou cinématographique. • Expliquer le lien, l’idée de transmedia. ⇒ L’écran peut être une porte d’entrée sur le livre et en est peut-être moins éloigné qu’on ne le pense : s’en inspire, et peut ramener l’enfant au livre (par le biais de son héros préféré par exemple ?) 5. Livres spectaculaires • Un atelier axé sur des ouvrages originaux : leporello, pop-up, livres à toucher, à animer, à recomposer… 6. Lecture à voix haute • • Un atelier sur la lecture avec ses enfants, où les participants prennent la parole. Amener une sélection Lire avec son enfant : possible à tous les âges. Activité de partage, de « retrouvailles ». Peut pousser l’enfant à lire : même des romans peuvent se lire à 2 voix. 11 7. Livres d’art • • • Possibilité d’un atelier sur les livres d’Art, les documentaires… Des catégories de livres parfois exclues des sélections par les parents (encore une fois : cela n’est pas considéré comme une lecture). Documentaire : la passion d’un enfant est la porte d’entrée vers le livre. Art : éveil de l’enfant. Livres-CD également pour la musique. Les sorties Sorties en librairie • • • • • • 4 participants max/sortie Recommander à chaque participant de faire sa liste d’envies grâce aux bibliographies Fractionner la distribution des chèques-lire Prévenir les libraires des livres désirés si leurs stocks semblent limités Inviter le libraire à être participant, aidant = créer du lien. Proposer aux familles de passer commande auprès des libraires (elles pensent peu à ce système) Sorties en bibliothèque • • • (Inscriptions + par exemple : une séance avec les ados pour parler de leurs goûts pour préparer les achats des parents / une séance de lecture avec les plus jeunes / la séance sur la lecture à voix haute) Séance en bibliothèque, visite, découverte, inscription… La bibliothèque = lieu de lecture, de prêt = varier, enrichir ses lectures en plus des livres achetés. Fête de fin Moment festif qui rassemble toutes les familles d’une même ville, avec des lectures organisées par la Bibliothèque. 12