Courrier de l`UD-juin2015
Transcription
Courrier de l`UD-juin2015
COURRIER DE L’UNION N°403– Juin/Juillet2015 AUX MILITANTS VIE DE L'UNION-- XEME CONGRES UD FO 94 : Calendrier Secrétariat de l'Union Jeudi 9 juillet 2015 à 14h30 Commission exécutive de l'Union jeudi 10 septembre 2015 à 9h30 MEETING de rentrée REGION FO IDF mercredi 16 septembre 2015 à 14h30 Bureau régional URIF FO vendredi 18 septembre 2015 à 9h30 Le 10ème congrès de l'union départementale FO 94 s'est tenu le mardi 23 juin 2015 sous la présidence de Jean Claude MAILLY, à la maison des syndicats à Créteil, devant près de 300 participants. Les deux rapports , moral d'activités par M BONNET et financier par C COLINET ont été adoptés à l'unanimité, après avis de notre commission de contrôle et certification de notre Commissaire aux comptes. Dix huit intervenants se succédaient à la tribune, Philippe FUSEAU (dgfip 94), Christelle MARTIN (adp orly), DIARRA Modibo (sprif), Guy GONSSE (ul chevilly), Denis BIEBER (métaux idf), Sauveur RUSSO (la poste 94), Pascal CHAMBONNET(snfolc 94), Thierry DESRUETS (caf 94), Thierry AUDIN (snudi 94),Catherine JOURGEAUD (cpam 94), Donna KESSELMANN (snpress 94), Laetitia M BOUKOU (caf 94), Mohamed BASSET (métaux), Gaël TRIFOL (cx st maur), Luc BENIZEAU (sniudi 94), Sylvie DREVAULT (chic), Christine FONTAINE(igr villejuif), Edwin AMAH (CG 94), à relater les effets de l'austérité, les combats syndicaux contre les remises en cause, la nécessité de se syndiquer et de résister ... Les cinq amendements statutaires de mise en conformité de loi 2008 (représentativité) étaient votés par les délégués ; enfin la résolution générale , après une dizaine d'amendements était par ailleurs adoptée avant la clôture du 10 ème congrès , où l'on pouvait entendre et partager l'intervention de J CLAUDE MAILLY. l'Equipe départementale Protection sociale Secrétaire général Marc BONNET - Conseil CPAM 94 vendredi 25 septembre 2015 à 9h Secrétaires départementaux : Secteur public, fonction publique UIAFP Luc BENIZEAU Afoc, Diversité, Egalité professionnelle, Handicap Françoise LEMAULF Formation syndicale, Unions locales-(avec SG94) Philippe PEYSSON Economie sociale, Emploi, CODEI, Pascal IMBERT et trois délégués du Secrétariat Général : Delphine BOUANA secteur femmes/ jeunes Gualbert N'TOUARI secteur privé Jeanne Marie SALLET secteur juridique/ conseillers du salarié/conseillers prud'hommes Formation syndicale Les dernières sessions 2015 se préparent et sont ouvertes aux inscriptions ; rdv pour les autres sessions DECOUVERTE de nov2015 et S'ORGANISER de dec2015. Selon les besoins, des sessions supp. seraient organisées. Contacts Philippe PEYSSON ou Nathalie Journal FO VAINCRE94 Notre journal 117 -mai/juin est en cours d'élaboration , articles des syndicats à nous faire parvenir assez rapidement . FO94, Courrier de l’Union Juin/Juillet 2015 Edité le 7 juillet 2015 UNION DEPARTEMENTALE FO 94 Commission Paritaire 0320 S 07318 (renouvellement en cours) Directeur de la publication Marc BONNET Rédaction : le Secrétariat Imprimé par nos soins (IMP UD FO 94) Trésorier : Christian COLINET Commission exécutive Akim AGUENI (cenexi), Thierry AUDIN (snudi), Mohamed BADI (epahd) , Luc BENIZEAU (snudi), Corinne BESNARD (cx), Marc BONNET, Delphine BOUANA (La Poste), Angelo BRUNO (Police), Gérard BRUNOT (Caf94), André CARDOSO (igr), Pascal CHAMBONNET (snfolc94), Sarah CHASTEL (snfolc94), Christian COLINET (tr), Anne Marie COLOGON (La Poste), Dominique DELAVEAU (crédit foncier), Sylvie DREVAULT (chic créteil), Anne FLORENTIN (préfecture), Selim GHEMBAZA (ratp), Mouna Lynda HAMADOUCHE (pôle emploi public), Pascal IGHEMAT (sanofi), Pascal IMBERT (pôle emploi privé), Roger LAVIOLETTE (commerce), Françoise LEMAULF (dgfip94), Jean Jacques LIGONIE (cpam94), Christine MACON (chu mondor), Cyriaque MAMAVI (ricoh), Isabelle MARCHAND (adp orly), Eric MATHIOT (cx), Olivier MARTINS (métaux), Benoit MORIN (cx), Gualbert N'TOUARI (sgta94), Philippe PEYSSON (sps), Sonia ROBINET (commerce), Jeanne marie SALLET (loomis), Martin SOFFACK (sgta94), Philippe VALERY (pôle emploi privé), John ZINSOU (cdc ) Commission de contrôle Bernadette MAZUBERT(commerce), Pascal AUDOUIN ( la poste), Christine FONTAINE (igr) Commission des conflits Claudine AMOUR (tr), Paul BAHRI (cx), André BOUCHON (la poste), Isabelle ROPTIN (pole emploi public) , Monique SUAU (cx) Maison départementale des syndicats – 11/13 rue des archives 94010 CRETEIL CEDEX 01 49 80 94 94 - 01 49 80 68 80 - Site internet : www.fo94.fr - E mail : [email protected] Résolution Générale X ème CONGRES UD FO 94 : Résister , revendiquer et agir Le Xème Congrès de l'Union Départementale des Syndicats FORCE OUVRIERE du Val de Marne s'est tenu le 23 juin 2015 à Créteil devant plus de 250 délégués et militants sous la présidence de J.Claude MAILLY. Face aux politiques d’austérité menées depuis 2009 sous couvert de réduction des déficits avec des « pseudo- réformes » dictées par la TROIKA libérale (Union Européenne, Banque Centrale Européenne et Fonds Monétaire International), le X ème Congrès de l’Union Départementale FO du VAL DE MARNE autour de ses sections et syndicats réaffirme la nécessité de résister, revendiquer et agir en faveur des salariés, chômeurs, retraités et leurs familles. Les syndicats confédérés FORCE OUVRIERE, constituant l'Union, réaffirment solennellement leur indépendance absolue à l'égard du patronat, des Gouvernements, de tous les partis politiques, des groupes philosophiques ou religieux, et, d'une façon générale, leur irréductible opposition à toute influence extérieure au mouvement syndical. La CHARTE D’AMIENS, plus que jamais d’actualité, reste la référence nécessaire et indispensable au syndicalisme ouvrier, libre, revendicatif et indépendant. En préambule, Le Congrès tient à rappeler son soutien aux résolutions adoptées lors du congrès confédéral de Tours du 2 au 6 février 2015, lesquelles constituent alors le socle de notre action syndicale pour les prochaines années. Néanmoins, le Congrès souligne les points essentiels à l'action et la mobilisation syndicale, à savoir : Combattre l’austérité et défendre l'emploi Le Congrès constate et dénonce les orientations gouvernementales depuis 2012 qui n'ont pas amélioré la situation de l'emploi avec plus de 6 millions de personnes à la recherche d'un emploi au plan national. Devant l'augmentation du taux de chômage + 6.9%. en un an et les 103 020 demandeurs d'emploi en val de marne, la multiplication de Plans de Suppression d'Emploi (cyclade, ricoh, pernod, européenne food, La poste Créteil pic, Galeries lafayette, plate forme TNT, etc ) comme des milliers de ruptures conventionnelles, le développement des contrats aidés en un chômage déguisé des statistiques (contrats d'avenir, séniors ou contrats de génération...), le recours aux contrats précaires et temps partiel subi, le Congrès entend agir pour le respect des droits des salariés, code du travail, conventions collectives et statuts des personnels privés ou fonctionnaires. Le Congrès se prononce résolument pour un vrai travail, un vrai contrat, un vrai salaire contre toute forme de paupérisation et de précarité. Aussi Le Congrès condamne et rejette fermement la "Macron économie", (travail dominical étendu, nocturne, réforme des prud'hommes, simplification des licenciements, ...), le projet de loi Rebsamen (fusion des instances représentatives du personnel, obligations d'information réduites du comité d'entreprise, réduction du délit d'entrave, etc ...) dont les finalités sont flexibilité, moins de droits, plus de souplesse patronale avec des salariés malléables et corvéables à merci. Le pacte de responsabilité avec le CICE comme ses milliards d'allègements offerts aux entreprises (8.7 md€ en 2014) montre son inefficacité car le chômage poursuit sa courbe vers le haut comme d'ailleurs les dividendes des entreprises et les profits boursiers (+33% en 2014 et 56 Md€ aux actionnaires) . Les efforts sont encore supportés par les salariés : poursuite du gel du point d’indice des fonctionnaires et maintien de la diminution des effectifs des ministères, non-revalorisation des pensions et gel des autres prestations sociales , augmentation de la TVA au 1er janv2014,... Devant les économies contraintes (50 milliards d'ici 2017 répartis entre les dépenses de l’État -hauteur de 18 milliards, celles des collectivités territoriales - 11 milliards, de la protection sociale -11 milliards et de l’assurance-maladie -10 milliards) avec la baisse généralisée du coût du travail tant prônée du patronat mais loin de créer les emplois promis, le Congrès rejette cette austérité généralisée à tous les salariés, et revendique le retrait du pacte de responsabilité comme l'abrogation des lois MACRON /REBSAMEN. Qu'elle soit de droite ou de gauche, l'austérité se combat ; la régression sociale ne se négocie pas, elle se combat aussi! Augmenter les salaires, pensions et minima sociaux: Afin de dynamiser le plein emploi, de relancer la consommation et donc la croissance, l'augmentation générale des salaires est une nécessité économique, facteur de justice sociale par la redistribution des richesses produites par le travail. Par ailleurs cela engendrerait un financement accru de notre système de protection sociale. Dans le secteur privé, au delà de la revalorisation annuelle du smic et d'un 13eme mois à tous, le Congrès souligne la revendication du smic porté à 1 780 euros bruts / mois (80% du salaire médian) comme il encourage les syndicats du privé à se prévaloir des négociations annuelles obligatoires comme outil de revendication salariale. Face à la politique restrictive des pensions et minima sociaux, le gel des pensions et retraites depuis 2013, l'assujétissement des retraités au taux le plus fort de CSG, les négociations ouvertes sur les retraites complémentaires AGIRC/ARRCO, la défense du pouvoir d'achat de tous est également une nécessité sociale pour vivre décemment. le Congrès revendique le retour à l'indexation générale des retraites et des pensions au 1er janvier. L'Epargne salariale, la participation ou l'intéressement ne sauraient être une contrepartie et une instrumentalisation du blocage salarial. Dans la fonction publique, la baisse des rémunérations est confirmée et amplifiée des augmentations de cotisations retraites. Le gel du point d'indice depuis 5 ans (2010) est annoncé jusqu'en 2017 avec quelques saupoudrages de la cat C. mais l'ensemble des traitements est en berne, recul de 0.2 à 0.7% en 2013 selon les trois versants . La récente annonce LEBRANCHU est une poudre aux yeux de redéployer les niveaux d'indice en début de carrière. Le congrès exige une revalorisation immédiate de 8% de la valeur du point d'indice, l'attribution uniforme de 50 points d'indice et la refonte de la grille indiciaire intégrant une partie des primes. Défendre le service public, défendre la République : Après la RGPP (Révision générale des politiques publiques) , MAP (Modernisation de l'action publique) , REATE 1 et 2 (Réforme de l'administrtaion territoriale ).... le démantèlement de la fonction publique comme l'affaiblissement de nos statuts de fonctionnaires titres II, III et IV se poursuivent .... mutualisations, fusions, transferts de missions et compétences, intercommunalité, régionalisation, territorialisation et autonomie,.... Dans la fonction publique d'état, la réforme des rythmes scolaires ou la réforme des collèges , la fusion passée des impôts et du trésor public, le retour du prélèvement de l'impôt à la source, la résurgence de "maisons de service au public" s'attaquent de plein fouet au service public et aux valeurs de la République, une et indivisible, égalitaire et solidaire en tous points du territoire, et ce sous couvert de réduction des déficits publics et du budget de l'Etat. La notion de clientèle supplante la notion d'usager et des besoins des citoyens loin d'un service public républicain dans une égalité d'accès et de traitement. L'exemple de LA POSTE est édifiant, avec la baisse du trafic de courrier, prête à tout , livraison de médicaments, du pain, de la presse, constats d'assurance, liens sociaux avec les personnes âgées, prestations de services canins Animaleo... Aussi les "maisons de service au public" ne sauraient compenser la fermeture de services publics de proximité. Dans la fonction publique territoriale, la loi NOTRé (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) se traduit par la réorganisation de nombreux services qui va impacter directement les agents et augmenter des inégalités entre territoires (fusions des services, mobilités forcées, pertes massives d’emplois de personnels territoriaux avec des atteintes fortes aux droits collectivement acquis) accentuée par le plan d’économies de 11 milliards pour les collectivités territoriales d’ici 2017, lequel engendre une réduction des investissements locaux, des effectifs et masse salariale sans se préoccuper des besoins des populations. Dans la fonction publique hospitalière, les plans de retour à l'équilibre rencontrent une mobilisation forte des personnels de santé, Paul Guiraud Villejuif, CHS Les Murets de La Queue en brie, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris car on touche à l'organisation de travail et acquis comme les jours de RTT. En ce sens FORCE OUVRIERE combat le plan triennal de 3 milliards d’économies imposés aux hôpitaux qui va se traduire par la suppression de 22 000 emplois. Le Congrès revendique le retrait de la loi M. TOURAINE qui prévoit notamment, avec la « territorialisation de la santé", l’obligation pour les hôpitaux de se regrouper, dans l’objectif de réduire encore le nombre de postes ; aggravant ainsi les conditions de travail et de prise en charge des patients comme le Congrès se félicite du retrait du plan initial HIRSCH, mais réfute toute négociation, service par service, pôle par pôle, qui aurait pour but de faire éclater le statut particulier de l'AP-HP. Ce sont donc bien les trois versants de la fonction publique qui sont dans le collimateur de l’austérité et confrontés à la même logique de réforme territoriale. Pour le Service public et ses agents, Le Congrès revendique : Le maintien du Statut général et des statuts particuliers , garant de l'indépendance et de la neutralité des fonctionnaires, L’arrêt des fusions et mutualisations des services éloignant le service public du citoyen, accentuant la désertification des territoires et ouvrant la voie à la privatisation, l'arrêt de la fusion de l'UPEC(Université Paris Est Cretéil) avec l'UPAM (Université Paris Marne la vallée) l'abrogation de la loi de refondation de l'école, l'arrêt des fermetures de classes, le retrait de la réforme des collèges, l’arrêt des rythmes scolaires, L’abrogation du décret portant « charte de la déconcentration » donnant plein pouvoir aux préfets de région ; Le retrait du projet de loi NOTRé (Nouvelle Organisation Territoriale de la République). Par ailleurs, la réforme territoriale avec ses 12 grandes régions et notre "monstre" Métropole du Grand Paris (MGP :75-92-93-94) éloignera et concentrera le service public de proximité aux régions capitales, tant dans ses missions et prérogatives, dans son organisation future avec comme finalité une autonomie des régions dans la perspective d'une Europe fédérale se substituant à une Europe des Etats. La Région ile de france aura-t-elle alors un sens avec la métropole MGP et le reste des départements 77-78-91-95. Le Congrès défend le maillage républicain incontournable, communes, départements et régions dans leurs limites géographiques loin de cette "république des territoires", qui entrainera alors une inégalité d'une région à une autre, d'une métropole à l'autre, balayant l'égalité républicaine et l'égalité de droit. Défendre la Sécurité sociale et la protection sociale: Face à la casse de notre système de protection sociale, notre sécurité sociale de 1945, solidaire et égalitaire, assis sur le salaire différé avec nos cotisations sociales, le Congrès rappelle que la protection sociale, propriété des salariés, doit demeurer comme telle dans une gestion paritaire salariés/employeurs. Expression de solidarité entre tous les salariés et garante de l'égalité d'accès, les assurés sociaux cotisants selon leurs ressources et les malades recevant selon leurs besoins, le Congrès condamne toutes les mesures d'exonérations de cotisations passées, actuelles ou à venir qui plombent les comptes de la sécurité sociale. A défaut de ressources avec des lois LFSS insuffisantes, les Caisses ou organismes sociaux subissent alors les réductions de moyens dans leurs conventions d'objectifs de gestion conclues avec l'Etat, traduits à la baisse dans leurs contrats pluriannuels de gestion CPG ou CPOG, fermetures de sites, vente de locaux, réduction des personnels... Le Congrès entend souligner la nécessité de préserver l’accueil physique sans tomber dans le tout RDV systématique ou l'accès en ligne internet, dans des points d'accueil de proximité avec l'arrêt des suppressions d'emploi non remplacés lors des départs en retraite, le maintien de tous les effectifs des caisses CPAM et CAF 94, sans mutualisation ou externalisation des activités . En ce sens, il rejette la nouvelle orientation de la CNAM de passer " faire pour l'assuré" à " faire par l'assuré". En matière de retraite, les discussions et propositions patronales sur les complémentaires sont intolérables d'une retraite à taux plein à 67 ans alors que les salariés ont subi deux contre réformes FILLON et AYRAUT , allongement de la durée de cotisation et de l'âge de retraite porté à 62 ans. Retarder ou aggraver la retraite, constitue un non sens dans le contexte économique actuel du chômage où les travailleurs âgés sont bien souvent remerciés dès la cinquantaine. L'accord sur la pénibilité est un trompe-oeil bien difficile à mettre en œuvre tant dans sa reconnaissance que dans son financement, les services de santé au travail fragilisés et les licenciements pour inaptitude physique simplifiés de tout effort de reclassement. Le Congrès réaffirme avec force : L'arrêt de l'allongement de la durée de cotisation au-delà de 40 ans pour le retour de la retraite à taux plein avec 37.5 années de cotisations pour tous ; - L'indexation des pensions sur les salaires ; - Le calcul sur les 10 meilleures années de cotisations pour les salariés du secteur privé ; - La suppression de toute décote, et en premier lieu pour les mères fonctionnaires ; - Le maintien du calcul sur le traitement indiciaire brut des 6 derniers mois pour le secteur public; - Le maintien du code des pensions civiles et militaires. Défendre la liberté syndicale, le droit de grève : Avec le projet de loi REBSAMEN de dialogue social, le Congrès dénonce la simplification de la représentation du personnel avec moins d'élus, moins de moyens et d'instances en totale contradiction avec la négociation sociale que nous revendiquons dans les entreprises au travers de la politique contractuelle dans le respect hiérarchique des normes , code du travail, conventions et accords de branche . le Congrès s'oppose à toute remise en cause du droit de grève constitutionnellement reconnu et revendique l'abrogation des lois antigrève ( loi DIARD pour les salariés du transport aérien et sureté aéroportuaire, lois de service minimum dans les transports ferrés de voyageurs sncf /ratp, énergie, service minimum d'accueil à l'école publique ..) Au contraire, l'action syndicale ne se formate pas de surcroît dans un pacte social où il conviendrait de faire des efforts et des concessions. Face aux conséquences contraintes du choix de délégué syndical, de seuil électoral nécessaire à revendiquer et négocier, le Congrès revendique l'abrogation de la loi du 20 aout 2008 sur la représentativité syndicale comme les mesures de la loi du 5 juillet 2010 pour la fonction publique. Il se prononce pour une liberté syndicale de tous les salariés de s'organiser librement et de choisir leur représentant, une liberté de négocier et de contracter leurs revendications et ce dans une organisation syndicale librement consentie à l’opposé du partenariat syndical ou social que tente d'imposer le patronat en plaçant la négociation au niveau de l'entreprise. Le congrès se félicite du premier recul imposé au Maire de Villejuif qui, face à la mobilisation des UL et des UD FO, CGT, avec la FSU et Solidaires a du renoncer à vendre la bourse du travail. Conclusion Devant les conséquences de la crise économique du système capitaliste, le Congrès appelle plus que jamais les adhérents, militants, sections et syndicats à militer au sein de l’Union Départementale FO 94 et de ses Unions Locales afin de poursuivre et de renforcer l’action syndicale interprofessionnelle. A l’opposé de la "simplification du dialogue social", le Congrès exprime toute l'importance d'un mouvement syndical fort, libre et indépendant pour assurer la défense des intérêts matériels et moraux, collectifs et particuliers des salariés. La loi liberticide de 2008 a modifié les cartes de la représentativité mais point le paysage syndical français où notre Organisation syndicale FORCE OUVRIERE constitue la troisième force syndicale, en VAL DE MARNE la première dans la fonction publique d'Etat, la seconde dans les 3 versants de la fonction publique avec la territoriale et l'hôpital, la troisième dans l'interprofessionnel privé et public réunis. Il invite ainsi toutes les structures syndicales à intensifier la syndicalisation comme seule réponse à la loi liberticide de la représentativité et faire de FORCE OUVRIERE, le moteur de l'action syndicale revendicative comme de la mobilisation interprofessionnelle pour bloquer la politique austéritaire gouvernementale par la grève interprofessionnelle. Le Congrès appelle d'ores et déjà à préparer les conditions et la réussite des élections futures TPE de 2016, le renouvellement des conseillers prud'hommes en 2017 comme toute élection professionnelle, gage de l'action syndicale à revendiquer, négocier, mobiliser et agir pour de meilleures conditions de vie et de travail. Le Congrès appelle l’ensemble des salariés, du public et du privé, fonctionnaires et demandeurs d’emploi comme les retraités à rejoindre le syndicalisme libre et indépendant FO, à renforcer l’Union Départementale des Syndicats FO du VAL DE MARNE pour satisfaire leurs justes revendications, reconquérir les acquis remis en cause, résister et revendiquer contre les tentatives et menaces anti-sociales des gouvernements successifs appuyés du patronat et, de ce fait, pour un réel progrès social et le respect de leurs droits. Créteil le 23 juin 2015 (adopté à l'unanimité)