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La nouvelle identité de l’approche économique, une necessité aux économies de transition Considerations sur la concentration de la propriété des médias en Roumanie Manuela Preoteasa Prémisses Le présent article se fonde sur la prémisse que la société roumaine post-communiste a connu des transformations profondes, du point de vue de l’évolution économique et sociale, en passant d’un environnement complètement d’état à un marché prépondérant privé. Le rythme de développement des média était si rapide qu’on a brûlé plusieurs étapes d’évolution, un rythme spécifique aux sociétés en transition. A ce cadre, le processus de déréglementation est devancé par les changements économiques et technologiques. Hypothèses Le marché de l’industrie de télévision est concentré, un numéro limité d’acteurs domine le paysage audiovisuelle et l’intégration économique prends de formes de plus en plus complexes, sous la pression d’Intérnet. Quand même, les réglementations roumaines en matière sont rudimentaires en ce qui concerne l’évaluation du niveau de concentration économique, le cadre de réglementation étant ainsi insuffisant pour prévenir des oligopoles capable à perturber le pluralisme d’information et d’opinion. Considérations sur la méthodologie Cet étude se place dans un paradigme néo-marxiste, une approche fréquent dans l’économie politique de la communication, en suivant la direction de recherche de Mosco et son successeurs, utilisant prépondérement des concepts comme « l’intégration horizontale/verticale », « concentration économique du marché », « synergies ». Par son „The Political Economy of Communication”, 1996, Vincent Mosco a reformulé les théories économiques appliquées au système des média, par son concept d’économie politique de communication (EPC), introduisant de nouvelles formes de définir l’EPC, fondées sur la nature de la relation des média et les systèmes de communication, d’un côté, et la relation des média et les structures sociales, d’autre côté (Calabrese, Sparks, 2004, p. 23). Par ce premier niveau d’analyse, le thème proposé par cet article est un thème‘classique’ de l’économie politique de communication (EPC), en identifiant et expliquant, avec données statistiques, les oligopoles de l’industrie roumaine de télévision. Un autre niveau d’analyse suivit le processus de déréglementation, la manière par laquelle le system politique intervient dans la sphère publique, à l’accéption de chercheur allemagne Habermas (Habermas, 1996, p.359). De cette perspective, l’étude se place dans un cadre normative, analysant les politiques publiques de concurrence et la nécessité d’assurer le pluralisme au cadre d’une société post-communiste. Il est toujours difficile d’appliquer une méthodologie rigide, et la nécessité d’intégrer des théories et des disciplines à ce domaine est bien connue. Les médias et les techniques de l'information et de la communication en effet, entraînent désormais à des questionnements que seules des méthodologies croisant des théories et des disciplines, apparemment distinctes, peuvent prendre en compte. ( Miège, 2004, p.52) De nouvelles méthodes de recherche, comme la perspective heuristique de Miège, suivant „les logiques sociales” s’imposent dans un cadre émergent. En Roumanie, l’intégration du contenu télévisé avec celui en ligne conduit à une certaine „privatisation du contenu” qui se déplace sur les nouveaux chaînes d’information, ainsi que l’analyse des oligopoles du point de vue „des logique sociales” (Miège, 2008, p. 133)devient de plus en plus nécessaire, potentiellement sur la direction de la logique sociale „le monopole et le fourmilière”, formulé par Miège (Miège, 2008, p.140). Cette logique indenfitife au cadre d’une industrie culturelle ou d’un secteur un numéro restraint de compagnes dominantes dans la situation d’oligopole (Miège, id.). Le present article se limite aux perspectives méthodologiques déjà mentionnées, mais des nouveaux approches de la perspective des sciences sociales seront évidemment nécessaires le plus vite que possible au champ de la recherche roumaine de ce secteur, pour les raisons déjà expliquées. Terminologie La concentration peut être définie comme la formation d’un oligopole, par la fusion d’entreprises ou l’apparition des sociétés commerciales nouvelles dans un group de compagnes dominées par les même propriétaires. La concentration peut être réalisée d’une manière horizontale (de même activités), verticale (intégration au parcours du chaîne de production), ou croisée (forme qui peut include la concentration verticale ou diagonale) (Doyle, 2002, p.5). L’oligopole est défini comme un group restreint de compagnes dominant un certain marché. Grille d’analyse La grille d’analyse se propose de comparer les instruments législative roumaines prévus pour le mesurément des concentrations économiques au domaine d’audiovisuel avec les instruments proposés par la littérature scientifique. Chercheurs comme Mosco, G. Doyle, McConnel ont défini les formes de concentration économique et les critères (quantitatives et qualitatives) utilisés pour les identifier. Pour analyser le niveau de concentration, McConnel définit quatre modèles d’oligopoles, avec l’indicateur L’Index Herfindahl, calculé comme l’addition du carrés des part du marché des certaines compagnies d’un certain secteur. “Les officiels des politiques antitrust utilisent souvent l’Index Herfindahl pour approuver ou non une fusion” (McConnel, 1996, p. 522). L’auteur utilise le concept de concentration horizontale, verticale, aussi que celui du conglomérat (McConnel, 1996, p. 522). Cet article se propose d’identifier comment la législation roumaine est adapté aux concept indiqués. Considération théorétiques sur la concurrence et le pluralisme Les unes de premières considérations concernant les influences que la concentration économique peut avoir sur le contenu appartient à l’Ecole d’Westminster. Avec précurseurs comme Knight et Porter (1962), Garnham fait, en1992, de remarques à l’egard des effets de l’intégration verticale de l’industrie du film en ce qui concerne le contenu. Garnham notait que les minorités ont été exclues du contenu des film de plus que l’intégration verticale s’est accélérée (Calabrese, 2004, p. 23). Ces observations ont été approfondies par McConnel, qui introduisait le concept de „concurrence imparfaite”, les effects négatives deviennent visible quand un numéro limité de sociétés bloquent l’accès des nouveaux acteurs commerciaux au marché. McConnel souligne que les médias sont présentes dans un marché avec peu d’acteurs. Les coûts grands nécessaires pour lancer une publication ou une station de télévision, aussi que les marges petites de profitabilité fait que le caractère oligopolistique du marché (McConnel, 1996, p. 524) se maintient. Un argument de plus, l’expansion de l’Internet mérite d’être analysé séparément Les marchés est-européennes sont devenues, vers la fin des années 1990, subordonnés aux intérêts différents, spécialement politiques et commerciales (Gross, 2003, p. 176). Les préoccupations sur la concurrence et le marché unique sont differentes que ceux concernant le pluralisme, le but pour harmoniser les restrictions sur la propriété sont naturellement divergentes (Iosifides, apud G. Doyle, Journal of Information, Law and Technology (3), 1997). Protéger le pluralisme est équivalent à introduire des restrictions, pendant que la libre compétition, sans frontières, peut tourner contre l’idée de pluralisme „certaines fusions qui ne menace pas la libre concurrence peuvent être une menace a l’addresse du pluralisme. La perspective d’harmonisation de la politique européenne de propriété des médias est difficile à cause de l’impossibilité de réconcilier les deux objectives: le pluralisme et la libre concurrence” (G. Doyle, 1997). Concernant les effets positives ou négatives de la concentration, il y a des chercheurs qui soulignent les effets positives, comme Robert McChesney, qui considère que les synergies crées au cadre des conglomérâtes conduisent à une meilleure stabilité financière et, conséquemment, ont un contenu meilleure. Elstein considère que „l’Union Européenne et les organismes nationales de réglementation sont moins intéressées aux champions nationaux que les politiciens ont la tendance de le faire. Les monopolies de n’importe quelle nationalité sont suspects. Mais l’intervention sur le marché au nom de concurrence libre a souvent des effets contre-productive” (Elstein, 2002, p.7, en-ligne). D’autre part, des opposants comme Benjamin Compaine, Noam Chomsky, Ben Bagdikian, considèrent que l’offre sera plus pauvre quand un numéro limité de conglomérâtes sont présents au marché, l’oligopole est anti-démocratique, générant sphères d’influence et corruption. Le marché américaine de média, dominé par cinq conglomérâtes, Time Warner, en 2003 le plus large du monde, The Walt Disney Company, Murdoch’s News Corporation Viacom et le groupe allemagne Bertelsmann, n’assure pas l’access a un offre diverse (Bagdikian, 2004, p.3). Le courant d’opposition a charactérisé les chercheurs de l’école de Francfort, qui ont considéré que la culture de masse est inspirée par les pouvoirs économiques et politiques et diffusée par les média. La logique de la nouvelles culture a comme l’objectif le profit, le critère suprême est devenu la valeur commerciale (Coman, 2007, p.57) La consolidation de la propriété des média a donnée à quelque groupes oligopolistes le contrôle sur les fréquences audiovisuelles. La concentration menace l’inddépendance et la diversité de l’information et la possibilité d’une colonisation globale de la communication et de la culture (McChesney apud Kellner, Share, 2005, p. 9). Selon Denis McQuail, la diversité peut être interprétée comme un principe large, qui peut être réalisé de plusieurs façons: en reflétant les différences dans la société, accès aux points de vue divers et par une variété d’options (McQuail, 1992, p. 144). La compétition globale peut conduire graduellement à peu de compétition (Demers, apud G. Doyle, 2005, pp. 2223). Les fusions ont comme effets potentiel la réduction de la concurrence et peuvent même changer la structure du marché (Hoskins, McFadyen, Finn, 2004, p. 209). Le cadre normative européen et celui roumain Au niveau de l’Union Européenne, dont la Roumanie est membre, la concentration économique est analysée au cadre générale de la politique de concurrence. Les débats théorétiques ne peuvent pas être harmonisés dans le cadre législative, l’adoptation d’un acte normative pan-européen est très difficile, des initiatives législatives comme La directive sur le Pluralisme de Média ou La Directive sur la Propriété de Media (G. Doyle, 1997, p. 24). Au niveau de réglementation nationale, il y a de différences semnificatives entre les provisions légales concernant la presse écrite, l’audiovisuel et la presse en ligne (d’Intérnet). Le principaux instruments concus pour contrecarrer les formes abusives de concentration économique sont prévus par la Lois de la concurrence no. 21/1996, republiée dans le Journal Officiel (Monitorul Oficial) 742 du 16 aout 2004. Conformément a cet acte normative, une concentration économique est définie comme une fusion où une acquisition, part d’un processus d’enlargissement d’une entreprise. La même lois définit « l’abuse de position dominante », une des indicateurs clé utilisés par le Conseil de Concurrence (CC) en surveillant le marché. Si la régulation sur le marché d’entreprises en général est fondée sur cet indicateur, à l’egard de l’industrie de télévision une autre lois introduit des restrictions sur la part de propriété détenue par une certaine compagnie audiovisuelle pour éviter la concentration économique. Au segment d’entreprises, une compagnie peut s’enlargir par intégration horizontal, verticalement ou croisée, en bénéficiant de la réduction des coûts et de la possibilité de maximiser les revenues (Doyle, 2002, p.5) Roumanie Les instruments légales de mesurément de la concentration économique La concentration économique peut être mesurée de plusieurs façons, mais dans l’économie des média deux approches sont de plus en plus utilisés: la première se réfère à la part de marché (les données d’audience). L’autre prends en compte le pourcentage de revenues réalisés par quatre les plus large entreprises. (Albarran, 2002, p. 30) Quant à ces techniques de mesurément , la législation roumaine est rudimentaire. La Loi d’audiovisuelle no. 504/2002, publiée dans le Journal Oficiel (Monitorul Oficial) no. 534 du 22 julie 2002 établit comme seul étalon la part de marché d’audience, sans aucune référence aux revenues. art 44 (1): “Pour protéger le pluralisme et la diversité culturelle, la concentration de la propriété et l’acroissement d’audience au domaine d’audiovisuel sont limités aux dimensions qui doivent assurer l’efficience économique, mais qui ne conduit pas aux positions dominantes dans la formation d’opinion publique.” La loi se réfère au concepts de „pluralism” et „diversité culturelle”, en assurant „l’efficience économique” d’une manière qui ne doit conduire aux positions dominantes, capable d’influencer la formation „l’opinion publique”. La protection d’audience s’inscrit à la ligne de „la protection des consumateurs”, stipulée par le cadre général de réglementation sur la concurrence. La Lois de la concurrence 21/1996 interdit l’utilisation abusive d’une position dominante qui peut affecter l’activité économique (spécialement la concurrence libre) où peut causer des préjudices aux consommateurs. Art. 6: “Il est interdit d’utiliser d’une manière abusive de la position dominante détenue par un où plusieurs agents économique sur le marché roumaine où sur une parte substantielle de ce marché, par le recours au formes anticoncurentielles qui peut affecter l’activité économique où le préjuditiation des consommateurs.” Pour analyser la concurrence, les critères généralement introduits sont: la part de marché d’un agent économique de l’industrie télévisée, son pouvoir économique et financière, les alternatives disponibles pour les fournisseurs et utilisateurs, l’accès aux marchés et aux sources d’approvisation, aussi comme d’autre barrières, la tendance de l’évolution de la demande et de l’oferte, la mesure que l’intêret des bénéficiaires et/où des consommateurs soient affectes, la contribution au progrès technique et économique. En suivant les deux directions d’analyse proposée par (Albarran, 2002, p. 30), on constate que le première critère, la part de marché, est definie par la Loi d’audiovisuel de maximum 30% au niveau du pays pour les reseaux nationales - art 44 (3). Un peu d’histoire Apparement, le marché roumain n’a aucun problème de concentration, Au niveau national, il y a 150 des licenses de télévision et aucune license nationale. En fait, trois groups domine le marché du point de vue de l’audience Pro TV et ses chaînes de divertissement, film et musique, Antena 1 et ses chaînes de nouvelles et de divertissement et les deux chains principaux de la Société Roumaine de Télévision (SRTv). L’ industrie de télévision a été inaugurée en Roumanie en Décembre 1956, par un seul channel de la télévision d’état TVR1. Le deuxième chaîne, TVR2, a été lansé en 1972. Quoique la technique s’est perfectionnée, le contenu difusé a connu un regrès du point de vue qualitative et aussi quantitative – les heures de programmes se sont diminués graduelement à quelque heures per jour dans les années ‘80. Au décembre 1989, quand la révolution anti-communiste a eu lieu, SRTv transmité seulement 27 heures per semaine, dont 66 pour cent étaient de propagande politique (Rad, apud OSI/NMP, 2005) Le changement de gouvernment par la mort brutale de Ceauşescu en 1989 a transformé la télévision communiste en acteur de la vie sociale, parce que tous les événements pendant « la revolution » ont été difussée en direct. Purement instrument de propagande au regime comuniste, la télévision d’état a connu plusieurs transformations au règime démocratic post-communist, en essayant de devenir un vrai service public. Au même temps, le capital privé s’est developé de plus en plus au secteur de l’industrie de télévision et a gagné de terrain devant la plus rigide télévision d’état. En characterisant cette période-la, Peter Gross notait: le numéro d’institutions de média ne signifie pas la diversité et le pluralism médiatique, mais montre que les média s’adressent a une large variété de perspectives et d’intérêt [...] Les média développés dans l’Europe de l’Est dans la période 1990-2000 sont un représentation extrême du modèle occidentale de média pluralistes et diversifiés (Gross, 2004, pp. 177-178). Une de premières reseaux privées, Tele 7abc, a beaucoup perdu de son large audience de 40 pour cent au milieu des années 1990s à un procentage aujoud’hui pas sesisable au mesurément. Le capital privé d'industrie de télévision s'est developpé dans la période 1993 - 1998: le chaîne Antena 1 a été lansé en 1993, Pro TV en 1995, Acasa TV (du même groupe que Pro TV) en 1998. Dès la periode 1993-1995, quand les premières investissements au secteur d’audiovisuel ont étaient faites, seulement Tele 7abc est disparue, après sa période de gloire quand il a dominé le marché dans une concurence très étroite avec la télévision d’état. Cette dernière a toujours eu l’avantage technique de la seule license nationale et de la seul reseau hertzienne terrestre couvrant le territoire entière. Nouveaux chaînes, comme Antena 1 et Pro TV, ont érodé peu à peu la massive audience d’autrefois de la Socioumaine de Télévision (SRTv). Après 2000, d’autre formats de télévision sont apparus, comme le format «nouvelles toute la journée » en gagnant de plus en plus d’audience et d’influence (speciallement comme sources d’information politique). Lansé en 2001, Realitatea TV a été le premier d’un tel format, suivi par Antena 3, part d’un group plus large, connu comme le group des Antennes (Antena 1, Antena 2, avec un format de diverstissment, Antena 3). Graduellement, les chaînes de télévision ont commencé d’exporter leur contenu sur l’Intérnet. Des sociétés commerciales ayant comme l’activité exclusivement les activites en-ligne ont été crées et integrées dans le group (Media Pro Interactive au cas du Pro TV), la division F5 qui s’occupe de publicité dans le group Realitatea Media, la companie Intact Interactive au cas du group d’Antennes. Ce phénomène mets en évidence des nouveaux aspects sur l’integration du contenu, sujet qui mérite d’être traité dans un article distinct. Les groupes qui dominent le marché de télévision En 2005, le Conseil de Concurrence signalait: „Une des tendences visibles aux dernières années a été la concentration au domaine de media” (Conseil de Concurrence, 2005, p. 60). Du côté d'audience, le marché de télévision est dominé par quelques acteurs privés. Quoique le nombre de lisences operationelles est 150, un numéro extrêmement restraint de compagnes detiennent la plupart d’audience de l’ensemble du marché. Le principal group est detenu par la companie americaine Central Media Enterprises de la famille de Lauder, qui, avec Pro TV, Acasa TV (une audience feminine), Pro Cinema (chaîne de film), MTV (chaîne de music). Le seconde acteur du point de vue de l’audience est le group rejoignant Antena 1, Antena 2, Antena 3. Par rapport aux entreprises indiquées, la télévision publique a perdu de plus en plus d’audience. Pro TV et Adrian Sarbu La société commercielle Pro TV SRL a été fondé par Adrian Sarbu, qui s’est affirmé pendant la Revolution d’89, comme le seul opérateur TV en filmant d’images, y compris à l’intérieur des unités revolutionnaires qui ont pris les décision au cours de ces événment. Aux premières années post-communistes, il est devenu conseiller sur problèmes de média dans le première gouvernment et puis ministre adjoint responsable des affaires de média au gouvernment Petre Roman, où est resté pour quelques mois (julie – octobre 1990). Après avoir rennoncé aux fonctions publiques, Sarbu a initié une affaire commerciale, en fondant le premier journal au capital privé, Curierul National, et puis le chaîne de télévision Pro TV, (detenue à cette periode-là par la companie Media Pro), ayant comme partenaire le célèbre tennisman Ion Tiriac. Graduellement, la companie a été acheté par le group américaine Central Media Enterprises (CME), qui détient au present 95 pour cent du group Pro TV srl (le rest appartiant encore à Mr. Sarbu) et aussi la majorité des reseaux de radio Pro FM et Info Pro. Des details sur les propriétaires de médias sont disponible aux études auxquels j’ai contribué : „Media Ownership and Its Impact on Its Pluralism and Independence (Peace Institute, 2003), ou „Television Across Europe: regulation, Policy and Independence” (OSI/NMP, 2005, 2008). Antena 1 Le seconde chaîne de télévision comme audience, Antena 1, est détenu par la companie Corporatia pentru cultura si arta Intact (CCAI), dont le principal proprietaire est Dan Voiculescu et le directeur est une de ses filles, Camelia Voiculescu. Le père, Dan Voiculescu, est devenu sénateur pendant plusieurs législatures (y compris a présent), étant le président du Parti Conservateur (un parti qui n’aurait obtenu le pourcentage électoral sans faire d’alliance avec les social-démocrats). Prima Tv Prima Tv a été fondé en 1997 par l’homme d’affaire roumaine Cristian Burci, qui a quité la Roumanie pendant le régime communist et s’est retourné en 1990. Comme ses compétiteurs, Pro TV et Antena 1, Prima TV est un chaîne généralist, en difusant des films, beaucoup de divertissement et de journaux de nouvelles. Le 1 martie 2005, Burci a vendu sa parti majoritaire à Scandinavian Broadcasting System (SBS), à présent appartenant à Pro Sieben. Concentration économique La lois d’audiovisuel 504/2002 prévoit que la concentration du marché doit etre mésurée seulement sur le critère d’audience, en interdisant une part plus de 30 pour cent d’audience nationale. Selon ce critère, CME détient, par la société commerciale roumaine SC Pro TV srl, 26 pour cent du marché de l’audience, avec tous ses chaînes (un généraliste, depuis plusieurs années le premier au segment de nouvelles, Acasa, le première au segment d’audience féminine, Pro Cinema, aussi le premier au segment des chaînes dédies aux films). La loi établit un maximum de 30 pour cent pour la part d’audience d’une compagne audiovisuelle. Tableau 6. Part d’audience des principaux chaînes Classement par part d’audience Le chaîne 1 janvier – 30 septembre 2007 Rating Part d’audience 2006 Rating Part d’audience 15,6 Pro TV 2,2 14,2 2,6 (CME) TVR1 1,9 12,3 2,8 16,7 (publique) Antena 1 1,8 11,8 2,3 13,5 (la famille du senateur Voiculescu) Acasă TV 1,1 4,7 1,3 7,7 (CME) TVR2 0,7 4,7 0,9 5,3 (publique) Prima TV 0,7 4,7 0,7 4,2 (Pro Sieben) Realitatea TV 0,6 3,9 0,8 3,7 (l’homme d’affaire roumaine Sorin Ovidiu Vantu) Sursa: TNS-AGB, information furnisée par CNA et TVR apud EUMAP, 2008 2005 Rating 2,7 Part d’audience 15,7 3,2 18,9 2,3 13,6 1,4 8,1 0,9 5,2 0,8 4,5 0,6 3,4 Tabelul 2. Part d’audience des groups leaders Principalii proprietari Share CME(95 %), Adrian Sîrbu (5 %) 26 SRTv La famille du sénateur Voiculescu Pro Sieben 22,1 15,1 4,7 Sorin Ovidiu Vîntu 3,7 Sursa: I. Comanescu, TendinŃe în relatarea media despre media III, apud OSI/NMP, 2008 D’autre 28,4 La lois d’audiovisuel no. 504/2002 n’utilise pas le critère de revenues publicitaire pour prévenir la concentration de propriété. De ce point de vue, la société détenue par CME a 33.8 pour cent (l’année 2006), plus de 30 pour cent. Tableau 3. La part de revenue publicitaires des principaux chaînes de télévision (2004-2006) Le chaîne La part de revenue 2004 2005 2006 CME Pro TV 18,7 16,7 15,2 Acasă TV 7,1 8,2 10,8 Pro Cinema n.a. 4,5 4,9 MTV 0,9 2,6 2,9 Romania subtotal 26,7 24,3 33.8 Antena 1 13,0 11,2 11,0 TVR TVR 1 17,0 9,3 8,4 TVR 2 6,7 2,1 4,5 Subtotal TVR 23,7 11,4 12,9 Discovery 6,7 2,1 4,5 Realitatea TV 2,0 7,9 7,7 National TV 1,7 5,9 8,7 Prima TV n.a. 0,5 3,0 Other 5,6 14,2 14,2 Sursa: OSI/NMP, 2008 Doyle décrit trois axes fondamentales pour définir la concentration économique: la concentration horizontale, verticale et croisée. (Doyle, 2002, p.5) De ce point de vue, la législation roumaine (l’article 44 (9) de la Lois d’audiovisuel 504/2002): est rudimentaire pas seulement du point de vue de la part quantitative, mais aussi elle manque de critères d’intégration verticale et croisée bien définis. Ainsi, la prévisions en ce qui concerne la concentration verticale se sont réduites a limiter à 20 pour cent le capital qu’un propriétaire peut détenir d’une compagnie audiovisuelle. Aucune référence au concept de concentration croisée ou ce que McConnell nomme “le modèle oligopolistique d’interdependence” (McConnell, 2004, p. 524) n’existe pas au niveau de réglementation roumain, quoique la présence des opérateurs de câble dans le paysage des télévisions locales (ou la diffusion est très liée de la transmission par câble) devient de plus en plus prégnant, plusieurs sociétés de câble ont crée de petites chaînes locales de télévision. Au niveau de l’Union Européenne, les politiques de média n’imposent pas des restrictions uniformes, le secteur d’audiovisuel en étant réglementé au cadre général de la concurrence. En Allemagne, Autriche, La Grande Bretagne, la législation include prévisions sur l’intégration croisée. Litman analyse la “concentration inter-sectorielle au secteur de télévision, comme “intégration verticale du reseau”, en deux forme: d’un côté, l’intégration à l’interieur du group (production, transmission etc), d’un autre côté, l’intégration par des postes affiliés. (Litman, apud Alexander, 1998, p. 134). De ce point de vue, le concept de syndicalisation peut être un critère de plus pour analyser le marché (Litman, cité), spécialement aux conditions ou les nouvelles technologies comme les sites web devient de plus en plus intégrés avec l’audiovisuel et la presse écrite. Les sites web attachés aux chaînes de télévision devient de plus en plus affaires distinctes, orientées à obtenir de profit en usant du contenu realisé par des rédaction integrées. Cette tendance est devenue très forte ces jours-ci en Roumanie, tous les groups de média ont commencé à bien investir aux leur activités online, qui sont devenus attractives du point de vue de revenus publicitaires, des vrais produits d’ « industries culturelles ». Le processus d’industralisation du contenu informationnel et culturel est à son début. Ce déplacement d’intêret sur le contenu est part d’un projet stratégique auquel les états développés contribuent. Le but est d’augmenter les chances de profit (Miège, 2008, p.134). Conclusions L’industrie de télévision en Roumanie est dominée par le capital privé, et la part d’audience de la télévision de service publique s’est graduellement diminuée. De la perspective du paysage commercial, le marché est bien concentré spéciallement parce que la législation manque les instruments précis pour limiter les oligopoles. Les courants d’opinion sont divergentes : d’un côté, les adeptes de la concurrence libre n’accepte pas ce qu’ils considèrent l’intervention du système politique dans un marché privé. D’un autre côté, les adeptes du pluralisme et de la diversité considerent que les réglementations ont besoin d’etre raffinées en considérant les revenues comme un possible critère pour évaluer la concentration économique. La terminologie prévue par la legislation est roudimentaire, en ignorant la concentration en diagonale ou croisée. L’integration croisée mérite la principal attention à cause du processus de « privatisation de contenu », un enjeu pas seulement pour les acteurs médias, mais aussi pour les opérateurs de câble et/ou les agences publicitaires. A cet égard, la législation roumaine n’a aucune restriction, en se limitant a réguler la concentration horizontale et verticale. De plus, les instruments d’évaluer ces types de concentration ne sont pas suffisamment définis et ont besoin d’être reformulés. Bibliographie Albarran, A. B. 2002, Media economics: Understanding markets, industries and concepts, Ames, IA, Iowa State Press Alexander, A., Owens, J., Carveth, R. (ed) (1998) Media Economics, Lawrence Erlbaum Associates Bagdikian, Ben H., 2004. The media monopoly , Boston, Beacon Press Carey, H.F. (ed.), 2004, Romania since 1989: politics, economics, and society, Lanham, Lexington Books Calabrese, A., Sparks, C. (eds.), 2004, Toward a political economy of culture: Capitalism and communication in the twenty-first century. Lanham, MD, Rowman & Littlefield. 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