Revue de presse n°321- Semaine du 19 au 23
Transcription
Revue de presse n°321- Semaine du 19 au 23
N° 321 - Semaine du 19 au 23 novembre 2012 N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.1 AIR FRANCE La Tribune 19/11 «Un an aux commandes d'Air France, quel bilan pour Alexandre de Juniac ?» (Article signé Fabrice Gliszczynski) Vendredi 16 novembre, Alexandre de Juniac terminait sa première année à la tête d'Air France. Arrivé en pleine crise financière et de gouvernance, on peut s’interroger sur son bilan un an après. Quelles sont les prochaines étapes qui l'attendent et son avenir au sein du groupe ? "La Tribune" a procédé à l’analyse de ces différents aspects. La Tribune 20/11 «Air France : le marché du voyage d'affaires résiste tant bien que mal» (Article signé Fabrice Gliszczynski) "Le marché du voyage d'affaires n'est pas désastreux du tout mais il n'est pas bon pour autant. Le trafic loisir est un peu meilleur". C'est ce qu'a indiqué ce lundi Christian Boireau, le directeur général adjoint commercial d'Air France dans les allées du salon EVP (espace voyage professionnel) organisé par American Express. Son PDG, Alexandre de Juniac, a par la suite précisé la tendance, lors d'une intervention. "En volume le voyage d'affaires n'a pas baissé, en valeur il recule de 3 % (à fin septembre, qui avait été mauvais ndlr)", a-t-il déclaré. Les PME-PMI continuent à voyager plus fortement que certaines grandes entreprises. Au global, le marché du voyage d'affaires français pèse 36 milliards de dollars en 2012 (+0,6 %) Air Journal 20/11 «Air France : des promos au départ de Paris jusqu’au 3 décembre» (Article signé Isabelle Blanco) La compagnie aérienne française vient de lancer une série de promotions sur l’ensemble de son réseau au départ de Paris valable jusqu’au 3 décembre prochain. Ainsi, sur le réseau intérieur, on trouve des vols au départ de Paris pour Toulouse, Nice ou Marseille à partir de 63 euros l’aller simple. Mais c’est à l’international que cette promotion est la plus intéressante En effet, les vols pour l’Europe sont proposés à partir de 88 euros l’aller-retour. Pour l’Afrique, les aller-retour s’échelonnent de 149 euros (Casablanca, Rabat ou Tunis) à 1038 euros pour Djibouti, pour les Amériques de 489 euros (Toronto ou New York) à 1677 euros pour Papeete (en passant par 799 euros pour Sao Paulo), pour l’Asie de 399 euros pour Beyrouth à 798 euros pour Osaka, Tokyo ou encore Hô Chi Minh-Ville. Pour les Caraïbes, vous trouverez des vols allerretour à 499 euros à destination de la Martinique et de la Guadeloupe. Il faut préciser que toutes ces offres, à réserver avant le 3 décembre, sont valables pour des voyages effectués à partir de janvier prochain et sont plus ou moins limitées dans le temps, en fonction des destinations. Par ailleurs, les billets ne sont ni échangeables, ni remboursables. . N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.2 La Tribune 21/11 «Air France va multiplier les prestations payantes comme les "low cost"» (Article signé Fabrice Gliszczynski) S'inspirant des pratiques des compagnies à bas coûts, Air France devrait annoncer début 2013 une évolution sensible de son offre de services payants. En effet, les compagnies traditionnelles se mettent depuis quelques années à vendre en option des services qui jusqu'ici étaient inclus dans le prix du billet d'avion, ou en inventent de nouvelles pour augmenter leur chiffre d'affaires. Ce sont les fameuses recettes annexes, aujourd'hui généralisées à l'ensemble des compagnies à bas coûts mais aussi aux Majors américaines sur leur réseau intérieur. A Air France, ces options viendront en complément de l'offre existante "tout compris". Challenges 21/11 «Air France renoue avec le caviar en Première... le temps des fêtes» (Article signé Pierre Kupferman) Air France a décidé de gâter ses passagers qui choisissent de voler dans sa cabine la plus prestigieuse. Durant les mois de décembre et janvier, sur toutes les destinations où la Première n’a pas été supprimée, hôtesses et stewards serviront aux passagers une verrine de 12 grammes d’un caviar de la maison Petrossian : l’Alverta Royal Eggxiting. Il fut une époque où les précieux œufs d’esturgeon étaient systématiquement servis en Première. Cité par l’Express, Philippe Poulachon, patron de la société Byzance, un traiteur parisien très haut de gamme expliquait voici plus de dix ans qu’en "1990, l'Iran pouvait vendre 20 tonnes de caviar à Air France". La Tribune 22/11 «Air France : le service à bord des avions doit-il être plus chinois ? Le PDG s'interroge» (Article signé Fabrice Gliszczynski) Alors que la clientèle des pays émergents va devenir majoritaire sur les vols d'Air France au départ de la Chine, d'Inde ou du Brésil, Alexandre de Juniac, le PDG de la compagnie française, évoque l'idée d'une "sinisation" ou d'une "brésilianisation" du produit à bord pour la capter. Cette idée part du principe que la clientèle des pays émergents va devenir majoritaire au cours des prochaines années sur ses vols long-courriers au départ de Chine, d'Inde, du Brésil... et que, pour la capter, Air France devra adapter ses prestations aux souhaits de cette clientèle. "Au cours des dix prochaines années, (et ce sera vrai dans les trois prochaines), 50 millions de personnes supplémentaires auront chaque année les moyens d'acheter un billet d'avion. Et ces nouveaux voyageurs seront plus situés en Chine, en Inde ou au Brésil qu'en France ou au Royaume-Uni. Cette croissance est structurelle. Elle a une conséquence directe : il va falloir que nous allions chercher des Chinois, des Brésiliens, des Indiens... et les convaincre de voler sur Air France-KLM", a déclaré Alexandre de Juniac. N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.3 Les Echos 22/11 «Bourse-Air France-KLM en hausse, Barclays optimiste» Air France-KLM poursuit son envolée mardi matin à la Bourse de Paris, Barclays relevant fortement son objectif de cours sur la valeur en estimant que le groupe offre un potentiel de croissance de ses résultats supérieur à l'allemand Lufthansa grâce à ses efforts de réduction de coûts. A 11H16, le titre s'octroie 2,24 % à 6,755 euros. Depuis son plus bas mi-juin à 3,011 euros, l'action a plus que doublé. "Air France-KLM (...) maintient une équipe de direction crédibles, et les premiers effets du plan d'économies montrant que 2013 va bénéficier du plan "Transform 2015" peuvent être favorables", estime dans une note Barclays, qui a remonté son objectif de cours sur le titre de 4,0 à 6,3 euros. La Tribune 23/11 «Air France retient plusieurs candidats à la reprise de sa filiale CityJet» (Article signé Fabrice Gliszczynski) Le processus de vente de CityJet, la filiale irlandaise d'Air France, avance rapidement, Cette compagnie régionale à bas coûts suscite les convoitises. Selon les informations de "La Tribune", environ vingt candidats seraient intéressés par la reprise de CityJet. Air France en a retenu quatre ou cinq selon les sources. Initialement, au début du processus, Air France pensait plutôt n'en sélectionner que trois. Tous ont désormais accès à la "data-room" de la compagnie irlandaise pour éplucher les comptes, contrats, ou autres renseignements leur permettant de se faire une idée bien précise de sa valeur. Parmi eux des fonds d'investissement, dont certains sont ou ont déjà été actionnaires d'une entreprise de transport aérien, mais aussi des acteurs du secteur. L'avenir de CityJet sera tranché en 2013. La Tribune 24/11 «Spinetta lance la réorganisation d'Air France-KLM pour lui donner un nouveau souffle» (Article signé Fabrice Gliszczynski) Le PDG d'Air France-KLM a présenté aux comités d'entreprise de KLM et d'Air France le projet de renforcement du groupe à partir du 1er juillet 2013. Les fonctions les plus stratégiques d'Air France et de KLM vont remonter au niveau du holding, aujourd'hui une coquille quasiment vide. Objectif : être plus efficace, effacer les doublons et redonner un nouvel élan au groupe en retard face à Lufthansa et IAG (British Airways-Iberia). COMPAGNIES AERIENNES La Tribune 19/11 «Baisse de salaires, 6.000 suppressions de postes : le remède de cheval de SAS pour survivre» (Article signé Fabrice Gliszczynski) Après avoir annoncé le 12 novembre un plan de restructuration prévoyant de faire fondre les effectifs de 15.000 personnes à 9.000, la compagnie aérienne scandinave SAS va baisser les salaires de son personnel, jusqu'à 15 % pour certains. Ce plan de restructuration a été approuvé par les huit syndicats du groupe. Comme Air France, la compagnie sera déficitaire pour la cinquième année consécutive. Le plan sera mis en œuvre, avec de nouvelles conditions salariales, des cessions et externalisations et des suppressions d'emplois. N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.4 Les Echos 20/11 «Virgin Atlantic développe ses vols court-courriers» La compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic, propriété de l'homme d'affaires sir Richard Branson (à 51 %) et de Singapore Airlines (à 49 %) va développer une activité court-courrier au Royaume-Uni. Elle a annoncé hier avoir récupéré auprès de British Airways plusieurs créneaux quotidiens de décollage et d'atterrissage à l'aéroport londonien d'Heathrow, ce qui va lui permettre de développer son offre court-courrier. "Les passagers peuvent s'attendre à un bon service court-courrier de notre part mais, plus important encore, ils profiteront du retour de la concurrence sur ces lignes", a assuré le directeur général de Virgin Atlantic, Steve Ridgway. Pros du tourisme 20/11 «Air Austral a fait plus d'économies que prévu» (Article signé Thierry Vigoureux) Après avoir supprimé la desserte de Sydney-Nouméa et les départs de province vers La Réunion, Air Austral revient vers une situation financière plus saine. Le retour à l’équilibre reste attendu pour l’exercice 2013-2014. La compagnie doit encore vendre deux Boeing B777 et trouver une solution pour les deux Airbus A380 en commande, pour lesquels 30 millions d'euros d’acompte ont été versés. Les économies réalisées dans le cadre du plan lancé en mai dernier sont meilleures que prévues. Elles ont atteint 2,4 millions d’euros contre 1,6 million d'euros programmés. Air journal 20/11 «TAP Portugal bat des records de trafic et de résultats» (Article signé François Duclos) La compagnie aérienne TAP Portugal a enregistré le meilleur troisième trimestre de son histoire, avec 3,11 millions de passagers transportés et un résultat en hausse de 21 %. Le Monde 21/11 «Le cas SAS, loin du modèle scandinave» (Article signé Olivier Truc) En Suède et au Danemark, le niveau élevé du chômage menace le consensus social qui a longtemps prévalu. Après preuve de force qui s'est prolongée jusque dans l'après-midi, lundi 19 novembre, une quinzaine d'heures au-delà de l'ultimatum fixé par la direction de la compagnie aérienne SAS, le dernier des huit syndicats scandinaves a donné son accord au plan d'économies exigé par les banques. Baisses de salaires, augmentation de l'âge de la retraite, horaires alourdis : la liste des sacrifices consentis par les personnels navigants de SAS est impressionnante. La Tribune 22/11 «Le "low cost" d'Aeroflot» en Russie : la promesse intenable (Article signé Emmanuel Grynszpan) Aeroflot, la principale compagnie aérienne russe veut se lancer dans le "low cost", mais ni les infrastructures du transport aérien, ni la législation, ni son savoir-faire ne le lui permettent. Le cabinet de conseil McKinsey a présenté un rapport tout ce qu'il y a de plus sceptique sur le sujet. En analysant la structure des dépenses d'Aeroflot, les experts du cabinet ont conclu que le coût de fonctionnement de la compagnie contrôlée par l'Etat russe est supérieur d'un tiers à la moyenne des compagnies "low cost". N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.5 Les Echos 23/11 «Lufthansa envisage à nouveau de reporter des investissements» Dans une interview accordée au quotidien "Börsen-Zeitung", la directrice financière de Lufthansa a déclaré qu’après avoir reporté des investissements prévus en 2012 et n'avoir pas utilisé toute l'enveloppe prévue, la compagnie aérienne allemande n'exclut pas d'en faire autant en 2013. Elle a précisé toutefois qu'il n'était pas prévu d'annuler de commande de nouveaux avions et qu'il n'y avait pas non plus de projet de cession d'actif important pour le moment. Des propos salués à la Bourse de Francfort, où le titre a gagné 4,9 %, à 12,51 euros. Pros du tourisme 23/11 «La compagnie brésilienne Gol va fermer sa filiale "low cost"» La compagnie aérienne brésilienne Gol, la deuxième du pays, a annoncé vendredi la fermeture de sa filiale "low cost" Webjet, acquise il y a un an et le licenciement de 850 salariés. Gol a expliqué que Webjet avait une "flotte composée majoritairement de Boeing B737-300, de vieux appareils qui consomment beaucoup de carburant et avec une technologie dépassée". Gol prévoit de cesser la location des 20 avions de Webjet, ce qui entraînera "une réduction de l'offre (de places) sur les vols intérieurs de 5 % à 8 % au premier semestre 2013". Une cession qui devrait lui permettre de renouer avec les bénéfices et de gagner en efficacité en 2013, selon la compagnie. Le Quotidien du tourisme 23/11 «Air Caraïbes : les Antilles à 494 euros» Jusqu’au 3 décembre 2012, Air Caraïbes propose des promotions exceptionnelles à tous les passagers sur l’ensemble de ses destinations transatlantiques : la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Martin, la République Dominicaine et Haïti. LOW COST La Tribune 20/11 «easyJet : la chasse à l'homme d'affaires fait bondir les bénéfices» (Article signé Fabrice Gliszczynski) Bond de 28 % du bénéfice avant impôts à 317 millions de livres (394 millions d'euros), hausse de 13 % du bénéfice net à 255 millions de livres, doublement du dividende, à 21,5 pences par action, pour un total de 85 millions de livres… Les résultats annuels d’easyJet, clos fin septembre, sont très bons malgré les difficultés économiques en Europe et la hausse de la facture carburant. Ils confortent la stratégie de son PDG, Carolyn McCall de se focaliser davantage sur la clientèle affaires, qui représentent près de 25 % de ses passagers. De nombreuses entreprises réduisent leur budget voyage et utilisent les compagnies à bas coûts aux dépens des transporteurs classiques. "easyJet est le gagnant structurel sur les routes intra-européennes face aux compagnies classiques mais aussi aux autres compagnies "low cost"", a déclaré, à Bloomberg, Carolyn McCall. N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.6 Les Echos 20/11 «EasyJet soigne ses actionnaires» (Article signé Claude Fouquet) En dépit de la crise et de la hausse du prix des carburants, la compagnie aérienne britannique à bas coûts easyJet se porte plutôt bien et voit ses résultats progresser. Ce qui l'autorise à être cette année un peu plus généreuse avec ses actionnaires. La compagnie, qui a annoncé ce mardi un chiffre d'affaires en hausse de 13 % pour son exercice 2011-2012, a en effet décidé d'augmenter la part du bénéfice qui sera distribuée à ses actionnaires sous forme de dividende. Celui-ci sera doublé cette année, pour atteindre 21,5 pences par action, pour un total de 85 millions de livres. TRANSPORT AERIEN ET AEROPORTS Les Echos 19/11 «Les voyages d'affaires restent sous contrainte budgétaire» (Article signé Martine Robert) Selon le baromètre annuel réalisé par American Express Voyages d'Affaires, les deux tiers des entreprises européennes ont stabilisé leurs dépenses de voyages d'affaires en 2012, contre 23 % qui les ont augmentées et 14 % qui les ont diminuées. Globalement, ces dépenses n'ont progressé que de 1 %. "Cela traduit un attentisme des entreprises", observe Eric Audoin, PDG d'American Express Voyages d'Affaires en France. En cette période d'incertitude, les sociétés sont néanmoins conscientes de l'importance des déplacements professionnels dans la conquête de nouveaux marchés. A contrario, les déplacements intra-entreprises et les voyages de stimulation en interne sont pénalisés. Pros du tourisme 19/11 «Aéroports : Chicago, LAX et JFK jugés les plus stressants aux Etats-Unis» Une étude sur la performance des aéroports, menée par Concur, auprès d'un public d'Américains et de Canadiens, révèle que les trois plates-formes jugées les plus stressantes aux Etats-Unis sont Chicago O'Hare, suivie de Los Angeles International Airport et de John F. Kennedy à New York. La majorité des personnes interrogées (56 %) considère que l'immensité entre les portes d'embarquement et les terminaux est le plus grand défi pour l'aéroport de Chicago O'Hare, tandis que près de la moitié d'entre elles (49 %) jugent que l'aéroport JFK connaît les files d'attente les plus longues. N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.7 Pros du tourisme 20/11 «Aides à deux compagnies aériennes : Bruxelles mène l'enquête» La Commission européenne a annoncé mardi l'ouverture de deux enquêtes approfondies, distinctes, sur des aides d'Etat accordées à la compagnie aérienne lettone airBaltic et la compagnie slovène Adria Airways, écrit l'AFP. La Commission cherche à savoir si les aides étatiques dont ont bénéficié ces deux compagnies sont conformes aux règles européennes en la matière. L'ouverture d'une enquête approfondie permet aux tiers intéressés de présenter leurs observations sur les mesures soumises à examen. La compagnie aérienne lettone airBaltic, détenue majoritairement par l'Etat, connaît des difficultés financières depuis 2008, lesquelles se sont traduites par des pertes considérables et des fonds propres négatifs en 2010 et 2011. Elle a bénéficié de plusieurs mesures d'aide publique. La Tribune 20/11 «"Le déclin du transport aérien européen n'est pas une fatalité"» (Article signé Stéphane Albernhe) Alors que les compagnies aériennes traditionnelles européennes sont en difficulté, Stéphane Albernhe, spécialiste en stratégie d'entreprise préconise notamment d'adapter les modèles et d'investir dans la montée en gamme. Mais le temps presse. En octobre, l'association internationale du transport aérien, IATA, a revu à la hausse ses estimations de profit les compagnies aériennes à 0,6 % en 2012, soit 6 fois moins qu'en 2010. Dans un secteur qui devrait générer cette année un profit cumulé de 4,1 milliards de dollars (5 fois moins qu'en 2010), les compagnies nord-américaines devraient dégager un profit de 1,9 milliard de dollars cette année tandis que les européennes perdraient 1,2 milliard, soit deux fois plus de pertes que l'estimation faite au mois de mars. L'essoufflement du modèle des compagnies européennes traditionnelles semble donc se confirmer et les pertes de parts de marché semblent s'accélérer. Quel mal a donc frappé les compagnies européennes pour accuser un tel décrochage de performance ? La Tribune 21/11 «Xiamen Airlines rejoint l’alliance SkyTeam» (Article signé François Duclos) La compagnie aérienne Xiamen Airlines est devenue officiellement le 19e membre de l’alliance SkyTeam et le quatrième en "Grande Chine" après China Eastern Airlines, China Southern Airlines et la taïwanaise China Airlines. Ce nouveau membre apporte trois nouveaux hubs, à Xiamen, Fuzhou et Hangzhou, "un réseau domestique dense et un réseau international en plein essor". Avec des résultats financiers positifs pour la 26e année consécutive, Xiamen Airlines, fondée en 1984, est aussi l’une des compagnies les plus rentables du monde. Elle transporte plus de 15 millions de passagers chaque année, vers plus de 50 villes dont Macao, Hong Kong et Taipei. Le Quotidien du tourisme 21/11 «Nouvelle Zélande : un volcan perturbe le trafic aérien» Le volcan Tongariro situé sur l'île du nord de l'archipel de Nouvelle Zélande est entré en éruption ce mercredi matin pour la seconde fois en quatre mois. Le panache de fumée a contraint la compagnie Air New Zealand à annuler plusieurs vols. N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.8 Les Echos 21/11 «Pour renforcer la sécurité aérienne, les Etats veulent un système de navigation unique» (Article signé Bruno Trévidic) Depuis lundi, tous les acteurs du transport aérien scrutent ce qui se passe à Montréal. Quelque 1.200 représentants des 191 Etats membres de l'Oaci y sont en effet réunis jusqu'au 30 novembre, au siège de l'institution onusienne, pour tenter de se mettre d'accord sur le futur cadre technique et réglementaire du transport aérien. Une conférence comme l'Oaci n'en organise que tous les dix ans et dont le résultat sera déterminant pour l'avenir du secteur. De l'issue de ses onze jours de débats dépend la réalisation d'un système de gestion du trafic aérien modernisé et intégré, sans lequel la croissance du trafic mondial qui a doublé de taille tous les quinze ans depuis 1977 - risque de se traduire par une augmentation constante des retards et des accidents. "C'est la viabilité même du système de navigation aérienne qui est en jeu", assure le président de l'Oaci, Roberto Kobeh Gonzalez. Les Echos 21/11 «Jean-Marc Ayrault assure que l'aéroport de NotreDame-des-Landes "se fera"» Ni les manifestations à répétition ni les protestations des écologistes n'entameront la détermination du gouvernement : l'aéroport de Notre-Damedes-Landes, qui est censé être construit d'ici à 2017, "se fera", assure Jean-Marc Ayrault dans une interview à paraître jeudi dans "Paris-Match". Le Premier ministre, qui a porté ce projet avec d'autres élus locaux lorsqu'il était maire de Nantes, assure qu'il s'agit-là "d'un projet d'intérêt général et pas d'un projet personnel". Le Quotidien du tourisme 22/11 «Un pilote sur trois admet s'être déjà endormi aux commandes de son avion» Le baromètre 2012 de l'Association européenne des pilotes (ECA) réalisée auprès de 6.000 commandants de bord en Europe révèle qu'un pilote sur trois s’est déjà endormi aux commandes de son avion au moins une fois dans sa carrière. 4 pilotes sur 5 admettent devoir lutter contre la fatigue alors qu'ils sont dans le poste de pilotage. 65 % des pilotes hollandais et français ont également précisé qu'ils luttaient contre les "paupières lourdes" durant le vol. Plus inquiétant, de nombreux pilotes reconnaissent s'être endormis involontairement dans le cockpit pendant le vol, 43 % au Royaume-Uni, 50 % au Danemark, 53 % en Norvège et 54 % en Suède. Paradoxalement, de 70 à 80 % des pilotes fatigués ne le signalent pas à leur hiérarchie. Enfin, plus de 3 pilotes sur 5 en Suède (71 %), en Norvège (79 %) et au Danemark (80 à 90 %) reconnaissent avoir déjà commis des erreurs dues à la fatigue. En Allemagne, ils sont mêmes 4 pilotes sur 5 à l'admettre. N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.9 Pros du tourisme 23/11 «OpenSkies intègre Oneworld» (Article signé Thierry Vigoureux) OpenSkies, la compagnie ex-L’Avion rachetée par British Airways, entrera dans l’alliance Oneworld le 1er décembre en tant que membre affilié. Cette adhésion permettra aux passagers d’accéder aux services de l’alliance comme les salons ou les programmes de fidélisation mais aussi à des tarifs coordonnés. En pratique, depuis un an, les deux vols quotidiens OpenSkies Orly-Newark étaient déjà affichés en code share avec American, British Airways et Iberia. OpenSkies prévoit d’ajouter en mars un troisième vol quotidien vers New York, desservant cette fois l’aéroport JF-Kennedy, toujours en Boeing B757 triclasse. AERONAUTIQUE Les Echos 19/11 «La Chine veut rivaliser avec l'Occident pour la conquête du ciel» (Article signé Bruno Trévidic) Traditionnellement, le salon aéronautique chinois de Zhuhai, dans le sud de la Chine, était l'occasion pour les avionneurs occidentaux d'exhiber leur savoir-faire et de gonfler leurs carnets de commandes. Las, le neuvième salon de Zhuhai, qui s'est achevé ce week-end, s'est révélé pauvre en contrats. Il a par contre été le théâtre d'une impressionnante démonstration de force d'une industrie aéronautique chinoise bien décidée à en découdre avec ses grands aînés occidentaux. Suivi d’un article "Le pays affiche une volonté de puissance tous azimuts" (Article signé Michel de Grandi). Les Echos 20/11 «L'avion au fuselage ovale» (Article signé Franck Niedercorn) Cet étrange avion n'est encore qu'un concept, mais le projet Frigate Ecojet est sérieux. Les premières maquettes viennent de faire leurs essais en soufflerie et ses promoteurs russes, principalement Rosaviaconsortium, espèrent une production en série à partir de 2019. La principale innovation de cet appareil, qui pourrait emporter jusqu'à 350 passagers, c'est la section ovale du fuselage, remplaçant la très classique forme cylindrique. Avec un double intérêt : optimiser l'occupation des volumes pour placer 8 ou 9 sièges de front, et améliorer l'aérodynamisme pour réduire la consommation de carburant. Mais il y a un inconvénient majeur : une moindre résistance à la pression. "Dès lors, il faut renforcer la structure pour éviter les déformations qui peuvent survenir en vol, mais surtout à l'atterrissage ou en cas de crash, ce qui alourdit l'avion", note Ludovic Wiart, ingénieur en aérodynamique à l'Office national d'études et recherches aérospatiales. L'Onera vient cependant de lancer un projet de recherche sur l'avion à fuselage ovoïde et la Nasa n'est pas très loin du même concept avec son projet baptisé D8. N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.10 Les Echos 20/11 «L'Etat français serait prêt à céder 3 % d'EADS» (Article signé Alain Ruello et Thibaut Madelin) En anticipation du désengagement de Daimler et de Lagardère, Berlin et Paris seraient tombés d'accord pour détenir 12 % chacun du groupe aéronautique, d’après Reuters, confirmant une information du quotidien "Handelsblatt". Les Echos 22/11 «Zodiac profite à plein de la croissance du trafic aérien» (Article signé Alain Ruello) Tout comme l'an dernier, l'équipementier Zodiac Aerospace a profité de la publication de ses résultats annuels pour annoncer que l'exercice à venir serait en croissance. Mais comme il y a un an, Olivier Zarrouati, le président du directoire, n'a pas voulu donner d'indications chiffrées. Les Echos 22/11 «Le principal syndicat de Boeing se rapproche d'une grève» Les ingénieurs et techniciens de Boeing ont rejeté mercredi soir les dernières propositions de la direction de l'avionneur pour le renouvellement de deux conventions salariales qui arrivent à expiration dimanche. Le syndicat SPEEA (Society of Professional Engineering Employees in Aerospace) estime que la nouvelle offre, sur quatre ans, équivaut toujours à une baisse des salaires et prestations des 23 000 membres concernés et n'hésite plus à parler de grève. "Nous nous rapprochons d'un préavis de grève", a déclaré le directeur général du SPEEA, Ray Goforth. Boeing fait valoir que son offre a été grandement améliorée mais assure ne pas pouvoir aller plus loin compte tenu de la concurrence d'Airbus et de la situation financière difficile des compagnies aériennes. CROISSANCE/CONJONCTURE/POLITIQUE ECONOMIQUE Les Echos 19/11 «Les économistes n'anticipent plus qu'une croissance de 0,2 % en 2013» (Article signé Frédéric Schaeffer) Les économistes n'anticipent plus, en moyenne, qu'une croissance de 0,2 % en 2013, selon le Consensus Forecasts de novembre. Cette prévision est bien inférieure à celle de Bercy (+ 0,8 %). Les économistes misent sur + 0,1 % cette année, mais leurs données ont été envoyées avant l'annonce, jeudi dernier, d'une hausse du PIB de 0,2 % au troisième trimestre. N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.11 Les Echos 21/11 «Moody's : sans réformes, la France sera encore dégradée» (Article signé Etienne Lefebvre) Les marchés ont peu réagi, hier, à la dégradation de la note de la France annoncée par Moody's dans la nuit de lundi à mardi, les taux français restant à des niveaux historiquement bas. Pierre Moscovici et d'autres ministres se sont relayés pour souligner la "solidité" de l'économie française et de sa note, qui reste à "un très haut niveau, 7 crans au-dessus de l'Italie et 8 au-dessus de l'Espagne", a insisté le ministre des Finances. Cette décision est "sans aucune conséquence sur les obligations financières de la France à l'égard des investisseurs qui lui font confiance. Elle ne change rien à notre détermination à redresser nos finances publiques", a réagi Jérôme Cahuzac (Budget), tandis que Berlin relativisait aussi l'annonce de Moody's. Si la note n'a été abaissée "que" d'un cran, à AA1, c'est parce que la France, au-delà de ses fondamentaux solides (économie large et diversifiée, résistance aux chocs, etc.), s'est engagée dans la réduction de son déficit et a annoncé des réformes importantes (mais insuffisantes) en matière de compétitivité. Sans un budget visant les 3 % de PIB de déficit et le plan compétitivité à 20 milliards pour les entreprises, Moody's aurait été plus sévère. Et l'agence, qui maintient la France sous surveillance avec perspective négative, le sera très probablement à l'avenir si ces chantiers ne sont pas menés à terme. Suivi d’un article "Attractivité fiscale : la France en queue de peloton" (Article signé Elsa Conesa). ENTREPRISES Les Echos 19/11 «La reconversion professionnelle n'est plus un tabou pour les salariés» (Article signé Leïla de Comarmond) Passer toute sa vie dans le même emploi, les salariés du privé savent depuis longtemps que c'est fini. Désormais, ils savent aussi qu'ils devront probablement non seulement changer d'employeur mais aussi de métier ou de secteur. C'est ce qui ressort d'un sondage Ipsos pour l'Association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) publié aujourd'hui. Selon cette enquête, parmi les personnes ayant déjà changé d'activité au cours de leur carrière, 56 % ont déjà changé d'orientation professionnelle, c'est-à-dire de métier ou de secteur (dans un cas sur deux par choix et dans un cas sur quatre après un licenciement). 71 % d'entre eux le voient positivement, parlant de "nouveau départ". Cette partie de la population salariée a donc parfaitement conscience de l'importance de la mobilité professionnelle dans le monde du travail aujourd'hui. N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.12 France 24 21/11 «Réductions d'effectifs: les grands groupes misent sur le volontariat» Air France, Sanofi, Carrefour, Bouygues Télécom ou dernièrement Veolia: de plus en plus d'entreprises ont recours aux plans de départs volontaires pour réduire leurs effectifs, une procédure moins brutale que les licenciements, mais à manier avec précaution, selon les juristes. Le processus est "beaucoup moins traumatisant pour les salariés que de partir dans le cadre d'un licenciement", explique à l'AFP Me Déborah David, du cabinet JeantetAssociés, qui y voit également un avantage pour les entreprises en terme d'image. Pour la juriste, la montée en puissance de ces plans est également liée au fait que les plans de sauvegarde de l'emploi (plans sociaux) deviennent "très difficiles à mettre en œuvre", leur motif économique étant souvent contesté. Le plan de départs volontaires (PDV) est "plus souple" et ne s'accompagne pas nécessairement d'obligation de reclassement lorsqu'il n'implique aucun licenciement. Dans le cadre d'un PDV, l'entreprise ouvre un guichet pour les salariés prêts à rompre leur contrat à l'amiable. Les modalités d'un tel plan ne sont pas inscrites dans le code du travail, mais sont "une construction de la jurisprudence", selon Me Sylvain Niel du cabinet Fidal. Il existe deux types de PDV : les plans "autonomes" ne prévoyant pas de licenciements, quel que soit le nombre des volontaires et ceux inscrits dans le cadre d'un plan social, couvrant tout ou partie des suppressions de postes. Dans le second cas, le PDV peut se conclure par des licenciements si les objectifs ne sont pas atteints. Selon le ministère du Travail, "entre 11 et 15 %" des plans sociaux "sont exclusivement des plans de départ volontaires" et beaucoup d'autres contiennent une part de volontariat. Le Monde 24/11 «Elections professionnelles dans les TPE : acte premier» (Article signé Francine Aizicovici et Richard Schittly) Dans le cadre des élections professionnelles dans les TPE, les personnels des entreprises qui ont moins de onze salariés n'éliront pas de délégués mais choisiront un sigle syndical. En l'occurrence, il ne s'agira pas, pour les 4,6 millions de salariés des TPE et d'employés à domicile d'élire des délégués dans leur entreprise, mais de voter pour un sigle syndical. Ces résultats seront ensuite agrégés à ceux des élections professionnelles dans les autres entreprises. Cela permettra de connaître le poids de chaque organisation : dans les branches et au niveau national, seules celles ayant obtenu au moins 8 % des voix seront reconnues représentatives et pourront négocier à ce titre des accords collectifs. Jusqu'à présent, les cinq grandes confédérations (CGT, CFDT, FO, CFE/CGC, CFTC) n'avaient pas à prouver leur représentativité, de par la loi de 1948. La CFTC craint d'ailleurs de ne plus être représentative à l'issue du processus. N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.13 POLITIQUE SOCIALE/SOCIAL/SYNDICATS Les Echos 23/11 «Agirc-Arrco : le Medef prône un gel de trois ans des pensions» (Article signé Etienne Lefebvre) Les partenaires sociaux gestionnaires des régimes complémentaires Arrco (tous les salariés) et Agirc (cadres) ont tenu une première séance de négociation, hier, pour trouver des solutions d'urgence, les réserves fondant rapidement (voir graphique). Le déficit de l'Agirc-Arrco atteint 4,6 milliards d'euros par an. Les discussions doivent aboutir avant avril, date de la prochaine revalorisation des pensions. Le Monde 24/11 «La CFDT défend sa stratégie de compromis avec le patronat» (Article signé Michel Noblecourt) Pour la dernière fois, François Chérèque a conduit, jeudi 22 novembre, une délégation de la CFDT chez le premier ministre. Tout au long de la journée Jean-Marc Ayrault a reçu les dirigeants des confédérations syndicales pour discuter de la mise en œuvre du "pacte pour la croissance, la compétitivité et l'emploi". M. Chérèque est venu avec Laurent Berger qui lui succédera le 28 novembre à la tête de la CFDT. Mais avant que, selon sa formule, "l'ours rentre dans sa tanière", il a illustré sa stratégie, celle d'un syndicat coopératif mais exigeant. ECONOMIES INTERNATIONALES Les Echos 23/11 «Premiers indices de reprise en Chine» (Article signé Michel de Grandi) L'activité manufacturière chinoise reprend des couleurs. A en juger par l'indice PMI provisoire publié hier par HSBC, l'industrie a repassé la barre des 50 pour s'établir à 50,4 en novembre après 49,5 en octobre. Le changement est important car il s'agit, pour l'activité manufacturière, de la première hausse depuis le début du ralentissement durant l'été 2011. "Plusieurs facteurs sont réunis pour constater l'amorce d'une reprise", estime Bei Xu, économiste de Natixis. N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.14 UNION EUROPEENNE Les Echos 22/11 «Budget : l'Europe entame une négociation à haut risque» (Article signé Anne Bauer) Tous les dirigeants européens viennent dans l'idée d'arriver à un compromis, mais peu semblent y croire. Aujourd'hui démarre à Bruxelles un sommet marathon destiné à fixer les possibilités budgétaires de l'Union Européenne pour la période 2014-2020. Ce devrait être l'occasion d'un débat de fond sur l'avenir des politiques européennes, l'ambition affichée par tous étant de réorienter les politiques traditionnelles en faveur de l'agriculture et des régions les plus défavorisées vers des politiques de croissance plus dynamiques, à destination de la recherche, de la formation, de la constitution de réseaux transeuropéens pour l'énergie, le haut débit, le transport. Suivi d’un article "Les chiffres clefs de la bataille budgétaire entre les pays européens" (Article signé Catherine Chatignoux, Anne Bauer et Renaud Honoré). Les Echos 23/11 «Budget européen : les négociations s'engagent dans une belle cacophonie» (Article signé Renaud Honoré) Les dirigeants ont tous défendu une vision strictement nationale du budget européen. Le compromis n'a guère de chances de se nouer. Un autre sommet sera sans doute nécessaire au début de 2013. N° 321 – Semaine du 19 au 23 novembre 2012 p.15