Le genre fantastique

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Le genre fantastique
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Le genre fantastique.
I- Les thèmes récurrents du fantastique.
-Les morts-vivants : vampire, fantôme.
-Le double.
-Le monstre.
-Le diable.
-Les objets (souvent maléfiques).
-Les loups-garous.
-Les sorciers.
II- Le récit à la première personne.
Le récit a la 3e personne est rare dans le récit fantastique. Il est intéressant de raconter à la première personne
car cela facilite l’effet d’identification du lecteur : ce dernier reçoit des angoisses et le rend donc moins méfiant.
1) Le héros témoigne lui-même de ce qui lui est arrivé en faisant part de ses perceptions et de ses émotions.Ce
sont ses propres facultés qu’il met en cause.Le doute et l’incertitude ne sont que plus forts. Le narrateur est
souvent âgé, il s’est tu par peur qu’on le prenne pour un fou.
2) L’histoire qui peut être racontée par un témoin souvent proche du héros. Ceci augmente la crédibilité du
récit
3) Parfois, dans les nouvelles du XIXème
Le narrateur d’une première histoire laisse la place à un deuxième narrateur témoin ou victime de phénomènes
anormaux. On appelle ce procédé la délégation narrative. L’effet de réel est alors renforcé et le lecteur accorde
plus de crédit à l’histoire.
III- L’insistance sur un état second .
Fatigue, fièvre, état d’ivresse, somnolence, drogues.
= héros à la limite de la conscience.
IV- Le contexte spatio-temporel typique.
Les repères spatio-temporels sont souvent précis et réalistes si bien que l’émergence du surnaturel a d’autant
plus de reliefs et que cet ancrage dans le réel endort la suspicion du lecteur et l’entraîne dans l’histoire.
Mais ces repères sont eux-mêmes favorables au fantastique :
-Les lieux sont souvent les mêmes : endroits inconnus, isolés, bords de rivière, maison inhabitées, magasin
d’antiquités, décor insolite, historique.
-Le moment joue aussi un rôle important (crépuscule, nuit, minuit…) ainsi que les conditions métérologiques
( brouillard, pluie, obscurité, tout ce qui brouille les données perceptibles).
V- Les figures d’analogie.
Les comparaisons et les métaphores suggèrent et tissent des liens entre le naturel et le surnaturel.
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Le genre fantastique.
VI- Une écriture de l’incertitude.
1) Par des modalisateurs (verbes ou adverbes).
Marquent la subjectivité, présentent les faits comme interprétés par le narrateur, expriment le degré de
certitude ou d’incertitude, ici atténuent le caractère, invraisemblables des faits rapportés. Ex : « il semble
que… », « peut-être », « certainement ».
2) Par des indéfinis : Ex « quelqu’un »
3) Par des phrases hypothétiques :Ex « comme si… », « on aurait dit...
VII- Une écriture de l’ébranlement, de l’émotion intense.
1) Par une ponctuation forte, expressive : ! , ? , …
2) Par l’utilisation du champs lexical de la peur.
VIII- La composition du texte.
1) L ’ effet de balancier. Le récit oscille entre le surnaturel et le naturel.
2)
La gradation.= progression du naturel au plus étrange. Il faut installer progressivement le lecteur dans le
Fantastique, le préparer à admettre l’inadmissible par une succession de descriptions qui seront autant de
paliers vers le surnaturel.
IX- Une description par l’effet.
On décrit moins l’objet fantastique que ses effets sur les protagonistes du récit.
X- l’importance du regard.
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