dopage 2 octobre

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dopage 2 octobre
REVUE DE PRESSE du 2 octobre 2008
ATHLETISME - DOPAGE - ERIK WIJMEERSCH PAS SANCTIONNE PAR LA COMMUNAUTE FLAMANDE
Le Vif/L'Express - 26 sep 2008
La Commission disciplinaire de la Communauté flamande n'a pas sanctionné Erik Wijmeersch, qui risquait une
suspension de deux ans pour avoir manqué un contrôle antidopage en mai dernier, a annoncé jeudi soir à l'agence
Belga le sprinter de 38 ans.
Le 17 mai dernier, Erik Wijmeersch avait manqué un contrôle antidopage aux championnats de la Ligue flamande
d'athlétisme (VAL) à Oordegem. Il avait disputé les séries le matin et avait ensuite déclaré forfait pour la finale en
raison de la pluie, selon ses explications, et était rentré chez lui. Il avait dit ignorer qu'un médecin mandaté par la
Communauté flamande s'était déplacé pour lui faire subir un contrôle antidopage après la finale. Champion de
Belgique en titre sur 100 m, Erik Wijmeeersch avait annoncé jeudi après-midi la fin de sa carrière sportive. Son
palmarès compte au total 19 titres nationaux chez les seniors. Il a été sacré champion d'Europe en salle du 200 m en
1996 à Stockholm. La même année, il avait atteint les quarts de finale du 100 m et du 200 m aux Jeux Olympiques
d'Atlanta.
TOUR DE FRANCE-2008: L'ANALYSE DES ECHANTILLONS SUSPECTS DEBUTERA LUNDI
AFP - 26 sep 2008
PARIS (AFP) — L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), désormais nantie d'un test sanguin de détection
de l'EPO de type CERA, va entamer lundi l'analyse de prélèvements sanguins du dernier Tour de France appartenant à
des cyclistes suspects, a annoncé vendredi son président.
"Depuis que (le quotidien) l'Equipe a révélé (le 12 septembre) que ces analyses rétrospectives allaient avoir lieu, nous
avons travaillé à entourer ce processus d'une grande sécurité scientifique et juridique", a indiqué Pierre Bordry à l'AFP
pour justifier le délai entre la mise au point du test par le laboratoire de Châtenay-Malabry, début septembre, et sa
première utilisation. "Il s'agit en effet d'un test qui n'a jamais été utilisé".
Le président de l'AFLD a par ailleurs estimé que l'annonce dans la presse de l'imminence des analyses rétroactives
était probablement à l'origine du forfait de quelques coureurs pour les Mondiaux qui se déroulent actuellement à
Varèse (Italie), jugeant que "certains doivent mal dormir."
De la CERA, une EPO retard longtemps jugée indétectable par les sportifs, avait été trouvée dans les urines de
l'Italien Riccardo Ricco lors du dernier Tour de France. Cette analyse, rendue positive par le laboratoire de ChâtenayMalabry, s'appuyait alors sur le test urinaire de l'EPO. Or la visibilité de la CERA dans l'urine n'est pas aussi claire que
celle des EPO classiques.
Le laboratoire français a depuis mis au point un test de détection de la CERA dans le sang, beaucoup plus efficace,
qui entrera donc en service dès le début de la semaine prochaine sur des échantillons sanguins ciblés que l'AFLD a
fait rapatrier récemment du laboratoire de Lausanne où ils étaient stockés depuis le Tour, le labo suisse ayant à
l'époque été en charge des analyses de sang.
Les échantillons concernés appartiennent à des coureurs suspects, soit en raison de valeurs sanguines anormales, soit
pour d'autres causes.
Parmi eux se trouve l'Italien Leonardo Piepoli qui avait avoué durant le tour avoir "pris la même chose que Ricco",
avant de se rétracter puis d'être licencié par son équipe en dépit de contrôles antidopage toujours négatifs.
"Peut-être qu'il y en a qui sont passés au travers, peut-être qu'on va les rattraper par les oreilles", a estimé JeanPierre Verdy, directeur des contrôles de l'AFLD, dans le cadre d'un congrès de la société française de médecine du
sport.
Avant le Tour de France, l'AFLD avait fait pratiquer des tests sanguins, analysés à Lausanne, afin de pouvoir cibler
plus précisément les coureurs présentant des valeurs anormales. "Une trentaine", selon le Professeur Michel Rieu,
conseiller scientifique de l'AFLD, s'étaient retrouvés dans le collimateur de l'AFLD.
M. Rieu a par ailleurs estimé que certains de ces coureurs présentaient un profil sanguin "correspondant à des autotransfusions", une méthode pour laquelle il n'existe aucun test.
CYCLISME: FRANK SCHLECK CONVOQUE PAR LES AUTORITES ANTIDOPAGES
nouvelobs.com - 26 sep 2008
VARESE, Italie (Reuters) - Frank Schleck annonce avoir été convoqué par l'Agence antidopage du Luxembourg.
Le coureur de la CSC, qui n'a pas donné les raisons de sa convocation, a déclaré lors d'une conférence de presse en
marge des Mondiaux de Varèse: "Je peux confirmer que j'ai un rendez-vous avec le comité antidopage du
Luxembourg."
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REVUE DE PRESSE du 2 octobre 2008
"Je peux confirmer, la conscience tranquille, que je ne me suis jamais dopé, que je n'ai jamais eu l'intention de le
faire et que je n'ai jamais rien fait de mal dans ma carrière de cycliste professionnel."
Son manager, le Danois Bjarne Riis, a assuré que l'équipe qu'il dirigeait n'avait commis aucune infraction des
règlements antidopage.
"Nous voulons profiter de cette occasion pour dire que l'équipe n'a jamais été impliquée dans, ou n'a jamais soutenu
l'utilisation de substances ou de méthodes interdites", a dit Riis, qui avait avoué l'année dernière s'être dopé à l'EPO
pendant le Tour 1996, qu'il avait remporté.
Le président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a fait savoir vendredi que des échantillons de
sang collectés sur le dernier Tour de France allaient être analysés en début de semaine prochaine.
Pendant le Tour, la voiture du père de Frank et de son frère Andy Schleck avait été arrêté par les douanes françaises,
qui avaient procédé à une fouille du véhicule, sans résultat.
LE COIB ET L'AMA ATTENDENT PLUS D'ELEMENTS
7sur7 - 26 sep 2008
Le Comité Olympique et Interfédéral belge (COIB) et l'Agence Mondiale Anti-dopage (AMA) ont répété vendredi qu'ils
attendaient de plus amples éléments avant de s'exprimer ou prendre position dans le dossier qui met en cause le
Docteur Renno Roelandt, vice-président du COIB et membre de l'AMA. Le désormais ex-sprinter, Erik Wijmeersch a
accusé jeudi le Dr Roelandt de l'avoir poussé au dopage et "conseillé" de prendre des hormones de croissance en
1998.
"Ce sont des accusations très graves", a répété Luc Rampaer, le porte-parole du COIB, à l'Agence Belga. "Raison pour
laquelle nous ne pouvons pas nous laisser aller à des déclarations sans connaître plus avant la teneur du dossier. Il y
a pour l'instant les déclarations d'un athlète et le communiqué transmis par le Docteur Renno Roelandt.
Il s'agit ici d'une situation entre un athlète et un médecin, même si ce médécin est, c'est vrai, vice-président du COIB
qui je le rappelle a, depuis longtemps, fait de la lutte contre le dopage l'une des ses priorités. Des contacts ont lieu
avec le Dr Roelandt, mais je ne saurais en dire plus. Il faut attendre quelques jours pour obtenir d'éventuels éléments
nouveaux ou à tout le moins obtenir un contenu plus étoffé par rapport aux déclarations déjà entendues. Il faut
rester prudent, mais il faut vite en savoir plus pour sortir de cette crise qui met à mal l'image du COIB, mais aussi de
tout le sport belge.
Et le plus tôt sera bien entendu le mieux. Nous voulons aborder cela de manière professionnelle et nous ne voulons
pas nous laisser aller à des déclarations. Il faut rester prudent dans un sens comme dans l'autre."
De son côté, l'Agence Mondiale Anti-dopage (AMA) ne veut pas donner beaucoup plus de commentaires avant d'en
savoir plus également. "L'AMA veut avant toute chose entendre ce que le Dr Roelandt a à dire", a expliqué son porteparole, Frédéric Donzé à l'Agence Belga vendredi. "Comme tous les membres de comités de l'AMA, le Dr Roelandt est
un expert bénévole. Il fait partie du Comité Liste, dont la responsabilité est de fournir à l'AMA des conseils, des
recommandations et une direction et de faire rapport au Comité Santé, médecine & recherche en matière de gestion,
révision et publication de la Liste annuelle des interdictions de l'AMA."
MONDIAUX-2008 DE CYCLISME: PERQUISITION A L'HOTEL DE L'EQUIPE LUXEMBOURGEOISE
AFP - 27 sep 2008
VARÈSE (AFP) — Une perquisition a été opérée par l'unité italienne antidopage (NAS) vendredi soir à l'hôtel de
l'équipe du Luxembourg qui participera dimanche au Championnat du monde de cyclisme à Varèse, a-t-on appris de
source proche de l'organisation.
Cette opération, qui a concerné l'ensemble de l'équipe luxembourgeoise et a mobilisé une quinzaine de gendarmes,
s'est terminée vers 01h00 dans la nuit de vendredi à samedi dans cet hôtel situé à Gaggiolo tout près de Varèse, a
déclaré à l'AFP un journaliste témoin de l'intervention.
Cette perquisition a coïncidé avec l'annonce dans les médias de la convocation de Frank Schleck devant l'instance
antidopage de son pays, à cause d'un virement qu'il aurait fait en mars 2006 sur le compte du Dr Fuentes, le
personnage central de l'affaire de dopage Puerto.
Selon la même source, les enquêteurs, qui ont procédé à une fouille complète, se sont intéressés à une tente
hypobare (recréant artificiellement des conditions d'altitude) utilisée par l'un des coureurs de l'équipe.
La détention de ce matériel, qui est autorisé par le code mondial antidopage, avait déjà donné lieu en 2005 à une
intervention des NAS pendant le Giro. A l'époque, l'Australien Robbie McEwen avait été entendu par les enquêteurs.
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CYCLISME - DOPAGE - 20 MOIS REQUIS CONTRE RICCO
L'Equipe.fr - 29 sep 2008
Contrôlé positif à l'EPO durant le Tour de France 2008, Riccardo Ricco risque une suspension de 20 mois, durée que
le parquet du tribunal antidopage du Comité national olympique italien (CONI) a requis à son encontre ce lundi.
L'ancien coureur de la Saunier Duval avait été suspendu de toute compétition à titre conservatoire par le CONI le 31
juillet, après avoir reconnu s'être dopé. Ricco, âgé de 24 ans et surnommé le "Cobra", avait gagné deux étapes du
Tour de France, à Super-Besse et à Bagnères-de-Bigorre, avant d'être rattrapé le 17 juillet par un contrôle positif
(effectué à l'issue de la 4e étape à Cholet ndlr) au CERA, une EPO à effet retard qui n'avait jamais été détectée
auparavant.
Après avoir nié pendant deux semaines, Ricco avait finalement avoué s'être dopé devant le parquet antidopage du
CONI. Ses aveux et sa collaboration à l'enquête ont été pris en compte par le parquet du tribunal sportif qui lui a
accordé des circonstances atténuantes.Le communiqué du CONI se réfère ainsi à l'article 10.5.3 du code mondial
antidopage, qui permet une réduction de peine en cas de «collaboration effective de l'athlète à la découverte et au
constat des violations au règlement antidopage par l'équipe d'encadrement du sportif ou d'autres».
JEUNESSE ET SPORTS: BUDGET EN BAISSE DE PLUS DE 5%, A 996 MILLIONS D'EUROS
TSR.ch - 29 sep 2008
Le secrétariat d'Etat à la Jeunesse, Sports et Vie associative a annoncé lundi qu'il bénéficierait en 2009 d'un budget
de 996 millions d'euros, en baisse de plus de 5% par rapport à 2008 (1,048 milliard), selon le projet de loi de finances
adopté vendredi en conseil des ministres.
Sur l'enveloppe globale pour 2009, 209 millions (contre 266 en 2008) proviendront du Centre national du
développement du sport (CNDS) financé par la Française des Jeux et les droits TV des manifestations sportives. Les
crédits budgétaires représenteront 787 M EUR.
Comme les autres années, le CNDS sera principalement alloué au sport pour le plus grand nombre, notamment les
écoliers après 16h00, et aux équipements sportifs avec un accent particulier mis sur les banlieues.
Si le budget global est en baisse, les différentes activités du ministère ne sont pas touchées de la même manière.
Ainsi le budget des sports est en augmentation de 4% avec 220 millions d'euros de crédit contre 208 en 2008. Sur ce
programme, un mois après la fin des jeux Olympiques de Pékin d'où la France a ramené 40 médailles, la priorité est
accordée au haut niveau et au soutien aux fédérations sportives qui recevront 88,2 millions de crédits.
L'Insep (Institut national du sport et de l'éducation physique) va également se voir allouer une somme de 30 millions
d'euros pour sa modernisation en cours et les centres régionaux (CREPS) vont également bénéficier de crédits pour
devenir plus compétitifs.
Une partie du budget sport va enfin être alloué au dispositif de Droit à l'image collectif (DIC) qui permet d'alléger les
charges fiscales des clubs professionnels, et à la lutte antidopage par l'intermédiaire de l'Agence française de lutte
contre le dopage (AFLD).
C'est le secteur de la jeunesse et de la vie associative qui va pâtir de la baisse du budget global, passant de 132 à
119 millions de crédits, mais essentiellement sous l'effet d'économies structurelles qui affecteront peu l'aide au
bénévolat et le développement de projets associatifs, selon le ministère.
Le programme de "conduite et pilotage" (crédits de personnel) passe lui de 442 à 447,5 millions d'euros.
Ce budget souffre également de la fin, en 2008, du programme national de développement du sport (PNDS), une
rallonge exceptionnelle de 160 millions d'euros décidée après l'échec de la candidature de Paris aux JO 2012.
Enfin, pour notamment s'inscrire dans l'effort général de réduction des dépenses de l'Etat, le secrétariat d'Etat, qui se
trouve sous la tutelle du ministère de la Santé, va poursuivre la fusion de ses directions afin de n'avoir plus, début
2009, qu'une seule entité chargée des sports et de la vie associative. (AFP)
BLANC ETAIT BIEN DOPE
Le Nouvelliste - 29 sep 2008
PATROUILLE DES GLACIERSLe coureur français a bel et bien triché, le 19 avril dernier, lors de l'épreuve valaisanne de
ski-alpinisme. L'échantillon B a confirmé le résultat positif du mois de mai dernier. Une suspension de deux ans le
guette.
C'est officiel. le Français Patrick Blanc, 2e de la Patrouille des glaciers aux côtés de Florent Perrier et de Grégory
Gachet, était bel et bien dopé. Effectué par le laboratoire suisse d'analyse du dopage de Lausanne, l'échantillon B
contenant l'urine du champion tricolore s'est révélé positif, comme l'avait été le A au mois de mai dernier. Délégué
permanent de l'International Ski Mountaineering Federation (ISMF), le Valaisan Antoine Cina a confirmé, hier en fin
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d'après-midi, la rumeur qui courait depuis quelques jours. «J'ai été moi-même informé par une personne qui vit en
Espagne. Même si l'Union internationale des associations de ski-alpinisme (UIA) n'a pas encore officiellement donné
l'information, ma fonction me permet aujourd'hui de la confirmer.» Comme le veut le règlement, Patrick Blanc (36
ans) sera suspendu deux ans.
La fin d'une longue attente
La confirmation du cas de dopage du coureur de La Chapelle-d'Abondance met ainsi fin à une interminable et
incompréhensible attente de quatre mois. Notre journal avait été le premier - lire à ce sujet les «Nouvelliste» des 30
et 31 mai derniers - à révéler ce cas de dopage survenu dans le cadre de la Patrouille des glaciers 2008 et à dévoiler
le nom de Patrick Blanc. La presse française, le «Dauphiné Libéré» notamment qui avait titré dans son édition du
vendredi 4 juillet «La presse suisse noircit Blanc» avant d'écrire que «ses exploits sportifs (ceux de Patrick Blanc
donc) ne sont dus qu'à son seul mérite» ne nous avait pas ménagé. Certains blogs entretenus sur l'internet non plus.
Quatre mois plus tard, la révélation de la tricherie, longtemps freinée par la Fédération française de ski-alpinisme «Elle a ralenti par tous les moyens la procédure et cherché en vain des vices de forme», accuse ouvertement Antoine
Cina - nous soulage comme elle soulage tout le milieu du ski-alpinisme et notamment les coureurs qui l'ont côtoyé et
qu'il a privé de nombreuses victoires ou places d'honneur. 2e de la PDG derrière la patrouille suisse composée de
Florent Troillet, Didier Moret et Alexander Hug et devant le team Sovalco de Jean-Yves Rey, Jean-Daniel Masserey et
Pierre-Marie Taramarcaz, Patrick Blanc et ses deux coéquipiers Florent Perrier et Grégory Gachet vont évidemment
perdre le bénéfice de leur belle course et, bien sûr, leur médaille d'argent, qui reviendra à la deuxième patrouille
helvétique. La 3e marche du podium sera récupérée par une autre patrouille suisse, celle composée de Martin
Anthamatten, Ernest Farquet et Willy Jon Andri. La sanction qui va tomber ces prochains jours (deux ans de
suspension) signifiera la fin de la carrière du coureur français, riche de trois Pierra Menta, de deux Patrouilles des
glaciers (jusqu'à hier soir) et de six titres de champion du monde depuis 2002. Assurément, personne ne le
regrettera.
EQUITATION JO 2008 : LES ETATS-UNIS DISQUALIFIES DE LEUR QUATRIEME PLACE DU DRESSAGE
Waliboo - 29 sep 2008
Equitation JO 2008 : les Etats-Unis ont été disqualifiés de leur quatrième place du dressage par équipe.
Le tribunal de la Fédération Equestre Internationale (FEI) a annoncé le lundi 22 septembre 2008 que les Etats-Unis
étaient déchus de leur quatrième place dans la discipline de dressage par équipe. Cette décision a dû être prise du
fait que la monture de la cavalière américaine Courtney King Dye, Mythilus, a été contrôlée positive au felbinac, un
anti-inflammatoire non stéroïdien appartenant aux produits prohibés de la médication A. Selon le FEI, cette
disqualification était automatique.
La cavalière a entre autres été sanctionnée à un mois de suspension allant de la période du 22 août jusqu’au 21
septembre, une peine qu’elle a déjà purgée donc et a été déchue de sa 13ème place pour les épreuves individuelles.
En somme, six cas de dopage ont été enregistrés pour les épreuves équestres des Olympiades de Pékin, une pratique
qui ternit une fois de plus cette discipline. Les cinq autres cas concernaient les chevaux participant aux épreuves de
saut d’obstacles, contrôlés positifs à des analgésiques de la famille des capsaicinoides. Malgré leur effet antidouleur,
ces produits appliqués sur les jambes des chevaux provoquent une sensation de brûlure en cas de contact avec les
barres, une technique pour les faire sauter plus haut.
JO: JACQUES ROGGE DEFEND PEKIN
TSR.ch - 30 sep 2008
Jacques Rogge, le président du CIO, parfois bousculé par certaines questions, a réaffirmé les positions de l'instance
qu'il dirige, notamment celles concernant la séparation des mondes politique et sportif. «J'ai le plaisir de venir vous
dire que, pour le CIO, les Jeux de Pékin ont été exceptionnels. Un grand succès.»
Le Belge a précisément mis en avant les aspects liés à l'universalité des joutes olympiques, avec 204 fédérations
nationales représentés sur 205. «Cet été, 85 pays ont remporté une médaille, contre une soixantaine à Athènes. Une
preuve que les investissements du CIO dans les pays moins développés porte ses fruits.» Par ailleurs, le président
s'est félicité d'une participation féminine en hausse (42% des athlètes contre 40% en 2004).
4500 tests
Autres points de satisfaction, le nombre de records du monde battus (43, un... record) ainsi que la perfection du
village olympique. «J'en ai parlé à des athlètes et j'ai moi-même vécu dans 18 villages différents. Tout le monde est
d'accord pour dire que la qualité de celui de Pékin a été supérieure.»
Et M. Rogge de continuer ses louanges en évoquant les transports organisés de «façon remarquable» ou encore les
progrès technologiques qui ont permis de diffuser les Jeux en haute définition et en numérique, une première.
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«Je rends aussi hommage, ici en Suisse, à Pierre de Meuron et Jacques Herzog pour le Nid d'oiseau, tout comme à la
Chine pour tous les stades et sites sportifs.»
Le président du CIO a également parlé de dopage. «Une question qui ne sera jamais résolue. Mais nous avons gagné
en crédibilité, avec 4500 tests effectués (ndlr: 1000 de plus qu'à Athènes).» Le bilan chiffré: 8 cas jugés, 3 en attente
et 4 concernant des chevaux. «Le total théorique est donc de 15 cas de dopage.»
Pas de géopolitique
Malgré ce portrait enchanteur, rarement des Jeux olympiques auront suscité autant de polémique, en raison avant
tout de la nature du régime chinois et de la question du Tibet. Jacques Rogge ne s'est pas démonté. «Les JO ont
laissé aux Chinois un grand héritage en termes d'infrastructures et de conscience environnementale.»
Attaqué sur les positions du CIO face au régime chinois, le Belge n'a eu de cesse de répéter le discours qui a toujours
été le sien. «Le sport n'a pas invité la politique. Elle s'est invitée toute seule. Les Jeux ont une influence positive sur la
société, mais on ne peut pas leur demander d'être la panacée.
Les JO sont un catalyseur, ils ne sont pas là pour résoudre tous les problèmes. Nous n'avons pas de responsabilité
géopolitique. Nous devions organiser les Jeux, c'est tout.» Et M. Rogge de rappeler que le CIO oeuvre au
développement mondial par la pratique du sport, grâce à l'argent qu'il reverse aux fédérations nationales.
«Notre budget est prévu par cycle. Pour Turin et Pékin, nous devrions gagner 4 milliards de dollars, dont les 92%
sont répartis aux fédérations membres.»
L'ANCIEN JOUEUR DE LIGNE DE LA NFL TONY MANDARICH A CONSOMME DES STEROÏDES
La Presse Canadienne - 30 sep 2008
NEW YORK — L'ancien choix de repêchage de la NFL, l'Ontarien Tony Mandarich, qui s'est avéré un flop, a révélé qu'il
avait consommé des stéroïdes lors de son passage à Michigan State et faussé un test de dopage avant le Rose Bowl
de 1988.
Mandarich a précisé lors d'une entrevue dans le cadre de l'émission "Inside the NFL" qui sera présenté mercredi sur
Showtime qu'il n'a pas pris de stéroïdes dans la NFL mais qu'il avait développé une dépendance à l'alcool et aux
médicaments anti-douleur.
Mandarich, dont l'autobiographie sera disponible en mars, avoue avoir fourni un échantillon d'urine falsifié pour éviter
d'être pris avant le Rose Bowl de 1988 que Michigan State a gagné 20-17 contre Southern California. Il n'a pas voulu
cependant confirmer un rapport selon lequel d'autres joueurs auraient fait la même chose.
Le joueur de ligne offensive a été sélectionné au deuxième rang par les Packers en 1989 mais il n'est demeuré que
trois ans à Green Bay, un passage marqué par des rumeurs de consommation de stéroïdes.
"J'avais atteint le point où m'entraîner trois ou quatre fois par semaine était devenu un combat, confesse-t-il, parce
que le plaisir de ressentir un 'high' passait devant l'entraînement."
CYCLISME/DOPAGE: UNE NOUVELLE ANALYSE D'ECHANTILLONS PROPOSEE A ARMSTRONG
AFP - 1 oct 2008
PARIS (AFP) — L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a proposé mercredi à l'Américain Lance
Armstrong, "pour couper court aux rumeurs qui le concernent si elles sont infondées", de demander une analyse des
échantillons prélevés pendant le Tour de France 1999.
"Les conditions de conservation de ces échantillons et leur volume permettent de réaliser une analyse de la présence
éventuelle d'EPO recombinante sur au moins cinq étapes différentes du Tour de France 1999", déclare l'AFLD dans un
communiqué publié mercredi.
Armstrong est soupçonné d'avoir utilisé de l'EPO lors du Tour 1999, selon une enquête du journal L'Equipe publiée le
mois suivant sa septième et dernière victoire dans la Grande Boucle en 2005.
Le laboratoire français antidopage de Châtenay-Malabry (LNDD) avait procédé à une analyse d'échantillons contenant
de l'EPO dont six ont été attribués par le journal au coureur américain.
Le Texan a annoncé dernièrement son retour à la compétition pour gagner une huitième fois le Tour.
"L'AFLD propose à Lance Armstrong l'analyse de ses échantillons du Tour de France de 1999 pour prouver sa bonne
foi", annonce l'agence française tout en reconnaissant que, si les résultats se révélaient positifs, "ils ne pourraient en
tout état de cause donner lieu à aucune procédure disciplinaire antidopage, compte tenu du délai de prescription de
huit ans" prévu par le code mondial antidopage.
"Ces échantillons ont été conservés par le laboratoire (...) en application d'une décision de justice du 4 janvier 2006
rendue en référé par le tribunal de grande instance de Nanterre", mentionne l'AFLD qui précise n'être pas "détentrice
des procès-verbaux permettant d'établir le lien entre les échantillons anonymisés et l'intéressé".
"Les originaux de ces procès-verbaux ont été remis, après la réalisation des prélèvements, au ministère de la
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Jeunesse et des sports ainsi qu'à l'Union cycliste internationale et au sportif lui-même", relève l'agence française.
Par ailleurs, l'Américain est enregistré pour le passeport biologique depuis le 1er août, a indiqué mardi l'Agence
antidopage américaine (USADA), ce qui devrait empêcher le septuple vainqueur du Tour de France de revenir à la
compétition avant le début février selon le réglement de l'Union cycliste internationale (UCI).
"Il est dans la liste (des tests) depuis le 1er août", a affirmé le porte-parole de l'USADA Erin Hannan à l'AFP. Selon lui,
c'est à l'UCI de déterminer quand l'Américain pourra participer à une course internationale.
Le coureur, qui aimerait participer au Tour Down Under en Australie du 20 au 25 janvier, pourrait en être empêché
par le règlement de la fédération internationale, qui stipule qu'un coureur de retour à la compétition doit notifier six
mois à l'avance sa décision afin d'être prêt à se soumettre durant cette période à des contrôles inopinés.
Le président de l'UCI, Pat McQuaid, avait déclaré samedi que cette période probatoire de six mois serait respectée
dans le cas du retour d'Armstrong. Le Texan de 37 ans, qui dit avoir déjà subi pendant le mois d'août des contrôles
antidopage chez lui, à Austin, espère que McQuaid fera preuve de bon sens à ce sujet.
DOPAGE AUX JO, SUITE SANS FIN...POUR LE MOMENT
Cavadeos.com - 1 oct 2008
Ce mercredi 1er octobre, la Fédération Equestre Internationale (FEI) a donné des détails concernant les cinq cas
positifs aux JO 2008 toujours en suspens.
Deux de ces cinq cavaliers de saut, l'Irlandais Dennis Lynch et le Brésilien Bernardo Alves, avaient fait une demande
d'urgence auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) pour que leur suspension soit levée, or dans un cas comme dans
l'autre, cette demande a été refusée. Les cinq suspensions courent donc bien jusqu'au jugement rendu par le Tribunal
de la FEI.
Les juges de la FEI ont annoncé que les jugements concernant Lynch, Alves et également Rodrigo Pessoa tomberont
rapidement. Cela dit, la décision peut prendre dix jours comme vingt ou davantage, aucun délai n'étant fixé. "Il faut
savoir que ces cavaliers sont défendus par des équipes entières d'avocats avec beaucoup de documents et de
correspondances et, malgré la volonté d'aller vite, ces cas sont complexes et doivent être traités avec tout le soin
requis", explique Malina Gueorguiev, du département Communication de la FEI.
Pour Christian Ahlmann, un témoin doit encore s'exprimer et d'autres document doivent être fournis. Une seconde
audition ou une conférence pourrait, si nécessaire, avoir lieu autour du 13 octobre (la première s'était déroulée le 26
septembre). Le tribunal prévoit le jugement rapidement après ces dates. Fin octobre?
Pour Toni André Hansen, une seconde audition ou une conférence pourrait avoir lieu le 25 ou le 26 octobre seulement
(un témoin supplémentaire et des documents doivent être présentés). Le jugement serait rendu peu après, mais on
n'imagine pas de verdict avant mi-novembre. Les Suisses devront donc encore patienter assez longtemps avant de
récupérer éventuellement le bronze des Norvégiens.
CYCLISME: LANCE ARMSTRONG REFUSE LE TEST D'ECHANTILLONS DE 1999
nouvelobs.com - 1 oct 2008
LOS ANGELES (Reuters) - Le septuple vainqueur du Tour de France cycliste Lance Armstrong a refusé la nouvelle
analyse de ses échantillons urinaires prélevés en 1999 proposée par l'Agence française de lutte contre le dopage
(AFLD).
Selon le quotidien sportif L'Equipe, l'AFLD a proposé mercredi à l'Américain de procéder à une nouvelle analyse de ces
échantillons afin de "prouver sa bonne foi" à l'orée d'une saison 2009 qui marquera son retour à la compétition.
Le coureur américain, sur lequel ont pesé de lourds soupçons de dopage lors de ses victoires dans la Grande boucle
entre 1999 et 2005, a estimé que ces nouvelles analyses n'avaient aucun sens.
"En 2005, des analyses ont été effectuées sur des échantillons d'urine datant des Tours de France de 1998 et 1999",
a expliqué Armstrong dans un communiqué.
"Ces analyses ont fait l'objet d'une enquête indépendante et cette enquête a conclu que les échantillons de 1998 et
1999 n'avaient pas été conservés dans de bonnes conditions, avaient été compromis de plusieurs façons et même il y
a trois ans, ne pouvaient fournir de résultats significatifs."
"Il n'y a tout simplement rien que je puisse accepter et qui pourrait fournir des preuves évidentes à propos de 1999",
conclut le coureur de 37 ans.
Citant une enquête publiée en 2005 par L'Equipe, l'ancien président de l'Agence mondiale anti-dopage Dick Pound a
déclaré dans les colonnes du quotidien que l'ancien champion "traîne toujours derrière lui quelques casseroles".
"Six des échantillons prélevés en 1999 contiennent de l'EPO. Il n'a jamais pu démontrer le contraire. Il n'est pas
blanchi", a ajouté Pound.
Armstrong s'est retiré du peloton en 2005, après sa septième et dernière victoire dans le Tour de France.
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Laboratoire de Pharmacologie Clinique ♦ Faculté de Médecine
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REVUE DE PRESSE du 2 octobre 2008
Il a annoncé le mois dernier qu'il sortirait de sa retraite en 2009 et tenterait de s'imposer une huitième fois dans
l'Hexagone sous les couleurs d'Astana, l'équipe kazakhe emmenée par son ancien directeur sportif chez US Postal,
Johan Bruyneel.
Armstrong s'est engagé à publier sur internet les résultats de ses examens sanguins la saison prochaine afin de
prouver qu'il est propre.
CYCLISME: RICCO SUSPENDU DEUX ANS POUR DOPAGE
nouvelobs.com - 2 oct 2008
ROME (Reuters) - Le cycliste italien Riccardo Ricco a été suspendu deux ans pour dopage à l'érythropoïétine (EPO), a
annoncé jeudi le porte-parole du Comité olympique italien (Coni) à Reuters.
Cette sanction, classique pour un contrôle à l'EPO, est plus lourde que celle requise par les procureurs du Coni, qui
avaient réclamé 20 mois de suspension après les aveux du grimpeur italien.
Le tribunal du Coni n'a pas tenu compte des aveux de Ricco, qui pouvaient le faire bénéficier d'une réduction de
suspension.
Le grimpeur italien de 25 ans a été contrôlé positif sur la quatrième étape du dernier Tour de France, durant lequel il
a remporté deux étapes avant d'être exclu de la course.
Il fait aussi l'objet d'une mise en examen en France pour "usage et détention de substances vénéneuses". Il encourt
une peine maximale de deux ans de prison et une amende de 3.750 euros.
Suite à l'annonce de son contrôle positif, le 17 juillet au départ de la 12e étape du Tour, son équipe la Saunier Duval
s'était retirée de la course.
L'équipe à licence espagnole avait ensuite licencié le compatriote et ami de Ricco, Leonardo Piepoli, pour des
"pratiques dopantes".
Piepoli n'a pour l'heure pas été contrôlé positif sur le Tour de France, mais de nouveaux examens des échantillons
récoltés en juillet sont examinés depuis lundi.
DOPAGE: LE JUGE ESPAGNOL RECLASSE L'AFFAIRE PUERTO, NOUVEL APPEL DU PARQUET
TSR.ch - 2 oct 2008
Le juge espagnol chargé d'instruire le scandale de dopage Puerto dans le cyclisme, a de nouveau classé le dossier
sans suite, mais le parquet a annoncé jeudi un nouvel appel contre cette décision.
Dans un bref procès-verbal du 29 septembre, dont l'AFP a obtenu copie jeudi, le juge Antonio Serrano, du tribunal
provincial de Madrid, déclare le classement sans suite du dossier, invoquant les mêmes arguments qui l'avaient
poussé à classer une première fois l'affaire en mars 2007. Le parquet avait fait appel.
Jeudi, le Conseil supérieur des sports, équivalent d'un secrétariat d'Etat, a annoncé à l'AFP qu'il ferait à nouveau
appel, et "pour les mêmes motifs", de la décision du juge Serrano mais cette fois auprès de l'Audience nationale, le
tribunal madrilène compétent au niveau national pour les affaires complexes.
Dans sa nouvelle décision, le juge Serrano rappelle que lorsque l'affaire a éclaté, il n'existait pas de loi pénale en
Espagne punissant les comportements en relation avec le dopage. Ce vide a été comblé par une loi de novembre.
Il invoque encore un rapport de l'Institut national de toxicologie, selon lequel le niveau d'érythropoïétine (EPO) décelé
dans les poches de sang attribuées aux cyclistes cités dans ce scandale ne constituait pas un danger pour leur santé.
L'"opération Puerto" avait eu lieu le 23 mai 2006 avec l'arrestation du Dr Eufemiano Fuentes, lié au cyclisme et au
monde sportif en général, et de quatre autres personnes. Les perquisitions réalisées à l'époque avait permis la saisie
de poches de sang congelé ou de plasma sanguin, de nombreux documents liés à des pratiques dopantes de cyclistes
et leurs plans d'entraînement, ainsi que du matériel de congélation et de centrifugation.
L'affaire a éclaboussé de nombreux cyclistes connus comme l'Allemand Jan Ullrich, qui a annoncé sa retraite, l'Italien
Ivan Basso ou l'Espagnol Francisco Mancebo. (AFP)
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