PSS Stat shell D10_FRE
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Le 30 septembre 2011 Revenu Les marchés boursiers mondiaux ont été très volatils au cours du trimestre, alors que le risque d’une défaillance de la dette souveraine grecque, la révision à la baisse de la cote de crédit du gouvernement américain et les faibles données économiques mondiales renouvelaient les préoccupations voulant que le monde puisse entrer en récession. La Chine et l’Europe ont répondu à la hausse de l’inflation en augmentant les taux d’intérêt. Toutefois, la détérioration des données économiques fait en sorte que d’autres banques centrales, y compris la Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada, ont annoncé qu’elles maintiendront leurs taux d’intérêt. Les obligations d’État ont affiché de bons rendements puisque les investisseurs cherchaient des placements plus sûrs. Avec la chute des rendements au cours de la période, la Réserve fédérale a déclaré qu’elle allongerait l’échéance moyenne de ses participations en achetant 400 milliards de dollars US en bons du Trésor à plus long terme et en vendant un montant égal en obligations à court terme, en mettant aussi en garde contre des « risques de perte importants » en cas de baisse aux perspectives économiques mondiales. Au milieu de l’incertitude, les devises perçues comme sures telles que le dollar américain, le yen japonais et le franc suisse ont acquis une solidité relative. Au Canada, l’indice canadien FPI S&P/TSX a perdu 1,5 %, continuant à surclasser les actions pour le trimestre et l’exercice à ce jour. Actions canadiennes L’indice S&P /TSX a perdu 12 % au cours du trimestre alors que l’incertitude économique croissante a influencé les prix des actions canadiennes. Avec des données démontrant une croissance plus lente en Chine et dans d’autres marchés émergents, les investisseurs ont anticipé une réduction de la demande pour les produits industriels et énergétiques, et en effet ces secteurs ont affiché les résultats les plus faibles. Alors que la plupart des titres de produits miniers et forestiers affichait un rendement négatif, les prix des matières premières ont aussi largement diminué. Après que le prix du lingot d’or ait atteint un prix record sans précédent de près de 1 900 $ US l’once à la mi-août, les prix ont commencé à s’affaiblir et ont ensuite chuté de 10 % à la fin septembre. Néanmoins, il a terminé le trimestre avec un gain de 8 %, aidant le sous-indice des producteurs d’or à afficher un rendement de 6,5 %. Le secteur des technologies de l’information a fortement baissé. Les secteurs ayant les rendements les plus solides au niveau du marché canadien sont les services publics, les services de télécommunications et les biens de consommation de base. Actions américaines En dépit des gains perçus au cours du second trimestre plutôt optimiste, les titres américains tels que mesurés par l’indice S&P 500 ont largement diminué au troisième trimestre, alors que les investisseurs commençaient à craindre une nouvelle récession. L’indice a enregistré des pertes de 13,9 % en dollars américains, mais ces dernières ont été réduites à 7,2 % en dollars canadiens parce que la faiblesse du huard a été bénéfique aux investisseurs canadiens dans les actions américaines. Les secteurs du marché liés à la croissance dans les marchés émergents ont connu les plus grands replis, avec une baisse de plus de 20 % enregistrée dans les secteurs des industries, de l’énergie et des matières premières, alors que le ralentissement des données économiques mondiales indiquait une demande plus faible. Les titres financiers américains ont également chuté de plus de 20 % puisque l’incertitude entourant la crise de la dette grecque, la réglementation bancaire mondiale plus stricte et le ralentissement de l’économie américaine assombrissaient les perspectives du secteur. Les secteurs ayant enregistré les meilleurs rendements dans le marché américain comprennent les services publics, les biens de consommation de base, les technologies de l’information, où les sociétés telles que Apple et Cisco ont déclaré des résultats positifs tôt dans la période. Actions internationales Les pertes au niveau des actions étaient d’envergure mondiale, avec les marchés européens particulièrement emportés par les problèmes de la dette grecque. Les bourses telles que l’indice DAX de Francfort et l’indice CAC 40 de Paris ont perdu plus de 25 % de leurs valeurs et l’indice FTSE 100 de Londres a chuté de 13,7 %, alors que les investisseurs, craignant que la crise de la dette non résolue de la région provoquerait une nouvelle récession, ont tourné le dos aux actions industrielles et des matières premières. Les titres financiers ont fortement chuté car les investisseurs étaient préoccupés par le fait que les problèmes fiscaux de la zone euro pèseraient sur les banques ayant une exposition à la dette souveraine. Les marchés boursiers à travers l’Asie se sont affaiblis alors que les faibles rendements économiques dans les principaux marchés développés indiquaient une croissance plus lente pour les pays exportateurs. L’indice composée Shangai de la Chine a perdu 14,6 %, l’indice Hang Seng de Hong Kong a baissé de 21,5 % et l’indice Nikkei 225 du Japon a chuté de 11,4 %. Les investisseurs ayant une aversion au risque ont également vendu leurs titres des marchés émergents, ce qui a entraîné une chute de 23,2 % dans l’ensemble. Globalement, l’indice mondial MSCI a chuté de 16,9 % (tous les rendements en monnaie locale). Thème mondial - Epoch Investment Partners Les marchés ont réagi à une économie mondiale qui a ralenti et qui risque de connaître une récession. Aux États-Unis, des mesures conventionnelles de politique monétaire ont été pour la plupart toutes utilisées et d'autres mesures non conventionnelles auront peu d'effet stimulant s'il devait manquer de demande pour le crédit. Établir un consensus politique en Europe afin de gérer de manière agressive la crise de la dette souveraine est un exercice difficile. Plusieurs marchés émergents seront incapables de soutenir leur croissance d'eux-mêmes parce que, malgré un virage vers la consommation interne, ils restent dépendants des exportations vers les marchés développés. Alors que les marchés subissent des ventes massives, nous voyons un nombre croissant de sociétés de haute qualité qui génèrent des excédents de trésorerie, qui ont adopté des politiques de répartition de capital qui récompensent les actionnaires et qui ont des prix raisonnables. Les multiples de valorisation ont atteint des faibles niveaux qui n'ont pas été vus depuis mars 2009 et sont de plus en plus attrayantes. Nous continuons à privilégier les entreprises qui détiennent la marque ou la propriété intellectuelle qui leur permettent d'augmenter les prix et préserver leurs marges dans une conjoncture de faible croissance et de coûts élevés. Rendement du marché Rendements globaux au 30 septembre 2011 en $ CA Cumul annuel 1 mois 3 mois 6 mois 1 an 3 ans 5 ans 10 ans Indice DEX Universe Bond 7,4 % 1,8 % 5,1 % 7,7 % 6,7 % 8,1 % 6,1 % 6,5 % Indice composé S&P/TSX -11,9 % -8,7 % -12,0 % -16,6 % -3,6 % 2,7 % 2,6 % 8,0 % -4,6 % -1,3 % -7,2 % -7,8 % 2,0 % 0,6 % -2,6 % -1,4 % -10,8 % -3,9 % -12,7 % -11,8 % -8,1 % -1,3 % -4,4 % 1,2 % Indice S&P 500 Indice MSCI EAEO (Europe, Australie, Extrême-Orient) Les indices ne sont pas gérés et sont fournis à titre de comparaison uniquement. Il est impossible d’y investir directement. L’investissement dans des fonds communs de placement peut donner lieu à des commissions, commissions de suivi, frais de gestion et autres dépenses. Veuillez lire le prospectus avant d’investir. Les taux de rendement indiqués correspondent aux rendements totaux composés annuels historiques tenant compte des variations de la valeur des parts et du réinvestissement des sommes distribuées et ne prenant pas en considération les commissions de souscription ou de rachat, les frais de placement, les frais optionnels et l’impôt sur le revenu payables par les porteurs de parts, qui auraient eu pour effet de réduire le rendement. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et leur rendement antérieur ne constitue pas une indication de leur rendement futur.