Extraits de presse

Transcription

Extraits de presse
Extraits de presse
La Revue, sur ses rails
La sonnerie a retenti dans les galeries royales Saint-Hubert, la salle s’est remplie, c’est parti
pour une trentaine de numéros enchaînés sur un rythme qui force le respect. Œuvre
éminemment collective, la Revue est aussi un sacré exercice de style, par nature généreux. Par
vocation, parodique autant que festif.
(…) plongées tour à tour, et parfois simultanément, dans la caricature, la finesse et l’acide,
parfois même dans une touche de poésie. Bernard Lefrancq (également metteur en scène de
l’ensemble en tandem avec David Michels), Angélique Leleux, Richard Ruben sont des
orfèvres du trait qui fait mouche.
L’entrée en matière de Richard Ruben façon "stand up", l’Yves Leterme de Bernard
Lefrancq avec ses réponses laconiques et à l’emporte-pièce donnent le ton. On plonge sans
attendre dans la comédie, voire la parodie, l’allusion virevoltante.
La troupe, solide et soudée, fait preuve d’un allant jamais pris en défaut… Chez les
hommes, Marc De Roy et Pierre Pigeolet ont de l’énergie à revendre. Côté féminin,
Angélique Leleux et ses voix multiples - et son timbre très sûr - n’éclipse pas pour autant la
présence désarmante, pétulante et pleine de personnalité de Laure Godisiabois.
Marie Baudet, La Libre, 5/12/08
La Revue et ses actions forti(che)s
La crise. Le mot est sur toutes les lèvres, menaçant de plomber nos fêtes de fin d'année. Aux
Galeries, on a choisi d'en rire avec la traditionnelle Revue, panorama en sketchs et chansons
de l'année écoulée. Évidemment, Fortis y trouve une place inversement proportionnelle à sa
cote en Bourse.
Autour des élections américaines, Richard Ruben décroche des rafales de rires, L'humoriste
fait mouche !
L'attrait principal de ce cru reste sa joyeuse autodérision et ce regard acéré qu'elle porte sur
son propre public.
Catherine Makereel, Le Soir, 09/12/2008
La crise est de La Revue
La Revue 2009 a décidé de nous faire rire avec la crise. Une crise qui n'épargne personne,
même pas Gonzague (Richard Ruben), obligé de faire ses courses chez Wibra et qui, pour les
vacances, se contente de faire du Jet-Ski au lac de l'Eau d'Heure plutôt que du yacht à SainteMaxime !
La Revue excelle lorsqu'elle se plonge dans l'actu, quand elle imagine un défilé de mode où
elle taille un costard (dans tous les sens du terme) à nos politiciens.
Mais, si la qualité varie d'une séquence à l'autre, cette Revue 2009 n'en reste pas moins un
bon cru, avec quelques grands moments, comme Marie Arena chantant une parodie d'Allô le
monde , devenu Allô Elio . Une future séquence culte...
Côté distribution, on retrouve tous les comédiens habituels, en grande forme. Avec en plus
le retour de Maria del Rio, débordante d'énergie, qui enchaîne les numéros à une telle vitesse
qu'on se demande comment elle arrive à changer de tenue !
Frédéric Seront, La DH, 5/12/08
2008 croqué en humour et en chanson.
On pointera l'excellent Bernard Lefrancq et son éternel Marcel Colla, devenu un simple
«Monsieur» tellement clairvoyant : « Le gouvernement fait tellement de vent... Comment les
Écolos n'ont pas encore installé une éolienne au 16 rue de la Loi ? » Autre standard : le
Gonzagué de Ruben, concentré en un sketch. Savoureux. Angélique Leleux en chanteuses des
années 80 fait mouche dans ses imitations, tandis que l'élégante Maria Del Rio fascine par sa
beauté et un chant de plus en plus assuré.
Un très bon point aussi pour les décors, les chorégraphies et les quatre danseurs. Du très
beau spectacle. Au final on passe un bon moment. C'est bien là l'essentiel.
Corinne Marlière, Vers L’avenir, 05/12/08
La Revue 2009
33 sketchs comiques, désopilants, hilarants, humoristiques écrits par six auteurs, réalisés
par deux metteurs en scène, interprétés par onze acteurs, comédiens et danseurs. Ça bouge !
Ça déménage ! Ça parle ! Ça chante ! Ça danse ! On ne s’ennuie pas une seconde !
Il faut beaucoup de talent pour mener une revue car l’artiste doit passer par toutes les
disciplines de la scène; il doit plonger dans la folie des mots, des nombreux personnages, des
intentions et cela à toute allure; il doit aussi s’investir dans des moments de franche rigolade
où les zygomatiques en prennent un sérieux coup ou dans d’autres qui doivent créer l’émotion
parmi les spectateurs. (Pa exemple, la chanson de Brel «Ces gens-là » interprétée par Richard
Ruben).
Un challenge, oui mais aussi un énorme plaisir collectif !
David Michels et Bernard Lefrancq connaissent parfaitement les rouages d’une Revue. Ils
savent ce qui peut fonctionner ou foirer. Ils savent aussi les limites qu’ils doivent fixer dans
l’écriture, les intentions, les caricatures, les parodies qui touchent nos politiques.
Les artistes, véritable troupe théâtrale, doivent se conformer à la multitude de personnages
qui leur sont confiés, passer de l’un à l’autre avec souplesse, dextérité, rapidité, sortir de scène
et y rentrer quelques secondes plus tard avec la silhouette d’un autre personnage.
Ils méritent tous nos compliments et nos applaudissements chaleureux.
Roger Simons, cinemaniacs.be
La Revue 2009, un très bon cru bourgeois
La mouture 2009 se caractérise par un rythme trépidant, quelques plaisantes (et
pertinentes) sorties contre nos politiciens, quelques acides et très justes considérations sur
notre société ou sur les évènements qui ont marqué les esprits, entre lesquels naturellement
s’intercalent les intermèdes musicaux.
Bernard Lefrancq recueille la palme tant avec son interprétation de notre premier ministre
que dans un long et drolatique sketch qui revisite notre (désespérante et cocasse) situation
politique. Richard Ruben n’est pas en reste, nous offrant un Michel Daerden quasi aussi vrai
que nature ou encore un Fabrice Lucchini, pointu à souhait, décryptant la culture belgo-belge.
Sur un ton plus profond, mais non moins comique, il se révèle idéal en imitateur d’un Jacques
Brel qui tente de nous faire comprendre … Ces gens-là.
Il serait injuste de s’arrêter à ces deux pointures de l’humour, car finalement La Revue est
surtout le travail d’une équipe, que l’on perçoit soudée et joyeusement délirante. Côté
féminin, Maria Del Rio est de retour en meneuse de revue, Angélique Leleux reste inamovible
avec ses multiples voix et Laure Godisiabois petite nouvelle sur la scène des Galeries nous
offre quelques jolis moments plaisants.
La Revue 2009 se révèle comme un sympathique cru bourgeois, ironique à souhait, qui
laisse en flotter un agréable parfum de bouffonnerie et de pastiches. Ses effluves nous
distrairont, l’espace de presque trois heures, de la morose sinistrose qui nous plombe le moral
depuis déjà quelques mois.
Plaisirdoffrir.be

Documents pareils