LE TRIO JACOB LES MEMBRES DU TRIO JACOB

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LE TRIO JACOB LES MEMBRES DU TRIO JACOB
L'église Saint-Jacques Saint-Christphe
vous propose
LE TRIO JACOB
Raphaël Jacob, violon – Jérémy Pasquier, alt – Sarah Jacob, violoncele
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) – Johann Sebastan Bach (1685-1750)
Adagio et fgue en ut mineur KV 546
On a souvent négligé le fait qu’entre la mort de Bach (1750) et l’exhumation triomphale de sa
Passion selon saint Matthieu par Mendelssohn en 1829, d’autres compositeurs s’étaient déjà
plongés dans le corpus du “maître ancien”. Mozart était le plus fervent d’entre eux.
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Franz Schubert (1797-1828)
Trio à cordes n° 2 en sI bémol majeur D 581
1. Alegro moderat ; 2. Andant ; 3. Menueto (Alegreto) ; 4.Rondo (Alegreto)
Schubert, dont l’œuvre fut si méconnue de son vivant, composa des trésors d’une richesse
mélodique étonnante. Dans le domaine de la musique de chambre qu’il aborda dès 1810,
Schubert en est encore au stade de la recherche d’un langage personnel quand il aborde la
forme du trio à cordes. Il n’en reste pas moins vrai que, après un premier trio à cordes datant
de 1816 et demeuré inachevé, avec le second Trio à Cordes D 581, composé en septembre
1817, ce fut un essai particulièrement prometteur et on peut s’étonner que le compositeur ait
abandonné le genre. Ce trio, caractérisé par une fraiche simplicité mais aussi par la richesse
de l’invention mélodique, ne fut ni joué, ni publié du vivant de Schubert.
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Ludwig van Beetoven (1770-1827)
Trio n° 4 en ré Majeur Opus 9 n° 2
1. Alegro Alegreto ; 2. Andant « quasi Alegreto » ; 3. Menueto (Alegro) ; 4. Rondo-Alegro
Composé entre 1796 et 1798 et dédié au comte de Browne, ce trio pour violon, alto et
violoncelle est publié en juillet 1798 chez Traëg.
Il s’agit du 4ème des cinq trios à cordes de Beethoven, qui portent tous la patte d’un jeune
compositeur. Son caractère général, à l’exception du final, est celui d’une idylle délicatement
évoquée. A la fin du 18ème siècle, Beethoven était en effet proche de la famille du comte de
Brunswick et de ses deux filles, Joséphine et Thérèse, toutes deux élèves de Beethoven. Il
fut amoureux de Joséphine, mais celle-ci, si elle admirait le grand compositeur, ne se voyait
pas l'épouser et se maria en 1799 au comte de Deym . . . beaucoup plus riche que le
musicien.
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LES MEMBRES DU TRIO JACOB
Sarah Jacob commence l’étude du violoncelle au conservatoire Darius Milhaud dans la classe de Jean-
Jacques Wiederker à l’âge de cinq ans. Elle obtient un Premier prix de violoncelle de la ville de Paris en 1998.
Elle poursuit ses études à la Schola Cantorum avec Erwan Fauré, elle y obtient son diplôme de concert en
2003. Parallèlement, elle suit les cours de Philippe Muller à l’ENM d’Aulnay-sous-bois ; ainsi, elle y obtient
également en 2003 un Premier prix de violoncelle et un Premier prix de perfectionnement de musique de
chambre. Elle entre au CNSM de Paris en 2003 dans la classe de Michel Strauss et en ressort quatre ans plus
tard avec un prix de violoncelle mention « très bien » à l’unanimité.
Son goût pour la musique de chambre l’amène à faire partie de plusieurs formations de chambre : trio à
cordes avec son frère Raphaël Jacob au violon et Jérémy Pasquier à l’alto ; sextuor à cordes (Ensemble
Hypnos) et trio avec piano (Trio Opale), avec lequel elle a remporté le Premier prix du concours de musique
de chambre de la FNAPEC en 2008. En 2008, Sarah Jacob a joué le concerto n°1 de Chostakovich avec
l’OCUP.
Depuis 2010, elle est lauréate de la Fondation d’entreprise Banque Populaire.
En 2011, elle interprète l’intégrale des suites de Bach en l’église Saint Crépin de Château Thierry.
Sarah Jacob est régulièrement invitée à jouer par des festivals tels que le festival de Menton, le festival de
Radio France Montpellier, le festival Jeunes Talents à Paris.
Raphaël Jacob obtient, en 2001, un Premier prix de violon de la Ville de Paris dans la classe d’Anne
Wiederker et un Premier prix de musique de chambre. Il poursuit ses études avec Igor Volochine au CNR de
Versailles, où il obtient une Médaille d’or en 2004 et un Prix de perfectionnement en 2005. Entre 2003 et 2006,
il participe à de nombreuses master-classes avec Boris Garlitsky et Pavel Vernikov.
Il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2006, dans la classe de Régis Pasquier
qui l’invite à jouer avec lui à plusieurs reprises dans le cadre de concerts de musique de chambre.
En 2008, Raphaël Jacob remporte le Concours de violon du Lions club en Bretagne et, en 2009, interprète le
Concerto de Tchaïkovski sous la direction de Carlos Dourthé, chef assistant de Kurt Masur. Il s’est produit
dans plusieurs festivals : Musique au cloître à Nîmes avec des artistes tels que Claire Désert, Roland Pidoux
ou encore Emmanuel Strosser ; L’Heure musicale d’Eygalières, Musique dans le Grésivaudan…
Raphaël Jacob est lauréat Génération Spedidam 2009. Il joue sur un violon Andrea Guarneri de 1744, prêté
par le Fonds Instrumental Français.
En juin 2011, Raphaël Jacob est recruté par l'Orchestre de Paris ; il y avait 60 concurrents au premier tour.
Jérémy Pasquier commence le violon à l’âge de 5 ans. A 17 ans, il choisit de s’orienter vers l’alto et
poursuit ses études dans la classe de Sabine Toutain au CNSM de Paris. Il en ressort avec un prix mention
« très bien ». Depuis, il a participé à de nombreux festivals : Pablo Casals à Prades, Radio France Montpellier,
Clairvaux, Jeunes Talents, les Musicales de Bagatelle, ou encore le festival Musiques au cloître à Nîmes, où il
a rencontré des artistes tels que Jean-Bernard Pommier, Claire Désert, Emmanuel Strosser, Roland Pidoux et
Philippe Muller.
Parmi la jeune génération, il a joué avec Julien Szulman, François Dumont, Pierre Chalmeau, Sietse-Jan
Weijenberg, Ji-Yoon Park, David Galoustov, ou encore le flûtiste Matthieu Gauci Ancelin. En soliste, il s’est
produit dans la Symphonie concertante de Mozart, dans le Concerto de Bélà Bartòk, sous la direction de
Pierre-Michel Durand mais également dans le Lachrymae de Britten à la salle Pleyel, dans le cadre des
concerts des Jeunes interprètes.
Pour la radio, Gaëlle Le Gallic lui a consacré une émission « Dans la Cour des Grands » diffusée sur France
Musique où il s’est associé à la pianiste Paloma Kouider, la violoniste Elsa Grether et le clarinettiste Olivier
Patey.
Depuis 2008, il est lauréat de la fondation d’entreprise Banque Populaire, et révélation classique de l’Adamii. Il
joue un alto de Pietro Giovanni Mantegazza fait à Milan en 1796.

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