SAISIR LES PRATIQUES NUMÉRIQUES DANS LEUR

SAISIR LES PRATIQUES NUMÉRIQUES DANS LEUR GLOBALITÉ
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Zbigniew Smoreda, Thomas Beauvisage, Thomas de Bailliencourt,
Houssem Assadi
La multiplication des supports de communication et la convergence des
outils de communication et d’information ont diversifié l’intégration des TIC
dans les pratiques sociales et complexifié les outils d’analyse permettant
d’en rendre compte. Pour la méthodologie de recherche, cette diversification
constitue un défi, tant dans le champ des sociabilités, des consommations
culturelles, que dans celui des usages des nouvelles technologies de
communication. Afin de pouvoir saisir les évolutions de pratiques de
communication en cours, un dispositif de recherche original, nommé
Entrelacs, a été mis au point. Il permet l’accès aux informations
indispensables pour analyser les entrelacements des usages des TIC, des
pratiques de loisirs et des sociabilités.
UNDERSTANDING DIGITAL PRACTICES IN THEIR GLOBALITY
Zbigniew Smoreda, Thomas Beauvisage, Thomas de Bailliencourt,
Houssem Assadi
The proliferation of communication media and the convergence of
communication and information tools have diversified the integration of
ICTs in social practices and added to the complexity of analytical tools used
to investigate them. For research methodology, this diversification is a
challenge in various fields of study, including sociability, cultural
consumption, and uses of new communication technologies. An original
research tool, Entrelacs, has been developed to analyse current trends in
communication practices. It allows for access to essential data for analysing
the intertwining relations between uses of ICT, recreational practices, and
sociability.
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Réseaux n° 145-146/2007
MESURER L’ACTIVITÉ SUR ORDINATEUR
Enjeux et méthodes
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Thomas Beauvisage
Cet article propose un état de l’art des paradigmes et méthodologies qui ont
servi l’étude de la navigation sur le web et des usages de l’informatique au
cours des dix dernières années. Dans un panorama critique, nous montrons
comment différents champs disciplinaires ont approché les parcours sur le
web sous des angles et avec des méthodologies allant de l’analyse de traces,
côté serveurs, à l’observation des utilisateurs en situation naturelle.
L’approche méthodologique suivie dans le panel Entrelacs est fondée sur
une sonde individuelle observant les usages en situation naturelle d’une
cohorte qualifiée et représentative d’utilisateurs. Nous montrons les atouts et
les difficultés d’une telle approche, visant à tenir ensemble approche globale
et contextualisation locale.
MEASURING COMPUTER ACTIVITY
Challenges and methods
Thomas Beauvisage
This article proposes a state of the art of the paradigms and methodologies
that have been used to study surfing on the Web and uses of computer
technology over the past ten years. In a critical overview, the author shows
how different disciplines have approached trajectories on the Web from
different angles and by means of diverse methodologies, ranging from the
analysis of traces on servers to the observation of users in real-life situations.
The methodological approach followed in the Entrelacs panel is based on an
individual probe to observe the uses of a qualified and representative cohort
of users. The author shows the advantages and difficulties of this type of
approach aimed at combining a global view with local contextualization.
Résumés/Abstracts
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LA COMMUNICATION INTERPERSONNELLE FACE
À LA MULTIPLICATION DES TECHNOLOGIES DE CONTACT
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Thomas de Bailliencourt, Thomas Beauvisage, Zbigniew Smoreda
L’essor actuel des « technologies de rencontre » et leur agencement dans les
pratiques de communication pose la question de la reconfiguration des
différentes formes d’interactions et de leur place dans la formation de la
sociabilité quotidienne. Cet article fait le point sur cette question en
combinant les différentes sources de données disponibles à travers le projet
Entrelacs. Nous mesurons l’ampleur de l’entrelacement entre différents
outils de communication vocaux et textuels dans les pratiques : qui mobilise,
conjointement ou non, téléphonie, SMS, IM et mail, et quels facteurs
permettent d’expliquer l’usage de ces outils ? Dans un second temps, nous
montrons que ces entrelacements se déploient de manière différenciée sur les
différents réseaux de sociabilité, et font appel à des arbitrages locaux de la
part des acteurs.
INTERPERSONAL COMMUNICATION IN A CONTEXT OF
PROLIFERATING CONTACT TECHNOLOGIES
Thomas de Bailliencourt, Thomas Beauvisage, Zbigniew Smoreda
With the upsurge of “contact technologies” and their use in communication
practices, the question arises of the reconfiguration of different forms of
interaction and their place in the shaping of daily sociability. This article
examines that issue by combining the different sources of data available
through the Entrelacs project. The authors assess the extent of the
intertwining between different voice and text communication tools, in
practice. Who, either jointly or not, uses telephony, SMS, IM and email?
What factors explain the uses of these tools? They then show that this
intertwining differs from one network of sociability to the next, and depends
on local trade-offs by the actors.
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Réseaux n° 145-146/2007
SOCIABILITÉS ET FAMILLES POPULAIRES
Une socio-ethnographie de la mise en contact
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Fabien Granjon, Catherine Blanco, Guillaume Le Saulnier
Grégory Mercier
Le présent texte entend mettre au centre de ses préoccupations la question
des sociabilités des familles populaires. Nous désignons par sociabilités deux
dimensions principales du lien social. D’une part, les relations électives
(familiales, amoureuses, amicales, etc.) qui sont au principe de la mise en
lien des individus ayant des caractéristiques spécifiques (âge, sexe, positions
sociales, etc.) ; d’autre part, les formes concrètes de contacts qui actualisent
ces relations (téléphonies fixe et mobile, SMS, email, messagerie instantanée,
face-à-face). Cette approche des sociabilités prenant en compte à la fois
relations et contacts est rarement mise en œuvre que ce soit dans l’analyse
des réseaux sociaux ou dans celle des usages sociaux des technologies de
l’information et de la communication (TIC).
SOCIABILITIES AND WORKING-CLASS FAMILIES
A socio-ethnography of making contact
Fabien Granjon, Catherine Blanco, Guillaume Le Saulnier,
Grégory Mercier
This article focuses on sociability in working-class families. By sociability
the author is referring to two of the main dimensions of the social link:
elective relations (family, romantic, friends, etc.) which form the link
between individuals with specific characteristics (age, sex, social position,
etc.); and concrete forms of contact which actualize those relations (fixed
and mobile telephony, SMS, email, instant messaging, face-to-face). This
approach to sociabilities, which takes into account both relations and
contacts, is rarely adopted in either the analysis of social networks or that of
social uses of information and communication technologies (ICT).
Résumés/Abstracts
457
CULTURE ET SOCIABILITÉ
Les pratiques de loisirs des français
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Fabienne Gire, Dominique Pasquier, Fabien Granjon
A partir d’une enquête par questionnaires et entretiens semi-directifs, cet
article se propose d’analyser les pratiques de loisirs des Français. Après
avoir souligné un certain nombre d’évolutions récentes dans les pratiques
culturelles, il dresse une typologie des comportements en sept grands types
qui apparaissent fortement marqués sociodémographiquement. Les auteurs
s’interrogent ensuite sur l’homogamie culturelle dans le couple et sa
distribution selon les types. Enfin, ils abordent la question de la sociabilité
culturelle à partir d’une analyse des différents modes d’interaction avec
l’entourage familial et amical. Sur l’ensemble des items étudiés, les effets de
l’âge – et dans une moindre mesure du sexe – apparaissent jouer un rôle
déterminant sur les choix de pratiques et leur articulation avec la sociabilité.
CULTURE AND SOCIABILITY:
Leisure activities in france
Fabienne Gire, Dominique Pasquier, Fabien Granjon
In this article, which draws on a questionnaire survey and semi-structured
interviews, the authors analyse recreational practices in France. After
highlighting a number of recent trends in cultural practices, they draw up a
typology with seven main types of behaviour that appear to be strongly
marked socio-demographically. They then examine cultural homogamy in
couples, and its distribution in relation to type. Finally, they consider cultural
sociability based on an analysis of the different modes of interaction with
family and friends. On the whole, effects of age – and to a lesser extent
gender – appear to play a decisive role in the choice of practices and their
articulation with sociability.
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Réseaux n° 145-146/2007
LES USAGES ROUTINIERS DE L’INFORMATIQUE À DOMICILE
Thomas Beauvisage
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Cette étude s’attache à décrire les usages de l’informatique et du web à
domicile et leur évolution depuis 2000. Nos proposons un cadrage global de
l’usage de l’ordinateur par les foyers français : comment cette ressource qui
est potentiellement à disposition en permanence est-elle mobilisée et
s’inscrit-elle dans les rythmes des foyers ? Comment est-elle partagée entre
utilisateurs d’un même foyer ? Puis nous nous intéressons aux individus et à
l’usage fait des différentes familles de logiciels. Enfin, nous allons plus
avant dans la description des usages du web : en confrontant les
caractéristiques des parcours réalisés en 2005-2006, à l’avènement du « Web
2.0 », aux éléments que nous avions pu constater sur les parcours en 2000 et
2002.
ROUTINE USES OF HOME COMPUTING
Thomas Beauvisage
This study describes the uses of computer technology and the Web at home,
and their evolution since 2000. The author proposes a comprehensive
framework for the computer use in French households. How is this resource,
potentially available all the time, mobilized and how does it fit into
households’ rhythms? How is it shared between users in the same
household? He then considers individuals and uses of various families of
software. Finally, he describes uses of the Web by comparing the
characteristics of Web surfing in 2005-2006, after the advent of the “Web
2.0”, and data from 2000 and 2002.
Résumés/Abstracts
459
LA VIE QUOTIDIENNE EN SOLO
Hommes et femmes face aux écrans
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Anne-Sylvie Pharabod
Vivre seul est une étape de vie de plus en plus répandue. A travers le prisme
de l’équipement multimédia et de son usage, cet article explore la manière
dont les solos occupent l’espace de leur domicile et le temps qu’ils y passent.
Restreinte à la population des 18-55 ans et la comparant à celles des
personnes en couple, l’approche quantitative sur lequel il s’appuie montre
que leur vie quotidienne est moins fortement marquée par des différences
identitaires (de genre ou d’âge) que par des traits communs. Habiter seul est
un frein à la diversification de l’équipement. Toutefois, parce qu’ils ne
négocient pas l’usage du territoire domestique et parce qu’ils sont isolés, les
solos sont de grands adeptes des divers usages du multimédia et des activités
synchrones autour des écrans, tant pour multiplier leurs loisirs que pour
établir, de manière quasi continue, des contacts avec des proches (et moins
proches) qui vivent tous à l’extérieur.
DAILY LIFE ALONE
Men and women faced with their screens
Anne-Sylvie Pharabod
Living alone is increasingly common these days. Through the prism of
multimedia equipment and its use, this article explores the way in which
single people occupy space in their home and the time that they spend there.
Limited to the 18-55 age-group, and by comparing singles to couples, the
quantitative approach on which it is based shows that their daily lives are
less strongly marked by differences of identity (gender or age) than by
common features. People who live alone tend to have less variety of
equipment. Yet, because they do not have to negotiate the use of their
domestic territory and because they are alone, they are enthusiastic users of
various multimedia and synchronous screen-based activities, both for
recreational purposes and to maintain near-continuous contact with people to
whom they are close (or not), living elsewhere.
460
Réseaux n° 145-146/2007
LA NUMÉRIMORPHOSE DES PRATIQUES DE CONSOMMATION
MUSICALE
Le cas de jeunes amateurs
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Fabien Granjon, Clément Combes
Nous voudrions livrer ici une première analyse des évolutions qui rebattent
depuis quelques années les cartes de la consommation des contenus
musicaux. Les TIC participent à la généralisation de l’accès aux œuvres
culturelles ainsi qu’à la diffusion et à la circulation élargies des contenus
culturels. Elles conduisent aussi à une réorganisation des pratiques des
amateurs, de leurs relations aux œuvres et aux nouveaux objets par
lesquelles elles passent pour exister. Nous nous proposons donc d’explorer
quelques uns des attendus d’une hypothèse que nous nommerons
provisoirement numérimorphose. Nous inspirant des travaux menés sur la
discomorphose, nous voulons détailler ce que les relations de l’amateur à la
musique doivent particulièrement, aujourd’hui, à la numérisation du signe
sonore, à la dématérialisation des supports et à la multiplication des
équipements.
DIGITAMORPHOSIS OF MUSIC CONSUMPTION PRACTICES
The case of young music lovers
Fabien Granjon, Clément Combes
In this article the authors analyse recent trends that are changing the
consumption patterns of music content. ICTs are contributing towards the
generalization of access to cultural works, as well as to the wider diffusion
and circulation of cultural content. They also trigger a reorganization of
music lovers’ practices and of their relations with cultural works and with
the new objects through which they exist. Here the authors explore some of
the arguments of a hypothesis that they call digitamorphosis. Drawing their
inspiration from studies on discomorphosis, their aim is to identify what
today’s music lover owes in particular to the digitization of sound, the
dematerialization of music media, and the diversification of equipment.
Résumés/Abstracts
461
LA CONQUÊTE DES OUTILS ÉLECTRONIQUES
DE L’INDIVIDUALISATION CHEZ LES 12-22 ANS
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Olivier Martin
S’appuyant sur l’analyse des pratiques de communication des enfants de 1222 ans vivant chez leur(s) parents(s), l’article cherche à en comprendre le
sens en replaçant ces usages dans leur contexte, notamment dans le contexte
de la conquête progressive de l’autonomie des enfants par rapport à leu(s)
parents et du processus de leur individualisation. C’est ainsi que peut être
compris l’appropriation grandissante du mobile (accès plus libre, équipement
individuel, recours à des forfaits moins contraints…). C’est ainsi que peut se
saisir l’appropriation du courriel (individualisation de l’adresse, des dossiers
et répertoires, voire de l’ordinateur). La communication électronique via
l’ordinateur joue un rôle essentiel, qui tend toutefois à s’estomper au profil
du mobile lorsque les sorties et les activités hors du foyer deviennent plus
fréquentes.
THE CONQUEST OF ELECTRONIC TOOLS OF INDIVIDUALIZATION
IN THE 12-22 AGE-GROUP
Olivier Martin
In this article the author analyses communication practices of children in the
12-22 age-group living with their parents. He then explores the meaning of
these practices by replacing them in their context, especially in that of
children’s gradual conquest of autonomy from their parents, and the process
of their individualization. It is in these terms that he explains the increasing
take up of the mobile phone (freer access, individual equipment, choice of
less restrictive prepaid accounts, etc.) and of email (individualization of the
address, files and directories, even of the computer). Electronic
communication via computer plays an essential part, although it tends to be
replaced by the mobile phone when activities outside the home become more
frequent.
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Réseaux n° 145-146/2007
LE MONDIAL MOBILE
Thomas de Bailliencourt, Zbigniew Smoreda
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Le sport, qui fait maintenant partie des sujets d’actualité récurrents et
incontournables, est au cœur des pratiques de la sociabilité ordinaire. Avec
comme point d’entrée la Coupe du monde football 2006, nous proposons
dans cet article de discuter une des composantes de cette sociabilité, à travers
les communications mobiles effectuées lors des matchs de l’équipe de
France dans son parcours lors de ce Mondial. Nous analyserons la structure
des échanges mobiles au regard du développement des matchs. Nous verrons
qu’il existe une forme générique de ces pratiques de communication,
susceptible d’être infléchie par des déroulements spécifiques, propres à la
singularité des matchs.
THE MOBILE WORLD CUP
Thomas de Bailliencourt, Zbigniew Smoreda
Sport, which is now a recurrent and unavoidable news item, is at the heart of
practices of ordinary sociability. With the World Cup Football 2006 as a
starting point, the authors of this article discuss one of the components of
that sociability, through mobile communication during the French team’s
matches. They analyse the structure of mobile interactions in relation to the
course of matches. We see that there is a generic form of these
communication practices, which can be affected by specific events relating
to the singularity of matches.
Résumés/Abstracts
463
FAIRE DU PRIVÉ AU BUREAU, UNE QUESTION DE GENRE ?
Anca Boboc et Laurence Dhaleine
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Face à une porosité croissante des frontières entre les sphères privée et
professionnelle, cet article vise à montrer que les hommes et les femmes ne
réagissent pas de la même manière. Cet article se concentre sur les
différenciations de genre que nous observons dans la réalisation d’activités
privées au bureau à l’aide des TIC. De manière assez inattendue, les hommes
sont proportionnellement plus nombreux que les femmes à réaliser des
activités privées au bureau. Alors que pour ces dernières, le privé au bureau
est souvent une réponse à un besoin de réactivité forte vis-à-vis d’imprévus
familiaux, les hommes réalisent des activités privées au bureau à des
moments qu’ils choisissent, en ayant moins à affronter la pression du temps.
PRIVATE COMMUNICATION AT WORK: A QUESTION OF GENDER?
Anca Boboc and Laurence Dhaleine
This article shows that men and women react differently with regard to the
increasing porosity of boundaries between the private and professional
spheres. The authors focus on the gender differences that they have observed
in personal activities carried out at work via ICT. Surprisingly, they have
found that more men than women are concerned, proportionately-speaking.
Whereas for women, attending to personal matters at work is often a
response to a need for immediate reactivity, to deal with unexpected family
situations, men tend to be under less pressure time-wise and therefore
engage in these activities at times that they themselves have chosen.