Montpellier - informatique - Cursus Master en Ingénierie

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Montpellier - informatique - Cursus Master en Ingénierie
INGENIEUR(E) LOGICIEL
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Synonyme(s) : ingénieur(e) développement logiciel / ingénieur(e) en génie logiciel / ingénieur(e) études et
développement
Discipline(s) : génie logiciel
Centre(s) d'intérêt : programmer, créer du contenu numérique
Fonction(s) : fonction conseil, audit, expertise
GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé
Secteur(s) d'activités : secteur édition - presse / secteur sociétés de service et de conseil en informatique
Statut(s) : salarié
Accroche
Concevoir puis mettre en place des logiciels de comptabilité, de gestion des stocks, de traitement des images,
d'applications web... en suivant les demandes des entreprises ou des administrations, c'est le rôle de l'ingénieur logiciel.
Synthèse
Concevoir puis mettre en place des logiciels de comptabilité, de gestion des stocks, de traitement des images, d'applications web...
en suivant les demandes des entreprises ou des administrations, c'est le rôle de cet ingénieur en informatique. Il rédige un cahier
des charges fonctionnel (spécifications, délais, coûts...), puis technique, et élabore une maquette du logiciel, en concertation avec
ses futurs utilisateurs. Il peut avoir un profil polyvalent, ou se spécialiser dans un domaine précis de l'informatique, notamment
en informatique de gestion, en informatique embarquée ou en informatique industrielle.
Nature du travail
L'analyse de la demande
Avant de concevoir un logiciel informatique, l'ingénieur logiciel étudie les besoins de l'organisation (entreprise de services,
administration, industrie...) afin de définir les fonctions du logiciel (spécifiques pour la comptabilité, par exemple) qu'il doit créer.
En concertation avec les utilisateurs (notamment les salariés de l'entreprise) du futur logiciel, il analyse et décrit les tâches à
exécuter par ordinateur.
Du projet au cahier des charges
Il rédige ensuite un cahier des charges fonctionnel (spécifications, délais, coûts...), puis technique, et élabore une maquette du
logiciel, en concertation avec ses futurs utilisateurs.
La réalisation du logiciel
Les cahiers des charges dûment validés par les futurs utilisateurs, l'ingénieur passe à la programmation au sein d'un atelier de
génie logiciel : il utilise alors des outils et des méthodes informatiques d'aide à la production de logiciel. Enfin, il effectue les tests
qui permettront de valider le produit avant de le mettre à la disposition de l'entreprise (de services ou industrielle) ou de
l'administration.
Conditions de travail
En équipe
Ce métier ne s'exerce pas en solitaire. Travaillant généralement sous la direction d'un chef de projet ou d'équipe, l'ingénieur logiciel
passe beaucoup de temps avec une équipe d'informaticiens, notamment des développeurs. Il peut également participer à des
réunions avec le destinataire du logiciel, qu'il s'agisse d'un utilisateur interne ou d'un client externe.
Rigoureux
Travailler à la réalisation de logiciels implique une bonne organisation. Il faut assurer la fiabilité du produit, veiller à sa facilité
d'utilisation et respecter les délais de livraison. Ces délais sont parfois très courts : il faut alors travailler dans l'urgence, pour finir
dans les temps.
Capacité d'adaptation
Répondre à de nouveaux besoins auprès de clients différents, changer de langage informatique en fonction des projets, trouver les
solutions à des problèmes nouveaux... l'adaptabilité et la réactivité constituent de précieux atouts pour cet ingénieur.
Vie professionnelle
En entreprise de services du numérique
La plupart des ingénieurs logiciel travaillent pour le compte d'ESN (entreprises de services du numérique), comme les sociétés de
conseil en informatique, les éditeurs de logiciels..., qui répondent à la commande de clients (entreprises, administrations).
En entreprise utilisatrice
D'autres organisations emploient, en interne, des ingénieurs logiciels, notamment les grandes entreprises utilisatrices
industrielles. Par exemple, un constructeur automobile ou aéronautique, ayant son propre service de recherche et développement,
ou les administrations (ministères, collectivités territoriales...).
Des perspectives d'évolution
À terme, l'ingénieur logiciel peut évoluer vers des fonctions de chef de projet ou d'équipe (encadrant une équipe d'informaticiens)
ou accéder à des postes qui requièrent plus de technicité et/ou plus de responsabilité : consultant, expert technique...
Rémunération
Salaire du débutant
De 2300 à 2900 euros brut par mois.
Source : Apec (Association pour l'emploi des cadres), 2015.
Compétences
Haut niveau de technicité
L'ingénieur logiciel possède une solide culture scientifique qu'il doit sans cesse mettre à jour pour s'adapter aux évolutions des
technologies liées à l'univers des logiciels. Il maîtrise les méthodes et les outils de développement (ULM, Merise, Rational Rose...)
et a une excellente connaissance des langages de programmation (Java, C++...), en fonction du domaine informatique dans lequel
il intervient (informatique de gestion, informatique embarquée...). La maîtrise de l'anglais (notamment technique) et la
connaissance des normes et des procédures de sécurité informatique sont également indispensables.
Généraliste ou spécialiste
L'ingénieur logiciel peut être polyvalent, concevant et mettant en place des logiciels pour le compte d'entreprises et
d'administrations, et évoluer dans des secteurs d'activité variés : industrie, banque et assurance, commerce, transport et
logistique... À l'inverse, il peut choisir de se spécialiser dans un domaine précis de l'informatique. Par exemple, en informatique de
gestion, en informatique embarquée (pour l'industrie)...
Accès au métier
Pour exercer ce métier, il faut être titulaire d'un diplôme d'un bac + 5 (master ou diplôme d'ingénieur) en informatique.
Niveau bac + 5
• Master MIAGE (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises), en informatique industrielle, en
informatique embarquée...
• Diplôme d'ingénieur en informatique, développement logiciel, génie logiciel...
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'informatique, Parcours, 2014, Onisep
Écoles d'ingénieurs, Dossiers, 2014, Onisep
Témoignage(s)
Nacera, ingénieure logiciel
Un métier prenant !
Au sein d'une entreprise de services du numérique, je suis responsable d'un intranet qui sert à gérer le paramétrage des boutiques
en ligne. Je suis en charge de la conception et du développement de cet outil. Cela nécessite des compétences techniques diverses,
mais surtout de la rigueur, de l'écoute, de la réactivité, une bonne gestion du temps et de la résistance au stress. C'est un métier
très prenant et il faut sans cesse se remettre en question car les évolutions technologiques sont perpétuelles !
ARCHITECTE DES SYSTEMES D’INFORMATION
• Discipline(s) : informatique
• Centre(s) d'intérêt : enquêter, rechercher, analyser l'information / programmer, créer du contenu
numérique
• Fonction(s) : fonction études développement informatique
• GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé
• Secteur(s) d'activités : secteur audit conseil / secteur sociétés de service et de conseil en informatique
• Statut(s) : indépendant / salarié
Accroche
Indispensable au bon fonctionnement de l'entreprise, l'architecte des systèmes d'information conçoit et organise
l'ensemble des matériels et logiciels nécessaires à la bonne circulation des données. Il les fait évoluer au gré des avancées
techniques.
Synthèse
À l'interface de nombreux métiers de l'entreprise, l'architecte des systèmes d'information conçoit et organise l'ensemble des
serveurs, systèmes d'exploitation, ordinateurs, logiciels, etc. afin de les adapter aux besoins des utilisateurs. Avant de faire des
préconisations, il commence par un audit approfondi de l'existant. Il suit la mise en place et contrôle l'efficacité de son plan
jusqu'au bout. Il doit posséder des compétences techniques pointues, en plus de qualités relationnelles avérées.
Nature du travail
Identification de l'existant
L'architecte des SI (systèmes d'information) analyse les serveurs, systèmes d'exploitation, ordinateurs, logiciels, etc. en fonction,
afin de les adapter aux besoins qu'il a identifiés en amont, ou en réponse à des problèmes précis qu'on lui demande de résoudre
(optimiser la sécurité des données, par exemple).
Analyser et proposer des solutions
Son travail commence toujours par un audit de la situation actuelle. Il doit imaginer un système évolutif et flexible, dans le respect
du budget alloué. L'ensemble de ses préconisations, qu'elles soient techniques, matérielles ou virtuelles, est transcrit dans un plan
de développement et transmis au chef de projet qui, le cas échéant, fera appel à des spécialistes pour la mise en oeuvre (architecte
cloud, développeur...).
Suivre l'exécution
L'architecte des SI suit la mise en place du plan informatique et contrôle les opérations à chaque étape pour veiller tant à la
cohérence qu'à la performance de son système. Dans une société de conseil, il répond à la demande précise d'un client, alors que,
s'il travaille au sein d'une grande entreprise, il est davantage impliqué dans le choix des solutions qu'il a préconisées et la
recherche de prestataires pour leur mise en oeuvre.
Conditions de travail
Consultant ou salarié
L'architecte des SI travaille au sein d'une entreprise utilisatrice comme salarié, ou comme consultant extérieur, généralement pour
le compte d'une ESN (entreprise de services du numérique). Il peut également se mettre à son compte. Au sein des grands groupes,
l'architecte des SI est spécialisé (en logiciels, en infrastructure...).
En relation avec de nombreux métiers
S'il travaille souvent seul dans la phase de conception de son plan de développement, l'architecte des SI, pour mener à bien son
audit préalable, doit consulter un grand nombre d'interlocuteurs de l'entreprise. De même, lors de la mise en oeuvre de son plan,
il assiste le chef de projet et ses équipes sur le terrain. Véritable facilitateur des organisations, il est à la croisée de métiers très
différents, où il joue un rôle crucial d'interface.
Vie professionnelle
Une demande constante
Les infrastructures informatiques doivent être renouvelées en moyenne tous les 3 à 5 ans, une aubaine pour les architectes des SI
spécialisés dans ce secteur, car ils bénéficient d'une demande stable. De même, dans le domaine des logiciels, les changements
sont fréquents (exemple : la modification des taux de TVA qui engendre de nombreux ajustements dans un grand nombre d'outils
comptables).
Des systèmes plus complexes
Les architectes des SI expérimentés se voient proposer des projets de plus en plus importants, impliquant de nombreux serveurs
notamment. Les systèmes d'information se complexifiant, les experts sont très demandés. Ils peuvent ensuite évoluer vers la
direction d'un service informatique, la direction d'études ou le management. Ils peuvent également se mettre à leur compte en tant
que consultants.
Des secteurs qui recrutent
Les recrutements d'architectes des SI sont en augmentation, particulièrement dans l'industrie pétrolière, l'agriculture ou la
défense, où ils sont notamment chargés d'intégrer la géolocalisation et les avancées technologiques des satellites aux
infrastructures informatiques.
Rémunération
Salaire du débutant
3500euros brut par mois.
Source : Apec (Association pour l'emploi des cadres), 2013.
Compétences
Des compétences techniques
Expert en matière de conception et de modélisation (cartographie, modélisation de flux de données), de matériels et d'applications
(CRM, BI, ERP, workflow...), l'architecte des SI maîtrise également les normes et méthodes de développement. Pour se maintenir
au top, il assure une veille technologique permanente de son secteur.
Des qualités personnelles
Bon sens relationnel et fibre pédagogique sont indispensables à l'architecte des SI qui a besoin de comprendre les besoins de
chacun pour réussir sa mission. Par ailleurs, il doit être capable d'expliquer clairement son projet à des non-spécialistes (par
exemple, les nouvelles procédures que son plan peut engendrer), et se montrer persuasif pour remporter leur adhésion. Rigoureux
et organisé, il est également réactif et doit être disponible pour ses nombreux interlocuteurs.
Un esprit de synthèse
Sa vision globale et synthétique des systèmes d'information ainsi que sa bonne connaissance des métiers de l'entreprise lui
permettent de mener à bien sa mission. Il doit aussi être capable d'anticiper les changements, et parler l'anglais couramment.
Des qualités rédactionnelles sont enfin nécessaires pour rédiger les rapports.
Accès au métier
Le métier d'architecte des SI est accessible aux titulaires d'un diplôme d'ingénieur, après quelques années d'expérience.
Niveau bac + 5
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Diplôme d'ingénieur en informatique, télécoms...
Master en informatique
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'informatique, Parcours, 2014, Onisep
Témoignages
Emmanuel, architecte cloud à la SNCF, à Lille (59)
Plus besoin d'installer des serveurs
Le métier a un aspect purement technique qui passe par la définition de l'infrastructure à mettre en place pour répondre à un
besoin particulier. Cela peut être par exemple un outil de comptabilité en ligne, une application de relation clientèle ou encore un
outil de gestion des messageries que certains de nos agents doivent pouvoir consulter aussi lorsqu'ils sont en déplacement. À la
SNCF, le cloud travaille sur des infrastructures techniques et externes, là où l'architecte en systèmes d'information intervient sur
des solutions purement internes et plutôt logicielles. Avec le cloud computing, qui démarre seulement chez nous, il n'y a plus besoin
d'installer à chaque fois les serveurs, les réseaux, etc. Du coup, on gagne beaucoup en rapidité, mais il faut rester vigilant sur la
sécurité. Certaines informations cruciales, notre système de vente par exemple, ne peuvent être mises sur le cloud.
CONSULTANT(E) INFORMATIQUE
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Synonyme(s) : consultant(e) IT
Famille(s) ROME : Expertise et support technique en systèmes d'information
Discipline(s) : informatique
Centre(s) d'intérêt : me déplacer souvent / aider, conseiller / enquêter, rechercher, analyser l'information
Fonction(s) : fonction conseil, audit, expertise
GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé
Secteur(s) d'activités : secteur audit conseil / secteur sociétés de service et de conseil en informatique
Statut(s) : indépendant / salarié
Accroche
Expert extérieur à l'entreprise, le consultant informatique apporte ses connaissances à des clients désireux de faire évoluer
leur système. Il propose des solutions techniques et organisationnelles dont il suit ensuite la mise en place.
Synthèse
Expert extérieur à l'entreprise, le consultant informatique apporte ses connaissances à des clients désireux de faire évoluer leur
système. Il propose des solutions techniques et organisationnelles dont il suit ensuite la mise en place. Il doit s'adapter rapidement
et être un excellent communicant pour comprendre les besoins de chaque client et leur proposer la meilleure solution. Les besoins
sont constants au sein des ESN (entreprises de services du numérique), surtout pour les spécialistes d'un domaine. Une double
compétence est appréciée.
Nature du travail
Analyser
Les premières tâches du consultant informatique, lorsqu'il démarre sa mission dans une entreprise, sont l'analyse de la situation,
l'identification des besoins des utilisateurs et leurs attentes. Pour cela, il prend en compte l'organisation mise en place, le matériel
technique disponible et les ressources humaines impliquées, afin de pouvoir proposer une solution optimale.
Proposer
Grâce à son analyse technique, économique et financière, il pose un diagnostic précis sur les points défaillants ou à améliorer, et
propose une solution informatique plus adaptée aux objectifs visés par l'entreprise. Il présente ses suggestions sous forme écrite
et orale avec une seule préoccupation en tête : la satisfaction du client. Ses propositions peuvent être très différentes selon les cas
: changement du matériel, nouvelle architecture du réseau ou du système d'information, administration de bases de données,
externalisation des données, formation, etc. Il participe également aux appels d'offres et à la sélection des prestataires.
Diriger et former
Enfin, le consultant veille à la bonne mise en place des solutions retenues et au respect de leur planning. Selon le cas et l'ampleur
du projet, il peut superviser des équipes ou déléguer, concevoir et parfois animer un plan de formation technique, etc.
Conditions de travail
Sédentaire mais mobile !
Le travail du consultant se fait essentiellement dans un bureau... mais pas toujours le même. En effet, au gré des missions qui lui
sont confiées, il passera plusieurs jours, semaines ou mois dans une entreprise cliente avant d'en changer. Il faudra donc s'attendre
à des trajets professionnels variables, notamment en termes de distance.
Périodes de stress
Ses horaires peuvent varier en fonction de la phase dans laquelle se trouve le projet sur lequel il travaille. Les réponses aux appels
d'offres sont toujours un moment stressant, ainsi que la remise de son rapport ou la présentation de ses suggestions au client.
Au cœur de l'entreprise
Selon l'ampleur du projet et des changements à mettre en place, le consultant pourra superviser une équipe d'informaticiens ou
de spécialistes de cloud, de base de données, d'architecture, etc. Il est en relation directe avec le client, parfois jusqu'au plus haut
niveau de l'entreprise cliente. Il doit également dialoguer avec un grand nombre de salariés et de responsables de l'entreprise afin
de bien comprendre les spécificités de cette dernière, les attentes des uns et des autres, les problèmes rencontrés, etc.
Vie professionnelle
Une progression régulière
Le consultant informatique commence sa carrière avec le statut junior et se voit confier des projets de plus en plus importants
jusqu'à devenir consultant senior. Il encadrera alors une équipe de juniors et prendra part au démarchage commercial. Il pourra
également envisager de créer sa propre activité.
La spécialisation paie
Afin de pouvoir donner des conseils pointus qui apporteront une réelle valeur ajoutée à son client, le consultant se spécialise
généralement dans un type d'activité (architecture, réseau, sécurité, e-commerce, cloud...) ou dans un secteur d'activité (banque,
industrie, services juridiques, administrations...).
Des besoins constants
Le consultant informatique travaille généralement en cabinet de conseil, en ESN (entreprise de services du numérique) ou en
indépendant libéral. Dans ce cas, il devra souvent aller chercher les clients lui-même. De manière générale, le secteur informatique
continue de créer des emplois, notamment dans les ESN. C'est un secteur en évolution permanente où le métier a de l'avenir.
Rémunération
Salaire du débutant
De 2750 à 3160 euros brut par mois pour un profil junior.
Source : cabinet Hays, étude salaire 2014.
Compétences
Du général au particulier
Il est évident que le consultant informatique doit avoir une bonne connaissance de son secteur, et notamment des technologies les
plus demandées (externalisation des données, e-commerce, etc.). Il doit maîtriser un domaine particulier (secteur ou fonction).
Un brin caméléon
Chaque entreprise ayant sa propre identité, le consultant doit s'adapter rapidement à chacune d'entre elles et comprendre
rapidement son fonctionnement pour faire une proposition en phase avec les attentes de son client.
Bien avec tout le monde
Le consultant doit être attentif, à l'écoute et ouvert pour pouvoir apporter une solution sur mesure. Il doit également savoir
communiquer efficacement, à l'oral comme à l'écrit, en se mettant à la portée de ses interlocuteurs. Il est organisé, curieux et doit
savoir user de diplomatie et de pédagogie.
Accès au métier
Une formation bac + 5 est souvent demandée aux futurs consultants. Les doubles compétences en droit, gestion ou marketing ont
la cote.
Niveau bac + 5
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Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en informatique
Master en informatique
Sources et ressources
Publications Onisep
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Écoles d'ingénieurs, Dossiers, 2014, Onisep
Les métiers de l'informatique, Parcours, 2014, Onisep
DEVELOPPEUR(EUSE) D’APPLICATIONS MOBILES
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Synonyme(s) : développeur(euse) d'applications pour terminaux mobiles / développeur(euse) d'applications
tablettes / développeur(euse) Internet mobile
Famille(s) ROME : Systèmes d'information et de télécommunication
Discipline(s) : analyse programmation / études développement informatiques / génie logiciel / ingénierie en
informatique / logiciel
Centre(s) d'intérêt : programmer, créer du contenu numérique
Fonction(s) : fonction études développement informatique
GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé
Secteur(s) d'activités : secteur des télécommunications / secteur sociétés de service et de conseil en
informatique
Statut(s) : indépendant / salarié
Accroche
Le développeur d'applications mobiles est chargé de la réalisation technique d'une application, basée sur un cahier des
charges précis. Il calcule et conçoit des programmes informatiques pour le traitement des données.
Synthèse
Le développeur d'applications mobiles est chargé de la réalisation technique d'une application, basée sur un cahier des charges
précis. Grâce à de solides connaissances en maths et en informatique, il choisit les logiciels et codes spécifiques pour la construire.
Il travaille en relation avec le chef de projet et un graphiste. Il peut exercer à son compte, au sein d'une agence spécialisée ou en
entreprise. Il doit assurer une veille constante pour rester à la pointe des nouvelles technologies.
Nature du travail
Créer ou optimiser
Le développeur d'applications mobiles effectue la réalisation technique et le développement informatique d'applications pour
mobiles, smartphones et autres tablettes. Il peut s'agir de la création d'une application de toutes pièces, de l'adaptation d'un site
web à l'une de ces plates-formes, ou encore de l'optimisation d'une application déjà existante.
Calculer et définir des algorithmes
Pour cela, il doit respecter un cahier des charges précis (réalisé lui-même, s'il travaille seul ou fourni par le chef de projet web ou
mobile). Il réalise ensuite des programmes informatiques spécifiques et définit toute la partie algorithmique et de calcul permettant
le traitement des données par l'application mobile.
Anticiper et tester
Le développeur doit anticiper les évolutions éventuelles de son application et les problèmes possibles en faisant de nombreux tests.
Il doit en outre prendre en compte les spécificités de l'affichage sur ce type d'outils, comme la taille de l'écran, la diversité des
plates-formes, l'interaction limitée... ainsi que les contraintes imposées par le client pour lequel il travaille.
Conditions de travail
En agence ou en indépendant
Le développeur d'applications mobiles peut exercer dans une agence web ou une agence mobile, un éditeur de logiciels, une grosse
entreprise ou directement chez le client en tant qu'indépendant.
Au sein d'une équipe
Le développeur exerce au sein d'une équipe pluridisciplinaire, et de manière étroite, avec l'équipe graphique et les producteurs de
contenu, sur des projets de création d'applications qui nécessitent, en général, de 1 à 6 mois de travail.
Rapide et flexible
Le développeur d'applications mobiles doit être capable de travailler vite, parfois même dans l'urgence, en respectant des délais
souvent serrés. Pour cela, il doit être plutôt flexible sur ses horaires de travail. Rigoureux et patient, il doit se remettre en question
et parfois reprendre de zéro ou abandonner un travail sur lequel il aura travaillé pendant des semaines. Enfin, il doit constamment
actualiser ses connaissances dans le domaine des nouvelles technologies et rester à l'écoute des dernières tendances.
Vie professionnelle
Surtout salarié
On trouve les développeurs d'applications mobiles dans les cabinets et agences spécialisés, les éditeurs de logiciels, les grosses
ESN (entreprises de services du numérique) ou les opérateurs de téléphonie. Mais il est encore rare de faire fortune en tant
qu'indépendant. Lors de l'achat de son application, le développeur reçoit un pourcentage élevé de la vente, mais cela n'arrive pas
tous les jours ! On compte aujourd'hui un bon millier d'agences web spécialisées et une trentaine ciblant les supports mobiles.
Concours de créatifs
Pour trouver une idée originale, voire procéder à des recrutements, certains enseignes comme Casino, la SNCF, Auchan ou encore
La Poste organisent des concours ou " hackathons " où des développeurs ont un temps limité pour créer une application sur un
thème donné, en collaboration avec des designers et graphistes. Plus de 200 hackathons ont été organisés en France en 2013. En
général, l'embauche est à la clé.
Rémunération
Salaire du débutant
2900 à 3300 euros brut par mois.
Source : Blue Search conseil, 2013.
Compétences
Matheux et informaticien
Outre de solides connaissances sur l'univers " mobile ", le développeur d'applications doit maîtriser les normes en vigueur (HTML,
W3C...) et des langages de programmation. De fortes compétences en mathématiques, notamment en algorithmes, géométrie et
analyses, ainsi qu'une mise à jour constante de ces connaissances sont nécessaires.
Bon communicant
Le développeur d'applications mobiles doit être capable de traduire en termes techniques les demandes de son client ou du chef
de projet. D'un autre côté, il doit se montrer pédagogue pour expliquer ce qu'il aura réalisé aux non-spécialistes. Pour cela, il doit
avoir le goût de l'échange et être une force de proposition.
Rigoureux et à l'affût des nouveautés
Autonome et responsable, le développeur fait preuve de sens pratique et de rigueur. Il suit de près les évolutions technologiques
du secteur mais aussi des tendances du marché pour rester concurrentiel. Les développeurs capables de créer des applications
sur des plates-formes différentes (mobile, tablette, smartphone) sont particulièrement recherchés.
Accès au métier
En dehors des formations web, les écoles d'ingénieurs proposent des modules spécifiques, et les formations complémentaires se
multiplient. Quelques écoles privées investissent aussi le créneau (Hétic, Sup'Internet... ).
Niveau bac + 2
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BTS et DUT en informatique
Niveau bac + 3
• Licence pro en informatique ou ATC (activités et techniques de communication) spécialité développeur informatique/web
ou Internet
Niveau bac + 5
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Diplôme d'ingénieur spécialisé en télécommunications et informatique mobile
Master en systèmes informatiques intelligents et communicants ; ingénierie du logiciel...
Sources et ressources
Publications Onisep
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Quels métiers pour demain ?, Dossiers, 2013, Onisep
Les métiers d'Internet, Parcours, 2012, Onisep
Témoignages
Sébastien, développeur de sites web et d'applications mobiles chez Overscan à Clermont-Ferrand (63)
Dans le développement, je peux m'exprimer !
Après un DUT informatique suivi d'une licence pro développement d'applications mobiles en alternance, j'ai été embauché 2
semaines après la délivrance de mon diplôme ! Aujourd'hui, je développe plusieurs types d'applications : des " vitrines " ou des "
catalogues " qui présentent les produits du client, mais aussi des prototypes, par exemple. Cela représente parfois plusieurs mois
de travail en équipe. Au départ, le client exprime son besoin en mettant plusieurs sociétés en compétition. On répond par une
proposition dans laquelle on exprime notre vision de l'application. Si l'on est choisi, on rédige un cahier des charges. Après
validation, on passe au développement. C'est la partie que je préfère, où l'on peut vraiment mettre sa touche et s'exprimer. Il s'agit
d'écrire des lignes de code qui créeront le visuel et les fonctions de l'application.
INGENIEUR(E) ETUDES ET DEVELOPPEMENT EN LOGICIELS
DE SIMULATION
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Famille(s) ROME : Systèmes d'information et de télécommunication
Discipline(s) : modélisation / études développement informatiques / aéronautique espace / génie
mécanique / simulation
Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / concevoir, utiliser des technologies industrielles
de pointe
Fonction(s) : fonction études développement industriel
GFE : GFE mécanique automatismes
Secteur(s) d'activités : secteur construction aéronautique
Statut(s) : salarié
Accroche
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation conçoit et développe les logiciels embarqués dans les
cockpits des avions civils et militaires, à partir de spécifications établies avec les avionneurs.
Synthèse
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation conçoit et développe les logiciels embarqués pour les équipements
et systèmes de cockpits d'avions civils et militaires, à partir de spécifications établies avec les avionneurs. Il valide les logiciels
sur les bancs de tests dédiés et accompagne les clients dans leurs phases d'essais en vol. Enfin, il participe aux audits menés par
les organismes de certification et rédige la documentation pour les utilisateurs. Débouchés assurés pour cet informaticien de haut
vol qui doit impérativement maîtriser l'anglais.
Nature du travail
Analyse des besoins
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation commence par rencontrer le client. À partir de l'analyse de ses
besoins, il rédige les spécifications du logiciel, c'est-à-dire les fonctions que devra remplir la future application : affichage en
temps réel des paramètres de vol, contrôle du moteur, sortie du train d'atterrissage...
Programmation très réglementée
Après avoir demandé à un développeur-programmeur de définir l'architecture du logiciel et d'écrire les lignes de code informatique
qui traduisent les fonctionnalités, en se basant sur les spécifications du logiciel, l'ingénieur s'assure qu'il a bien respecté les
méthodes de développement, très réglementées. C'est indispensable pour éviter toute défaillance du système aéronautique. Aidé
de son équipe, il affine ensuite les solutions opérationnelles avec l'utilisateur final.
Tests et essais indispensables
Grâce à des bancs de tests qui simulent l'environnement du logiciel dans l'avion, ce spécialiste en informatique valide son
fonctionnement avant de le livrer au client. Il accompagne les avionneurs dans leurs phases d'essais en vol. Enfin, il participe aux
audits menés par les organismes de certification et rédige la documentation pour les utilisateurs.
Conditions de travail
En équipe
Exerçant le plus souvent en ESN (entreprise de services du numérique) ou chez un équipementier, l'ingénieur études et
développement en logiciels de simulation travaille en équipe et peut encadrer plusieurs développeurs. Rattaché au service
recherche et développement, il met régulièrement à jour ses connaissances techniques et informatiques... en constante évolution.
Devant l'ordinateur et dans le cockpit
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation travaille beaucoup devant son ordinateur mais est aussi amené à
se déplacer, parfois à l'étranger, pour rencontrer le client et pour les phases d'essais en vol. Il doit donc se montrer mobile et
s'adapter rapidement selon le projet et ses interlocuteurs.
Vie professionnelle
Un secteur qui recrute
Avec 15 000 recrutements en France en 2012 et une perspective de 12 000 créations d'emploi d'ici 2020, le secteur aéronautique
compte parmi les plus dynamiques. L'aéronautique civile offre le plus d'opportunités aux ingénieurs études et développement en
logiciels de simulation, devant les secteurs de la défense et de l'aéronautique spatiale. Les experts qui connaissent les contraintes
spécifiques aux normes aéronautiques sont très recherchés : 70 % des ingénieurs de Supaéro et de l'Ensica de la promotion 2012
ont été recrutés avant d'obtenir leur diplôme...
Une évolution technique
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation peut évoluer vers l'architecture de systèmes. Il peut également
devenir responsable de l'ingénierie système ou responsable assurance qualité, par exemple.
Manager ou commercial
L'ingénieur qui possède des compétences managériales peut évoluer vers l'encadrement d'équipe. Doté de qualités relationnel, il
peut envisager d'intégrer la fonction support et le service client, où ses connaissances techniques seront un plus.
Rémunération
Salaire du débutant
3500 euros brut par mois en moyenne. Grande disparité en fonction de la taille de l'entreprise et de l'expérience.
Source : JDN, 2013.
Compétences
Informaticien et mécanicien
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation maîtrise les méthodes de développement et d'évolution de logiciels
complexes, les langages c/c++ et ADA, ainsi que les outils de développement logiciels. Il doit également connaître les aspects
physiques de la modélisation (aérodynamique, mécanique).
Bilingue et curieux
La maîtrise de l'anglais est nécessaire pour ce professionnel qui pourra être amené à se déplacer à l'étranger ou à échanger avec
des professionnels d'autres nationalités. Il doit en outre bien connaître les spécificités du secteur de l'aéronautique et exercer une
veille afin de rester à la pointe des dernières innovations.
Qualité et sécurité
Rigoureux, l'ingénieur études et développement en logiciels de simulation respecte les méthodes et les règles de développement,
très strictes dans le secteur aéronautique. La qualité et la sécurité font également partie de ses préoccupations. Le droit à l'erreur
n'est pas permis dans ce domaine où la vie de centaines de passagers est en jeu.
Accès au métier
Dans cette profession, un bac + 5 est le minimum requis. Les spécialisations et les stages faisant la différence.
Niveau bac + 5
• Diplôme d'ingénieur en informatique, aéronautique, avec spécialisation en conception-simulation, simulation en
ingénierie mécanique...
• Master en modélisation et simulation pour l'ingénieur ; génie mécanique pour l'aéronautique électronique ; systèmes
embarqués et télécommunications ; informatique des systèmes embarqués...
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'industrie aéronautique et spatiale, Parcours, 2013, Onisep
Témoignage(s)
Sébastien, en formation " ingénieur automatisme option automatique " au Cnam (75)
75 % de maths et des connaissances larges
Après mon BTS maintenance industrielle, j'ai travaillé pour un équipementier aéronautique en tant que technicien de maintenance.
Cette expérience fortuite m'a permis de découvrir l'automatisme et la régulation de haute précision. J'ai alors décidé de me former
dans ce domaine, où il faut acquérir les compétences d'un ingénieur, depuis la modélisation jusqu'à la mise en service de systèmes
automatisés, en passant par les étapes de simulation, de conception et de réalisation, en incluant la fonction managériale. Dans
l'aéronautique par exemple, ce qui fait qu'un avion reste à la même altitude lorsqu'il est en pilotage automatique quelles que
soient les conditions météorologiques est un algorithme de régulation et programmation. Tous les algorithmes sont simulés sur
logiciels pour des compromis robustesse et performance. La rigueur, le travail d'équipe et la curiosité sont des points essentiels
pour ce métier.
CONSULTANT(E) GREEN IT
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Famille(s) ROME : Systèmes d'information et de télécommunication
Discipline(s) : environnement / conseil en informatique / développement durable
Centre(s) d'intérêt : aider, conseiller / convaincre, négocier / préserver l'environnement
Fonction(s) : fonction conseil, audit, expertise
GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé
Secteur(s) d'activités : secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques
Statut(s) : indépendant / salarié
Accroche
Alléger la consommation d'énergie des ordinateurs ou d'un centre téléphonique, optimiser la durée de vie du matériel,
réduire les déchets... telles sont les missions du consultant green IT, qu'il soit intégré à l'entreprise ou consultant
extérieur.
Synthèse
Entreprises, collectivités territoriales et administrations cherchent à réduire leur empreinte écologique, générée en grande partie
par leurs systèmes d'information. Le consultant green IT les aide à adopter des processus écoresponsables et à atteindre leurs
objectifs, en leur procurant une méthodologie et des outils. Il travaille en interne ou comme consultant extérieur. Ses missions
varient en fonction de la demande exprimée. Un métier émergent plein de promesses...
Nature du travail
Audit et évaluation
Le consultant green IT peut être chargé de revoir l'ensemble de la consommation d'énergie d'une entreprise, d'acheter de
l'informatique " responsable " ou de rationaliser l'usage des photocopieuses d'un service, par exemple. Sachant que la production
mondiale de papier à imprimer a augmenté de 25% entre 1990 et 2010, cela lui laisse une belle marge de manoeuvre ! Il procède
d'abord à un audit pour évaluer et quantifier, avant de pouvoir donner des pistes d'amélioration.
Prescription et développement
Son action peut s'arrêter à ce rôle de conseil ou aller jusqu'à la prescription et la mise en place (voire la conception) de nouveaux
outils ou matériels. Il sera souvent chargé de faire passer ses solutions auprès du personnel ou de mettre l'entreprise en conformité
avec la législation en matière de développement durable, de sélectionner des fournisseurs ou encore d'établir le bilan carbone d'un
service.
Information et formation
En termes de développement durable, beaucoup de fausses idées circulent. Par exemple, saviez-vous que, si une page prend plus
de 4 minutes à être lue à l'écran, il vaut mieux l'imprimer ? Le consultant green IT a un rôle important d'information et parfois de
formation auprès de ses clients et des utilisateurs pour que son travail soit efficace.
Conditions de travail
Un métier rare aux statuts multiples...
Qu'ils soient intégrés aux services généraux ou informatiques d'une entreprise, à leur compte ou experts dans un cabinet-conseil,
les consultants green IT sont encore peu nombreux. Les experts reconnus se déplacent beaucoup de client en client. Le consultant
green IT assure généralement le lien entre la direction développement durable et la direction informatique. Mais, selon le projet, il
sera en relation avec la direction informatique, les ressources humaines ou les services généraux. Parfois, il rendra compte
directement à la direction générale.
... et aux lieux d'exercice variés
Le développement durable est dans tous les esprits. C'est pourquoi les spécialistes dans ce domaine sont recherchés par les
entreprises, les administrations mais aussi les collectivités territoriales qui souhaitent rationaliser leurs dépenses ou établir une
" comptabilité carbone " permettant d'évaluer l'engagement des fournisseurs dans ce domaine ou de s'améliorer sur le plan
écologique. Le consultant extérieur travaille à son bureau et chez son client.
Rôle d'écoconception
Les consultants green IT n'ont pas qu'un rôle de conseil sur les outils : ils doivent aussi en créer. Car les logiciels consomment plus
ou moins d'électricité selon la manière dont ils sont programmés au moment de la conception.
Vie professionnelle
Évoluer en interne
Le consultant green IT est un métier émergent, aux contours encore flous. En entreprise, le poste est souvent proposé en interne,
généralement aux informaticiens sensibilisés au développement durable. En entreprise, si la fonction est encore beaucoup exercée
en plus du métier d'origine, elle tend à évoluer vers un poste à part entière et plus de spécialisation.
Diriger un service
Après quelques années d'expérience, le consultant green IT peut passer à la direction d'un service. Il peut, par exemple, devenir
directeur de la stratégie et du développement durable d'une entreprise ou d'une collectivité, ou encore directeur de la
communication et du développement durable.
Créer son entreprise
Le consultant green IT peut aussi se spécialiser dans un domaine ou un secteur d'activité et devenir un expert en gestion des
déchets, bilan carbone, économies d'énergie, écoconception, etc., puis, après avoir engrangé de l'expérience, créer sa propre
entreprise.
Rémunération
Salaire du débutant
Entre 2600 et 3500 brut par mois.
Source : Cadremploi, 2013.
Compétences
Souplesse et adaptabilité
En tant que consultant extérieur, l'expert green IT doit se mettre au diapason des besoins de son client. On sait qu'en France 32
milliards de pages imprimées sont oubliées sur l'imprimante sans être lues... Mais, pour faire passer le message, il va devoir
comprendre la culture de l'entreprise pour laquelle il travaille, ainsi que ses usages internes.
Pouvoir de conviction
De tous les secteurs, celui de l'informatique est de loin le plus gourmand en ressources par unité de poids : métaux, énergie, eau,
produits chimiques... Sans compter qu'un ordinateur émet de 20 à 50 fois plus de CO2 lors de sa fabrication qu'au cours de son
utilisation... Il y a de quoi se pencher de près sur leur recyclage ! Pourtant, les entreprises limitent encore souvent le rôle de leurs
experts green IT à la réduction des coûts et de la facture énergétique. À lui de faire en sorte d'étendre son action à tous les domaines
de l'entreprise. Son charisme et son pouvoir de conviction seront des atouts supplémentaires.
Compétences techniques et environnementales
Une expertise technique est indispensable pour travailler dans ce secteur, complétée par des connaissances des concepts de base
du développement durable qu'il faudra cultiver par une veille permanente et en se formant régulièrement.
Accès au métier
Il n'existe pas de cursus en tant que tel, mais un diplôme de niveau bac + 5 au moins en informatique avec des compétences en
développement durable est apprécié des employeurs.
Niveau bac + 5
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Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en informatique (avec spécialité green IT ) ; développement durable...
Master spécialisé en énergétique/énergie et développement durable ; informatique ; management environnemental...
Niveau bac + 6
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Mastère spécialisé en sciences ou en développement durable option green IT
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'informatique, Parcours, 2011, Onisep
Les métiers de l'environnement, Parcours , 2011, Onisep
Témoignages
Frédéric, consultant green IT à Grenoble (38)
Favoriser l'éco-informatique
Mon travail va du lancement de la problématique green IT dans un comité de direction d'entreprise cotée au CAC40 à la mesure de
la consommation d'ordinateurs dans un service, en passant par l'aide au département informatique pour l'achat de matériel
écoresponsable. En tant qu'indépendant, je travaille soit à mon domicile, soit chez le client, dans toute la France. Dans les
entreprises, beaucoup de projets se passent en interne sans faire appel à nos services. Il n'existe pas de formation initiale, mais il
y a de plus en plus de modules " développement durable " dans les formations en informatique, car chaque informaticien, qu'il soit
responsable de base de données ou développeur, a un rôle à jouer dans ce domaine. Pour ma part, j'ai fait une école de commerce
et un master en informatique. Pour travailler dans ce secteur, il faut absolument une expertise technique, complétée par une
connaissance des concepts de base du développement durable.
TESTEUR(EUSE) EN INFORMATIQUE
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Synonyme(s) : chasseur(euse) de bugs (bogues) / ingénieur(e) validation / testeur(euse) de logiciels /
testeur(euse) informatique / testeur(euse) qualité
Famille(s) ROME : Systèmes d'information et de télécommunication
Discipline(s) : études développement informatiques / système informatique / conception de produit
multimédia / informatique de gestion
Centre(s) d'intérêt : contrôler la qualité, expertiser
Fonction(s) : fonction essais
GFE : GFE tertiaire de bureau tertiaire spécialisé / testeur
Secteur(s) d'activités : secteur édition - presse / secteur sociétés de service et de conseil en informatique
Statut(s) : salarié
Accroche
Le testeur est le spécialiste de la chasse aux bugs, ces erreurs qui empêchent le bon fonctionnement d'un logiciel. À lui
de les signaler au service développement. Plus qu'une passion, c'est un métier à part entière.
Synthèse
Tout programme informatique passe entre les mains du testeur avant d'être validé, que ce soit pour vérifier les performances d'un
logiciel embarqué dans un jeu vidéo, un scanner ou une application industrielle. Autour de l'exécution des contrôles, le testeur
assure un travail de préparation et d'analyse. Il établit une stratégie, planifie les opérations, élabore les outils de tests, exécute les
tests, analyse les résultats et rédige des rapports. Au final, il transmet les anomalies détectées au développeur informatique chargé
des corrections.
Nature du travail
Détecter les anomalies
Avant d'être livré, un logiciel doit subir de nombreuses vérifications: c'est le rôle du testeur. Il s'assure qu'une application
correspond au cahier des charges, qu'elle ne détériore pas le système d'information, qu'elle est utilisable sur tous types de matériels
informatiques et dans tous les cas d'utilisation...
Établir un plan de tests
Autour de l'exécution des tests, le testeur assure un travail de préparation et d'analyse. Il établit une stratégie, planifie les
opérations, élabore les outils de tests, exécute les tests, analyse les résultats et rédige des rapports. Au final, il transmet les
anomalies détectées au développeur informatique chargé des corrections.
Veiller aux corrections
Un bug a été corrigé ? De nouveau, le testeur intervient pour s'assurer que les modifications ont bien été effectuées sans générer
de nouvelles erreurs ! Plusieurs allers-retours entre le service tests et le service développement sont parfois à prévoir.
Conditions de travail
Sur des applications diversifiées
Le testeur peut travailler sur des applications variées. Par exemple, sur un logiciel médical, un logiciel culturel et pédagogique...
Dans tous les cas, il s'assure que l'accompagnement sonore et les dialogues sont synchronisés. Il adapte également les tests à
chaque produit et aux multiples configurations matérielles possibles.
Seul ou en équipe
Selon la structure et la complexité des projets, le testeur travaille seul ou au sein d'une équipe plus ou moins importante. Il intervient
depuis le début d'un projet, ou bien il réceptionne les produits en aval, pour leur faire subir les derniers tests. Ses interventions
peuvent être de courte durée ou s'étaler sur plusieurs mois.
Des cellules de tests en interne
Si toutes les grandes entreprises ne sont pas encore équipées pour tester en interne la qualité de leurs applications, cela ne saurait
tarder. Avoir une cellule de tests intégrée à l'entreprise devient un enjeu, véritable garantie de la fiabilité du projet.
Vie professionnelle
Une fonction essentielle
La qualité technique d'une application est devenue une fonction à part entière, au même titre que le développement. L'action du
testeur est de mieux en mieux définie et planifiée. Relais de plus en plus sollicité par les équipes de développement et le support
technique, c'est un maillon essentiel, avant toute validation.
Un métier très sollicité
Un temps cantonné dans l'informatique industrielle, le testeur est aujourd'hui sollicité plus largement : par les ESN (entreprises
de services du numérique), les agences Internet, les éditeurs de sites (portails et de commerce électronique), les studios de
développement de jeux vidéo, les sous-traitants ou les cabinets spécialisés dans le test.
Des évolutions possibles
Après avoir été testeur opérationnel sur des projets simples, il peut évoluer vers des projets plus complexes auprès de testeurs
expérimentés. Il occupera alors un poste de responsable qualité et méthodes, de développement, de directeur technique dans une
ESN ou chez un éditeur de logiciels.
Rémunération
Salaire du débutant
À partir de 1700 euros brut par mois (variable en fonction des entreprises et du statut).
Source : 01Business&technologies, 2012.
Compétences
Cultivé et curieux
Au-delà d'une expertise dans un domaine précis, le testeur doit avoir le goût de la recherche et une grande curiosité d'esprit. Il
couvre en effet un vaste panel d'applications et de technologies. Pour ce faire, une solide base technique en informatique est
indispensable. Une bonne culture générale et la maîtrise de l'anglais sont aussi nécessaires.
Fin diplomate
Pour dire à un développeur informatique qu'il a commis des erreurs ou qu'il n'a pas totalement répondu aux attentes des
utilisateurs, le testeur sait se montrer diplomate. Il l'est tout autant pour annoncer à un utilisateur qu'il faut revoir les
spécifications de son application, son projet n'étant pas réalisable...
Rigoureux et organisé
Minutie, rigueur, organisation : voici le cocktail gagnant pour le testeur, qui procède toujours avec méthode. Qualités auxquelles
il faut ajouter une bonne dose d'intuition et du recul, pour garder une vision d'ensemble sur les projets.
Accès au métier
Longtemps ouvert aux autodidactes, ce métier est de plus en plus qualifié. Si aucun diplôme n'est encore exigé, le recrutement
s'effectue aujourd'hui avec un niveau allant de bac + 2 à bac + 5, selon la complexité des tests, les domaines d'application et les
entreprises.
Niveau bac + 2
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BTS SIO (services informatiques aux organisations) option solutions logicielles et applications métiers
DUT ou DEUST en informatique
Niveau bac + 3
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Licence pro spécialisée en génie logiciel, systèmes informatiques et logiciels...
Niveau bac + 5
• Masters en informatique spécialité qualité et sûreté de fonctionnement, modèles, optimisation, programmation et
services, génie de l'informatique logicielle...
• Diplôme d'ingénieur orienté en programmation informatique
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'informatique, Parcours, 2011, Onisep
Les métiers d'Internet, Parcours, 2012, Onisep
Adresses utiles
• Syntec numérique, Chambre syndicale des ESN (entreprises de services du numérique), 3 rue Léon Bonnat, 75016, Paris,
01 44 30 49 70, www.syntec-numerique.fr
CONCEPTEUR(TRICE) DE JEUX VIDEO
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Synonyme(s) : créateur(trice) de jeux vidéo / game designer / scénariste multimédia
Famille(s) ROME : Édition et communication
Discipline(s) : arts graphiques / conception de produit multimédia
Centre(s) d'intérêt : programmer, créer du contenu numérique
Fonction(s) : fonction conception
GFE : GFE techniques de la communication média / concepteur de jeux électroniques
Secteur(s) d'activités : secteur édition - presse / secteur sociétés de service et de conseil en informatique
Statut(s) : indépendant / salarié
Accroche
Qui seront les ennemis du héros ? Par quel artifice pourrait-il s'échapper de sa prison ? Comment le soumettre à des
épreuves de plus en plus difficiles ? Autant de questions que se pose le concepteur de jeux vidéo.
Synthèse
Un œil sur le cahier des charges et l'autre sur les contraintes techniques, ce spécialiste de l'interactivité définit l'ensemble du
contenu d'un jeu. Il travaille avec des infographistes, des level designers, des sound designers, des testeurs, etc., et s'adapte aux
goûts du public tout en surveillant la concurrence. Si le métier fait rêver, il offre peu de débouchés en France : il faut parfois
accepter de s'expatrier. Une formation de 3 à 5 ans après le bac est indispensable.
Nature du travail
Créer un univers virtuel
Une fois le type de jeu et le public définis par le chef de projet, le concepteur détermine les différents éléments du jeu vidéo :
histoire, personnages, situations, décors... Il imagine un univers, un scénario, y intègre des règles, épreuves, niveaux de difficulté...
Il donne ainsi une dimension interactive à l'ensemble, impliquant le joueur dans la construction de l'histoire. Il consigne ensuite
ces éléments dans un cahier des charges (game design document) à partir duquel l'équipe de développement va travailler.
Optimiser la production
Le concepteur suit la réalisation du jeu de A à Z. Il en connaît chaque étape et ne propose jamais une idée sans s'assurer qu'elle
est techniquement réalisable : il maîtrise les différentes technologies employées pendant la production et en exploite au maximum
les potentialités (choix des plates-formes, logiciels de création graphique, langages informatiques...). Il tient compte également
des contraintes budgétaires. Enfin, il organise des tests et améliore le prototype du jeu en fonction des résultats.
Inventer le jeu de demain
Afin de coller au mieux aux tendances actuelles, le concepteur de jeux vidéo repère les nouveautés, les essaie, s'informe de
l'évolution des attentes du public, de la concurrence, des nouvelles technologies...
Conditions de travail
En équipe
Le concepteur travaille main dans la main avec le scénariste, mais aussi les infographistes, animateurs 3D, développeurs,
programmeurs, level designers (chargés des niveaux des jeux), sound designers (chargés des sons et musiques des jeux), testeurs...
Il joue un rôle fédérateur et veille à ce que tous les corps de métiers œuvrent dans le même sens. Avec le chef de projet, il est le
seul à avoir une vision d'ensemble de la chaîne de production.
En France ou à l'étranger
Certains éditeurs de jeux vidéo ou studios de création français sont des références mondiales (Ubisoft, Vivendi, Atari...). Mais
l'étranger est aussi pourvoyeur d'emplois : la plupart des concepteurs mettent le cap vers un pays anglo-saxon (États-Unis,
Canada). Autre destination attractive : le Japon.
De nouveaux défis à relever
Les jeux sont de plus en plus conçus pour être transposables sur Internet. Faire en sorte que des milliers de joueurs puissent
s'affronter sur la Toile lors de compétitions virtuelles : voilà un défi de taille pour ce spécialiste de l'interactivité qu'est le concepteur
de jeux vidéo. Sans parler des nouveaux supports de diffusion tels les smartphones et tablettes qui l'obligent à s'adapter en
permanence.
Vie professionnelle
Secteur dynamique mais emplois précaires
Les jeux vidéo se vendent extrêmement bien. Pourtant, ces dernières années, de nombreux studios français ont dû mettre la clé
sous la porte. On compte aujourd'hui quelque 250 entreprises pour 5000 emplois en France. Les places sont devenues rares tandis
que les diplômés sont de plus en plus nombreux. Ceux qui trouvent un emploi ont donc souvent un statut précaire (free-lance,
intérimaire...).
Le stage, un passage obligé
Le concepteur de jeux vidéo commence généralement sa carrière comme stagiaire. C'est souvent sur un poste de level designer
qu'il fait ses premières armes : il apprend ainsi à construire les différents niveaux d'un jeu. Il peut aussi commencer comme testeur.
Les offres de stage ne manquent pas pour acquérir une première expérience professionnelle et se constituer un carnet d'adresses.
La recherche de stage ou d'emploi implique la présentation de travaux personnels (jeux, créations graphiques, sites web, etc.).
Prendre du galon
Une évolution vers un poste de chef de projet est tout à fait envisageable. Le game design est même considéré comme le meilleur
tremplin pour accéder à ce type de responsabilités.
Rémunération
Salaire du débutant
1950 euros brut par mois
Compétences
Créatif et passionné
Le concepteur de jeux vidéo est également un joueur. Il est passionné par cet univers, et son imagination déborde d'idées. Il est
capable de concevoir un nouveau monde, de créer une ambiance originale, d'imaginer des difficultés, des obstacles, des aides
magiques ou humaines, d'inventer des armes, de proposer des énigmes...
Technicien
Les contraintes techniques et budgétaires restent toujours présentes à son esprit : son imagination fertile ne l'empêche pas de
garder les pieds sur terre. Par ailleurs, ses idées prennent forme grâce aux logiciels spécialisés : logiciels de création graphique,
logiciels de création 3D, logiciels de développement informatique, langages de programmation, etc. Il doit donc savoir utiliser ces
outils.
Rigoureux et à l'écoute
Intervenant sur plusieurs fronts à la fois, consultant une multitude d'interlocuteurs, le concepteur-réalisateur court le risque de se
disperser et de s'égarer. Il doit être à l'écoute de son équipe, savoir s'organiser avec rigueur pour faire évoluer le projet d'une
manière ordonnée. Et ne jamais perdre de vue l'objectif final !
Accès au métier
Pour devenir game designer, il faut être titulaire d'un bac + 3 au minimum. Mais la plupart ont un bac + 5. Les écoles d'arts
appliqués (Ensad, écoles nationales supérieures des beaux-arts...) et des écoles privées (Supinfogame, Gobelins-École de l'image,
Supinfocom, Isart Digital, Lisaa...) proposent aussi des diplômes dans le multimédia et le jeu vidéo. L'université délivre des masters
professionnels orientés vers le secteur multimédia. Quelques écoles d'ingénieurs proposent une spécialisation adaptée. Un bon
niveau d'anglais est indispensable.
Niveau bac + 2
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DUT services et réseaux de communication
BTS design graphique option communication et médias numériques
Niveau bac + 3
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Licences professionnelles avec spécialisation en jeu vidéo
Niveau bac + 5
• Diplômes de Supinfogame (Valenciennes), Supinfocom (Valenciennes, Arles), Beaux-arts d'Amiens, Pau, Rennes...
• Masters pro mention arts plastiques spécialité fictions numériques (jeux vidéo) ; mention jeux et média interactifs
numériques (ENJMIN, Cnam, université Poitiers)...
• Diplôme d'ingénieur avec spécialisation multimédia, modélisation de l'image (Esil, Ensimag-Grenoble INP...)
Sources et ressources
Publications Onisep
•
Les métiers d'Internet , Parcours, 2012, Onisep
•
Les métiers du graphisme et du design, Parcours, 2013, Onisep
•
Les métiers auprès des enfants et des ados, Parcours, 2011, Onisep
Témoignage(s)
Matthieu, game designer chez Ubisoft
Ma touche personnelle
J'ai toujours eu envie d'intégrer un grand studio. Lors d'une première expérience en tant que stagiaire, j'ai découvert les avantages
et les inconvénients d'une petite structure. Plus tard, j'ai postulé chez Ubisoft pour un stage d'assistant game designer éditorial,
avec un emploi à la clé. J'ai été surpris par la rapidité avec laquelle on m'a confié le suivi éditorial de jeux représentant des
investissements très lourds. Nous sommes encadrés par des managers très expérimentés. Dans les premiers temps, ils valident
nos échanges avec les équipes des projets suivis. Si l'on ne peut pas faire tout ce que l'on veut, on a tout de même beaucoup de
liberté et la possibilité d'apporter sa touche personnelle à un jeu.
ENSEIGNANT(E)-CHERCHEUR(EUSE)
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Synonyme(s) : chercheur(euse) / enseignant(e) en université / maître de conférences / professeur(e) des
universités
Famille(s) ROME : Formation initiale et continue
Discipline(s) : enseignement - formation / recherche universitaire
Centre(s) d'intérêt : faire de la recherche / enseigner, éduquer / animer des activités culturelles, ludiques
ou éducatives
GFE : GFE enseignement sciences humaines domaines scientifiques droit
Secteur(s) d'activités : secteur fonction publique / secteur de l'éducation / secteur recherche
Statut(s) : fonctionnaire
Accroche
Double mission pour l'enseignant-chercheur au sein d'une université ou d'une grande école : faire progresser la recherche
dans sa discipline et transmettre les connaissances qui en sont issues à ses étudiants.
Synthèse
L'enseignant-chercheur donne des cours à des étudiants de différents niveaux et mène des travaux de recherche. Il peut exercer en
tant que professeur d'université (il ne donne alors que des cours magistraux) ou en tant que maître de conférences (il assure alors
des travaux dirigés et des travaux pratiques). Pour exercer ce métier, le doctorat (entre 8 et 9 années d'études) ou, dans certaines
disciplines, l'agrégation est requise.
Nature du travail
Creuser un sujet
Architecture, biologie ou sciences politiques... l'enseignant-chercheur est passionné par un sujet qu'il souhaite développer en se
consacrant à la recherche fondamentale ou appliquée. À partir d'un travail en bibliothèque ou en laboratoire, et d'une réflexion
personnelle, il participe à l'enrichissement de sa discipline dans le cadre d'objectifs définis au niveau national ou régional. Dans
les filières professionnalisées, il participe à la coopération entre l'université et le monde professionnel.
Diffuser et partager les connaissances
Le chercheur participe à la diffusion des connaissances scientifiques en publiant ses travaux et en participant à des conférences
et des colloques. À partir de ses lectures et de ses recherches, il s'interroge, émet des hypothèses, conduit des expériences, analyse,
interprète et exploite les résultats. S'il est professeur d'université, il impulse et dirige les activités du centre de recherche auquel
il appartient : centre ou laboratoire, universitaire ou associé au CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
Conseiller les étudiants
En tant qu'enseignant, il transmet les connaissances récentes issues des recherches conduites dans son domaine de spécialisation
aux étudiants. L'enseignant-chercheur participe aussi à la définition des orientations des activités du laboratoire, aux demandes
de financement. Il organise la communication du labo, à travers colloques et publications. Il met au point des modules
d'enseignement, participe à des jurys d'examen, encadre les travaux de préparation des thèses des doctorants, assure le suivi des
mémoires et des stages des étudiants en master. Il les conseille dans leurs choix d'orientation.
Conditions de travail
Amphi et labo
L'enseignant-chercheur exerce dans une UFR (unité de formation et de recherche) au sein d'une université, d'un IUT (institut
universitaire de technologie), d'une ESPÉ (école supérieure du professorat et de l'éducation), d'une ENS (école normale supérieure),
d'une école d'ingénieurs, etc. Il partage son temps entre l'enseignement et la recherche, entre les amphis, les salles de TD (travaux
dirigés) ou de TP (travaux pratiques), le terrain et les laboratoires. Il peut aussi être affecté dans un ministère, une collectivité
territoriale, un organisme de recherche... Et également à l'étranger, grâce aux programmes de coopération. Pour ce type de poste,
il a le titre d'enseignant détaché.
Un service modulable
L'enseignant-chercheur assure un service annuel de 1 607 heures de travail. La part consacrée à l'enseignement se répartit entre
128 heures pour les cours magistraux et 192 heures pour les TD ou les TP. Son service peut être modulé en fonction de ses activités
: davantage de recherche, moins d'enseignement, plus de temps consacré à l'insertion des diplômés ou à la valorisation des
résultats, etc. Les chercheurs sont très investis dans leur activité, et leurs journées débordent très souvent du cadre légal.
L'enseignant-chercheur est évalué tous les 4 ans sur ses activités pédagogiques et de recherche.
Vie professionnelle
Un marché concurrentiel
Le marché du travail pour les doctorants reste très concurrentiel et les recrutements d'enseignants-chercheurs sont relativement
stables. Les disciplines qui recrutent le plus sont les lettres, les sciences humaines, le droit, l'économie et la gestion, et les sciences
pour l'ingénieur.
Les femmes en progression
Ces métiers sont surtout exercés par des hommes, mais la proportion de femmes est en constante progression : 28 % parmi les
professeurs d'université et 43 % parmi les maîtres de conférences (MESR, 2009). Les femmes sont plus nombreuses en lettres et
en sciences humaines (57 % des maîtres de conférences) qu'en sciences pour l'ingénieur ou en informatique (21 %).
Habilitation à diriger des recherches
Après quelques années d'enseignement et de recherche, un maître de conférences peut présenter ses travaux et publications devant
un jury pour obtenir l'HDR (habilitation à diriger des recherches). Ce diplôme atteste de la capacité à encadrer les activités d'un
jeune chercheur. Il permet d'être directeur de thèse pour un doctorant et de postuler au corps des professeurs des universités. Avec
de l'expérience, un enseignant-chercheur peut aussi prendre la responsabilité d'une équipe ou diriger une unité de recherche
composée de chercheurs et de techniciens.
Rémunération
Salaire du débutant
2100 euros brut par mois environ pour un maître de conférences ; autour de 3000 euros brut par mois pour un professeur des
universités.
Chiffres auxquels peuvent s'ajouter diverses primes : prime de recherche et d'enseignement supérieur (1245 euros brut par an),
prime de responsabilité pédagogique (de 3500 à 15 000 euros par an), prime d'excellence scientifique (de 3500 à 15 000 euros par
an)...
Source : décret n° 2013-305 du 10 avril 2013 relatif à l'échelonnement indiciaire applicable aux corps d'enseignants-chercheurs.
Compétences
Rigueur et pédagogie
L'enseignant-chercheur doit posséder une grande rigueur et une motivation intellectuelle à toute épreuve. Le sens de la pédagogie
est indispensable pour rendre accessibles des connaissances pointues auxquelles il a pu contribuer.
Sens de la communication
Par ailleurs, il possède le goût de la communication et celui des contacts humains. En effet, il est en relation constante avec
différents publics : étudiants, partenaires scientifiques, entreprises publiques et privées, etc. La maîtrise de l'anglais est
indispensable pour prendre connaissance des travaux des autres chercheurs et communiquer lors de colloques ou débats au niveau
international.
Accès au métier
L'enseignant-chercheur est un doctorant qui prépare une thèse (en 3 ou 4 ans) après un master recherche (bac + 5). Durant cette
période, il bénéficie d'une allocation de recherche et peut assurer des cours en tant qu'ATER (attaché temporaire d'enseignement
et de recherche). Dans les universités, les écoles doctorales accompagnent l'apprenti chercheur. Elles l'initient aux contacts avec
les entreprises, l'aident à trouver un financement : bourse, contrat doctoral, convention CIFRE (convention industrielle de formation
par la recherche), etc.
Pour devenir maître de conférences ou professeur des universités, l'enseignant-chercheur doit être inscrit sur une liste nationale
de qualification du CNU (Conseil national des universités). Après avoir obtenu la qualification, il peut se présenter aux concours de
recrutement organisés par les établissements d'enseignement supérieur. L'HDR (habilitation à diriger des recherches) est
indispensable pour se présenter au concours de professeur des universités. À noter : dans les disciplines juridiques, politiques,
économiques et de gestion, les professeurs sont recrutés par le concours de l'agrégation.
Niveau bac + 5 et plus
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Doctorat
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation, Parcours, 2013, Onisep
Les métiers des langues et de l'international, Parcours, 2010, Onisep
Les métiers de la biologie et des biotechnologies, Parcours, 2012, Onisep
Les études de sciences de la vie et de la Terre, Infosup, 2010, Onisep
Témoignage(s)
Patrick, enseignant-chercheur en biologie
100 % recherche + 50 % enseignement
Je n'ai jamais vraiment voulu être chercheur. En revanche, au fil de mes études, j'ai peu à peu souhaité creuser davantage un
sujet, la biologie cellulaire, qui me passionne. Être enseignant-chercheur me permet de répondre à ce désir. Je prends un vrai
plaisir intellectuel à me confronter à des questions très complexes. À côté de mes activités de recherche pure, je propose les
orientations de l'activité du labo, je trouve des financements, j'organise la communication de nos travaux, colloques, publications...
Mon emploi du temps, c'est 100 % recherche plus 50 % enseignement ! J'aime enseigner. C'est pour moi presque aussi important
que la recherche. C'est une stimulation, une remise en question. Et aussi une forme de reconnaissance quand mon public accroche.
Témoignages
Gérald, aérodynamicien à l'Onera (Office national d'études et de recherches aérospatiales)
Maîtriser l'onde de choc
Je travaille sur des projets liés aux engins supersoniques. C'est très intéressant, dans la mesure où la conception de ces engins
nécessite de prendre en compte des contraintes aérodynamiques particulières. De par sa vitesse, le supersonique se heurte au
problème de l'onde de choc, qu'il convient de maîtriser. Les phases de décollage et d'atterrissage sont également des moments
délicats pendant lesquels l'avion produit beaucoup de traînée (résistance de l'air). Mon objectif est alors de réduire cette traînée
pour éviter d'augmenter la puissance des moteurs qui provoque des nuisances sonores et environnementales.
WEBMESTRE
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Synonyme(s) : administrateur(trice) de site / webmaster
Famille(s) ROME : Systèmes d'information et de télécommunication
Discipline(s) : études développement informatiques / réseau informatique / conception de produit
multimédia / internet
Centre(s) d'intérêt : informer, communiquer / programmer, créer du contenu numérique
GFE : GFE techniques de la communication média / webmestre
Secteur(s) d'activités : secteur édition - presse / secteur de la publicité / secteur sociétés de service et de
conseil en informatique
Statut(s) : salarié
Accroche
À la fois technicien, graphiste et rédacteur, le webmestre est responsable de la vie d'un site, du développement à
l'animation, en passant par la mise en ligne et la veille technologique. Un métier à géométrie variable nécessitant d'avoir
plusieurs cordes à son arc.
Synthèse
Responsable d'un site Internet, le webmestre y ajoute du contenu (textes, images, sons...), résout les problèmes techniques et joue
un rôle d'interface entre les différents intervenants (graphistes, rédacteurs...). Selon le type et la taille de l'entreprise, le métier
diffère fortement. Certains webmestres s'occupent de la totalité d'un site, de la conception à la maintenance ; d'autres se
spécialisent dans les aspects techniques ou rédactionnels.
Nature du travail
Avant la mise en ligne
L'activité du webmestre dépend de l'entreprise pour laquelle il travaille. Il peut intervenir dès la conception du site Internet : il
l'alimente alors en contenus (publication d'articles, création de fiches produit...) et vérifie sa compatibilité avec les principaux
navigateurs. Il signale les problèmes techniques rencontrés et traque les bugs d'affichage. Lorsque tous les problèmes sont résolus,
le site peut être mis en ligne.
Alimenter un site
Pour attirer les visiteurs, le webmestre ajoute du contenu (textes, sons, images, vidéos...) et réalise des mises à jour
quotidiennement. Il peut aussi améliorer le référencement (positionnement du site dans les résultats des moteurs de recherche).
En cas de problème grave, il peut solliciter les développeurs, ou restaurer le site à partir des sauvegardes qu'il effectue
régulièrement. Il assure aussi la veille technologique vis-à-vis des sites concurrents.
Un rôle d'interface
En tant que responsable du site Internet et/ou intranet, il joue un rôle d'interface. Il s'assure que les rédacteurs respectent la charte
éditoriale et peut leur proposer certaines corrections en vue d'optimiser le référencement. Il est en contact avec les développeurs
et les webdesigners pour faire évoluer le site...
Conditions de travail
Disponibilité
Le webmestre passe presque toute la journée devant son écran. En général, les horaires sont réguliers mais, pour certains sites qui
doivent être constamment mis à jour, il doit faire preuve d'une grande disponibilité. Les webmestres exercent parfois leur activité
en télétravail, le plus souvent sous le statut d'auto-entrepreneur.
Plusieurs projets de front
Les sites à forte audience peuvent être gérés par plusieurs administrateurs : chaque webmestre ne prend alors en charge qu'une
partie du site. Chez un prestataire de services informatiques et Internet ou dans une agence web, il travaille sur plusieurs projets
à la fois. Il peut aussi être associé à des missions ponctuelles. Ainsi, son travail prend fin immédiatement après la mise en place
d'un site.
Polyvalence
Le webmestre est avant tout un chef d'équipe expérimenté, mais le métier diffère parfois fortement selon le type et la taille de
l'entreprise. Le webmestre peut ainsi assurer les missions de l'intégrateur HTML, du concepteur de contenus multimédias, du
chargé de communication, de l'éditorialiste, de l'animateur de communautés web... Les aspects commerciaux et marketing peuvent
aussi relever de sa responsabilité.
Vie professionnelle
Un marché sans limites
Les nombreuses entreprises disposant d'un site Internet n'ont pas forcément besoin de faire appel à des professionnels du Web.
De plus, nombreux sont les sites " bricolés " et les portails " vitrines " actualisés plus ou moins régulièrement. Le webmestre devient
pourtant rapidement indispensable pour une entreprise qui se tourne vers l'Internet. La Toile ouvre des perspectives économiques
importantes. En effet, des milliers d'entreprises (principalement les PME) n'ont pas encore de site...
Expérience recommandée
Agences de communication, agences web et fournisseurs d'accès recrutent des candidats qui possèdent une première expérience
(de 1 à 5 ans) ou qui ont déjà effectué de nombreux stages (de longue durée).
Prendre du galon
Parce que le webmaster peut être amené à aborder toute la gamme des métiers d'Internet, ses possibilités d'évolution sont
nombreuses. Un webmaster qui possède des qualités rédactionnelles pourra évoluer vers un poste de rédacteur en chef, tandis
qu'un webmaster qui aura su développer ses compétences techniques, se dirigera plus naturellement vers un poste de chef de
projet ou de directeur technique.
Rémunération
Salaire du débutant
À partir de 2000 euros brut par mois.
Source : Apec, 2013.
Compétences
Informaticien, mais pas seulement
Le webmestre est un informaticien doté de solides compétences en graphisme et en rédaction, et qui connaît parfaitement la culture
et la stratégie de son entreprise. Il possède un bon niveau d'anglais et des compétences techniques. Il maîtrise les langages de
programmation du Web (XML, Java, Flash, HTML...) et s'informe régulièrement de l'évolution des outils d'Internet. Créatif, rigoureux,
autonome, il sait aussi se montrer polyvalent.
Le goût du contact
Le webmestre sait animer une équipe et communiquer. D'abord en interne, puisqu'il centralise des informations issues de différents
services. Mais aussi à l'extérieur, puisqu'il s'enquiert, en permanence, des réactions des internautes qui visitent le site pour
l'ajuster au mieux.
Disponible et efficace
Pour respecter les délais et réagir au plus près de l'actualité, ses horaires sont étendus, parfois décalés. En cas d'imprévu, il doit
se montrer disponible et efficace... très rapidement !
Accès au métier
Le métier se professionnalise et privilégie les diplômés de niveau bac + 2 à bac + 5. Généralistes ou spécialisées, les formations
sont axées sur l'informatique, le graphisme ou le journalisme et la communication. Les écoles d'art ou de commerce, les cursus
universitaires littéraires assortis d'une spécialisation informatique sont aussi envisageables.
Niveau bac + 2
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BTS services informatiques aux organisations
DUT métiers du multimédia et de l'Internet (MMI)
Niveau bac + 3
• Licences pro activités et techniques de communication, réseaux et télécommunications, systèmes informatiques et
logiciels
Niveau bac + 5
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Masters en information et communication, en informatique
Diplôme d'ingénieur
Certificats d'écoles spécialisées
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers d'Internet, Parcours, 2012, Onisep
Témoignage(s)
Sylvain,webmestre
Un métier à multiples facettes
Il m'est difficile de donner une définition simple du métier de webmestre, car son activité est variée. Pour ma part, je m'occupe
principalement de la création de sites Internet (dont je définis les spécifications avec le chef de projet) et de la mise à jour des
contenus. Les clients me demandent aussi d'adapter leur site à la stratégie commerciale de leur entreprise. La création d'un portail
Internet peut demander plusieurs mois de travail. Je me souviens, par exemple, du lancement d'un site de commerce en ligne où
l'ajout des contenus n'a pas été une mince affaire. Nous avions mis en ligne plusieurs centaines de photos, textes et détails
techniques d'articles. Nous avions aussi fait appel aux services d'un rédacteur. Eh bien entre la phase de création et la correction
des derniers bugs, une année s'était écoulée !
Format collégien
Le webmestre est responsable de la gestion et du suivi d'un site web au quotidien. Il ajoute du contenu (textes, images, sons...) et
intervient en cas de problème technique. Pour cela, il doit parfaitement connaître les langages de programmation du Web comme
le HTML ou le PHP. Certains webmestres sont spécialisés. Le webmestre éditorial se charge du contenu du site (création de
rubriques, collecte de l'information et mise en pages des textes...), tandis que le webmestre technique concentre ses efforts sur le
fonctionnement du site (administration du serveur, intégration du code HTML, gestion des bases de données...). Les sites
marchands cherchent des webmestres dotés de compétences commerciales et marketing pour générer du trafic et fidéliser les
internautes... Quel que soit son profil, le webmestre doit maintenir à jour le site et assurer la veille technologique : il s'informe en
permanence sur les innovations technologiques et navigue régulièrement sur les sites concurrents.
Après le bac
2 à 5 ans d'études à l'université ou en école spécialisée.
INGENIEUR(E) SYSTEMES EMBARQUES
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Synonyme(s) : ingénieur(e) électronique logiciel embarqué
Famille(s) ROME : Électronique et électricité
Discipline(s) : analyse programmation / réseau de télécommunication / électronique analogique /
électronique numérique
Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / faire de la recherche / concevoir, utiliser des
technologies industrielles de pointe
Fonction(s) : fonction études développement industriel
GFE : GFE électricité électrotechnique électronique
Secteur(s) d'activités : secteur des transports / secteur recherche / secteur santé / secteur construction
aéronautique / secteur construction automobile / secteur construction électronique / secteur énergie /
secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques
Statut(s) : salarié
Accroche
L'ingénieur électronique spécialisé en systèmes embarqués conçoit des ordinateurs pour des avions ou des voitures... à
des fins de surveillance, de contrôle, de communication, de santé, de sécurité...
Synthèse
L'ingénieur systèmes embarqués conçoit des ordinateurs pour des avions, des voitures, des équipements transportables... pour
surveiller, contrôler, communiquer... Il s'occupe du processus complet qui permet de concevoir une carte électronique, mais aussi
de toute la partie programmation. Il assemble les composants électroniques (microprocesseurs), réalise les schémas, les câblages.
Il peut aussi assurer les tests et le suivi de production. Objectif : que les bons ordres soient envoyés à un objet pour qu'il exécute
une tâche précise. Il assure la qualité du système et prévient toute défaillance.
Nature du travail
Faire correspondre ordres et tâches
Aéronautique, automobile, multimédia, domaine médical... le rôle des systèmes embarqués est primordial au quotidien. Objectif
de l'ingénieur systèmes embarqués : que les bons ordres soient envoyés à un objet pour qu'il exécute une tâche précise. Un
système embarqué se compose d'une partie " matériel " (hard) et d'une partie " logiciel " (soft). Ces deux parties communiquent
en permanence en utilisant des composants actifs (qui dialoguent en temps réel avec une base qui alerte l'utilisateur en cas de
problème) et passifs (qui attendent que l'utilisateur les interroge pour obtenir une information de leur part). À l'ingénieur de
maîtriser les caractéristiques de ces composants pour éviter les problèmes de communication de données dans le système.
Conception, programmation, tests
L'ingénieur systèmes embarqués s'occupe du processus complet qui permet de concevoir une carte électronique, mais aussi de
toute la partie programmation. Il assemble les composants électroniques (microprocesseurs), réalise les schémas, les câblages.
Il peut aussi assurer les tests et le suivi de production.
Sécurisation et prévention
Selon les domaines, il peut faire davantage de développement ou de suivi des normes et de la sécurisation. Il assure la qualité du
système et prévient toute défaillance.
Conditions de travail
Dans l'industrie et la santé
La majorité des ingénieurs systèmes embarqués travaille en bureau d'études, dans les entreprises en conception électronique. Ils
sont aussi présents dans l'industrie automobile, l'aéronautique, l'industrie de l'armement, l'énergie, les transports et la domotique
(détection de mouvements, alarmes...), ou le secteur médical. Les organismes de recherche publics ne sont pas en reste.
Un travail d'équipe
Selon l'envergure du projet et les échanges nécessaires entre ingénieurs en électronique et en informatique, ce professionnel
travaille seul ou en équipe, sous la houlette d'un chef de projet. Généralement intégré au service R&D (recherche et développement),
il peut également collaborer avec le département marketing.
Cependant, aujourd'hui, certains concepteurs préfèrent travailler en plus petits groupes chargés de concrétiser leur expertise métier
en innovation. Cette nouvelle approche est plus rapide car elle utilise des plates-formes matérielles et logicielles intégrées. Les
ingénieurs peuvent ainsi se concentrer sur la conception, le prototypage et le déploiement rapide d'algorithmes.
À un rythme soutenu
Des horaires élastiques, voire une certaine dose de stress sont à prévoir en période de livraison, surtout dans les sociétés
d'ingénierie.
Vie professionnelle
À la pointe de l'innovation
Au carrefour de l'électronique et de l'informatique, les systèmes embarqués s'enrichissent régulièrement de nouvelles applications,
surtout lorsqu'ils sont connectés à Internet. Par exemple, l'hospitalisation à domicile profite de l'avancée des NTIC (nouvelles
technologies de l'information et de la communication). Un ingénieur spécialisé en télésanté crée ainsi des systèmes permettant le
suivi médical et les soins à distance : un bracelet-montre géolocalise le malade et transmet des signaux d'alerte en cas d'urgence.
Un secteur évolutif et mobile
C'est un secteur en pleine évolution qui fait la part belle aux jeunes diplômés. Le débutant en service d'études peut devenir chef
de projet, puis responsable d'unité de production. Il peut aussi s'orienter vers un poste plus commercial d'ingénieur d'affaires, qui
négocie les contrats avec les clients.L'essor des nouvelles technologies, qui ouvre sans cesse de nouveaux champs d'application,
laisse la porte ouverte à la mobilité professionnelle. Par exemple, un ingénieur spécialisé dans la technologie de la radioidentification pourra travailler sur les pass automobiles des péages, l'identification des animaux grâce aux puces implantées sous
la peau, ou la vérification électronique de la cargaison d'un camion...
Rémunération
Salaire du débutant
Entre 2080 et 2910 euros brut par mois.
Source : Apec, 2012.
Compétences
Être polyvalent
La curiosité technique de l'ingénieur systèmes embarqués s'appuie sur de solides connaissances en programmation informatique
et en électronique. Il possède aussi des compétences en technologie et en conception de circuits électroniques (analogiques et
numériques), mais aussi en réseaux de communication et en programmation. L'environnement, le contexte et les enjeux sont aussi
à prendre en compte, d'où une formation accentuée en génie logiciel et sciences cognitives.
Savoir analyser et synthétiser
Il met à jour la documentation qui sert à réaliser les manuels d'utilisation et de dépannage, ainsi que le dossier technique lié au
cycle de développement du projet. Capable d'analyse et de synthèse, il réalise un travail de veille technologique, en se tenant au
courant des dernières innovations.
Se montrer créatif
Il a aussi un esprit créatif, indispensable à la conception de nouveaux produits, qui est un atout considérable. L'anglais est
également indispensable pour être à jour (les publications techniques sont toutes en anglais) ou pour travailler dans un contexte
international.
Accès au métier
Le métier d'ingénieur systèmes embarqués est accessible après un bac + 5master ou un diplôme d'ingénieur avec une
spécialisation système/informatique embarqué.
Niveau bac + 5
• Diplôme d'ingénieur spécialité électronique ; informatique ; informatique et réseaux ; informatique industrielle ;
mécanique et électronique ; informatique industrielle ; informatique et électronique ; systèmes électriques et électroniques
embarqués ; systèmes électroniques embarqués...
• Master sciences, mention informatique ; ingénierie des systèmes complexes ; ingénierie électrique, électronique et
informatique industrielle ; sciences pour l'ingénieur ; génie mécanique et civil, automatique, robotique ; information, systèmes
et technologie ; électronique et télécommunications ; automatique et informatique industrielle ; sciences, mention automatique,
robotique et informatique appliquée ; génie des systèmes pour l'aéronautique et les transports ; systèmes embarqués et énergie
spécialité énergie électrique ou électronique embarquée et systèmes de communication ; électronique ; électronique,
électrotechnique, automatique
• MSc Management of Electronic and Embedded Systems de l'Esigelec
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'électronique, Parcours, 2011, Onisep
Les métiers de l'informatique, Parcours, 2011, Onisep
Adresses utiles
• Fédération des industries électriques, électroniques et de communication, Fieec, 17 rue de l'Amiral Hamelin, 75783, Paris,
01 45 05 70 53, www.fieec.fr
Témoignage(s)
Sébastien, ingénieur systèmes embarqués, chez Elsys Design, Paris (75)
J'ai participé à un concours organisé par l'Esiea, mon école d'ingénieurs. Il fallait concevoir un drone à 4 hélices. Il a fallu réaliser
les parties électronique, mécanique et informatique, et c'est ainsi que j'ai appris ce métier. On a ensuite fait la programmation, en
passant par les phases de tests, le traitement du signal. On a obtenu la 3e place. À la sortie de l'école, j'ai enchaîné les missions
chez Sagem : la conception d'un terminal de lecture de documents d'identité, la réalisation d'un déclencheur de caméra pour faire
de la reconnaissance faciale... Aujourd'hui, mon travail est plus orienté software : j'ai conçu le programme d'un drone de la société
Parrot. Ce qui me plaît dans les systèmes embarqués, c'est l'aspect concret : quand je programme quelque chose et que je parviens
à le faire bouger, je vois tout de suite le résultat. Il faut être passionné car il faut beaucoup de patience, de rigueur... C'est un
métier qu'on ne fait pas à moitié !