Ledernierrefuge desenfantsendétresse

Transcription

Ledernierrefuge desenfantsendétresse
page 16 Mardi 12 juin 2012
Le Dauphiné Libéré
ENTRE ARVE ET GIFFRE
Le club
des aînés en balade à Lyon
NANCY-SUR-CLUSES
n Le club des aînés de
Nancy­sur­Cluses se
retrouve toutes les
quinzaines à la salle
paroissiale pour des après­
midi de détente autour d’un
jeu de cartes ou autres
jeux de société, sans
oublier le goûter avant de
se quitter.
Cette semaine, ils étaient
AGENDA
AUJOURD’HUI
ARÂCHES-LA-FRASSE
n Marché du village
Place des Aravis, tous les
mardis matin.
DEMAIN
CLUSES
n Athlétisme
De 9 heures à 12 heures,
les associations USEP de
Cluses­Haut Giffre,
organisent une rencontre
d’athlétisme pour le cycle
3 au stade de Cluses.
n Le rendez­vous des
histoires des tout­petits
Médiathèque de l’Atelier, à
partir de 9 h 30, 0 à 4 ans
(gratuit).
Tél. : 04 50 98 97 63.
n Marché
Centre­ville, Tous les
jeudis jusqu’à 13 heures.
VENDREDI 15 JUIN
CLUSES
MARNAZ
n Apréro santé
À 19 heures, au CLAE de la
Sardagne, temps
d’échanges sur les
comportements
alimentaires des enfants.
SAMOËNS
n Concert de quartier
Harmonie municipale,
centre du village, à
20 h 30.
SCIONZIER
n Le marché de Verchaix
Tous les vendredis.
n Marché
Place de la mairie,
réservation pour la
navette la veille avant
12 h. Tél. : 04 50 98 35 05.
n Marché
Place du marché, tous les
mercredis matin.
LE REPOSOIR
VERCHAIX
LOCALE EXPRESS
Premier vote pour Anaïs et Jason
n Anaïs Maistre et Jason Francq font partie des 395
votants de la commune. Ils se sont donné rendez­vous
dimanche après­midi afin d’effectuer leur premier devoir
civique, puisqu’ils ont tous les deux atteints leur
majorité les 8 et 16 mai derniers, et n’ont ainsi pas pu
participer à l’élection présidentielle. À cette occasion, ils
ont été accueillis parplusieurs élus municipaux.
MAGLAND
La mairie condamnée en appel
n C’est une question de procédure. Le 4 février 2009, le
maire de Magland avait été à l’origine d’une délibération
modifiant le plan local d’urbanisme à Flaine, Front de
neige. Des personnes du Luxembourg, de l’Ain et de la
région parisienne s’y étaient alors opposées. Leur
demande avait été déboutée en première instance, mais
la cour administrative d’appel de Lyon vient de statuer
en leur faveur annulant la délibération en question qui
aurait dû être à l’initiative du conseil municipal.
LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ
n À Cluses
Tél. 04 50 18 40 70.
19, rue Nicolas­Girod,
74300 Cluses.
redaction•cluses@
ledauphine.com
CLUSES
n Médecin de garde
Appeler le 15.
REPÈRES
lle n’est pas si loin,
l’époque des ba­
gnes pour enfants,
où on croyait encore
que soigner la souf­
france et la délinquance ju­
vénile ne pouvait se faire
qu’à coups de bâton. Les
mentalités ont heureuse­
ment évolué, pour prendre
en compte l’enfant dans sa
dimension de personne.
La protection de l’enfan­
ce est une compétence du
conseil général. Avec lui,
travaillent des établisse­
ments comme le Village du
Fier, qui dispose d’une an­
tenne à Cluses. Il a pour
mission d’accueillir des mi­
neurs suite à une décision
administrative (par un
autre service du conseil gé­
néral dédiée à l’enfance) ou
judiciaire ­qu’ils soient vic­
times de maltraitance ou
auteurs.
LA PROTECTION DE
L’ENFANCE
E
Le Village du Fier est le lieu
de la dernière chance,
quand les autres dispositifs
ont été épuisés. Les mesu­
res peuvent aller jusqu’au
retrait de l’enfant du domi­
cile des parents, « avec tou­
jours en ligne de mire la
volonté qu’il réintègre le
foyer familial », précise le
chef de service à Cluses,
M. Vandenbroucque.
Plusieurs solutions sont
utilisées : la maison d’en­
fants à caractère social
(MECS), où les jeunes, âgés
de 3 à 18 ans vivent à l’an­
née et sont encadrés 24
heures sur 24 par des édu­
cateurs, des psychologues,
etc.
« Il s’agit là de cas de très
grave maltraitance dans la
famille, où le retour au do­
micile est inenvisageable,
bien souvent parce que les
n Pharmacie de garde
Contacter le 3237, préciser
le code postal.
n Clinique de Cluses
(urgences)
Tél. 0826 888 777.
CONTAMINE-SUR-ARVE
n Centre hospitalier Alpes
Léman (urgences)
Tél. 04 50 82 20 00.
n Le Village du Fier est un
Établissement public
départemental autonome
(EPDA), qui dispose de
multiples antennes enHauteSavoie.Il emploie environ 200
personnes. La structure
accueille des mineurs sur
décision administrative ou
judiciaire (y compris pénale).
n Il prend en charge des
enfants de 3 à 21 ans et est
intégralement financé par le
conseil général. La Village du
Fier de Cluses compte
actuellement 12 jeunes placés.
M.Vandenbroucque est à la tête du service du Village du Fier clusien depuis septembre 2010, à son ouverture.Il
agit depuis 1999 sur le territoire, date à laquelle il était arrivé à Bonneville pour implanter le Village du Fier sur le
canton. Un nouveau service devrait très prochainement ouvrir à Sallanches.
En médaillon : c’est dans l’immeuble d’où les patrons avaient tiré sur quatre ouvriers manifestants en 1904 que
sont installés les bureaux du Village du Fier. Photos DL/P.M.
parents ont été condamnés
en justice ».
Pour les 16­21 ans, le Vil­
lage du Fier les installe
dans des studios et les as­
siste dans la vie quotidien­
ne. « Ce dispositif permet
de recréer un lien social
avec des jeunes en errance
qui ont perdu tout repère »,
précise le directeur.
Une priorité : maintenir
le lien avec la famille
Ils sont actuellement six lo­
gés sur Cluses dans ces
conditions. Le placement
est parfois proposé en alter­
native à la maison d’arrêt,
dans le cas où le jeune est
auteur de délinquance, ou à
l’inverse, quand il est victi­
me de maltraitance et que
le maintien dans sa famille
n’est plus possible.
Enfin avec l’assistance
éducative en milieu ouvert
(AEMO), l’enfant reste chez
lui mais reçoit la visite
d’éducateurs. Cette prati­
que se développe de plus
en plus.
« On retrouve dans cette
situation des enfants dont
les parents sont, par exem­
ple, handicapés psychi­
ques, mais 70 % de nos ef­
fectifs sont liés à la grande
précarité […] Plutôt que de
retirer un enfant à ses pa­
rents qui n’auraient plus
d’argent pour faire les cour­
ses, un éducateur viendra
lui faire à manger ». En to­
tale cohérence avec la phi­
losophie du Village du
Fier : faire que l’enfant gar­
de un lien avec sa famille
avant tout.
Pauline MOISY
Faire du cas par cas pour
augmenter les chances de réussite
T
outes les semaines, le di­
recteur de service et le
personnel de terrain se réu­
nissent pour discuter de
chaque enfant et adapter le
suivi à sa situation.
« On garde toujours en
ligne de mire l’idée que
l’enfant doit réintégrer sa
famille, sauf lorsque ce
n’est vraiment plus possi­
ble. Les parents sont asso­
ciés à toutes les décisions
que nous prenons.
Sur une année civile, on
résout les problèmes d’un
tiers des enfants
aidés. Malheureusement,
on a aussi un noyau irré­
ductible avec une transmis­
sion intergénérationnelle
de la délinquance. On suit
aujourd’hui des enfants
dont les parents avaient
eux­mêmes bénéficié des
services du Village du
Fier ».
Quels que soient les ré­
sultats, on ne peut que sou­
ligner le travail des équipes
du Village du Fier qui doi­
vent concilier aussi bien
avec des enfants victimes
qu’auteurs de crimes, et
sont confrontés, tous les
jours, à la détresse et à la
misère.
P.M.
ENVIRONNEMENT Les représentants du Contrat de développement durable Rhône-Alpes ont visité une station d’épuration
Les élus des 14 communes du CDDRA
souhaitent valoriser sur place les déchets
MORILLON
L
UTILE
certain Père Fourras sera lui
aussi de la fête. Les équipes
de 6 à 10 personnes sont
ouvertes à tous à partir de 8
ans. La journée débutera à
14 heures et s’achèvera
autour d’un barbecue, une
course de garçon de café et
d’un bal avec l’élection de
miss et mister des Carroz.
Tel. : 04 50 90 00 04.
CLUSES
Différentes aides
apportées aux enfants
selon les profils
NANCY­SUR­CLUSES
n Le comité des fêtes
organise samedi "Les 12
travaux des Carroz". Dans
une ambiance festive et
sportive des équipes
s’affronteront dans des
épreuves telles que le tir à la
corde, sciage de bûches,
baby­foot géant, mais il
faudra aussi faire travailler
ses neurones puisqu’un
Le dernier refuge
des enfants en détresse
TANINGES
n Balade contée
Forêt de Mélan, de 14 h 30
à 16 h 30, parking
Chartreuse de Mélan pour
découvrir les oiseaux des
bords du Giffre (gratuit).
Tel. : 04 50 27 17 74.
TANINGES
une bonne vingtaine à
partir pour une balade
d’une journée fort
sympathique à Lyon, avec
une visite du parc de la
tête d’Or et un repas fort
apprécié.
Avant la coupure de l’été,
les membres du club se
retrouveront encore ce
jeudi après­midi.
ENFANCE Zoom sur le Village du Fier, un service public présent sur tout le département
n Braderie du Secours
Populaire
À la salle des fêtes, de
9 h 30 à 15 heures,
vêtements, livres, jouets...
JEUDI
Ambiance de
fête pour les 12 travaux
LES CARROZ
es visites de l’équipement
cantonal conçu pour traiter
les eaux usées de 50 000 équi­
valents habitants se succèdent
à un bon rythme. À la suite des
élus et techniciens de la com­
mune de Quimper, c’était au
tour ce jeudi après­midi d’une
délégation du Contrat de dé­
veloppement durable Rhône­
Alpes (CDDRA) et de l’asso­
ciation d’insertion sociale et
professionnelle Alvéole
(Saint­Pierre­en­Faucigny) de
découvrir les installations de
la station d’épuration.
Sous la conduite de Christo­
phe Leroy directeur du Sivom
''Morillon­Samoëns­Sixt­Ver­
chaix'' et en présence du vice­
président Gérald Roullet, les
représentants des 14 commu­
nes adhérentes au CDDRA
ont pu mieux cerner toute la
problématique du traitement
des eaux usées associée à cel­
le de la récupération des
boues, des déchets verts et des
restes alimentaires à travers la
production d’énergie et la pro­
duction d’un compost normé.
« Alvéole a été missionnée
par le CDDRA afin d’envisa­
ger des solutions locales de
valorisation des déchets verts,
explique Christine Barbeau la
chargée de projet. Chaque
année, les 6 déchetteries con­
cernées en récupèrent en­
tre 3 000 et 3 500 tonnes. »
Pour l’instant, ces collectes de
produits d’élagage, de taille
de haies, et de divers végé­
taux sont expédiés à l’usine de
compostage de Perrignier
pour y être traités.
Les élus des 14 communes
concernées souhaiteraient en­
gager une politique de déve­
loppement durable en valori­
sant sur place ces déchets. La
mise en place de cette filière
permettrait de limiter les coûts
de transport, de créer des em­
plois et de produire une matiè­
re fiable et réutilisable. L’étu­
de confiée à l’association Al­
véole devrait aboutir sur la
présentation de différents scé­
narios à charge pour les res­
ponsables politiques de choi­
sir et de promouvoir la
meilleure des formules.
O.L.
Les représentants du Contrat de développement durable Rhône-Alpes et
de l’association Alvéole ont visité les installations sus la conduite de
Christophe Leroy. directeur du Sivom. Photo DL/O.L.
74B-5

Documents pareils