LA CITOYENNETE Réunion du 15 mars 2007

Transcription

LA CITOYENNETE Réunion du 15 mars 2007
LA CITOYENNETE
Réunion du 15 mars 2007
Bruno LANDRI indique que cette première réunion a pour but de dégager les idées
fortes à partir de celles qui ont été émises le 10 février 2007 ainsi que d’étudier ce que
l’on pourra essayer de mettre en place lors des prochaines rencontres. Bruno indique
que lors de la préparation de cette réunion avec Gérard TAFIN, deux axes ont été
dégagés :
- Que met-on derrière le terme citoyenneté ?
- Définir la notion au sens large, de la vie d’acteur sur le territoire.
Pierre LIBANORI indique que pour effectuer un travail ultérieur et dégager une
définition commune, il serait bon d’aborder les champs économiques, pédagogiques et
politiques.
Les participants à cette réunion :
- Alexia FERRICO, ancienne résidente du FJT
- Aurélie MARTIN, stagiaire au FJT en licence intervention sociale à Dijon
- Bruno LANDRI, Animateur, médiateur au FJT
- Pascale CARON, Responsable du FJT et coordinatrice technique CCS
- Pierre LIBANORI, Président de la Ligue des Droits de l’Homme
- Jean-Guy DUPAQUIER, Maire de Villeneuve sous Charigny
- Julie BAKIR, coordinatrice administrative CCS
Qu’est ce que la Citoyenneté, qu’est ce qui fait que l’on est citoyen ?
- le respect de la loi, des autres, des biens et des personnes
- l’entraide, la solidarité, le civisme,
- liberté, égalité, fraternité.
Bruno LANDRI rappelle que le terme citoyen c’est avant tout « être dans la cité », c’est à
dire être à sa place sur le territoire ou l’on habite, prendre sa place dans la cité.
Pour le coté historique, Pierre LIBANORI rappelle que c’est à partir de 1789 que les gens
se sont appelés des citoyens. 1789 c’est le moment de rupture entre le pouvoir absolu et
un mode de pouvoir citoyen avec des structures ; c’est la révolution de 1789 qui institue
la citoyenneté. A ce moment il y a eu un changement « qualitatif » ( une rupture). En
effet, la citoyenneté n’est pas gagnée pour tous, elle se vit tous les jours, c’est une
expérience avec des actes qui peuvent être jugés comme citoyens ou non.
La citoyenneté est un idéal, c’est un espoir de liberté pour tous et les générations à venir
continueront de débattre sur ce terme.
Bruno LANDRI souhaite ramener ce terme à la situation économique du moment. Est-ce
que cela a évolué, comment et quels ont les travers rencontrés ?
Aurélie indique que bien souvent les personnes de sa génération mettent derrière le
terme citoyenneté une notion politique et quelles ne comprennent pas toujours,
comment leur point de vue peut être utile. Etre citoyen : c’est voter, participer, donner
son avis au niveau politique, alors que la jeunesse a plutôt l’impression de ne pas avoir
le choix.
Pour Jean-Guy DUPAQUIER, l’âge n’est pour rien dans ce sentiment, les convictions
politiques divergent et les personnes ne s’y retrouvent pas toujours.
Pascale CARON rappelle que la citoyenneté n’est pas non plus q’une question de vote :
c’est surtout avoir sa place de quelque façon que se soit, en faisant partie d’un groupe
de personne. Toute action qui peut être menée dans le groupe est une action qui a une
valeur citoyenne (participation active à la vie associative, par exemple)
A ces propos, Bruno LANDRI note que la notion de citoyenneté est très souvent abordée
sous l’angle politique : je suis citoyen car je vote. Mais ce n’est que l’un des aspects de la
citoyenneté, ce qui n’empêche pas qu’une personne qui ne vote pas soit un élément
moteur dans un groupe.
Les participants citent la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et font un
petit rappel sur le fonctionnement de notre Etat et de la transmission du pouvoir faite
par le biais du vote.
En cours, nous apprenons le fonctionnement des institutions, mais derrière tout cela,
nous confions le pouvoir à des gens élus, c’est à dire des personnes qui prennent des
décisions en notre nom, c’est ce fonctionnement, avec ses structures, qui constitue la
démocratie formelle.
Pierre LIBANORI indique que tous les actes qui sont posés ont un sens. Le citoyen qui
veut être un vrai citoyen renvoie à ce que les autres pensent de cet acte.
Lorsque l’on élit une personne, c’est pour qu ‘elle gouverne en notre nom et non pas
pour qu’elle nous gouverne : le fait de donner sa voix à quelqu’un n’est pas un acte
anodin, il peut en effet être lourd de conséquences. En tant qu’électeur, nous exerçons
une préférence, un choix de préférer une façon de vivre en société.
Etre citoyen, c’est donc avoir un rôle politique : j’ai des idées ou des intentions, je les
exprime par un acte concret, un acte citoyen.
La citoyenneté : regroupe les droits et les devoirs d’une personne dans une société. En
France, il faut être majeur et jouir totalement de ses droits.
Le groupe rappelle que le droit français pèse énormément sur le citoyen. Les règles ne
peuvent pas être inventées, elles sont écrites et toutes retranscrites dans la Constitution
Française, qui est le premier texte de loi fondamental. C’est toujours à la Constitution
que l’on se réfère lorsqu’une loi est votée.
Le rapport aux choses changent en fonction du pays et de son histoire, mais :
Priver une personne de sa citoyenneté est une sanction qu’on lui inflige. En privant une
personne de ses droits civiques, on la prive également d’avoir le droit à une place dans la
société et d’y agir…
Reprise des débats : Le jeudi 5 avril de 18h30 à 20h30, au Foyer des Jeunes Travailleurs.

Documents pareils