ministere du tourisme et de l`artisanat

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MINISTERE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT OFFICE NATIONAL DU TOURISME
REVUE DE PRESSE OFFICE NATIONAL DU TOURISME ADRESSE : 02 RUE ISMAIL KERRAR BD CHE‐GUEVARA 16000 ALGER TEL : 00213 (0) 21 43 80 60/64 FAX : 00213 (0) 21 43 09 59 WEB : www.ont.dz E‐MAIL : ont@ont‐dz.org Les professionnels créent une confédération Une confédération nationale des opérateurs du tourisme, des voyages, de l’hôtellerie et de l’artisanat pourrait voir le jour prochainement. Aucune partie ne pourra prétendre réussir en agissant en solo.» Tel est le message de Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, adressé aux professionnels du secteur (opérateurs et acteurs dans le tourisme, l’hôtellerie et l’artisanat). Le ministre a proposé, hier, lors de sa rencontre avec ses partenaires à Zéralda (Alger), la création d’une confédération nationale des opérateurs du tourisme, des voyages, de l’hôtellerie et de l’artisanat. Cette confédération «pourrait, à l’avenir, adhérer à la Confédération nationale des opérateurs économiques (patronat)», a‐t‐il suggéré. La création d’une confédération permettra, dit‐il, de «peser sur les décisions inhérentes au développement national». Trois ateliers portant sur le partenariat entre les différents acteurs dans le secteur du tourisme ont été organisés durant la journée d’hier. Objectif ? Les participants – les représentants de la Fédération des offices du tourisme, de la Fédération des exploitants hôteliers, du conseil de la Chambre nationale de l’artisanat et des métiers et des syndicats représentant les agences de voyages – ont débattu des moyens permettant le renforcement des relations professionnelles, de l’appui au tourisme domestique et surtout de l’amélioration de la qualité de l’offre et des produits touristiques. Pourra‐t‐on voir dans quelques années en l’Algérie la destination la plus prisée des touristes ? A ce sujet, le ministre du Tourisme, qui a reconnu des insuffisances en matière d’offre, s’est montré optimiste. Pour ce faire, M. Mimoune a assuré que «désormais, le temps des clivages, de l’isolement, de l’exclusion et des tiraillements est révolu». Le ministre a promis une «nouvelle ère» pour le tourisme algérien. Une ère qui sera caractérisée par «le rapprochement, le partenariat, la solidarité et l’action», a insisté le premier responsable du secteur. Pour redonner à l’Algérie la place qu’elle mérite au niveau international et relancer le tourisme interne, les différents partenaires dans le secteur ont envisagé des conventions portant sur la coopération. En effet, à l’occasion de la tenue du Salon international du tourisme prévu pour les 17 et 18 mai prochain, la signature d’une convention de partenariat entre la Fédération nationale des agences du tourisme, le Syndicat national des agences de voyages et la Fédération nationale des hôteliers est attendue. La problématique des tarifs appliqués dans le domaine du tourisme en Algérie sera à l’ordre du jour. Les partenaires auront à débattre des questions relatives aux tarifs individuels et de groupe, des tarifs en basse saison. Le ministre du Tourisme a appelé à la mise en place du tourisme domestique à travers des formules de vacances et de séjours adaptées. Les citoyens algériens ayant des salaires moyens pourront‐ils découvrir un jour les différents paysages touristiques que recèle leur pays ? «C’est la loi de l’offre et la demande qui a fait que les prix demeurent élevés», a répondu le ministre. Ce dernier souligne que 700 établissements hôteliers sont en cours de réalisation. D’après lui, la réception de ces établissements pourra équilibrer l’offre et la demande. Source : Quotidien El Watan ‐Djedjiga Rahmani M. SmaÏl Mimoune l’a annoncé hier à Alger : Vers la création d’une confédération nationale du tourisme Le secteur du tourisme a connu ces derniers temps une amélioration constante.
Le secteur du tourisme a connu ces derniers temps une amélioration constante. C’est ce qui ressort des différentes sorties effectuées sur le terrain. En fait, plusieurs actions ont été entreprises pour améliorer les prestations du secteur et le cadre organisationnel telles que la tenue récemment, à Sétif, de la rencontre nationale des offices du tourisme, dont les travaux ont été couronnés par la redynamisation de la Fédération nationale des offices du tourisme. Pour mieux consolider les relations entre les différents acteurs du secteur, le département de Smaïl Mimoun les a réunis hier à Alger. S’exprimant à cette occasion, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat a souligné la nécessité de pareille rencontre : «Nous avons jugé utile d’organiser, dans une première étape, des séances de prise de contacts séparément avec les membres des bureaux de chaque fédération.» Avant d’ajouter : «Cette deuxième étape a pour objectif d’offrir à l’ensemble des opérateurs et acteurs que vous êtes, un espace commun pour dégager, au titre d’une démarche collégiale, une concertation féconde sur des préoccupations partagées.» Il a indiqué, dans ce contexte, que la mission de son département est loin d’être terminée : «Nous n’avons jamais considéré ces rencontres comme une fin en soi, mais plutôt comme un point de départ, articulé autour d’une organisation du secteur plus efficiente.» Il dit que «désormais, le temps des clivages, de l’isolement, de l’exclusion, des tiraillements et de l’incompréhension, en raison du manque de concertation, est révolu, laissant place à une nouvelle ère, que caractérisent le rapprochement, le partenariat, la solidarité et l’action. Je dis bien l’action sur le terrain, que seule l’implication effective de tous les acteurs peut rendre possible». Toujours dans ce sens, le ministre a appelé l'ensemble des opérateurs et acteurs du secteur du tourisme et de l'artisanat à la création d'une confédération nationale des opérateurs du tourisme, des voyages, de l'hôtellerie et de l'artisanat. «Afin de vous permettre de disposer d'un espace de concertation, de réflexion et d'action unifié, je vous soumet l'idée de créer une confédération nationale des opérateurs du tourisme, des voyages, de l'hôtellerie et de l'artisanat», a plaidé M. Mimoune lors d'une rencontre nationale avec des opérateurs et des acteurs du tourisme et de l'artisanat. Le ministre a expliqué que cette structure jouera également le rôle d'"interlocuteur" et d'"interface" vis‐à‐vis des autres secteurs, des partenaires et des instances internationales dans le même domaine. Cette confédération pourra, à l'avenir, adhérer à la Confédération nationale des opérateurs économiques (patronat), dans le but, a‐t‐il précisé, de promouvoir le secteur du tourisme et de l'artisanat en tant que secteur économique "à part entière". S’adressant aux représentants du secteur, le ministre a indiqué que le tourisme «peut aujourd’hui et sans prétention aucune s’enorgueillir de détenir à travers vous, offices du tourisme, hôteliers, agences de voyages et de tourisme et acteurs dans l’artisanat, les facteurs clefs de son renouveau, car je le dis, je persiste et signe, que le devenir de notre tourisme et de notre artisanat se bâtira avec vous ou ne se fera pas, car vous avez montré et démontré une prise de conscience réelle et responsable des enjeux liés au développement du tourisme et de l’artisanat et des défis qui en découlent tout en faisant preuve d’une mobilisation certaine pour les relever». Le ministre a fait savoir que «si l’organisation verticale du secteur est presque totalement parachevée, il n’en demeure pas moins qu’elle nécessite d’être confortée et consolidée par la mise en place de passerelles transversales pour favoriser le contact». Et c’est dans cette optique qu’il souligne le fait que l’expansion de l’hôtellerie dépend du niveau de la fréquentation touristique et en même temps de l’augmentation des flux, qui reste tributaire des capacités d’attractivité, lesquelles à leur tour relèvent également de la qualité de l’image et de la qualité des prestations dans le sens le plus large. «C’est pourquoi aucune partie ne pourra prétendre réussir en agissant en solo», estime le ministre. Aussi, afin de donner un sens concret et pratique à ce concept de complémentarité dans l’action et devant l’ampleur des attentes et l’importance des besoins pour booster le tourisme réceptif et soutenir la dynamique du tourisme interne, «il me paraît urgent d’entamer d’ores et déjà des négociations pour l’élaboration de conventions de partenariat entre les différents intervenants», a précisé M. Mimoune. Source : Quotidien El Moudjahid ‐Makhlouf Ait Ziane Hammam Debagh, destination printemps : Cure pour les adultes, joie pour les petits La région de Hammam Debagh, 25 km à l’ouest de Guelma, semble, au printemps, attirer comme un aimant les familles en quête de détente Un flux qui fait la joie des visiteurs, plongés dans une ambiance «bouillonnante» qui paraît ne pas leur déplaire, mais aussi de nombreux jeunes (et moins jeunes) débrouillards et connaisseurs pour fructifier ce tourisme populaire. Durant deux semaines, l’affluence vers les thermes, réputés pour la valeur thérapeutique de leurs eaux chaudes jaillissant des profondeurs, atteint son paroxysme avec la venue de curistes des quatre coins du pays, dont les véhicules génèrent d’interminables embouteillages dans presque toutes les ruelles et les places de cette petite localité montagneuse. La commune de Debagh accueille hebdomadairement une moyenne de 150 000 visiteurs avec des pics exceptionnels durant les vacances scolaires de printemps, où le seuil des 30 000 visiteurs par jour est allégrement dépassé. D’aucuns veulent soigner une arthrite, un problème cutané ou encore des difficultés respiratoires. Certains autres désirent prendre simplement un bain d’eau chaude relaxant, tandis que d’autres encore affirment vouloir uniquement jouir des paysages naturels des montagnes et des mythiques cascades du site. Non loin des thermes, les distractions offertes aux enfants sur le site d’El Araïss sont prises d’assaut par les bambins qui investissent bruyamment les lieux leur conférant, par leur innocence et leurs joyeux piaillements, une ambiance de kermesse. Le visiteur de la localité rencontre aussi à chaque détour des nuées de jeunes gens, les uns proposant des souvenirs et des bibelots, d’autres des photos souvenirs devant une des curiosités de Hammam Debagh, dont les plus prisées restent incontestablement les cascades. Pas moins de 200 jeunes vivent pratiquement des revenus de ces activités favorisées par une affluence quasi incessante de curistes à longueur d’année. Toutefois, au milieu de tout cela, le déficit criant en structures d’hébergement, de restauration et de moyens de transport engendre beaucoup de tracas pour la foule de visiteurs, dont les moins habitués des lieux ne trouvent parfois même pas un endroit pour se sustenter. Selon l’administration du secteur touristique, les trois structures d’accueil de la localité totalisent une capacité n’excédant pas les 800 lits. Devant la forte demande, beaucoup d’habitants du village n’hésitent pas à louer leurs maisons à des prix dépassant les 4000 DA la journée. Un tarif loin d’être dissuasif si l’on en juge par le nombre de chefs de famille tournant en rond dans le village, questionnant les passants ou recherchant une de ces plaques (toujours discrètes) portant la mention «à louer». Source : Quotidien El Watan Rencontre internationale sur le tourisme sportif : Université de Bouira Plusieurs universitaires venus d’une dizaine de pays ont animé des conférences et des ateliers sur le sport et le tourisme. Le tourisme sportif suscite de plus en plus d’intérêt dans la wilaya de Bouira, une région qui dispose de potentialités nombreuses en la matière. Il reste à trouver une stratégie appropriée pour développer ce créneau porteur. A ce sujet, l’université Akli Mohand Oulhadj de la wilaya a organisé, les 4 et 5 avril courant, la première rencontre scientifique internationale à laquelle des universitaires de plusieurs pays ont pris part. C’est le cas, en plus de l’Algérie, de la Nouvelle‐Zélande, de la France, de Cuba, de la Tunisie, de la Libye, Jordanie, Palestine, Arabie Saoudite et du Yémen. Ainsi, pendant deux jours, d’éminents professeurs et chercheurs ont animé des débats axés principalement sur des thèmes tels que «l’activité sportive : entre protection de l’environnement et développement du tourisme, la sécurité et son impact sur le développement du tourisme sportif, l’investissement et le marketing sportif, le sport de montagne, le rôle des médias dans la diffusion de la culture touristique et environnementale par l’activité sportive», etc. Présentant une communication intitulée «tourisme et sport ou tourisme sportif», Samir Chibane, docteur en sciences du sport à l’université de Lyon (France), a estimé que le tourisme sportif est une entité en elle‐même. «Quand on parle du tourisme sportif, les gens croient qu’on fait le tourisme avec le sport, alors que le tourisme sportif est une entité en lui‐même. C’est vrai, ce phénomène est récent, puisque il a apparu à partir des années 80 ; il résulte d’une imbrication entre le sport et le tourisme. Le sport, qui s’est ouvert à d’autres disciplines et le tourisme qui a vu dans le sport un nouveau moyen d’enrichir ses produits», pense Dr Chibane, qui rappelle que chaque pays a ses propres richesses et ses particularités, auxquelles il faut adapter les bases du tourisme sportif. Pour l’Algérie, ajoute l’universitaire, «il faut surtout adapter à nos richesses les bases du tourisme en général et du tourisme sportif en particulier. On ne peut pas faire la même chose qu’en France ou au Canada. Nous avons un pays différent avec une culture et un paysage différents. Nous avons cette chance d’avoir des richesses de beaucoup de pays réunies en un seul, l’Algérie. En France ou au Canada on ne peut pas faire le tourisme du Sahara par exemple», a‐t‐il ajouté. Pour Hakoumi Ali, entraîneur de l’équipe nationale d’athlétisme, le sport a entrepris depuis longtemps une percée vers beaucoup de domaines comme l’éducation, la santé, les loisirs, le spectacle, et depuis quelques années le sport s’est ouvert au tourisme. «Le tourisme sportif a la particularité de s’adapter à toutes les situations et à toutes les conditions répondant aux exigences d’une société qui cherche à travers de l’activité sportive un confort psychologique et physique», estime encore le même intervenant. Durant cette rencontre de nombreux universitaires étrangers ont intervenu aux côtés de leurs homologues algériens. Plusieurs sujets traitant du sport et du tourisme et de l’environnement ont été au centre des débats. Pour ce qui est des objectifs attendus, cette manifestation se veut une occasion pour permettre la redynamisation du secteur touristique et de l’environnement par l’activité sportive, de développer la culture du sport, de penser les nouvelles stratégies pour relancer le tourisme, ouvrir le débat sur la possibilité de fusionner le sport, le tourisme et l’environnement. Source : El‐Watan ‐Ali Cherarak le 07/04/2012 

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