Des taux de crédit à la consommation trop bas: tout le
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Des taux de crédit à la consommation trop bas: tout le
Des taux de crédit à la consommation trop bas: tout le monde y perd Le gouvernement devrait très prochainement fixer les nouveaux taux annuels effectifs globaux maxima pour les crédits à la consommation. La nouvelle grille imposera logiquement une baisse généralisée des taux. Il n'existe aujourd'hui pas de consensus sur l'ampleur de cette baisse. La grille de taux soutenue par Fedis constitue cependant le maximum supportable pour les professionnels. Une baisse supplémentaire des taux rendrait les petits crédits non rentables et entraînerait leur disparition. Ce sont les consommateurs à plus faibles revenus qui en seraient les premières victimes. Depuis 1997, la grille des taux annuels effectifs globaux (TAEG) maxima n’a plus été mise à jour. Cela démontre que le système légal de révision de ces taux est déficient. A l’initiative des organisations professionnelles des secteurs concernés, les discussions portant sur une nouvelle grille de TAEG maxima et de nouvelles modalités de fixation automatique de ceux-ci, ont repris fin 2005 au Conseil de la consommation. L’avis rendu par ce Conseil n’est pas unanime mais Test-Achats et les professionnels, dont Fedis, sont eux sur la même longueur d’ondes. Ils proposent ensemble une nouvelle grille de TAEG maxima nettement simplifiée et tenant compte d’une baisse raisonnable des taux indiquée par les indices de référence du marché. Ces taux incluent également les frais fixes liés au crédit. C'est ce qui les différencie des taux d'intérêt financiers. Or, ces frais fixes n'ont cessé d'augmenter depuis 1997. C'est pourquoi, le niveau des TAEG ne peut s'approcher des taux financiers. Si le gouvernement ne devait pas suivre la nouvelle grille soutenue par Fedis, cela aurait de graves conséquences économiques et financières dont les consommateurs à plus faibles revenus seraient les premières victimes. Devenus non rentables, les petits crédits (ex : vente à tempérament de 500 € ou ouverture de crédit avec carte de 1.250 €) disparaîtraient du marché et avec elles les institutions financières spécialisées dans le crédit à la consommation. Il en découlerait une offre du marché plus réduite avec une forte réduction de la concurrence; une disparition de l’offre de (petits) crédits dans les magasins; une nécessité de prendre un crédit plus élevé, source de surendettement; une incapacité des consommateurs les moins aisés à acquérir des biens d’équipement de première nécessité; une réduction du chiffre d’affaires du secteur de la distribution; une baisse de la consommation des ménages. Faut-il rappeler que le crédit est un moteur de la consommation et contribue à élever le niveau de vie du plus grand nombre, permettant de financer des dépenses quand les revenus ne suffisent pas à un moment donné. Le crédit constitue également un outil de gestion du budget des ménages. A cet égard, la survie des crédits de faible ampleur, telle la vente à tempérament offerte sur les lieux de vente ou pour une vente à distance, est vitale pour toute une frange de la population. En effet, certaines personnes estiment la vente à tempérament plus facile à gérer qu'une ouverture de crédit. Fedis espère, dans l'intérêt des consommateurs, que le gouvernement adoptera la grille qu'elle soutient. Baudouin Velge Comeos vzw / asbl 8 Avenue E. Van Nieuwenhuyselaan • 1160 Brussel / Bruxelles T 02 788 05 00 • F 02 788 05 01 • www.comeos.be Page 1 of 2 Administrateur délégué Contact: Paskal Deboosere Responsable communication Tél. : 02 537 30 60 Comeos vzw / asbl 8 Avenue E. Van Nieuwenhuyselaan • 1160 Brussel / Bruxelles T 02 788 05 00 • F 02 788 05 01 • www.comeos.be Page 2 of 2