Um Livro de Contabilidade Francês do Século XVIII
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Um Livro de Contabilidade Francês do Século XVIII
Um Livro de Contabilidade Francês do Século XVIII (Referência no Livro “Histoire et Doctrines de la Comptabilité” de Joseph-H. Vlaemminck) (Complemento de actualização em Março de 2008) Por: Joaquim Fernando da Cunha Guimarães Este texto corresponde a um complemento a duas versões do artigo supra (a primeira de Maio de 2006 e a segunda de Setembro de 2006), resultante de uma consulta efectuada em 15 e 16 de Março de 2007 na biblioteca “Teaching Library London School of Economics”, onde constatámos uma referência a Samuel Ricard no livro “Histoire et Doctrines de la Comptabilité” de Joseph-H. Vlaemminck, Éditions du Treurenberg, Bruxelles, 1956, pp. 139140. O índice do livro descreve: TITRE III – La Comptabilité au XVIIIe Siècle Chapitre I - L`expansion de la comptabilité française Section I – Samuel Ricard Section II – Bertrand Francois Barrême Section III – Edmond Degranges père 1 A seguir transcrevemos as notas introdutórias do título III, do capítulo primeiro e da secção e, esta última com a citada referência a Samuel Ricard: « TITRE III – La Comptabilité au XVIIIe Siècle Le XVIIIe siècle comptable appartient incontestablement à la France. La décadence italienne, commencée au milieu du siècle précédent, s`accentue par suite, notamment, des guerres et des soubresauts politiques, qui aggravèrent le marasme économique dans ce pays qui fut autrefois à la tête du commerce international. La place que tenait l`Italie dans la littérature comptable sera reprise par l`Allemagne et même par la Grande-Bretagne, tandis que l`on voit pour la première fois entrer dans le mouvement des études comptables, les Etats-Unis, La Scandinavie, La Pologne et l`Espagne. CHAPITRE PREMIER L`EXPANSION DE LA COMPTABILITÉ FRANÇAISE Ce n`est pas par le nombre, mais par la qualité et l`influence de ses auteurs, que la France se hisse au premier rang des études comptables durant le XVIIIe siècle. Cette influence s`exercera à la fois dans le temps e dans l`espace. En effet, si d`une part, des ouvrages comme ceux de Barrême et de Degranges continuèrent è inspirer toute une pléiade d`auteurs jusqu`à la fin du XIX siècle, d`autre part, leur rayonnement ne s`arrêta pas aux frontières de leur propre pays. De nombreux écrivains comptables étrangers et, fait à signaler, des auteurs italiens eux-mêmes, suivirent et développèrent l`enseignement des maîtres français. En outre, L`influence de de la Porte de fera davantage sentir au XVIIIe siècle que durant le siècle précédent, grâce à sa fameuse édition de 1712 et les nombreuses éditions subséquentes. Section 1 – Samuel Ricard Cet auteur ouvre la série des grands auteurs comptables français du siècle. Quoiqu`il connut une certaine notoriété, il fut éclipsé par les auteurs célèbres qui le suivirent. 2 En 1709, Ricard fit paraître à Amsterdam un livre portant le titre de L`art de bien tenir les livres de comptes en parties doubles, A l`italienne, etc. Dans une longue partie introductive de 50 pages, l`auteur conseille de tenir «des livres aydans ou soulageans, savoir ; le livre de caisse, le livre de banque, le livre de réception et de vente de marchandises, le livre des copies, des comptes courants que l`on envoye, le livre des traitres et remises, le livre des frayz, le livre des ordres qui son donnés par les commettants, le livre des copies des lettres de change, le livre des copies des lettres missives, le livre des ports de lettres, le livre des numéros ; on peut avoir encore d`autres livres soulageans». Samuel Ricard préconise les articles récapitulatifs afin d`éviter de vaines répétitions, la tenue des comptes étrangers en deux monnaies, l`ouverture des comptes Divers Débiteurs et Divers Créditeurs. En ce qui concerne l`inventaire, il conseille de porter l`existant de marchandises au prix coûtant ou à un prix conforme à la cherté ou à l`abondance des produits.1 En 1724, Jean-Pierre Ricard, fils de Samuel, publia sous le nom de son père une seconde édition de cet ouvrage, sous un titre légèrement remanié. Il y corrige et en même temps augmente considérablement le traité de son père et présente plus clairement une série de huit comptes généraux : capital, caisse, banque, agios de banque, frais, commissions, pertes e profits, bilan. ». De notar que no Capítulo 1 apenas se referem mais dois autores franceses, além de Samuel Ricard: Bertrand-Francois Barrême2 e Edmond Degranges3 père4. Registo o facto de Samuel Ricard (pai) ter sido um dos grandes autores franceses de livros na área da contabilidade do século passado, destacando-se a obra “L`Art de Bien Ténir les Livres de Comptes en à L`Italienne ”, de 1709, que mais tarde veio a ser reeditada pelo seu filho Jean-Pierre Ricard, com o título “L`Art de Bien Ténir les Livres de Comptes en Parties Double à L`Italienne”, de 1724, obra esta que, como referimos no nosso artigo, dispomos de um exemplar na nossa biblioteca. 1 Cf. G. Reymondin, op. cit., p. 96. Cit. pg. 140 do livro nasceu em Lyon em 1640 e ficou célebre como matemático, tendo aberto em Paris uma escola de comércio na qual ensinou, nomeadamente, “La ténue dês livres”. Em 1680 publicou uma obra intitulada “Livre des Comptes Faits”. 3 Cit. pg. 141-4, refere que foi um dos mais ilustres autores na área da contabilidade, embora na realidade não o tenha sido. 4 O filho de Edmond Degranges também é apresentado no livro em capítulo posterior. 2 3