Le Bois Girard - La Tessoualle

Transcription

Le Bois Girard - La Tessoualle
Le Bois Girard
1 Création du siège d’exploitation
Toponymie :
Date de construction :
Le lieu dit « Bois Girard » fut créé vers 1890. Il se compose alors de plusieurs exploitations qui faisaient vivre trois
familles.
Bâtiments :
Certains bâtiments étaient mitoyens ce qui occasionnaient quelques difficultés : une grange a brûlé en 1928.
Les maisons "d’époque" ont vu leur restauration vers la fin des années soixante puis des agrandissements dans les
années 80.
René Cousseau a construit sa maison neuve en 1974.
2
Un an plus tôt, la famille Sorin construit étables et hangar sur une surface d’environ 1 000m couverts de fibrociment
et clos de portails en tôle.
2 Les hommes
Conditions de vie :
L’eau courante années 60) et l’électricité (années50) ont été des facteurs déterminants à l’amélioration des conditions
de vie à la ferme… puis le téléphone en 1975. Les bonnes qui autrefois lavaient le linge furent remplacées par la
machine à laver …
Mais que de bons souvenirs de ces veillées entre voisins, de ces journées de battage où l’on suait sang et eau mais
où on était heureux de l’ouvrage accompli en fin de journée, de ces soirées fraissure réunissant famille et amis !
Les faits marquants :
C’est surtout la période de guerre qui a marqué choses et gens.
1- Des réfugiés venant de Normandie avec vaches et chevaux furent hébergés au village.
2- Trois russes ont passé une journée à Fombleau
3- Trois autres personnes venant de Perrier sur Andel près de Rouen sont restées plus de six mois ici.
4- Cet agriculteur qui, faute de moyens pour faire vivre toute sa famille, s’est loué à faire les tranchées des
puits, à creuser les terrassements de l’usine Girardeau (Charpentier à La Tessoualle), à castrer les taureaux
dans les années 55-56.
3 La terre
Les surfaces :
Partie 1 : Avant 1932, 18ha de terres étaient la propriété de M. Adolphe Constant Marie Tranquille Soulard,
négociant, demeurant à Bayonne et furent exploités par M. Eugène Retailleau.
En 1932, c’est la famille bizon André qui achète et exploite ces 18ha.
De 1932 à 1964, André Bizon (Père) y élève sa famille, ses fils travaillent à la ferme et se gagent dans
d’autres exploitations.
De 1964 à 1991, c’est René Cousseau et Maryvonne Bizon reprennent l’exploitation familiale.
En 1992, 15ha sont loués à Bernard Marquis de "La Cour" à La Chapelle-Largeau.
Partie 2 : En 1926, Pierre Auguste Retailleau du "Pinier" sis à La Verrie achète la parcelle de 18ha46.
Ses enfants Georges et Maurice exploiteront ces terres en commun de 1952 à 1956. Puis Georges seul de 56
à 88 et sa femme, Odette, de 88 à 91.
Et enfin, Jean-Maurice Sorin de 1991 à 2010.
Partie 3 : De 1900 à 1937, cette troisième parcelle de 34ha est exploitée par les familles Pouplain, Charrier et
Fleurhimon.
De 1937 à 1972, c’est au tour des époux Cailleau/Charrier Philomène de s’en occuper jusqu’à leur retraite.
C’est alors que la famille Sirin de St Laurent sur Sèvre achète et exploite les 34ha.
Jusqu’en 2010, Martine et Jean-Maurice Sorin seront les seuls agriculteurs de ce grand village sur une
superficie totale de 57ha.
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Les cultures et les plantes :
Pendant soixante-cinq années, le vin consommé par les habitants des "feux" du village fut produit au Bois Girard.
Jusqu’en 1960, les choux, les betteraves, le foin, le blé et la prairie furent les principales productions du hameau. La
culture du chou et de la betterave laissèrent peu à peu la place au maïs et a ray-gras à ensiler.
La production laitière traditionnelle s’arrêta en 1987 avec M.Retailleau.
A l’arrivée de la famille Sorin et jusqu’en 1985, un système d’exploitation plus intensive obligea à "casser" 20ha de
prairies pour en faire 20ha de culture à ensiler (11,12ha de maïs, 8,9ha d’herbe).
Dans les années 75 à 80, le défrichement et le drainage ont permis l’agrandissement de l’exploitation ce qui va
permettre de revenir, en 1985, à un système plus extensif : plus de prairies et de foin pour nourrir les animaux.
Les bêtes :
Avant les années 60, les familles vivaient du lait et du beurre de quelques vaches. Les produits de la basse-cour et
les cochons élevés amélioraient le quotidien du paysan.
Deux bœufs d’attelage et une jument occupaient les écuries.
M.Cousseau s’est spécialisé dans la vente du lait : 16 vaches "Pie Noir" assuraient la production ramassée par le
camion citerne de la laiterie. Il engraissait également des génisses et des taurillons.
Depuis 1985, une vingtaine de "Pie Noir" produit le lait et 18 à 20 "Charolaises" la viande.
Les aliments des bêtes :
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L’évolution du matériel :
Le premier tracteur est arrivé en 1962, la moissonneuse en 1964 avec la planteuse, la presse à foin et à paille.
Depuis 1977, la CUMA, groupement d’achat et de mise en commun de matériel agricole, fournit des engins plus
puissants et plus performants.