Oran el-bahia - Tourisme magazine

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Oran el-bahia - Tourisme magazine
Le s regions
Oran el-bahia
Les historiens maghrébins situent la fondation de la ville
d’Oran à l’an 902-903 après J.C par des Andalous chargés par
les souverains Ommeyades d’Espagne d’édifier une nouvelle
ville en Ifriqiya en vue de développer ses échanges. Sous la
conduite de Mohamed Ibn Abi Aoun et Mohamed Ibn
Abdoun, les marins andalous s’y installèrent avec
l’assentiment des tribus locales Azdadja, Nefza et Mosguen.
ORAN
OMMEYADE,
La jeune cité ne tarda pas à devenir le
lieu d’affrontement sanglants entre
fatimides d’Ifriqiya et Ommeyades
d’Espagne. Sa position privilégiée lui
vaudra de connaître souvent des
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périod0es de trouble. Les historiens
rapportent que sept….. après sa
fondation, la ville fut saccagée et brûlée
par les Zenâta.
En 928, Mohamed Ibn Khazr el
Maghraoui, allié des Ommeyades de
Cordou occupa Oran qu’il plaça sous
l’autorité de ces derniers. Deux ans plus
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Nov/Déc 2006
903-1082 :
FATIMIDE .
TOURISME
Algérie
M a g a z i n e
tard, Oran est de nouveau entre les
mains des Fatimides. Pendant un peu
plus d’un siècle, la ville changea de
maître plus de quinze fois et ce n’est
qu’en 1020 que commença pour elle une
période de calme, tout relatif, il est vrai,
et ce jusqu’en 1080, année de sa
conquête par les Almoravides.
Le s regions
L’instabilité
politique
et
les
affrontements meurtriers entre tribus
locales et représentants des ommeyades
et des fatimides n’empêcha pas Oran de
devenir le siège d’une importante
activité commerciale.
1082-1145 : ORAN ALMORAVIDE
En 1080, Abou Nasr Youcef Ibn Tachfin
venu de sa capitale Marrakech s’empara
d’Oran. Sous le règne des almoravides,
la prospérité de la ville ne fit
qu’augmenter mais leur règne fut de
courte durée- seulement 63 ans- et
s’acheva de manière sanglante.
1145-1238 : ORAN ALMOHADE
1138-1509 :
MERINIDE
ORAN
ZIANIDE,
Pendant plus d’un siècle, la ville passa
entre les mains des Zianides
(Yaghmorassen), des Hafsides tunisiens,
des Zianides, des Mérinides, des
Zianides encore et des Mérinides.
C’est à Abou El Hassen qu’Oran doit la
construction de deux forts : le Bordj El
Ahmar et le Bordj El Marsa. C’est à Oran
qu’il reçut la soumission des princes de
Gafsa, Gabès, Tozeur, Nefta et Tripoli.
La ville fut plusieurs fois assiégée par
l’un ou l’autre des deux camps jusqu’au
moment ou le souverain zianide Abou
Hamou Moussa II l’investit en 1360. Son
règne valut à Oran un regain de
prospérité, malgré quelques intermèdes
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Pour assurer la stabilité du nouvel
empire, le souverain almohade devait
nécessairement contrôler ce qui
constituait une position clé dans son
dispositif militaire pour la reconquête
de l’Andalousie.
C’est ainsi qu’en plus d’être un port de
commerce, Oran devint un important
centre
de
construction
navale.
L’établissement
des
relations
commerciales entre les Almohades et
les puissances chrétiens de la
Méditerranée eut pour conséquence de
confirmer la position stratégique d’Oran
dans les échanges euro-africains. Les
représentants des républiques de Pise et
de Gênes, les commerçants de la ville de
Marseille y avaient leurs quartiers et
leurs loges consulaires.
L’or venu de l’Afrique subsaharienne
mais aussi les céréales, le coton de la
région de Tessala, les épices et les
tissages provenant de l’arrière pays
oranais constituaient l’essentiel des
échanges.
L’activité intellectuelle connut à l’époque
des Almohades un net regain, sans
doute du fait de la stabilité politique -93
ans de regne almohade-. Mais celle-ci
disparaîtra avec l’effondrement de
l’empire almohade. Comme plusieurs
autres cités du Maghreb. Oran sera
disputée par les dynasties rivales des
Zianides, Mérinides et Hafsides.
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sanglants, et la ville devint la capitale
d’une province qui s’étendait de la Tafna
au Chélif.
A la fin de règne de Abou Hamou
Moussa II, Oran acquit une
indépendance presque totale, les
successeurs d’Abou Hamou n’ayant ni
l’envergure ni l’autorité de leur illustre
prédécesseur. A cette époque où la cité
est régie par un conseil composé d’élus
ayant à sa tête un président, les hommes
de religion comme Sidi El Houari
(1350-1439) et Sidi Brahim Etttazi
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Le s regions
conquête de l’Afrique et du combat pour
la foi contre les infidèles ».
Après la prise d’Oran, les Espagnols se
devaient d’étendre leur conquête à tout
le royaume de Tlemcen. C’était bien là
leur objectif et le premier gouverneur de
la nouvelle place forte espagnole, le
Marquis de Comares, reçut le titre de «
Capitaine général de la ville d’Oran, de
la place de Mers El Kebir et du royaume
de Tlemcen ». Mais ils devraient pour
cela neutraliser définitivement les
troupes algériennes et turques venues
en renfort d’Alger sous la conduite de
Aroudj. Ce dernier trouvera la mort au
cours d’un combat l’opposant aux
Espagnols dans la région d’Oran.
1509-1732 :
ESPAGNOLE
ORAN,
COLONIE
Cependant les aspirations d’Oran à
l’autonomie restent limitées du fait de sa
dépendance économique à l’égard de
Tlemcen. Par ailleurs, la réorganisation
du grand commerce international à la
fin du XVeme siècle par les Européens,
notamment les Portugais et les
Espagnols modifiera durablement les
équilibres politico-économiques du
Maghreb. La route de l’or ne passait plus
par l’Afrique et les villes du Maghreb,
notamment du fait des nouvelles
conquêtes espagnoles et portugaises en
Amérique latine. Enfin, il importait aux
Espagnols de parachever leur victoire
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sur les musulmans d’Andalousie par le
contrôle des villes portuaires du
Maghreb. Les premières années du
XVIeme siècle furent celles des
premières attaques portugaises et
espagnoles d’envergure contre Mers El
Kebir et Oran.
En 1501, trente navires portugais à bord
desquels se trouvaient trois mille
combattants attaquèrent Mers El Kebir
sans succès. Les Portugais furent
contraints au repli par la garnison et
laissèrent les prisonniers sur le rivage
mais en 1505, le marquis de Comares
mit sur pied un corps expéditionnaire
de 10.000 hommes pour attaquer Oran.
Il commença par s’emparer de Mers El
Kebir puis occupa les hauteurs ainsi que
tous les sentiers menant à la cité.
Coupée de son port, Oran allait vivre
une situation d’asphyxie progressive qui
lui sera fatale, malgré quelques coups
d’éclat de ses défenseurs. En 1509, la
ville tomba entre les mains des
Espagnols. L’expédition espagnole,
menée par le Cardinal Ximenes
Cisneros et par le général Pedro
Navarro répondait aux vœux d’Isabelle
la catholique, qui dans son testament,
priait la princesse Jeanne la folle, sa fille,
« de s’occuper sans relâche de la
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(-1462) ont plus d’autorité et
d’audiences auprès des gens de la cité
que ne peuvent en avoir les souverains
Zianides ou leurs représentants.
Oran devint même au cours du XVeme
siècle la capitale d’un Etat indépendant
créé par le dernier fils d’Abou Hammou,
Abou Yahia. Elle servit de base de repli
au quinzième Roi de Grenade,
Mohamed le Gaucher, Abou Abdallah
Ezzeghal, oncle de Bouabil ,dernier Roi
de Grenade.
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La première occupation espagnole
durera près de deux siècles malgré les
nombreuses attaques des troupes
turques et autochtones. En 1686, le Bey
Chabane dirigea une expédition contre
Oran au cours de laquelle il perdit la vie.
Les Espagnols y perdirent un grand
nombre d’hommes, onze cents selon les
chroniqueurs de l’époque, mais la
bataille décisive n’eut lieu qu’en 1708,
décidée par le Dey d’Alger Mohamed
Bakdache et conduite par le stratège
Hassan Ozène et à laquelle prit part le
Bey
de
Mascara,
Mustapha
Bouchelaghem.
1708-1732 : ORAN, TURQUE
Oran devint la capitale du Beylik de
l’Ouest et le Bey Bouchlaghem s’y
installa jusqu’au moment où il dut, de
nouveau céder la ville aux Espagnols.
Cette première présence ne durera, en
fait que 24 ans. Résolu à reprendre
Oran, le Roi d’Espagne Philippe II
organisa une gigantesque expédition
placée sous les ordres du Duc de
Montemar. La flotte espagnole, partie
d’Alicante le 15 Juin 1732, débarqua
1732-1791 : ORAN, DE NOUVEAU
COLONIE ESPAGNOLE
Sitôt
installés,
les
Espagnols
consolidèrent les remparts, ajoutèrent
de nouvelles fortifications et de
nouveaux ouvrages militaires à ceux
construits auparavant par les occupants
successifs de la ville pour mieux résister
aux harcèlements constants des
autochtones. Un événement inattendu
précipitera le départ des Espagnols : le
tremblement de terre de 1790. La ville
fut aux
trois-quarts détruite, le
gouverneur espagnol périt avec toute sa
famille, la population fut décimée.
Le Bey Mohamed El Kebir saisira cette
opportunité pour reprendre les combats
contre les Espagnols.
1791-1831 : ORAN, TURQUE
Après plusieurs mois de combat
entrecoupés par des trêves réclamées
par les espagnols, un traité fût signé
entre la Régence d’Alger et les Espagnols
le 12 Septembre 1791. Oran fut évacuée
par les Espagnols et Mohamed El Kebir
reçut le titre de Bey.
Son souci premier fut de redonner à la
ville sa splendeur d’antan. Il prit des
mesures énergiques afin de relancer
l’activité économique, de repeupler la
Cité et mis sur pied une organisation
administrative
et
militaire
lui
permettant d’assumer son nouveau rôle
de capitale de Beylik de l’Ouest. Il fit
édifier plusieurs monuments dont la
grande mosquée du Pacha. Le Bey
Mohamed El Kebir jouissait d’une
popularité telle que le Dey d’Alger en
prit ombrage. Il le fit empoisonner à
l’occasion d’une visite qu’il effectua à
Alger. Le Bey Mohamed El Kebir aura
été le dernier gouvernant de la Province
d’Oran
alliant
des
capacités
d’administration et des qualités
guerrières à un grand sens de la justice.
Aucun de ceux qui lui succédèrent ne
purt l’égaler. Son fils Othmane lui
succéda mais se fit destituer à peine trois
ans après avoir été désigné par le Dey à
cause de son peu d’empressement à
administrer le Beylik comme il se
devait. Mustapha El Manzali qui le
remplaça de 1802 à 1805, se distingua
par un manque d’intérêt total pour la
sécurité de la population pendant le
siège de la Cité par Ben Cherif, Ben
Khalifa de Arach. Remplacé par le
dernier fils de Mohamed El Kebir,
Mohamed El Mekalech, il sera de
nouveau Bey d’Oran en 1807, lorsque
Mohamed El Mekalech sera mis à mort
pour avoir abusé des biens du Beylik et
commis les pires excès. Son successeur
Mohamed Bou Kabous finira décapité
pour avoir refusé d’envoyer les troupes
réclamée par le Régence et fit mettre
tous les Khalifas de la région en prison.
Le Beylik fut ensuite confié à Kara
Baghli qui s’acquitta de ses fonctions
avec tant de probités et d’intelligence
que cela lui fut fatal. Il fut assassiné par
les hommes du Dey d’Alger.
Le dernier Bey d’Oran, Hassan était un
despote qui finira de ruiner une
province déjà bien mise à mal par des
décennies de lutte fratricide et de
calamités
diverses
(épidémies,
sécheresses, famine…).
Après la prise d’Alger, le Bey Hassan
sollicita la protection française et livra la
ville sans coup férir en échange de quoi
il obtint l’autorisation de se retirer en
Syrie. Le 14 Décembre, le général
Damrémont occupa les forts de Mers
ElKebir, Santa Cruz et Saint Grégoire.
Le 4 Janvier 1831, la ville fut investie par
les troupes françaises.
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derrière le Cap Falcon le 1er Juillet 1732
;
Le s regions
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Algérie
M a g a z i n e
1831-1962 :
FRANCAISE
ORAN,
COLONIE
A l’instar des autres villes du pays, Oran
et sa région vont connaître un
développement économique rapide et
florissant grâce à l’arrivée de colons
français, mais aussi espagnols.
La ville devint très vite le chef-lieu du
deuxième département français de
l’Algérie coloniale. Une nouvelle ville,
selon les règles de l’urbanisme moderne
se construit au sud ouest de l’ancienne
médina. Lors de la célébration du
centenaire, Oran est considérée par les
Français comme la parfaite illustration
de la réussite de leur modèle de
civilisation.
Durant toute la période d’occupation
coloniale française, la résistance du
peuple inaugurée par l’Emir Abd El
Kader, ne s’est jamais essoufflée. Cette
résistance est à chaque fois brutalement
réprimée jusqu’au déclenchement de la
Révolution du 1er Novembre 1954.
Le 5 juillet 1962, L’Algérie retrouve sa
souveraineté nationale, après avoir
arraché son droit à l’indépendance à
l’issue d’une guerre qui dura plus de
sept ans.
(source: documentation ONT.)
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L e s r e g io n s
Autour
d’Oran
A
dix kilomètres à l’Est
d’Oran, le coquet village de
Misserghin, ancienne résidence
d’été des Beys, patrie de la
clémentine, variété d’oranges,
est célèbre pour ses vergers et
également pour la grotte que
l’on appelle « grotte de la vierge
alors qu’elle était connue jusqu
‘en 1880 sous le nom de la
grotte de la fille du Bey.
La corniche d’Oran est tout
aussi incontournable. Trente
kilomètres de plage depuis la
pêcherie
d’Oran
jusqu’au
complexe
touristique
des
Andalouses, occupé, chaque
année
par
des
milliers
d’estivants venus de tous les
coins d’Algérie.
Ceux qui préfèrent le calme se
dirigent plutôt vers l’Est de la
ville, à la station climatique de
Cnastel. Le petit village de
Kristel et ses jardins, sa petite
plage de galets, attire les
connaisseurs et les amateurs de
pêche. Les amateurs de source
chaude iront à Aïn Franin entre
Kristel et Cnastel et les plus
hardis s’en iront affronter la
montagne des lions.
Prés d’Arzew, à Bethioua, les
amateurs d’histoire visiteront le
Portus Magnus des romains et
le petit musée d’archéologie.
- Aïn Franine 87 ha
- Madagh 180 ha
- Cap Blanc 312 ha
- Mers el Hadjadj 410 ha
- Cap Carbon 105 ha
P A T R I M O I N E
TOURISTIQUE D’ORAN
- Les ruines romaines de
Bethioua
- Le Palais du Bey
- La Mosquée du Pacha
- Le Mausolé de Sidi El Houari
- La Forêt d Santa Cruz
- Le théâtre régional
- La Cathédrale (Bibliothèque
municipale)
- Le Musée National Ahmed
Zabana
Les lieux recreatifs
- Le plateau du Murdjadjo
- La Forêt de M’sila
- La forêt de Kristel
Infrastructure
touristique :
hoteliére
et
- 129 Hotels totalisant 10596 lits
- 38 restaurants classés
- 49 agences de tourisme et de
voyages
- 45 projets en cours de
réalisation pour une capacité de
3802 lits
- 15 dossiers en cours d’etudes
pour 1332 lits
- 17 projets à l’arrêt pour 2558
lits
Les
zones
d’expansion
touristique
- Les Andalouses 488 ha
- Cap Falcon 335 ha
- Kristel 110 ha
Les sites historiques :
Les sources thermales :
- Source d’Aïn Madagh à Aïn El
Kerma
- Source de Aïn Franine à Bir El
Djir
S.S
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TOURISME
Algérie
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Le Safari Sport 2006
passe par Oran
groupe et le laissa apprécier le cadre
de
la
ville,
l’ambiance
ramadhanesque de la ville et la
chaleur de l’accueil des Oranais
Le troisième jour, ils poussèrent leur
visite de l’Ouest algérien jusqu’à
Ghazaouet pour ensuite prendre le
bateau pour rejoindre Almeria et
continuer le voyage vers le Nord de
l’Europe.
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Un groupe de fermiers originaires
de Cap Town, Port Elizabet,
Colsesberg en Afrique du Sud ont
séjourné pendant 3 jours à Oran, la
radieuse durant le mois de Ramadan
de cette année dans le cadre d’un
safari à travers tout le continent
africain pour rejoindre le pôle nord,
en Europe.
Le premier safari à été organisé en
2002. Pour l’année 2006, le groupe a
décidé d’inclure dans son itinéraire
les pays du Maghreb, la Tunisie,
l’Algérie et le Maroc.
Venant de Tunis à Oran, en passant
par Annaba et Alger, le groupe a
décidé de faire un night stop qui a
durée 03 jours . Une façon de se
détendre un peu et de faire
connaissance avec la capitale de
l’ouest algérien.. Ils passeront la
première nuit au bord de mer à
proximité des Andalouses
Pour la deuxième soirée, le groupe
prend contact avec l’agence de
voyages Panoramic Tour afin de lui
organiser une visite guidée de la ville
d’Oran .
L’agence
de
voyages,
en
collaboration avec Direction du
tourisme, la wilaya organise un
«Oran by night » qui séduit le
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Algérie
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Le s regions
Hôtels d’Oran
HOTEL SHERATON(5*)
Route des Falaises . Canastel. Essidikia
Tel : 213(41) 59.01.00
HOTEL EL MOUAHIDINE (5*)
Zone Aéroport Senia
HOTEL EDEN PHOENIX (5*)
Ron point aéroport .Senia
HOTEL HAYAT REGENCY (5*)
2,rue Haî Fela oucéne INT.USTO
Tél: 041 53 77 02 à 04
HOTEL EDEN AIRPORT (4*)
Ron Point de l’aéroport. Senia
HOTEL ROYAL (5*)
3,Bd de la Soumam
213(41)39.31.44
HOTEL EDEN PALACE
Route de Cap Falcon. Aîn Turk
GRAND HOTEL
5, Place du Maghreb
213(41)39.13.87
HOTEL EDEN VILLAGE
Route de Cap Falcon. Aîn Turk .
HOTEL ADEF
6, Bd de l’ALN
213 (41) 33 59 15
HOTEL TIMGAD
3, Bd Emir Abd-El Kader
213 (41) 39.47.97
HOTEL SHEMS
Aïn Turk. Place du 20 Aout
213(41)38.00.14
HOTEL PRESIDENT (5*)
3, Hay Othmania
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