1-2/2004 UINL - Notarius International
Transcription
1-2/2004 UINL - Notarius International
INTERNATIONAL Vol. 9 1-2/2004 Article 1 A propos des Formes d'Organisation des Entreprises Chinoises Liu Ying National Report 17 journal of UINL Länderbericht Mongolei Dambadarjaa Yanjinkhorloo Legal Developments 62 Union Internationale du Notariat Latin La riforma delle società in Italia - Appunti per il giurista non-italiano Federico Tassinari Comparative Law 99 Formación de los contratos. Buscando reglas uniformes José Antonio Márquez González Book Review 112 Books on foreign Family and Succession Law for Notaries Christian Hertel Last Pages Manifestations 2005 Map of UINL 2005 published by [email protected] ISSN 1385 - 1209 DNotI Deutsches Notarinstitut NOTARIUS INTERNATIONAL 1–2/2004 journal of UINL – Union Internationale du Notariat Latin Article 1 A propos des Formes d'Organisation des Entreprises Chinoises 4 7 10 13 The Forms of Structure of Chinese Businesses Rechtsformen chinesischer Unternehmen Le forme d'organizzazione delle imprese cinesi Formas de organización de las empresas chinas Liu Ying National Report 17 Länderbericht Mongolei 28 39 50 National Report Mongolia Rapport national Mongolie Informe Nacional Mongolia Dambadarjaa Yanjinkhorloo Legal Developments 62 La riforma delle società in Italia Appunti per il giurista non-italiano 78 Corporate law reform in Italy Remarks for the non-Italian lawyer La réforme des sociétés en Italie – Remarques pour le juriste non-italien Gesellschaftsrechtsreform in Italien – Anmerkungen für nicht-italienische Juristen Reforma del derecho de sociedades en Italia – Observaciones para juristas no italianos Federico Tassinari 83 88 93 Comparative Law 99 Formación de los contratos. Buscando reglas uniformes 99 Time and place of the conclusion of a contract – a comparative analysis Temps et lieux de la conclusion de contrats – Une analyse comparative Zeit und Ort des Vertragsschlusses – eine rechtsvergleichende Betrachtung Tempi e luoghi della conclusione di contratti – Un'analisi comparativa José Antonio Márquez González 99 100 100 Book Review 112 Books on foreign Family and Succession Law for Notaries 114 Livres sur le droit de famille et succession étranger pour les notaires Bücher zum ausländischen Familien- und Erbrecht für Notare Christian Hertel 115 Last Pages III IV Manifestations – Events 2005 List and Map of Notariats Members of the U.I.N.L. 2005 Impressum Notarius International is a journal of the Union Internationale du Notariat Latin (UINL), the world-wide association of Latin (civil law) notaries. Notarius International aims to provide a forum that facilitates the international aspects of notarial work. Comparative work in any field of law dealt with by notaries is welcomed. By providing this platform for international exchanges of views and news, the Union Internationale du Notariat Latin (UINL) aims to support notarial practioners in solving international law problems arising from their work as well as to facilitate research by scholars in comparative law in these legal fields. The UINL further aims to strengthen relations with its members, including both institutional and, in particular, individual members, as well as with the numerous international and supranational organisations to which the UINL is affiliated. Notarius International has five official languages: English, French, German, Italian and Spanish. Editorial Board Editor: Peter Limmer (Germany); Assistant Editor: Christian Hertel (Germany). Wolfgang Baumann (Germany); Jean-Paul Decorps (France), João Figueiredo Ferreira (Brazil); José Antonio Márquez González (Mexico); Hugo Pérez Montero (Uruguay); Jeffrey Talpis (Canada); Salvador Torres Escámez (Spain); Ahmadou Touré (Mali); Sinishi Tsuchiya (Japan); Robert A. D. Urquhart (United Kingdom); Aart-Adriaen van Velten (The Netherlands); Luc Weyts (Belgium). Honorary Board Francisco S. Arias (Mexico, president of the UINL); Gilles Demers (Canada, honorary president of the UINL); Helmut Fessler (Germany, honorary president of the UINL); Hugo Pérez Montero (Uruguay, honorary president of the UINL); André Schwachtgen (Luxemburg, honorary president of the UINL). Editorial Office and Subscriptions Notarius International is published quarterly by : Deutsches Notarinstitut (DNotI), Gerberstr. 19, 97070 Würzburg, Germany, Tel. (+49) (931) 35 57 60, Fax (+49) (931) 35 57 62 25, e-mail: [email protected] The present annual subscription price (Volume 9, 2004) is Euro 100.00 / US $ 100.00 - plus 7 % VAT, payable in advance - net of charges and bank commissions. Citation Notarius International may be cited as follows: Author, Title of Article, Notar. Int'l Year, Initial Page (Volume and Number) – or short: Author, Notar. Int'l Year, Initial Page. Thus e.g.: R. Urquhart, Quelques aspects de la vente d'un bien immobilier en France par un mineur anglais, Notar. Int'l 1996, p. 11 (vol. 1 no. 1) – or short: Urquhart, Notar. Int'l 1996, 11. Copyright © 2004 Deutsches Notarinstitut (DNotI), Germany, on behalf of the Union Internationale du Notariat Latin (UINL). All rights reserved. No part of this publication may be copied, reproduced, stored in a retrieval system, or transmitted in any form or by any means, mechanical, photocopying, recording or otherwise, without prior permission of the publisher or of the UINL. [email protected] ISSN 1385 - 1209 Notarius International 1-2/2004 L. Ying, Entreprises Chinoises 1 ARTICLES A propos des Formes d'Organisation des Entreprises Chinoises The Forms of Structure of Chinese Businesses – Rechtsformen chinesischer Unternehmen – Formas de organización de las empresas chinas – Le forme d'organizzazione delle imprese cinesi LIU YING, Service notarial de la Municipalité de Shanghai Par formes d'organisation des entreprises, on entend les formes légales que celles-ci ont prises conformément aux normes et aux conditions prévues par la loi. Fixées directement par la loi, elles revêtent un caractère contraignant et un caractère normal. Comme elles concernent directement la composition d'organismes des entreprises, autrement dit la constitution de leurs structures administratives, elles touchent également la manière de prendre des décisions dans les entreprises ainsi que leur mode d'endossement de responsabilités sur l'extérieur. D'où leur haute importance. 1. Les formes d'organisation des entreprises chinoises pendant la période allant de l'avènement de la Chine nouvelle à la promulgation de la Loi sur les sociétés 1.1. Au lendemain de la fondation de la République populaire de Chine, dans le but de protéger l'industrie et le commerce favorables au bien-être du peuple, d'encourager les entreprises privées à travailler avec ardeur et de soutenir leur développement, le gouvernement populaire central a promulgué respectivement en 1950 et 1951 les Règlements provisoires sur les entreprises privées et les Modes d'application des Règlements provisoires sur les entreprises privées; puis en 1954, il a décrété les Règlements provisoires sur les entreprises industrielles mixtes à capitaux privés et d'Etat. En 1956, la transformation socialiste des entreprises privées ayant été achevée, les sociétés privées comme celles qui étaient mixtes à capitaux privés et d'Etat n'existaient plus en Chine et les formes de sociétés traditionnelles y ont disparu, et ce jusqu'en 1979. Durant la période en question, les formes d'organisation principales des entreprises chinoises étaient les sociétés de propriété publique s'occupant à la fois de la production et et de la gestion administrative. 1.2. Avec l'entrée de la Chine, après le troisième plenum du XIe Congrès du Parti communiste chinois, dans une phase de réforme et de modernisation socialistes, la législation concernant les entreprises a enregistré de grands progrès. On a promulgué pendant ce temps un ensemble de lois et décrets qui sont liés étroitement à la réforme du système économique. En voici les principales: - la Loi sur les entreprises industielles de propriété du peuple entier, - les Règlements provisoires sur les responsabilités des entreprises de propriété du peuple entier dans leur exploitation forfaitaire, - les Règlements sur le changement du système d'exploitation des entreprises industrielles de propriété du peuple entier, - les Règlements de la République populaire de Chine sur les entreprises de propriété collective dans les régions rurales, - les Règlements de la République populaire de Chine sur les entreprises de propriété collective dans les agglomérations urbaines et - les Règlements provisoires sur les entreprises privées. Et la Loi sur les entreprises industrielles de propriété du peuple entier en constitue une loi fondamentale pour les entreprises d'Etat. Au cours de cette période, on a aussi promulgué progressivement des lois sur les entreprises avec des investissements des hommes d'affaires étrangers, telles que - la Loi sur les entreprises mixtes à capitaux chinois et étrangers, - la Loi sur les entreprises de coopération sino-étrangère, - la Loi sur les entreprises à capitaux étrangers ainsi que les règlements et les modes d'application qui s'y rapportent. Ainsi, il s'est établi en Chine un système d'organisation des entreprises dont la distinction est basée pour l'essentiel sur la propriété, et les formes d'organisation fondamentales des entreprises, telles que - les entreprises de propriété du peuple entier, - les entreprises de propriété collective, - les entreprises privées et - les entreprises avec des investissements des hommes d'affaires étrangers, en ont été fixées. Si on tient à diviser les entreprises selon une telle norme, c'est qu'on veut orienter ces entreprises par différentes mesures politiques prises selon les investisseurs, en vue de développer l'économie d'une manière planifiée. Une telle norme de distinction ainsi que les formes d'organisation des entreprises qui en découlent correspondaient bien à l'économie planifée ou à l'économie de marchandises aidée d'une planification, qui prévallaient à l'époque.1 2. Les formes d'organisation des entreprises après la promulgation de la Loi sur les sociétés Avec le progrès de la réforme en Chine, la législation s'y est progressivement accélérée. Par exemple, le 29 décembre 1993, la cinquième session du Comité permanent 1 Pour plus de détails, voir La Loi sur l'économie, ouvrage compilé sous la présidence de YANG ZIXUAN, paru en 2001 à la Maison d'édition de l'Université de Beijing, p 112-116. 2 L. Ying, Entreprises Chinoises de la VIIIe Assemblée populaire nationale a adopté la Loi de la République populaire de Chine sur les sociétés,2 qui entrerait en vigueur le ler juillet l994. Puis, le 25 décembre l999, la treizième session du Comité permanent de la IXe Assemblée populaire nationale a adopté une Décision sur l'amendement de la Loi de la République populaire de Chine sur les sociétés, apportant des modifications sur une partie de ladite loi. Comprenant 11 chapitres et 230 articles, celle-ci a suggéré, différemment avec la législation des entreprises du passé basée sur le système de propriété, une idée nouvelle, celle qui préconise une législation basée sur la composition des capitaux en jeu des entreprises et sur le mode de prise en charge des responsabilités par les investisseurs. Guidés par une telle idée, le Comité permanent de la VIIIe Assemblée populaire nationale a adopté, le 23 février 1997, la Loi sur les entreprises des associés, tandis que celui de la IXe Assemblée populaire nationale a adopté, le 30 août 1999, la Loi sur les entreprises individuelles, fixant ainsi un nouveau modèle de législation des entreprises et des formes d'organisation toute nouvelles des entreprises, telles que les entreprises individuelles et les entreprises ou compagnies des associés, et de leur côté, ces compagnies se divisent en celles à responsabilités limitées et celles par actions à responsabilités limitées; quant aux compagnies à responsabilités limitées, elles se divisent en compagnies ordinaires à responsabilités limitées et compagnies de propriété publique exclusive. 3. Les formes d'organisation des entreprises avec des investissements des hommes d'affaires étrangers Les lois et décrets concernant de telles entreprises sont tous élaborés dans les années 80 du siècle dernier. Ce qui en forme l'essentiel, c'est ce dont on vient de parler plus haut, c'est-à-dire la Loi sur les entreprises mixtes à capitaux chinois et étrangers, la Loi sur les entreprises de coopération sino-étrangère, la Loi sur les entreprises à capitaux étrangers ainsi que les règlements et les modes d'application qui s'y rapportent. Ces lois et décrets ont créé, au début de la réforme et de l'ouverture sur l'extérieur, un environnement légal favorable à l'investissement des hommes d'affaires étrangers en Chine. Mais il est à noter qu'ils comportent de profondes marques de l'époque, car prises dans leur ensemble, les formes d'organisation des entreprises avec des investissements des hommes d'affaires étrangers ont été fixées selon le système de propriété. C'est justement en raison de leur identité particulière que les hommes d'affaires étrangers peuvent jouir en Chine d'une série de mesures préférencielles, dont la plus importante est la taxe. Les entreprises avec des investissements des hommes d'affaires étrangers existent en Chine sous trois formes: - les entreprises mixtes à capitaux chinois et étrangers (entreprises de gestion conjointe), - les entreprises de coopération sino-étrangère (entreprises de coopération) et - les entreprises à capitaux étrangers. Notarius International 1-2/2004 Comme ces trois catégories d'entreprises sont fondées conformément à des lois différentes, leurs formes d'organisation diffèrent les unes des autres. Les entreprises de gestion conjointe sont créées en vertu de la Loi sur les entreprises mixtes à capitaux chinois et étrangers. Celle-ci qui est promulguée en 1979 et ses révisions en 1999 et 2001 prévoient que les entreprises de gestion conjointe doivent avoir pour forme d'organisation la société à responsabilités limitées; en d'autres termes, les actionnaires assumeront leurs responsabilités envers la société dans la limite du montant de leurs capitaux investis et la société est tenue d'assumer, au moyen de tous ses biens, ses responsabilités envers les dettes qu'elle aurait contractées.3 La Loi sur les entreprises de coopération sino-étrangère a été élaborée en 1988 et révisée en l'an 2000, dans le but de normaliser une partie particulière des entreprises avec des investissements des hommes d'affaires étrangers – les entreprises de coopération sino-étrangère. Les documents fondamentaux qui doivent être la base des opérations de ces entreprises sont les contrats de coopération qui fixeront entre autres les conditions d'investissement ou de coopération, le partage des bénéfices ou produits, l'endossement des risques et pertes, le mode de gestion ainsi que l'appartenance des biens des entreprises vers la fin de la coopération. Les entreprises de coopération qui répondent aux conditions que la légalité chinoise a prévues au sujet de la personne morale peuvent acquérir en Chine un tel statut. Donc, les formes d'organisation des entreprises de coopération sont bien variées, ce qui compte ce sont les contrats de ces entreprises de coopération.4 La dernière catégorie des entreprises avec des invistissements des hommes d'affaires étrangers constitue les entreprises à capitaux étrangers. Ces entreprises ont été créées en vertu de la Loi sur les entreprises à capitaux étrangers; leurs capitaux ont été entièrement investis en Chine par des hommes d'affaires étrangers; mais elles n'englobent pas les filiales que les entreprises étrangères et d'autres organisations économiques ont créées en Chine. Quant à la forme d'organisation des entreprises à capitaux étrangers, la légalité chinoise n'a pas formulé, à ce 2 3 4 Internet: http://www.beiyan.com/03011/003.htm Les traductions anglaises actuelles des lois importantes pour le commerce extérieur et les investissements étrangers se trouvent sur le site Internet du Ministère chinois du commerce extérieur (dans l'ordre de leur promulgation): http://english.mofcom.gov.cn/chineselaw/dyncolumn.html Voici l'article 4 de la Loi de la République populaire de Chine sur les entreprises mixtes à capitaux chinois et étrangers: „la forme d'organisation d'une entreprise de gestion conjointe est la société à responsabilités limitées. En général, les capitaux que les hommes d'affaires étrangers y investissemt ne doivent pas être inférieurs à 25% de ceux que l'entreprise en question réunit lors de son enregistrement. Les parties intéressées se partagent les bénéfices et encourent les risques et les pertes selon le pourcentage des capitaux qu'elles auront investis lors de l'enregistrement de l'entreprise. Si une partie veut céder à autrui ceux-ci, l'approbation des autres parties est nécessaire.“ Voici l'article 2 de la Loi de la République populaire de Chine sur les entreprises de coopération sino-étrangère : „les entreprises de coopération qui répondent aux conditions que la légalité chinoise a prévues au sujet de la personne morale peuvent acquiérir en Chine un tel statut.“ Notarius International 1-2/2004 L. Ying, Entreprises Chinoises propos, de stipulations restreignantes, mais seulement une spécification de principe que celles de ces entreprises qui répondent aux conditions que la légalité chinoise a prévues au sujet de la personne morale, peuvent acquérir en Chine un tel statut.5 Par conséquent, concernant la forme d'organisation d'une entreprise à capitaux étrangers, celle-ci peut être à la fois une société à responsabilités limitées ayant un statut de personne morale, une entreprise à capitaux étrangers exclusifs et sans statut de personne morale, et une entreprise d'autre type qui, tout en ayant un statut de personne morale, n'est pas une société à responsabilités limitées. 4. La restructuration des formes d'organisation des entreprises chinoises La question qui se pose maintenant est de savoir que, les lois et décrets élaborés en vertu du système de propriété et ceux qui sont élaborés en vertu de la composition des capitaux investis et des responsabilités à assumer pour les investisseurs étant tous valables, il existe en Chine deux systèmes de législation et deux normes de distinction des formes d'organisation des entreprises. Les formes d'organisation d'entreprises de propriété du peuple entier et de celles avec investissement des hommes d'affaires étrangers coexistent avec celles d'entreprises ou de sociétés à capitaux individuels exclusifs. La distincion des formes d'organisation des entreprises selon le système de propriété a pour but de traiter différemment les entreprises en s'appuyant sur leurs statuts différents et de matérialiser les impératifs et les plans de l'Etat, ce qui est décidé par les nécessités sociales de l'époque. Mais avec l'instauration progressive du système de l'économie de marché, les entreprises demandent d'appliquer entre elles un rapport économique qui soit égalitaire, de plein gré et apportant des récompenses, et non celui existant entre les organisations économiques déterminées par l'Etat selon ses impératifs dans la distinction des différents statuts d'investisseurs. Par ailleurs, la fixation de formes d'organisation des entreprises en vertu du système de propriété et le réajustement de la législation ne peuvent plus englober les différentes catégories d'entreprises nouvellement apparues. La coexistence des deux normes de distinction a créé à un certain degré des contradictions à la législation des entreprises chinoises. Prenons comme exemple les entreprises avec des investissements des hommes d'affaires étrangers, dont les formes d'organisation sont, à la différence des entreprises industrielles de propriété du peuple entier, fixées pour l'essentiel selon le système de propriété et qui, à la différence des sociétés par actions à responsabilités limitées, peuvent être des sociétés à responsabilités limitées, et cette distinction est faite selon la composition des capitaux et les responsabilités à assumer pour les investisseurs. L'emploi de deux critères engendre nécessairement des conflits. Il faut donc les unifier, pour que la législation des entreprises soit une et indivisible. L'auteur estime que toutes les entreprises doivent être adaptées à une règle légale unique et jouir d'un statut légal égalitaire. Il est donc nécessaire de rejeter la distinc- 3 tion des formes d'organisation des entreprises selon leurs statuts, pour adopter celle selon la composition des capitaux et les responsabilités à assumer pour les investisseurs. Sous un tel critère de distinction, les formes d'organisation des entreprises chinoises se diviseront en cinq catégories suivantes: 4.1. Les entreprises individuelles Ce genre d'entreprises sont investies par des personnes physiques, leurs biens appartiennent à des individus qui ont investi. Les investisseurs de ces entreprises assument, par la totalité de leurs propres biens, les responsabilités illimitées pour les dettes qu'elles auraient contractées, et ces entreprises n'auront pas le statut de personne morale. Par conséquent, sur les plans des lois réelles comme des lois de procédure, les entreprises individuelles et les maîtres de ces entreprises sont considérés comme la même chose. Ceux-ci jouissent de tous les droits à propos de ces entreprises, et ils sont propriétaires des biens de ces entreprises et peuvent directement en disposer. Ils assument les responsabilités illimitées pour les risques qu'elles encourront et les dettes qu'elles auraient contractées. 4.2. Les entreprises des associés Ce genre d'entreprises sont créées en vertu de la loi par deux personnes ou plus à travers les contrats signés. Ces personnes investissent en commun, jouissent en commun des bénéfices des entreprises, endossent en commun les risques et assument les responsabilités illimitées pour les dettes que les entreprises auront contractées. Un accord d'association est la base de l'établissement de telles entreprises. Celles-ci ne possèdent pas le statut de la personne morale. Comme, dans la légalité chinoise, le système de contrat n'englobe pas l'association à responsabilités limitées et l'anonymat, l'ampleur de l'association de ces entreprises est peu importante. 4.3. Les sociétés Les sociétés constituent des personnes morales créées en vertu de la loi et à des fins lucratives. Elles sont tenues d'acquérir le statut de la personne morale conformément aux conditions et à la procédure prévues par la loi. Leurs biens sont indépendants des propres biens des actionnaires et les responsabilités qu'elles assument, des responsabilités personnelles des actionnaires, ces deux points constituent les conditions indispensables pour qu'une entreprise devienne une société. A l'heure actuelle, les sociétés existent en Chine sous deux formes d'organisation: sociétés à responsabilités limitées et sociétés par actions à responsabilités limitées, tandis que les sociétés à responsabilités illimitées, les sociétés à responsabilités limitées et illimitées et les sociétés par actions à responsabilités limitées et illimitées n'y existent pas. 5 Voici l'article 8 de la Loi de la République populaire de Chine sur les entreprires à capitaux étrangers: „celles des entreprises à capitaux étrangers qui répondent aux conditions que la légalité chinoise a prévues au sujet de la personne morale peuvent acquérir en Chine un tel statut.“ 4 L. Ying, The Forms of Structure of Chinese Businesses 4.4. Les entreprises de propriété publique et gérées par l'Etat Les entreprises de certaines branches particulières qui ne peuvent être exploitées comme des sociétés et qui produisent des produits spéciaux doivent être contrôlées et gérées directement par l'Etat et maintenir leurs formes d'entreprises de propriété publique. Ces entreprises, telles que celles d'industrie militaire et la fabrique de pièces d'argent, ne peuvent pas entrer sur le marché pour participer à la compétition, ni faire l'objet d'une gestion autonome pour être responsables de leurs profits et pertes. 4.5. Les entreprises par actions et de coopération Il s'agit ici des entreprises qui, basées sur le système de coopération, revêtent en même temps le caractère de sociétés par actions, et d'une forme d'organisation des entreprises qui soit propre à la Chine. Dans ces entreprises par actions et de coopération, la coopération en matière de travail en constitue la base, si bien que les employés et ouvriers travaillent ensemble, tout en jouissant en commun des bénéfices et endossant en commun les risques. Dans le même temps, ils peuvent investir des capitaux dans les entreprises, en sorte qu'ils sont à la fois travailleurs et investisseurs; qui plus est, ce ne sont généralement que les employés et ouvriers d'une entreprise qui peuvent y investir. Ces entreprises appliquent une gestion démocratiaue, ceux-ci y jouissent des droits égalitaires, et l'assemblée des ouvriers-actionnaires est l'organe suprême de ces entreprises. On y distribue les bénéfices des entreprises en tenant compte à la fois du travail fourni et des actions investis. Ces entreprises par actions et de coopération possèdent le statut de personne morale. The Forms of Structure of Chinese Businesses* By forms of structure of businesses we mean the legal forms which they have taken in accordance with the standards and conditions laid down by the law. Established directly according to the law, they assume a character both restrictive and normal. As they directly concern the setting-up of the businesses' governing bodies, in other words the formation of their administrative structures, they also affect the manner of taking decisions within the businesses and their way of assuming their obligations vis à vis the outside world. Hence their great importance. 1. Forms of structure of Chinese businesses during the period from the advent of the new China up to the passing of the Law on companies. 1.1. Immediately following the creation of the Peoples' Republic of China, in order to protect industry and businesses which were beneficial to the well-being of the People, to encourage private businesses to work with enthusiasm and sustain their development, the central Peo- Notarius International 1-2/2004 ple's government issued provisional Rules for private businesses and Methods of implementing the provisional Rules for private businesses in 1950 and 1951 respectively; then in 1954 it laid down provisional Rules for industrial companies funded by both private and state capital. In 1956, and until 1979, the socialist transformation of private businesses having been completed, private companies such as those which were funded by both private and state capital no longer existed in China and the traditional forms of companies disappeared. During the period in question, the principal forms of structure of Chinese businesses were companies in public ownership dealing with both production and administrative management. 1.2. With China's entry, following the third plenary session of the XIth Congress of the Chinese Communist Party, into a phase of reform and socialist modernisation, the law concerning businesses recorded great progress. During this time a series of laws and decrees were laid down which were closely linked to the reform of the economic system. Here are some of the main ones: - the Law on industrial businesses owned by the People, - provisional Rules concerning the obligations of businesses owned by the People in the established running of their businesses, - Rules on the changes to the system of running industrial businesses owned by the People, - the Rules of the People's Republic of China on businesses in collective ownership in rural areas, - Rules of People's Republic of China on businesses in collective ownership in urban areas and - provisional Rules on private businesses. The Law on industrial businesses owned by the People is a fundamental law for State enterprises. During this period, laws on businesses with foreign investments have also progressively been laid down, such as - the Law on businesses with mixed Chinese and foreign capital, - the law on businesses of sino-foreign cooperation, - the Law on businesses with foreign capital as well as the rules and methods of implementation which apply to them. Thus, a system for the structure of businesses has been established in China, the distinction between which is primarily based on ownership, and the fundamental forms of structure of businesses, such as - businesses owned by the People, - businesses in collective ownership, - private businesses and - businesses with investments by foreign businessmen have been based on it. If there is a reason to distinguish between businesses according to such criteria, it is in order to direct these businesses by different political measures taken according to the nature of the investors, so * by LIU YING, notarial service of the city of Shanghai. Notarius International 1-2/2004 L. Ying, The Forms of Structure of Chinese Businesses that the economy can develop in a controlled way. Such differing criteria as well as the forms of structure of businesses which ensue corresponded well with the controlled economy or the economy of commodities supported by planning, which existed at the time.1 2. Forms of structure of businesses after the publication of the Law on companies. With the progress of reform in China, the law has progressively moved on. For example, on 29th December 1993, the fifth session of the permanent Committee of the VIIIth national People's Assembly adopted the Law of the People's Republic of China on companies,2 which would come into force on 1st July 1994. Then, on 25th December 1999, the thirteenth session of the permanent Committee of the IXth national People's Assembly adopted a decision on the amendment of the Law of the People's Republic of China on companies, modifying part of the said law. Comprising 11 chapters and 230 articles, this suggested, contrary to the law concerning businesses in the past based on the system of ownership, a new idea which advocates a law based on how the capital of the businesses is made up and on the way the investors take responsibility for their obligations. Guided by such an idea, the permanent Committee of the VIIIth national People's Assembly adopted, on 23rd February 1997, the Law on partnerships3 whilst that of the Committee of the IXth national People's Assembly adopted on 30th August 1999, the law on private businesses, thus creating a new framework of legislation relating to businesses and completely new forms of structure of businesses, such as private businesses and businesses or companies with shareholders which in their turn are divided into those with limited liability and those with liability limited by shares; as far as the limited liability companies are concerned, these are divided into ordinary companies with limited liability and companies exclusively and publicly owned. 3. Forms of structure of businesses with investments by foreign businessmen The laws and decrees concerning such businesses were all drawn up during the 1980s. Essentially this is what we have discussed above, namely the Law on businesses with a mixed Chinese and foreign capital, the law on businesses of sino-foreign cooperation, the Law on businesses with foreign capital as well as the rules and methods of implementation which apply to them. These laws and decrees created, at the start of reform and the opening up to the outside world, a suitable legal environment for investment by foreign businessmen in China. But it should be noted that they carry deep echos from the past, because taken as a whole, the forms of structure of businesses with investment by foreign businessmen were established according to the system of ownership. It is precisely owing to their special identity that foreign businessmen can enjoy a series of preferential measures in China, of which the most important relates to taxation. 5 Businesses with investment by foreign businessmen exist in China in three forms: - businesses with mixed Chinese and foreign capital (businesses with joint management), - businesses of sino-foreign cooperation (businesses of cooperation) and - businesses with exclusively foreign capital. As these three categories of business are created in accordance with different laws, their forms of structure differ from one another. Businesses with joint management are created by virtue of the Law on businesses with mixed Chinese and foreign capital. The Law promulgated in 1979 and its revisions in 1999 and 20014 provide that businesses with joint management should have as their form of structure the limited liability company; in other words, the limit of the shareholders' liability with respect to the company is the amount of their invested capital and the company must be responsible, by means of all its assets, for all its liabilities with regard to any debts it may have incurred.5 The Law on businesses of sino-foreign cooperation was drawn up in 1988 and revised in the year 2000,6 with the intention of standardising one specific part of businesses with investments by foreign businessmen – the businesses of sino-foreign cooperation. The essential documents which must form the basis of the operations of these businesses are the contracts of cooperation which establish among other things the conditions of investment or cooperation, the share of profits or products, the assuming of risks and losses, the form of management as well as the ownership of the business assets towards the end of the cooperation. The businesses of cooperation which comply with the conditions laid down by Chinese law on the subject of legal entities may acquire that status in China. Thus, the forms of structure of the businesses of cooperation are very varied, what matters are the contracts of the businesses of cooperation.7 1 2 3 4 5 6 7 For further details, see YANG ZIYUAN (edit.), The Law on the economy, 2001 Publishing House of the University of Beijing, p. 112-116. Laws of the Peoples Republic of China relevant for foreign Trade and Commerce may be found in internet (in chronological order): http://english.mofcom.gov.cn/chineselaw/dyncolumn.html E.g. the Company Law (in its updated version) may be found at: http://english.mofcom.gov.cn/aarticle/topic/lawsdata/chineselaw/200301/ 20030100061274.html and http://english.mofcom.gov.cn/aarticle/ topic/lawsdata/chineselaw/200301/20030100061275.html Internet: http://english.mofcom.gov.cn/aarticle/topic/lawsdata/chineselaw/200301/20030100061654.html Internet: http://english.mofcom.gov.cn/aarticle/topic/lawsdata/chineselaw/200301/20030100062855.html Article 4 of the Law of the People's Republic of China on businesses with mixed Chinese and foreign capital states reads: „The form of structure of a business with joint management is the limited liability company. In general, the capital that foreign businessmen invest should not be less than 25% of that which the business in question raised when it was registered. The interested parties share the profits and assume the risks and losses according to the percentage of the capital which they invested when the business was registered. If one party wishes to transfer these to someone else, the approval of the other parties is necessary.“ Internet: http://english.mofcom.gov.cn/static/column/topic/lawsdata/ chineselaw.html/1 Footnote printed on page 6. 6 L. Ying, The Forms of Structure of Chinese Businesses The final category of businesses with investments by foreign businessmen is that of businesses with foreign capital. These businesses were created by virtue of the law on businesses with foreign capital; their capital has been wholly invested in China by foreign businessmen; but they do not include the subsidiaries that foreign businesses and other economic organisations have set up in China. As regards the form of structure of businesses with foreign capital, Chinese law has not imposed restrictions on the subject, but just one stipulation of principle that those businesses which comply with the conditions laid down by Chinese law on the subject of legal entities may acquire such a status in China.8 Consequently, so far as the form of structure of a business with foreign capital is concerned, it can comprise both a limited liability company with status of a legal entity, a business with exclusively foreign capital and without the status of a legal entity and a business of another kind which, having the status of a legal entity, is not a limited liability company. 4. The restructuring of the forms of structure of Chinese businesses The point which arises now is to know, the laws and decrees drawn up by virtue of the system of ownership and those drawn up by virtue of the nature of the capital invested and the responsibilities that the investors have to assume all being valid, that there exists in China two systems of law and two standards of distinction between the forms of structure of businesses. The forms of structure of businesses owned by the People and those with investment by foreign businessmen coexist with those of businesses or companies with exclusively private capital. The distinction between the forms of structure of businesses according to the system of ownership aims to treat the businesses differently by relying on their different status and to carry out the demands and the programmes of the State, which are decided by the social requirements of the time. But with the progressive introduction of the system of the market economy, businesses want to effect economic relations between themselves which are on an equal footing, of their own accord and which bring reward, and not those which exist between the economic organisations established by the State according to its demands with regard to the distinction between the different status of the investors. Moreover, establishing forms of structure of businesses by virtue of a system of ownership and the modification of the law can no longer encompass the different categories of businesses which have recently emerged. The coexistence of the two standards of distinction has created a certain degree of contradiction in Chinese business law. Let us take as an example businesses with investment by foreign businessmen, the forms of structures of which are, contrary to industrial businesses owned by the People, established in the main according to the system of ownership and which, contrary to jointstock companies with limited liability, can be limited liability companies, this distinction being made according to the make-up of the capital and the responsibilities to be Notarius International 1-2/2004 assumed by the investors. The use of the two criteria inevitably leads to conflict. It is therefore necessary to standardise them, so that the law on businesses becomes one and indivisible. The author considers that all businesses should comply with one single legal principle and enjoy equal legal status. It is therefore necessary to throw out the distinction between the forms of structure of businesses according to their status, and adopt that according to the make-up of the capital and the responsibilities to be assumed by the shareholders. Within such criterion of distinction, the forms of structure of Chinese companies can be divided into the five following categories: 4.1. Private businesses Those investing in this type of business are physical persons, the business assets belong to the individuals who have invested. The investors in these businesses assume, to the limit of their personal assets, unlimited liability for any debts the business may have incurred, and these businesses will not have the status of a legal entity. Consequently, as regards the law, such as the law on procedure, private businesses and the principals of these businesses are considered as one and the same. They enjoy all the rights relating to these businesses and are owners of the assets of these businesses and may dispose of them directly. They assume unlimited liability for the risks they have taken and the debts the businesses may have incurred. 4.2. Partnerships This type of business is set up by virtue of the law by two or more persons by means of signed contracts. These persons invest jointly, enjoy the profits of the business jointly, assume the risks jointly and assume unlimited liability for any debts the business may have incurred. A partnership agreement is the basis of setting up these businesses. They do not have the status of a legal entity. Since, under Chinese law the system of contract does not include partnership with limited liability and anonymity, the number of these partnerships is not very great. 4.3. Companies Companies are legal entities created by virtue of the law and for profit. They must acquire their status of legal entity in accordance with the conditions and the procedure laid down by the law. Their assets are independent from the personal assets of the shareholders and the responsibilities they assume are independent from the personal responsibilities of the shareholders, these two points being essential conditions for a business to be7 8 Article 2 of the Law of the People's Republic of China on businesses of sino-foreign cooperation states: „Businesses of cooperation which comply with the conditions laid down by Chinese law on the subject of legal entities may acquire such a status in China.“ Article 8 of the Law of the People's Republic of China on businesses with foreign capital states: „Those businesses with foreign capital which comply with the conditions laid down by Chinese law on the subject of legal entities may acquire such a status in China.“ Notarius International 1-2/2004 L. Ying, Rechtsformen chinesischer Unternehmen 7 Unter Rechtsformen oder Organisationsformen von Unternehmen versteht man die rechtlichen Formen, die die Unternehmen gemäß der gesetzlichen Bestimmungen angenommen haben. Da die Rechtsformen durch das Gesetz festgelegt sind, sind sie zwingend und einheitlich. Und da sie unmittelbar die Zusammensetzung der Unternehmensorgane bestimmen, d.h. die Gestalt ihrer Geschäftsführung, beeinflussen sie ebenfalls die Beschlussfassung in den Unternehmen sowie die Rechtsgeschäfte im Außenverhältnis. Daher rührt ihre große Bedeutung. wendungsbestimmungen über private Unternehmen, um die Industrie- und Handelsbetriebe zu schützen, die dem Wohlergehen des Volkes dienten, und den Arbeitseifer der privaten Unternehmen zu steigern und ihre Entwicklung zu unterstützen; 1954 erließ sie vorläufige Bestimmungen über teils staatliche, teils private Mischunternehmen. Nachdem 1956 die sozialistische Umgestaltung der privaten Unternehmen beendet war, gab es in China keine privaten Unternehmen und keine teilweise privaten, teilweise staatlichen Mischunternehmen mehr. Die traditionellen Gesellschaftsformen waren bis 1979 verschwunden. In dem genannten Zeitraum standen alle chinesischen Unternehmen also grundsätzlich in staatlichem Eigentum. Der Staat war sowohl für die Produktion als auch für die Geschäftsführung verantwortlich. 1.2. Mit dem Eintritt Chinas in eine Phase der Reformen und der sozialistischen Modernisierung nach dem dritten Plenum des XI. Kongresses der Kommunistischen Partei Chinas konnte auch das Unternehmensrecht große Fortschritte verzeichnen. In dieser Zeit wurde eine große Anzahl an Gesetzen und Dekreten erlassen, die in engem Zusammenhang mit der Reform des Wirtschaftssystems standen. Die wichtigsten sind folgende: - das Gesetz über die Industrieunternehmen im Volkseigentum,1 - die vorläufigen Bestimmungen über die Verpflichtungen der Unternehmen im Volkseigentum im Hinblick auf das pauschale Betriebsvermögen, - die Bestimmungen über die Änderung des Bewirtschaftungssystems der Industrieunternehmen im Volkseigentum, - die Bestimmungen der VR China über die Unternehmen im Gemeinschaftseigentum in den ländlichen Regionen, - die Bestimmungen der VR China über die Unternehmen im Gemeinschaftseigentum in den städtischen Ballungszentren, - und die vorläufigen Bestimmungen über die privaten Unternehmen. Das Gesetz über die Industrieunternehmen im Volkseigentum stellt ein grundlegendes Gesetz für die Staatsbetriebe dar. In dem genannten Zeitraum wurden auch nacheinander mehrere Gesetze über Unternehmen mit ausländischer Beteiligung erlassen, wie z.B. - das Gesetz über chinesisch-ausländische Joint-Ventures, - das Gesetz über chinesisch-ausländische Kooperationsunternehmen, - das Gesetz über Unternehmen mit ausschließlich ausländischem Kapital sowie die darauf Bezug nehmenden Durchführungsbestimmungen. 1. Rechtsformen chinesischer Unternehmen von der Gründung der Volksrepublik China bis zur Verkündung des neuen chinesischen Gesellschaftsgesetzes * 1 come a company. At the present time, companies in China exist in two forms: limited liability companies and joint-stock companies with limited liability, whereas companies with unlimited liability, companies with limited and unlimited liability and joint-stock companies with limited and unlimited liability do not exist there. 4.4 Businesses in public ownership and managed by the State. Business in certain specific sectors which cannot be operated as companies and which manufacture special products must be controlled and managed directly by the State and retain their form as companies in public ownership. These businesses such as the armaments industry and the manufacture of money, cannot enter the market to participate in competition, nor be independently managed and liable for their profits and losses. 4.5 Businesses with shares and in cooperation Here we are referring to businesses which, based on the system of cooperation, at the same time take on the character of joint-stock companies, and a form of structure of businesses which is specific to China. In these businesses with shares and in cooperation, the cooperation as regards work is their basis, with the result that the employees and workers work together, while enjoying in common their profits and assuming in common the risks. At the same time they can invest capital in the businesses, so that they are at the same time workers and investors; what is more, generally it is only the employees of and the workers in a business who may invest in them. These businesses apply democratic management, enjoy equal rights and the assembly of worker-shareholders is the highest governing body of these businesses. The profits of these businesses are distributed by taking into account both the work undertaken and the shares invested in the business. These businesses with shares and in cooperation have the status of legal entity. Rechtsformen chinesischer Unternehmen* 1.1. Unmittelbar nach der Gründung der VR China erließ die chinesische Volksregierung in den Jahren 1950 und 1951 vorläufige Bestimmungen und vorläufige An- von LIU YING, notarieller Dienst der Stadt Schanghai. Deutsche Übersetzung der Universität Göttingen im Internet unter: http://www.jura.uni-goettingen.de/chinarecht/inhalt.htm (in Datei 1988.zip). Dort finden sich auch zahlreiche andere Übersetzungen chinesischer Gesetze, u.a. auch zum chinesischen Notarrecht: http://www.jura.unigoettingen.de/chinarecht/820413.htm 8 L. Ying, Rechtsformen chinesischer Unternehmen Dadurch entstand in China ein System der Unternehmensorganisation, das sich in erster Linie nach der Struktur der Eigentumsverhältnisse unterscheidet. Die grundlegenden Organisationsformen der Unternehmen sind demnach folgende: - die Unternehmen im Volkseigentum (volkseigene Unternehmen), - die Unternehmen im Gemeinschaftseigentum, - die privaten Unternehmen, - und die Unternehmen mit ausländischer Beteiligung. Diese Unterscheidung entsprang dem Wunsch, je nach Art der Eigentümer unterschiedliche Regelungen treffen zu können, damit der Staat die Wirtschaft lenken konnte. Eine solche Unterscheidung und die dementsprechenden Unternehmensformen entsprachen der damals bestehenden Planwirtschaft bzw. der staatlich gelenkten Marktwirtschaft.2 2. Unternehmensformen nach Inkrafttreten des Gesellschaftsgesetzes Mit dem Fortschritt der Reform in China entwickelte sich auch die Gesetzgebung fort. Beispielsweise verabschiedete die 5. Tagung des Ständigen Ausschusses des VIII. Nationalen Volkskongresses am 29. Dezember 1993 das Gesellschaftsgesetz der VR China,3 das am 1. Juli 1994 in Kraft trat. Am 25. Dezember 1999 verabschiedete die 13. Tagung des Ständigen Ausschusses des IX. Nationalen Volkskongresses eine Änderung des Gesellschaftsgesetzes der VR China, die einen Teil des besagten Gesetzes reformiert hat. In 11 Kapiteln und 230 Artikeln wird im Gesellschaftsgesetz – im Gegensatz zum Unternehmensrecht der Vergangenheit, dessen System nach der Eigentümerstellung unterschied – ein neues Recht entwickelt, das auf einer Unterscheidung nach der Zusammensetzung des Gesellschaftskapitals und der Art der Haftung für die Gesellschaftsschulden beruht. Von dieser Vorstellung geleitet, nahm der Ständige Ausschuss des VIII. Nationalen Volkskongresses am 23. Februar 1997 das Gesetz über Personengesellschaften an, sowie der Ständige Ausschuss der IX. Volkskongresses am 30. August 1999 das Gesetz über die Einzelunternehmen. Somit entstand ein neues System des Gesellschaftsrechts, das zwischen Einzelunternehmen und Gesellschaften unterscheidet. Letztere werden ihrerseits in Gesellschaften mit beschränkter Haftung (GmbH) und Aktiengesellschaften mit beschränkter Haftung unterteilt. Die GmbH ihrerseits werden in gewöhnliche GmbH und in vollständig im Staatsbesitz befindliche GmbH unterteilt. 3. Organisationsformen von Unternehmen mit ausländischer Beteiligung Die Unternehmen mit ausländischer Beteiligung betreffenden Gesetze und Dekrete entstanden alle in den 80er Jahren des 20. Jahrhunderts. Die wichtigsten Gesetze wurden bereits oben genannt. Dies sind das Gesetz über chinesisch-ausländische Joint-Ventures, das Gesetz über chinesisch-ausländische Kooperationsunternehmen, das Gesetz über Unternehmen mit ausschließlich auslän- Notarius International 1-2/2004 dischem Kapital sowie die sich hierauf beziehenden Durchführungsbestimmungen. Diese Gesetze und Durchführungsbestimmungen schufen seit Beginn der Reformund Öffnungspolitik ein Umfeld, das ausländische Investitionen in China begünstigte. Allerdings ist anzumerken, dass die Gesetze durch ihre Entstehungszeit geprägt sind. Denn die Gesellschaftsformen mit ausländischer Beteiligung wurden entsprechend der Eigentumsverhältnisse geregelt. Doch gerade aufgrund der besonderen Rechtsnatur dieser Gesellschaften können ausländische Geschäftsleute in China von einer Reihe insbesondere steuerlicher Vorteile profitieren. Es gibt in China drei Formen von Unternehmen mit ausländischer Kapitalbeteiligung: - die Gemeinschaftsunternehmen mit chinesischer und ausländischer Investitionsbeteiligung (Joint-Ventures),4 - die chinesisch-ausländischen Kooperationsunternehmen5 - und die Unternehmen mit ausschließlich ausländischem Kapital.6 Da diese drei Unternehmensformen in unterschiedlichen Gesetzen geregelt sind, ist auch ihre Organisationsform unterschiedlich. Joint-Ventures sind in dem Gesetz über chinesischausländische Joint-Ventures geregelt. Dieses Gesetz wurde 1979 verkündet und 1999 sowie 2001 geändert. Es sieht vor, dass Joint-Ventures nur in Form einer Kapitalgesellschaft (also mit Haftungsbeschränkung) gegründet werden können. Mit anderen Worten: Die Gesellschafter haften gegenüber der Gesellschaft nur bis in Höhe ihrer Einlage und die Gesellschaft haftet für die durch sie eingegangenen Schulden mit der Gesamtheit ihres Vermögens.7 Das Gesetz zu chinesisch-ausländischen Kooperationsunternehmen wurde 1988 erlassen und 2000 geändert. Es soll chinesisch-ausländische Kooperationsunternehmen regeln, die von Investitionen ausländischer Ge2 3 4 5 6 7 Für weitere Einzelheiten siehe YANG ZIXUAN (Hrsg.), La Loi sur l'économie, erschienen 2001 im Verlag der Universität Beijing, S. 112-116. Deutsche Übersetzung des Gesetzestextes im Internet unter: http://www.jura.uni-goettingen.de/chinarecht/931229.htm (Universität Göttingen). Deutsche Übersetzung des Gesetzestextes im Internet unter: http://www.china-botschaft.de/det/zt/tzzzg/fl/t94075.htm (Chinesische Botschaft). Deutsche Übersetzung: http://www.china-botschaft.de/det/zt/tzzzg/ fl/t94074.htm Deutsche Übersetzung: http://www.china-botschaft.de/det/zt/tzzzg/ fl/t94077.htm Artikel 4 des Gesetzes der VR China über chinesisch-ausländische Joint-Ventures lautet wie folgt: „Ein Joint-Venture sollte die Rechtsform einer Gesellschaft mit beschränkter Haftung aufweisen. Der Anteil der Investitionen des ausländischen Joint-Ventures darf im allgemeinen 25 Prozent des eingetragenen Kapitals eines Joint-Ventures nicht unterschreiten. Die Vertragsparteien des Joint-Ventures haben Gewinn, Risiken und Verluste im Verhältnis ihres eingebrachten Kapitals zum eingetragenen Kapital zu teilen. Ohne die Zustimmung der anderen Vertragspartei des Joint-Ventures ist keine Kapitalübertragung des eingetragenen Kapitals eines Joint-Venture-Partners zulässig.“ Notarius International 1-2/2004 L. Ying, Rechtsformen chinesischer Unternehmen schäftsleute getragen werden. Die der Zusammenarbeit zugrundeliegende Verträge müssen insbesondere die beiderseitigen Pflichten zur Beitragsleistung und zur Zusammenarbeit, die Aufteilung der Gewinne oder Produkte, sowie die Verteilung von Risiken und Verlusten, die Geschäftsführung sowie die Auseinandersetzung des Gesellschaftsvermögens nach Beendigung des Kooperation regeln. Die Kooperationsunternehmen können auch in Form einer juristischen Person gegründet werden, sofern sie die gesetzlichen Voraussetzungen für die jeweilige Gesellschaftsform erfüllen. Je nach Kooperationsvertrag können Kooperationsunternehmen demnach ganz unterschiedlich gestaltet sein.8 Die letzte Gruppe von Unternehmen mit Investitionen ausländischer Geschäftsleute stellen die Gesellschaften mit ausschließlich ausländischem Kapital dar. Diese Unternehmen unterliegen dem Gesetz über Unternehmen mit ausschließlich ausländischem Kapital. Kennzeichen ist, dass ihr Kapital ausschließlich von ausländischen Investoren kommt. Nicht hierzu zählen allerdings Zweigniederlassungen oder andere Vertretungen ausländischer Unternehmen in China. Die Form dieser Unternehmen mit ausschließlich ausländischem Kapital unterliegt keinen zwingenden Bestimmungen. Festgelegt ist nur, dass die Unternehmen unter denselben Bedingungen, die das Gesetz für chinesische Gesellschaften festlegt, zu juristischen Personen werden.9 Folglich kann ein Unternehmen mit ausschließlich ausländischem Kapital entweder in der Gesellschaftsform einer Kapitalgesellschaft gegründet werden oder als sonstige juristische Person oder auch als nicht rechtsfähige Gesellschaft. 4. Neugestaltung der chinesischen Unternehmensformen Damit stellt sich die Frage, wie die beiden in China nebeneinander geltenden Regelungen für Unternehmen miteinander harmonieren – nämlich einerseits die Gesetze und Dekrete, die auf die Eigentümerstellung abstellen, und anderseits die Regelungen, die auf die Zusammensetzung des investierten Kapitals und die Haftung abstellen. Volkseigene Unternehmen und Unternehmen mit ausländischer Beteiligung bestehen neben privaten Einzelunternehmen oder Gesellschaften. Die Unterscheidung der Unternehmensformen nach dem Eigentümer dient dem Zweck, die Unternehmen je nach ihrem Status unterschiedlich zu behandeln und die staatlichen Vorgaben und Pläne umzusetzen, was aufgrund der damaligen sozialen Notwendigkeiten entschieden wurde. Mit der schrittweisen Einführung der Marktwirtschaft wollen die Unternehmen nun aber wirtschaftliche Beziehungen auf Basis der Gleichberechtigung nach ihren freien Entscheidungen und zu ihrem wirtschaftlichen Nutzen eingehen; sie wollen nicht länger den durch staatliche Anordnungen entsprechend der unterschiedlichen Eigentumsverhältnissen geprägten planwirtschaftlichen Beziehungen unterliegen. Im Übrigen kann sich die Unterscheidung der Unternehmensformen nach der Eigentümerstellung und die hieran angepassten Gesetze nicht mehr auf die verschiedenen Kategorien der neu entstandenen Unternehmen erstrecken. 9 Das Nebeneinander zweier Unterscheidungskriterien führt zu manchen Widersprüchen innerhalb des chinesischen Gesellschaftsrechts. Als Beispiel seien Gesellschaften mit ausländischer Beteiligung genannt, deren Organisationsformen sich – anders als die der volkseigenen Unternehmen – im Wesentlichen nach dem Eigentumssystem bestimmen und die – im Gegensatz zu den Aktiengesellschaften – auch als GmbH gegründet werden können; diese Unterscheidung erfolgt wiederum nach der Zusammensetzung des Kapitals und der Haftung der Gesellschafter. Die Verwendung zweier unterschiedlicher Kriterien bringt notwendigerweise Konflikte mit sich. Dies sollte vereinheitlicht werden, um ein einheitliches Gesellschaftsrecht zu schaffen. Der Autor dieser Zeilen vertritt die Ansicht, dass ein einheitliches gesetzliches Regelwerk für alle Unternehmen gelten sollte und diese einen gleichwertigen Rechtsstatus haben sollten. Die Unterscheidung der Unternehmen nach ihren Eigentumsverhältnissen ist abzuschaffen. Statt dessen sollte allein nach der Art der Gesellschaftsbeteiligung und der Haftung der Gesellschafter unterschieden werden. Danach können die chinesischen Unternehmen in die fünf folgenden Kategorien eingeteilt werden: 4.1. Einzelunternehmer (Einzelkaufleute) Inhaber dieser Unternehmen sind natürliche Personen. Das Vermögen des Unternehmens gehört dem Unternehmensinhaber persönlich. Die Inhaber haften mit ihrem gesamten Vermögen unbeschränkt für die Schulden des Unternehmens. Diese Unternehmen sind keine juristischen Personen. Folglich wird im Sachenrecht und im Verfahrensrecht nicht zwischen den Inhabern und ihren Einzelunternehmen unterschieden. Sie haben sämtliche Rechte im Hinblick auf diese Unternehmen, sie sind Eigentümer der Unternehmensgüter und können über diese Güter unmittelbar verfügen. Sie haften unbeschränkt für die Schulden des Unternehmens. 4.2. Personengesellschaften Personengesellschaften sind Unternehmen, die entsprechend der gesetzlichen Vorschriften von zwei oder mehr Personen durch schriftlichen Vertrag gegründet werden. Den Gesellschaftern gehört das Gesellschaftsvermögen gemeinsam, ihnen steht der Gewinn gemeinsam zu und sie haften gemeinsam und unbeschränkt für die Verpflichtungen und Schulden der Gesellschaft. Grundlage der Personengesellschaft ist der Gesellschaftsvertrag. Personengesellschaften sind keine juristischen Perso8 9 Artikel 2 des Gesetzes der VR China über chinesisch-ausländische Kooperationsunternehmen lautet wie folgt: „Bei der Gründung eines Kooperationsunternehmens haben die chinesischen und ausländischen Kooperationspartner den Bestimmungen dieses Gesetzes zufolge die Investitions- bzw. Kooperationsbedingungen, die Aufteilung des Gewinns bzw. der Produkte, die Aufteilung von Risiko und Verlust, die Geschäftsführung, die Eigentumsverhältnisse des Unternehmens bei Auflösung des Geschäftsbetriebes und andere Punkte in den Verträgen über das Kooperationsunternehmen festzusetzen.“ Artikel 8 des Gesetzes der VR China über Unternehmen mit ausschließlich ausländischem Kapital lautet wie folgt: „Unternehmen mit ausschließlich ausländischem Kapital, die gemäß chinesischen Gesetzen als juristische Person gelten, erlangen den Status einer chinesischen juristischen Person.“ 10 L. Ying, Le forme d'organizzazione delle imprese cinesi nen. Da das chinesische Recht keine Haftungsbeschränkung und keine Anonymität bei Personengesellschaften durch Vertrag kennt, ist diese Gesellschaftsform nicht besonders weit verbreitet. 4.3. Kapitalgesellschaften Kapitalgesellschaften sind juristische Personen, die gemäß der gesetzlichen Bestimmungen zur Verfolgung eines wirtschaftlichen Zweckes gegründet werden. Sie entstehen als juristische Person unter den gesetzlich geregelten Voraussetzungen und bei Einhaltung des gesetzlichen Verfahrens. Ihr Vermögen ist vom den Vermögen der Aktionäre unterschieden; ebenso bestehen die Verpflichtungen der Gesellschaft unabhängig von denen der einzelnen Aktionäre. Diese beiden Kriterien sind die notwendigen Voraussetzungen dafür, dass ein Unternehmen eine Kapitalgesellschaft und juristische Person ist. Derzeit bestehen in China zwei Arten von Kapitalgesellschaften: Gesellschaften mit beschränkter Haftung und Aktiengesellschaften mit beschränkter Haftung. Hingegen gibt es keine Offene Handelsgesellschaften (OHG – Gesellschaft mit unbeschränkter Haftung), keine Kommanditgesellschaften (KG – mit teils beschränkter und teils unbeschränkter Haftung) und keine Kommanditgesellschaften auf Aktien (KGaA). 4.4. Staatliche Unternehmen und staatlich geführte Unternehmen Unternehmen bestimmter Branchen, die nicht privatnützig betrieben werden können, sondern die besondere Produkte herstellen, die unmittelbar durch den Staat kontrolliert und verwaltet werden müssen, müssen weiterhin in der Rechtsform staatlicher Unternehmen bleiben. So können etwa Unternehmen im Bereich der Militärindustrie oder der Geldherstellung weder am Wettbewerb teilnehmen noch rein gewinnorientiert geführt werden. 4.5. Genossenschaftsunternehmen auf Aktien Genossenschaftsunternehmen auf Aktien sind Unternehmen, die auf dem genossenschaftlichen System beruhen, zugleich aber den Charakter einer Aktiengesellschaft aufweisen – eine Gesellschaftsform, die eine eigenständige Entwicklung des chinesischen Rechtes ist. Grundlage der Genossenschaftsunternehmen auf Aktien ist die gemeinsame Arbeit, wobei Arbeiter und Angestellte dergestalt zusammenarbeiten, dass ihnen einerseits der Gewinn gemeinsam zusteht und sie andererseits auch die Verluste gemeinsam tragen. Daneben können die Mitarbeiter auch in ihr Unternehmen investieren, so dass sie sowohl Arbeiter als auch Kapitalanleger sind. Grundsätzlich ist die Möglichkeit, in das betreffende Unternehmen zu investieren, sogar auf die Angestellten und Arbeiter des betreffenden Unternehmens beschränkt. Die Geschäftsführung dieser Unternehmen ist demokratisch. Allen stehen gleiche Rechte zu; die Versammlung der Arbeiter-Aktionäre ist das höchste Organ dieser Unternehmensform. Sie entscheidet über die Gewinnverteilung unter Berücksichtigung sowohl der geleisteten Arbeit wie der Kapitaleinlagen. Die Genossenschaftsunternehmen auf Aktien sind juristische Personen. Notarius International 1-2/2004 Le forme d'organizzazione delle imprese cinesi* Le forme d'organizzazione di imprese sono le forme sotte le quali le imprese sono costituite ai sensi della legge. Queste forme sono regolate direttamente dalla legge e rivestono un carattere obbligatorio ed unitario. Visto che costituiscono direttamente gli organi interni dell'impresa, in altre parole la loro struttura amministrativa interna, influenzano anche la presa di decisioni nelle imprese e la responsabilità che le imprese assumono nei rapporti con i terzi. Conseguentemente risulta la loro maggiore importanza. 1. Le forme di organizzazione di imprese cinesi durante il periodo dalla fondazione della Nuova Cina alla promulgazione delle leggi sulle società 1.1. Dopo la costituzione della Repubblica Popolare Cinese il governo popolare centrale ha, per proteggere l'industria e il commercio in favore del benessere del popolo e per incorraggiare le imprese private a lavorare con ardore e per sostegnere il loro sviluppo, promulgato due Regolamenti provvisori (nel 1950 e nel 1951), l'uno sulle imprese private in generale e l'altro sull'attuazione del regolamento sulle imprese private; poi, nel 1954, ha promulgato il regolamento provisorio sulle imprese industriali miste con capitale privato e capitale statale. Nel 1956, al termine della trasformazione socialista delle imprese private, le società private e le società miste con capitale statale e con capitale privato non esistevano più e le forme di imprese tradizionali sono sparite fino al 1979. Durante il periodo in questione, le forme principali delle imprese cinesi erano le società di proprietà pubblica che si occupavano della produzione e allo stesso tempo della gestione amministrativa. 1.2. Con l'entrata della Cina in una fase di riforme e di modernizzazione socialista dopo la terza assemblea plenaria del XIesimo Congresso del Partito comunista, la legislazione concernente le imprese ha fatto grandi passi in avanti. Il legislatore ha promulgato durante questo periodo un insieme di leggi e decreti strettamente legati alla riforma del sistema economico. Le leggi principali sono le seguenti: - la legge sulle imprese industriali di proprietà nazionale; - i regolamenti provvisori sulla responsabilità delle imprese di proprietà nazionale con riguardo al patrimonio forfettario, - i regolamenti sul cambiamento dell'attività delle imprese industriali et di proprietà nazionale, - il regolamento della Repubblica Popolare Cinese sulle imprese di proprietà colletiva nelle regioni rurali, - i regolamenti della Repubblica Popolare Cinese sulle imprese di proprietà collettiva nelle zone di alta concentrazione ed - i regolamenti provvisori sulle imprese private. * LIU YING, Servizio notarile della città di Shanghai. Notarius International 1-2/2004 L. Ying, Le forme d'organizzazione delle imprese cinesi La legge sulle imprese industriali di proprietà nazionale rappresenta una legge fondamentale per le imprese statali. Durante il periodo citato, sono anche state progressivamente promulgate leggi sulle imprese con investimenti da parte di imprenditori stranieri, come per esempio - la legge sulle imprese miste con capitale cinese ed estero, - la legge sulle imprese di cooperazione cinese e straniera, - la legge sulle imprese a capitale estero nonché i regolamenti ed le disposizioni di attuazione che si referiscono alle leggi citate. In Cina si è dunque sviluppato un sistema d'organizzazione di imprese la cui caratteristica è la struttura della proprietà. Sono state disciplinate le forme d'organizzazione fondamentale delle imprese, come p.e. - le imprese di proprietà di tutto il popolo, - le imprese di proprietà collettiva, - le imprese private e - le imprese con investimenti di imprenditori stranieri. Si fa una tale distinzione perché si vuole distinguere le imprese secondo diverse misure politiche prese secondo la volontà degli investitori allo scopo di sviluppare l'economia pianificata. Una tale distinzione nonché le forme di organizzazione di imprese che ne risultano sono caratteristiche per l'economia pianificata oppure per l'economia socialista di mercato che erano prevalenti a quell' epoca.1 2. Le forme di organizzazione di imprese dopo la promulgazione della legge sulle società Il progresso della riforma in Cina ha fatto si che la legislazione è stata accelerata. Per esempio, il 29 dicembre 1993, la quinta sessione del comitato permanente della VIII assemblea popolare nazionale ha adottato la legge della Repubblica popolare Cinese sulle società2 la quale è entrata in vigore il giorno 1 luglio 1994. Successivamente, il 25 dicembre 1999, la tredicesima sessione del Comitato permanente della XIa Assemblea popolare nazionale ha adottato una decisione sulla modifica della legge della Repubblica Popolare Cinese sulle società. Certe parti della legge sono state modificate. La decisione, che differisce con la legislazione delle imprese del passato basate sul sistema della proprietà, comprende 11 capitoli e 230 articoli ; ritiene l'idea di una legislazione basata sulla raccolta di capitali dalle imprese stesse e sul modo degli investitori di assumere responsabilità. Sulla base di quest'idea, l'assemblea popolare nazionale ha adottato, il 23 febbraio 1997, una legge sulle imprese di soci mentre la IXe Assemblea popolare nazionale ha adottato, il 30 agosto 1999, una legge sulle imprese individuali che costituiscono un modello legislativo di imprese e di strutture imprenditoriali tutte nuove, tali come le imprese individuali e le società. Ci sono due tipi di società: le società a responsabilità limitata e le società per azioni a responsabilità limitata; per quanto riguarda 11 le società a responsabilità limitata, esistono i seguenti tipi: le società ordinarie a responsabilità limitata e le società di proprietà pubblica esclusiva. 3. Le forme di imprese con investimento estero Le leggi ed i decreti concernenti tali imprese sono stati promulgati negli anni ottanta del secolo scorso. Le leggi più importanti sono la legge sulle imprese miste con capitale cinese ed estero, la legge sulle imprese di cooperazione cinese e straniera, la legge sulle imprese a capitale straniero nonché i regolamenti e le disposizioni di attuazione che si referiscono a queste ultime. Queste leggi e decreti hanno creato, a seguito delle riforme e della politica di apertura e di interscambio, un ambiente legale per favorire in Cina gli investimenti da parte di imprenditori stranieri. Ma si deve notare che compaiono profonde caratteristiche dell'epoca. Nell'insieme, le forme di organizzazione di imprese con investimenti di imprenditori stranieri sono state fissate secondo il sistema della proprietà. E' innanzitutto la identità particolare di tale società che fa si che gli imprenditori stranieri godono di una serie di avantaggi, il più importante dei quali è l'agevolazione fiscale. In Cina, esistono tre tipi di imprese con investimenti di uomini d'affari stranieri: - Le imprese miste a capitale cinese ed estero (imprese di gestione congiunta), - le imprese di cooperazione cinese e straniera (imprese di cooperazione) e - le imprese a capitale estero (imprese di sfruttamento estero). Come questi tipi di imprese sono costituiti ai sensi di leggi diversi, le loro forme di organizzazione si distinguono tra loro. Le imprese di gestione congiunta sono state introdotte con la legge sulle imprese miste con capitale cinese ed estero. Questa legge è stata promulgata nel 1979. Le modificazioni apportate nel 1999 e nel 2001 prevedono che le imprese di gestione congiunta devono avere la forma della società a responsabilità limitata; in altre parole, i soci assumono la responsabilità nei confronti della società fino a concorrenza del loro capitale investito e la società e tenuta dei debiti che ha contrattati con l'insieme dei suoi beni.3 1 2 3 Cfr. vedi La Loi sur l'économie, opera a cura di YANG ZIXUAN, pubblicato nel 2001 dalla casa editrice dell'università di Beijing, pg. 112116. Le traduzioni inglesi attuali delle leggi importanti per il commercio estero e le investizioni estere si trovano sulla pagina web del ministero del commercio con l'estero (nell'ordine della loro emanazione): http://english.mofcom.gov.cn/chineselaw/dyncolumn.html L'articolo 4 della legge della Repubblica popolare Cinese sulle imprese miste a capitale cinese ed estero dice: „La forma d'organizzazione di un'impresa di gestione congiunta è la società a responsabilità limitata. In genere, il capitale investito da imprenditori stranieri non deve essere inferiorie al 25 % del capitale al momento della sua costituzione. Le parti interessate ripartiscono tra loro i benefici e le perdite in proporzione al capitaleche hanno investito al momento della costituzione dell'impresa. Se un socio vuole cedere la sua quota è necessario il consenso degli altri soci.“ 12 L. Ying, Le forme d'organizzazione delle imprese cinesi La legge sulle imprese di cooperazione cinese e straniera è stata promulgata nel 1988 ed è stato modificata nel 2000 allo scopo di regolare una parte delle imprese con investimenti di imprenditori stranieri – le imprese di cooperazione cinese e straniera. I documenti fondamentali alla base delle operazioni di queste imprese sono i contratti di cooperazione che fissano tra l'altro le condizioni delle investimenti e della cooperazione, la ripartizione dei benefici e prodotti, i rischi e le perdite, il modo di gestione nonché la proprietà dei beni alla fine della cooperazione. Le imprese di cooperazione che adempiscono le condizioni previste dalla legge cinese per le persone giuridiche possono acquistare un tale statuto in Cina. Le forme di organizzazione delle imprese di cooperazione possono dunque essere varie. Sono importanti i contratti di queste imprese di cooperazione.4 L'ultima categoria di imprese con investimenti di imprenditori stranieri sono le imprese con capitale estero (indicate anche con il nome di imprese di sfruttamento estero). Queste imprese sono state introdotte dalla legge sulle imprese con capitale estero. Il loro capitale è stato investito da imprenditori stranieri solamente in Cina; in questa categoria non cadono pertanto le filiali di imprese straniere e d'altri organismi economici in Cina. Per quanto riguarda la forma d'organizzazione di imprese a capitale estero, la legge cinese non prevede disposizioni obbligatorie, ma solo una specificazione di principio, secondo la quale le imprese che sono in possesso delle condizioni previste dalla legge per le persone giuridiche possono acquistare un tale statuto in Cina.5 Ne risulta che, per quanto riguarda la forma di organizzazione di un'impresa con capitale estero, questa impresa può essere al contempo una società a responsabilità limitata con lo statuto di una persona giuridica, un'impresa a capitale estero esclusivo e senza la qualità di persona giuridica e un'impresa di un'altro tipo che, anche se è una persona giuridica, non è una società a responsabilità limitata. 4. La ristrutturazione delle forme d'organizzazione delle imprese cinesi La questione da porre è di sapere se, visto che le leggi ed i decreti elaborati nel rispetto del sistema della proprietà e quelli elaborati nel rispetto della raccolta di capitali dalle imprese stesse e della responsabilità degli investitori ci sono due sistemi legislativi e due criteri di distinzione delle forme d'organizzazione di imprese in Cina. Le forme d'organizzazione di imprese di proprietà nazionale e quelle con investimenti di uomini d'affari stranieri coesistono con quelle di imprese o di società con capitale individuale esclusivo. La distinzione delle forme d'organizzazione di imprese secondo il sistema della proprietà viene fatta per trattare diversamente le imprese appogiandosi sui loro diversi statuti e per materializzare gli imperativi ed i piani dello Stato tenendo conto delle necessità sociali dell'epoca. Con l'introduzione progressiva dell'economia di mercato, le imprese vogliono avere tra loro un rapporto economico equilibrato, che rispetta la volontà dell'impresa e garantisce ricompense. Non vogliono invece un rapporto uguale a quello che esiste tra Notarius International 1-2/2004 gli organismi economici determinati dallo Stato secondo i suoi imperativi e nel rispetto dei diversi statuti degli investitori. Inoltre, le forme d'organizzazione delle imprese secondo il sistema della proprietà e la legislazione riformata non sono più adatti a regolare le diverse categorie di nuove imprese. La coesistenza dei due criteri di distinzione ha provocato certe contraddizioni nella legislazione delle imprese cinesi. Prendiamo a titolo di esempio le imprese con investimenti di uomini d'affari stranieri, le cui forme di organizzazione sono, come quelle delle imprese industriali di proprietà nazionale, fissate generalmente sulla base del sistema della proprietà. Tuttavia, come le società per azioni a responsabilità limitata, possono essere società a responsabilità limitata e questa distinzione si fa secondo la raccolta del capitale e secondo le responsabilità da assumere dagli investitori. L'utilizzo dei due criteri provoca necessariamente conflitti. Occorre dunque unificarli per avere una legislazione unica e indivisibile. L'autore di questo rapporto pensa che tutte le imprese debbano essere adattate ad una regola legale unica ed avere uno statuto legale unico. E' dunque necessario rigettare la distinzione delle forme di organizzazione di imprese secondo il loro statuto a favore della distinzione secondo la raccolta del capitale e della responsabilità ad assumere dagli investitori. Secondo un tale criterio di distinzione, le forme d'organizzazione di imprese cinesi possono essere divise in cinque categorie: 4.1. Le imprese individuali Questi tipi di imprese sono costituiti da persone fisiche, i loro beni appartengono ad individui che hanno esercitato un'investimento. Gli investitori di queste imprese assumono, per la totalità dei loro beni, la responsabilità illimitata per i debiti che hanno contratto. Queste imprese non sono persone giuridiche. Di conseguenza, le imprese individuali ed i direttori di queste imprese sono considerati la stessa cosa a norma della legge reale e della legge procedurale. I direttori hanno tutti i diritti appartenenti all'impresa, sono proprietari dei beni dell'impresa e ne possono disporre liberamente. Assumono la responsabilità illimitata per i rischi ed i debiti. 4.2. Le imprese di soci Queste imprese sono costituite ai sensi di legge da due o più persone attraverso contratti firmati. Queste persone investono e congiuntamente, godono congiuntamente dei benefici dell'impresa, assumono congiuntamente i rischi e sono congiuntamente tenuti dei debiti dell'impresa. Le imprese di soci sono costituite sulla base di un accordo di associazione. Non sono persone giuridiche. Visto che le 4 5 L'articolo 2 della legge della Repubblica popolare Cinese sulle imprese di cooperazione cinese e straniera dice: „Le imprese di cooperazione che sono in possesso delle condizioni che la legge cinese prevede per la persona giuridica possono acquistare un tale statuto in Cina.“ L'articolo 8 della legge della Repubblica popolare cinese sulle imprese a capitale estero che sono in possesso delle condizioni che la legge cinese prevede per la persona giuridica possono acquistare un tale statuto in Cina. Notarius International 1-2/2004 L. Ying, Formas de organización de las empresas chinas leggi cinesi sul contratto non regolano né l'associazione a responsabilità limitata né l'associazione di azioni, questo tipo di società è raro nella prassi. 13 Formas de organización de las empresas chinas* 4.3. Le società Le società sono persone giuridiche costituite sulla base della legge ed a fini lucrativi. Devono adottare lo statuto della persona giuridica nel rispetto delle condizioni e della procedura previste dalla legge. I loro beni sono indipendenti dai beni propri degli azionari e la responsabilità è indipendente dalla responsabilità personale degli azionari. Questi criteri sono le condizioni indispensabili perché un'impresa diventi società. Attualmente, esistono due forme di organizzazione: le società a responsabilità limitata e le società per azioni a responsabilità limitata. Non esistono né le società a responsabilità illimitatata (società in nome collettivo), né le società a responsabilità limitata ed illimitata (società in accomandita) né le sociétà per azioni a responsabilità limitata ed illimitata (società in accomandità per azioni). 4.4. Le società di proprietà pubblica e amministrate dallo Stato. Le imprese di certi settori che non esercitano un'attività aziendale come le società e che producono prodotti speciali devono essere controllate e amministrate direttamente dallo Stato. Mantengono le loro forme di imprese di proprietà pubblica. Queste imprese, come le imprese d'industria militare e le imprese di produzione di denaro, non operano nel mercato e non entrano in concorrenza. Non sono neanche soggette ad un'amministrazione autonoma e non sono responsabili dei benefici e delle perdite. 4.5. Le società per azioni di cooperazione. Si tratta di imprese che, basate sul sistema della cooperazione, rivestono un carattere di società per azioni. Però, la loro forma di organizzazione è particolare per la Cina. In queste imprese di azioni e di cooperazione, il principio fondamentale è la cooperazione in materia di lavoro, vale a dire che gli impiegati e gli operai lavorano insieme, godono insieme dei benefici e assumono insieme le perdite. Possono investire capitali nell'impresa cosìcche siano lavoratori ed al contempo anche investitori; inoltre, solamente gli impiegati e gli operai possono investire nell'impresa. L'amministrazione dell'impresa è democratica. Gli impiegati e gli operai hanno gli stessi diritti e l'assemblea degli operai-azionisti è l'organo supremo di queste imprese. I benefici sono distribuiti nel rispetto del lavoro fornito e delle azioni investite. Queste società per azioni di cooperazione sono persone giuridiche. Por formas de organización de las empresas se entiende la forma jurídica que éstas adoptan en base a las normas y prescripciones legales. Puesto que vienen determinadas por ley tienen carácter imperativo y unitario. Y dado que determinan directamente la composición de los órganos de la empresa, es decir, la configuración de su estructura jurídico-administrativa, influyen asimismo en la toma de decisiones en las empresas y en los negocios jurídicos en las relaciones exteriores. De ahí su gran significado. 1. Evolución del derecho de sociedades desde 1949 Las formas de organización de las empresas chinas en el periodo desde el nacimiento de la nueva china hasta la promulgación de la nueva Ley de sociedades china. 1.1. Tras la creación de la República Popular China, el gobierno popular central aprobó en 1950 la legislación provisional sobre empresas privadas y en 1951 las disposiciones de aplicación de las mismas. Estas normas tenían como objetivo proteger la industria y el comercio en beneficio del bienestar popular e incrementar el afán de trabajo de las empresas privadas y fomentar su desarrolllo. En 1954 se aprobó la legislación provisional sobre empresas mixtas con capital en parte público y en parte privado. Tras la culminación de la reorganización socialista de las empresas privadas en 1956, desaparecieron en China las empresas privadas y las empresas mixtas público-privadas. Las formas de sociedades tradicionales desaparecieron hasta 1979. En este periodo las empresas chinas se encontraban, por principio, en manos estatales, siendo el Estado el responsable tanto de la producción como de la administración. 1.2. El derecho de sociedades experimentó un gran desarrollo al iniciarse en China una fase de reformas y de modernización socialista tras la tercera discusión plenaria del XI. Congreso del Partido Comunista de China. En este periodo se aprobaron numerosas leyes y decretos estrechamente relacionados con la reforma del sistema económico. Cabe destacar - la Ley sobre empresas industriales de propiedad popular, - las disposiciones provisionales sobre las obligaciones de las empresas de propiedad popular en relación al patrimonio empresarial fijo, - las disposiciones sobre la modificación del sistema de explotación de las empresas industriales de propiedad popular, - las disposiciones de la República Popular China sobre las empresas de propiedad colectiva en regiones rurales, * LIU YING, Servicio notarial de la municipalidad de Shanghai. 14 L. Ying, Formas de organización de las empresas chinas - las disposiciones de la República Popular China sobre las empresas de propiedad colectiva en aglomeraciones urbanas y - las disposiciones provisionales sobre empresas privadas. La Ley sobre empresas industriales de propiedad popular es una ley fundamental para las empresas estatales. En el periodo mencionado también se fueron aprobando leyes sobre empresas con inversiones de empresarios extranjeros, como por ejemplo, - la Ley sobre joint-ventures chino-extranjeras, - la Ley sobre empresas de cooperación chino-extranjeras, - la Ley sobre empresas con capital exclusivamente extranjero, así como las correspondientes disposiciones de aplicación. Así pues, se ha constituido en China un sistema de organización empresarial cuyas peculiaridades se basan primeramente en la estructura de la propiedad. De acuerdo con ello, las formas fundamentales de organización de las empresas son las siguientes: - las empresas de propiedad popular, - las empresas de propiedad colectiva, - las empresas privadas y - las empresas con capital extranjero. Si se quiere diferenciar a las empresas de este modo, es porque existe la voluntad de atenerse a las diferentes medidas políticas tomadas por los inversores para desarrollar una economía planificada. Tal diferenciación y las formas de organización que de ella resultan respondían a los principios de la economía planificada o de la economía de mercado planificada que predominaba entonces.1 2. Las formas de organización de las empresas tras la promulgación de la Ley de sociedades Con el progreso de las reformas en China, también ha evolucionado la legislación. A modo de ejemplo, el 29 de diciembre de 1993, la 5a Sesión del Comité permanente del VIII. Congreso Popular nacional aprobó la Ley de sociedades de la República Popular China2, que entró en vigor el 1 de julio de 1994. El 25 de diciembre de 1999, la 13a Sesión del Comité permanente del IX. Congreso Popular nacional aprobó la modificación de la Ley de sociedades de la República Popular China, reformando parte de dicha ley. En contraposición al derecho empresarial del pasado, con fundamento en el sistema de propiedad, en los 11 capítulos y 230 artículos de la Ley de sociedades se desarrolla una nueva idea, abogando por un derecho basado en la provisión de capital por la propia empresa y la responsabilidad de la misma. Guiado por esta idea, el Comité permanente del VIII. Congreso Popular nacional aprobó el 3 de febrero de 1997 la Ley de empresas sociedades, mientras que el Comité permanente del IX. Congreso Popular nacional aprobó el 30 de agosto de 1999 la Ley de empresas individuales. De este modo se ha creado un modelo de legislación para las empresas y formas de organización (como la empresa sociedad y la empresa individual) enteramente Notarius International 1-2/2004 nuevos. Las empresas sociedades se dividen a su vez en empresas de responsabilidad limitada y en empresas de responsabilidad limitada por acciones. Las empresas de responsabilidad limitada se dividen en empresas normales de responsabilidad limitada y en empresas de responsabilidad limitada con un 100% de capital estatal. 3. Formas de organización de las empresas con inversores extranjeros Todas las leyes y decretos relativos a estas empresas se crearon en los años 80 del siglo pasado. Las leyes más importantes ya han sido mencionadas arriba. Se trata de la Ley sobre joint-ventures chino-extranjeras, la Ley sobre empresas de cooperación chino-extranjeras, la Ley sobre empresas con capital exclusivamente extranjero, así como las disposiciones de aplicación correspondientes. Desde la iniciación de la política de reforma y apertura, las leyes y disposiciones de aplicación han creado un marco que propicia las inversiones de empresarios extranjeros en China. No obstante, hay que señalar que estas normas contienen huellas profundas de tiempos anteriores. Desde un punto de vista general, las formas de organización de empresas con inversores extranjeros se configuran según el sistema de propiedad. Sin embargo, en base a la naturaleza especial de estas empresas, los hombres de negocios disfrutan en China de una serie de ventajas, de las cuales la más importante se refiere a los impuestos. En China existen tres formas de empresas con capital extranjero: - la empresa conjunta con participación china y extranjera en la inversión (jointventures), - las empresas de cooperación china-extranjeras y - las empresas con capital exclusivamente extranjero. La forma de organización de estos tres tipos de empresas es diferente, puesto que se crean en base a leyes distintas. Las jointventures se crean en base a la Ley sobre joint-ventures china-extranjeras. Esta ley se promulgó en 1979 y fue modificada en 1999 y 2001. Prevé la fundación de joint-ventures bajo la forma de sociedad de responsabilidad limitada. Es decir, los accionistas responden frente a la sociedad con su participación social y la sociedad responde de sus deudas con la totalidad de su patrimonio.3 1 2 3 Para más detalles véase La Loi sur l'économie, compilación dirigida por YANG ZIXUAN, publicada en 2001 por la editorial de la Universidad de Beijing, pág. 112 a 116. Los leyes chinos relativos al comercio exterior y a las inversiónes estranjeros se encuentran en internet (en inglés) a la página web del Ministerio de Comercio chino (en orden cronológico): http://english. mofcom.gov.cn/chineselaw/dyncolumn.html El artículo 4 de la Ley de la República Popular China sobre joint-ventures chino-extranjeras reza: „Una joint-venture ha de adoptar la forma jurídica de una sociedad de responsabilidad limitada. En general, el porcentaje de las inversiones extranjeras no debe ser inferior al 25 por ciento del capital suscrito. Las partes de la joint-venture han de repartir los beneficios, riesgos y pérdidas proporcionalemte a la relación del capital aportado y el capital suscrito. Sin el consentimiento de la otra parte, no es posible la transmisión del capital“. Notarius International 1-2/2004 L. Ying, Formas de organización de las empresas chinas En 1988 se aprobó la Ley sobre empresas de cooperación china-extranjeras, modificada en 2000, con la finalidad de regular una parte de las empresas con inversores extranjeros. Las escrituras que le sirven de base para sus negocios son los contratos de cooperación. En ellos se determina entre otras cosas, las condiciones relativas a las inversiones y a la cooperación, la distribución de los beneficios y de los productos, la carga de los riesgos y pérdidas, la forma de administración, así como la división del patrimonio de la empresa tras la terminación del contraro de cooperación. Las empresas de cooperación pueden ser personas jurídicas si reunen las condiciones que las leyes chinas exigen para ello. Así pues, las empresas de cooperación pueden configurarse de modos muy diferentes, según el contrato de cooperación.4 El último grupo de empresas con inversiones extranjeras es el de las sociedades con capital exclusivamente extranjero. Estas empresas se crearon con la Ley sobre empresas con capital exclusivamente extranjero. El capital de estas empresas es invertido en China exclusivamente por inversores extranjeros. No obstante, las filiales fundadas en China por empresas u otras organizaciones económicas extranjeras no forman parte de esta categoría de empresas. En relación a la forma de estas sociedades con capital exclusivamente extranjero, la ley china no contiene ningún precepto imperativo. Sólo determina una caracterísitca fundamental, en tanto que establece que las empresas que reunan los requisitos que la ley china prevé para las personas jurídicas, adquieren dicha condición.5 En consecuencia, una empresa con capital exclusivamente extranjero puede adoptar la forma de una sociedad de responsabilidad limitada con o sin personalidad jurídica u otra forma, teniendo personalidad jurídica pero sin ser una sociedad de responsabilidad limitada. 4. Nueva configuración de las formas de empresas chinas Se plantea la cuestión de si existen en China dos sistemas jurídicos y pautas de diferenciación para las formas de empresas, ya que coexisten las leyes y decretos basados en el sistema de propiedad y los basados en la composición del capital invertido y la responsabilidad de los inversores. Las formas de empresas de propiedad popular y de empresas con participaciones extranjeras en la inversión coexisten con las empresas individuales y empresas sociedades. La diferenciación de las formas de empresas según el sistema de propiedad tiene por finalidad tratar a las empresas de forma diferente según su condición y ejecutar los propósitos o planes del Estado determinados conforme a las necesidades sociales. Con la introducción paulatina de la economía de mercado, las empresas quieren establecer relaciones económicas entre ellas que se basen en condiciones de igualdad, surgan libremente y aporten beneficios ; una relación que difiere de la existente entre las formas económicas de organización de empresas determinadas estatalmente, con sus obligaciones en atención a la diferenciación según los diferentes inversores. Por lo demás, las formas de organización de las 15 empresas basadas en el sistema de propiedad y las leyes adecuadas a ello no pueden extenderse a las diferentes categorías de las empresas de nueva creación. La coexistencia de los dos criterios de distinción ha traido consigo en cierta manera contradiciones en el derecho de sociedades chino. Como ejemplo podemos mencionar a la sociedad con participaciones extranjeras en la inversión, cuyas formas de organización – al igual que las empresas industriales de propiedad popular- se determinan básicamente según el sistema de propiedad y pueden ser sociedades de responsabiidad limitada – como las sociedades de responsabilidad limitada por acciones – ; sin embargo, esta diferenciación tiene lugar según la composición del capital y la responsabilidad de los inversores. La aplicación de dos criterios acarrea necesariamente conflictos. Es necesario armonizarlos en beneficio de un derecho empresarial unitario. El autor aboga por una adaptación de todas las empresas en un único instrumento legal y un estatuto jurídico equivalente para todas. Hay que rechazar la distinción de las formas de organización de las empresas según su condición, y en su lugar basarse en la distinción en función de la composición del capital y la responsabilidad de los inversores. Según este criterio de distinción, las empresas chinas se dividen en cinco categorías que se exponen a continuación. 4.1. Empresas individuales Los inversores de estas empresas son personas naturales. El patrimonio de la empresa pertenece a las personas que han realizado la inversión. Los inversores responden ilimitadamente de las deudas de la empresa con todo su patrtimonio. Estas empresas carecen de personalidad jurídica, de ahí que en derecho de cosas y procesal no se haga distinción alguna entre las empresas individuales y los directores de estas empresas. Éstos son titulares de todos los derechos relativos a la empresa, son propietarios de los bienes de la empresa y pueden disponer de ellos directamente. También responden ilimitadamente de los riesgos y deudas asumidas por la empresa. 4.2. Empresas sociedades Según la ley, este tipo de empresas se funda por al menos dos personas, que firman un contrato con esa finalidad. Estas personas invierten conjuntamente, les corresponde el beneficio conjuntamente, corren conjuntamente 4 5 El artículo 2 de la Ley de la República Popular China sobre empresas de cooperación chino-extranjeras reza: „Conforme a las prescripciones de esta ley, en el momento de la fundación de una empresa de cooperación, los socios chinos y extranjeros han de establecer en los contratos de cooperación, entre otras cosas, las condiciones de cooperación o inversión, la distribución de los beneficios o de los productos y de las pérdidas y riesgos, el estilo de dirección y el régimen de propiedad empresarial en caso de cese de la actividad empresarial“. El artículo 8 de la Ley de la República Popular China sobre empresas con capital exclusivamente extranjero reza: „Empresas con capital exclusivamente extranjero, que reunen los requisitos según las leyes chinas para constituirse como persona jurídica, obtienen la condición de personas jurídicas chinas.“ 16 L. Ying, Formas de organización de las empresas chinas con las pérdidas y responden de las deudas contraidas por la empresa ilimitada y conjuntamente. El acuerdo de asociación es el fundamento para la creación de la empresa. Éstas carecen de personalidad jurídica. Dado que el derecho contractual chino no abarca las empresas de responsabilidad limitada y las empresas de responsabilidad limitada por acciones, ésta forma de empresa no se encuentra muy extendida. 4.3. Sociedades Las sociedades son personas jurídicas fundadas en base a ley con fines de lucro. Han de reunir los requisitos y cumplimentar los procedimientos establecidos por la ley para constituirse en personas jurídicas. Sus bienes son independientes de los bienes privativos de los accionistas y la responsabilidad de la sociedad es independiente de la responsabilidad de cada accionista. Estos dos criterios son requisitos necesarios para que una empresa pueda ser una sociedad. Actualmente existen en China dos formas de sociedades: sociedades de responsabilidad limitada y sociedades de responsabilidad limitada por acciones. No existen sociedades de responsabilidad ilimitada (sociedades colectivas), sociedades de responsabilidad limitada e ilimitada (sociedades comanditarias) y sociedades anónimas de responsabilidad limitada e ilimitada (sociedades comanditarias por acciones). 4.4. Empresas estatales y empresas dirigidas por el Estado Empresas de determinados sectores que no ejercen una actividad mercantil como las sociedades y que fabrican productos especiales, son controladas y administradas di- Notarius International 1-2/2004 rectamente por el Estado y han de seguir existiendo bajo la forma de empresa estatal. Estas empresas, por ejemplo, en el campo de la industria militar y de la creación de dinero, no pueden participar ni en el mercado ni en la competencia ni encontrarse sometidas a una administración independiente y responsabilizarse de los beneficios y las pérdidas. 4.5. Empresas de cooperación por acciones Se trata de empresas que se basan en el sistema de cooperación y se asemejan a las sociedades anónimas, pero a la vez adoptan una forma de organización propia de China. La base de estas empresas de cooperación por acciones es la cooperación en el trabajo, de modo que los empleados y trabajadores trabajan juntos, les corresponde los beneficios conjuntamente y asumen conjuntamente los riesgos. Al mismo tiempo pueden invertir capital en la emmpresa, de modo que son tanto trabajadores como inversores. En principio, solo pueden invertir en un empresa los trabajadores y empleados de la misma. La administración de la empresa es democrática. Los trabajadores y empleados tienen los mismos derechos y el órgano supremo de la empresa lo constituye la Junta de trabajadores-accionistas, que distribuye los beneficios de la empresa en consideración al trabajo efectuado y las acciones. Estas empresas de cooperación por acciones son personas jurídicas. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Länderbericht Mongolei 17 NATIONAL REPORT Länderbericht Mongolei National Report Mongolia – Rapport national Mongolie – Informe Nacional Mongolia DAMBADARJAA YANJINKHORLOO, Notarin und Professorin des Juristischen Instituts der Staatsuniversität der Mongolei* Inhalt 1. Notarrecht 2. Allgemeines Zivilrecht 3. Immobilienrecht 4. Personen- und Familienrecht 5. Erbrecht 6. Gesellschaftsrecht 7. Internationales Privatrecht 8. Steuerrecht 9. Bibliographie und Internet Übersetzungen English translation Traduction française Traducción en español Seite 17 20 20 22 24 25 26 27 27 28 39 50 Dargestellt ist der Rechtsstand zum 1.12.2004. Der Schwerpunkt der Darstellung liegt auf dem zum 1. September 2002 in Kraft getretenen neuen Bürgerlichen Gesetzbuch. nen kein freiberuflicher Notar amtiert, bestimmte Beamte des Sum gleichzeitig notarielle Amtstätigkeiten wahrnehmen (§ 14.3 Notargesetz). 1.1.2. Rechtsquellen Im Jahre 1925 wurde innerhalb des Justizministeriums die erste Abteilung gegründet, die für die Beurkundung von Verträgen zuständig war. Im Jahre 1941 wurde eine erste Notarordnung verabschiedet, die seitdem mehrmals geändert wurde. Im Rahmen der Reform des mongolischen Rechtssystems,4 die nach der Verabschiedung der neuen Verfassung im Jahre 1992 begann, wurde auch ein neues Gesetz * 1 2 1. Notarrecht 1.1. Berufsrecht 3 1.1.1. Allgemein In der Mongolei wird die Notartätigkeit durch freiberufliche Notare und durch staatliche Urkundsbeamte ausgeübt. Freiberuflicher Notar ist (nach der gesetzlichen Definition), wer seine Amtstätigkeit aufgrund staatlicher Ernennung zum Notar ausübt und aus den dafür erhobenen Gebühren sein Einkommen finanziert. Zum freiberuflichen Notar können nur mongolische Staatsbürger ernannt werden, die Volljuristen sind (d.h. ein 4-5jähriges Jurastudium abgeschlossen haben) und zusätzlich eine von der Notarkammer organisierte Prüfung bestanden und mindestens drei Monate praktischer Notartätigkeit oder ein Notarpraktikum absolviert haben. Diese Prüfung wird von der Notarkammer organisiert und soll nur den Juristen zugänglich sein, die bereits das Anwaltsexamen nach dem Juristenauswahlgesetz1 bestanden haben. Staatliche Urkundsbeamte, die notarielle Amtstätigkeiten wahrnehmen, sind zum einen spezielle Beamte in den Landkreisen (Sum),2 ferner Konsularbeamte in den diplomatischen Vertretungen und Konsulaten der Mongolei im Ausland, die aufgrund staatlicher Ernennung neben ihren anderen Tätigkeiten auch Beurkundungstätigkeiten wahrnehmen. Nach dem Gesetz entscheidet der Landrat3 jedes Landkreises (Sum) mit Zustimmung des Justizministers darüber, ob in Landkreisen (Sum), in de- 4 Die Autorin dankt der Präsidentin der Mongolischen Notarkammer, Frau AYUSHIN OYUNCHIMEG, für zahlreiche wertvolle Hinweise bei der Erstellung dieses Artikels. Law on selection among lawyers vom 22.5.2003. Der mongolische Verwaltungsaufbau gliedert sich wie folgt: 21 „Aimag“ – z.T. auch „Aimak“ geschrieben – (im folgenden mit Regierungsbezirk übersetzt) ist die Gebietskörperschaft unmittelbar unterhalb des Zentralstaats; Gebietskörperschaften der mittleren Verwaltungsebene sind „Sum“ – z.T. auch als „Somon“ bezeichnet – (vergleichbar den deutschen Landkreisen) bzw. „Duureg“ als Stadtbezirke von Ulan Bator. Die Gemeinden heißen auf mongolisch „Bag“. Zasag Darga heißt der oberste Verwaltungsbeamte des Landkreises (Sum), aber ebenso der oberste Beamte des Regierungsbezirkes (Aimag). Der Zasag Darga des Landkreises ist daher hier mit Landrat, der Zasag Darga des Aimag mit Regierungspräsident übersetzt. Vgl. den Bericht der Asiatischen Entwicklungsbank (Asian Development Bank) (einer regionalen zwischenstaatlichen Organisation nach Art der Weltbank) vom Oktober 1995: „Developing Mongolia's Legal Framework: A Needs Analysis“: http://www.adb.org/Documents/ Papers/Mongolia_Legal_Framework Der Bericht beschreibt den Ausgangszustand vor dem neuen Notargesetz in wenig schmeichelhaften Worten: „Notaries have been used in Mongolia for some time. Unlike the laws that apply to prosecutors and advocates, the Law on Notaries has not been substantively changed since the transition to a market economy began although a draft law is in preparation. There is a feeling among notaries that a new law would help to clarify their role. Notaries generally form part of the local aimag administrations with one notary per aimag, and their offices are financed and their salaries paid out of the aimag budget. There are also at least five independent notaries in Ulaanbaatar. Notaries are used to authenticate documents. They are not involved in drafting or in advising the parties of a documents contents, but simply in checking that documents are in order and signing or stamping them. The types of transaction for which notarisation is required are bank loans and agreements for the sale and purchase of items such as livestock. With the emergence of a leasehold market and the anticipated privatisation of housing, it is expected that notaries' responsibilities will increase. The work of the notaries has changed considerably in the last few years and it is not always clear to them how they are expected to do their work under the new system. Neither are there any modern texts to be used as a reference. The volume of work has also increased dramatically, although there does not seem to be an immediate need for more than the approximately 25 notaries now working in Mongolia.“ http://www.adb.org/Documents/Papers/Mongolia_Legal_Framework/ the_notaries.asp?p=lawdevt 18 D. Yanjinkhorloo, Länderbericht Mongolei über das Notariat vom 2.5.19975 verabschiedet, das das notarielle Berufsrecht regelt. Ein paar weitere Änderungen erfolgten durch Gesetz vom 23.5.2002. Ergänzend dazu erließ der Justizminister am 5.7.1997 die Dienstordnung, die zuletzt am 11.2.2003 novelliert wurde. Außerdem verabschiedete die 1. Vollversammlung der Notarkammer am 28.6.1997 notarielle Standesrichtlinien (Déontologie notariael – notarial ethics). Notarius International 1-2/2004 Es werden nur soviel Notare ernannt wie Bedarf besteht (numerus clausus). Der Leiter (Zasag Darga) jedes Regierungsbezirkes (Aimag) bzw. der Hauptstadt6 erarbeitet einen Vorschlag für die Anzahl an Notaren, die angesichts der Bevölkerung und der Wirtschaftskraft des Bezirks sowie dessen Entwicklung voraussichtlich erforderlich ist, und übermittelt diesen Vorschlag dem Justizministerium. Die Amtsbezirke und die Zahl der dort zu ernennenden Notare werden durch den Justizminister festgelegt. Derzeit amtieren in den 8 Stadtbezirken der Hauptstadt Ulan Bator 121 Notare sowie 65 Notare in den übrigen Regierungsbezirken (Aimags). Insgesamt gibt es in der Mongolei also derzeit 186 (freiberufliche) Notare. Daneben amtieren 317 Verwaltungsbeamte in den verschiedenen Landkreisen (Sum) und 33 Beamten in den ausländischen Vertretungen und Konsulaten der Mongolei nebenamtlich zugleich als staatliche Urkundsbeamte. gister über Eigentumsrechte und andere Vermögensrechte vom 19.6.2003 (in Kraft seit 29.6.2003) sollen folgende Rechte durch das Staatsregister (Grundbuch) registriert werden: - Eigentumsrecht an Immobilien, - Pfandrechte an Immobilien, - Immobilienpacht, - Dienstbarkeit und Nießbrauch, - Baurecht auf dem Boden eines anderen, - Landbesitzrecht und Landbenutzungsrecht. Die vorstehend genannten Rechtsgeschäfte müssen alle durch einen Notar beurkundet werden. Rechtsgeschäfte, die ohne Beachtung der gesetzlich oder vertraglich erforderlichen Form abgeschlossen oder nicht entsprechend genehmigt wurden, sind nichtig (Art. 56.1.8 BGB). Ist gesetzlich notarielle Beurkundung vorgeschrieben, dann muss bei dem Abschluß des Rechtsgeschäfts der Notar oder eine andere durch Gesetz bestimmte Person die Beurkundung vornehmen (Art. 42.4 BGB). Rechtsgeschäfte über die Veräußerung von Immobilien oder das Erbrecht können nur durch den Notar beurkundet werden, der seinen Amtssitz dort hat, wo das Vermögen sich befindet.10 Notare und staatliche Urkundsbeamte können auf Wunsch der Beteiligten auch andere als die genannten Rechtsgeschäfte und Verträge beurkunden, solange sie dem Gesetz nicht widersprechen. 1.2. Aufgaben des Notars 1.3. Beurkundungsverfahren Insbesondere für folgende Rechtsgeschäfte bedarf es einer notariellen Urkunde: - Schenkungsversprechen (Art. 276.4 BGB), - Dokumente zur Eintragung in das Grundbuch (§§ 13.6, 13.8, 17.1.11, 17.2, 19.2, 21.2, 21.5, 24.1, 28.2, 30.1, 34.3, 35.1, 35.3.6, 36.1, 36.6 Gesetz über die Registrierung von Eigentums- und damit verbundenen Vermögensrechten – kurz Eigentumsregistergesetz),7 - Gründungsantrag einer juristischen Person des Privatrechts (§ 14.4 Gesetz über das Staatsregister für juristische Personen – kurz: Staatsregistergesetz)8 sowie deren Satzung (§ 7.1.3, 7.1.4 Kostengesetz ),9 - Ehevertrag zur Regelung des ehelichen Güterrechts (Art. 132.2 FamGB), - Testament (Art. 523.1 BGB) und Erbschein (Art. 531.1 BGB), - für eine Unterschriftsbeglaubigung (§ 7.1.9 Kostengesetz), - zur Bezeugung der Wahrheit und Richtigkeit eines Dokuments (§ 7.7 Kostengesetz), - zur Bezeugung der Wahrheit und Richtigkeit einer Übersetzung (§ 7.8 Kostengesetz), Auch alle Arten von Verträgen über Immobilien müssen notariell beurkundet und im Grundbuch (Immobilienregisteramt) eingetragen werden, sonst sind sie nichtig. Seit der Verabschiedung des Gesetzes über das Staatsre- Das Beurkundungsverfahren ist bisher nur in der Anordnung über Amtstätigkeiten der Notare (Dienstordnung für Notare)11 geregelt (hingegen nicht in einem förmlichen Gesetz). § 4.1 der Dienstordnung besagt: Der Notar beurkundet Rechtsgeschäfte und Verträge gemäß des Notargesetzes. Notare und Urkundsbeamte beurkunden Rechtsgeschäfte und Verträge in Anwesenheit der 1.1.3. Berufszugang 5 6 7 8 9 10 11 Staatsanzeiger Nr. 6/1997, Seiten 540-553. Eine englische, französsche oder deutsche Übersetzung des Notargesetzes ist uns leider nicht bekannt. Gesetz über Staatsgebühren, Staatsanzeiger Nr. 4-5/2001, Seiten 525535 (englische Übersetzung: „Law on State Stamp Duties“ – im Internet unter: http://www.investmongolia.com/law36.pdf). „Gesetz über die Registrierung von Eigentums- und damit verbundenen Vermögensrechten“ (Law on State Registration of Property Ownership Rights and other related property rights) vom 19. Juni 2003, Staatsbulletin Nr. 25/2003. Hiervon gibt es leider noch keine Übersetzung im Internet. Zur früheren Rechtslage vgl. „Gesetz über die Registrierung von Grundeigentum“ vom 9. Januar 1997, Staatsanzeiger Nr. 3/1997, in Kraft seit 1.5.1997. Englische Übersetzung „Law on Registration of Immovable Property“ – im Internet unter: http://www.investmongolia. com/law23.pdf oder unter: http://www.cis-legal-reform.org/document. asp?id=2386 „Gesetz über das Staatsregister für juristische Personen“ (Law on State Registration of Legal Entities) vom 23.5. 2003, in Kraft seit 1. Oktober, 2003. Keine Übersetzung im Internet bekannt. Englische Übersetzung „Law on State Stamp Duties“ – im Internet unter: http://www.investmongolia.com/law36.pdf Diese Regelung wurde durch das Änderungsgesetz zum Notargesetz vom 23.5.2002 eingeführt (Staatsanzeiger Nr. 21/2002). Die Dienstordnung wurde seinerzeit nicht im Staatsanzeiger veröffentlicht, da es sich um eine Verwaltungsanordnung handelt, die vom Justizminister erlassen wurde. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Länderbericht Mongolei Parteien, mit Erläuterungen über die gesetzlichen Wirksamkeitserfordernisse, die Rechtsfolgen und die Haftung aus dem jeweiligen Rechtsgeschäft. Bei der Beurkundung eines Rechtsgeschäftes hat der Notar zu prüfen, ob das Rechtsgeschäft den gesetzlichen Anforderungen entspricht, und hierüber in Anwesenheit der Parteien einen Vermerk anzubringen und die Unterschriften zu beglaubigen (§ 4.1 Dienstordnung). Der Notar muss die Urkunde vollständig prüfen. Der Notar muß die Urkunde vorlesen, wenn er den Vertrag auf Wunsch der Beteiligten selbst entworfen hat (§ 4.1.5 Dienstordnung). Er muss klären, ob die Beteiligten die Rechtsfolgen des Rechtsgeschäftes richtig verstanden haben. In der Regel wird der Text nicht vom Notar entworfen, sondern entweder von den Beteiligten selbst oder von deren Anwälten. Alle Notare haben fertige Formulare für bestimmte Vertragstypen. Die Vertragsparteien können diese Formulare kaufen und selbst ausfüllen. Verträge, die notariell bezeugt werden sollen, müssen folgende Anforderungen erfüllen: - Sie müssen mit dem Gesetz übereinstimmen, - Inhalt bzw. Hauptbedingungen des Vertrags eindeutig enthalten, - Rechte und Pflichten der Parteien eindeutig enthalten, - Gleichberechtigungsprinzip der Parteien erfüllen, - keine grammatischen Fehler enthalten, - Gestempelt und von der vertretungsberechtigte Person unterschrieben werden, - Fristen müssen klar gesetzt sein und die Rechtsfolgen bei Nichteinhaltung der Frist geregelt sein, - Verzugszinsen und andere Schadensersatzpflichten müssen klar bestimmt sein. 1.3.1. Grundpfandrechtsbestellung Für die Beurkundung von Immobilienpfandverträgen hat der Notar weiter folgende Pflichten: - Prüfung des Eigentumsnachweises für die verpfändete Immobilie und Einholung einer Bescheinigung des Grundbuchamtes, - Eintragung von Datum und Uhrzeit der Beurkundung der Grundschuldbestellung in ein eigenes Registerbuch, - bei einer gemeinschaftlichen Grundschuldbestellung durch Eheleuten Prüfung, ob alle erwachsenen Familienmitglieder schriftlich zugestimmt haben und ob deren Unterschriften notariell beglaubigt sind, - Prüfung, ob die verpfändete Immobilie schon vorher verpfändet wurde, ob ein Pfandverbot besteht oder ob sie vom Gericht, der Polizei oder einem anderen zuständigen Amtsträger in Beschlag genommen wurde. - - 19 währung ärztlicher Hilfe auf eigene Kosten oder auf Kosten des Unterhaltsberechtigten). Der Notar muss die Bescheinigungen des Bürgermeisters des Stadtbezirks oder des Arztes darüber prüfen, dass sich der Unterhaltsberechtigte nicht selbst unterhalten bzw. nicht selbständig leben kann. Eine Person muss bestimmt werden, die die Erfüllung des Vertrags beaufsichtigen soll. 1.3.3. Urkundenrolle und Beurkundungssprache Der Notar führt eine Liste aller seiner Beurkundungen und macht, falls erforderlich, zusätzliche Notizen. Beurkundungssprache ist mongolisch. Eine Beurkundung in einer Fremdsprache ist unzulässig; der Notar kann jedoch selbst die Richtigkeit einer Übersetzung bezeugen, wenn er diese Fremdsprache gut beherrscht. Ansonsten muss die Übersetzung durch einen amtlich bestellten Übersetzer erstellt werden; dann wird sie durch den Notar bloß beglaubigt. Der Notar erstellt allerdings keine Urkunde, sondern versieht die Übersetzung mit seinem Stempel, auf dem die Nummer des jeweiligen Notars steht. 1.4. Notargebühren Die Notargebühren sind durch das Gesetz über Kosten geregelt (§ 7 Kostengesetz – auch als „Gesetz über Staatsgebühren“ übersetzbar).12 Im Jahr 1997 erließ der Justizminister eine Notargebührenordung, worin neben den durch das Kostengesetz festgelegten Festsätzen noch andere Notargebühren geregelt sind. Die Gebührenordnung wurde im Jahr 2003 reformiert, um die neuen Tätigkeiten der Notare nach dem Landprivatisierungs- und Bodengesetz von 2002 einzubeziehen. Staatliche Urkundsbeamte müssen alle Einkünfte aus der Notartätigkeit an den Staat abführen, während freiberufliche Notare die Gebühren selbst vereinnahmen. - Fast die meisten Amtshandlungen von Notaren sind Festgebühren je nach Art der Amtstätigkeit festgelegt, die zwischen 200 und 200.000 Tugrig betragen (1.000 Tugrug – Plural: Tugrig – entsprechen etwa einem US-Dollar). - Bei Geschäften mit einem Wert von bis zu 1 Million Tugrug ist jedoch eine Wertgebühr von 0,5 % des Vertragspreises bzw. Grundstückswertes an den Notar zu entrichten. Darüber hinaus gilt folgende Tabelle: Vertragswert Gebühren 1.000.001 – 10.000.000 10.000 Tugrug 10.000.000 – 25.000.000 25.000 Tugrug 25.000.001 – 100.000.000 50.000 Tugrug 100.000.001 – 300.000.000 100.000 Tugrug mehr als 300.000.001 200.000 Tugrug 1.3.2. Leibrentenverträge Bei der Beurkundung von Verträgen über Leibrente (Art. 483-485 BGB) gilt weiter: - Der Notar muss prüfen, ob der Verpflichtete in der Lage ist, seinen Verpflichtungen nachzukommen (z.B. Gewährung einer Wohnung, Betreuung, Pflege, Ge- 12 Staatsanzeiger Nr. 4-5/1993; Seiten 525-535. Englische Übersetzung „Law on State Stamp Duties“ – im Internet unter: http://www.investmongolia.com/law36.pdf 20 - D. Yanjinkhorloo, Länderbericht Mongolei Die Eintragungsgebühren des Grundbuchamtes wurden in Verbindung mit dem neuen Immobilienregistergesetz im Jahre 2003 neu geregelt. So besteht für Grundpfandrechte eine Wertgebühr von 0,1%, sonst Gebühren zwischen 100 und 60.000 Tugrug. 1.5. Berufsständische Organisation Alle freiberuflichen mongolischen Notare gehören der mongolischen Notarkammer an, um ihre Tätigkeiten auf dem gesamten Staatsgebiet zu koordinieren. Die mongolische Notarkammer ist eine juristische Person ohne Erwerbszweck, bei der sich alle Notare eintragen lassen müssen, bevor sie ihre Amtstätigkeit aufnehmen können. Die Notarkammer wurde durch das erste Notargesetz im Jahre 1997 errichtet.13 Untergliederungen der Notarkammer bestehen als Hauptstadtsrat in der Hauptstadt und als Aimagsrat in allen 21 Aimag (Art. 6.2 Notargesetz). Notarius International 1-2/2004 Wichtige privatrechtliche Sondergesetze neben dem Bürgerlichen Gesetzbuch sind insbesondere das (noch vor der neuen Verfassung erlassene!) Verbraucherschutzgesetz vom 1. September 1991, das durch Gesetz vom 26. Dezember 2003 novelliert wurde18, und das Baugesetz vom 7. August 1998.19 3. Immobilienrecht20 3.1. Privatisierung des Grundeigentums Im Juni 2002 wurden das Bodengesetz21 und das „Gesetz über die Privatisierung des Bodens zugunsten der mongolischen Bürger“22 verabschiedet. Eigentumswohnungen wurden bereits in den Jahren 1997-1998 privatisiert und an die jeweiligen Bewohner kostenlos übereignet. Durch das Privatisierungsgesetz wird erstmals23 Privateigentum an Grundstücken in der Mongolei zugunsten mongolischer Bürger begründet, während der Staat bisher alleiniger Eigentümer allen Bodens war, ob- 2. Allgemeines Zivilrecht 2.1. Zivilgesetzbücher ab 1926 Nachdem die Volksrevolution in der Mongolei im Jahre 1921 gesiegt hatte und die Mongolei ihre Unabhängigkeit von China erklärt hatte, wurde 1926 das erste mongolische Zivilgesetzbuch verabschiedet. Es richtete sich nach dem Vorbild des damaligen russischen (sowjetischen) Zivilgesetzbuches. Das Zivilgesetzbuch wurde später mehrfach geändert und reformiert.14 Im Zusammenhang mit der Verabschiedung der neuen demokratischen Verfassung vom 13.1.199215 wurde auch ein Zivilgesetzbuch vom 1. November 199416 verabschiedet. Dieses entsprach aber noch nicht ganz der jetzigen marktwirtschaftlichen Ordnung. Jedoch erkannte bereits das Zivilgesetzbuch von 1992/1994 das Privateigentum neben dem Staatseigentum an. 13 14 15 16 17 2.2. Neufassung des Bürgerlichen Gesetzbuches 2002 Seit dem 1. September 2002 gilt in der Mongolei das neue Bürgerliche Gesetzbuch vom 10.1.2002, das sich im Internet auch in englischer und deutscher Übersetzung findet.17 Es enthält eine völlige Überarbeitung des bisherigen Zivilgesetzbuchs. Insbesondere regelt es die Eigentumslage nach der gerade angefangenen Privatisierung des Bodens. Außerdem enthält es viele neue, für die Marktwirtschaft erforderliche Rechtsinstitute, wie u.a. Selbsthilfe, Nachbarrecht, Erbbaurecht, Verpfändung von Rechten, Allgemeine Geschäftsbedingungen, Option, Vorkaufsrecht, Leasing, Landpacht, Franchisevertrag, Treuhandvertrag, Reisevertrag, Versicherungsvertrag u.s.w. Das neue mongolische BGB orientiert sich an den großen kontinentaleuropäischen Kodifikationen; insbesondere sind zahlreiche Anklänge an das deutsche Recht zu finden. Allerdings ist die Regelungstechnik in vielem knapper und weniger ins Detail gehend als die der europäischen Kodizes. 18 19 20 21 22 23 Die Homepage der mongolischen Notarkammer findet sich im Internet unter: http://www.owc.org.mn/notariat/ (leider z.Z. nur auf Mongolisch, noch ohne englische Homepage). Vgl. zur Rechtslage während der sowjetischen Dominanz: WILLIAMM E. BUTLER, The Mongolian Legal System: contemporary legislation and documentation, 1982. Englische Übersetzung der Verfassung im Internet unter: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=415 Zivilgesetzbuch vom 1. November 1994, Staatsanzeiger Nr. 1/1995, in Kraft vom 1.1.1995 bis zum 30.8.2002; gedruckte Version in englischer Sprache: The Civil Code of Mongolia, Ulaanbaatar, Mongolei, 1994, 101 Seiten; im Internet (leider nur in mongolischer Sprache) unter: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=2962. Vgl. auch STELTER/GÜNTHER, Rechtliche Aspekte der marktwirtschaftlichen Transformation in der Mongolei, Osteuropa-Recht 1992, S. 309. Staatsanzeiger Nr.7/2002. Eine englische Übersetzung findet sich im Internet unter: http://www.investmongolia.com/law04.pdf. Eine – soweit ersichtlich, dem endgültigen Gesetzestext weitestgehend entsprechende – deutsche Übersetzung des Entwurfs des neuen mongolischen BGB (ZGB) findet sich in deutscher Sprache im Internet unter: http://www.cis-legal-reform.org/civil-code/index.html#civil-code-mongolia Vgl. auch D. NELLE, Privatisierung in der Mongolei erhält neuen Auftrieb, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2001, 325-332. Alte Fassung: Staatsanzeiger Nr. 3/1991. Englische Übersetzung „Consumer Protection Law of Mongolia“ im Internet unter: http://www.investmongolia.com/law06.pdf. Neue Fassung: Staatsanzeiger Nr. 3/2004; vgl. NELLE, WiRO 2005, 30. Baugesetz vom 7. August 1998, im Internet (nur auf Mongolisch) unter: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=4667 Vgl. NELLE, Immobilienrecht der Mongolei, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2004, 293-298 und 333-337. Bodengesetz vom 7.6.2002, Staatsanzeiger Nr. 27/2002. Englische Übersetzung „Law of Land“ – im Internet unter: http://www.investmongolia.com/law28.pdf Die Gebühren für die Nutzung der weiterhin im Staatseigentum stehenden, aber von Privatleuten oder Unternehmen genutzten Grundstücke regelt das „Law on Land Fees“ Staatsanzeiger Nr. 5/1997, in Kraft seit 9.1.1997: http://www.investmongolia.com/law35.pdf „Gesetz über die Privatisierung des Bodens zugunsten der mongolischen Bürger“ vom 27.6.2002, Staatsanzeiger Nr. 27/2002, in Kraft seit 1.5.2003. Englische Übersetzung „Law on the Allocation of Land to Mongolian Citizens for Ownership“ – im Internet unter: http://www.investmongolia.com/law26.pdf Zum früheren Rechtszustand vgl. das Bodengesetz vom 11. November 1994, in Kraft vom 1. April 1995 bis 2002 (englische Übersetzung im Internet: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=2387); vgl. auch den Bericht der Asiatischen Entwicklungsbank (ADB) (s.o. Fn. 3), speziell den Teil über „Property Rigths“: http://www.adb.org/ Documents/Papers/Mongolia_Legal_Framework/ property_rights.asp Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Länderbericht Mongolei wohl bereits die Verfassung von 1992 in Art. 16 Abs. 3 Privateigentum an Grundstücken vorsah. Insbesondere können die bisherigen Nutzer u.a. ihre Häuser oder Grundstücke erwerben. Kostenlos ist der Erwerb zur Eigennutzung bis zu bestimmten Höchstgrenzen (in der Hauptstadt bis zu 700 Quadratmetern bei Nutzung durch eine Familie, in den Zentren von Aimags bis zu 3.500 Quadratmetern); darüber hinaus können die Bürger mehr Fläche kaufen (§ 7.1). Diese Maßnahme wird innerhalb von 2 Jahren durchgeführt. So können rund 585.000 Familien24 Eigentum an den von ihnen genutzten Wohngrundstücken erwerben. 1,24 Millionen Hektar Bodenfläche sind zur Privatisierung vorgesehen, d.h. ca. 0,9% des gesamten Territoriums der Mongolei.25 Das Bodengesetz regelt hingegen die Nutzung der Grundstücke, die weiterhin im Staatseigentum bleiben. Nach dem Gesetz können auch alle Arten von Unternehmen Grundstücke erwerben oder nutzen. Ausländer können hingegen Grundstücke nicht erwerben, sondern nur nutzen oder besitzen (Art. 102.1 BGB, Art. 6.2 der Verfassung, § 5.1 Bodengesetz). Hingegen können ausländische Unternehmen oder Unternehmen mit ausländischer Beteiligung Grundstücke nutzen und erwerben wie andere Unternehmen auch (§ 6.3 Bodengesetz). 3.2. Grundstücksveräußerung Die Registrierung von Grundstücken und die Eigentumsübertragung ist durch das Gesetz über Staatsregister von Eigentumsrecht und mit dem Vermögen verbundenen anderen Rechten (Eigentumsregistergesetz) vom 19.6.2003 (in Kraft seit 29.6.2003)26 sowie durch Art. 182 ff. BGB geregelt. Die Grundbucheintragung ist konstitutiv für den Eigentumserwerb (Art. 4 Eigentumsregistergesetz). Der Antrag auf Eintragung des Immobilienerwerbes in das Grundbuch kann sowohl vom Veräußerer als auch vom Erwerber gestellt werden (Art. 109.1 BGB). Für die Eintragung bedarf es einer notariellen Urkunde (§§ 13.6., 17.1.1, 17.2, 19.2, 21.2, 21.5, 24.1, 28, 30.1, 34.3, 35.1, 35.3.6, 36.1, 36.6 Eigentumsregistergesetz). Die notarielle Urkunde über die Übertragung der Grundstücksrechte muss den Übertragungstitel genau bezeichnen. Tritt jemand als Bevollmächtigter einer der Parteien auf, so müssen der Vertreter und die Vollmacht in der Urkunde genau vermerkt werden oder muss die Vollmacht beigefügt werden (Art. 109.2 BGB). In einem ersten Schritt schließen die Kaufvertragsparteien zunächst einen privatschriftlichen (Vor-)Vertrag. Der Vertrag wird von den Parteien selbst oder von deren Anwälten entworfen. Danach wird eine Bescheinigung des Grundbuchamtes eingeholt, wer Eigentümer ist und ob die Immobilie verpfändet ist. Danach wird der Vertrag durch den Notar beurkundet. Nachdem die Eigentumsumschreibung durch das Grundbuchamt registriert ist, erfolgt die Kaufpreiszahlung. In manchen Fällen sind zuerst 50% des Kaufpreises an den Verkäufer zu zahlen, und nach der Aushändigung des neuen Zeugnisses vom Grundbuchamt die restlichen 50%. Es gibt kein Notaranderkonto. 21 Zugunsten des Erwerbers gilt der Veräußerer als Eigentümer, wenn er als solcher im Grundstücksregister eingetragen ist (Gutglaubensschutz). Dies gilt nicht, wenn der Erwerber in Kenntnis ist, dass der Veräußerer nicht Eigentümer ist (Art. 109.3, 183 BGB). Ein Käufer oder Erbe kann zunächst eine Art Vormerkung eintragen lassen (caveat), die der Eigentümer wieder löschen lassen kann, wenn der Käufer nicht zahlt (Art. 21 Eigentumsregistergesetz); der Vormerkungsschutz entspricht dem des deutschen Rechts (Art. 185 BGB Mongolei). Auch kann ein Ankaufsrecht im Grundbuch registriert werden. Spezielle Regelungen über den Erwerb eines Grundstücks oder Grundstücksanteiles, auf dem der Veräußerer sich gleichzeitig zur Errichtung eines Hauses oder einer Wohnung verpflichtet (nach Art des deutschen Bauträgervertrages) gibt es in der Mongolei nicht. Derartige Geschäfte werden als Werkvertrag behandelt, was aber nicht ganz der Natur und dem Wesen dieses besonderen Rechtsverhältnisses entspricht. 3.3. Wohnungseigentum und Erbbaurecht Die Grundlagen des Wohnungseigentums sind geregelt in Art. 142-149 BGB, die Einzelheiten im „Gesetz über gemeinschaftliches Eigentum an Wohnungen“27, dem Wohnungsprivatisierungsgesetz,28 beide von 1996, und im Wohnungsgesetz vom 22.4.1999.29 Ein Gesetz über die Rechtslage von Wohnungseigentümergemeinschaften und das Eigentum an gemeinschaftlichen Vermögen wurde durch das Parlament am 18.6.2003 verabschiedet. Der Konzeption nach entspricht es weitgehend dem deutschen WEG: Das Wohnungseigentum ist Sondereigentum an einer Wohnung (oder anderen Räumen) sowie Miteigentum am Grundstück und den übrigen Teilen des Gebäudes (Art. 142.1 und 2 BGB). Der Anteil an dem Miteigentum bestimmt sich nach dem Verhältnis der bewohnten Fläche zur gesamten Fläche (Art. 142.3 BGB). Sondereigentum soll nur eingeräumt werden, wenn die Wohnung bzw. Räume in sich abgeschlossen sind (Art. 142.4 BGB). Auch für den Eigentumserwerb an einem Wohnungseigentum bedarf es für die Grundbucheintragung einer notariellen Urkunde (Art. 145.2 BGB). Das Erbbaurecht („Baurecht“) ist in Art. 150 BGB geregelt. Das aufgrund des Baurechts errichtete Bauwerk gilt als wesentlicher Bestandteil des Baurechts (Art. 24 25 26 27 28 29 Zuunii medee (daily newspaper) Nr. 151 vom 25.06.2003, Seite 2. Udriin sonin (Daily News) Nr. 114 vom 12.05.2003, Seite 2. Ursprüngliche Fassung: „Gesetz über die Registrierung von Grundeigentum“ vom 9. Januar 1997, Staatsanzeiger Nr. 3/1997, in Kraft seit 1.5.1997. Englische Übersetzung „Law on Registration of Immovable Property“ – im Internet unter: http://www.investmongolia.com/ law23.pdf oder unter: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp ?id=2386 Zur neuen Fassung vgl. Mitteilung von NELLE, WiRO 2004, 383. Gesetz über gemeinschaftliches Eigentum an Wohnungen vom 25. Oktober 1996, Staatsanzeiger Nr. 3/1997 Wohnungsprivatisierungsgesetz vom 25. Oktober 1996, Staatsanzeiger Nr. 3/1997; (leider nur) mongolischer Text im Internet unter: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=5107 Wohnungsgesetz vom 22.4.1999, Staatsanzeiger Nr. 21/1999. 22 D. Yanjinkhorloo, Länderbericht Mongolei 150.5 BGB). Auf die Entstehung und den Erwerb des Baurechts finden die Vorschriften über den Erwerb unbeweglicher Sachen entsprechende Anwendung (Art. 150.17 BGB); für den dinglichen Erwerb bedarf es daher einer notariellen Urkunde und der Eintragung im Grundbuch. Durch die neu überarbeitete Grundbuchordnung (Eigentumsregistergesetz) ist das Erbbaurecht ausdrücklich geregelt. 3.4. Beschränkte dingliche Nutzungsrechte an Grundstücken Als beschränkte dingliche Nutzungsrechte kennt das mongolische Recht die Grunddienstbarkeit (Art. 151 BGB) und den Nießbrauch (Art. 152 BGB), nicht aber die beschränkte persönliche Dienstbarkeit. Die Unterscheidung entspricht der des deutschen Rechts: Der Nießbrauch ist das umfassende Nutzungsrecht, während Inhalt der Grunddienstbarkeit eine der drei nachstehenden Varianten sein kann: - eine beschränkte Nutzung des dienenden Grundstücks, - das Verbot der Ausübung bestimmter Handlungen auf dem dienenden Grundstück oder - der Ausschluß der Ausübung bestimmter Rechte, die sich aus dem Eigentum am dienenden Grundstück ergeben. 3.5. Hypothek Die Hypothek ist das einzige Sicherungsrecht an Grundstücken nach mongolischem Recht. Eine von einer Forderung abstrakte Grundschuld kennt das mongolische Recht nicht. Die Hypothek ist akzessorisch. Hypothek und zugrunde liegende Forderung können nur gemeinsam übertragen werden (Art. 172.1 BGB). Kommt die Forderung nicht zur Entstehung, so entsteht eine Eigentümerhypothek (Art. 168.1 BGB). Die Forderung kann ausgewechselt werden (Art. 165.3 BGB). Die Hypothek entsteht erst mit ihrer Grundbucheintragung (Art. 166.1 BGB). Die Eintragung selbst ist im Eigentumsregistergesetz geregelt. Auch die Abtretung der Forderung wird erst mit der Eintragung der Übertragung der Hypothek im Grundbuch wirksam (Art. 172.2 BGB). Auch die Auswechslung der Forderung wird erst mit der Grundbucheintragung wirksam (Art. 165.3 BGB). Sowohl die Bestellung der Hypothek wie deren Übertragung bedürfen einer notariell beglaubigten Urkunde (Art. 172.2 BGB). Als Sonderformen bestehen die Höchstbetragshypothek (Art. 165.2 BGB) sowie die Sicherungshypothek (Art. 167 BGB). Notarius International 1-2/2004 4. Personen- und Familienrecht30 Das mongolische Ehe- und Kindschaftsrecht wird durch das Familiengesetzbuch vom 11. Juni 1999 geregelt31 (in Kraft seit 1.8.1999 – Art. 76.1). 4.1. Namensrecht32 In der mongolischen Sprache gibt es keine Unterscheidung zwischen Vor- und Nachnamen. Der Name besteht aus dem Eigennamen, dazu kommt noch der Vatersname (d.h. der Eigenname des Vaters) (Art. 24 FamGB). Ein Eigenname kann aus mehreren Teilen bestehen (wie Dambadarjaa), ggf. auch verbunden durch einen Bindestrich (z.B. Altan-Ochir).33 Aus diesem Grunde kommen oft Verwechslungen zwischen den beiden Namen vor. Im Personalausweis stehen die Namen in folgender Reihenfolge: - Stammesname (Ovog): Seit ein paar Jahren ist der Stammesname (wieder) erlaubt. (In den Personalausweis wird also der Stammesname eingetragen, nicht aber in den Reisepass). - Danach folgt der Vatersname („surname“: Etsgiin ner), - zuletzt ist der Eigenname („first name“: Ner) eingetragen. Mein Stammesname ist z.B. Borjigin, der Stamm von Dschingis Khan, weswegen die Hälfte aller Mongolen diesen Stammesnamen wählte. Denn jeder wählt seinen frei aus. Mit vollem Namen heiße ich daher Borjigin (Stammesname) Dambadarjaagiin (Vatersname, d.h. der Eigenname meines Vaters, wobei giin die Genitivendung ist) Yanjinkhorloo (mein Eigenname). Im Reisepass wird diese Reihenfolge aber umgekehrt (d.h. zuerst der Eigen-, dann der Vatersname; es fehlt der Stammesname), da dies international üblich ist. 4.2. Eherecht und eheähnliche Beziehungen 4.2.1. Eheschließung und Scheidung Die Eheschließung ist in Art. 4 ff. FamGB geregelt. Die Scheidung kann entweder durch die Verwaltung erfolgen (standesamtliche Scheidung), wenn beide Ehegatten mit der Scheidung einverstanden sind, keine Kin30 31 32 33 Vgl. D. NELLE, Mongolei, in: BERGMAN/FERID, Internationales Eheund Kindschaftsrecht, Stand: März 2003; A. WOHLGEMUTH, Zum Staatsangehörigkeits-, Familien- und Namensrecht in der heutigen Mongolei, StAZ (Das Standesamt) 1996, 72-76. Mongolischer Staatsanzeiger Nr. 30/1999; deutsche Übersetzung bei: D. NELLE, in: BERGMAN/FERID, Mongolei (Fußnote 20), S. 36-53. Im Internet nur auf mongolisch: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=7415. Das erste mongolische Familiengesetzbuch wurde 1928 erlassen. 1954 und 1973 folgten Neukodifikationen, alle geprägt vom sowjetischen Vorbild der jeweiligen Zeit. Das FamGB 1973 galt bis 1999. Vgl. D. NELLE, in: BERGMAN/FERID, Mongolei (Fußnote 30); A. WOHLGEMUTH, Zum Staatsangehörigkeits-, Familien- und Namensrecht in der heutigen Mongolei, StAZ (Das Standesamt) 1996, 72-76. Nach einer Entscheidung des Obersten Gerichtshof vom 18.3.2002, Nr. 71 (Staatsanzeiger Nr. 18/2002) ist unter dem „Namen“ i.S.d. Art. 24 FamGB der Eigenname des Kindes zu verstehen, unter dem „Vateroder Mutternamen“ der Vater- oder Muttername im Genitiv. Der Stammesname wird festgelegt durch die Abstammung von Vater und die „17. Anordnung über die Führung des Stammbaums“ vom 8.1.1997. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Länderbericht Mongolei der unter 18 Jahren haben und kein Streit über Vermögen besteht (Art. 13 FamGB). Andernfalls erfolgt eine gerichtliche Scheidung (Art. 14 FamGB).34 4.2.2. Familienvermögen Das eheliche Güterrecht und darüber hinausgehend das Familienvermögen ist in Art. 125 ff. BGB35 geregelt (Verweisung in Art. 20 FamGB). Das während der Ehe erworbene Vermögen der Eheleute ist nicht nur gemeinschaftliches Vermögen der Eheleute (wie das bei einer Errungenschaftsgemeinschaft der Fall wäre), sondern darüber hinaus gemeinschaftliches Familienvermögen, also unter Einschluß der Kinder (aber nicht der Eltern der Ehegatten). Hier spiegelt sich die traditionelle Bedeutung der Sippe in der mongolischen Gesellschaft wieder. Gemeinschaftliches Vermögen ist das Vermögen, das einer der Ehegatten oder ein Kind in der Zeit des gemeinschaftlichen Lebens ab Eheschließung erwirbt (Art. 126 BGB), insbesondere - Arbeits- oder Kapitaleinkünfte eines Familienangehörigen, - aus gemeinschaftlichem Vermögen erworbene Surrogate, - von einem Ehepartner oder anderen Familienangehörigen in das gemeinschaftliche Eigentum übertragenes Alleineigentum, - eine Wertsteigerung von Alleineigentum eines Ehegatten aufgrund Verbesserungen durch ein Familienmitglied. Alleineigentum des jeweiligen Ehepartners oder Familienmitglieds sind hingegen (Art. 127 BGB): - das in die Ehe eingebrachte Vermögen, - das während der Ehe durch Schenkung oder von Todes wegen erworbene Vermögen, - Einkünfte aus geistigem Eigentum und Autorenhonorar, - sowie aus Alleineigentum erworbene Surrogate. Jedes Familienmitglied ist berechtigt, sein Alleineigentum nach eigenem Ermessen zu besitzen, zu nutzen, zu verwalten und zu verbrauchen (Art. 127.2 BGB). Zur Verwaltung von unbeweglichem gemeinschaftlichem Eigentum (d.h. insbesondere zu dessen Veräußerung) bedarf jedes Familienmitglied der schriftlich ausgefertigten und notariell beglaubigte Zustimmungen aller erwachsenen Familienmitglieder (Art. 128.2 BGB); eine behördliche oder gerichtliche Genehmigung ist jedoch nicht erforderlich, auch nicht wenn das Familieneigentum zugleich noch minderjährigen Kindern zusteht. Erfolgt eine Veräußerung ohne Zustimmung der anderen Familienmitglieder, können diese die Unwirksamkeit der Veräußerung geltend machen (Art. 128.4 BGB). Die Aufteilung des gemeinschaftlichen Eigentums (Art. 130 BGB) erfolgt während der Ehe auf Antrag eines der Ehepartner oder eines anderen erwachsenen Familienmitglieds, ansonsten nach Eheauflösung, ferner wenn der Eigentumsanteil eines einzelnen Familienmitgliedes 23 nicht ausreicht, auf Antrag des betreffenden Familienmitglieds. Die Familienmitglieder können das gemeinschaftliche Eigentum auch durch Vereinbarung aufteilen; die Vereinbarung bedarf nur der Mitwirkung der erwachsenen Familienmitglieder, nicht der der minderjährigen Kinder. Auch ist keine behördliche oder gerichtliche Genehmigung für die Aufteilung erforderlich. Jedes Familienmitglied erhält grundsätzlich den gleichen Anteil am Familienvermögen, auch Minderjährige und nicht Erwerbsfähige (Art. 126.4 BGB). Das Gericht kann jedoch eine abweichende Verteilung verfügen (Art. 130.3 BGB). Wenn Kinder von Zuhause ausziehen, können sie ihren Anteil am Familienvermögen verlangen; der Familie (den Eltern) muss jedoch der zur Fortführung des Haushalts unbedingt erforderliche Teil verbleiben (Art. 131 BGB). 4.2.3. Ehevertrag Die Ehepartner können einen Ehevertrag bezüglich der Regeln zum Beitrag jedes einzelnen zu den Ausgaben der Familie, des Haushaltsbudgets der Familie, der Höhe des Eigentumsanteils bei Eheauflösung, sowie weitere mit Eigentum verbundene Bedingungen gemäß des BGB abschließen (Art. 132 BGB). Der Ehevertrag kann sowohl vor wie während der Ehe abgeschlossen werden (Art. 132.3 BGB). Der Vertrag muss notariell beurkundet werden, andernfalls ist er nichtig (Art. 132.2 BGB). Ist der Vertrag unbillig (oder beeinträchtigt er einen Ehegatten übermäßig, Art. 132.5 BGB), so kann er durch Gerichtsurteil geändert oder aufgehoben werden (Art. 133 BGB). In der Praxis sind Eheverträge in der Mongolei äußerst selten. Es wird als unüblich betrachtet, über die Aufteilung des Familienvermögens schon bei der Heirat nachzudenken, obwohl die Ehegatten doch lebenslang zusammenleben wollen. 4.2.4. Ehegattenunterhalt Die gesetzliche Unterhaltspflicht der Ehegatten gegeneinander besteht in folgenden Fällen über die Scheidung hinaus (Art. 36 FamGB): - keine Erwerbstätigkeit wegen Pflege eines noch nicht dreijährigen Kindes, - unterhaltsbedürftiger Ehegatte ist bereits im Ruhestand oder - Erwerbsunfähigkeit „infolge von Gewaltanwendung in der Familie“. Neben Ehegatten, Kindes- und Elternunterhalt sind ggf. auch Verwandte (Geschwister, Großeltern oder Stiefeltern) verpflichtet, minderjährige Kinder zu unterhalten, die von ihren Eltern nicht unterhalten werden können. 34 35 Zu den Scheidungsvoraussetzungen nach mongolischem Recht: AG Wunsiedel, Urteil vom 21.8.1995 – F 46/95, FamRZ 1996, 350. Deutsche Übersetzung der Art. 125 ff. BGB Mongolei bei: D. NELLE, in: BERGMAN/FERID, Mongolei (Fußnote 30), S. 33 ff. Internet sh. Fußnote 17. 24 D. Yanjinkhorloo, Länderbericht Mongolei Unterhaltsvereinbarungen sind über alle Arten von Unterhalt möglich. Die Unterhaltsvereinbarung bedarf der notariellen Beurkundung (Art. 45.1 FamGB). Das vom Staat für die jeweilige Region festgelegte Existenzminimum darf in der Vereinbarung nicht unterschritten werden (Art. 45.3 i.V.m. Art. 40.4 FamGB). Einen Versorgungsausgleich von Rentenanwartschaften gibt es in der Mongolei nicht. 4.2.5. Nichteheliche Lebensgemeinschaft Regelungen über die nichteheliche Lebensgemeinschaft oder über eine Lebensgemeinschaft Homosexueller kennt das mongolische Recht nicht. 4.3. Sonstiges Familienrecht 4.3.1. Kindschaftsrecht Das Volljährigkeitsalter beträgt in der Mongolei 18 Jahre (Art. 15.1 BGB). Für die Vertretung durch die Eltern bestehen keine Genehmigungserfordernisse. 4.3.2. Adoption Die Adoption von Kindern, die in Art. 54 ff. FamGB geregelt ist, spielt in der Praxis eine große Rolle. Die Einwilligungserklärung der Eltern und der Antrag des Antragstellers über die Adoption müssen notariell beurkundet werden (Art. 55.1 FamGB). 4.3.3. Vormundschaft und Betreuung Auch Vormundschaft und Betreuung sind im Familiengesetz geregelt (Art. 63 ff. FamGB). Der Betreuer bedarf der Zustimmung des zuständigen Zasag Darga des jeweiligen Sum oder Duureg (Landrat bzw. Bürgermeister des jeweiligen Kreises bzw. Bezirks der Hauptstadt) zur Verfügung über Immobilien des Betreuten (Art. 69.1.4 und 70.1.4-5 FamGB). 5. Erbrecht 5.1. Allgemeines Das Erbrecht ist im 5. Abschnitt des mongolischen BGB enthalten (Art. 515-538). Vermögensrechte und Urheberrechte (geistige Wertgegenstände) des Erblassers sind vererblich (Art. 515.1, 516 BGB). Der Erbfall tritt an dem Tag des Todes des Erblassers ein (Art. 518 BGB). Die Erbschaft fällt jedoch erst mit ihrer Annahme an, dann jedoch rückwirkend auf den Tag des Erbfalls (Art. 527 BGB). Bei gesetzlichen Erben, die mit dem Erblasser zusammenlebten, gilt die Erbschaft als angenommen, wenn sie nicht binnen drei Monaten nach dem Erbfall einen Erbverzicht notariell beurkundet bzw. gegenüber dem Bürgermeister erklärt haben (Art. 528.1 BGB). Bei den übrigen Erben beträgt die Frist zur Annahme ein Jahr; im Regelfall erfolgt die Annahme durch Beantragung eines Erbscheins beim Notar oder Bürgermeister; die Annahme kann aber auch konkludent durch Inbesitznahme oder Verfügung über die Erbschaft erfolgen (Art. 528.2 und 3 BGB). Der Erbe kann auch zugunsten eines bestimmten anderen gesetzlichen Erben ausschlagen (Art. 528.5 BGB). Notarius International 1-2/2004 Die Haftung des Erben für Nachlaßschulden ist bereits kraft Gesetzes auf die Höhe der Erbschaft beschränkt; mehrere Erben haften nur jeweils in Höhe ihres Erbteiles (Art. 535 BGB). 5.2. Gesetzliche Erbfolge Der Ehegatte, Kinder und arbeitsunfähige Eltern des Erblassers erben zu gleichen Anteilen. Wenn solche Personen nicht vorhanden sind oder sie das Erbe ausschlagen oder ihr Erbrecht verloren haben, treten an deren Stelle Großeltern, Geschwister und Enkel des Erblassers als Erben (Art. 520 BGB). Zwei Beispiele: (1) Hinterläßt ein Erblasser seinen Ehegatten, zwei Kinder und seine schon im Ruhestand befindliche Mutter, so erbt jeder von ihnen als Miterbe zu einem Viertel. (2) Lebt hingegen nur noch der Ehegatte und fünf Enkel des Erblassers, so wird der überlebende Ehegatte Alleinerbe. Nach dem Tod ist der Anteil des Erblassers am gemeinschaftlichen Familienvermögen festzustellen (Art. 129.1.4 BGB); hinsichtlich dieses Anteils sind nur der Ehegatte, die Kinder und Eltern des Erblassers erbberechtigt (Art. 520.5-6 BGB). Nach Art eines Voraus fällt der Hausrat des Erblassers nur an die gesetzlichen Erben, die mit dem Erblasser bei dessen Tod zusammenlebten (Art. 520.4 BGB). 5.3. Noterbrecht Pflichtteilsberechtigt sind nur die gesetzlichen Erben, die entweder minderjährig oder arbeitsunfähig sind. Sie alle erhalten die Hälfte des Nachlasses zu unter sich gleichen Anteilen. Es handelt sich um ein echtes Noterbrecht, d.h. eine dingliche Beteiligung am Nachlaß, nicht einen Geldanspruch (Art. 522.3 BGB).36 Beispiel: Der Erblasser hinterläßt seinen berufstätigen Ehegatten, zwei Kinder, davon ein minderjähriges, sowie seine schon im Ruhestand befindliche Mutter. Sein gesamtes Vermögen vermacht er einem Dritten. Pflichtteilsberechtigt sind hier nur das minderjährige Kind und seine Mutter. Beide zusammen erhalten die Hälfte des Nachlasses als Pflichtteil (also jeder ein Viertel). Einen Erb- oder Pflichtteilsverzicht zu Lebzeiten des Erblassers kennt das mongolische Recht nicht. Jedoch kann ein testamentarisch eingesetzter Erbe noch vor Eintritt des Erbfalls die testamentarische Erbeinsetzung ausschlagen (Art. 522.5 BGB). Möglich ist hingegen eine Erbausschlagung oder ein Verzicht auf das Noterbe nach dem Erbfall. 5.4. Testamentsformen Ein Testament muss schriftlich errichtet werden und unter Angabe von Zeit und Ort notariell beglaubigt werden. Gibt es im betreffenden Landkreis (Sum) keinen Notar, so kann das Testament auch vom Landrat oder vom Bürgermeister des Ortes (Bag) beglaubigt werden (Art. 523.1 BGB). 36 Die deutsche Übersetzung im Internet und bei NELLE spricht abweichend vom mongolischen Gesetzestext von einem Noterbteil von zwei Dritteln. Richtig ist ein Pflichtteil von einer Hälfte des Nachlasses. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Länderbericht Mongolei Folgende Fälle sind einer notariellen Beglaubigung des Testamentes gleichgestellt: - wenn die Armeeleitung das Testament eines Armeeangestellten beglaubigt, - wenn die Leitung einer Einrichtung des Strafvollzugs das Testament eines Gefangenen beglaubigt, - wenn der Schiffskapitän das Testament einer sich auf dem Schiff befindlichen natürlichen Person oder der Mannschaftsmitglieder beglaubigt. Das mongolische Recht kennt weder gemeinschaftliches Testament noch Erbvertrag. Ein Vertrag über den Nachlaß zwischen Dritten ist nichtig; zulässig ist hingegen ein Vertrag über die gesetzlichen Erbanteile zwischen gesetzlichen Erben (Art. 191 BGB). Inwieweit ein ausländisches gemeinschaftliches Testament oder ein Erbvertrag in der Mongolei anerkannt würden, wurde bisher noch nicht diskutiert. 5.5. Testamentsvollstreckung Die Erfüllung des Testamentes obliegt dem Erben selbst. Der Erblasser kann jedoch auch einen Testamentsvollstrecker bestimmen (Art. 526 BGB). 5.6. Erbschein Für die Ausstellung des „Erbberechtigungsscheins“ ist der Notar zuständig – bzw. wenn es an dem betreffenden Ort keinen Notar gibt, der Bürgermeister (Art. 531.1 BGB). Der „Erbberechtigungsschein“ kann erst ein Jahr nach dem Erbfall ausgestellt werden (Art. 531.2 BGB). 6. Gesellschaftsrecht37 Eine juristische Person ist nach mongolischem Recht eine zur dauerhaften Ausübung bestimmter Aktivitäten und zur Verfolgung bestimmter Zwecke errichtete Organisationseinheit, die mit einem eigenen Vermögen ausgestattet ist, durch ihre Handlungen Rechte und Pflichten erwirbt, durch ihr Vermögen selbständig haftet und die vor Gericht unter ihrem Namen als Kläger und Beklagter auftreten kann (Art. 25 BGB). Man unterscheidet zwischen juristischen Personen des öffentlichen Rechts und juristischen Personen des privaten Rechts. 6.1. Arten juristischer Personen Gewerblich tätige juristische Personen können entweder als Partnerschaften oder als (Kapital-)Gesellschaften gegründet werden (Art. 33.2 BGB). Nicht gewerblich tätige juristische Personen können als Stiftungen, Vereine oder Genossenschaften gegründet werden (Art. 33.3 und Art. 36 BGB). Klöster, Kirchen und Religionseinrichtungen haben die gleiche Rechtsstellung wie Stiftungen (Art. 36.6 BGB). Juristische Personen können sich zusammenschließen, wobei die der juristischen Person gebührenden Rechte den teilhabenden Parteien erhalten bleiben (Art. 31 BGB). beschränkter Haftung (GmbH – limited liability company – khyazgaarlagdmal khariutslagatai kompany – HHK oder XXK) und die Aktiengesellschaft (joint stock company – khuvitsaat kompany – HK oder XK). Die GmbH ist die in der Mongolei am meisten verbreitete Form der Gewerbeausübung. GmbH und Aktiengesellschaft werden durch das „Gesetz über (Kapital-) Gesellschaften“ vom 2. Juli 1999 geregelt (GesellschaftsG).38 Während das Bürgerliche Gesetzbuch den Geist der kontinentalen Rechtskultur atmet, übernimmt das Gesetz über Gesellschaften eher Vorbilder des Common Law, insbesondere der USA. Infolgedessen gibt es nicht nur einen unterschiedlichen Sprachduktus, sondern teilweise auch gewisse Unstimmigkeiten zwischen beiden Gesetzen. Dennoch ist das mongolische GmbH-Recht dem deutschen ziemlich ähnlich. Das Mindestkapital für die Gründung einer GmbH beträgt 1 Million Tugrig (ca. 1.000 US-Dollar), für eine AG 10 Millionen Tugrig (ungefähr 10.000 US-Dollar). Sowohl GmbH wie Aktiengesellschaft können auch als EinMann-Gesellschaft gegründet werden (Art. 12.3 GesellschaftsG). Die Gründerzahl einer GmbH sollte nicht 50 überschreiten; später kann die Gesellschaft aber auch mehr Gesellschafter haben (Art. 5.1 GesellschaftsG). Die Gesellschaftssatzung eines Unternehmens mit ausländischen Investitionen muss sowohl bei der GmbH wie bei der AG notariell beglaubigt werden.39 Auch jede Satzungsänderung muss in das Handelsregister eingetragen werden (§ 22 Gesetz über das Staatsregister juristischer Personen, verabschiedet am 23.5.2003, in Kraft seit dem 1.10.2003). Gesellschaften können durch Fusion, Zusammenschluß, Teilung oder Abspaltung oder Formwechsel umgewandelt werden. GmbH wie AG werden durch ihre Direktoren (= Geschäftsführer) (Guitsetgekh udirdlaga) vertreten. Soweit nichts anderes geregelt ist, können, wenn mehrere Geschäftsführer bestellt sind, diese die Gesellschaft nur gemeinschaftlich vertreten (Art. 80.7 GesellschaftsG). In einer AG muss als weiteres Organ ein Aufsichtsrat und Vorstand (board of directors) gebildet werden; in der GmbH ist er möglich, aber entbehrlich (Art. 75 GesellschaftsG). In beiden Gesellschaftsformen ist die Hauptversammlung der Gesellschafter das oberste Organ (Art. 60.1 GesellschaftsG). 6.3. Personenhandelsgesellschaft Eine Personen(handels-)gesellschaft ist eine juristische Person, deren Vermögen sich aus Anteilen der Mitglieder zusammensetzt und für deren Schulden sowohl das Gesellschaftsvermögen wie das Privatvermögen der Gesellschafter haftet (Art. 35.1 BGB). Die Personengesellschaft ist im Gesetz über Personengesellschaften vom 11. Mai 37 38 6.2. (Kapital-)Gesellschaften: GmbH und AG 39 Kapitalgesellschaften oder nach mongolischem Sprachgebrauch „Gesellschaften“ (Art. 35 BGB) gibt es in der Mongolei in zwei Formen: Die Gesellschaft mit 25 NELLE, Handelsgesellschaften und Genossenschaften in der Mongolei, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2003, 129-136. Gesetz über (Kapital-) Gesellschaften vom 2. Juli 1999, Staatsanzeiger Nr. 34/1999; englische Übersetzung im Internet unter: www.investmongolia.com/law05.pdf Rechtsgrundlage ist die Anordnung über die Registrierung von Unternehmen mit ausländischen Investitionen, erlassen von der FIFTA (= Foreign Investment and Foreign Trade Agency of Mongolia), einer Regierungsbehörde für Direktorganisationen und Außenhandel. 26 D. Yanjinkhorloo, Länderbericht Mongolei 1995 geregelt.40 Das mongolische Personengesellschaftsrecht unterscheidet zwischen der Offenen Handelsgesellschaft (OHG – unlimited partnership – bukh gishuud buren khariutslagatai oder BB), bei der alle Gesellschafter gesamtschuldnerisch unbegrenzt persönlich haften (Art. 19 – 26 PersonenGesellschaftsG) und der Kommanditgesellschaft (KG – limited partnership – zarim gishuud buren khariutslagatai oder ZB), an der neben mindestens einem unbegrenzt haftenden Gesellschafter auch nur begrenzt mit ihrer Einlage haftende Kommanditisten beteiligt sind (Art. 27-28 PersonenGesellschaftsG).41 6.4. Nichtwirtschaftlicher Zweck: Verein, Stiftung und Genossenschaft Ein Verein mongolischen Rechts ist eine freiwillig organisierte, von den Mitgliedern getragene juristische Person, die auf Erreichung eines einheitlichen, bestimmten Zwecks gerichtet ist (Art. 36.1 BGB; Gesetz über NichtRegierungs-Organisationen vom 6. Februar 1997). Stiftung ist eine nicht auf Mitgliedschaft beruhende juristische Person, die von einem oder mehreren Initiatoren (Stiftern) zur Erreichung eines einheitlichen, gemeinnützigen Zwecks gegründet wurde (Art. 36.2, 37-38 BGB, Gesetz über Nicht-Regierungs-Organisationen vom 31. Januar 1997). Genossenschaft ist eine aus mindestens 9 Personen bestehende juristische Person, die zum Zwecke der Befriedigung gemeinsamer wirtschaftlicher, gesellschaftlicher und kultureller Bedürfnisse gegründet wurde (Art. 36.4 BGB; Gesetz über Genossenschaften vom 8. Januar 1998).42 6.5. Handelsregister und Vertretungsnachweis Alle Arten juristischer Personen werden in das Handelsregister (Staatsregister) eingetragen. Das Staatsregister für Personenhandelsgesellschaften, Kapitalgesellschaften, Genossenschaften und Unternehmen mit Beteiligung von Staatseigentum wird ab dem 1.10.2003 durch das Nationale Steueramt geführt, während Vereine, Stiftungen, Religionseinrichtungen und Medien durch das Justizministerium registriert werden (§ 7 Gesetz über Staatsregister von juristischen Personen). Nicht gewerblich tätige juristische Personen dürfen nur die in ihrer Satzung festgelegten Tätigkeiten ausüben (Art. 26.6 BGB). Diese ultra-vires-Lehre gilt jedoch nicht für Kapitalgesellschaften und Partnerschaften als gewerblich tätige juristische Personen (Art. 26.7 BGB; Art. 8.1 GesellschaftsG). Im Handelsregister sind insbesondere der Name, Registernummer und Sitz der Gesellschaft sowie deren Stammkapital und die Geschäftsführer eingetragen (§ 11 Gesetz über das Staatsregister juristischer Personen). Dritte sind in ihrem guten Glauben an die Vertretungsmacht der im Handelsregister eingetragenen Geschäftsführers geschützt. Notarius International 1-2/2004 7. Internationales Privatrecht 7.1. Neues IPR seit 1. September 2002 Mit dem neuen Bürgerlichen Gesetzbuch gilt seit 1. September 2002 auch ein neues Internationales Privatrecht. Es findet sich im letzten (6.) Abschnitt des neuen BGB (Art. 539-552).43 Inhaltlich ist gegenüber dem bisherigen Recht wenig geändert (gegenüber wesentlichen Veränderungen in anderen Abschnitten des BGB). Eine Rückverweisung auf das mongolische Recht wird angenommen (Art. 540.2 BGB). Im übrigen ist die Anwendung des renvoi nicht gesetzlich geregelt. Eine Weiterverweisung wird nicht beachtet. Den Vorbehalt des ordre public regelt Art. 540.1 BGB: Danach können grundsätzlich bei der Entscheidung in Zivilsachen sowie der Regelung zivilrechtlicher Verhältnisse ausländische Gesetze, Rechtsnormen und international anerkannte Gebräuche angewendet werden, wenn sie der Verfassung der Mongolei, anderen Gesetzen oder den internationalen Verträgen, denen die Mongolei beigetreten ist, nicht widersprechen. 7.2. Personalstatut, Formstatut und Schuldrecht Die Geschäftsfähigkeit von ausländischen Bürgern bestimmt sich nach dem Recht ihres Herkunftslandes (Staatsangehörigkeit) (Art. 543.2 BGB). Die Form des Rechtsgeschäftes richtet sich nach dem Recht des Staates, in dem das Rechtsgeschäft abgeschlossen wurde (Ortsstatut) oder nach dem Gegenstand des Rechtsgeschäfts anzuwenden wäre (Geschäftsstatut) (Art. 548.2 BGB); die Einhaltung der mongolischen Formvorschriften genügt immer (Art. 548.4 BGB). Für in der Mongolei belegene Immobilien ist jedoch die Form des mongolischen Rechts maßgeblich (Art. 548.5 BGB). Wenn die Parteien keine Rechtswahl getroffen haben, besagt Artikel 547 und 549, welches Recht anwendbar ist. Z.B. ist bei Kaufverträgen das Recht des Staates anwendbar, in dem der Verkäufer seinen Wohnsitz hat oder hauptsächlich tätig ist. Form und Befristung einer Vollmacht bestimmen sich nach dem Recht des Staates, in dem die Vollmacht erteilt wurde (Art. 548.8 BGB). 40 41 42 43 Gesetz über Personen(handels-)gesellschaften (Partnerschaften) und Kapitalgesellschaften vom 11. Mai 1995, Staatsanzeiger Nr. 89/1995; englische Übersetzung „The Partnership and Company Law of Mongolia“ im Internet unter: www.cis-legal-reform.org/document.asp ?id=424. Der Teil des Gesetzes über Kapitalgesellschaften ist mittlerweile überholt und außer Kraft gesetzt seit 16.7.1999 durch das (Kapital-) Gesellschaftsgesetz vom 2. Juli 1999. Staatsanzeiger Nr. 3/1997. Gesetz über Genossenschaften vom 8. Januar 1998, Staatsbulletin Nr. 2/1998; englische Übersetzung: www.cis-legal-reform.org/document. asp?id=2384 Deutsche Übersetzung: IPRax 2003, 381; im Internet unter: www.cislegal-reform.org/civil-code/mongolia/PART9.HTM. Vgl. D. NELLE, Neues Internationales Privat-, Zivilverfahrens- und Vollstreckungsrecht in der Mongolei, IPRax 2003, 378-381. Die bis zum 1.9.2002 geltende Fassung des mongolischen IPR ist in englischer und deutscher Sprache (mit Übersetzung durch HERTEL/ YANJINKHORLOO) veröffentlicht in: KROPHOLLER/KRÜGER/RIERING/ SAMTLEBEN/SIEHR, Außereuropäische IPR-Gesetze, Eigenverlag DNotI, 1999, S. 538-565. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Länderbericht Mongolei 27 7.3. Familienrecht 8.2. Erbschaft- und Schenkungsteuer Bei einer im Ausland abgeschlossenen Ehe zwischen einem mongolischen und einem ausländischen Ehepartner bestimmen sich alle vermögensrechtlichen und persönlichen Ehewirkungen zwischen den Eheleuten (also insbes. auch das Güterstatut) nach dem Recht ihres jeweiligen Wohnsitzes (Art. 6.5 FamGB). Das Ehewirkungsstatut wandelt sich, wenn die Eheleute ihren Wohnsitz wechseln. Die Ehegatten können jedenfalls zum Zeitpunkt der Eheschließung eine Rechtswahl treffen; gewählt werden kann entweder das Recht am ständigen Wohnsitz oder das Heimatrecht eines der Ehegatten. Andernfalls gilt (sofern die Ehe nicht im Ausland geschlossen wurde) mongolisches Recht (Art. 6.6 FamGB). Auf die Schenkung von Grundstücken oder deren Erwerb von Todes wegen fällt keine Steuer an; denn es gibt keine Erbschaft- und Schenkungsteuer. 7.4. Erbrecht Die Erbverhältnisse bestimmen sich durch das Recht des Staates, in dem der Erblasser zuletzt seinen ständigen Wohnsitz hatte (Art. 552.1 BGB). Die Erbfolge für in der Mongolei belegene Immobilien bestimmt sich jedoch nach mongolischem Erbrecht (teilweise Nachlaßspaltung) (Art. 552.4 BGB). Eine Rechtswahl des anwendbaren Erbrechts läßt das mongolische IPR nicht zu. Testierfähigkeit, Formwirksamkeit eines Testamentes und dessen Abänderung bestimmen sich nach dem Recht am ständigen Wohnsitz des Erblassers zur Zeit der Testamentserrichtung (Art. 552.2 BGB). Auch ein der Ortsform oder der Form des mongolischen Rechts entsprechendes Testament wird als formwirksam anerkannt (Art. 552.3 BGB). 7.5. Gesellschaftsrecht Die Rechtsfähigkeit ausländischer juristischer Personen bestimmt sich nach dem Recht des Herkunftslandes (Art. 544.1 BGB). Der Gesetzestext entspricht daher der Gründungstheorie, in der Wissenschaft ist dies aber strittig. 7.6. Legalisation ausländischer Urkunden Die Mongolei ist nicht Vertragsstaat des Haager Übereinkommens zur Befreiung ausländischer öffentlicher Urkunden von der Legalisation vom 5. Oktober 1961.44 Die deutschen, österreichischen oder Schweizer Gerichte oder Behörden werden daher im Regelfall für Urkunden aus der Mongolei eine Legalisation verlangen. Umgekehrt genügt aber in der Praxis zum Gebrauch notarieller deutscher Urkunden in der Mongolei häufig eine Übersetzung durch einen amtlichen Übersetzer, auch ohne eine Legalisation. 8.3. Foreign Direct Investment In einigen Bereichen gibt es besonderen Schutz und besondere Steuerbegünstigungen und -befreiungen für Unternehmen mit ausländischen Investitionen (foreign direct investment).47 9. Bibliographie und Internet 9.1. Internet Zahlreiche mongolische Zivil- und Wirtschaftsgesetze finden sich im Rahmen des von der GTZ (Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit) finanzierten Projektes der Universität Bremen „Law Reform in Transition States“. Die Gesetzestexte finden sich dort leider überwiegend nur auf Mongolisch, teilweise aber auch auf Englisch, Russisch oder Deutsch. Leider endet die Dokumentation im Jahr 2003/2004. Fundstelle im Internet: http://www.cis-legal-reform.org Englische Übersetzungen diverser mongolischer Gesetze, v.a. zu Wirtschafts- und Steuerrecht, finden sich auf der Homepage der Foreign Investment and Foreign Trade Agency of Mongolia (FIFTA), einer Regierungsbehörde für Direktorganisationen und Außenhandel: http://www.investmongolia.com/legislation.htm Weitere Gesetzestexte finden sich auch auf der Homepage der Indiana University: http://www.indiana.edu/ ~mongsoc/mong/lawlib.html Eine Liste der bei der US-Botschaft in Ulan Bator bzw. bei FIFTA oder dem mongolischen Finanzministerium erhältlichen englischen Übersetzungen mongolischer Gesetze findet sich im Internet unter: http://www.us-mongolia.com/bizinv/mongollaws/lawsinenglish.html 9.2. Literatur Nur Bücher zum mongolischen Recht in westlichen Fremdsprachen: WILLIAM E. BUTLER, The Mongolian Legal System: contemporary legislation and documentation, The Hague (Martinus Nijhoff Publishers), 1982, 995 Seiten, ISBN 90-247-2685-9 (veraltet). D. NELLE, Mongolei, in: BERGMANN/FERID, Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht, Stand: März 2003, ISBN 3-8019-1150-0. 44 8. Steuerrecht45 45 8.1. Grunderwerbsteuer Die Grunderwerbsteuer beträgt derzeit 2 % des Grundstückwertes.46 Der Wert des Grundstücks wird dabei nach einem vom Grundbuchamt abgegebenen Zeugnis berechnet. 46 47 Deutsches BGBl. 1965 II, S. 876; im Internet unter: http://www.hcch.net/e/conventions/menu12e.html Vgl. D. NELLE, Mongolisches Steuerrecht, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2001, 229-233. Art. 8.3 Einkommensteuergesetz für Bürger. Vgl. Foreign Investment Law vom 10.5.1993, Staatsanzeiger Nr. 3/1993; englische Übersetzung im Internet unter: http://www.investmongolia.com/law14_2.pdf sowie Economic Entity and Organization Tax Law of Mongolia vom 14. Dezember 1992, Staatsanzeiger Nr. 1/1993; englische Übersetzung im Internet unter: http://www.investmongolia.com/law33.pdf 28 D. Yanjinkhorloo, National Report Mongolia National Report Mongolia Contents 1. Notarial law 2. General civil law 3. Property law 4. The law of persons and family law 5. The law of succession 6. Company law 7. Private international law 8. Tax law 9. Bibliography and Internet page 28 30 31 33 35 36 37 38 38 This report relates to the legal position as at 1.12.2004. The report mainly focuses on the new Civil Code that came into force on 1 September 2002. 1. Notarial law 2.5.19975 was also passed to regulate the profession of notary. Some minor changes have been made be an act of 23.5.2002. The Ministry of Justice has enacted Service Regulations for the notaries on 5.7.1997 which have been amended most recently on 11.2.2003. The first plenary session of the Chamber of Notaries convened on 28.6.1997 also ratified the rules on notarial ethics. 1.1.3. Access to the profession Only as many notaries are appointed as are required (numerus clausus). The head (Zasag Darga) of each administrative district (Aimag) or capital city6 draws up a recommendation on the number of notaries required having regard to the population and economic strength of the area and probable developments, and forwards that recommendation to the Ministry of Justice. * 1.1. Law governing the profession 1.1.1. General aspects The work of notaries is carried on in Mongolia by independent professional notaries and State court officials. According to the statutory definition, an independent professional notary is a person who acts in an official capacity based on his State appointment as a notary and receives his income from the fees charged for that purpose. An independent professional notary must be a Mongolian national with full legal qualifications (i.e. someone who has completed a 4-5 year course of legal studies) who has also passed the examinations organised by the Chamber of Notaries and has at least three months' practical experience as a notary or has completed practical training to become a notary. The exam may be taken only by lawyers who have already passed the Mongolian bar exam.1 State court officials who undertake notarial functions are special officials in district authorities (Sum)2 and in Mongolian diplomatic missions and consulates abroad who also undertake authentication work alongside their other duties by State appointment. Under the law the district chief executive3 of each district authority (Sum) decides, with the approval of the Minister of Justice, whether certain Sum officials should simultaneously undertake official notarial duties in district authorities (Sum) in which no independent professional notaries have been appointed (art. 14.3 of the Notaries Act). 1 2 3 4 1.1.2. Legal sources The first department within the Justice Ministry that was to be responsible for the authentication of contracts was founded in the year 1925. In 1941 the first Notarial Regulations were passed; these have now been the subject of many amendments. During the reform of the Mongolian legal system,4 which began after the new Constitution was ratified in 1992, a new Act governing the Notarial Profession of Notarius International 1-2/2004 5 6 by Mrs. DAMBADARJAA YANJINKHORLOO, Notary and Professor at the State University Institute of Law, Ulaanbaataar, Mongolia. The author would like to thank Mrs. AYUSHIIN OYUNCHIMG, President of the Mongolian Chamber of Notaries, for many important contributions to this article. Law on the selection among lawyers of 22. May 2003. The Mongolian administration is structured on the highest level by 21 ”Aimag” (sometimes also transcribed “Aimak” – comparable to a region). Every Aimag compasses several”Sum” (sometimes also transcribed “Somon” – comparable to an English county) or ”Duureg” in the capital city of Ulaan Baator. The municipalities or local communities are called “Bag” in Mongolian. The Zasag Darga is the highest administrative officer in the district authority (Sum) as well as the most senior official in the administrative district (Aimag). The Zasag Darga of a district authority is therefore translated here as district chief executive, whilst the Zasag Darga of an Aimag is translated as administrative district officer. Cf the report by the Asian Development Bank (a regional international organisation along the lines of the World Bank) of October 1995: „Developing Mongolia's Legal Framework: A Needs Analysis“: http://www.adb.org.Documents/Papers/Mongolia_Legal_Framework which uses not so flattering words to describe the previous state of the Mongolian notarial system: „Notaries have been used in Mongolia for some time. Unlike the laws that apply to prosecutors and advocates, the Law on Notaries has not been substantively changed since the transition to a market economy began although a draft law is in preparation. There is a feeling among notaries that a new law would help to clarify their role. Notaries generally form part of the local aimag administrations with one notary per aimag, and their offices are financed and their salaries paid out of the aimag budget. There are also at least five independent notaries in Ulaanbaatar. Notaries are used to authenticate documents. They are not involved in drafting or in advising the parties of a documents contents, but simply in checking that documents are in order and signing or stamping them. The types of transaction for which notarisation is required are bank loans and agreements for the sale and purchase of items such as livestock. With the emergence of a leasehold market and the anticipated privatisation of housing, it is expected that notaries' responsibilities will increase. The work of the notaries has changed considerably in the last few years and it is not always clear to them how they are expected to do their work under the new system. Neither are there any modern texts to be used as a reference. The volume of work has also increased dramatically, although there does not seem to be an immediate need for more than the approximately 25 notaries now working in Mongolia.“ http://www.adb.org/Documents/Papers/Mongolia_Legal_Framework/ the_ notaries.asp?p=lawdevt State Bulletin No. 6/1997, pages 540-553. Unfortunately we do not know of any English, French or German translations of the Notaries Act. Act on State Stamp Duties, State Bulletin No. 4-5/2001, pages 525535. On internet: http://www.investmongolia.com/law36.pdf Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, National Report Mongolia Local jurisdiction and numbers of notaries to be appointed are matters determined by the Minister of Justice. At the present time there are 121 notaries officiating in the eight municipal districts of the capital city of Ulaanbaatar and 65 notaries in the other administrative districts (Aimag). Mongolia therefore currently has 186 (independent professional) notaries. Alongside these there are 317 administrative officers in the various district authorities (Sum) and 33 officials within Mongolia's foreign missions and consulates acting in an ancillary capacity as State court officials. 1.2. The functions of the notary A notarised deed is required, in particular, for the following legal transactions: - A promise of a gift (Article 276.4 of the Civil Code), - Documents for entry in the Land Register (Article 13.6, 13.8, 17.1.11, 17.2, 19.2, 21.2, 21.5, 24.1, 28.2, 30.1, 34.3, 35.1, 35.3.6, 36.1, 36.6 Property Registration Act),7 - Incorporation documents for a legal entity under private law (art. 14.4 Law on State Registration of Legal Entities8) and for its articles of association (art. 7.1.4 and 7.1.5 of the Law on State Stamp Duties9), - Marriage contracts to regulate matrimonial property (Article 132.2 of the Civil Code), - Wills (Article 523.1 of the Civil Code) and certificates of inheritance (Article 531.1 of the Civil Code), - for the authentication of signatures (art. 7.1.9 of the Stamp Duty Act), - to certify the truth and accuracy of a document (art. 7.7 of the Stamp Duty Act), - to certify the truth and accuracy of a translation (art. 7.8 of the Stamp Duty Act). All types of real-estate contracts must also be notarially authenticated and entered in the Land Register (Land Registry), otherwise they will be void. Since the enactment of the Law governing the State Registration of Property Rights and other Rights to Assets of 19.6.2003 (in force since 29.6.2003) the following rights also have to be registered in the State Register (Land Register): - Title to real estate, - Security rights over real estate, - Leases of real estate, - Easements and usufructs, - Building rights over land belonging to another, - Possession and usage of land. All of the aforementioned legal transactions have to be authenticated by a notary. Transactions that are concluded without observing the statutorily or contractually required form or that are not given corresponding approval will be null and void (Article 56.1.8 of the Civil Code). If notarial authentication is prescribed by law a notary or some other person designated by law must undertake authentication on the conclusion of the transaction (Article 42.4 of the Civil Code). Legal transactions disposing of 29 real estate or rights of inheritance can only be authenticated by a notary practising in the district in which the assets are situated.10 Notaries and State court officials can also authenticate legal transactions and contracts other than the aforementioned if so requested by the parties, provided that they do not contravene the law. 1.3. Authentication procedure As yet, authentication procedure is only governed by the Regulations on the Conduct of Notarial Transactions (Service Regulations for Notaries)11 – and not by any formal legislation. Art. 4.1 of the Service Regulations provides that notaries are to authenticate legal transactions and contracts pursuant to the Notaries Act. Notaries and court officials authenticate legal transactions and contracts in the presence of the parties, giving explanations on statutory standards of validity, legal consequences and liability arising from the transactions concerned. When authenticating a legal transaction the notary has to examine whether the transaction complies with statutory requirements; he then has to affix a certificate and certify the signatures in the presence of the parties (Article 4.1 of the Service Regulations). The notary has to examine the deed in full. He also has to read it out, if he has drafted the contract by himself (art. 4.1.5 of the Service Regulations). Also the notary has to clarify whether the parties are conscious of the legal consequences of the transaction. Generally, the wording will not be drafted by the notary himself, but by either the parties or their lawyers. All notaries have standard forms available for certain kinds of contract. The contracting parties can buy these forms and fill them out themselves. Contracts that have to be certified by a notary must meet the following requirements: - they must comply with the law, - they must clearly set out the content and principal terms of the contract, - they must clearly set out the rights and obligations of the parties, - they must satisfy the principle of equality between the parties, - they must not contain grammatical errors, 7 8 9 10 11 „Law on State Registration of Property Rights and other Rights to Assets“ of 19. June 2003, State Bulletin No. 25/2003. Previous version see: „Law on Registration of Immovable Property“ of 9 January 1997, State Bulletin No. 3/1997, in force since 1.5.1997. English translation available on the internet at: http://www.investmongolia.com/law23.pdf or: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=2386. „Law on State Registration of Legal Entities“ of 23. May 2003, in force since 1. October 2003. English translation of the „Law on State Stamp Duties“ available on the internet at http://www.investmongolia.com/law36.pdf This rule was introduced by the Notaries Amendment Act of 23.5.2002 (State Bulletin No. 21/2002). The service regulations have not been published in the State Bulletin as they are administrative regulations laid down by the Justice Minister. 30 - - D. Yanjinkhorloo, National Report Mongolia they must be stamped and signed by persons having legal authority to do so, deadlines must be clearly laid down and the consequences of non compliance with deadlines must be stated, default interest and other compensation must be clearly stated. 1.3.1. Creation of land charges When authenticating security agreements relating to real estate the notary is also obliged: - to examine proof of title to the real estate secured and to obtain certification from the Land Registry, - to enter the time and date of authentication of the creation of the land charge in his own registers, - where a land charge is jointly created by spouses, to examine whether all of the adult members of the family have given their consent in writing and whether their signatures have been notarially certified, - to examine whether the real estate secured has already been given as security, whether the giving of security is prohibited or whether seals have been affixed by the court, the police or any other competent authority. 1.3.2. Life annuity agreements The following also applies to the authentication of agreements on annuities (Articles 483-485 of the Civil Code): - the notary must check whether the party under the liability is in a position to meet his obligations (e.g. to provide accommodation, service, care or medical assistance at his own expense or at the expense of the party entitled to benefit). - the notary must check certifications by the mayor of the municipal authority or the doctor as to whether the party entitled to benefit is unable to maintain himself or live independently. - a person must be designated to monitor performance of the contract. 1.3.3. Document roll and language of authentication The notary must keep a list of all of his authentications and make any additional notes, where necessary. The language of authentication is Mongolian. Authentication in a foreign language is not allowed; however, a notary can certify the accuracy of a translation himself if he has a good command of that foreign language. Otherwise the translation must be carried out by an authorised translator and will then be merely certified by the notary. The notary does not draw up his own deed but affixes his stamp to the translation showing the registration number of the notary in question. 1.4. Notarial fees Notarial fees are governed by the Stamp Duty Act (Article 7 of the Stamp Duty Act – which can also be translated as the „Act governing State Fees“ or Cost Act)12 Notarius International 1-2/2004 In 1997 the Minister of Justice brought in Regulations on Notarial Fees which, in addition to the fixed rates laid down in the Costs Act, also regulate other notarial fees. The Regulations on Notarial Fees have been revised in 2003 in order to incorporate the notaries' new functions under the 2002 Land Privatisation and Property Act. State court officials have to forward all income from their notarial duties to the State, whereas independent professional notaries keep the fees themselves. - Fixed fees are laid down for almost all official actions taken by notaries (i.e. fees are not governed by value); they are determined according to the nature of the official activity and amount to between 200and 200,000 tugrig (1,000 tugrig is the equivalent of approximately one US$). - On transactions up to a value of 100,000 tugrug, however, a value-based fee of 0.5% of the purchase price or value of the property has to be paid to the notary. For transactions of higher value, the following table applies: value of the transaction notary's fee 1,000,001 – 10,000,000 10,000 Tugrug 10,000,000 – 25,000,000 25,000 Tugrug 25,000,001 – 100,000,000 50,000 Tugrug 100,000,001 – 300,000,000 100,000 Tugrug more than 300,000,001 200,000 Tugrug - Together with the new „Law on State Registration of Property Rights“, in 2003 also new registration fees for the landregister have been introduced, such as for a mortgage a value based fee of 0.1%, otherwise fees between 100 and 60,000 Tugrug. 1.5. Professional association All independent professional Mongolian notaries are members of the Mongolian Chamber of Notaries; this enables their activities to be coordinated throughout the whole nation. The Mongolian Chamber of Notaries is a non-profit-making legal entity with which all notaries have to be registered before they are allowed to practise. The Chamber of Notaries was set up in 1997 under the first Notaries Act.13 Branches of the Chamber of Notaries exist in the capital as the Capital Council and in all 21 Aimags as Aimag Councils (Article 6.2 of the Notaries Act). 2. General civil law 2.1 Civil Codes after 1926 After the success of the People's Revolution in Mongolia in 1921 and Mongolia's declaration of independence from China, the first Mongolian Civil Code was enacted 12 13 State Bulletin No. 4-5/1993, pages 525-535. English translation of the „Law on State Stamp Duties“ available on the internet at: http://www.investmongolia.com/law36.pdf. The Mongolian Chamber of Notaries' home page can be found on the internet at: http://www.owc.org.mn/notariat/ (unfortunately at present only in Mongolian; there is still no English home page). Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, National Report Mongolia in 1926. It took as its model the former Russian (Soviet) Civil Code. The Civil Code was later amended and reformed several times.14 When the new democratic Constitution of 13.1.199215 was brought in a Civil Code of 1 November 199416 was also enacted. However, this did not quite reflect the free market economy. However, the Civil Code of 1992/1994 did recognise private ownership alongside State ownership. 2.2. New 2002 version of the Civil Code The new Civil Code of 10.1.2002 has been in force in Mongolia since 1 September 2002; this can also be found on the internet in both English and German translations.17 It is a complete revision of the former Civil Code. It regulates inter alia the property position following the recent commencement of privatisation of land. It also contains a number of new legal concepts necessary for the free market economy, such as self-help, the law of neighbours, heritable building rights, the pledging of rights, general terms and conditions, options, pre emption rights, leasing, land leases, franchise agreements, trusts, travel agreements, insurance policies etc. The new Mongolian Civil Code is modelled on major continental European codifications; it particularly echoes German law in many respects. However, its provisions are often briefer and less detailed than in the European codes. Important separate private-law Acts alongside the Civil Code include, in particular, the Consumer Protection Act of 1 September 1991 (which was brought in even before the new Constitution was ratified!), reformed by an act of 26 december 2003,18 and the Building Act of 7 August 1998.19 The Land Act, on the other hand, governs the use of land that is still owned by the State. Under the Act all kinds of undertakings can also acquire or use land. Foreigners, on the other hand, cannot acquire land; they can only have use or possession of it (Article 102.1 of the Civil Code, Article 6.2 of the Constitution, art. 5.1 of the Land Act). On the other hand, foreign undertakings or undertakings with foreign associates may use and acquire land in the same way as other undertakings (art. 6.3 of the Land Act). 3.2. Disposal of land The registration of land and transfer of title are governed by the Act on the State Registration of Ownership and other Property Rights (Property Registration Act) of 19.6.2003 (in force since 29.6.2003)26 and by Article 182 et seq. of the Civil Code. 14 15 16 17 18 3. Property law20 19 3.1. Privatisation of land In June 2002 the Law of Land21 and the Law on the Allocation of Land to Mongolian Citizens for Ownership22 were enacted. Owner-occupied apartments had already been privatised in the years 1997-1998 and title granted free of charge to the occupants concerned. The Privatisation Act23 permits Mongolian citizens for the first time to acquire private ownership of real estate in Mongolia, since before that the State had been the sole owner of all land even though Article 16(3) of the 1992 Constitution had made provision for the private ownership of land. Houses and land, in particular, can now be owned by their former occupiers. Title to property of up to 700 square metres can be acquired free of charge for own family use in the capital and in the Aimag up to 3,500 square metres; nationals can also purchase additional land (art. 7.1). This measure will be implemented within 2 years. This means that approximately 585,000 families24 will be able to acquire ownership of the residential land occupied by them. 1.24 million hectares of land have been earmarked for privatisation, representing approximately 0.9% of the whole territory of Mongolia.25 31 20 21 22 23 24 25 26 See, with regard to the legal position during Soviet dominance: WILLIAM E. BUTLERR, The Mongolian Legal System: contemporary legislation and documentation, 1982. English translation of the Constitution available on the internet at: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=415. Civil Code of 1 November 1994, State Bulletin No. 1/1995, in force from 1.1.1995 to 30.8.2002; printed version in the English language: The Civil Code of Mongolia, Ulaanbaatar, Mongolia, 1994, 101 pages; on the internet (unfortunately only in Mongolian) at http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=2962. See also STELTER/GÜNTHER, Rechtliche Aspekte der marktwirtschaftlichen Transformation in der Mongolei, Osteuropa-Recht 1992, p. 309. State Bulletin No. 7/2002. An English translation is available on the internet at: http://www.investmongolia.co./law04.pdf. A German translation of the new draft Mongolian Civil Code, which appears to reflect the final wording of the legislation, is to be found in German on the internet at: http://www.cis-legal-reform.org/civil-code/index.html#civil-code-mongolia. cf. also D. NELLE, Privatisierung in der Mongolei erhält neuen Auftrieb, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2001, 325-332. Old version: State Bulletin No. 3/1991. English translation, ”Consumer Protection Law of Mongolia“ available on the internet at: http://www.investmongolia.com/law06.pdf. New version: State Bulletin No. 3/2004; compare: NELLE, WiRO 2005, 30. Building Act of 7 August 1998 on the internet (in Mongolian only) at: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=4667. D. NELLE, Immobilienrecht in der Mongolei, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2004, 293-298, 333-337. Land Act of 7.6.2002, State Bulletin No. 27/2002. English translation: „Law of Land“ on the internet at http://www.investmongolia. com/law28.pdf. The fees for use of land still in State ownership but used by private persons or undertakings are governed by the „Law on Land Fees“ State Bulletin No. 5/1997 in force since 9.1.1997; http://www.investmongolia.com/law35.pdf. „Law on the Allocation of Land to Mongolian Citizens for Ownership“ of 27.6.2002 State Bulletin No. 27/2002, in force since 1.5.2003, available on the internet at http://www.investmongolia.com/ law26.pdf. For the earlier position, see the Land Act of 11 November 1994, in force from 1 April 1995 to 2002 (English translation on the internet at: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=2387); see also the report of the Asian Development Bank (ADB) (see footnote 3 above), particularly the section on „Property Rights“: http://www.adb/ org.Documents/Papers/Mongolia_Legal_Framework/property rights.asp. Zuunii medee (daily newspaper), No. 151 of 25.06.2003, page 2. Urdriin sonin (Daily News), No. 114 of 12.05.2003, page 2. „Law on Registration of Immovable Property“ of 9 January 1997, State Bulletin No. 3/1997, in force since 1.5.1997. English translation available on the internet at http://www.investmongolia.com/ law23.pdf or at http://www.cis-legal-reform.org/document.asp? id=2386. 32 D. Yanjinkhorloo, National Report Mongolia Entry in the Land Register constitutes acquisition of title (Article 4 Property Registration Act). An application to register the acquisition of immovable property in the Land Register can be made by either the transferor or transferee (Article 109.1 of the Civil Code). Registration requires the existence of a notarised deed (Articles 13.6, 17.1.1, 17.2, 19.2, 21.2, 21.5, 24.1, 28.2, 30.1, 34.3, 35.1, 35.3.6, 36.1, 36.6 of the Property Registration Act). The notarised deed on the transfer of rights to immovable property must specify the transfer title deed. Where someone acts as agent for one of the parties details of the representative and power of attorney must be given in the deed, or else the power of attorney must be attached (Article 109.2 of the Civil Code). The first step is for the parties entering into a contract of sale to conclude a private written agreement. The agreement is drafted by the parties themselves or by their lawyers. After that, a certificate is obtained from the Land Registry showing who the owner is and whether the property has been given as security. The contract is then authenticated by the notary. After the transfer of title has been registered by the Land Registry the purchase price is paid. In many cases 50% of the purchase price is first paid to the vendor, with the remaining 50% being handed over once a new certificate is released by the Land Registry. Notaries do not hold escrow accounts. As far as the transferee is concerned, the vendor is deemed to be the owner if he is shown as such in the Land Register (good faith principle). This does not apply if the transferee is aware that the vendor is not the owner (Article 109.3, 183 of the Civil Code). A purchaser or heir can initially have a kind of caution registered (caveat), which the owner can have deleted again if the purchaser does not make payment (Article 21 of the Property Registration Act); caveat protection corresponds to that provided under German law (Article 185 of the Mongolian Civil Code). An option to purchase can also be registered in the Land Register. There are no special rules applicable in Mongolia on the acquisition of property or part of a property where the vendor is obliged to build a house or apartment at the same time (along the lines of the German „Bauträgervertrag“ or building contract). Transactions such as this are treated as works contracts, although this does not fully reflect the nature and essence of this particular legal relationship. 3.3. Owner-occupied apartments and heritable building rights The basic principles governing owner-occupied apartments are laid down in Articles 142-149 of the Civil Code, with the details being contained in the „Act on the Joint Ownership of Apartments“27 and the Apartment Privatisation Act28, both of 1996, and the Apartments Act of 22.4.1999.29 A law on the legal position of associations of owner-occupiers and on title to jointly-owned properties was passed by Parliament on 18.6.2003. It is mainly modelled on the German Act governing Ownership of Apartments. Ownership of apartments is owner- Notarius International 1-2/2004 ship peculiar to apartments (or other premises) giving joint title to the land and other parts of the building (Articles 142.1 and 2 of the Civil Code). The percentage of joint title is determined by the proportion that the area occupied bears to the whole area (Article 142.3 of the Civil Code). Separate title is only granted if the apartment or premises are completely separate and self-contained (Article 142.4 of the Civil Code). A notarised deed is also required in order to acquire title to an owner-occupied apartment so that it can be entered in the Land Register (Article 145.2 of the Civil Code). The heritable building right („building right“) is governed by Article 150 of the Civil Code. The structure built as a result of the building right is deemed an integral part of the building right (Article 150.5 of the Civil Code). The provisions on the acquisition of immovable property apply mutatis mutandis to the formation and acquisition of a building right (Article 150.17 of the Civil Code); a notarised deed and entry in the Land Register is therefore required for acquisition in rem. Heritable building rights are expressly governed by the revised Land Registry Regulations. 3.4. Limited rights of use of property in rem Limited rights of use of property in rem known to Mongolian law are the servitude (Article 151 of the Civil Code) and the usufruct (Article 152 of the Civil Code), but not the limited personal easement. The distinction corresponds to that made under German law: the usufruct is a comprehensive right of use, whereas the servitude can take one of the following three forms: - limited use of the servient tenement, - a prohibition on the conduct of certain action on the servient tenement, or - prevention from exercising certain rights arising from title to the servient tenement. 3.5. Mortgages/hypothecs The mortgage is the only security over land in existence under Mongolian law. An abstract land charge separate from the debt itself is unknown to Mongolian law. The mortgage is accessorial. The mortgage and the underlying receivable can only be assigned together (Article 172.1 of the Civil Code). If the receivable does not arise, an „owner's mortgage“ is then created (Article 168.1 of the Civil Code). The receivable can be substituted (Article 165.3 of the Civil Code). The mortgage is not created until it is entered in the Land Register (Article 166.1 of the Civil Code). Registration itself is regulated in the Property Registration Act. An assignment of the receivable is not valid until the transfer of the mortgage is entered in the Land Register 27 28 29 Act on the Joint Ownership of Apartments of 25 October 1996, State Bulletin No. 3/1997. Apartment Privatisation Act of 25 October 1996, State Bulletin No. 3/1997; (unfortunately only) Mongolian text on the internet at http://www.cis-legal-reform.org/document.asp@id=5107. Apartments Act of 22.4.1999, State Bulletin No. 21/1999. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, National Report Mongolia (Article 172.2 of the Civil Code). Nor is substitution of the receivable valid until an entry is made in the Land Register (Article 165.3 of the Civil Code). Both the creation of the mortgage and its transfer require a notarially certified deed (Article 172.2 of the Civil Code). Special types exist in the form of the maximum-sum mortgage (Article 165.2 of the Civil Code) and the security mortgage (Article 167 of the Civil Code). 4. The law of persons and family law30 Mongolian law on marriage and children is governed by the Family Code of 11 June 1999 (in force since 1.8.199931 – Article 76.1). 4.1. The law of names 32 The Mongolian language does not distinguish between forenames and surnames. A name consists of the given name, plus the father's name (i.e. the father's given name) (Article 24 of the Family Code). A given name can consist of several components (such as „Dambadarjaa“), or even be linked with a hyphen (e.g. Altan Ochir).33 This is why there is often confusion between the two names. On identity cards the names are shown in the following order: - Tribal name (Ovog): Tribal names have been allowed (again) for the last few years. (The tribal name is therefore shown on identity cards but not in passports). - After that comes the father's name („surname“: Etsgiin ner), - the given name („first name“: Ner) is given last. For example, my tribal name is Borjigin, the tribe of Chingis Khan, which is why half of all Mongolians choose this tribal name. Everyone is free to choose his own. My full name is therefore Borjigin (tribal name) Dambadarjaagiin (father's name, i.e. my father's given name, with giin being the genitive ending) Yanjinkhorloo (my own given name). In passports however this order is reversed to the internationaly used order (i.e. first of all, the given name followed by the father's name; the tribal name is not stated). 4.2.2. Family property The law of matrimonial property as well as family property is set out in Article 125 et seq. of the Civil Code35 (referred to in Article 20 of the Family Code). Assets acquired by the spouses during marriage are not only the communal property of the spouses (as would be the case with community of acquests) but are also communal family property – that is to say, including the children (but not the spouses' parents). This reflects the traditional significance of the clan in Mongolian society. Communal property is the property that one of the spouses or children acquires after the marriage during their communal life together (Article 126 of the Civil Code), particularly: - the income from work or capital received by a member of the family, - replacements acquired from communal property, - sole property allocated to communal property by one of the spouses or another member of the family, - an increase in the value of the sole property of one spouse due to improvements by a member of the family. The sole property of one of the spouses or of a member of the family is made up of (Article 127 of the Civil Code): - the property brought into the marriage, - property acquired during the marriage by gift or on death, - income from intellectual property and royalties, - and replacements acquired from sole property. Each member of the family is entitled to hold, use, manage and consume his or her own property at his or her own discretion (Article 127.2 of the Civil Code). 30 31 4.2. Matrimonial law and relationships akin to marriage 4.2.1. Marriage and divorce Marriage is governed by Article 4 et seq. of the Family Code. Divorce can be pronounced either by the administrative authorities (registry office divorce) provided that both spouses agree to the divorce, do not have any children below the age of 18 years and that there is no property dispute (Article 13 of the Family Code). Otherwise there is the judicial divorce (Article 14 of the Family Code).34 33 32 33 34 35 See D. NELLE, Mongolia, in: BERGMANN/FERID, Internationales Eheund Kindschaftsrecht, updated March 2003; A. WOHLGEMUTH, Zum Staatsangehörigkeits-, Familien- und Namensrecht in der heutigen Mongolei, StAZ (Das Standesamt) 1996, 72-76. Mongolian State Bulletin No. 30/1999; German translation to be found at: D. NELLE, in BERGMANN/FERID, Mongolia (footnote 30), p. 36-53. On the internet in Mongolian only at http://www.cis-legal-reform.org/ document.asp?id=7415. The first Mongolian Family Code was enacted in 1928. Further codifications followed in 1954 and 1973, all influenced by the Soviet model at that time. The 1973 Family Code applied until 1999. See D. NELLE, Mongolia, in: BERGMANN/FERID, Mongolia (footnote 30); A. WOHLGEMUTH, Zum Staatsangehörigkeits-, Familien- und Namensrecht in der heutigen Mongolei, StAZ (Das Standesamt) 1996, 72-76. By a decision of the Supreme Court dated 18.3.2002, No. 71 (State Bulletin No. 18/2002), the word „name“ for the purposes of Article 24 of the Family Code is to be understood to mean the child's given name and „father's or mother's name“ to be the name of the father or mother in the genitive. The tribal name is determined according to the father's descent and the „17th Regulation on Family Trees“ dated 8.1.1997. For the grounds of divorce under Mongolian law, see: Wunsiedel District Court judgement of 21.8.1995 - F46/95, FamRZ 1996, 350. German translation of Article 125 et seq. of the Mongolian Civil Code available at D. NELLE, in: BERGMANN/FERID, Mongolia (footnote 30), p. 33 et seq. Internet see footnote 17. 34 D. Yanjinkhorloo, National Report Mongolia In order to manage immovable communal property (i.e. to dispose of it, in particular) each member of the family requires the written and notarially certified consent of all of the adult members of the family (Article 128.2 of the Civil Code); however, official or judicial consent is not required, even if the family property also belongs to children who are still minors. If a disposal takes place without the consent of the other members of the family they may object on the grounds that the disposal is invalid (Article 128.4 of the Civil Code). The partitioning of communal property (Article 130 of the Civil Code) is accomplished during the marriage on an application made by one of the spouses or another adult member of the family, or otherwise after the marriage has been dissolved, and if an individual family member's share of the property is not sufficient, on an application made by the family member concerned. The members of the family can also partition communal property by agreement; the agreement only requires the consent of the adult members of the family and not of the children who are minors. Nor is any official or judicial consent to partitioning required. In principle, each member of the family receives the same share of the family property, including those who are minors or not able to work (Article 126.4 of the Civil Code). However, the court can order a different allocation (Article 130.3 of the Civil Code). Children who move away from home can demand their share of the family property; however, the family (parents) must be left sufficient to enable them to continue to run the household (Article 131 of the Civil Code). 4.2.3. Marriage contracts Spouses can conclude a marriage contract to regulate the contributions to be made by each of them individually to the family expenditure, the family budget, the size of the share of property on the dissolution of the marriage and any other terms linked to property under the Civil Code (Article 132 of the Civil Code). The marriage contract can be concluded either prior to or during the continuance of the marriage (Article 132.3 of the Civil Code). The contract must be notarially authenticated, otherwise it will be null and void (Article 132.2 of the Civil Code). If the contract is inequitable (or if it is disproportionately prejudicial to one of the spouses, Article 132.5 of the Civil Code) it may be amended or set aside by the court (Article 133 of the Civil Code). Marriage contracts are extremely rare in Mongolia in practice. It is considered abnormal to conceive of the partitioning of family assets at the time that a marriage takes place, when the spouses are intending to live together for the whole of their lifetime. Notarius International 1-2/2004 4.2.4. Maintenance for spouses There is a legal obligation on the spouses to pay maintenance to each other in the following cases following a divorce (Article 36 of the Family Code): - if one spouse is not working because of having to care for a child under three years of age, - if the spouse in need of maintenance has already retired, or - if a spouse is unable to work „due to the use of force within the family“. In addition to spouses and maintenance for children and parents, relatives (siblings, grandparents or step-parents) may also be obliged to maintain minor children who cannot be maintained by their parents. Maintenance agreements are possible in relation to all kinds of maintenance. Maintenance agreements must be notarially authenticated (Article 45.1 of the Family Code). The amount stated in the agreement must not fall short of the minimum subsistence level stipulated by the State for the region concerned (Article 45.3 in conjunction with Article 40.4 of the Family Code). There is no entitlement to a share of pension funds in Mongolia. 4.2.5. Non-marital relationships Mongolian law does not contain any rules governing non-marital relationships or homosexual relationships. 4.3. Other family law 4.3.1. The law governing children The age of majority in Mongolia is 18 years (Article 15.1 of the Civil Code). No court authorization is required for parental representation. 4.3.2. Adoption The adoption of children, which is governed by Article 54 et seq. of the Family Code, does not play any great role in practice. The consent of the parents and the applicant's adoption application must be notarially authenticated (Article 55.1 of the Family Code). 4.3.3. Guardianship and care and control Guardianship and care and control are also governed by the Family Code (Article 63 et seq.). The person having care and control requires the consent of the appropriate Zasag Darga of the relevant Sum or Duureg (district chief executive or mayor of the administrative unit concerned) in order to dispose of the immovable property of the person in care (Article 69.1.4 and 70.1.4-5 of the Family Code). Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, National Report Mongolia 5. The law of succession 5.1. General remarks The law of succession is contained in the Fifth Part of the Mongolian Civil Code (Articles 515-538). A deceased's property rights and copyright (intangible assets) are capable of inheritance (Articles 515.1 and 516 of the Civil Code). Succession takes place on the date of the deceased's death (Article 518 of the Civil Code). However, inheritance does not arise until it is accepted, although it then has retrospective effect to the date of succession (Article 527 of the Civil Code). In the case of statutory heirs who lived with the deceased, inheritance is deemed to have been accepted unless they make a notarially authenticated waiver of their inheritance or declare to the mayor that they waive the same within three months of succession (Article 528.1 of the Civil Code). The period for acceptance in the case of the other heirs is one year; generally speaking, acceptance will take the form of an application for probate being made to a notary or mayor; acceptance can also be implied, however, as a result of taking possession or disposing of the inheritance (Article 528.2 and 3 of the Civil Code). An heir can also renounce succession in favour of a particular statutory heir (Article 528.5 of the Civil Code). The heirs' liability for estate debts is limited by law to the amount of their inheritance; each individual heir is liable only for the amount of their part of the inheritance (Article 535 of the Civil Code). 5.2. Statutory line of succession The deceased's spouse, children and parents incapable of working inherit the estate in equal shares. If there are no such persons in existence, or if they should renounce or lose their inheritance, they are replaced as heirs by the deceased's grandparents, siblings and grandchildren (Article 520 of the Civil Code). Two examples: (1) If a person leaves a spouse, two children and a mother who has already retired, each of them will receive one-quarter as joint heirs. (2) If the deceased just leaves a spouse and five grandchildren, however, the surviving spouse will be the sole heir. On a death the deceased's share of the communal family property is determined (Article 129.1.4 of the Civil Code); only the deceased's spouse, children and parents are entitled to inherit that share (Article 520.5-6 of the Civil Code). A deceased's household belongings go only to those statutory heirs who were living with the deceased at the time of his or her death (Article 520.4 of the Civil Code). 5.3. Compulsory portion Only those statutory heirs who are either minors or incapable of working are entitled to a compulsory portion. They all receive one-half of the estate divided between them in equal shares. This is a genuine right of „inheritance of necessity“ – that is to say, a right to the estate in rem and not a pecuniary entitlement (Article 522.3 of the Civil Code).36 35 For example: A deceased leaves a working spouse, two children, one of whom is a minor, and his retired mother. He bequeaths the whole of his property to a third party. The only persons entitled to a compulsory portion here are the child who is a minor and the deceased's mother. Both of them together receive one-half of the estate as a compulsory portion (i.e. one-quarter each). A waiver of an inheritance or a compulsory portion during the lifetime of the deceased is not known to Mongolian law. However, an heir who has been appointed by will may renounce his appointment as heir under the will even before succession occurs (Article 522.5 of the Civil Code). It is possible for an inheritance to be renounced or for „inheritance of necessity“ to be waived after succession has occurred. 5.4. Testamentary form A will must be drawn up in writing, stating the time and place, and must be notarially certified. If there should not be any notary in the district authority (Sum) concerned, the will can also be certified by the district executive officer or mayor of the locality (Bag) (Article 523.1 of the Civil Code). The following procedures are equated with notarial certification of a will: - certification of the will of a member of the armed forces by the armed forces authorities, - certification of a prisoner's will by the prison authorities, - certification of the will of a crew member or private individual present on a vessel by the captain of that vessel. Mongolian law does not recognise joint wills or contracts of inheritance. A contract between third parties in relation to the deceased's estate is null and void; a contract between statutory heirs relating to the statutory portions of their inheritance is permissible however (Article 191 of the Civil Code). No consideration has yet been given to the extent to which a foreign joint will or contract of inheritance would be recognised in Mongolia. 5.5. Administration of wills It is for the heirs themselves to administer the will. However, the testator can also appoint an executor (Article 526 of the Civil Code). 5.6. Probate The notary in responsible for issuing the „grant of probate“ – or, if there is no notary in the locality, the mayor will do so (Article 531.1 of the Civil Code). The „grant of probate“ cannot be issued until one year after the succession has occurred (Article 531.2 of the Civil Code). 36 The German translation on the internet and in NELLE wrongly puts the share of an „inheritance of necessity“ under Mongolian law at twothirds. A compulsory portion of one-half of the estate is correct. 36 D. Yanjinkhorloo, National Report Mongolia 6. Company law37 Under Mongolian law a legal person is an organisational unit created in order to permanently carry on certain activities and pursue certain objectives, which is endowed with its own assets, acquires rights and obligations as a result of its actions, has independent liability through its own assets and can appear in court as claimant or defendant under its own name (Article 25 of the Civil Code). A distinction is drawn between legal persons governed by public law and legal persons governed by private law. 6.1. Types of legal person Legal persons carrying on business activities can be formed either as partnerships or as companies (Article 33.2 of the Civil Code). Legal persons not carrying on commercial activities can be created as foundations, associations or cooperatives (Article 33.2 and Article 36 of the Civil Code). Monasteries, churches and religious establishments have the same legal status as foundations (Article 36.6 of the Civil Code). Legal persons can merge, whereupon the rights attributed to the legal person accrue to the participating parties (Article 31 of the Civil Code). 6.2. Companies: limited liability companies and joint-stock companies There are two forms of company in Mongolia (Article 35 of the Civil Code): the limited liability company – khyazgaarlagdmal khariutslagatai kompany – HHK) and the joint-stock company – khuvitsaat kompany – HK). The limited liability company is the most widespread form of trading in Mongolia. The limited liability company and joint stock company are governed by the „Company Law“ of 2 July 1999.38 Whereas the Civil Code takes after the continental legal system, the Company Law is modelled on the Common Law, particularly that of the USA. Hence, there are not only differences in language, but also some inconsistencies between the two laws. The Mongolian law on limited liability companies is nevertheless fairly similar to German law. The minimum capital needed to incorporate a limited liability company is 1 million tugrig (approx. 1,000 US dollars) and for a joint-stock company 10 million tugrig (approx. 10,000 US dollars). Both a limited liability company and a joint-stock company can be incorporated as a one-man company (Article 12.3 of the Company Law). The number of founders of a limited liability company must not exceed 50; however, the company can also later have more shareholders (Article 5.1 of the Company Law). The articles of association of an undertaking with foreign investment must be notarially certified in the case of both a limited liability company and a joint-stock company.39 Any amendments to the articles of association must also be entered in the State Register (art. 22 of the Notarius International 1-2/2004 Law on the State Registration of Legal Persons, passed on 23.05.2003 and in force since 1.10.2003). Companies can be reorganised by way of merger, amalgamation, partition, division or modification. Both limited liability companies and joint-stock companies are represented by their directors (Guitsetgekh udirdlaga). Unless otherwise provided, where more than one director is appointed they can only represent the company jointly (Article 80.7 of the Company Law). In a joint-stock company a board of directors must be appointed as a further entity; this is possible in the case of limited liability companies, but not essential (Article 75 of the Company Law). In both forms of company the principal executive body is the general meeting of shareholders (Article 60.1 of the Company Law). 6.3. Partnerships A partnership is a legal person the assets of which are made up of the member's shares and for the debts of which both the partnership assets and the partners' private assets are liable (Article 35.1 of the Civil Code). Partnerships are governed by the Partnership Law of 11 May 1995.40 Mongolian partnership law distinguishes between unlimited partnerships (bukh gishuud buren khariutslagatai or BB) where all of the partners have unlimited joint and several personal liability (Articles 19-26 of the Partnership Law) and the limited partnership – zarim gishuud buren khariutslagatai or ZB), where, alongside at least one partner with unlimited liability, there are also partners whose liability is limited to their contributions (Articles 27-28 of the Partnership Law). 6.4. Non-commercial bodies: the association, foundation and cooperative An association under Mongolian law is a legal person consisting of members and organised on a voluntary basis established in order to achieve certain common aims (Article 36.1 of the Civil Code; Law on Non-Governmental Organisations of 6 February 1997).41 A foundation is a legal person not based on membership which is founded by one or more initiators (founders) in order to achieve a common charitable purpose (Articles 36.2 and 37-38 of the Civil Code, Law on Non-Governmental Organisations of 31 January 1997). 37 38 39 40 41 NELLE, Handelsgesellschaften und Genossenschaften in der Mongolei, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2003, 129-136 Company Law of 2 July 1999, State Bulletin No. 34/1999; English translation available on the internet at: www.investmongolia.com/ law05.pdf. Based on the Regulations on the Registration of Undertakings with Foreign Investment laid down by the FIFTA (= Foreign Investment and Foreign Trade Agency of Mongolia), a government authority responsible for direct organisations and foreign trade. The Partnership and Company Law of 11 May 1995, State Bulletin No. 8-9/1995; English translation available on the internet at: www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=424. The part of the Law relating to companies has since been revised and was repealed on 16.7.1999 and replaced by the Company Law of 2 July 1999. State Bulletin No. 3/1997. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, National Report Mongolia A cooperative is a legal person consisting of at least 9 persons established for the purposes of meeting communal economic, corporate and cultural needs (Article 36.4 of the Civil Code; Law on Cooperatives of 8 January 1998).42 6.5. State Register and proof of authority All kinds of legal person are entered in the State Register. The State Register for partnerships, companies, cooperatives and undertakings partly owned by the State has been kept since 1.10.2003 by the National Fiscal Office, whereas associations, foundations, religious establishments and media are registered at the Ministry of Justice (art. 7 of the Law on the State Registration of Legal Persons). Legal persons that do not carry on commercial activities may only carry out those activities stated in their articles of association (Article 26.6 of the Civil Code). However, this ultra vires doctrine does not apply to companies and partnerships as legal persons carrying on a commercial activity (Article 26.7 of the Civil Code; Article 8.1 of the Company Law). The name, registration number and registered office of the company, as well as its nominal capital and directors, are to be shown in the Commercial Register (art. 11 of the Law on the State Registration of Legal Persons). Third parties are safeguarded by their good faith in the authority of the directors shown in the Commercial Register. 37 Civil Code); compliance with Mongolian rules on form is always sufficient (Article 548.4 of the Civil Code). In the case of real property situated in Mongolia, however, the form required under Mongolian law is vital (Article 548.5 of the Civil Code). If the parties do not make any valid choice of law, Articles 547 and 549 state which law is to apply. In the case of contracts of sale, for example, it is the law of the State in which the vendor is habitually resident or has its principal place of business. The form and time limit for a power of attorney are determined by the law of the State in which the power of attorney is granted (Article 548.8 of the Civil Code). 7.3. Family law 7. Private international law In the case of a marriage contracted abroad between a Mongolian person and a foreigner all of the propertylaw and personal effects of the marriage between the spouses (i.e. including the matrimonial property) are governed by the law of their habitual place of residence (Article 6.5 of the Family Code). The law governing the effects of the marriage will change if the spouses change their habitual place of residence. The spouses can, in any event, make a choice of law at the time that they contract their marriage; they can choose either the law of their habitual place of residence or the law of the homeland of one of the spouses. Otherwise (unless the marriage is contracted abroad) Mongolian law will apply (Article 6.6 of the Family Code). 7.1. New PIL since 1 September 2002 7.4. Succession law Along with the new Civil Code there has also been a new Private International Law since 1 September 2002. It is to be found in the last (Sixth) Part of the new Civil Code (Articles 539-552).43 Content-wise, there is very little difference from the earlier law (compared to the great changes made in other parts of the Civil Code). Renvoi to Mongolian law is assumed (Article 540.2 of the Civil Code). There are no other statutory provisions governing the application of the renvoi principle. No further renvoi is observed. The public polity proviso is governed by Article 540.1 of the Civil Code; in principle, when deciding civil issues and regulating civil-law relationships, foreign legislation, legal principles and internationally recognised practices can be applied provided that they do not infringe the Constitution of Mongolia or any other laws or international conventions to which Mongolia is a signatory. Succession is determined by the law of the State where the deceased had his final habitual place of residence (Article 552.1 of the Civil Code). Succession in relation to real property situated in Mongolia is determined, however, according to Mongolian succession law (partial division of estates) (Article 552.4 of the Civil Code). Mongolian private international law does not allow any choice of law with regard to succession. Testamentary capacity, the formal validity of a will and amendments thereto are governed by the law of the deceased's habitual place of residence at the time that the will was made (Article 552.2). A will that conforms to the formalities locally applicable or the form required under Mongolian law will also be recognised as formally valid (Article 552.3). 7.2. Lex personalis, the law governing form and the law of obligations The legal competency of foreign nationals is determined by the law of their country of origin (nationality) (Article 543.2 of the Civil Code). The form of a legal transaction is governed by the law of the State in which the transaction is concluded (lex loci contractus) or by the subject matter of the legal transaction (the law of the transaction) (Article 548.2 of the 42 43 Law on Cooperatives of 8 January 1998, State Bulletin No. 2/1998; English translation available at: www.cis-legal.reform.org/document. asp?id=2384. German translation IPRax 2003, 381; available on the internet at: www.cis-legal.reform.org/civil-code/mongolia/PART9.HTM. See D. NELLE, Neues Internationals Privat-, Zivilverfahrens- und Vollstreckungsrecht in der Mongolei, IPRax 2003, 378-381. The version of the Mongolian PIL applicable until 1.9. 2002 is published in English and German (with translations by HERTEL/YANJINKHORLOO) in: KROPHOLLER/KRÜGER/RIERING/SAMTLEBEN/SIEHR, Außereuropäische IPR Gesetze, Eigenverlag DNotI, 1999, p. 538-565. 38 D. Yanjinkhorloo, National Report Mongolia 7.5. Company law The legal capacity of foreign legal persons is determined by the law of their country of origin (Article 544.1 of the Civil Code). The legislative wording relies here on the incorporation theory, although this is a matter of dispute amongst academics. 7.6. Legalisation of foreign deeds Mongolia is not a signatory to the Hague Convention of 5 October 1961 Abolishing the Requirement of Legalisation for Foreign Public Documents.44 The German, Austrian and Swiss courts and authorities will therefore generally require legalisation for documents from Mongolia. (Conversely, however, in practice, a translation by an official translator will generally suffice for notarised German documents to be used in Mongolia, without legalisation). 8. Tax law45 8.1. Land transfer tax Land transfer tax is currently 2% of the value of the property.46 The value of property is determined from a certificate issued by the Land Registry. 8.2. Inheritance and gift tax There is no liability to tax on the gift of real estate or on the acquisition thereof on death because there is no inheritance or gift tax. 8.3. Foreign direct investment Notarius International 1-2/2004 nately, however, the legislative wording there is principally in Mongolian, although some is also to be found in English, Russian or German. Unfortunately the documentation ends in the year 2003/2004. Internet source: http://www.cis-legal-reform.org. English translations of various Mongolian statutes, particularly on commercial and tax law, are to be found on the homepage of the Foreign Investment and Foreign Trade Agency of Mongolia (FIFTA), a government authority responsible for direct organisations and foreign trade: http://www.investmongolia.com/legislation.htm. Other legislative wording is to be found on the Indiana University homepage: http://www.indiana.edu/~mongsoc/mong/lawlib.html. A list of English translations of Mongolian legislation available from the US Embassy in Ulaanbaatar, FIFTA or the Mongolian Ministry of Finance is to be found on the internet at:http://www.us-mongolia.com/bizinv/mongollaws/lawsinenglish.html. 9.2. Bibliography Books about Mongolian law in western European languages: WILLIAM E. BUTLER, The Mongolian Legal System: contemporary legislation and documentation, The Hague (Martinus Nijhoff Publishers), 1982, 995 pages, ISBN 90-247-2685-9 (outdated). D. NELLE, Mongolei, in: BERGMANN/FERID, Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht, last update: March 2003, ISBN 3-8019-1150-0. Special protection and particular tax advantages and exemptions are given in some areas for undertakings with foreign investment (foreign direct investment).47 44 9. Bibliography and Internet 45 9.1. Internet Numerous Mongolian civil and commercial laws are to be found as a result of the Bremen University project „Law Reform in Transition States“ financed by the GTZ (Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit). Unfortu- 46 47 German BGBl. 1965 II, p. 876; on the internet at http://www.hcch.net/e/conventions/menu12e.html. See D. NELLE, Mongolisches Steuerrecht, WIRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2001, 229-223. Article 8.3 of the Income Tax Act for Nationals. See Foreign Investment Law of 10.5.1993, State Bulletin No. 3/1993; English translation on the internet at http://www.investmongolia.com/ law14_2.pdf and Economic Entity and Organisation Tax Law of Mongolia of 14 December 1992, State Bulletin No. 1/1993; English translation on the internet at: http://www.investmongolia.com/ law33.pdf. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Rapport National Mongolie Rapport National Mongolie* Table des matières 1. Droit notarial 2. Droit Civil Général 3. Droit immobilier 4. Droit des personnes et droit de la famille 5. Droit successoral 6. Droit des sociétés 7. Droit international privé 8. Droit fiscal 9. Bibliographie et Internet page 39 42 42 44 46 47 48 49 49 L'état d'actualité: 1er décembre 2004. Ce rapport met l'accent sur le nouveau Code Civil entré en vigueur le 1er septembre 2002. mai 19975 qui réglait le droit professionnel. Le 23 mai 2002, le législateur a apporté quelques modifications à la loi. En plus, le Ministre de la Justice a promulgué l'ordonnance sur l'exécution de la fonction notariale le 5 juillet 1997. Les dernières modifications ont été apportées à cette ordonnance le 11 décembre 2003. Le 28 juin 1997, la première assemblée plénière de la Chambre notariale a également promulgué les règles relatives à la déontologie notariale. 1.1.3. Accès à la fonction Le nombre de notaires nommés se détermine en te-nant compte des demandes de services notariaux (numerus clausus). Le directeur (Zasag Darga) de chaque région (Aimag) ou de la capitale6 élabore une proposition pour le nombre de notaires à nommer dans le respect du nom* 1. Droit notarial 1.1. Droit professionnel 1.1.1. Généralités En Mongolie, l'activité notariale est exercée par des notaires libéraux ou des greffiers de l'Etat. Le notaire libéral (conformément à la définition légale) est celui qui exerce sa fonction suite à une nomination par l'Etat et dont le revenu se constitue des honoraires perçus. Seuls les ressortissants mongoliens qui sont juristes à part entière (C'est-à-dire qu'ils ont fait des études de droit pendant 4-5 ans) peuvent devenir notaires. En plus, ils doivent passer un examen organisé par la Chambre notariale et exercer la fonction de notaire ou faire un stage dans une étude notariale pendant au moins trois mois. Seul les notaires qui ont passé l'examen BAR1 aux termes de la loi sur le choix des juristes peuvent passer cet examen organisé par la Chambre Notariale. Les greffiers de l'Etat exerçant des fonctions notariales sont d'un côté des fonctionnaires dans les districts (Sum)2, de l'autre des fonctionnaires auprès des représentations diplomatiques et consulaires à l'étranger qui, suite à une nomination par l'Etat, ont le droit d'authentifier des actes (outre leurs activités quotidiennes). Conformément à la loi, le directeur3 de chaque district (Sum) décide, après approbation du ministre de la Justice si, à défaut de notaires libéraux, certains fonctionnaires des Sums peuvent également exercer une fonction notariale. 1 2 3 4 1.1.2. Sources juridiques En 1925, le Ministère de la Justice a pour la première fois créé une section au sein du Ministère qui était responsable des authentifications d'actes. Une première loi notariale fut promulguée en 1941. Depuis, elle a été modifiée à plusieurs reprises. Dans le cadre de la réforme du système juridique mongolien4, initiée au moment de la promulgation de la nouvelle Constitution en 1992, le législateur a également promulgué une nouvelle loi sur le notariat datant du 2 39 5 6 par Madame DAMBADARJAA YANJINKHORLOO, notaire et professeur à la faculté juridique de l’université étatal de la Mongolie, Ulaan Baator, Mongolie. L’auteur remercie beaucoup à Madame AYUSHIIN OYUNCHIMEG, président du Conseil des Notaires de la Mongolie, pour ses contributions importants à cet article. Law on selection among lawyers 22.05.2003 L'organisation de l'administration mongolienne est la suivante: L' „Aimag“ – ou „Aimak“ – (traduit ici par: circonscription administrative) est la collectivité territoriale qui, dans l'ordre des entités administratives, vient directement après l'Etat; les collectivités territoriales sur l'échelon administratif moyen sont les „Sum“– ou „Somom“ – (qui sont comparables à des districts) ou les „Duureg“ comme district urbain de Ulaan Baator. Les communes sont les „Bag“ en mongolien. Zasag Darga est le nom du fonctionnaire supérieur du sum, mais également de celui de l'Aimag. Le Zasag Darga du Sum est traduit ici comme directeur du district, le Zasag Darga de l'Aimag comme directeur de la région. Voir le rapport de l'Asian Development Bank (une organisation interstatale) de l'octobre 1995: „Developing Mongolia's Legal Framework: A Needs Analysis“: http://www.adb.org/Documents/Papers/ Mongolia_Legal_Framework Le rapport décrit la situation avant la promulgation de la nouvelle loi notariale en termes peu flatteuses: „Notaries have been used in Mongolia for some time. Unlike the laws that apply to prosecutors and advocates, the Law on Notaries has not been substantively changed since the transition to a market economy began although a draft law is in preparation. There is a feeling among notaries that a new law would help to clarify their role. Notaries generally form part of the local aimag administrations with one notary per aimag, and their offices are financed and their salaries paid out of the aimag budget. There are also at least five independent notaries in Ulaanbaatar. Notaries are used to authenticate documents. They are not involved in drafting or in advising the parties of a documents contents, but simply in checking that documents are in order and signing or stamping them. The types of transaction for which notarisation is required are bank loans and agreements for the sale and purchase of items such as livestock. With the emergence of a leasehold market and the anticipated privatisation of housing, it is expected that notaries' responsibilities will increase. The work of the notaries has changed considerably in the last few years and it is not always clear to them how they are expected to do their work under the new system. Neither are there any modern texts to be used as a reference. The volume of work has also increased dramatically, although there does not seem to be an immediate need for more than the approximately 25 notaries now working in Mongolia.“ http://www.adb.org/Documents/Papers/Mongolia_Legal_Framework/the_notaries.asp?p=lawdevt Bulletin de l'Etat no 6 /1997, pages 540-553 (pas encore sur Internet, pas encore traduit). Loi sur les redevances statales, Bulletin de l'Etat no 4-5, pages 525535. 40 D. Yanjinkhorloo, Rapport National Mongolie bre d'habitants, du développement économique et de la perspective future des notaires. Ensuite, il communique sa proposition au Ministère de la Justice. Le nombre de notaires dans chaque région est fixé par le Ministre de la Justice. Actuellement, 121 notaires exercent leur fonction dans la capitale (dans les 8 différents quartiers) et 65 notaires dans les autres Aimags. Au total, la Mongolie compte actuellement 186 notaires (libéraux). Par ailleurs, il y a 317 fonctionnaires dans les différents districts (Sum) et 33 fonctionnaires dans les représentations et consulats étrangers qui sont en même temps des greffiers nommés par l'Etat. 1.2. Attributions du notaire Notamment les actes juridiques suivants requièrent l'authentification notariale: - La promesse de donation (art. 276.4 C.C.) - Les documents nécessaires pour l'inscription dans le livre foncier (art. 13.6, 13.8, 17.1.11, 17.2, 19.2, 21.2, 21.5, 24.1, 28.2, 30.1, 34.3, 35.1, 35.3.6, 36.1, 36.6 de la loi sur l'inscription de droits de propriété et d'autres droits y liés)7 - Demande de constitution d'une personne morale de droit privé (14.4 loi relative au registre de l'Etat sur les personnes morales)8 ainsi que les statuts d'une personne morale (art. 7.1.4, 7.1.5 loi sur les droits de timbre ou bien: loi relative aux honoraires).9 - Le contrat de mariage qui règle le régime matrimonial (art. 132.2 Code de la famille) - Le testament (art. 523.1 C.C.) et le certificat d'héritier (art. 531.1 C.C.) - La légalisation de signature (art. 7.1.9 loi sur les droits de timbre) - Pour faire preuve de l'authenticité et de l'exactitude d'un document (art. 7 loi sur les droits de timbre) - Pour faire preuve de l'exactitude d'une traduction (art. 7 loi sur les droits de timbre) De même, toute sorte de contrats d'immeubles doivent faire l'objet d'un acte notarié et d'une inscription dans le livre foncier (registre immobilier). Depuis la promulgation de la loi sur les registres de l'Etat sur la propriété et d'autres droits liés au patrimoine le 19 juin 2003 (entrée en vigueur le 29 juin 2003) les droits suivants doivent être inscrits dans le registre de l'Etat (le livre foncier): - Les droit de propriété sur des immeubles - les droits de gage immobiliers - la location d'immeubles - la servitude et l'usufruit - Le droit de construire sur le fonds d'autrui - Le droit de possession de terrains et le droit d'utilisation de terrains. Les actes juridiques susmentionnés doivent tous faire l'objet d'une authentification notariale. Les actes juridiques qui ont été conclus sans tenir compte des formalités requises par la loi ou par le contrat et qui n'ont pas été autorisés sont nuls (art. 56.1.8 C.C.). Si la loi prévoit l'au- Notarius International 1-2/2004 thentification notariale pour la conclusion d'un certain acte juridique, le notaire ou une autre personne déterminée par la loi doit authentifier l'acte (art. 42.4 C.C.) Les ventes d'immeubles ou les actes juridiques concernant une succession ne peuvent être authentifiés que par le notaire dont l'étude se trouve au lieu de la situation du patrimoine en question.10 Les notaires et les greffiers nommés par l'Etat peuvent également authentifier d'autres actes sur demande des parties concernées, s'ils ne sont pas contraires aux dispositions légales. 1.3. Procédure de l'authentification Jusqu'à présent, la procédure de l'authentification n'est réglée que dans l'ordonnance relative à l'exercice de la fonction notariale11 (mais pas dans une loi formelle). L'art. 1 de l'ordonnance dispose: Le notaire authentifie des actes juridiques et des contrats conformément à la loi notariale. Les notaires et les greffiers authentifient des actes et des contrats en présence des parties. Ils informent les parties sur les conditions de validité, les effets juridiques et la responsabilité encourue. Au moment de l'authentification, le notaire doit vérifier si l'acte juridique tient compte des conditions requises par la loi. Il doit en porter mention dans l'acte en présence des parties, et légaliser leurs signatures (art. 4.1.9 de l'ordonnance sur l'exécution des activités notariales). Le notaire doit vérifier l'acte complètement. Il doit lire le contrat aux parties s'il a rédigé lui-même le contrat sur demande des parties (art. 4.1.5 ordonnance sur l'exécution de la fonction notariale). Après, il doit vérifier si les parties ont bien compris les efets juridiques de leur acte juridique. En général, ce n'est pas le notaire qui rédige le texte de l'acte, mais les parties elles-mêmes ou leur avocat. Tous les notaires disposent de formules de certains types de contrats. Les parties peuvent les acheter et remplir elles-mêmes. Les contrats notariés doivent remplir les conditions suivantes. Ils doivent: - correspondre aux dispositions de la loi - contenir le fond et les conditions essentielles du contrat sans équivoque 7 8 9 10 11 Version actuel: „Loi sur les registres de l’Etat sur les droits de propriété et d’autres droits liés au patrimoine“ (Law on State Registration of Property Ownership Rights and other related property rights) du 19. juin 2003, Bulletin de l‘Etat no 25/2003 (pas encore des traductions). Version antérieur: “Loi sur l’inscription de propriété foncière” du 9 janvier 1997, Bulletin de l’Etat no 3/1997, en vigueur depuis le 1er mai 1997. Traduction anglaise “Law on Registration of Immovable Property” sur Internet à l’adresse: http://www.investmongolia.com/ law23.pdf ou bien: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id =2386 Loi sur l'inscription de personnes morales du 23 mai 2003, Bulletin de l'Etat no /2003, en vigueur depuis le 1er octobre 2003, traduction anglaise: „Law on State Registration of Legal Property" – pas encore sur Internet. traduction anglaise „Law on State Stamp Duties“ – sur Internet: http://www.investmongolia.com/law36.pdf. Cette règle a été introduite par la loi modificative de la loi notariale du 23 mai 2002 (Bulletin de l'Etat 21/2002). L'ordonnance sur l'exercice de la fonction notariale n'a pas été publiée dans le Bulletin de l'Etat, puisqu'il s'agissait d'une ordonnance administrative du Ministre de la Justice. Notarius International 1-2/2004 - D. Yanjinkhorloo, Rapport National Mongolie contenir les droits et les obligations des parties sans équivoque respecter le principe de l'égalité des parties être sans fautes grammaticales porter le cachet et les signatures des personnes qui sont autorisées à la représentation fixer des délais exacts et contenir les effets juridiques dans le cas d'un non-respect des délais déterminer les intérêts moratoires et d'autres dommages et intérêts. 1.3.1. Constitution d’une hypothèque Le notaire a quelques obligations en plus lorsqu'il authentifie des contrats de gages d'immeubles: - Il doit vérifier le certificat témoignant de la qualité de propriétaire des immeubles sur lesquels a été constitué un gage et demander un certificat du livre foncier. - Inscrire la date et l'heure de l'authentification de la constitution du gage immobilier dans un propre registre. - Lors de la légalisation d'un contrat de gage immobilier conclu par des époux en commun, il doit vérifier si les membres de la famille adultes ont consenti par écrit et si leurs signatures ont été légalisées pardevant le notaire. - Il faut vérifier si les immeubles pour lesquels est constitué un gage ont déjà été donnés en gage aupa-ravant, s'il existe un empêchement à la constitution de gage ou si le tribunal, la police ou une autre personne compétente ont confisqué l'immeuble. 1.3.2. La légalisation de contrats sur la rente viagère Dans le cas de contrats sur la rente viagère (art. 483485 C.C.), le notaire doit: - Vérifier si l'obligé est à même de remplir son obligation: p.e. de mettre à la disposition son logement, de s'occuper de la personne concernée, de lui assurer les soins de santé, de pourvoir à l'aide médicale à ses propres frais ou aux frais de la personne concernée. - Vérifier les certificats du maire de la ville où le logement de la personne concernée est situé ou le certificat du médecin qui prouve que l'ayantdroit n'est pas à même de pourvoir à son propre entretien ou de vivre indépendamment. - Il faut déterminer une personne qui doit veiller à la bonne exécution du contrat. 1.3.3. Liste des actes et la langue de l’acte Le notaire tient une liste sur toutes les authentifications effectuées. Parfois il prend également des notes, s'il le juge nécessaire. La langue de l'acte est le mongolien. Les actes dans d'autres langues ne sont pas admis. Cependant, le notaire a la possibilité de vérifier l'exactitude d'une traduction s'il maîtrise bien la langue en question. Autrement, la traduction doit être faite par un traducteur juré. Dans se cas, le notaire n'est tenu que d'authentifier qu'il s'agit d'une tra- 41 duction faite par un traducteur juré. Cependant, le notaire ne rédige pas un acte. Il appose son propre cachet sur la traduction qui contient son numéro personnel. 1.4. Les honoraires de notaires Les honoraires des notaires sont réglés dans la loi relative aux honoraires (art. 5.2 et art. 7 de la loi relative aux honoraires ou bien: loi sur les droits de timbre).12 En 1997, le Ministre de la Justice a promulgué une loi relative aux honoraires des notaires. Outre les honoraires fixes, cette loi règle également des honoraires variables. En 2003, le Ministère de la Justice a élaboré une réforme de la loi sur les honoraires des notaires pour y respecter également les nouvelles activités notariales nées au moment de l'introduction de la loi sur les terres et sur la privatisation des terres de 2002. Les greffiers doivent verser à l'Etat l'ensemble de leurs honoraires tandis que les notaires libéraux peuvent les garder pour eux-mêmes. - La loi prévoit des tarifs fixes pour presque toutes les différentes activités notariales (il ne s'agit donc pas de tarifs qui tiennent compte de la valeur) qui s'élèvent de 200 à 200.000 Tugrug selon l'activité en question. (1.000 Tugrug correspondent à environ 1 Dollar américain). - Dans le cas d'actes d'une valeur de 1.000.000 Tugrug au maximum, il faut payer au notaire 0,5 % du prix du contrat ou de la valeur de l'immeuble. Autrement, il faut respecter le tableau suivant: valeur du contrat honoraire 1.000.001 – 10.000.000 10.000 Tugrug 10.000.001 – 25.000.000 25.000 Tugrug 25.000.001 – 100.000.000 50.000 Tugrug 100.000.001 – 300.000.000 100.000 Tugrug plus de 300.000.001 200.000 Tugrug - Pour les frais d'inscriptions dans le livre foncier le législateur a introduit de nouvelles tarifs dans le cadre de la nouvelle loi sur le registre immobilier. Pour les contrats de gage, il faut payer 0,1 % de la valeur, sinon entre 100 et 60.000 Tugrug. 1.5. Organisation professionnelle Tous les notaires libéraux mongoliens font partie de la Chambre notariale mongolienne qui coordonne les activités notariales sur tout le territoire national. La chambre notariale mongolienne est une personne morale sans but lucratif. Tous les notaires doivent se faire inscrire auprès de la Chambre notariale avant de commencer à travailler. La Chambre notariale a été introduite par la première loi notariale en 1997.13 12 13 Bulletin de l'Etat no 4-5/1993; pages 525-535 traduction anglaise „Law on State Stamp Duties“ – sur Internet: http://www.investmongolia. com/law36.pdf Le site web de la Chambre notariale mongolienne se trouve à l'adresse suivante: http://www.owc.org.mn/notariat/ (actuellement seulement en mongolien). 42 D. Yanjinkhorloo, Rapport National Mongolie Il existe des sousorganisations dans la capitale (le Conseil de la capitale) et dans les différentes régions (Le Conseil de l'Aimag) qui sont au nombre de 21 (au total, il existe donc 22 sousorganisations). 2. Droit Civil Général 2.1. Les Codes civils depuis 1926 Le premier Code Civil fut promulgué suite aux succès de la révolution populaire en Mongolie en 1921 et à l'indépendance du pays de la Chine. Il s'est inspiré au Code Civil russe (soviétique). Plus tard, le Code civil fut modifié et réformé à plusieurs reprises.14 Suite à la promulgation de la Constitution démocratique le 13 janvier 199215, un nouveau Code Civil fut introduit le 1er novembre 1994.16 Ce Code Civil de 1992/1994 ne correspondait pas entièrement aux principes actuels de l'économie de marché. Cependant, il connaissait déjà la propriété privée outre la propriété de l'Etat. ce momentlà, l'Etat fut le propriétaire exclusif de toutes les terres (même si la Constitution de 1992 prévoyait déjà la propriété privée de terrains dans son article 16 al. 3). Maintenant, les utilisateurs ont avant tout le droit d'acquérir des terrains bâtis et des terres. Dans la capitale, l'acquisition de terrains de moins de 700 m2 servant à la famille est même gratuite. Dans les centres des aimags, elle est gratuite s'il s'agit de terrains de moins de 3.500 m2. Par ailleurs, les citoyens ont le droit d'acheter des terrains en vertu de l'art. 7.1. Cette disposition restera de vigueur deux ans ce qui permet à environ 585 000 familles24 d'acquérir la propriété des terrains de leur maison d'habitation. Il existent 1246,3 millions d'hectars de terrains qui seront privatisés. Il s'agit de 0,9 % de tout le territoire national.25 La loi sur les terres règle par contre l'utilisation des biens fonciers qui restent la propriété de l'Etat. 14 2.2. Nouvelle Codification du Code Civil en 2002 Le nouveau Code Civil du 10 janvier 2002 est entré en vigueur le 1er septembre 2002. Vous trouvez une traduction anglaise et allemande de ce Code sur Internet.17 L'ancien Code Civil a été complètement révisé. Il règle notamment la propriété en tenant compte de la privatisation des terres qui n'avait que commencée. De plus, il introduit de nouveaux instruments juridiques qui sont indispensables à l'économie de marché, comme p.e. la légitime défense, l'aide entre voisins, le droit de superficie, le gage de certains droits, les conditions générales d'achat et de vente, l'option, le droit de préemption, le créditbail, le bail à ferme, le contrat de franchisage, le contrat de fiducie, le contrat de voyage, le contrat d'assurance etc. Le nouveau Code Civil mongolien s'est inspiré des codifications des pays de l'Europe continentale, on y trouve notamment beaucoup de principes du droit allemand. Cependant, la plupart des règles du droit mongolien sont beaucoup moins détaillées que celles des Codes des pays européens. Outre le Code Civil, il existent des lois spéciales de droit privé importantes, comme p.e. la loi relative à la protection du consommateur du 1er septembre 1991, (qui était déjà en vigueur au moment de la promulgation de la Constitution!), réformé par loi du 26 décembre 2003,18 et la loi sur la construction du 7 août 1998.19 3. Droit immobilier20 15 16 17 18 19 20 21 22 3.1. Privatisation de la propriété foncière En juin 2002, le législateur a promulgué la loi sur les terres21 et la „loi sur la privatisation des terres en faveur des citoyens mongoliens“.22 Les logements sous le régime de la copropriété ont déjà été privatisés dans les années de 1997/1998 et la propriété des logements a été transférée à ses habitants. La loi sur la privatisation introduit pour la première fois23 la propriété privée de terrains en Mongolie en faveur des citoyens mongoliens. Jusqu'à Notarius International 1-2/2004 23 24 25 Pour la situation juridique pendant la dominance de l'Union soviétique: WILLIAM E. BUTLER, The Mongolian Legal System: contemporary legislation and documentation, 1982. Traduction anglaise de la Constitution sur Internet: http://www.cislegal-reform.org/document.asp?id=415 Code Civil du 1er novembre 1994, Bulletin de l'Etat 1/1995, en vigueur entre le 1er janvier 1995 et le 30 août 2002; traduction anglaise, version imprimée: The Civil Code of Mongolia, Ulaanbaatar, Mongolie, 1994, 101 pages; sur Internet (seulement en mongolien): http://www.gtz.de/lexinfosys/document.asp?id=2962 voir également STELTER/GÜNTHER, Rechtliche Aspekte der marktwirtschaftlichen Transformation in der Mongolei, Osteuropa-Recht 1992, p. 309. Bulletin de l'Etat no 7/2002. Une traduction anglaise se trouve sur Internet à l'adresse suivante: http://www.investmongolia.com/ law04.pdf Une traduction allemande du projet du nouveau Code Civil qui correspond – à ce qu'il semble – au texte définitif du Code Civil mongolien se trouve sur Internet à l'adresse suivante: http://www.gtz.de/lexinfosys/codes/civil%20law%20mongolia/ZGB %20Mongolei%20Inhalt%20gef.htm voir également: D. NELLE, Privatisierung in der Mongolei erhält neuen Auftrieb, WiRO 2001, 325-332. Version antérieur: Bulletin de l‘Etat no 3/1991. Traduction anglaise “Consumer Protection Law of Mongolia” – sur Internet: http://www. investmongolia.com/law06.pdf. Version actuel: Bulletin de l‘Etat no 3/2004, voir NELLE, WiRO 2005, 30. Loi relative à la construction du 7 août 1998, sur Internet (seulement en mongolien): http://www.gtz.de/lexinfosys/document.asp?id=4667 Voir NELLE, Immobilienrecht der Mongolei, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2004, 293-298 et 333-337. Loi relative aux terrains du 7 juin 2002, Bulletin de l'Etat 27/2002. Traduction anglaise „Law of Land“ – sur Internet: http://www.investmongolia.com/law28.pdf Les redevances pour l'utilisation des terrains de propriété statale utilisés par les privés ou des entreprises sont réglées par la „Law on Land Fees“ Bulletin de l'Etat no 5/1997, en vigueur depuis le 9 janvier 1997: http://www.investmongolia.com/law35.pdf „Loi sur la privatisation des terres en faveur des citoyens mongoliens“ du 27 juin 2002, Bulletin de l'Etat no. 27/2002, en vigueur depuis le 1er mai 2003. Traduction anglaise „Law on the Allocation of Land to Mongolian Citizens for Ownership“ – sur Internet à l'adresse suivante: http://www.investmongolia.com/law26.pdf Pour la situation juridique antérieure voir la loi sur les terres du 11 novembre 1994, en vigueur à partir du 1er avril 1995 jusqu'en 2002; traduction anglaise sur Internet: http://www.gtz.de/lexinfosys/document.asp?id=2387; voir également le rapport de la ADB (voir ci-dessus), notamment la partie „Property Rights“: http://www.adb.org/ Documents/Papers/Mongolia_Legal_Framework/property_rights.asp Zuunii medee (daily newspaper) 2003-6-25, no 151, page 2. Udriin sonin (Daily News) 2003-05-12, no 114, p. 2. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Rapport National Mongolie Conformément à la loi, toutes sortes d'entreprises peuvent également acquérir et utiliser des terrains. Les étrangers ne peuvent par contre pas acquérir de terrains, ils ont uniquement le droit de les utiliser ou de les posséder (art. 102.1 C.C., art. 6.2 de la Constitution, § 5.1 de la loi sur les terres). Les entreprises étrangères et les entreprises créées avec des investissements étrangers peuvent acquérir et posséder les terrains comme les entreprises nationales (§ 6.3 loi sur les terres). 3.2. Vente de biens fonciers L'inscription de biens fonciers et le transfert de propriété sont réglés par la loi sur les registres de l'Etat sur les droits de propriété et d'autres droits liés au patrimoine (ou tout simplement loi sur le levre foncier) du 19 juin 2003, en vigueur depuis le 29 juin 200326 ainsi que par les art. 182 ss. du Code Civil. L'inscription dans les registres de l'Etat (voire le livre foncier) a un effet constitutif de droit. C'est à dire qu'elle a pour effet le transfert de la propriété (art. 4 Loi sur le livre foncier). L'inscription de l'acquisition de l'immeuble se fait sur demande soit du vendeur, soit de l'acheteur (art. 109.1 C.C.). L'inscription requiert un acte notarié (art. 13.6, 17.1.1, 17.2, 19.2, 21.2, 21.5, 24.1, 28.2, 30.1, 34.3, 35.1, 35.3.6, 36.1, 36.6 Loi sur les livre foncier). L'acte notarié qui porte sur le transfert des droits de propriété d'immeubles doit mentionner exactement le titre de transfert. Si quelqu'un se porte représentant de l'une des parties, l'acte doit mentionner le pouvoir de représentation ou bien ce dernier doit être annexé à l'acte (art. 109.2 Code Civil). La vente se fait sur la base d'un contrat. Le contrat est rédigé par les parties elles-mêmes ou par leur avocat. Après, ils demandent un certificat du livre foncier constatant la qualité de propriétaire et et les éventuelles charges sur l'immeuble. L'authentification par le notaire a lieu par la suite. Le prix de vente est payé après l'inscription dutransfert de propriété dans le livre foncier. Parfois, l'acheteur acquitte d'abord 50 % au vendeur et le reste après délivrance du nouveau certificat par le livre foncier. Il n'existe pas de compte notarial d'autrui. Le vendeur est considéré comme propriétaire dans les rapports avec l'acheteur s'il est inscrit en tant que tel dans le livre foncier (protection de la bonne foi). Cela ne vaut pas si le propriétaire a connaissance du fait que le vendeur n'est pas propriétaire (art. 109.3, 183 Code Civil). Un achteur ou un vendeur peut d'abord faire prénoter (caveat) l'acquisition dans le livre foncier. Le propriétaire peut annuler cette prénotation si l'acheteur ne paie pas (art. 21 Loi sur le livre foncier); la prénotation est protégée comme en droit allemand (art. 185 C.C.). Il est également possible de prénoter une option d'achat dans le livre foncier. En Mongolie, il n'existe pas de règles relatives à l'acquisition d'un terrain ou d'une partie du terrain sur lequel le vendeur s'obige à faire une construction (à l'exemple du contrat de construction de droit allemand). De tels 43 actes sont considérés comme contrat de louage d'ouvrage qui ne correspond pas pourtant pas toute à fait à la nature des rapports juridiques établis. 3.3. Propriété de logements et droit de superficie La propriété de logements est réglée dans les art. 142 - 149 C.C.. Les détails se trouvent dans la „loi sur les logements sous le régime de la copropriété“27, dans la loi relative à la privatisation de logements28 (qui datent tous les deux de 1996) et la loi relative aux logements du 22 avril 1999.29 Le parlement a promulgué une loi relative à la situation juridique des logements soumis au régime de la copropriété et la propriété de patrimoine commun le 18 juin 2003. Sa conception s'assimile largement à celle du WEG allemand (loi relative aux loge-ments sous le régime de la copropriété). Les logements soumis au régime de la copropriété se constituent de parties privatives (le logement ou d'autres locaux) ainsi que de parties communes (le terrain et les autres parties de l'immeuble) (art. 142.1 et 2 C.C.). La part de copro-priété est proportionnelle à la surface habitée par rapport à la surface globale (art. 142.3 C.C.). Il n'est possible de former des parties privatives que si les locaux ou le logement constituent une entité fermée (art. 142.4 C.C.). Il faut un acte notarié pour faire inscrire l'acquisition de la propriété de logements dans le livre foncier (art. 145.2 C.C.). Le droit de superficie („droit de construire“) est réglé dans l'art. 150 C.C.. La construction est une partie essentielle du droit de superficie (art. 150.5 C.C.). Les règles relatives à l'acquisition d'immeubles s'appliquent analogiquement à l'acquisition du droit de superficie (art. 150.17 C.C.); l'acquisition réelle requiert alors un acte notarié et l'inscription dans le livre foncier. La nouvelle loi sur le livre foncier prévoit expressément le droit de superficie. 3.4. Les droits réels démembrés sur les immeubles Le droit mongolien connaît comme droits réels démembrés sur les immeubles la servitude foncière (art. 151 C.C.) et l'usufruit (art. 152 C.C.), mais pas la servitude personnelle limitée. La différence entre ces deux instituts correspond à celle du droit allemand: La servitude est le droit d'utilisation le plus large, tandis que la servitude foncière porte seulement sur un des droits/obligations suivants: 26 27 28 29 Version antérieur: „Loi sur l'inscription de la propriété de terres“ du 9 janvier 1997, Bulletin de l'Etat no 3/1997, en vigueur depuis le 1er mai 1997. Traduction anglaise: „Law on Registration of Immovable Property“ – sur Internet à l'adresse suivante: http://www.investmongolia.com/law23.pdf ou: http://www.gtz.de/lexinfosys/document.asp ?id=2386 Loi sur les logements sous le régime de la copropriété du 25 octobre 1996, Bulletin de l'Etat no 3/1997. Loi relative à la privatisation des logements du 25 octobre 1996, Bulletin de l'Etat no 3/1997; en mongolien seulement: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp ?id=5107 Loi relative aux logements du 22 avril 1999, Bulletin de l'Etat no 21/1999. 44 - D. Yanjinkhorloo, Rapport National Mongolie Une utilisation limitée du fonds servant, l'interdiction d'exercer certaines actions sur le fonds servant ou l'exclusion de l'exercice de certains droits liés à la propriété du fonds servant. 3.5. L'hypothèque En droit mongolien, l'hypothèque est la seule garantie constituée sur des immeubles. Le droit mongolien ne connaît pas la dette foncière qui est indépendante de la créance. L'hypothèque est accessoire. L'hypothèque et la créance y liée ne peuvent être cédées qu'en commun (art. 172.1 C.C.). Si la créance ne naît pas, il s'agit d'une hypothèque en faveur du propriétaire (art. 168.1 C.C.). La créance peut être remplacée par une autre créance (art. 165.3 C.C.). L'hypothèque naît au moment de l'inscription dans le livre foncier (art. 166.1 BGB). L'inscription elle-même est réglée dans la loi relative au livre foncier. De même, la cession de la créance ne produit ses effets qu'à partir du moment de l'inscription de la cession de l'hypothèque dans le livre foncier (art. 172.2 CC.). La créance qui remplace une autre créance, elle-aussi, elle ne naît qu'à partir de l'inscription dans le livre foncier (art. 165.3 C.C.). La constitution de l'hypothèque et sa cession demandent un acte notarié ( art. 172.2 C.C.). L'hypothèque dont le montant maximum seul est indiqué au registre (art. 165.2 C.C.) ainsi que l'hypothèque de garantie (art. 167 C.C.) constituent des formes spéciales de l'hypothèque. 4. Droit des personnes et droit de la famille30 Le droit mongolien du mariage et de la famille est réglé par la le Code de la famille du 11 juin 199931 (en vigueur depuis le 1er août 1999 – art. 76.1). 4.1. Législation relative au noms et prénoms32 Le droit mongolien ne fait pas la différence entre le nom et le prénom. Le nom se compose du nom propre et du nom du père (c'est-à-dire le nom propre du père) (art. 24 Code de la famille). Le nom propre peut se composer de plusieurs parties, comme p.e. Dambadarjaa, parfois les parties sont liées par un tiret, comme p.e. AltanOchir.33 Pour cette raison, la confusion de ces deux noms n'est pas rare. Sur la carte d'identité, il faut indiquer les noms dans l'ordre suivant: - Le nom de la souche (Ovog): Le nom de la souche est de nouveau autorisé depuis quelques années. Il est inscrit sur la carte d'identité mais pas dans le passeport. - Il s'ensuit le nom du père (Etsgiin ner) - Et finalement le nom propre (Ner). Mon nom de la souche est p.e. Borjigin, le nom de la souche de Chinggis Khaan. La moitié de tous les mongoliens a adopté ce nom puisqu'en Mongolie, il est possible de choisir le nom de la souche soi-même. Ainsi, je m'ap- Notarius International 1-2/2004 pelle Borjigin (nom de la souche) Dambadarjaagiin (nom propre du père au génitif) Yanjinkhorloo (mon nom propre). Dans le passeport, les noms figurent dans l'ordre inverse conformement à l’usage international (nom propre, nom du père). Il manque le nom de la souche. 4.2. Droit matrimonial et union libre 4.2.1. Conclusion du mariage et divorce La conclusion du mariage est réglée dans les art. 4 ss. Code de la famille. Le divorce se fait par l'autorité administrative (divorce pardevant l'officier de l'état civil) si les deux époux veulent divorcer d'un commun accord, qu'ils n'ont pas d'enfants de moins de 18 ans et qu'il n'existe pas de litige sur le patrimoine (art. 13 Code de la famille). Autrement, le divorce est prononcé par le tribunal (art. 14 Loi sur le mariage).34 4.2.2. Patrimoine familial Le régime matrimonial et le patrimoine de la famille sont réglés par les art. 125 ss. C.C.35 (renvoi de l'art. 20 Code de la famille). Le patrimoine acquis durant le mariage n'est pas seu-lement le patrimoine commun des deux époux (comme dans le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts) mais également le patrimoine commun de la famille, voire le patrimoine des parents et des enfants (mais pas le patrimoine des grandsparents). Ce principe reflète l'importance de la parenté en droit mongolien. Le patrimoine commun est le patrimoine que les époux ou les enfants acquièrent durant la vie commune depuis la conclusion du mariage (art. 126 C.C.). En particulier: 30 31 32 33 34 35 voir D. NELLE, Mongolei, dans: BERGMANN/FERID/HENRICH, Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht, actualité: 10 juin 2003; A. WOHLGEMUTH, Zum Staatsangehörigkeits-, Familien- und Namensrecht in der heutigen Mongolei, StAZ (Das Standesamt) 1996, 72-76. Bulletin de l'Etat no 30/1999; traduction allemande chez: D. NELLE, dans: BERGMANN/FERID, Mongolei (note 30), p. 36-53. Sur Internet seulement en mongolien: http://www.cis-legal-reform.org/document/ asp?id=7415. Le premier Code de la famille mongolien fut promulgué en 1928. Dans les années 1954 et 1973 il fut revisé sur la base des idéologies sociétiques de l'époque. Le Code de la famille de 1973 a été en vigueur jusqu'en 1999. voir D. NELLE, dans: BERGMANN/FERID/HENRICH, Mongolei (note 30); A. WOHLGEMUTH, Zum Staatsangehörigkeits-, Familien- und Namensrecht in der heutigen Mongolei, StAZ 1996, 72-76. Conformément à une décision de la Cour Supérieure de Justice du 18 mars 2002 (décision no 71, Bulletin de l'Etat no 18, 2002) le „nom“ mentionné à l'art. 24 du Code de la famille est le nom propre de l'enfant, le „nom propre du père ou de la mère“ le nom du père ou de la mère au génitif. Le nom de la souche dépend de la filiation du père et de la „17e ordonnance sur le nom de la souche“ du 8 janvier 1997. Pour les conditions du divorce en droit mongolien: AG (tribunal d'instance) Wunsiedel, jugement du 21 août 1995 – F 46/95, FamRZ 1996, 350. Traduction allemande des art. 125 ss. Code Civil Mongolie chez: D. NELLE, dans: BERGMANN/FERID, (note 30), p. 33 ss. Sur Internet: voir le lien de la note 17. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Rapport National Mongolie - Le revenu du travail ou du capital d'un membre de la famille, - Les objets acquis à l'aide du patrimoine commun, - Les biens propres de l'un des conjoints ou d'un membre de la famille qui ont été apportés au patrimoine commun, - La pus-value des biens propres d'un époux grâce à un membre de la famille. Les biens propres des conjoints ou du membre de la famille sont par contre: (art. 127 C.C.): - Le patrimoine qui existait déjà avant la conclusion du mariage, - Le patrimoine acquis durant le mariage par donation ou par voie successorale, - Les fruits de la propriété intellectuelle et les honoraires d'auteurs, - Ainsi que les objets acquis à l'aide des biens propres. Tout membre de la famille a le droit de posséder, administrer, utiliser et de consommer librement ses biens propres (art. 127.2 C.C.). L'administration des biens immeubles communs par un seul des membres de la famille (notamment la vente de ces biens) requiert l'autorisation des autres adultes de la famille. Cette autorisation doit être écrite et authentifiée par le notaire. (art. 128.2 C.C.); cependant, il ne faut pas d'autorisation par une autorité ou un tribunal, même pas si la propriété familiale appartient également à des enfants mineurs. La vente de la chose n'étant pas autorisée par les autres membres de la famille, ceux-ci ont le droit de se prévaloir de la nullité de l'acte de vente (art. 128.4 C.C.). La répartition des biens communs (art. 130 C.C.) se fait sur demande de l'un des époux ou de l'un des membres de la famille durant le mariage, sinon après la dissolution du mariage. Si la part de propriété de l'un des membres de la famille n'est pas suffisante, elle s'effectue sur demande du membre en question. Les membres de la famille peuvent également répartir le patrimoine sur la base d'une convention. La convention est conclue par les membres adultes de la famille, les membres mineurs ne sont pas obligés d'intervenir. L'autorisation du tribunal n'est pas requise, mais le tribunal veille aux intérêts des enfants. En général, chaque membre de la famille détient la même part dans le patrimoine familial. Cela vaut éga-lement pour les mineurs et les personnes qui ne sont pas capables de travailler (art. 126.4 C.C.). Cependant, le tribunal peut ordonner une autre répartition (art. 130.3 C.C.). Lorsque les enfants quittent la maison parentale, ils peuvent demander leur part dans le patrimoine, sans pour autant avoir droit à la part qui soit absolument nécessaire pour le maintien du ménage (art. 131 C.C.). 4.2.3. Contrat de mariage Les époux peuvent conclure un contrat de mariage pour régler la part que chacun doit contribuer aux dépenses de la famille, le budget de la famille, la valeur de la 45 part de propriété revenant à chacun des époux au moment de la dissolution du mariage, ainsi que d'autres conditions conformément au Code Civil (art. 132 C.C.). Le contrat de mariage peut être conclu avant ou durant le mariage (art. 132.3 C.C.). Le contrat doit être authentifié par le notaire sous peine de nullité (art. 132.2 C.C.). Si le contrat est inéquitable (ou s'il porte largement atteinte aux droits de l'un des époux, art. 132.5), il peut être modifié ou annulé par une décision judiciaire (art. 133 C.C.). Dans la pratique, il est très rare que les parties concluent un contrat de mariage. Autrefois, il semblait absurde de penser à la dissolution du mariage et à la répartition du patrimoine déjà au moment de la conclusion du mariage étant donné que les époux voulaient absolument rester ensemble pendant toute la vie. 4.2.4. Entretien de l'époux L'entretien des époux persiste également après le divorce dans les cas suivants (art. 36 Code de la famille): - L'un des époux ne peut pas travailler parce qu'il doit s'occuper de l'enfant qui n'a pas encore trois ans, - L'un des époux qui est déjà à la retraite est sans ressources ou - L'un des époux est incapable de travailler „ suite à une violence exercée au sein de la famille „. Outre l'entretien entre conjoints et l'entretien des enfants par le père et la mère, les autres parents (frères et sœurs, grandsparents et beaux-parents) sont également tenus d'entretenir l'enfant si les parents ne sont pas à même de pourvoir à son entretien. Il est possible de stipuler toute sorte d'entretien. Cette stipulation doit être authentifiée par le notaire (art. 45.1 Code de la famille). Dans tous les cas, il faut respecter le minimum d'existence fixé par l'Etat pour les différentes régions (art. 45.3 en relation avec art. art. 40.4 Code de la famille). La Mongolie ne connaît pas la répartition compensatoire des droits de pension. 4.2.5. Union libre Le droit mongolien ne connaît pas de règles sur l'union libre, ni l'union hétérosexuelle ni l'union homo-sexuelle. 4.3. D'autres matières du droit de la famille 4.3.1. Droit de l'enfance L'âge de la majorité est de 18 ans en Mongolie (art. 15.1 C.C.). La représentation de l'enfant mineur par ses parents ne requiert pas d'autorisation judiciaire. 4.3.2. Adoption L'adoption des enfants, qui est réglée dans les articles 54 ss. Code de la famille, joue un rôle important dans la pratique. Le consentement des parents et la demande de l'adoptant doivent faire l'objet d'une authentification notariale (art. 55.1 Code de la famille). 46 D. Yanjinkhorloo, Rapport National Mongolie 4.3.3. Tutelle et assistance La loi sur la famille règle également la tutelle et l'assistance des majeurs (art. 63 ss. Code de la famille). L'assistant a besoin de l'autorisation du Zasag Darga compétent dans le Sum ou du Duureg en question (Conseiller ou maire de l'entité administrative en question) s'il veut disposer d'un immeuble de l'assisté (art. 70.1.4 Code de la famille). 5. Droit successoral 5.1. Généralités Le droit successoral est réglé dans la cinquième partie du Code Civil mongolien (art. 515-538). Les droits patrimoniaux et les droits d'auteur (la propriété intellectuelle) peuvent être dévolus aux héritiers (art. 515.1, 516 Code Civil). La succession est ouverte le jour du décès du de cujus (art. 518 Code Civil). Cependant, la succession n'est ouverte que si les héritiers l'acceptent. L'acceptation rétroagit au jour du décès et de l'ouverture de la succession (art. 527 Code Civil). La succession est réputée acceptée, si les héritiers légaux vivant ensemble avec le de cujus n'y renoncent pas, par acte notarié ou par déclaration pardevant le maire, dans un délai de trois mois à partir du jour du décès (art. 528.1 Code Civil). Pour le reste des héritiers l'acceptation doit avoir lieu dans le délai d'un an; en règle générale, la succession est réputée acceptée si les héritiers demandent un certificat d'héritier chez le notaire ou le maire; cependant, l'acceptation peut également être tacite, p.e. si les héritiers prennent possession des biens successoraux ou en disposent (art. 528.2 et 3 Code Civil). L'héritier peut également renoncer à la succession en faveur d'un autre héritier légal (art. 528.5 Code Civil). En vertu de la loi, les héritiers ne sont tenus des dettes successorales que jusqu'à concurrence de l'actif de la succession. Dans le cas de plusieurs héritiers, ceux-ci ne répondent que jusqu'à concurrence de leurs parts (art. 535 Code Civil). 5.2. Dévolution successorale légale Le conjoint, les enfants et les personnes qui sont incapables de travailler héritent à parts égales. A défaut de ces personnes ou dans le cas où ils renoncent à la succession ou perdent leur droit successoral, les grands-parents, les frères et sœurs et les petitsfils sont appelés à la succession du de cujus à leur place (art. 520 Code Civil). Deux exemples: (1) Si le de cujus a un conjoint et deux enfants et une mère déjà en retraite, chacun d'entre eux hérite un quart en tant que cohéritier. (2) Si, par contre, seul le conjoint vivant et cinq petitsfils du de cujus sont encore vivants, le conjoint survivant sera héritier unique. Après le décès, il faut déterminer la part du de cujus dans le patrimoine familial commun (art. 129.1.4 C.C.). Quant à cette part, seuls le conjoint survivant, les enfants et les parents du de cujus sont appelés à la succession (art. 520.5-6 C.C.). Notarius International 1-2/2004 Les meubles meublant sont uniquement dévolus aux héritiers légaux qui ont vécu ensemble avec le de cujus (art. 520.4 Code Civil). 5.3. La part réservataire Seul les héritiers légitimes mineurs ou incapables de travailler ont un droit à la part réservataire. Ils ont droit à la moitié de la succession et obtiennent chacun d'entre eux des parts égales. Il s'agit d'une vraie part réservataire, c'est-à-dire d'une participation réelle à la succession et non pas d'une créance pécuniaire (art. 522.3 C.C.).36 Exemple: Le défunt laisse son conjoint (qui est en-core actif), deux enfants, dont un enfant mineur, ainsi que sa mère qui est déjà en retraite. Il fait un legs de l'ensemble de son patrimoine en faveur d'une tierce personne. Les héritiers réservataires sont alors seulement la mère et l'enfant mineur. Ils obtiennent la moitié de la succession (c'est-à-dire chacun un tiers). Le droit mongolien ne connaît pas la renonciation préalable à la succession ou à la part réservataire du vivant du de cujus. Seul l'héritier testamentaire peut renoncer à la succession avant l'ouverture de la succession (art. 522.5). Il est pourtant possible de renoncer à la succession (à la part héréditaire ou à la part réservataire) après l'ouverture de la succession. 5.4. Forme testamentaire Le testament doit être rédigé sous forme écrite et légalisé par le notaire. Il doit indiquer le lieu et la date. A défaut de notaire dans le sum en question, il peut être légalisé par le Conseiller du sum ou le maire du lieu (bag) (art. 523.1 C.C.). Les testaments suivants sont assimilés à ceux légalisés par le notaire: - Si le commandement de l'armée légalise le testament d'un soldat, - Si la direction d'un établissement pénitentiaire légalise le testament d'un détenu, - Lorsque le capitaine d'un navire légalise le testament d'une personne physique qui se trouve sur le bateau ou d'un membre de l'équipage. Le droit mongolien ne connaît ni le testament conjonctif ni le pacte successoral. Est nul tout contrat portant sur la succession d'un tiers. Le contrat sur les parts légales des héritiers légaux est pourtant valable. La question de savoir si le testament conjonctif ou le pacte successoral rédigé à l'étranger est reconnu en Mongolie ou pas n'a pas encore été résolue. 5.5. Exécution testamentaire L'héritier doit lui-même veiller à l'exécution testamentaire. Il a également la possibilité de nommer un exécuteur testamentaire (art. 526 C.C.). 36 La traduction allemande sur Internet et chez NELLE parle d'une part héréditaire de deux tiers, contrairement à ce que dit le libellé du texte de loi mongolien. En effet, il s'agit d'une part héréditaire de la moitié de la succession et non pas de deux tiers. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Rapport National Mongolie 5.6. Certificat d'hériter Le notaire, ou, à défaut de notaire au lieu en question, le maire, délivre le certificat d'héritier (art. 531.1 C.C.). Le certificat d'héritier ne peut être délivré qu'un an après l'ouverture de la succession (art. 531.2 C.C.). 6. Droit des sociétés37 Conformément au droit mongolien, une personne morale est une organisation fondée dans le but d'exercer certaines activités à long terme pour réaliser un objet commun. Elle a un propre patrimoine et est titulaire de droits et obligations. Elle répond indépendamment de ses dettes et peut se porter demandeur ou défendeur par-devant le tribunal (art. 25 C.C.). Le droit mongolien fait la différence entre les personnes morales de droit public et les personnes morales de droit privé. 6.1. Catégories de personnes morales Les personnes morales dont l'objet est l'exercice d'un commerce peuvent être fondées sous forme de partenariats ou de sociétés (de capitaux) (art. 33.2 C.C.). Les personnes morales dont l'objet n'est pas l'exercice d'un commerce peuvent être fondées sous forme de fondations, d'associations ou de corporations (art. 33.3 et art. 36 C.C.). Les cloîtres, les églises et les institutions religieuses sont assimilés aux fondations (art. 36.6 C.C.). Les personnes morales peuvent s'unir. Dans ce cas, les différentes personnes morales détiennent leurs droits déjà existants (art. 31 C.C.). 6.2. Les sociétés (de capitaux): La société à responsabilité limitée et la société anonyme Les sociétés de capitaux ou, aux termes de la loi mongolienne, les „sociétés“ (art. 35 C.C.) existent sous deux formes: la société à responsabilité limitée (khyazgaarlagdmal khariutslagatai kompany – HHK ) et la société anonyme (khuvitsaat kompany – HK). La société à responsabilité limitée est la société la plus répandue en Mongolie pour l'exercice d'un commerce. La société à responsabilité limitée et la société anonyme sont réglées par la loi sur les sociétés (de capitaux) du 2 juillet 1999.38 Tandis que le Code Civil se base sur les traditions de la culture juridique de l'Europe continentale, la loi sur les sociétés repose plutôt sur la tradition du Common Law, notamment des Etats-Unis. Pour cette raison, le langage de ces deux lois est différente et il existe parfois certains conflits. Cependant, les règles relatives à la société à responsabilité limitée s'assimilent à celles du droit allemand. Le capital minimum pour la fondation de la société à responsabilité limitée s'élève à un million de Tugrig (environ 1.000 dollars), pour la fondation de la société anonyme à 10 millions de Tugrig (environ 10,000 dollars). La société à responsabilité limitée et la société anonyme peuvent également être des sociétés unipersonnelles (art. 12.3 loi sur les sociétés). Le nombre de fondateurs ne doit pas être supérieur à 50. Une fois fondée, la société peut compter plus d'associés (art. 5.1 loi sur les sociétés). 47 Les statuts d'une entreprise à investissements étrangers doivent être légalisés par le notaire (les statuts de la société à responsabilité ainsi que les statuts de la société par actions).39 Doivent également être inscrites dans le registre de l'Etat (le registre du commerce) les modifications des statuts (art. 22 loi sur le registre de l'Etat sur les personnes morales, promulguée le 23 mai 2003, en vigueur depuis le 1er octobre 2003). Les sociétés peuvent être transformées par fusion, scission ou modification. La société à responsabilité limitée et la société anonyme sont représentées par le directeur (guitsetgekh udirdlaga – le gérant). A défaut de stipulation contraire, plusieurs gérants ne peuvent représenter la société qu'en commun (art. 80.7 loi sur les sociétés). La société anonyme a pour autres organes un conseil de surveillance et un directoire; celui-ci peut également être formé facultativement dans la société à responsabilité limitée (art. 75 loi sur les sociétés). L'organe suprême de ces types de sociétés est l'assemblée générale des associés 60.1 loi sur les sociétés). 6.3. Les sociétés commerciales de personnes Une société (commerciale) de personnes est une personne morale dont le patrimoine se compose des parts des membres. Sont tenus des dettes sociales la société ellemême ainsi que les associés (art. 35.1 C.C.). La société de personnes est réglée dans la loi sur les sociétés de personnes du 11 mai 1995.40 La loi mongolienne sur les sociétés de personnes fait la différence entre la société en nom collectif (bukh gishuud buren khariutslagatai ou BB), dans laquelle les associés sont tous tenus solidairement et personnellement des dettes sociales (art. 19 - 26 loi sur les sociétés de personnes) et la société en commandite (zarim gishuud buren khariutslagatai ou ZB), dans laquelle au moins l'un des associés est tenu personnellement à côté d'autres associés qui ne sont tenus que jusqu'à concurrence de leur apport (art. 27 – 28 loi sur les sociétés de personnes). 6.4. Object non-commercial: Association, fondation et corporation Une association de droit mongolien est une personne morale fondée volontairement par ses membres dans le but de réaliser un objet déterminé. Elle doit être inscrite dans le registre de l'Etat (art. 36.1 C.C.; loi sur les organisations non-gouvernementales du 6 février 1997).41 37 38 39 40 41 NELLE, Handelsgesellschaften und Genossenschaften in der Mongolei, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2003, 129-136. Loi sur les sociétés de capitaux du 2 juillet 1999, Bulletin de l'Etat no 34/1999; traduction anglaise sur Internet à l'adresse suivante: http://www.investmongolia.com/law05.pdf La base juridique: L'ordonnance sur l'inscription des entreprisesavec investissements étrangers, promulguée par la FIFTA (Foreign Investment and Foreign Trae Agency of Mongolia), une autorité gouvernementale pour les organisations directes et le commerce international. Loi sur les sociétés commerciales de personnes (partenariats) et les sociétés de capitaux du 11 mai 1995, Bulletin no 8-9/1995; traductions anglaise „The Partnership and Company Law of Mongolia“ sur Internet à l'adresse suivante: http://www.gtz.de/lexinfosys/document. asp?id=424 La partie de la loi qui traite des sociétés de capitaux est dépassée. Elle a été remplacé par la loi sur les sociétés de capitaux du 2 juillet 1999, en vigueur depuis le 16 juillet 1999. Bulletin de l'Etat no 3/1997. 48 D. Yanjinkhorloo, Rapport National Mongolie La fondation est une personne morale sans membres qui est fondée par un ou plusieurs fondateurs dans le but de réaliser un objet unique d'intérêt commun (art. 36.2, 37-38 C.C., loi sur les organisations non-gouvernementales du 31 janvier 1997). La corporation est une personne morale qui se compose d'au moins 9 membres et dont l'objet est d'ordre économique, social ou culturel (art. 36.4 C.C.; loi sur les corporations du 8 janvier 1998).42 6.5. Registre de l'Etat et certificat de la représentation Les personnes morales sont toutes inscrites dans le registre de l'Etat. Le registre de l'Etat pour les sociétés commerciales de personnes, les sociétés de capitaux, les corporations et les entreprises avec participations de l'Etat sont tenus, depuis le 1er octobre 2003, par l'autorité fiscale nationale tandis que les associations, fondations et organisations religieuses et les médias sont inscrits auprès du Ministère de la Justice (§ 7 loi sur les registres statales des personnes morales). Les personnes morales dont l'objet n'est pas l'exercice d'un commerce, ne peuvent exercer que les activités fixées dans leurs statuts (art. 26.6 C.C.). Cependant, cette théorie ultra-vires ne s'applique pas aux sociétés de capitaux et aux partenariats dans leur qualité de personnes morales exerçant un commerce (art. 26.7 C.C.; art. 8.1 loi sur les sociétés). Seront inscrits dans le registre du commerce le nom, le numéro du registre, le siège de la société ainsi que le capital social et les gérants (art. 11 de la loi sur le registre de l'Etat sur les personnes morales). Est protégée la bonne foi des tiers qui se prévalent de l'inscription du pouvoir de représentation des gérants dans le registre. 7. Droit international privé 7.1. Nouvelles règles de conflits de lois depuis le 1er septembre 2002 Le nouveau Code Civil qui est entré en vigueur le 1er septembre 2002 a également modifié le droit international privé. Il est réglé dans la dernière (sixième) partie du nouveau Code Civil (art. 539-552).43 Contrairement à d'autres parties du Code Civil, le DIP n'a pas connu beaucoup de modifications. Le renvoi au premier degré, voire à la loi mongolienne, est accepté (art. 540.2 C.C.). Par ailleurs, le renvoi n'est pas réglé. Le renvoi au second degré n'est pas respecté. L'art. 540.1 C.C. prévoit la réserve de l'ordre public: Conformément à cette disposition, les règles ou les coutumes du droit étranger qui tranchent les conflits en matière civile ou qui règlent les rapports juridiques en matière civile sont en général reconnues si elles sont conformes à la Constitution mongolienne, à d'autres lois ou à des traités internationaux auxquels la Mongolie a adhéré. Notarius International 1-2/2004 7.2. Statut personnel, loi applicable à la forme et droit des obligations La capacité de contracter des citoyens étrangers est régie par leur loi nationale (nationalité) (art. 543.2 C.C.). La forme de l'acte juridique est rattachée à la loi de l'Etat dans lequel l'acte juridique a été conclu (loi applicable au lieu) ou à la loi de l'Etat applicable à l'objet de l'acte juridique (loi applicable à l'acte juridique) (art. 548.2 C.C.); il suffit dans tous les cas de respecter les formalités requises par la loi mongolienne (art. 548.4 C.C.). Pour les immeubles situés en Mongolie, il faut appliquer la loi mongolienne (art. 548.5 C.C.). A défaut de choix de la loi applicable, ce sont les articles 547 et 549 qui déterminent la loi applicable. Par exemple, il faut appliquer aux contrats de vente la loi de l'Etat du domicile du vendeur ou de l'activité principale du vendeur. La forme et le délai du pouvoir de représentation sont régis par la loi de l'Etat dans lequel le pouvoir de représentation a été conféré (art. 548.8 C.C.). 7.3. Droit de la famille Si un mongolien et un étranger concluent mariage à l'étranger, l'ensemble des effets patrimoniaux et personnelles entre les époux (c'est-à-dire également le régime matrimonial) est régi par la loi du domicile de chacun d'eux (art. 6.5 loi sur le mariage). La loi applicable aux effets généraux du mariage change lorsque les époux changent de domicile. Si le mariage est conclu en Mongolie, les époux ont le droit de choisir la loi applicable au moment de la conclusion du mariage. Ils peuvent choisir soit la loi de leur domicile ou la loi nationale de l'un des époux. A défaut de choix, il faut appliquer la loi mongolienne pourvu que le mariage ne soit pas conclu à l'étranger (art. 6.6 loi relative au mariage). 7.4. Droit des successions La dévolution successorale est régie par la loi de l'Etat dans lequel le de cujus avait son dernier domicile (art. 552.1 C.C.). Les immeubles situés en Mongolie sont cependant rattachés à la loi successorale mongolienne (éventuellement scission de la succession) (art. 552.4 C.C.). La loi mongolienne ne permet pas de choi-sir la loi successorale applicable. 42 43 Loi sur les corporations du 8 janvier 1998, bulletin de l'Etat no 2/1998; traduction anglaise: http://www.gtz.de/lexinfosys/document. asp?id=2384 Traduction allemande: IPRax 2003, 381 ; sur Internet à l'adresse suivante: http://www.gtz.de/lexinfosys/codes/civil%20law%20mongolia/PART9.HTM. voir: D. NELLE, Neues Internationales Privat-, Zivilverfahrens- und Vollstreckungsrecht in der Mongolei, IPRax 2003, 378-381. La version actuelle du DIP mongolien qui était en vigueur jusqu'au 1er septembre 2002 est publiée en langue anglaise et allemande (traduction par HERTEL/YANJINKHORLOO) dans: KROPHOLLER/KRÜGER/RIERING/SAMTLEBEN/SIEHR, Außereuropäische IPR-Gesetze, inpremé par DNotI, 1999, p. 538-565. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Rapport National Mongolie La capacité de tester, la validité formelle d'un testament et les modifications du testament sont régis par la loi du domicile du testateur au moment de la rédaction du testament (art. 552.2). Sont réputés valables quant à la forme les testaments rédigés dans le respect des formalités du lieu de la rédaction ou de la loi mongolienne (art. 552.3). 7.5. Droit des sociétés La capacité juridique de personnes morales étrangères est régie par la loi de l'Etat de leur provenance (art. 544.1 BGB). Le libellé du texte de la loi parle de la „théorie de la fondation“. Cependnat, les juristes de la doctrine ne partagent pas les mêmes avis à cet égard. 7.6. Legalisation d'actes étrangers La Mongolie n'a pas adhéré à la Convention de la Haye supprimant l'exigence de la légalisation des actes publics étrangers du 5 octobre 1961.44 Les tribunaux ou autorités des états européenes demanderont alors, en règle générale, une légalisation des actes rédigés en Mongolie. Dans la pratique il suffit cependant de faire traduire les actes étrangers par un traducteur juré. La légalisation n'est pas nécessaire. 8. Droit fiscal45 8.1. Impôt sur les mutations foncières L'impôt sur les mutations foncières s'élève actuellement à 2 % de la valeur de l'immeuble.46 La valeur de l'immeuble est déterminée dans un certificat délivré par l'autorité compétente de la tenue du registre immobilier. 8.2. Impôt sur les donations et impôt sur les successions 49 de Brème qui a financé un projet intitulé „Law Reform in Transition States“. Les textes de loi s'y trouvent pour la plupart en langue mongolienne, parfois également en anglais, russe ou allemand. Malheureusement la documentation cesse dans les années 2003/2004. Adresse web: http://www.gtz.de/lexinfosys/ Sur le site web de la Foreign Investment and Foreign Trade Agency of Mongolia (FIFTA), une autorité gouvernementale responsable des organisations directes et du commerce extérieur, vous trouvez des traductions anglaises de différents textes de lois mongoliens, notamment en ce qui concerne le droit économique et le droit fiscal: http://www.investmongolia.com/legislation.htm Vous trouverez d'autres textes sur le site Internet de l'Indiana University: http://www.indiana.edu/~mongsoc/ mong/lawlib.html Sur le site Internet suivant, vous trouverez une liste des traductions anglaises de textes légaux mongoliens qui peuvent être obtenues auprès de l'ambassade des EtatsUnis à Ulaan Baastar ou auprès de la FIFTA ou le ministère des Finances: http://www.us-mongolia.com/bizinv/ mongollaws/lawsinenglish.html 9.2. Littérature Seul les livres sur le droit mongolien en langues des pays de l'Ouest: WILLIAM E. BUTLER, The Mongolian Legal System: contemporary legislation and documentation, La Haye (Martinus Nijhoff Publishers), 1982, 995 pages, ISBN 90-247-2685-9 (suranné). D. NELLE, Mongolei, dans: BERGMANN/FERID/HENRICH, Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht, actualité: 10.6.2002, ISBN 3-8019-1150-0. Il ne faut ni payer d'impôts sur les sucessessions ni d'impôt sur les donations en Mongolie. 8.3. Foreign Direct Investment Dans quelques domaines, il existe des dispositions particulières de protection, des avantages fiscaux ou des exonérations fiscales pour les entreprises à investissements étrangers.47 9. Bibliographie et Internet 9.1. Internet Un grand nombre de lois civiles et économiques mongoliennes se trouvent sur la page Internet de la GTZ (société pour la coopération technologique) de l'université 44 45 46 47 JO allemand: BGBl. 1965 II, p. 876; sur Internet à l'adresse suivante: http://www.hcch.net/e/conventions/menu12e.html voir D. NELLE, Mongolisches Steuerrecht, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2001, 229-233. art. 8.3 Loi relative à l'impôt sur le revenu pour citoyens. voir Foreign Investment Law du 10 mai 1993, Bulletin de l'Etat no 3/1993; traduction anglaise sur Internet à l'adresse suivante: http://www.investmongolia.com/law14_2.pdf ainsi que l'Economic Entity and Organization Tax Law of Mongolia du 14 décembre 1992, Bulletin de l'Etat no. 1/1993; traduction anglaise sur Internat à l'adresse suivante: http://www.investmongolia.com/ law33.pdf 50 D. Yanjinkhorloo, Informe Nacional Mongolia Informe nacional sobre Mongolia* Índice 1. Derecho notarial 2. Derecho Civil general 3. Derecho inmobiliario 4. Derecho de persona y derecho de familia 5. Derecho sucesorio 6. Derecho societario 7. Derecho Internacional Privado 8. Derecho fiscal 9. Bibliografía y Internet página 50 53 54 55 57 58 60 61 61 En este informe se presenta la situación jurídica vigente en Mongolia el 1 de diciembre del año 2004. El objeto esencial de esta presentación es el nuevo Código Civil mongol que entró en vigor el 1 de septiembre del año 2002. 1. Derecho notarial tentificación de contratos. En el año 1941 se dictó un primer reglamento notarial, que desde entonces ha sido modificado en múltiples ocasiones. En el marco de la reforma del sistema jurídico mongol,4 que comenzó en el año 1992 con la adopción de una nueva Constitución, también se dictó una nueva Ley sobre el notariado de 2 de mayo de 1997,5 que regula el derecho notarial. Diversas modificaciones hubieran sido introducidos por la Ley del 23 de mayo de 2002. Complementariamente, el 5 de julio de 1997, el ministro de Justicia aprobó el Reglamento de Servicios, que últimamente ha sido modificado el 11 de febrero de 2003. Además, el 28 de junio de 1997, la primera asamblea plenaria del Colegio Notarial aprobó las pautas deontológicas notariales. * 1 2 1.1. Derecho profesional 1.1.1. En general En Mongolia, la actividad notarial es llevada a cabo por notarios de profesión independiente y por funcionarios públicos fedatarios. Notario de profesión independiente es (atendiendo a la definición legal) quien lleva a cabo el ejercicio de sus funciones de notario con base en un nombramiento estatal y que obtiene sus ingresos de las tasas derivadas de sus actividades. Sólo pueden ser notarios los nacionales mongoles, que sean juristas (esto es, que hayan superado con éxito unos estudios jurídicos de 4-5 años de duración), y que además hayan aprobado un examen organizado por el Colegio Notarial y que hayan realizado una actividad notarial práctica durante al menos tres meses o un practicum notarial. En este examen solamente pueden tener parte juristas quienes han aprobado el BAR-examen según la Ley sobre la Selección de Abogados.1 Son funcionarios públicos fedatarios, que ejercen actividades públicas notariales, unos funcionarios especiales existentes en las comarcas (Sum)2 y también los funcionarios consulares de las representaciones diplomáticas y consulados de Mongolia en el extranjero, quienes, con base en un nombramiento público, junto con sus otras actividades, también pueden desempeñar actuaciones de autentificación. Según la ley, es el gobernador3 de cada comarca (Sum) el que decide, con la aprobación del Ministro de Justicia, si en las comarcas (Sum) en los que no hay ningún notario de profesión independiente, determinados funcionarios del Sum han de desempeñar al mismo tiempo funciones notariales (artículo14.3 de la Ley notarial mongola). 3 4 1.1.2. Fuentes jurídicas En el año 1925 se constituyó dentro del Ministerio de Justicia la primera sección competente en materia de au- Notarius International 1-2/2004 5 DAMBADARJAA YANJINKHORLOO, notaria y profesora del Instituto Jurídico de la Universidad Estatal de la Mongolia, Ulaanbaataar, Mongolia. L’autora agradeszca mucho a la señora AYUSHIIN OYUNCHIMEG, presidente del Consejo de Notarios de la Mongolia, para sus contributiones importantes a este artículo. Law on selection among lawyers del 22 de mayo de 2003. La distribución administrativa de Mongolia es la siguiente: existen 21 „Aimag“ – término que también puede encontrarse escrito „Aimak“ – (y que en lo sucesivo será traducido como distrito gubernamental) que es la corporación territorial que se encuentra inmediatamente por debajo del Estado Central. Existen entes públicos de carácter territorial de grado administrativo medio, que se denominan „Sum“ – pudiendo asimismo ser designadas como „Somon“ (y que son comparables a las comarcas alemanas). Así, „Duureg“ es la entidad local de Ulan Bator. Los municipios se llaman „Bag“ en mongol. Zasag Darga es el funcionario de nivel más elevado del „Sum“ pero es también el cargo más elevado del „Aimag“. En este texto, el Zasag Darga de la comarca va a ser traducido como gobernador, y el Zasag Darga del Aimag se denominará presidente del distrito. Véase el informe del Banco Asiático de Desarrollo de octubre de 1995 (el Asian Development Bank es una organización interestatal regional semejante al Banco Mundial): „Developing Mongolia's Legal Framework: A NEEDS Analysis“:http://www.adb.org/Documents/Papers/ Mongolia_Legal_Framework. Este informe describe el estado inicial de de la nueva ley notarial mongol con palabras poco lisonjeras: „los notarios existen en Mongolia desde hace tiempo. A diferencia de las leyes que se aplican a los fiscales y abogados, la ley referida a notarios no ha cambiando sustancialmente desde que en el país se produjo la transición a una economía de mercado – aunque actualmente un borrador de nueva ley está en preparación. Generalmente, lo notarios forman parte de la administración de los Aimag, existiendo un notario por Aimag. Sus oficinas y sus salarios se pagan a través del presupuesto del Aimag. También hay al menos cinco notarios independientes en Ulan Bator. Se recurre a los notarios para autentificar documentos. Los notarios no se implican en redactar los borradores o en advertir a las partes sobre el contendido de los documentos, sino que simplemente controlan los documentos con el objetivo de firmarlos o colocarles un sello. Los tipos de transacciones en los que se requiere una intervención notarial son los préstamos bancarios y los acuerdos para la compra o venta de objetos como el ganado. Con el surgimiento de un mercado de propiedad y la previa privatización de la vivienda, se prevé que las responsabilidades de los notarios se van a incrementar. El trabajo de los notarios ha cambiado considerablemente en los últimos años y éstos no siempre tienen claro qué se espera de su trabajo en el nuevo sistema. Tampoco existen textos modernos que puedan ser usados como referencia. Además, el volumen de trabajo ha aumentado drásticamente, a pesar de lo cual no se aprecia que haya una necesidad inmediata de contar con más de los aproximadamente 25 notarios que actualmente están trabajando en Mongolia“. http://www.adb.org/Documents/Papers/Mongolia_Legal_Framework/ the_notaries.asp?p=lawdevt Véase el Boletín Estatal número 6/1997, pp. 540-553. Desgraciadamente, no se conoce una traducción inglesa, francesa o alemana de esta Ley sobre el notariado. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Informe Nacional Mongolia 1.1.3. Acceso a la profesión Sólo se nombrará el número de notarios que haya sido autorizado (numerus clausus). El Zasag Darga de cada distrito gubernamental (Aimag), concretamente de la capital,6 elabora una propuesta sobre el número de notarios que se requieren, teniendo en cuenta la población, el potencial económico del distrito y las previsiones de desarrollo. Esta propuesta se traslada al Ministerio de Justicia. Los distritos y el número de notarios a nombrar en cada distrito se determinan por parte del Ministro de Justicia. Actualmente, 121 notarios ejercen sus funciones en los ocho sectores de la capital Ulan Bator y 65 notarios ejercen en el resto de los Aimag. Por tanto, actualmente hay en Mongolia un total 186 notarios de profesión independiente. Junto a ello, también 317 funcionarios administrativos de las distintas comarcas (Sum) y 33 funcionarios de las representaciones extranjeras y consulados de Mongolia ejercen, como ocupación secundaria, funciones de fedatario estatal. 1.2. Tareas del notario En especial, se necesita un documento notarial para los siguientes negocios jurídicos: - Promesa de donación (artículo 276.4 del Código Civil), - Documentos que van a ser inscritos en el Registro de la Propiedad (artículo 13.6, 13.8, 17.1.11, 17.2, 19.2, 21.2, 21.5, 24.1, 28.2, 30.1, 34.3, 35.1, 35.3.6, 36.1, 36.6 de la Ley de la registración del derecho de propiedad y del derecho patrimonial – o Ley sobre registro de propiedad),7 - Solicitud de constitución de una persona jurídica de derecho privado (artículo14.4 de la Ley del registro federal de personas jurídicas)8 y también los documentos referidos a la modificación de sus estatutos (parágrafos 7.1.3, 7.1.4 de la Ley de costes).9 - Capitulaciones matrimoniales para regular el régimen económico matrimonial (artículo 132.2 Código Civil), - Testamento (artículo 523.1 del Código Civil) y declaración de herederos (artículo 531.1 del Código Civil), - Para una legalización de firma (artículo 7.1.9 de la Ley de costes), - Para dar fe sobre la veracidad y exactitud de un documento (artículo 7.7 de la Ley de costes), - para dar fe sobre la veracidad y exactitud de una traducción (artículo 7.8 de la Ley de costes). Asimismo, todo tipo de contratos sobre bienes inmuebles tienen que ser elevados notarialmente a escritura pública e inscritos en el Registro de la Propiedad (oficina referida al registro de inmuebles), ya que, de lo contrario, serían nulos. Desde la aprobación el 19 de junio de 2003 de la Ley sobre el Registro Estatal de derechos de propiedad y otros derechos patrimoniales (Ley que entró en vigor el 29 de junio de 2003) los siguientes derechos deben de ser registrados en el registro de la propiedad estatal: 51 - Derecho de propiedad sobre bienes inmuebles Garantías reales sobre bienes inmuebles Arrendamientos sobre bienes inmuebles Servidumbres y usufructos Derecho de construcción sobre suelo ajeno Derechos de propiedad y uso sobre bienes rurales Todos los negocios jurídicos recién citados tienen que ser documentados por un notario. Son nulos los negocios jurídicos que se realicen sin cumplir con la forma exigida legal o contractualmente, o los negocios que no sean autorizados de la forma correspondiente (artículo 56.1.8 del Código Civil). Si la autorización notarial está prescrita legalmente, entonces es necesario que en el momento de la conclusión del negocio jurídico, la atestación documental sea celebrada por el notario o por otra persona autorizada por Ley (artículo 42.4 del Código Civil). Los negocios jurídicos referidos a la enajenación de bienes inmuebles o a herencias sólo pueden ser documentados por el notario de la sede donde se localiza el patrimonio.10 Los notarios de profesión independiente y los funcionarios públicos fedatarios también pueden intervenir, por deseo de los participantes, en otros negocios jurídicos y contratos distintos de los citados, siempre que esta intervención no suponga una contravención de la ley. 1.3. Procedimiento de autentificación Hasta el momento, el procedimiento de autentificación notarial sólo está regulado en la Ordenanza sobre las actividades de los notarios (Ordenanza para notarios),11 es decir, que no consta en una ley formal. El artículo4.1 de la Ordenanza para notarios establece: El notario documenta negocios jurídicos y contratos según la Ley notarial. Los notarios y los fedatarios estatales dan fe de negocios jurídicos y contratos en presencia de las partes, realizando aclaraciones sobre los requisitos legales de eficacia, sobre las consecuencias jurídicas y sobre la responsabilidad derivada del respectivo negocio jurídico. 6 7 8 9 10 11 Ley sobre tasas públicas, en Boletín Estatal número 4-5/2001, pp. 525-535, (existe una traducción inglesa Law on State Stamp Duties“, en la siguiente web: http://www.investmongolia.com/law36.pdf). „Ley de la registración del derecho de propiedad y del derecho patrimonial“ („Law on State Registration of Property Ownership Rights and other related property rights“) del 19 de junio de 2003, Boletín Estatal número 25/2003.“Law on State Registration of Property Ownership Rights and other related property rights“. Par la version anterior („Ley sobre el registro de propiedad“ del 9. enereo 1997, Boletín Estatal número 3/1997, en vigor desde 1. maio 1997) véase „Law on Registration of Immovable Property“ – en el Internet: http://www.investmongolia.com/law23.pdf o: http://www.cislegal-reform.org/document.asp?id=2386 „Ley de la registración de personas jurídicas“ del 23 de mayo de 2003, en vigor desde el 1 de octubre de 2003. Una traducción inglésa („Law on the Registration of Legal Entity“) aun no esta en el Internet. Traducción inglesa „Law on State Stamp Duties“, disponible en Internet en la web: http://www.investmongolia.com/law36.pdf. Esta regulación fue introducida a través de la Ley de modificación de la Ley del notariado, de 23 de mayo de 2002 (Boletín Estatal número 21/2002). Hasta la actualidad, esta Ordenanza para notarios no ha sido publicada en el Boletín Estatal, ya que se trata de una Ordenanza de tipo administrativo, que ha sido dictada por el Ministro de Justicia. 52 D. Yanjinkhorloo, Informe Nacional Mongolia En la autentificación de un negocio jurídico, el notario tiene que comprobar si dicho negocio jurídico cumple con las exigencias legales, realizar una mención al respecto en presencia de las partes y comprobar las firmas (artículo 4.1.9 de la Ordenanza para notarios). El notario tiene que comprobar por completo el documento. Además tiene que leer el contrato en voz alta si ha formulado el contrato a deseo de los participantes mismo (artículo 4.1.5. Ordenanza para notarios). Tiene que aclarar si los intervinientes han comprendido las consecuencias jurídicas del negocio. Por lo general, el texto no habrá sido elaborado por el notario, sino por los propios participantes en el negocio o por sus abogados. Todos notarios tienen unos formularios preparados para determinados tipos de contratos. Las partes del contrato pueden comprar dichos formularios y rellenarlos ellos mismos. Los contratos que deben ser legalizados notarialmente, tienen que cumplir los siguientes requisitos: - Han de concordar con lo establecido en la ley, - Su contenido, respectivamente las condiciones esenciales del contrato, deben recogerse en él de forma clara, - Los derechos y deberes de las partes deben estar reflejados de forma clara, - Se ha de cumplir con el principio de igualdad jurídica de las partes, - No han de contener faltas gramaticales, - Deben de estar refrendados y firmados por las personas con capacidad de representación, - Los plazos han de estar claramente establecidos y las consecuencias jurídicas del incumplimiento del plazo han de estar reguladas, - Los intereses de demora y otros deberes de indemnización de daños tienen que estar claramente determinados. 1.3.1. Constitución de hipoteca garantizada por bienes inmuebles En la elevación a escritura pública de contratos de hipoteca inmobiliaria, el notario tiene que cumplir con las siguientes obligaciones: - Comprobar el certificado de propiedad del bien inmueble hipotecado y solicitar una certificación del registro de la propiedad. - Inscribir la fecha y la hora de la autentificación de la constitución de la deuda hipotecaria en un libro de registro propio. - En el caso de constitución de una deuda hipotecaria solidaria por parte de cónyuges, comprobar si todos los miembros adultos de la familia lo han aceptado por escrito, y si sus firmas han sido autentificadas notarialmente. - Comprobar si el bien inmueble hipotecado ya había sido hipotecado previamente, si existe una prohibición de hipotecar o si el bien inmueble ha sido embargado por los tribunales, policía o por alguna otra autoridad competente. Notarius International 1-2/2004 1.3.2. Contratos de renta vitalicia Para la elevación a escritura pública de contratos sobre rentas vitalicias (artículos 483-485 del Código Civil), se exige: - El notario tiene que comprobar si el obligado está en situación de cumplir con sus obligaciones (por ejemplo, concesión de una vivienda, curatela, cuidados, otorgamiento de asistencia médica a su costa o a costa del sujeto con derecho a manutención). - El notario tiene que comprobar a partir de los certificados del alcalde del municipio o del médico, que el sujeto con derecho a manutención no puede mantenerse por si mismo, o bien, no puede vivir de forma independiente. - Debe determinarse una persona que vaya a controlar el cumplimiento del contrato. 1.3.3. Registro de documentos e idioma de la autentificación El notario confecciona una lista de todas sus autentificaciones, y realiza, caso de que sea necesario, anotaciones complementarias. El idioma de la escrituración es el mongol. Una homologación en un idioma extranjero es inadmisible. Sin embargo, el notario puede dar testimonio por si mismo de la corrección de una traducción, si éste domina el idioma extranjero. De lo contrario, la traducción tiene que ser elaborada por un traductor jurado, en cuyo caso, el notario únicamente autentifica la traducción. El notario no elabora el documento, sino que coloca su sello en la traducción, en el que consta el número del respectivo notario. 1.4. Tasas notariales Las tasas notariales están reguladas en la Ley sobre costes (artículo 7 de la Ley sobre costes – que también es traducida como „Ley sobre tasas públicas“).12 En el año 1997, el Ministro de Justicia emitió una Ordenanza sobre tasas notariales, en la que junto a las tasas establecidas en la Ley sobre costes se regulaban también otras tasas notariales. La Ordenanza sobre tasas ha sido reformada en el año 2003, en la que se incluirán las nuevas actividades asumidas por los notarios a raíz de la Ley del año 2002 sobre privatización de tierras y suelo. Los funcionarios públicos fedatarios deben entregar al Estado todos los ingresos derivados de la actividad notarial, mientras que los notarios de profesión independiente cobran estas tasas para sí. - Casi todas las actuaciones de los notarios son tasas fijas (es decir, no son tasas variables), que se determinan según la naturaleza de la actuación y suponen un costo de entre 200 y 200.000 Tugrug (1.000 Tugrug – Tugrig en plural – equivalen aproximadamente a un dólar americano). 12 Ley sobre tasas públicas, en Boletín Estatal número 4-5/2001, pp. 525-535, (existe una traducción inglesa Law on State Stamp Duties“, en la siguiente web: http://www.investmongolia.com/law36.pdf). Notarius International 1-2/2004 - - D. Yanjinkhorloo, Informe Nacional Mongolia Sin embargo, para los negocios hasta el valor de 1.000.000 Tugrug hay que pagar al notario una tasa porcentual del 0,5% del precio de compraventa del fundo. Por lo demas hay que ajustarse a la siguiente tabla: valor según el contrato tasas 1.000.001 – 10.000.000 10.000 Tugrug 10.000.000 – 25.000.000 25.000 Tugrug 25.000.001 – 100.000.000 50.000 Tugrug 100.000.001 – 300.000.000 100.000 Tugrug más que 300.000.001 200.000 Tugrug En el año 2003 se han introducido junto con la Ley del registro de la propiedad una tasa para la inscripción de contratos de empeño en el registro de la propiedad una tasa por el valor de 0,1% o entre 100 y 60.000 Tugrug. 1.5. Organización profesional Todos los notarios de profesión independiente pertenecen al Colegio de Notarios mongol, coordinándose de esta forma sus actividades en la totalidad del territorio del país. El Colegio de Notarios mongol es una persona jurídica sin fines lucrativos. En él deben de inscribirse todos los notarios antes de iniciar el desempeño de sus actividades. Este Colegio de Notarios fue constituido en el año 1997 a través de la primera Ley sobre el notariado.13 Existen subdivisiones del Colegio de notarios, en forma de Junta Central en la capital del país y de Juntas de distritos gubernamentales en cada uno de los 21 Aimag existentes (artículo 6.2 de la Ley sobre el notariado). 2. Derecho Civil general En especial, este Código regula la situación de la propiedad tras la ya iniciada privatización del suelo. Además, en él se recogen muchos institutos jurídicos, que son necesarios para la economía de mercado, como por ejemplo, la autotutela, derecho de vecindad, derecho de superficie, constitución de derechos, condiciones generales de la contratación, opción de compra, derecho de adquisición preferente, leasing, arrendamiento rústico, contrato de franquicia, contrato de fideicomiso, contrato de viaje, contrato de seguro, etc. El nuevo Código Civil mongol se inspira en las grandes codificaciones europeas continentales, especialmente, se hallan abundantes reminiscencias procedentes del derecho alemán. Sin embargo, la técnica normativa del Código mongol se caracteriza por ser mucho más escueta y menos pormenorizada que la contenida en los códigos europeos. Junto al Código Civil, se han promulgado importantes leyes especiales en el ámbito jurídico-privado, como, especialmente, la Ley de protección a los consumidores de 1 de septiembre de 1991 (emitida con anterioridad a la nueva Constitución), reformado para una ley de 26 deciembre 200318 y la Ley del suelo de 7 de agosto de 1998.19 13 14 2.1. Códigos Civiles a partir del año 1926 Tras el triunfo de la revolución popular en Mongolia en el año 1921 y de que Mongolia declarase su independencia frente a China, en el año 1926 se adoptó el primer Código Civil mongol. Éste tuvo como modelo el entonces vigente Código Civil ruso (soviético). El texto mongol fue posteriormente modificado en múltiples ocasiones.14 En relación con la aprobación de la nueva Constitución democrática de 13 de enero de 199215, se adoptó también un Código Civil de 1 de noviembre de 199416. Esta Constitución no refleja por completo el sistema actualmente vigente de economía de mercado. Sin embargo, el Código Civil de 1992/1994 ya reconoce la propiedad privada junto con la propiedad estatal. 15 16 17 2.2. Nueva versión del Código Civil del año 2002 Desde el 1 de septiembre de 2002 rige en Mongolia el nuevo Código Civil de 10 de enero de 2002, que cuenta con una traducción inglesa y alemand en Internet.17 Éste supone una reelaboración integral del Código Civil vigente hasta ese momento. 53 18 19 La página web del Colegio de Notarios mongol se encuentra en la siguiente dirección de Internet: http://www.owc.org.mn/notariat (actualmente, esta página sólo está disponible en mongol, desgraciadamente aún no se posee una versión inglesa o española). En relación con la situación jurídica durante la dominancia soviética, v., WILLIAM E. BUTLER, El sistema legal de Mongolia: legislación contemporánea y documentación – The Mongolian Legal System: contemporary legislation and documentation, 1982. Una traducción inglesa de la Constitución puede encontrarse en: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=415. Código Civil de 1 de noviembre de 1994, Boletín Estatal número 1/1995, en vigor desde el 1 de enero de 1995 hasta el 30 de agosto de 2002; una versión impresa en inglés puede encontrarse en: El Código Civil de Mongolia-The Civil Code of Mongolia, Ulaanbaatar, Mongolei, 1994, 101 páginas; y el mismo texto, en Internet y únicamente en idioma mongol aparece en: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=2962. Véase también STELTER/GÜNTHER, „Aspectos jurídicos de la transformación en economía de mercado de Mongolia – Rechtliche Aspekte der marktwirtschaftlichen Transformation in der Mongolei“, Osteuropa-Recht 1992, p. 309. Boletín Estatal número 7/2002. Una traducción en inglés se puede hallar en Internet en: //www.investmongolia.com/law04.pdf. Una traducción en alemán del proyecto del nuevo Código Civil mongol (ZGB) – que parece corresponder con la versión legal definitiva- se encuentra en Internet en: http://www.cis-legal-reform.org/civil-code/ index.html#civil-code-mongolia. V. también D. NELLE, „La privatización en Mongolia recibe un nuevo empuje – Privatisierung in der Mongolei erhält neuen Auftrieb“, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2001, pp. 325-332. Version anterior: Boletín Estatal número 3/1991. La traducción en inglés „Consumer Protection Law of Mongolia” puede encontrarse en Internet en: http://www.investmongolia.com/law06.pdf. Version actual: Boletín Estatal número 3/2004; véase NELLE, WiRO 2005, 30. Ley del suelo de 7 de agosto de 1998 que puede encontrarse en Internet (sólo en idioma mongol), en http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=4667. 54 D. Yanjinkhorloo, Informe Nacional Mongolia 3. Derecho inmobiliario20 3.1. Privatización de la propiedad inmobiliaria En junio del año 2002 se aprobó la Ley del suelo21 y la „Ley sobre privatización del suelo a favor de los ciudadanos de Mongolia“.22 Las viviendas ya se privatizaron en los años 1997-1998 y fueron transferidas a los respectivos inquilinos de forma gratuita. Con la Ley sobre privatización se ha fundamentado por primera vez23 la propiedad privada sobre bienes inmuebles a favor de los ciudadanos de Mongolia, dado que el Estado era hasta ese momento el único propietario de todos los suelos, a pesar de que la Constitución de 1992 ya preveía en el artículo 16 apartado 3º la propiedad privada de bienes inmuebles. En especial, los que en esa fecha eran los usuarios pueden adquirir sus casas o fincas. Es gratuita la adquisición para el uso propio de hasta 700 metros cuadrados en la capital para usos familiares y en los centros de los Aimag, de hasta 3.500 metros cuadrados; aparte de eso, los ciudadanos pueden comprar más superficie (artículo7.1 de la ley). Esta medida será llevada a cabo en un plazo de dos años. De esta forma, alrededor de 585.000 familias24 pueden adquirir la propiedad de los inmuebles habitacionales que venían utilizando. Se prevé que 1,24 millones de hectáreas de superficie van a ser privatizadas, esto es, aproximadamente, el 0,9% del territorio total de Mongolia.25 La Ley del suelo, en cambio, regula la utilización de fundos que siguen siendo propiedad del Estado. Según la ley, también todo tipo de empresarios pueden adquirir o utilizar los terrenos. Por el contrario los extranjeros no pueden adquirir fundos, únicamente pueden utilizarlos o poseerlos (artículo 102.1 del Código Civil, artículo 6.2 de la Constitución y artículo 5.1 de la Ley del suelo). Sin embargo, las empresas extranjeras o las empresas con participación extranjera sí que pueden utilizar y adquirir fundos como otras empresas (artículo 6.3 de la Ley del Suelo). mento notarial se debe mencionar de forma clara al representante y a su poder o el poder en cuestión deberá adjuntarse (artículo 109.2 del Código Civil). En una primera fase, los participantes en el contrato de compraventa realizan primeramente un contrato privado por escrito. Éste será elaborado por las propias partes o por sus abogados. Posteriormente, se solicitará una certificación de la oficina del Registro de la Propiedad, referente a quien es el propietario o si el bien inmueble está hipotecado. Más tarde, el contrato será autentificado por el notario. Una vez que la enajenación de la propiedad haya sido registrada por la oficina del Registro de la Propiedad, se efectúa el pago del precio de la compraventa. En algunos casos, se paga en primer lugar el 50% del precio de la compraventa al vendedor y tras la entrega de la nueva certificación por parte de la oficina del Registro de la Propiedad, se abona el 50% restante. No hay ninguna „cuenta notarial“ (en aleman: Notaranderkonto). A favor del adquirente, el transmitente se considera propietario cuando éste aparece así registrado en el Registro de la propiedad (protección al adquirente de buena fe). Este principio no rige cuando el adquirente tiene el conocimiento de que el vendedor no es el propietario (artículos 109.3 y 183 del Código Civil). Un comprador o un heredero puede hacer que se realice un tipo de asiento provisional (caveat) que el propietario puede hacer que se elimine en caso de que el comprador no pague (artículo 21 del Ley sobre registro de propiedad). La protección del asiento provisional se corresponde con la existente en el derecho alemán (artículo 185 del Código Civil). También puede registrarse en el Registro de la Propiedad un derecho de opción de compra. 20 21 3.2. Enajenación de terrenos El registro de terrenos y la transmisión de la propiedad están regulados a través de la Ley sobre el Registro Estatal del derecho de la propiedad y los demás derechos vinculados con la propiedad (Ordenanza sobre el Registro de la Propiedad o Ley sobre el Registro de la Propiedad – Ley sobre registro de propiedad) de 19 de junio de 2003 (en vigor desde el 29 de junio de 2003)26 y también a través de los artículos 182 y siguientes del Código Civil. La inscripción en el Registro de la Propiedad es constitutiva para la adquisición de la propiedad (artículo 4 Ley sobre registro de propiedad). La solicitud para que se inscriba la adquisición del bien inmueble en el Registro de la Propiedad puede ser realizada tanto por el enajenante como por el adquirente (artículo 109.1 del Código Civil). Para la inscripción se requiere una constancia notarial (artículos 13.6, 17.1.1, 17.2, 19.2, 21.2, 21.5, 24.1, 28.2, 30.1, 34.3, 35.1, 35.3.6, 36.1 y 36.6 del Ley sobre registro de propiedad). El documento notarial sobre la transmisión de los derechos sobre el fundo debe designar de forma precisa el título de transmisión. Si alguien comparece como representante de una de las partes, en el docu- Notarius International 1-2/2004 22 23 24 25 26 En esta materia, v. NELLE, „Derecho inmobiliario de Mongolia-Immobilienrecht der Mongolei“, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2004, pp. 293-298 y 333-337. Ley del suelo de 7 de junio de 2002. Boletín Estatal número 27/2002. Traducción en inglés „Law of Land“ se encuentra en Internet en: http://www.investmongolia.com/law28.pdf. Las tasas a abonar por la utilización de bienes inmuebles que siguen siendo propiedad del Estado, pero que son utilizados por personas privadas o por empresarios se regula en „Law on Land Fees“, Boletín Estatal número 5/1997, en vigor desde el 9 de enero de 1997, V. http://www.investmongolia.com/ law35.pdf. „Ley sobre privatización del suelo a favor de los ciudadanos de Mongolia“, de 27 de junio de 2002. Boletín Estatal número 27/2002, en vigor desde el 1 de mayo de 2003. Una traducción en inglés se encuentra en Internet en: „Law on the Allocation of Land to Mongolian Citizens for Ownership“. http://www.investmongolia.com/law26.pdf. Respecto al anterior régimen jurídico vigente en esta materia, v. la Ley del suelo de 11 de noviembre de 1994, en vigor desde el 1 de abril de 1995 hasta el año 2002 (una traducción en inglés se halla en Internet en: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=2387); véase también el Informe del Banco Asiático de Desarrollo (ADB, citado en la nota a pie de página número 3 de este trabajo), especialmente, la parte referida a „Property Rights“, en http://www.adb.org/Documents/ Papers/Mongolia_Legal_Framework/property_rights. asp. Zuunii medee (periódico diario) número 151 de 25 de junio de 2003, página 2. Udriin sonin (noticias diarias), número 114, de 12 de mayo de 2003, página 2. „Ley sobre el registro de la propiedad inmobiliaria“ de 9 de enero de 1997. Boletín Estatal número 3/1997, en vigor desde el 1 de mayo de 1997. Una traducción en inglés „Law on Registration of Immovable Property“ puede hallarse en Internet en: http://www.investmongolia.com/law23.pdf o en: http://www.cis-legal-reform.org/document. asp?id=2386 Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Informe Nacional Mongolia En Mongolia no existen reglas especiales para casos de adquisición de un fundo o de una parte de un fundo en los que el transmitente se obliga al mismo tiempo a construir una casa o una vivienda (figura semejante a la alemana del contrato de promotor – Bauträgervertrag). Los negocios de este tipo son tratados como contrato de obra, lo que en realidad no se corresponde por completo con la naturaleza y la esencia de esta relación jurídica especial. 3.3. Propiedad horizontal y derecho de superficie Las bases de la propiedad horizontal están reguladas en los artículos 142-149 del Código Civil, y los detalles de esta materia se tratan en la „Ley sobre propiedad mancomunada de viviendas“,27 en la Ley de privatización de viviendas,28 ambas de 1996, y en la Ley sobre vivienda de 22 de abril de 1999.29 El 18 de junio de 2003, el Parlamento aprobó una Ley sobre la situación de las comunidades de propietarios y sobre la propiedad de bienes mancomunados. La concepción de estos textos se corresponde ampliamente con la contenida en la Ley alemana sobre propiedad horizontal (Wohnungseigentumsgesetz – WEG): la propiedad horizontal implica la propiedad privada de una vivienda (o de otros locales) y también la copropiedad del terreno y de las restantes partes del edificio (artículo 142.1 y 2 del Código Civil). La cuota en la copropiedad se determina de la relación entre la superficie habitada y la superficie total (artículo 142.3 del Código Civil). La propiedad privada sólo debe ser concedida cuando la vivienda o el local estén terminados (artículo 142.4 del Código Civil). También la adquisición de la propiedad en una propiedad horizontal requiere, para su inscripción en el Registro de la Propiedad, un acto notarial (artículo 145.2 del Código Civil). El derecho de superficie se regula en el artículo 150 del Código Civil. La construcción realizada con base en el derecho de superficie constituye una parte integrante esencial del derecho de superficie (artículo 150.5 del Código Civil). Al nacimiento y a la adquisición del derecho de superficie se les aplican los preceptos referidos a la adquisición de bienes inmuebles (artículo 150.17 del Código Civil). Para la adquisición material se requiere previamente un acto notarial y la inscripción en el Registro de la Propiedad. En la reelaborada nueva Ordenanza sobre el Registro de la Propiedad se regula de forma expresa este derecho de superficie. 3.4. Derechos limitados de aprovechamiento material sobre fundos - la prohibición de ejercitar determinadas actividades en el fundo gravado, la exclusión del ejercicio de determinados derechos, que se derivan de la propiedad del fundo gravado. 3.5. Hipoteca Según el derecho mongol, la hipoteca es el único derecho real de garantía que recae sobre fundos. El derecho mongol no conoce una hipoteca abstracta independiente de una pretensión. La hipoteca es accesoria. La hipoteca y la reclamación que justifica ésta sólo pueden ser transmitidas de forma conjunta (artículo 172.1 del Código Civil). Si la pretensión no se produce, surge una hipoteca de propietario (artículo 168.1 del Código Civil). La pretensión puede ser modificada (Artículo 165.3 del Código Civil). La hipoteca surge tras la inscripción de ésta en el Registro de la Propiedad (artículo 166.1 del Código Civil). La inscripción aparece regulada en el Ley sobre registro de propiedad. También la transmisión de la pretensión sólo es efectiva tras la inscripción de la cesión de la hipoteca en el Registro de la Propiedad (artículo 172.2 del Código Civil). Igualmente, el cambio de la pretensión sólo es efectivo con la inscripción en el Registro de la Propiedad (artículo 165.3 del Código Civil). Tanto la constitución de la hipoteca como su transmisión requieren un documento notarialmente autentificado (artículo 172.2 del Código Civil). Como formas especiales de hipoteca, existe la hipoteca de máximo (artículo 165.2 del Código Civil) y la hipoteca de seguridad (artículo 167 del Código Civil). 4. Derecho de persona y derecho de familia30 El derecho mongol sobre matrimonio y filiación ha sido regulado por el Código de familia de 11 de junio de 199931 (en vigor desde el 1 de agosto de 1999 – véase el artículo 76.1). 27 28 29 30 Como derecho limitado de aprovechamiento material, el derecho mongol conoce la servidumbre territorial (artículo 151 del Código Civil) y el usufructo (artículo 152 del Código Civil), pero no se conoce la servidumbre personal limitada. La distinción entre esta figura se corresponde con la existente en el derecho alemán: el usufructo es el derecho de aprovechamiento general, mientras que el contenido de la servidumbre territorial puede ser una de las tres variantes siguientes: - un aprovechamiento limitado del fundo gravado, 55 31 Ley sobre propiedad mancomunada de viviendas, de 25 de octubre de 1996. Boletín Estatal número 3/1997. Ley sobre privatización de la vivienda de 25 de octubre de 1996. Boletín Estatal número 3/1997. El texto, desgraciadamente, sólo puede encontrarse en Internet en idioma mongol en la siguiente dirección: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=5107 Ley sobre vivienda de 22 de abril de 1999. Boletín Estatal número 21/1999. En esta materia, v. NELLE, „Informe sobre Mongolia- Mongolei“, en: BERGMANN/FERID, Derecho Internacional de matrimonio y de filiación-Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht, última actualización, marzo de 2003; A. WOHLGEMUTH, „En relación con el derecho de la nacionalidad, de familia y al nombre en la Mongolia contemporánea (Zum Staatsangehörigkeits-, Familien- und Namensrecht in der heutigen Mongolei)“, StAZ (Das Standesamt) 1996, pp. 72-76. Boletín Estatal mongol, número 30/1999. La traducción en idioma alemán se halla en: D. NELLE, en: BERGMANN/FERID, „Mongolia“ (nota a pie de página 30), pp. 36-53. En Internet y en idioma mongol, v.: http://www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=7415. El primer Código de familia mongol se promulgó en el año 1928. En los años 1954 y 1973 se elaboraron nuevas codificaciones, que estaban impregnadas por el referente soviético de ese momento. El Código de familia de 1973 se mantuvo en vigor hasta 1999. 56 D. Yanjinkhorloo, Informe Nacional Mongolia 4.1. Derecho del nombre32 En el idioma mongol no existe diferencia entre el nombre de pila y los apellidos. La denominación personal se compone de un nombre de pila, al que se le agrega el nombre del padre (esto es, el nombre de pila del padre – artículo 24.3 del Código Civil). Un nombre de pila puede estar conformado por varias partes (como por ejemplo, el de la autora de este artículo, Dambadarjaa) y en ocasiones pueden estar conectados con un guión (por ejemplo, Altan-Ochir).33 Por estos motivos, en ocasiones se ocasionan confusiones entre los dos nombres. En el carnet de identidad, los nombres aparecen ordenados de la siguiente forma: - nombre de procedencia (Ovog): desde hace algunos años, el nombre de procedencia se vuelve a admitir. Así, en el carnet de identidad se anotará este nombre de procedencia, pero no en el pasaporte. - Tras éste, se incorpora el nombre del padre („surname“: Etsgiin ner). - Por último, se registra el nombre de pila („first name“: Ner). Ejemplificando con la denominación de la autora de este artículo: Mi nombre de procedencia es por ejemplo Borjigin, referido a la estirpe de Dschingis Khan, por lo cual, la mitad de todos los mongoles han elegido este nombre de procedencia (cada persona puede elegir libremente el suyo). Por lo tanto, mi nombre completo es Borjigin (nombre de procedencia), Dambadarjaagiin (nombre del padre, esto es, nombre de pila de mi padre más la terminación – giin que denota genitivo) y Yanjinkhorloo (mi propio nombre de pila). En el pasaporte esta secuencia de nombres aparece invertida conforme al uso internacional (esto es, primero el nombre de pila y luego el nombre de pila del padre y no se incluye el nombre de procedencia). 4.2. Derecho matrimonial y relaciones equiparables a las matrimoniales 4.2.1. Celebración del matrimonio y divorcio La celebración del matrimonio aparece regulada en los artículos 4 y siguientes del Código de familia mongol. El divorcio puede ser otorgado por la administración (divorcio ante el Registro Civil) en el caso de que ambos cónyuges estén conformes con el divorcio, no tengan hijos menores de dieciocho años y no exista controversia alguna referida al patrimonio (artículo 13 del Código de Familia). En los demás casos, las separación es judicial (artículo 14 del Código de familia).34 que los niños (pero no los padres de los cónyuges) también intervienen en dicho patrimonio. En este punto, se refleja la importancia tradicional de la parentela en la sociedad mongola. Son patrimonio común los bienes que adquiere un cónyuge o un niño a partir del momento de celebración del matrimonio y mientras persista la vida en común. Especialmente: - Rendimientos de trabajo o de capital de un familiar, - Sustitutivos adquiridos con el patrimonio comunitario, - Bienes privativos trasladados al patrimonio común por un cónyuge o por otro familiar, - Un aumento de valor de un bien privativo de un cónyuge generado por una mejora realizada por un miembro de la familia. Por el contrario, son bienes privativos de cada cónyuge o de un miembro de la familia, los siguientes (artículo 127 del Código Civil): - Los bienes aportados al matrimonio, - Los bienes adquiridos constante el matrimonio a causa de una donación o por fallecimiento, - Ingresos derivados de la propiedad intelectual y honorarios de autor, - Sustitutivos adquiridos con el patrimonio privativo. Cada miembro de la familia está autorizado a poseer, utilizar, administrar y consumir sus bienes privativos según su propio arbitrio (artículo 127.2 del Código Civil). Para la administración del patrimonio común inmobiliario (especialmente, para su enajenación), cada miembro de la familia necesita el consentimiento escrito y notarialmente autentificado de cada uno de los miembros adultos de la familia (artículo 128.2 del Código Civil); sin embargo, una autorización administrativa o judicial no es exigible, tampoco cuando la propiedad familiar le corresponde también a niños todavía menores de edad. Si se lleva a cabo una enajenación sin la autorización de los otros miembros de la familia, éstos pueden hacer valer la ineficacia de la enajenación (artículo 128.4 del Código Civil). 32 33 4.2.2. Patrimonio familiar El régimen económico matrimonial y el patrimonio familiar, están regulados en los artículos 125 y siguientes del Código Civil35 (hay una remisión a esta materia en el artículo 20 del Código de familia). Los bienes de los cónyuges adquiridos durante el matrimonio no sólo son bienes gananciales del matrimonio (como ocurriría en una comunidad de gananciales), sino que también son bienes familiares comunitarios, esto es, Notarius International 1-2/2004 34 35 D. NELLE, en: BERGMANN/FERID, „Mongolia“ (nota a pie de página 30); A. WOHLGEMUTH, „En relación con el derecho de la nacionalidad, de familia y al nombre en la Mongolia contemporánea (Zum Staatsangehörigkeits-, Familien- und Namensrecht in der heutigen Mongolei)“, StAZ (Das Standesamt) 1996, pp. 72-76. Según una decisión del Tribunal Supremo de 18 de marzo de 2002 (decisión número 71, Boletín Estatal número 18/2002), con el término „nombre“ a que alude el artículo 24 del Código de familia mongol se está haciendo referencia al propio nombre de pila del niño y el término „nombre del padre o nombre de la madre“ está haciendo referencia al nombre de pila del padre o de la madre en genitivo. El nombre de procedencia se determinará atendiendo a la procedencia del padre y al decimoséptimo „Decreto sobre cómo utilizar el árbol genealógico“, de 8 de enero de 1997. Respecto a los requisitos existentes en derecho mongol para el divorcio, v. la Sentencia alemana Juzgado de Wunsiedel, de 21 de agosto de 1995, F 46/95, FamRZ 1996, p. 350. Una traducción en idioma alemán de los artículos 125 y siguientes del Código Civil mongol puede encontrarse en NELLE, en: BERGMANN/FERID, „Mongolia“ (nota a pie de página número 30), pp. 33 y siguientes. En Internet, v. la referencia incluida en la nota 17 de este trabajo. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Informe Nacional Mongolia 57 La división del patrimonio común se puede producir mientras persiste el matrimonio si así lo solicita uno de los cónyuges u otro miembro adulto de la familia. Por lo demás, tras la disolución del matrimonio, si la cuota de propiedad de un miembro de la familia no es suficiente, éste miembro afectado puede solicitar la división. También, el patrimonio común puede dividirse si lo pactan los miembros de la familia. Este acuerdo sólo requiere el consentimiento de los miembros de la familia adultos, no siendo necesario por tanto el de los niños menores de edad. Tampoco en este caso se necesita una autorización administrativa o judicial para llevar a cabo el reparto. Cada miembro de la familia recibe en principio la misma cuota del patrimonio familiar, también los menores de edad y los incapaces (artículo 126.4 del Código Civil). Sin embargo, los tribunales pueden disponer un reparto distinto (artículo 130.3 del Código Civil). Si un niño abandona el hogar familiar, éste puede solicitar su participación en el patrimonio familiar; sin embargo, a la familia (a los progenitores), les debe quedar la parte necesaria para poder continuar con la llevanza de la casa (artículo 131 del Código Civil). Los pactos referentes a alimentos se admiten para todo tipo de alimentos. Este acuerdo sobre alimentos requiere una homologación notarial (artículo 45 del Código de familia). Existe un mínimo de subsistencia establecido por el Estado para cada región, que no puede ser reducido a través del pacto (artículo 45.3 en relación con el artículo 40.4 del Código de familia). En Mongolia no existe una pensión compensatoria por expectativas de rentas. 4.2.3. Capitulaciones matrimoniales La adopción de niños, que está regulada en los artículos 54 y siguientes del Código de familia, desempeña en la práctica un papel muy relevante. La declaración de consentimiento de los padres y la solicitud del requierente han de documentarse notarialmente (artículo 55.1 del Código de familia). Según el Código Civil mongol, la pareja puede llevar a cabo un pacto matrimonial referido a las reglas sobre la contribución de cada uno a los gastos de la familia, el presupuesto de la familia, la cuantía de la cuota de propiedad en caso de disolución del matrimonio así como otras condiciones vinculadas con la propiedad (artículo 132 del Código Civil). Estas capitulaciones matrimoniales pueden otorgarse tanto antes como durante el matrimonio (artículo 132.3 del Código Civil). Este pacto debe ser autentificado notarialmente, ya que de lo contrario sería nulo (artículo 132.2 del Código Civil). Si el pacto no es equitativo (o perjudica a uno de los cónyuges de forma excesiva – artículo 132.5 del Código Civil), este pacto puede ser modificado o anulado por medio de una decisión judicial (artículo 133 del Código Civil). En la práctica, las capitulaciones matrimoniales son muy escasas en Mongolia. Se considera que es no es costumbre pensar en el reparto del patrimonio familiar ya en el momento de la boda, dado que los cónyuges quieren vivir juntos de por vida. 4.2.4. Alimentos conyugales El deber de alimentos legal entre cónyuges prevalece después del divorcio en los casos siguientes (artículo 36 del Código de familia): - si el beneficiario no realiza ninguna actividad remunerada porque cuida a un niño menor de tres años, - si el cónyuge que requiere alimentos está ya en una situación de retiro profesional, - si hay una incapacidad para el trabajo „derivada del uso de la violencia en la familia“. Además de los cónyuges, en ocasiones también los parientes (hermanos, abuelos o padrastros) están obligados a mantener a niños menores de edad que no puedan ser mantenidos por sus padres. 4.2.5. Parejas de hecho En el derecho de Mongolia no existen regulaciones sobre las parejas de hecho, heterosexuales ni homosexuales. 4.3. Derecho de familia especial 4.3.1. Derecho de filiación La mayoría de edad se alcanza en Mongolia con 18 años (artículo 15.1 del Código Civil). Para la representación llevada a cabo por los progenitores no existe ningún requisito de autorización. 4.3.2. Adopción 4.3.3. Tutela y curatela También la tutela y la curatela están regulados en el Código de familia (artículos 63 y siguientes). El tutor necesita el consentimiento del Zasag Darga competente del respetivo Sum o Duureg (es decir, el gobernador o el presidente del distrito de la respectiva comarca o capital) para disponer de bienes inmuebles del tutelado (artículo 69.1.4 y 70.1.4-5 del Código de familia). 5. Derecho sucesorio 5.1. En general El derecho sucesorio está regulado en el título quinto del Código Civil mongol (artículos 515-538). Pueden transmitirse por herencia los derechos patrimoniales y los derechos de propiedad intelectual (objetos inmateriales) del causante (artículos 515.1 y 516 del Código Civil). La sucesión sobreviene el día de la muerte del causante (artículo 518 del Código Civil). Sin embargo, la herencia se adquiere con su aceptación, pero se entiende que tiene efectos retroactivos hasta el día de la sucesión (artículo 527 del Código Civil). Para los herederos legales, que vivían con el causante, se considera que la herencia ha sido aceptada si en el plazo de tres meses tras el caso sucesorio éstos no han renunciado a la herencia en documento notarial o bien frente al alcalde (artículo 528.1 del Código Civil). Para el resto de los herederos, el plazo de aceptación se eleva hasta el año; por lo general, la aceptación deriva de la solicitud de una declaración de heredero ante el notario o ante el al- 58 D. Yanjinkhorloo, Informe Nacional Mongolia calde; la aceptación también puede derivar de forma concluyente de la toma de posesión o disposición sobre la herencia (artículos 528.2 y 3 del Código Civil). El heredero también puede rechazar la herencia a favor de otro determinado heredero legal (artículo 528.5 del Código Civil). La responsabilidad del heredero a causa de deudas hereditarias está limitada por ley hasta la cuantía de la herencia; una pluralidad de herederos sólo responde hasta la cuantía de su cuota hereditaria (artículo 535 del Código Civil). 5.2. Sucesión legal El cónyuge, los hijos y los padres no capaces de trabajar del causante heredan en las mismas proporciones. Si estas personas no existen, si han rechazado la herencia o si han perdido su derecho hereditario, en su lugar entran como herederos los abuelos, hermanos y nietos del causante (artículo 520 del Código Civil). Dos ejemplos: (1.) Si un causante deja al morir a su cónyuge, dos hijos y su madre que está ya retirada, cada uno de ellos recibe como heredero un cuarto del caudal relicto. (2.) Si por el contrario sólo viven el cónyuge y cinco nietos del causante, el cónyuge supérstite es el heredero universal. Tras la muerte, hay que precisar la cuota del causante en el patrimonio familiar común, (artículo 129.1.4 del Código Civil); en relación con esa parte, sólo tienen derecho a sucesión el cónyuge, los hijos y los padres del fallecido (artículo 520.5-6 del Código Civil). El ajuar doméstico del causante, de la manera antes indicada, sólo corresponde a los herederos legales que convivan con el causante en el momento de su muerte (artículo 520.4 del Código Civil). 5.3. Legítima Sólo son herederos legitimarios los herederos legales que sean menores de edad o no tengan capacidad para trabajar. Todos ellos reciben la mitad de los bienes hereditarios, repartidos en partes iguales. Se trata de un auténtico derecho hereditario forzoso, esto es de una participación material en el caudal relicto, no de una pretensión dineraria (artículo 522.3 del Código Civil).36 Por ejemplo: El causante deja tras de sí a su cónyuge trabajador, a dos niños – uno de ellos menor de edad – y a su madre que ya está retirada. De la totalidad de su patrimonio, él lega un tercio. Herederos legitimarios sólo son en este caso la madre del causante y el hijo menor de edad. Ambos reciben la mitad de la masa hereditaria como legitima (cada uno, un cuarto). El derecho mongol no conoce la renuncia a la herencia o a la legítima realizada en vida del causante. Sin embargo, un heredero incluido en un testamento puede rechazar la inclusión como heredero en el testamento antes de que se origine la sucesión (artículo 522.5 del Código Civil). Por el contrario sí que es posible una repudiación de la herencia o un rechazo a la legítima tras el caso sucesorio. Notarius International 1-2/2004 5.4. Forma del testamento Un testamento tiene que realizarse de forma escrita, incluir una mención de fecha y lugar y ser legalizado notarialmente. Si en la comarca respectiva (Sum) no hay notarios, el testamento también puede ser autentificado por el gobernador o por el alcalde del municipio (Bag) (artículo 523. 1 del Código Civil). Las siguientes acciones son equiparables a una legalización notarial del testamento: - si la dirección del ejercito autentifica el testamento de un empleado al servicio del ejército, - si la dirección de una prisión autentifica el testamento de un preso, - si el capitán de un barco legaliza el testamento de una persona natural o de un miembro de la tripulación que se encuentra en el barco. El derecho mongol no conoce ni el testamento mancomunado ni el contrato sucesorio. Un contrato sobre el caudal relicto hecho entre terceros es nulo; sí es admisible en cambio un contrato sobre las cuotas hereditarias legales realizado entre herederos legales (artículo 191 del Código Civil). No se ha discutido todavía en qué medida sería reconocido en Mongolia un testamento mancomunado extranjero o un contrato sucesorio extranjero. 5.5. Ejecución del testamento El cumplimiento del estamento recae en los herederos. No obstante, el causante también puede designar un albacea testamentario (artículo 526 del Código Civil). 5.6. Declaración de herederos El notario es competente para expedir la declaración de titularidad sucesoria – si en ese lugar no hay ningún notario, el competente es el alcalde (artículo 531.1 del Código Civil). Esta „declaración de titularidad sucesoria“ no puede ser emitida hasta un año después del caso sucesorio (artículo 531.2 del Código Civil). 6. Derecho societario37 Según el derecho mongol, una persona jurídica es una unidad organizativa constituida para ejercitar de forma duradera determinadas actividades y para la persecución de determinados objetivos. La persona jurídica cuenta con un patrimonio propio, con sus actuaciones adquiere derechos y obligaciones, responde a través de su patrimonio y puede comparecer ante los tribunales en nombre propio como demandante o como demandado (artículo 25 del Código Civil). Se distingue entre personas jurídicas de derecho público y de derecho privado. 36 37 La traducción en alemán disponible en Internet y la que se encuentra en la obra de NELLE discrepa de lo establecido en la ley mongola, al apuntar que la herencia forzosa son dos tercios. Lo realmente correcto es que la legítima supone la mitad del caudal relicto. NELLE, „Sociedades mercantiles y cooperativas en Mongolia – Handelsgesellschaften und Genossenschaften in der Mongolei“, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2003, pp. 129-136. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Informe Nacional Mongolia 6.1. Tipos de personas jurídicas Las personas jurídicas dedicadas a actividades empresariales pueden ser constituidas o bien como sociedades en participación o bien como sociedades de capital (artículo 33.2 del Código Civil). Las personas jurídicas que no se dedican a actividades empresariales pueden constituirse como fundaciones, asociaciones o cooperativas (artículos 33.3 y 36 del Código Civil). Los monasterios, iglesias y organizaciones religiosas tienen el mismo status jurídico que las fundaciones (artículo 36.6 del Código Civil). Las personas jurídicas se pueden fusionar, a cuyo efecto los convenientes derechos de la persona jurídica siguen perteneciendo a los socios (artículo 31 del Código Civil). 6.2. Sociedades de capital: sociedad de responsabilidad limitada y sociedad anónima En Mongolia hay dos formas de sociedades de capital (o „sociedades“, como se denominan en Mongolia) (artículo 35 del Código Civil): la sociedad de responsabilidad limitada (limited liability company – GmbH en alemán o en mongol khyazgaarlagdmal khariutslagatai kompany – HHK o XXK) y a la sociedad anónima (joint stock company – khuvitsaat kompany – HK o XK). La sociedad de responsabilidad limitada es la forma societaria más abundante de Mongolia. La sociedad de responsabilidad limitada y la sociedad anónima están reguladas en la „Ley sobre sociedades de capital“ de 2 de julio de 1999 (Ley de Sociedades).38 Mientras que el Código Civil mongol refleja el espíritu de la cultura jurídica continental, la Ley sobre sociedades toma más bien como modelos los propios del common law, especialmente de Estados Unidos. A consecuencia de ello, no sólo se aprecian en ambos textos diferencias terminológicas, sino que parcialmente también existen algunas divergencias entre ellos. No obstante, el derecho mongol referido a la sociedad limitada es bastante semejante al alemán. El capital mínimo requerido para constituir una sociedad de responsabilidad limitada es de un millón de Tugrig (alrededor de 1000 dólares americanos) y para constituir una sociedad anónima se necesitan 10 millones de Tugrig (aproximadamente, 10.000 dólares americanos). Tanto la sociedad de responsabilidad limitada como la sociedad anónima pueden ser constituidas también como una sociedad unipersonal (artículo 12.3 de la Ley de Sociedades). El número de socios fundadores de una sociedad de responsabilidad limitada no debería sobrepasar las cincuenta personas, aunque posteriormente la sociedad puede llegar a tener más socios (artículo 5.1 de la Ley de Sociedades). Los estatutos sociales de una empresa que cuente con inversiones extranjeras deben ser autentificados notarialmente, tanto si adquiere la forma de sociedad de responsabilidad limitada como de sociedad anónima.39 También, toda modificación de los estatutos sociales debe ser incluida en el Registro Estatal (artículo22 de la Ley sobre el Registro Estatal de personas jurídicas, aprobada el 28 de mayo del 2003 y en vigor desde el 1 de octubre de 2003). Las sociedades pueden ser reestructuradas por la vía de fusión, concentración, división o separación. 59 Tanto las sociedades de responsabilidad limitada como las sociedades anónimas son representadas por sus directores (gerentes) (Guitsetgekh udirdlaga). Mientras no se haya acordado otra cosa distinta, si existe una pluralidad de gerentes, éstos sólo pueden representar a la sociedad de forma mancomunada (artículo 80.7 de la Ley de Sociedades). En una sociedad anónima debe constituirse también otro órgano: un consejo de vigilancia y comité de dirección (board of directors). En la sociedad de responsabilidad limitada es posible que exista este órgano, pero no es imprescindible (artículo 75 de la Ley de Sociedades). En estas dos formas societarias, el órgano supremo es la Junta General de los socios (artículo 60.1 de la Ley de Sociedades). 6.3. Sociedad mercantil personalista Una sociedad personal es una persona jurídica cuyo patrimonio está formado por las cuotas de los socios y en la que, de sus deudas responde tanto el patrimonio societario como los bienes privados de los socios (artículo 35.1 del Código Civil). La sociedad personal está regulada en una Ley sobre sociedades personales de 11 de mayo de 1995.40 El derecho mongol sobre sociedades personalistas distingue entre, por un lado, la sociedad colectiva (unlimited partnership – bukh gishuud buren khariutslagatai o BB), en la que todos los socios responden de las deudas ilimitadamente de forma personal e in solidum (artículos 19-26 de la Ley sobre sociedades personales) y por otro lado, la sociedad en comandita (limited partnership – zarim gishuud buren khariutslagatai o ZB), en la que junto con al menos un socio que responde de forma ilimitada, también participan socios comanditarios que responden de forma limitada con sus cantidades depositadas (artículos 27-28 de la Ley sobre sociedades personales). 6.4. Finalidades no económicas: asociaciones, fundaciones y cooperativas Una asociación en el derecho mongol es una persona jurídica organizada de forma voluntaria y organizada voluntariamente y conformada por socios, que persigue la consecución de un fin unitario y determinado (artículo 36.1 del Código Civil; Ley sobre organizaciones no gubernamentales, de 6 de febrero de 1997).41 Una fundación es una persona jurídica que no se basa en la condición de miembro, sino que ha sido fundada por una pluralidad de instituidores (fundadores) para conse38 39 40 41 Ley sobre sociedades de capital de 2 de julio de 1999, Boletín Estatal número 34/1999. Existe una traducción en idioma inglés en Internet en: www.investmongolia.com/law05.pdf. La base legal en esta materia es la Ordenanza sobre el registro de empresas con inversiones extranjeras, emitido por la FIFTA (= Foreign Investment and Foreign Trade Agency of Mongolia), un ente gubernamental referido a organizaciones directivas y al comercio exterior. Ley sobre sociedades mercantiles personales y sociedades de capital, de 11 de mayo de 1995, Boletín Estatal número 8-9/1995. Existe una traducción en idioma inglés „The Partnership and Company Law of Mongolia“ en Internet: www.cis-legal-reform.org/document.asp?id =424. La parte de esta ley referida a las sociedades de capital ha sido derogada desde el 16 de julio de 1999 por la Ley sobre sociedades de capital de 2 julio de 1999. Boletín Estatal número 3/1997. 60 D. Yanjinkhorloo, Informe Nacional Mongolia guir una finalidad unitaria y de interés social (artículo 36.2, 37-38 del Código Civil; Ley sobre organizaciones no gubernamentales, de 31 de enero de 1997). Una cooperativa es una persona jurídica compuesta de un mínimo de nueve personas, que ha sido creada con la finalidad de satisfacer necesidades comunes de tipo económico, social y cultural (artículo 36.4 del Código Civil; Ley sobre cooperativas de 8 de enero de 1998).42 6.5. Registro Estatal y certificación de la representación Todo tipo de personas jurídica se inscriben en el Registro Estatal (registro mercantil). Desde el 1 de octubre de 2003, el Registro Estatal para sociedades mercantiles personalistas, sociedades de capital, cooperativas y empresas con participación del patrimonio estatal es llevado por la Oficina de Recaudación Nacional. Las asociaciones, fundaciones, instituciones religiosas y mediáticas son registradas a través del Ministerio de Justicia (artículo7 de la Ley sobre Registro Estatal de personas jurídicas). Las personas jurídicas que no se dedican a actividades empresariales sólo pueden ejercer las actividades recogidas en sus estatutos (artículo 26.6 del Código Civil). Esta teoría ultra-vires no rige sin embargo para las sociedades de capital ni para las sociedades en participación que actúan como personas jurídicas que realizan actividades empresariales (artículo 26.7 del Código Civil; artículo 8.1 de la Ley de sociedades). En el Registro Mercantil han de constar, especialmente, el nombre y la sede de la sociedad, así como su capital originario y su gerente (artículo11 de la Ley sobre el Registro Estatal de personas jurídicas). Se protege la buena fe de los terceros en el poder de representación de quien aparece como gerente en el Registro Mercantil. 7. Derecho Internacional Privado 7.1. Nuevas normas de Derecho Internacional Privado desde el 1 septiembre de 2002 Con el nuevo Código Civil mongol rige también desde el 1 de septiembre de 2002 una nueva regulación de Derecho Internacional Privado. Ésta se encuentra en el último título (el sexto) del nuevo Código Civil (artículos 539-552).43 Sin embargo, este nuevo Derecho Internacional Privado presenta escasas modificaciones frente a la normativa anteriormente vigente (a diferencia de lo que ocurre en otros títulos del Código Civil, en los que sí que se han introducido cambios esenciales). Se admite el reenvío de retorno al derecho mongol (artículo 540.2 del Código Civil). En los demás aspectos, la aplicación del renvoi no está regulado legalmente. Un reenvío de segundo grado no sería observado. La reserva de orden público está regulada en el artículo 540.1 del Código Civil: según ésta, en la resolución de cuestiones civiles y en la regulación de relaciones de derecho privado, pueden aplicarse leyes, normas jurídicas y costumbres internacionalmente reconocidas procedentes de otros ordenamientos, siempre que estas normas extranjeras no contradigan la Constitución de Mongolia, otras normas legales o los Convenios internacionales de los que sea parte Mongolia. Notarius International 1-2/2004 7.2. Estatuto personal, estatuto formal y derecho obligacional La capacidad de celebrar negocios jurídicos de ciudadanos extranjeros se determina atendiendo al derecho de su Estado de procedencia (nacionalidad) (artículo 543.2 del Código Civil). La forma de los negocios jurídicos se rige por el derecho del Estado en el cual se celebró el negocio jurídico (estatuto local) o según el derecho que sería aplicable al objeto del negocio jurídico (estatuto negocial) (artículo 548.2 del Código Civil). No obstante, para los bienes inmuebles que se encuentran en Mongolia, ha de atenderse a los requisitos de forma establecidos en el derecho mongol (artículo 548.5 del Código Civil). Si las partes no han realizado una elección del derecho aplicable, los artículos 547 y 549 determinan cuál es el derecho relevante. Por ejemplo, a los contratos de compraventa se les aplicará el derecho del Estado en el que el vendedor tiene su sede o el derecho del Estado en el que realiza su actividad de forma principal. La forma y las condiciones de plazo de un poder se determinan según el derecho del Estado en que el poder fue otorgado (artículo 548.8 del Código Civil). 7.3. Derecho de familia Para un matrimonio celebrado en el extranjero entre un mongol y un sujeto de otra nacionalidad, todos los efectos patrimoniales y personales entre los cónyuges (también, especialmente, el régimen económico matrimonial) se determinan atendiendo al derecho del Estado de su respectiva residencia (artículo 6.5 del Código de familia). Este estatuto referido a los efectos del matrimonio se modifica si los cónyuges cambian su lugar de residencia. En cualquier caso, los cónyuges pueden realizar una elección de derecho aplicable en el momento de la celebración del matrimonio: se puede elegir el derecho vigente en el lugar de residencia habitual o Estado de origen de uno de los cónyuges. En caso contrario (y para los supuestos en los que el matrimonio no se haya celebrado en el extranjero), se aplicará el derecho mongol (artículo 6.6 del Código de familia). 42 43 Ley sobre cooperativas, de 8 de enero de 1998, Boletín Estatal número 2/1998. Una versión en idioma inglés puede encontrarse en: www.cis-legal-reform.org/document.asp?id=2384. Una traducción en idioma alemán puede encontrase en: IPRax 2003, p. 381; en Internet puede encontrarse en: www.cis-legal-reform.org/ civil-code/mongolia/PART9.HTM. V. D. NELLE, „Nuevo Derecho Internacional Privado, Derecho Procesal Internacional y exequatur en Mongolia - Neues Internationales Privat-, Zivilverfahrens- und Vollstreckungsrecht in der Mongolei“, IPRax 2003, pp. 378-381. La versión de las normas de Derecho Internacional Privado en vigor hasta el 1 de septiembre de 2002 puede encontrarse en idioma inglés y alemán (con traducción realizada por: HERTEL/DAMBADARJAA) publicada en: KROPHOLLER/KRÜGER/RIERING/SAMTLEBEN/SIEHR, Normas de Derecho Internacional Privado no europeas-Außereuropäische IPR-Gesetze, publicado por la editorial propia de DNotI, 1999, pp. 538-565. Notarius International 1-2/2004 D. Yanjinkhorloo, Informe Nacional Mongolia 7.4. Derecho sucesorio 9. Bibliografía y Internet Las relaciones sucesorias se rigen por el derecho del Estado en el cual el causante tuvo su última residencia habitual (artículo 552.1 del Código Civil). No obstante, a la sucesión respecto de bienes inmuebles situados en Mongolia se le aplica el derecho mongol (lo que implica un fraccionamiento del derecho aplicable a la sucesión – artículo 552.4 del Código Civil). El Derecho Internacional Privado mongol no admite una elección del derecho sucesorio aplicable. La capacidad para testar, la forma válida de un testamento y su modificación se rigen por el derecho del Estado en el que tenía su residencia habitual el testador al tiempo de hacerse el testamento (artículo 552.2 del Código Civil). También se considerará válido formalmente el testamento realizado cumpliendo los requisitos de forma del lugar en que se otorgó o los del derecho mongol (artículo 552.3 del Código Civil). 9.1. Internet 7.5. Derecho de sociedades La personalidad jurídica de las personas jurídicas extranjeras se determina según el derecho del Estado de procedencia (artículo 544.1 del Código Civil). El texto legal hace referencia a la teoría de la constitución, pero en la doctrina ésta es una cuestión controvertida. 7.6. Legalización de documentos extranjeros Mongolia no ha firmado el Convenio de la Haya de 5 de octubre de 1961 suprimiendo la exigencia de legalización de los documentos públicos extranjeros.44 De ahí que los tribunales y autoridades de Estados Européos requieran por lo general la legalización de los documentos procedentes de Mongolia. Por el contrario, para la utilización de documentos notariales extranjeros en Mongolia suele ser suficiente en la práctica con una traducción realizada por un traductor jurado, sin requerirse legalización. 8. Derecho fiscal45 8.1. Impuesto sobre la adquisición de bienes inmuebles Actualmente, el impuesto sobre la adquisición de bienes inmuebles supone un 2% del valor de la finca.46 El valor de la finca se calculará atendiendo a una certificación expedida por la oficina del Registro de la Propiedad. 61 Abundantes leyes civiles y económicas de Mongolia pueden encontrarse en el marco de un proyecto de la Universidad de Bremen („Reforma jurídica en Estados en transición – Law Reform in Transition States“) financiado por el GTZ (Sociedad para la cooperación técnica – Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit). Desgraciadamente, la mayoría de estos textos legales se encuentran únicamente recogidos en idioma mongol. Sólo parcialmente pueden encontrarse también en inglés, ruso o alemán. Por desgracia, esta documentación termina en el año 2003-2004. Para localizar esta información en Internet, v. http://www.cis-legal-reform.org. Pueden encontrarse traducciones en inglés de diversas leyes mongolas, sobre todo, referidas al derecho económico y fiscal, en la página web de la FIFTA: Foreign Investment and Foreign Trade Agency of Mongolia, un ente gubernamental referido a organizaciones directivas y al comercio exterior. V. http://www.investmongolia. com/legislation.htm. También se encuentran textos legales sobre Mongolia en la página web de la Universidad de Indiana (USA): http://www.indiana.edu/~mongsoc/mong/lawlib.html. En Internet también se puede encontrar un listado de las traducciones al inglés de leyes mongolas que se pueden conseguir en la embajada estadounidense de Ulan Bator, en FIFTA o en el Ministerio de Hacienda mongol. V. http://www.us-mongolia.com/bizinv/mongollaws/ lawsinenglish.html. 9.2. Monografías Únicamente monografías sobre derecho de Mongolia publicadas en idiomas extranjeros occidentales: WILLIAME E. BUTLER, The Mongolian Legal System: contemporary legislation and documentation (El sistema legal de Mongolia: legislación y documentación contemporánea), The Hague (Martinus Nijhoff Publishers), 1982, 995 páginas, ISBN 90-247-2685-9 (desfasado). D. NELLE, „Mongolia-Mongolei“, en: BERGMANN/FERID, Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht (Derecho internacional de matrimonio y filiación), actualización: Marzo 2003, ISBN 3-8019-1150-0. 8.2. Impuesto de sucesiones y donaciones En casos de donación de fundos o de adquisición por causa de muerte no hay que abonar ningún impuesto, dado que en Mongolia no existen los impuestos de sucesiones y donaciones 8.3. Inversiones extranjeras directas En algunas zonas de Mongolia hay mecanismos de protección especial y privilegios y exenciones fiscales para empresas que cuentan con inversiones extranjeras (foreign direct investment).47 44 45 46 47 Convenio recogido en el Bol. Of. alemán 1965 II, p. 876, en Internet en: http://www.hcch.net/e/conventions/menu12e.html. NT: BOE número 229, de 25 de septiembre de 1978. V. D. NELLE, „Derecho impositivo mongol – Mongolisches Steuerrecht“, WiRO (Wirtschaft und Recht in Osteuropa) 2001, pp. 229233. V. el artículo 8.3 del Ley del impuesto sobre la renta de ciudadanos. V. Ley sobre inversiones extranjeras – Foreign Investment Law de 10 de mayo de 1993, (Boletín Estatal número 3/1993); una traducción en idioma inglés puede encontrarse en: http://www.investmongolia.com/law14_2.pdf y también en: Economic Entity and Organization Tax Law of Mongolia, de 14 de diciembre de 1992, Boletín Estatal número 1/1993; con una traducción inglesa en Internet en: http://www.investmongolia.com/law33.pdf. 62 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia Notarius International 1-2/2004 LEGAL DEVELOPMENTS La riforma delle società in Italia – Appunti per il giurista non-italiano Company Law reform in Italy – information for non-Italian lawyers La réforme des sociétés en Italie – Remarques pour le juriste non-italien Gesellschaftsrechtsreform in Italien – Anmerkungen für nicht-italienische Juristen Reforma del derecho de sociedades en Italia – Observaciones para juristas no italianos FEDERICO TASSINARI, notaio a Imola, Italia* Indice pagina 1. Evoluzione storica del diritto societario italiano e quadro delle fonti normative 62 2. La legge di riforma delle società di capitali e cooperative e le sue ragioni 64 3. Le leggi delegate e l'entrata in vigore della riforma 66 4. I principali contenuti della riforma 67 5. Gli obiettivi dichiarati della riforma: La crescita delle imprese, la semplificazione delle regole e l'apertura all'autonomia privata 73 Shortened Translations Shortened translation in English Brève traduction en français Zusammenfassende Übersetzung auf Deutsch Traducción breve en Español 78 83 88 93 La riforma delle società in Italia – Appunti per il giurista non-italiano 1. Evoluzione storica del diritto societario italiano e quadro delle fonti normative 1.1. Codice civile del 1942 A seguito dell'entrata in vigore, nel 1942, del codice civile attualmente vigente, in Italia si è verificata quell'operazione di tecnica legislativa che la dottrina ha definito come „commercializzazione del diritto privato“. Il contenuto dei due precedenti codici approvati nel 1882, il codice civile ed il codice di commercio, è confluito nell'unico codice che li ha sostituiti, l'attuale codice civile, che recepisce, in larga parte, le soluzioni adottate dal precedente codice di commercio a discapito di quelle adottate dal precedente codice civile, a testimonianza della scelta politica compiuta dal legislatore di dare la prevalenza ed applicare quelle regole ritenute meglio idonee a garantire il dinamismo dei rapporti tra privati e lo sviluppo dei traffici giuridici. La materia del diritto delle società, precedentemente suddivisa, secondo il modello storico ereditato dal legislatore francese, tra il codice civile (società civile) ed il codice di commercio (società collettiva, società in accomandita, società anonima, società cooperativa), si arricchisce di nuovi modelli e confluisce, nel suo complesso, all'interno del libro V del codice civile dedicato alla ma- teria del lavoro (artt. 2060 – 2462), occupando i relativi titolo V (disciplina delle società lucrative: artt. 2247 – 2510) e titolo VI (disciplina delle imprese cooperative: artt. 2511 – 2548). La norma cardine del diritto societario del codice civile del 1942 può essere considerata l'art. 2249 c.c., secondo la quale l'autonomia privata non può creare tipi di società diversi rispetto a quelli messi a sua disposizione dal legislatore (c.d. principio di tipicità delle società), pure potendo arricchire ciascuno dei tipi legislativi, nel rispetto delle regole inderogabili proprie di ciascuno, di clausole atipiche, ovvero non contemplate da alcuna norma del codice. I tipi di società messi a disposizione dell'autonomia privata crescono di numero rispetto alle precedenti codificazioni. Nel presupposto che ciascuna società debba avere per oggetto l'esercizio di un'attività economica (cfr. art. 2247 c.c., secondo cui „con il contratto di società due o più persone conferiscono beni o servizi per l'esercizio in comune di un'attività economica allo scopo di dividerne gli utili“), in quanto la mera attività di godimento di beni deve essere regolata dalla comunione dei diritti di cui al libro III dello stesso codice civile (cfr. art. 2248 c.c., secondo cui „la comunione costituita o mantenuta al solo scopo del godimento di una o più cose è regolata dalle norme del titolo VII del libro III“), il legislatore introduce ex novo un tipo di società riservato all'esercizio di attività non commerciali (ovvero agricole e, secondo alcuni interpreti minoritari, professionali, artigiane e „civili“), la società semplice, regolata negli artt. 2251 – 2290 c.c.. 1.2. Società di persone Lo stesso legislatore, rinviando in larga parte alle norme dettate in tema di società semplice, mette a disposizione dei privati e disciplina, per l'esercizio delle attività commerciali, altri due tipi di società, a cui non viene espressamente riconosciuta la personalità giuridica, ovvero la società in nome collettivo (in sigla s.n.c., artt. 2291 – 2312 c.c., in cui tutti i soci rispondono necessariamente solidalmente ed illimitatamente verso i creditori sociali) e la società in accomandita semplice (in sigla s.a.s., artt. 2313 – 2324 c.c., in cui si contrappongono le * L'autore aveva già descritto lo sviluppo storico nell'edizione 3-4/2002 del Notarius International, p. 188. Questo sviluppo ha provocato la riforma del diritto delle società nel 2003. Questo articolo tratta in maniera più dettagliata le modificazioni le più importanti. Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia due categorie dei soci accomandatari, che rispondono necessariamente solidalmente ed illimitatamente verso i creditori sociali, e dei soci accomandanti, che invece rispondono nei limiti del conferimento eseguito, ma sono esclusi per legge dalla gestione). A differenza di quanto accade in altri ordinamenti europei, società semplice, società in nome collettivo e società in accomandita semplice, descritte nel loro insieme, in dottrina e nel linguaggio degli operatori, come „società di persone“, sono considerate come società prive di personalità giuridica. Esse, tuttavia, con il tempo, prima attraverso l'opera della dottrina, poi attraverso le pronunce giurisprudenziali, hanno acquisito il rango di soggetti giuridici autonomi, seppure non „personificati“, con facoltà di stare in giudizio autonomamente rispetto ai soci e di rendersi direttamente acquirenti di qualsiasi tipo di diritto, anche immobiliare. 1.3. Società di capitali Il legislatore del 1942, inoltre, sostituisce alla precedente società anonima tre nuovi tipi di società di capitali dotate di personalità giuridica, ovvero la società per azioni (in sigla s.p.a., artt. 2325 – 2461 c.c., che costituisce il modello più analiticamente disciplinato), la società in accomandita per azioni (in sigla s.a.p.a., artt. 2462 – 2471 c.c., in cui, al pari di quanto avviene nella s.a.s., si contrappongono le due categorie dei soci accomandatari, che sono amministratori di diritto e che rispondono solidalmente ed illimitatamente verso i creditori sociali, e dei soci accomandanti, che invece non possono essere amministratori e che rispondono nei soli limiti del conferimento eseguito) e la società a responsabilità limitata (in sigla s.r.l., artt. 2472 – 2493 c.c., in cui il capitale non può essere rappresentato da azioni ed in cui tutti i soci sono responsabili nei soli limiti del conferimento eseguito). In tema di imprese cooperative, infine, il legislatore del 1942, nel titolo VI del libro V del codice civile (artt. 2511 – 2548), disciplina due autonomi tipi sociali, la società cooperativa (artt. 2511 – 2545 c.c.) e la mutua assicuratrice (artt. 2546 – 2548 c.c., scarsamente diffusa nella prassi ed il cui campo di azione è limitato all'esercizio dell'attività appunto assicurativa). 1.4. Limitazione dell'autonomia privata Il clima culturale ed il contesto economico in cui è intervenuta la riforma societaria realizzata con il codice civile del 1942 suggerirono al legislatore italiano dell'epoca un atteggiamento fortemente dirigistico nei confronti dell'autonomia privata, soprattutto in tema di società di capitali. Ciò veniva giustificato in base della considerazione che il riconoscimento della personalità giuridica, in virtù della limitazione di responsabilità che comporta in capo sia ai soci sia agli amministratori, oltre che essere subordinato a penetranti controlli pubblicistici, quali la necessità, sotto pena di nullità, della redazione dell'atto costitutivo in forma pubblica notarile ed il c.d. giudizio di omologazione da parte del competente tribunale, presuppone la conformità delle regole organizzative adottate 63 dalla società ad un paradigma legale puntuale ed analitico, in cui gli spazi riservati all'autonomia privata sono circoscritti e marginali. Il legislatore del 1942 temeva, in altre parole, che un ampia utilizzazione dell'autonomia privata in tema di società di capitali (ma anche cooperative) avrebbe comportato un elevato rischio di pregiudizio in capo ai terzi che contrattavano con la società ed ai creditori sociali in genere, dal momento che l'esercizio di tale autonomia si sarebbe indirizzato, plausibilmente, verso una inammissibile dissociazione tra il potere di gestione ed il rischio di impresa. Il punto di equilibrio tra le esigenze di favorire la crescita delle imprese e le esigenze di protezione degli interessi esterni alla società ha indotto il legislatore italiano dell'epoca, in un contesto storico di scarso sviluppo dell'economia industriale e del mercato dei capitali, a scegliere un intervento pubblico forte nella materia societaria, a danno dell'autonomia privata. Lo stesso atteggiamento di chiusura nei confronti dell'autonomia privata è apparso molto meno evidente in materia di società di persone, dove l'accennata esigenza di tutela dei terzi non pareva porsi in maniera altrettanto pressante, stante la necessaria responsabilità personale dei soci amministratori. Tuttavia, l'atteggiamento mentale dei giuristi, ed in particolare dei tribunali, ha portato anche in tale settore, quasi per inerzia, a privilegiare un'impostazione dirigistica, attraverso il consolidamento di interpretazioni fortemente limitative dell'autonomia privata dei soci, anche in assenza di appigli legislativi testuali (la giurisprudenza, per esempio, è tuttora orientata a negare l'ammissibilità, in tutte le società di persone, di soci diversi dalle persone fisiche oppure di amministratori non soci). 1.5. Riforme dagli Anni Sessanta Successivamente all'emanazione del codice civile del 1942, il legislatore è intervenuto nella materia societaria con una serie di riforme di settore. Egli, fino alla fine degli Anni Sessanta, ha preferito ricorrere a leggi speciali, lasciando formalmente immutato il tenore della norma del codice civile, mentre, a partire da tale data, ha operato sia in sede di modificazione del codice, soprattutto laddove l'intervento normativo intendeva attuare in Italia una direttiva emanata dalla Comunità europea cfr.: - d.lgs. 1127/1969 in attuazione della I direttiva, - d.lgs. 30/1986 in attuazione della II direttiva, - d.lgs. 22/1991 in attuazione della III e della VI direttiva, - d.lgs. 127/1991 in attuazione della IV e della VII direttiva, - d.lgs. 88/1992 in attuazione della VIII direttiva, - d.lgs. 88/1993 in attuazione della XII direttiva, sia in sede di emanazione di apposite leggi speciali: cfr., per esempio, 64 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia - in materia di società cooperative, le leggi 127/1971 e 59/1992, aventi per oggetto incentivi al finanziamento di questo tipo di imprese, e, - in materia di società di capitali, le leggi 216/1974 e 281/1985, rispettivamente istitutive e modificative della Consob, ovvero della Commissione nazionale per il controllo delle società e della borsa. Non sono neppure mancati, già a partire dagli Anni Cinquanta e Sessanta, tentativi di riforma organica del diritto societario italiano, con l'istituzione di apposite commissioni di studio e di riforma (progetti Villabruna, De Gregorio, Santoro-Passarelli), allo scopo, principalmente, di favorire, attraverso la predisposizione di un adeguato schema normativo, la crescita del mercato finanziario e, tramite questa, l'afflusso di maggiori risorse nelle casse delle società. Tuttavia, l'esistenza di categorie fortemente interessate allo status quo (si pensi alla posizione quasi esclusiva svolta dalle banche nel finanziamento delle società italiane fino al recentissimo passato) e, soprattutto, l'intrinseca, endemica debolezza del capitalismo italiano, non hanno consentito la traduzione in legge di alcuno di tali progetti. 1.6. Riforme degli Anni Novanta Solo negli Anni Novanta del secolo scorso si sono create le premesse per giungere, finalmente, ad una riforma organica, trainata dalle esigenze di competitività, anche su scala internazionale, da parte delle società azionarie di maggiori dimensioni. Con la nascita dell'Europa di Maastricht si è assistito ad una rapida crescita delle connessioni tra i mercati finanziari, con i conseguenti interventi di settore delle istituzioni comunitarie in materia di attività di intermediazione finanziaria, che, a loro volta, hanno fatto seguito agli interventi comunitari degli Anni Ottanta di liberalizzazione e di apertura alla concorrenza del settore bancario (i quali, in Italia, hanno dato origine ad un periodo di importanti riforme, culminate nell'approvazione, con il d.lgs. 385/1993, del nuovo testo unico delle leggi in materia bancaria), ed hanno reso impellente, per le imprese italiane, il problema, fino a quel momento non assorbente, della competitività con i concorrenti stranieri. Nello stesso tempo, le vicende economiche e politiche interne hanno suggerito ai governi in carica, nella prima metà degli stessi Anni Novanta, di avviare un deciso programma di privatizzazione di quelle imprese pubbliche che in Italia, soprattutto a partire dagli inizi degli Anni Sessanta, svolgevano un ruolo fondamentale in diversi fondamentali settori dell'economia (si pensi, soprattutto, ai settori dei trasporti, delle telecomunicazioni, delle risorse energetiche e dei servizi pubblici locali); l'apparato normativo codicistico ed il vigente diritto dei mercati finanziari, infatti, si rivelavano ictu oculi del tutto inadeguati per sostenere, o anche solo consentire, un qualsiasi processo di privatizzazione con assunzione, da parte degli enti privatizzati, della veste di società per azioni. Le accennate istanze si sono tradotte, ancora una volta scegliendo di intervenire al di fuori del codice civile, nell'emanazione e nell'entrata in vigore del testo unico in Notarius International 1-2/2004 materia di intermediazione finanziaria (in sigla T.U.I.F. oppure T.U.F., d.lgs. 58/1998, c.d. legge Draghi dal nome del presidente della commissione istituita per la redazione del provvedimento), contenente, tra l'altro una organica ed innovativa disciplina delle società emittenti strumenti finanziari destinati ad essere negoziati nei mercati regolamentati (c.d. società quotate). 2. La legge di riforma delle società di capitali e cooperative e le sue ragioni A pochi anni di distanza dalla riforma delle società quotate, il legislatore italiano, portando a conclusione i lavori di una commissione precedentemente istituita (c.d. commissione Mirone, dal nome del suo presidente), ha approvato una legge delega (legge 3 ottobre 2001, n. 366, pubblicata nella Gazzetta Ufficiale n. 234 dell'8 ottobre 2001) che attribuiva al governo il compito di emanare, entro un termine massimo di quindici mesi dalla propria entrata in vigore (22 ottobre 2001), uno o più decreti legislativi di riforma del diritto delle società di capitali e delle società cooperative. Le osservazioni compiute al termine del precedente paragrafo possono dare conto di una delle principali ragioni di tale organico intervento riformatore. 2.1. Completamento della riforma Draghi del 1998 Da un certo punto di vista, infatti, la riforma delle società di capitali e cooperative costituiva il necessario completamento della riforma Draghi del 1998, dal momento che il pieno successo di quest'ultima postulava un diritto societario che non creasse „scalini normativi“ tra le (poche: in Italia, al 31 dicembre 2001, ve ne erano 294) società per azioni quotate e le (più numerose) società per azioni non quotate nei mercati regolamentati, sia al fine di evitare che il diritto comune delle società per azioni costituisse una zona franca dai nuovi principi introdotti con la riforma del 1998 (si pensi, per esempio, all'azione di responsabilità verso gli amministratori promossa dai soci di minoranza o alla nuova disciplina dei patti parasociali), sia al fine di evitare, più in generale, che tale diritto comune risultasse scarsamente coordinato con gli obiettivi della legge Draghi stessa, consistenti nel favorire la crescita e la competitività delle imprese. In questo senso, invero, sarebbe stata sufficiente una riforma delle società per azioni (ed in accomandita per azioni) e, per taluni aspetti, delle società cooperative, dal momento che le società a responsabilità limitata difficilmente avrebbero potuto essere coinvolte in un percorso esclusivamente ispirato a rendere competitivi i mercati finanziari. Le ragioni della riforma, dunque, devono essere rinvenute al di là della rilevata e certamente presente necessità di completare la riforma del 1998. Ma quali sono, in definitiva, queste ragioni? Il sottosegretario del Ministero della Giustizia che, in quanto presidente della commissione istituita per la preparazione del testo dei decreti delegati, ha legato il proprio nome alla riforma in oggetto, l'on. Michele Vietti, nei suoi interventi illustrativi della riforma stessa, ha sottoli- Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia neato che, come erano trascorsi sessant'anni tra la riforma del diritto societario approvata con il codice del 1882 e la riforma del diritto societario approvata con il codice del 1942, così, allo stesso modo, dovevano trascorrere sessant'anni tra quest'ultima riforma e quella in oggetto. L'osservazione di Vietti, secondo cui, evidentemente, il ciclo vitale della normativa societaria italiana ha una durata di sessant'anni, non è soltanto una battuta (ed un auspicio circa la presumibile durata della attuale riforma!); è la constatazione, a ben vedere, del fatto che, con gli Anni Novanta, si è completato un processo evolutivo, nella coscienza sociale prima ancora che nella realtà economica italiana, che va al di là delle esigenze finanziarie e di competitività delle società di maggiori dimensioni, investendo in pieno anche le società di dimensioni minori, tale da dare la percezione dell'obsolescenza di una normativa che, fino a dieci anni prima, non era considerata tale. La riforma delle società avviata con la legge 366/2001, in tale ottica, costituisce, accanto e forse più ancora di una risposta alle medesime esigenze che già avevano determinato l'emanazione della c.d. legge Draghi, una grande opera di aggiornamento normativo, idonea a coinvolgere non solo le imprese grandi e medie, ma anche quelle piccole. Questa esigenza di aggiornamento normativo, da parte sua, sembra derivare, più che da considerazioni tecnicogiuridiche specifiche (già dieci anni fa la dottrina societaria italiana, in verità, aveva rimarcato numerose lacune ed incomprensioni nel dato normativo vigente, senza che tuttavia tale circostanza avesse indotto qualcuno a considerare indifferibile una riforma organica del diritto societario), da fattori esterni extragiuridici. 2.2. Nuovo registro delle imprese Il principale fattore extragiuridico di sviluppo del diritto societario italiano è stato, in tale periodo storico, l'entrata in vigore, il 19 febbraio 1996, del nuovo registro delle imprese tenuto con strumenti informatici ed unitario a livello nazionale, seppure con l'organizzazione decentrata sugli sportelli delle camere di commercio provinciali (avviato con la legge 29 dicembre 1993, n. 580 e completato con il successivo regolamento di attuazione approvato con D.P.R. 581/1995). Pure caratterizzato da un avvio difficile, tra le critiche di parte della dottrina giuridica e delle organizzazioni professionali, il nuovo registro delle imprese, una volta assestatosi, si è rivelato uno straordinario strumento di efficienza (grazie alla affidabilità dei dati inseriti ed alla loro possibilità di consultazione in tempo reale da qualsiasi terminale remoto) e di trasparenza (grazie alla quantità e qualità delle informazioni rese pubbliche). Il decollo del registro delle imprese, a sua volta, ha consentito un utilizzo sempre maggiore delle società di capitali, soprattutto del tipo della società a responsabilità limitata: se, secondo le statistiche diffuse nel censimento del 1996, sulla base dei dati ricavati dai questionari e dalle cancellerie dei tribunali civili, vi erano in Italia 65 circa 35.000 s.p.a. e circa 370.000 s.r.l., secondo i più recenti dati di Unioncamere – l'organizzazione nazionale delle camere di commercio, a cui è affidata la tenuta del registro delle imprese – vi erano in Italia, nel 2002, circa 900.000 s.r.l. contro circa 60.000 s.p.a. La corsa verso l'efficienza e la trasparenza del diritto societario è partita, dunque, con l'entrata in vigore del nuovo registro delle imprese, che (con l'aiuto altresì della pressoché coeva abrogazione, sulla spinta delle direttive comunitarie, della tassa annuale di concessione governativa sulle società) ha portato, negli ultimi cinque o sei anni, come anche l'esperienza professionale può confermare, ad un impiego dello strumento delle società di capitali decisamente più ampio rispetto a quanto era avvenuto nel più recente passato. 2.3. Nuova responsabilità del notaio Alla riforma del registro delle imprese, inoltre, è seguita un'altra riforma di settore, realizzata con l'art. 32 della legge 24 novembre 2000, n. 340 (portante disposizioni varie di semplificazione legislativa ed amministrativa), che ha riscritto le regole in materia di controlli nei confronti degli atti costitutivi e modificativi delle società di capitali e cooperative, sottraendo gli stessi al tribunale civile e rimettendoli alla responsabilità del notaio incaricato di ricevere il relativo atto pubblico o il relativo verbale di assemblea (in questo secondo caso, riconoscendo agli amministratori della società, in caso di rifiuto dell'iscrizione da parte del notaio, la facoltà di ricorrere comunque alla valutazione del tribunale), e prevedendo altresì, a chiusura del sistema, che il compito dell'ufficio del registro delle imprese in sede di iscrizione degli atti presentati dal notaio sia esclusivamente quello di controllare la completezza formale della documentazione esibita. Anche la legge 340/2000 è entrata in vigore tra le critiche di una parte della dottrina giuridica, soprattutto accademica, perplessa circa la possibilità che il notaio, scelto dalla società stessa, possa svolgere in maniera efficace ed imparziale il controllo a lui affidato dalla legge. Tuttavia, la legge 340/2000, come già la precedente legge istitutiva del nuovo registro delle imprese, ha pienamente superato l'esame della pratica, dove, se, dopo quasi tre anni, ancora non si registrano situazioni di abuso da parte di qualche notaio o percezioni di un'avvenuta perdita di sicurezza giuridica, la scelta del legislatore ha consentito, con grande apprezzamento da parte del mondo delle imprese e delle categorie professionali, di pervenire ad una drastica riduzione dei tempi (e dei costi) necessari per costituire ed iscrivere una società di capitali o cooperativa nel registro delle imprese (qualche giorno, anziché, come accadeva in precedenza, qualche settimana o, addirittura, qualche mese). La legge 340/2000 ha, più di ogni altra, anticipato, nello „spirito“ oltre che nei contenuti tecnici, la riforma messa in moto dalla legge delega 366/2001. Ciò in considerazione del fatto, non tanto e non solo che i relativi contenuti sono stati, nel merito, tutti ribaditi dalla normativa approvata con la riforma, quanto che, 66 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia attraverso tale legge, si è, per la prima volta, significativamente superato l'apparato concettuale, di stampo dirigistico, che aveva a suo tempo guidato il legislatore del 1942. Con la legge in questione si è per la prima volta riconosciuto che, in presenza di una categoria professionale, quale quella notarile, pressoché unanimemente considerata, in Italia, affidabile sotto il profilo sia tecnico sia deontologico, oltre che assoggettata a penetranti controlli pubblici ed a significative responsabilità civili e disciplinari, lo stato deve opportunamente ritirarsi, lasciando che il controllo che a lui compete, al fine di garantire la provenienza e la legalità degli atti che vengono iscritti nei pubblici registri e che sono destinati a creare importanti affidamenti, sia eseguito dai professionisti scelti dalla parte interessata in regime di esercizio privato delle pubbliche funzioni. L'attribuzione del controllo in questione al notaio ha consentito, inoltre, un ulteriore benefico effetto. A differenza del giudice, che interveniva ad atto stipulato ed eseguiva il controllo sulla carta, l'intervento del notaio precede la confezione, da parte sua, dell'atto stesso e, pertanto, può giovarsi di una serie di colloqui ed approfondimenti con la parte e con i suoi professionisti, così sviluppando una sensibilità meno formalistica e più „operativa“, capace di cogliere meglio i profili di maggiore interesse della parte e, ove necessario, proporre gli opportuni aggiustamenti e le necessarie rinunce. Gli ultimi anni di storia dell'omologazione giudiziale degli atti societari in Italia sono stati anche, come insegna l'esperienza professionale ed il materiale giurisprudenziale pubblicato nelle riviste, una storia di equivoci e di incomprensioni: la maggior parte dei rigetti e delle sospensioni dell'omologazione stessa, infatti, si riferiva a clausole verso le quali le parti non avevano alcun reale interesse, che si trovavano nell'atto costituivo solo perchè utilizzate, nella propria minuta, dal consulente legale o aziendale dei soci. 2.4. Il capitalismo italiano come un capitalismo di tipo familiare Il capitalismo italiano, come è noto, resta, nonostante le importanti trasformazioni degli ultimi anni, un capitalismo di tipo familiare, basato su un grande numero di imprese piccole o piccolissime i cui soci coincidono normalmente con gli amministratori e, per rendere l'idea, pranzano quotidianamente allo stesso tavolo. In queste società, che sono certamente la grande maggioranza del totale delle società di capitali, sia s.r.l. sia anche s.p.a., ciò che normalmente (e, in genere, esclusivamente) interessa ai soci è di potere contare, a basso costo ed in tempi estremamente rapidi, su uno strumento giuridico idoneo a garantire la responsabilità limitata (ponendo i beni personali al riparo dal rischio di impresa) e fiscalmente vantaggioso. Il reticolo di norme imperative presente nel codice civile, vere o ritenute tali dai giudici, veniva ormai vissuto come un inutile e, perciò, insopportabile appesantimento burocratico; l'efficienza assicurata, negli ultimi anni, dal Notarius International 1-2/2004 registro delle imprese prima e dal controllo notarile poi hanno reso ancora più marcata e diffusa tale sensazione, inducendo il legislatore a programmare un intervento radicale che, senza perdere di vista le esigenze di tutela degli interessi dei terzi e degli stessi soci di minoranza che devono caratterizzare ogni diritto societario evoluto, spostasse significativamente il baricentro normativo dall'imperatività alla derogabilità, dalla scelta imposta dallo stato alla scelta compiuta liberamente dal privato. 3. Le leggi delegate e l'entrata in vigore della riforma1 La legge delega 366/2001, comprensiva di 12 articoli, è stata attuata dal governo, nel rispetto dei tempi dettati dal legislatore, attraverso tre distinti decreti legislativi: - d.lgs. 11 aprile 2002, n. 61, relativo alla normativa di diritto penale delle società (non solo di capitali o cooperative, ma anche di persone), in attuazione dell'art. 11 della legge delega; - d.lgs. 17 gennaio 2003, n. 5, relativo alla normativa di diritto processuale delle società (anche qui non solo di capitali o cooperative, ma anche di persone), in attuazione dell'art. 12 della legge delega; - d.lgs. 17 gennaio 2003, n. 6, relativo all'intero diritto sostanziale delle società di capitali e cooperative, in attuazione dei restanti articoli della legge delega. Mentre il primo provvedimento è entrato in vigore nel corso dello stesso anno 2002, avendo il governo ritenuto che, nella materia penalistica, l'esigenza di tutela dei soggetti interessati dovesse prevalere su ogni esigenza di assimilazione dei contenuti del provvedimento, gli altri due sono destinati ad entrare in vigore soltanto il giorno 1 gennaio 2004, dal momento che, per essi, deve considerarsi prevalente, piuttosto, quest'ultima esigenza di graduale assimilazione, da parte delle imprese e degli operatori del settore. La lunga vacatio legis, richiesta con insistenza dalla maggior parte delle organizzazioni imprenditoriali e professionali, è stata concessa dal legislatore nella consapevolezza che la riforma, come si cercherà di spiegare in prosieguo, investe non solo i contenuti della disciplina delle società di capitali e cooperative, ma anche il metodo stesso, comportando la necessità di un nuovo approccio dell'imprenditore e del giurista nei confronti del diritto societario, con la conseguente opportunità di dedicare, senza la pressione degli imprenditori interessati e del mercato, almeno qualche mese per la comprensione degli uni e dell'altro e per la predisposizione di nuovi schemi e clausole operative. Se il d.lgs. 5/2003, per il suo contenuto processuale, non poteva tradursi in un alcuna modificazione del codice civile, ed ha perciò costituito un corpo normativo autonomo, gli altri due decreti legislativi si sono tradotti, in ossequio ad una precisa indicazione in tale senso contenuta nella legge delega (art. 1 comma 2), in altrettante modificazioni delle parti del codice civile (e delle rela1 Il testo dalla legge si trova in Internet sul sito del Consiglio Nazionale del Notariato: http://www.notarlex.it/riforma_documentazione.jsp Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia tive disposizioni transitorie e di attuazione) concernenti gli istituti disciplinati dalla riforma. Trascorso il periodo in cui il legislatore preferiva intervenire nella disciplina di diritto privato attraverso leggi speciali, anche sotto forma, come è tipicamente accaduto negli Anni Novanta, di testi unici (periodo definito, in dottrina, come l'età della decodificazione), si assiste, in Italia, al ritorno di una concezione che ritiene opportuno valorizzare, anche in sede di modificazioni legislative, il codice inteso quale unitario documento normativo di base, in ossequio ad un'esigenza di certezza delle fonti di cognizione del diritto assai sentita dalla maggior parte degli operatori. Il legislatore della riforma, per agevolare quegli interpreti che, a livello mnemonico, ricollegavano ad un certo istituto un determinato articolo del codice civile, ha ritenuto, nei limiti del possibile, di conservare la medesima relazione tra numero dell'articolo ed istituto disciplinato, introducendo le novità in appositi articoli collocati nella posizione ritenuta più consona sistematicamente e contrassegnati con il bis, ter, ecc.. Prescindendo in questa sede da qualsiasi accenno ai temi di diritto processuale di cui al d.lgs. 5/2003, converrà concentrarsi sui principali temi e contenuti del d.lgs. 6/2003, vero e proprio testo fondamentale della riforma italiana del diritto societario, non prima di avere osservato come il governo, che già è intervenuto nella materia con la emanazione e pubblicazione nella Gazzetta Ufficiale del 4 luglio 2003 di un avviso di rettifica per la correzione di alcuni errori materiali contenuti nel testo legislativo originariamente pubblicato il 22 gennaio 2003, ha facoltà di intervenire nuovamente, toccando ogni aspetto sostanziale ritenuto opportuno, attraverso l'emanazione, con uno o più nuovi decreti delegati, di disposizioni correttive e integrative entro un anno dall'entrata in vigore della riforma (quindi, entro il giorno 1 gennaio 2005). Le società già esistenti alla data di entrata in vigore della normativa, quindi, avranno qualche mese a disposizione per adeguare i propri statuti alle nuove norme introdotte con la riforma, nella (esigua) parte in cui queste introducono limitazioni all'autonomia privata prima inesistenti (si pensi, per fare un esempio, alla previsione delle nuove ipotesi inderogabili di recesso del socio introdotte dalla riforma). Le società di capitali, più precisamente, avranno tempo fino al 30 settembre 2004, mentre le società cooperative avranno tempo fino al 31 dicembre 2004. Fino allo spirare di tale data, resteranno in vigore tutte le clausole statutarie che erano conformi alla vecchia normativa e che non siano state nel frattempo modificate liberamente dalla società. Dopo tale data, deve invece ritenersi che le predette clausole, in quanto non più conformi alla normativa della riforma, saranno sostituite automaticamente dalle nuove norme imperative. Nella maggior parte dei casi, invece, non vi sarà alcuna necessità di procedere, entro termini prestabiliti dal legislatore, all'adeguamento degli statuti. 67 La nuova normativa sarà, in tale ottica, esclusivamente una chance da sfruttare, e non anche un adempimento da rispettare. 4. I principali contenuti della riforma Dal punto di vista dei contenuti, l'intervento del legislatore delegato, che, formalmente, ha avuto per oggetto l'intera materia delle società di capitali e cooperative, è apparso particolarmente innovatore in alcuni specifici settori che qui di seguito, senza alcuna pretesa di completezza, si ritiene di individuare in nove specifici aspetti. L'individuazione di tali aspetti, ovviamente, non significa che, all'interno della riforma, non vi siano altre innovazioni tecniche di non minore importanza, riguardanti singoli istituti del diritto societario. Essa significa solamente che, tra i contenuti della riforma, ve ne sono alcuni che, oltre ad avere una valenza tecnica, hanno anche una valenza più generale, di politica legislativa, che va oltre lo specifico interesse dell'operatore italiano, e che pertanto, per tale ragione, meritano una specifica segnalazione in una disamina, quale la presente, che vuole costituire un semplice orientamento culturale ed una introduzione, per il giurista non italiano, alla lettura della riforma. Tali nove aspetti possono essere sintetizzati come segue. 4.1. La „ricodificazione“ Il legislatore, sulla base del già rilevato rinnovato interesse verso il codice civile, ha voluto riportare all'interno di quest'ultimo alcune importanti materie che, fino ad oggi, erano disciplinate in leggi speciali, pure non spingendosi, opportunamente, all'elencazione espressa delle singole leggi speciali che devono ritenersi abrogate. Tale intervento legislativo, che si potrebbe definire di „ricodificazione“, è apparso particolarmente evidente ed utile in materia di società cooperative, dove alcune nozioni basilari, quali quella di ristorno cooperativo, quella concernente il numero minimo dei soci, quella concernente la presenza stessa dei requisiti mutualistici in capo alla società, ed alcuni specifici istituti, come, ad esempio, l'intera materia delle regole speciali di finanziamento applicabili alla società cooperativa (soci sovventori, azionisti di partecipazione, ecc.), si trovavano disciplinate in leggi speciali. Esso, tuttavia, appare significativo anche in taluni aspetti della disciplina della società per azioni, dove alcune norme fondamentali, come, per esempio, la norma in tema di ammissibilità e limiti delle clausole c.d. di gradimento limitative della circolazione delle azioni, si trovavano parimenti disciplinate in leggi speciali (art. 22 legge 281/1985). 4.2. La maggiore autonomia della s.r.l. rispetto alla s.p.a. Il legislatore ha voluto disciplinare i tre tipi di società di capitali, ma anche le società cooperative, in maniera tale da garantire alla società a responsabilità limitata, superando la scelta a suo tempo compiuta dal legislatore del 1942, che faceva ampio ed analitico richiamo alle norme in tema di società per azioni, e che aveva indotto la dot- 68 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia trina a definire la stessa s.r.l. come una piccola s.p.a. senza azioni, una significativa autonomia normativa rispetto a quest'ultimo modello. Ne è conseguito, pertanto, che la società a responsabilità limitata che esce dalla riforma costituisce un istituto profondamente diverso rispetto al precedente, posto ora a metà strada tra le società per azioni e le società di persone (pure conservando formalmente anche la nuova s.r.l. l'attributo della personalità giuridica), in cui la stessa scansione delle norme male si presta ad una lettura sinottica con il testo delle norme precedentemente vigenti. La società a responsabilità limitata che esce dalla riforma costituisce, più precisamente, uno dei contributi più originali dell'Italia al diritto societario europeo, dal momento che tale tipo di società è stato elevato dal legislatore stesso a laboratorio per alcune soluzioni normative che costituiscono un'assoluta novità. - Si pensi, per esempio, alla possibilità, previo rilascio di idonee garanzie fideiussorie, di imputare a capitale sociale il conferimento d'opera eseguito dal socio (che costituisce uno degli strumenti a disposizione delle parti per connotare la nuova s.r.l. in senso personalistico); - oppure alla facoltà di emissione di titoli di debito, purché tali titoli vengano sottoscritti da „investitori professionali soggetti a vigilanza prudenziale a norma delle leggi speciali“, quali banche, imprese finanziarie, ecc. (che, per contro, costituisce uno degli strumenti a disposizione delle parti per connotare la nuova s.r.l. in senso capitalistico); - si pensi, ancora, alla possibilità di adottare le decisioni dei soci e degli amministratori „mediante consultazione scritta o sulla base del consenso espresso per iscritto“, e quindi senza rispetto del metodo collegiale; - oppure alla possibilità di rimettere all'autonomia privata l'individuazione delle cause di recesso (senza alcun limite) o di esclusione (solo in presenza di una giusta causa) del socio. Lo stesso legislatore, inoltre, ha ritenuto di dovere favorire, aumentando i margini a disposizione dell'autonomia privata in caso di trasformazione, fusione e scissione, il passaggio, diretto o attraverso più complesse ristrutturazioni aziendali, dall'uno all'altro tipo di società. Si pensi, per esempio, all'ammissibilità della trasformazione di società di persone in società di capitali a maggioranza (art. 2500-ter comma 1 c.c.), oppure alla possibilità di porre in essere operazioni straordinarie di fusione e scissione anche in fase di procedura concorsuale (argomento dal confronto tra l'art. 2501 comma 2 c.c. nel testo prima e dopo la riforma); oppure alla possibilità che, in caso di scissione con il consenso unanime dei soci delle società interessate, ad alcuni soci della società scissa siano assegnate non azioni o quote della società beneficiaria, ma azioni o quote della stessa società scissa (art. 2506 comma 2 c.c.). 4.3. La nuova nozione di s.p.a. aperta e le sue articolazioni Il legislatore, in materia di s.p.a., ha ritenuto di introdurre a livello normativo alcune differenze, fino ad oggi rilevanti esclusivamente sul piano economico ed azienda- Notarius International 1-2/2004 listico, relativamente a quelle società che, pure non avendo titoli negoziati nei mercati regolamentati, fanno nondimeno ricorso, secondo una definizione offerta dalle leggi speciali di settore e dalla normativa secondaria emanata dalla Consob (cfr. art. 2325-bis c.c.: attualmente, in base alla deliberazione Consob 11971/1999, sono assoggettate alla normativa speciale, oltre alle società quotate, quelle che hanno più di duecento soci ed un patrimonio netto almeno pari a cinque milioni di euro), al mercato del capitale di rischio. L'obiettivo di tale articolazione della normativa in tema di s.p.a. consiste nel rendere il più basso possibile lo „scalino normativo“ che separa le società azionarie quotate dalle altre società azionarie, al fine, attraverso la figura intermedia della società non quotata ma che fa ricorso al mercato del capitale di rischio, che comporta l'applicazione „anticipata“ di talune norme in tema di società quotate e la disapplicazione di talune altre norme dettate per le residue s.p.a., di creare un'anticamera preparatoria rispetto alla vera e propria quotazione. Come previsto dalla legge delega 366/2001 (art. 4 comma 1), infatti, lo spazio a disposizione dell'autonomia privata, nelle s.p.a., si deve progressivamente restringere mano a mano che la società, prima attraverso il ricorso al mercato del capitale di rischio poi attraverso la quotazione, si apre a nuovi investitori. Come la corporation americana, anche la società per azioni italiana che esce dalla riforma resta un tipo unitario, ma con una normativa differenziata al suo interno a seconda che si tratti di società aperta (publicly held corporation), ovvero facente ricorso al mercato del capitale di rischio (con ulteriori differenze, all'interno della categoria, a seconda che si tratti di società quotata oppure non quotata), oppure di società chiusa (closely held corporation). Tuttavia, come si è rilevato criticamente in dottrina, a differenza di quanto accade negli Stati Uniti, la nozione di società „aperta“, nella riforma italiana, è fissata dal legislatore ed è impermeabile all'autonomia privata. Non è infatti consentita alcuna possibilità, da parte della società interessata a preparare una propria quotazione, di optare, in assenza dei requisiti di legge, per lo status di società aperta, che è esclusivamente stabilito dal legislatore alla luce di determinati criteri astratti e che, per tale ragione, rischia, stante l'attuale composizione della compagine sociale nelle società azionarie italiane, di costituire un regime normativo i cui destinatari sono, al massimo, poche decine di società. 4.4. Il finanziamento e la governance nella nuova s.p.a. Il legislatore, sempre in materia di s.p.a., pure essendo intervenuto su quasi tutti i singoli istituti relativi al tipo (in misura minore, per la verità, relativamente ad alcuni di quegli istituti recentemente riformati, in maniera ritenuta soddisfacente, da provvedimenti legislativi emanati in attuazione di direttive comunitarie, come per esempio l'acquisto di partecipazioni incrociate o la nozione di società controllata o collegata), ha ritenuto di dovere intervenire in maniera più energica relativamente a quei due Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia istituti che, più degli altri, sembravano obsoleti e, in quanto espressione più evidente di quell'impostazione dirigistica che la riforma ha inteso superare, penalizzanti per la competitività delle imprese, vale a dire il finanziamento della società e la disciplina degli organi sociali (corporate governance). 4.4.1. Il finanziamento Per quanto concerne il finanziamento della società per azioni, il legislatore della riforma ha ritenuto di superare la rigida delimitazione della nozione di azione e di obbligazione che caratterizzava la precedente disciplina, rendendo da un lato più flessibili le caratteristiche dell'uno e dell'altro strumento, dall'altro introducendo, in segno di apertura verso l'autonomia privata, la facoltà di emettere ulteriori strumenti finanziari, eventualmente attributivi di alcuni diritti partecipativi alla gestione della società, non rispondenti ai (residui) requisiti previsti per le azioni e per le obbligazioni e, pertanto, qualificati come un tertium genus. Ove si legga un manuale di corporate law americana nella parte relativa all'equity financing, ovvero agli strumenti a disposizione della società per raccogliere capitale di rischio, ci si accorge come ben poche delle soluzioni ammesse e praticate negli Stati Uniti fossero parimenti praticabili nella s.p.a. italiana anteriore alla riforma, mentre quasi tutte tali soluzioni divengono perfettamente praticabili nella s.p.a. italiana che esce dalla riforma stessa. La ragione della svolta risiede, dunque, nell'acquisita convinzione, da parte del legislatore italiano, che è compito dei managers e degli investitori, e non del medesimo legislatore, individuare le caratteristiche del prodotto finanziario che è più idoneo per le esigenze di ciascuna concreta società. Il compito del legislatore si riduce ad individuare i limiti esterni che l'emissione di strumenti finanziari destinati a raccogliere capitale di rischio deve presentare a tutela degli interessi dei terzi. La conseguenza di tale scelta, sul piano sistematico, è che risulta fortemente sfumata, o addirittura viene meno, ogni differenza „ontologica“ tra il socio ed il creditore sociale, dal momento che gli uni e gli altri divengono, nella sostanza, secondo l'impostazione tipica degli ordinamenti nordamericani, dei particolari claimants, la cui posizione è accuratamente graduata dalla legge e dalla stessa autonomia privata, nei confronti dei risultati economici prodotti dalla società; conseguenza, quest'ultima, che, a sua volta, come acutamente già rilevato da parte della dottrina, mette in discussione, nell'impossibilità di rinvenire una base sociale connotata da identità di interessi, una nozione tradizionale del diritto societario italiano, quella di „interesse sociale“, che esce quindi ridimensionata dalla riforma. 4.4.2. Corporate governance Per quanto concerne la corporate governance, il legislatore ha ritenuto, innanzitutto, di aprire l'ordinamento italiano alle esperienze di governance esistenti in alcuni importanti paesi dell'Unione europea, prevedendo due sistemi di amministrazione e controllo che possono essere 69 impiegati in maniera alternativa rispetto a quello ordinario tradizionale fondato sulla contrapposizione tra un organo di gestione (gli amministratori) ed un organo di controllo (il collegio sindacale) entrambi eletti dall'assemblea dei soci. Egli ha così disciplinato il c.d. sistema dualistico (artt. 2409-octies ss. c.c.), di ispirazione tedesca, ed il c.d. sistema monistico (artt. 2409-sexiesdecies c.c.), di ispirazione anglosassone. - Nel sistema dualistico, più precisamente, sono previsti un consiglio di sorveglianza eletto dall'assemblea, competente in materia di controlli sulla gestione e di approvazione del bilancio (ma non di distribuzione degli utili, che resta di spettanza dell'assemblea), e composto da un minimo di tre membri, ed un consiglio di gestione, competente in via esclusiva in materia di gestione dell'impresa, eletto dal consiglio di sorveglianza e composto da un minimo di due membri, che non possono essere nel contempo membri del consiglio di sorveglianza medesimo. - Nel sistema monistico, invece, è previsto un consiglio di amministrazione necessariamente collegiale, incaricato in via esclusiva dell'attività di gestione della società, a cui si contrappone un comitato di controllo sulla gestione nominato dal consiglio di amministrazione tra i propri membri che sono in possesso dei necessari requisiti di indipendenza e non sono titolari di alcun incarico operativo. In entrambi i sistemi, il controllo contabile deve essere necessariamente attribuito ad un revisore o ad una società di revisione esterni, secondo le medesime regole che sono dettate per il controllo contabile delle società che sono rette dal sistema ordinario di amministrazione e controllo (artt. 2409-bis ss. c.c.). Il legislatore della riforma, infatti, ha inteso estendere a tutte le s.p.a. quelle regole di controllo recentemente introdotte, con la c.d. legge Draghi, per le società quotate, prevedendo l'attribuzione ad un revisore o ad una società di revisione del controllo contabile e al collegio sindacale del controllo della gestione. L'unica differenza tra i tre sistemi in tema di controllo contabile (che tuttavia, per i risparmi di costi che comporterà, costituirà un vantaggio non trascurabile per il sistema ordinario rispetto agli due sistemi) riguarda, per le società che non fanno appello al mercato del capitale di rischio e non sono tenute per legge alla redazione di un bilancio consolidato, la possibilità, qualora operi il c.d. sistema ordinario, di optare per il cumulo in capo al collegio sindacale (che in questo caso deve avere tutti i componenti iscritti nell'albo dei revisori contabili, come già oggi accade) sia del controllo sulla gestione, sia del controllo contabile (art. 2409-bis comma 3 c.c.). Il legislatore della riforma, in materia di sistema ordinario, ha poi ridefinito molte delle regole fino ad oggi vigenti in tema di funzionamento dell'assemblea e degli amministratori. La modificazione più significativa, in proposito, riguarda, per le sole società azionarie, il superamento di ogni residua facoltà dell'assemblea dei soci di intervenire, al 70 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia di fuori delle ipotesi previste dalla legge, in tema di gestione dell'impresa, prevedendosi che l'unica facoltà dell'assemblea stessa, in tale ambito, consista, soltanto laddove lo statuto lo preveda, nel concedere autorizzazioni al compimento di determinati atti, ferma restando l'esclusiva responsabilità degli amministratori in ordine ai medesimi. Nella riforma, dunque, il rapporto tra amministratori e soci si sposta, limitatamente alle s.p.a., in favore dei primi, in ossequio ad una concezione risalente al pensiero liberista americano, il cui impatto nell'attuale sistema capitalistico italiano, dove il distacco tra proprietà management è tutt'altro che diffuso, è tutto da verificare. 4.5. Il nuovo rapporto, nelle società di capitali, tra maggioranza e minoranza Il legislatore della riforma ha ritenuto di ridefinire, rispetto alla soluzioni accolte nelle norme previgenti, i rapporti tra maggioranza e minoranza. A tale proposito, egli ha ritenuto di ridefinire, rispetto alle soluzioni precedentemente accolte, l'equilibrio tra l'esigenza di stabilità delle decisioni adottate all'interno della società e l'esigenza di tutela della posizione degli eventuali soci di minoranza e dei terzi in genere che possono risultare pregiudicati da tali decisioni. In materia, più precisamente, il legislatore della riforma sembra avere compiuto due scelte di fondo. In primo luogo, egli ha ritenuto di dovere aumentare le situazioni in cui una società di capitali (ma, almeno nell'ipotesi di una sua trasformazione in società di capitali, anche una società di persone) può adottare una decisione a maggioranza, togliendo quindi ai soci di minoranza il diritto di veto (si pensi, per es., alla possibilità, prevista nell'art. 2487-ter c.c., di deliberare a maggioranza la revoca dello stato di liquidazione, con superamento della consolidata opinione giurisprudenziale che, fino ad oggi, richiedeva a tale fine, nel silenzio del legislatore, una decisone all'unanimità oppure all'introduzione o soppressione di particolari limitazioni concernenti la trasferibilità delle azioni). A tale riguardo lo stesso legislatore, seguendo un indirizzo consolidato in altri ordinamenti, ha ritenuto di compensare la perdita di potere decisionale con il riconoscimento, non comprimibile statutariamente né nell'an, né nel quantum di liquidazione dovuto, del diritto di recesso (meno voice, più exit). In secondo luogo, l'ulteriore scelta compiuta in tema di rapporti tra maggioranza e minoranza, collegata alla precedente, è stata quella di privilegiare la stabilità della decisione adottata dalla maggioranza, soprattutto laddove la stessa sia stata resa pubblica attraverso il registro delle imprese, e abbia quindi potuto determinare l'insorgenza di affidamenti in capo ai terzi, riducendo drasticamente le ipotesi di invalidità delle deliberazioni dell'assemblea e dell'organo di gestione, prevedendo inoltre rigorose limitazioni e decadenze per l'esperimento della relativa azione di annullabilità (che resta la regola generale in tema di invalidità di deliberazioni societarie) o di nullità (che resta l'eccezione, ed il cui ambito risulta ulteriormente ridotto dalla riforma). Notarius International 1-2/2004 La tutela del socio di minoranza o del terzo leso dalla deliberazione sociale adottata in contrasto con le norme di legge o con i principi di correttezza, ma ormai non più attaccabile attraverso un'azione di invalidità, è data esclusivamente dal diritto ad ottenere il risarcimento del danno subito (cfr. artt. 2377 – 2379-ter c.c. in tema di s.p.a. ed art. 2479-ter c.c. in tema di s.r.l.). Nel tentativo di trovare comunque un adeguato equilibrio, e di compensare l'avvenuta riduzione della tutela delle minoranze dal piano reale a quello meramente obbligatorio, il legislatore della riforma ha ritenuto di ampliare le ipotesi di risarcimento del danno rispetto alla situazione esistente in precedenza. Egli, più precisamente, ha introdotto, in materia di s.p.a., una specifica legittimazione ad esperire l'azione sociale di responsabilità verso gli amministratori in capo ad una minoranza qualificata, rendendo, entro determinati limiti, inderogabile la relativa normativa da parte dell'autonomia statutaria (art. 2393-bis c.c.). 4.6. Società per azioni unipersonale e patrimoni di s.p.a. destinati ad uno specifico affare All'interno della disciplina dettata per la s.p.a., il legislatore ha introdotto nell'ordinamento italiano due nuovi istituti che testimoniano l'intenzione di assecondare, in termini più ampi di quanto è fino ad oggi accaduto, la spinta del ceto imprenditoriale verso l'ottenimento del beneficio della responsabilità limitata, di cui è nel suo insieme espressione, del resto, la XII direttiva comunitaria in materia di società. L'introduzione di tali istituti è stata accompagnata, almeno nelle intenzioni del legislatore, da alcune cautele poste a tutela della certezza del diritto e della posizione dei creditori sociali. 4.6.1. Società per azioni unipersonale Per quanto riguarda il primo di tali due istituti, viene per la prima volta riconosciuta la possibilità, adottando una soluzione consentita ma non imposta dalla richiamata XII direttiva (ma ormai concretamente seguita dalla maggioranza degli ordinamenti europei), di costituire e mantenere una società per azioni con un unico socio (persona fisica o giuridica) che, al pari di quanto avviene per le società a responsabilità limitata con unico socio, fruisca del beneficio della responsabilità limitata (la normativa in materia di s.p.a. unipersonale non è collocata in un'unica norma, ma è distribuita in diversi articoli del codice, e precisamente negli artt. 2325 comma 2, 2328 comma 1, 2331, 2342 commi 2 e 4 c.c., 2362 c.c.). Si deve peraltro osservare che, scegliendo una soluzione più rigida di quella minima imposta a livello comunitario, al pari di quanto avviene per la società a responsabilità limitata con unico socio, il legislatore ha previsto che la responsabilità limitata dell'unico azionista venga meno qualora la società in questione si renda inadempiente agli obblighi di legge in tema di integrale versamento del conferimento e di tempestiva esecuzione della pubblicità relativa all'esistenza e alle generalità dell'unico socio presso il registro delle imprese. Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia 71 4.6.2. Patrimoni di s.p.a. destinati ad uno specifico affare 4.7. La nuova disciplina della responsabilità della holding nei gruppi di società Per quanto riguarda il secondo di tali istituti, si deve ancora segnalare, questa volta come una creazione originale del legislatore italiano, la possibilità di costituire, all'interno dell'unitario patrimonio della s.p.a., un patrimonio separato, definito come „patrimonio destinato ad uno specifico affare“, la cui caratteristica è data dal vincolo di destinazione di un insieme determinato di beni (il cui valore complessivo non può eccedere il decimo del patrimonio netto complessivo della società: art. 2447bis comma 2 c.c.) nei confronti di un determinato scopo, che il legislatore, attraverso l'impiego dell'espressione „specifico affare“, ha preteso che sia individuato in maniera analitica e puntuale. La creazione di tale patrimonio separato, che avviene attraverso una decisione degli amministratori che deve essere verbalizzata o comunque ricevuta in un atto notarile (art. 2447-quater comma 1 c.c.), consente alla società, ove siano rispettate le prescrizioni legislative in materia di pubblicità presso il registro delle imprese, di contabilità separata ed in genere di tutela dei creditori sociali, di contare, in deroga alla regola generale prevista nell'art. 2740 c.c. (secondo cui ciascun „debitore risponde dell'adempimento delle obbligazioni con tutti i beni presenti e futuri“), su una limitazione della responsabilità relativamente ai debiti sorti in dipendenza dello stesso specifico affare ai soli beni facenti parte dello stesso patrimonio separato. L'idea del legislatore è che, in tale modo, si permetta alla società intenzionata a non confondere il rischio di impresa di uno specifico affare con il proprio rischio di impresa generale, di risparmiare i costi derivanti dalla costituzione e gestione di una autonoma società di capitali interamente posseduta. Sarà il tempo, naturalmente, a dire se si riuscirà a creare una consistente prassi operativa o se, al contrario, l'istituto rimarrà uno strumento di laboratorio. L'impressione, dopo la prima lettura della normativa, è che l'istituto del patrimonio destinato ad uno specifico affare risulterà scarsamente appetibile alle società, in quanto esso cumula tre ordini di inconvenienti, e precisamente: - la novità della disciplina, e quindi l'incertezza, in assenza di prassi consolidate e di precedenti giurisprudenziali, nell'applicazione dell'istituto, particolarmente insidiosa laddove la scelta dell'istituto mette in gioco un profilo di limitazione della responsabilità; - l'atteggiamento analitico e talvolta dirigistico del legislatore, che ha prescritto penetranti limitazioni sostanziali e complesse regole procedurali e di gestione; - la scarsa appetibilità della configurazione della responsabilità limitata al patrimonio separato come un beneficio condizionato alla costante e scrupolosa osservanza del paradigma precostituito dal legislatore, destinato a venire meno di fronte alla prima violazione, al pari di quanto avviene per altri istituti del codice civile, quali ad esempio l'eredità accettata con beneficio di inventario che, proprio per tale motivo, non riscuotono il gradimento degli operatori. Il legislatore ha ritenuto di introdurre (artt. 2497-bis ss. c.c.) una specifica ipotesi di responsabilità in capo ad ogni società o ente che, nell'esercizio di un'attività di direzione e coordinamento di società (qualsiasi società, e non necessariamente una società di capitali), agisca nell'interesse imprenditoriale proprio o altrui in violazione dei principi di corretta gestione societaria ed imprenditoriale. Tale responsabilità opera sia nei confronti dei soci della società soggetta a direzione o coordinamento, „per il pregiudizio arrecato alla redditività ed al valore della partecipazione sociale“, sia nei confronti dei creditori della società stessa, „per la lesione cagionata all'integrità del patrimonio della società“, ma è esclusa in caso di ricorrenza di un c.d. vantaggio compensativo, ovvero „quando il danno risulta mancante alla luce del risultato complessivo dell'attività di direzione e coordinamento“, oppure nel caso in cui esso sia „integralmente eliminato anche a seguito di operazioni a ciò dirette“. Tale responsabilità, infine, è estesa a chiunque abbia preso parte al fatto lesivo e, nei limiti del vantaggio conseguito, ne abbia consapevolmente tratto beneficio. Il legislatore, attraverso tali norme, non ha voluto disciplinare in maniera sistematica la materia dei gruppi di società, avendo accuratamente evitato di impiegare tale locuzione ed avendo espressamente respinto, come spiegato dal presidente Vietti, ogni ipotesi di disciplina unitaria della nozione di „gruppo di società“, nel timore, confermato dalle esperienze straniere, che ogni definizione normativa di gruppo posta per porre obblighi o doveri spinga l'autonomia privata, per sottrarsi a questi ultimi, ad operare ai margini della definizione stessa. Egli si è limitato a disciplinare una specifica, per quanto rilevante, ipotesi di responsabilità per eterogestione, ovvero in capo a soggetti in grado di incidere, anche attraverso interventi mirati o episodici, sulla gestione di una società, ma che nono hanno formalmente assunto la veste di amministratori della medesima. La scelta del legislatore si caratterizza: - sul piano del presupposto soggettivo, per l'ampiezza della formula utilizzata, in grado di determinare la responsabilità di chi svolge l'attività di direzione e coordinamento, anche se persona fisica, indipendentemente dall'esistenza di un controllo sulla società diretta o coordinata ai sensi della definizione del codice civile (art. 2359 c.c.), che costituisce solo una presunzione (suscettibile di prova contraria) di tale circostanza; - sul piano del presupposto oggettivo, per avere condizionato la responsabilità verso il socio (di minoranza) della società soggetta a direzione o coordinamento al presupposto del „pregiudizio arrecato alla redditività ed al valore della partecipazione sociale“, con ciò innescando, con ogni probabilità, delicate discussioni, che non gioveranno certo ad un'agevole applicazione della norma, in merito alla nozione di fair value della partecipazione stessa. 72 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia 4.8. Il potenziamento delle funzioni del registro delle imprese Il legislatore della riforma, potendo constatare che in Italia, come sopra già rilevato, esiste, finalmente, un sistema di pubblicità delle imprese efficiente ed affidabile, ed in particolare tempestivo nell'esecuzione delle formalità, ha ritenuto, a tutela della certezza del diritto e dell'affidamento dei terzi nei confronti delle risultanze del relativo registro (registro delle imprese), di modificare il diritto sostanziale, prevedendo che l'iscrizione di alcuni atti che, in precedenza, costituiva una pubblicità meramente dichiarativa (in cui cioè l'effetto si produceva con la perfezione dell'atto e la pubblicità presso il registro delle imprese valeva solo al fine di garantire l'opponibilità ex lege dell'atto stesso ai terzi), costituisca ora una pubblicità di tipo costitutivo (in cui cioè è solo l'avvenuta esecuzione della pubblicità a determinare l'insorgenza, anche tra le parti, dell'effetto giuridico). Prima della riforma, in particolare, l'iscrizione nel registro delle imprese aveva un'efficacia costitutiva solo per alcuni tassativi atti, quali la costituzione della società di capitali o cooperativa, la trasformazione di una società di persone in società di capitali, la fusione o la scissione tra società, l'emissione da parte di una società azionaria di un prestito obbligazionario. In tutti gli altri casi, l'esecuzione della pubblicità aveva esclusivamente un'efficacia di tipo dichiarativo. A seguito della riforma, invece, da un lato vengono confermate tutte le precedenti ipotesi di pubblicità costitutiva, dall'altro vengono attratte nella sfera dell'efficacia costitutiva della pubblicità due ulteriori categorie di atti, ed in particolare gli atti modificativi dello statuto o dell'atto costitutivo di tutte le società di capitali (art. 2436 comma 5 c.c., applicabile anche alla s.r.l. in virtù del richiamo ad esso fatto dall'art. 2480 inciso finale c.c.) e gli atti di accertamento dell'avvenuto verificarsi di una causa di scioglimento della società di capitali (art. 2484 comma 3 c.c.), restando per contro assoggettati a pubblicità dichiarativa gli altri atti, tra i quali, ancora, la nomina e la revoca delle cariche sociali (che resteranno pertanto, per il momento, fonte di possibili equivoci e di qualche incertezza). A seguito della riforma, inoltre, il registro delle imprese viene ulteriormente valorizzato in quanto, in maggior misura rispetto a quanto accadeva in precedenza, è dalla data di iscrizione in esso di un determinato atto in ipotesi pregiudizievole rispetto alle ragioni dei creditori sociali (es.: deliberazione di riduzione del capitale con restituzione dei conferimenti eseguiti, deliberazioni di fusione e di scissione, deliberazione di revoca dello stato di liquidazione, atto di destinazione di determinati beni di una s.p.a. ad uno specifico affare), che decorre il termine (normalmente di tre mesi, talora di due mesi) affinché questi ultimi possano procedere ad opposizione ottenendo, in assenza di adeguate garanzie valutate dal competente tribunale, la sospensione, fino all'esito del conseguente giudizio contenzioso, degli effetti dell'atto medesimo. Notarius International 1-2/2004 Infine, in materia di società a responsabilità limitata, la riforma, nel nuovo art. 2470 comma 3 c.c., ha ritenuto, con ciò risolvendo (al di là di alcune perplessità tecniche che la nuova norma ha sollevato nei primi commentatori) un problema da tempo dibattuto e privo fino ad oggi di risposte appaganti, di attribuire all'iscrizione nel registro delle imprese di ogni vicenda traslativa o costituiva di diritti parziari su una quota sociale (es.: pignoramento, sequestro, pegno, usufrutto) efficacia dirimente dell'eventuale conflitto tra più acquirenti dal medesimo soggetto in forza di titoli incompatibili, stabilendo che il conflitto è risolto in favore non di colui che per primo ha stipulato l'atto di acquisto, ma di colui che per primo ne ha curato l'iscrizione. Si è detto sopra che uno dei principali motori della riforma è costituito proprio dai meriti che il nuovo registro delle imprese ha acquisito in Italia sul campo (alcuni giuristi stranieri, prendendo atto di tale fatto, hanno parlato del registro delle imprese italiano come „il Michelangelo dell'informatica“). Evidenziando, in questa sede, i contenuti della riforma che hanno riconosciuto nuove funzioni alla pubblicità commerciale (a cui si deve aggiungere l'obbligatoria iscrizione dei patti parasociali delle società quotate prevista dalla c.d. legge Draghi), si vuole ora sottolineare, in via conclusiva, come la valorizzazione dello strumento pubblicitario costituisca una scelta consapevole da parte del legislatore. Secondo il presidente della commissione Vietti, infatti, la trasparenza non è più un valore solo per i terzi, ma diviene per la società stessa uno strumento di promozione della propria impresa, e non più il mero adempimento di obblighi legislativi. Tale scelta, indubbiamente, allontana l'ordinamento italiano, come già, in buona misura, sta avvenendo, soprattutto a seguito dell'avvento delle tecnologie informatiche, per altri importanti ordinamenti europei, dalle scelte e dalle valutazioni compiute in merito dagli ordinamenti nordamericani (diversi, in materia societaria, da stato a stato, ma tutti concordi nel ridurre la pubblicità della società, il public record degli articles of incorporation, a tutela della privacy dell'impresa, a poche e scarsamente significative notizie, che, tra l'altro, non devono fare necessariamente menzione né delle generalità dei soci, né di quelle degli amministratori e rappresentanti, né della consistenza del capitale e del patrimonio, né di un oggetto sociale specificamente individuato). Anche in questo caso sarà il tempo a stabilire se la scelta compiuta dal legislatore italiano si ponga come anticipazione di una tendenza a livello europeo, se non a livello mondiale (dopo le vicende Enron, Worldcom, ecc., in cui la mancanza di trasparenza è stata proprio la principale ragione del fallimento e causa di rischio finanziario aggiuntivo, e dopo l'11 settembre 2001 qualcosa potrebbe infatti cambiare anche negli Stati Uniti). La scelta in oggetto, comunque, non è espressione di un fatto compiuto, di un risultato già acquisito, ma solo l'indicazione di una precisa tendenza; essa, conseguentemente, „vincola“ il legislatore italiano a dimostrarsi di- Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia sponibile a promuovere, nel prossimo futuro, ogni opportuna modificazione legislativa che potrà consentire un'ulteriore crescita nella rapidità delle registrazioni e nell'efficienza dell'istituto pubblicitario nel suo insieme (si pensi alla possibilità di affidare allo stesso notaio a cui è già attribuito in via esclusiva il controllo di legalità sostanziale la legittimazione ad effettuare non solo la richiesta di iscrizione, ma la stessa iscrizione nel registro delle imprese, con modifica sotto la propria responsabilità del relativo data-base per via telematica e con firma digitale direttamente dallo studio notarile, in tal modo garantendo alla società interessata la possibilità di verificare, già a pochi minuti dalla stipulazione dell'atto, l'avvenuta positiva esecuzione della pubblicità). Tale scelta, tuttavia, dimostra, con una certa chiarezza, che la riforma italiana non è, nei suoi contenuti, condizionata in linea di principio dall'imitazione di uno specifico modello straniero; in altre parole, quell' „americanizzazione“ del diritto italiano che, a detta dei più, ha caratterizzato nel suo complesso la c.d. legge Draghi in materia di riforma del diritto dell'intermediazione finanziaria, non può essere ritenuta, in assoluto, una caratteristica della riforma in oggetto. 4.9. Riforma italiana e diritto comunitario Al di là di un'infelice norma (art. 2507 c.c.) che, in materia di società costituite all'estero, ribadisce che l'interpretazione e l'applicazione della legge italiana in tema è effettuata in base ai principi del diritto comunitario, quasi che il legislatore avesse facoltà, in altri contesti, di stabilire diversamente, la normativa emanata con la riforma non si occupa, expressis verbis, di temi di diritto comunitario. Una parte della dottrina italiana non ha avuto dubbi nel criticare il legislatore della riforma da questo specifico punto di vista rilevando che: - in talune norme, perdendo di vista il diritto comunitario, il legislatore della riforma è intervenuto rendendo contrarie al contenuto di una direttiva comunitaria determinate norme della legge italiana che in precedenza non lo erano (si fa l'esempio dei nuovi artt. 2357ter comma 2 e 2357-quater c.c., nella parte in cui consentono all'assemblea di autorizzare l'esercizio del diritto di opzione da parte delle azioni proprie possedute dalla società, che vanno a violare l'art. 18.1 della seconda direttiva comunitaria che statuisce, senza eccezioni, che „la società non può sottoscrivere azioni proprie“); - con la riforma si è perduta l'occasione di intervenire, primi tra i legislatori nazionali (a parte una indicazione nella Propuesta de còdigo de sociedades mercantilese spagnola), per disciplinare la Società europea avente sede in Italia, in conformità alle prescrizioni ed al rinvio alla legislazione nazionale fatto dal relativo regolamento comunitario istitutivo; - nella riforma si sono ignorati sia la più recente giurisprudenza della Corte di Giustizia delle Comunità europee (cd. casi Centros2 e Überseering3 in tema di libertà di stabilimento delle società costituite in altro 73 stato e rapporti con il diritto nazionale), sia il rapporto recentemente diffuso dal Gruppo di esperti di alto livello all'uopo nominati dalla Commissione, le cui prese di posizione non solo non sono state recepite, ma non hanno neppure costituito materia di dibattito e di approfondimento. Alcune delle citate critiche, come quella sopra riferita sub a), paiono certamente corrette sul piano tecnico, dovendo il legislatore tenerne conto quando emanerà, ai sensi della legge delega 366/2001, entro un anno dalla data di entrata in vigore della legge, il proprio decreto correttivo. Altre, come quella relativa allo scarso peso dato alla giurisprudenza della Corte di Giustizia, in tema di diritto di stabilimento delle società comunitarie, paiono a loro volta azzeccate, pure dovendosi sottolineare come gli artt. 2507 ss. c.c., il cui contenuto è tutt'altro che allineato a tale posizione, conservano valore residuo con riferimento a tutte le società estere extracomunitarie. Le residue critiche, invece, assumono un connotato politico, investendo il metodo stesso seguito nell'approntare i decreti delegati. Esse, tuttavia, appaiono, o almeno sono apparse al presidente Vietti quale presidente e portavoce della commissione, opinabili. Invero, se una corsa verso l'emanazione della normativa nazionale in tema di Società europea con sede in Italia avrebbe potuto apparire una scelta incauta, alla luce delle incertezze che ancora avvolgono l'istituto nei suoi stessi tratti fondamentali, l'avere ignorato il rapporto del Gruppo di alto livello sembra una conseguenza a sua volta inevitabile, dal momento che la commissione ha operato in una fase in cui era a disposizione esclusivamente un rapporto consultivo, e non anche il testo finale, datato 4 novembre 2002. Il rapporto in oggetto costituirà, con ogni probabilità, uno dei principali punti di riferimento per le prossime riforme del diritto societario nazionale, ma non costituisce, allo stato, un documento normativo. Non è detto, d'altra parte, che tutti i suoi contenuti siano da condividere. Per concludere con le parole dell'on. Vietti, al quale non sembra possibile dare tutti i torti, „ci si limita ad evocare il feticcio europeo come un tempo si evocava il modello americano, che allora era raggiungibile e perfetto, salvo scoprire poi che quello che i saggi hanno ad oggi elaborato sul tema riguarda una sorta di raccomandazioni di bon ton, rispetto alle quali mi pare che il nostro testo non presenti nessun contrasto“. 5. Gli obiettivi dichiarati della riforma: La crescita delle imprese, la semplificazione delle regole e l'apertura all'autonomia privata L'attuale governo italiano ritiene che si possa descrivere la riforma dal medesimo approvata, come una riforma di tipo „liberale“. 2 3 CJCE, sentenza del 9 marzo 1999, causa C-212/97. CJCE, sentanza del 5 novembre 2002, causa C-208/00. 74 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia Indubbiamente, la legge delega 366/2001, nel suo articolo 2, dettando i principi generali in materia di società di capitali, ha avuto cura di enunciare alcuni obiettivi che appaiono conformi ad una ispirazione di tipo liberale, quali „l'obiettivo prioritario di favorire la nascita, la crescita e la competitività delle imprese, anche attraverso il loro accesso ai mercati interni e internazionali dei capitali“ (lettera a), di „semplificare la disciplina delle società, tenendo conto delle esigenze delle imprese e del mercato concorrenziale“ (lettera c), di „ampliare gli ambiti dell'autonomia statutaria, tenendo conto delle esigenze di tutela dei diversi interessi coinvolti“ (lettera d). Non c'è dubbio, d'altra parte, che, come già detto, il legislatore delegato, nell'attuare i predetti principi, ha inteso rovesciare l'impostazione dirigistica a suo tempo attribuita all'intero diritto delle società di capitali e cooperative dal legislatore del codice civile del 1942. Si tratta tuttavia, prima di concedere senz'altro alla riforma l'anzidetta patente, di soffermarsi sul disegno strategico concepito dal legislatore e sulle presumibili conseguenze che tale disegno è destinato ad avere a livello operativo, con riferimento al c.d. diritto vivente. 5.1. La crescita delle imprese Si comincerà dall'obiettivo di favorire la nascita, la crescita e la competitività delle imprese. L'idea di fondo che ha ispirato il legislatore è che la forma giuridica può influenzare la prosperità dell'impresa, sia nell'ottica dei terzi, sia nell'ottica degli stessi imprenditori. 5.1.1. La responsabilità limitata Per questi ultimi, infatti, l'utilizzazione di un modello organizzativo che garantisca la responsabilità limitata può essere funzionale all'assunzione di nuovi rischi che, in caso di responsabilità personale illimitata, non verrebbero probabilmente assunti. Per i terzi, invece, anche fornitori e dipendenti, l'esistenza di una struttura più articolata, garantistica ed in grado di offrire il beneficio della responsabilità limitata può costituire l'incentivo ad entrare in società ed eseguire un investimento. Per i creditori sociali presenti e futuri che possono porsi tale questione (ovvero i c.d. creditori forti che derivano il proprio credito da un atto negoziale, con esclusione quindi dei c.d. creditori involontari e di quelli marginali), per contro, la perdita della responsabilità personale dei soci non rappresenta normalmente un problema, in quanto essi potranno comunque farsi rilasciare, come già attualmente accade, una garanzia personale da parte dei soci stessi. Ne consegue che, per lo stesso legislatore, favorire la crescita delle imprese, in ottemperanza al principio dettato dalla legge delega, significa agevolare l'assunzione, da parte sia delle società già esistenti sia delle società in fase di costituzione, della veste capitalistica più avanzata (società per azioni anziché società a responsabilità limitata; società a responsabilità limitata anziché società di persone). Notarius International 1-2/2004 5.1.2. La trasformazione delle società di persone in società a responsabilità limitata Allo stesso legislatore non sfugge, invero, che, in alcuni importanti Paesi europei, come la Spagna, le recenti apprezzabili modificazioni apportate alla disciplina della sociedad de responsabilidad limitada stanno determinando un massiccio abbandono dei modelli personalistici. Per tale motivo, il legislatore italiano ha ritenuto di dovere favorire il medesimo processo anche in Italia, individuando una serie di incentivi e disincentivi che inducano, da un lato, le società di persone a trasformarsi in società a responsabilità limitata, dall'altro, le società a responsabilità limitata a trasformarsi in società per azioni. Naturalmente, in Italia come in tutti gli altri Paesi a capitalismo avanzato, la scelta del tipo sociale è condizionata da considerazioni non solo di diritto societario, ma anche di diritto tributario, con la conseguenza che l'obiettivo legislativo potrà essere realizzato solo dopo che sarà stata attuata la riforma tributaria necessaria per rendere la scelta del tipo di società neutra rispetto al problema della tassazione (a tale fine è già stata nominata, presso il Ministero dell'economia e delle finanze, un'apposita commissione presieduta dal prof. Gallo, che dovrà completare i propri lavori prima della fine dell'anno 2003). Nel frattempo, la riforma ha previsto, come si diceva, incentivi e disincentivi di tipo privatistico. Per quanto riguarda la trasformazione delle società di persone, più precisamente, il nuovo art. 2500-ter c.c. ha previsto che, in deroga alla regola generale propria di tali società secondo cui, in assenza di una contraria disposizione del contratto sociale, ogni modificazione dell'atto costituivo deve essere deliberata all'unanimità, „la trasformazione di società di persone in società di capitali è decisa con il consenso della maggioranza dei soci determinata secondo la parte attribuita a ciascuno negli utili“. Poiché la norma non pone alcuna distinzione e si applica anche alle società già costituite alla data di entrata in vigore della riforma, non può escludersi, di fronte al rischio che, attraverso tale trasformazione a maggioranza, si possano consumare gravi abusi a danno del socio minoritario nella partecipazione agli utili (si pensi all'unico accomandatario di una società in accomandita semplice, che, per effetto della trasformazione deliberata a maggioranza dai soci accomandanti maggioritari negli utili, verrebbe a perdere il proprio monopolio nell'amministrazione della società), essa si ponga in contrasto con alcuni principi della vigente costituzione, ed in particolare con il principio di libertà di iniziativa economica (art. 41 cost.). Resta il fatto che la norma testimonia la determinazione del legislatore nel perseguire l'obiettivo ora al vaglio. 5.1.3. La trasformazione delle società a responsabilità limitata in società per azioni Per quanto riguarda la trasformazione delle società a responsabilità limitata in società per azioni, che si pone in controtendenza rispetto alle scelte finora compiute dalla maggioranza delle società di capitali in Italia (per ogni s.p.a., da circa dieci anni, esistono almeno 10 – 15 Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia s.r.l.), deve rilevarsi come lo strumento più efficace concepito dal legislatore della riforma, risieda, probabilmente, più che nella maggiore ricchezza delle opzioni finanziarie praticabili nelle società per azioni rispetto alle società a responsabilità limitata, in alcune norme previste in tema quest'ultima società, pure dovendosi rinvenire, nella disciplina delle nuova s.p.a., alcuni aspetti incentivanti in precedenza assenti (si pensi alla possibilità di trasformare la s.r.l. in s.p.a. unipersonale conservando il beneficio della responsabilità limitata). Nella riforma, la società a responsabilità limitata si caratterizza per il fatto di mettere al centro della disciplina giuridica il contratto sociale ed i rapporti contrattuali tra i soci, anziché le c.d. regole corporative previste dal legislatore, disponendo la massima apertura nei confronti dell'autonomia privata; ne consegue che, con ogni trasformazione da s.r.l. a s.p.a., la società si condanna ad una rinuncia a parte della propria autonomia. Tuttavia, a compensazione di tale ampia autonomia privata, il legislatore della riforma ha introdotto, in materia di s.r.l., alcuni contrappesi a tutela dei terzi, che non trovano riscontro nella disciplina della società per azioni. La dottrina ha parlato, in proposito, quasi a volere mettere in guardia l'interprete nei confronti di queste importanti novità, di „pillole avvelenate“. Così, per esempio, il legislatore ha previsto, sulla scorta, almeno in prima impressione, delle scelte già da qualche anno compiute dal legislatore tedesco (cfr. § 32a GmbHG), con riguardo ai finanziamenti eseguiti dal socio in favore della società in contesti di sottocapitalizzazione della società stessa, la „postergazione“ del creditore socio nei confronti degli altri creditori sociali (art. 2467 c.c.). Tale precetto, la cui operatività sembra estendersi anche al di fuori delle eventuali future procedure concorsuali, potrà costituire, ove si confermi la prima tesi prospettata dagli interpreti, che ne esclude l'applicazione analogica alle società per azioni, un significativo disincentivo, per alcune società, a conservare la veste di società a responsabilità limitata. Così ancora, lo stesso legislatore, essendo venuta meno nella nuova s.r.l (con qualche eccezione) ogni precostituita inderogabile competenza dei soci e degli amministratori, ha ritenuto di dovere prevedere, in caso di compimento e di autorizzazione intenzionale di atti dannosi per la società, per i soci o per i terzi, una responsabilità diretta in capo al socio, solidale rispetto a quella eventualmente gravante sugli amministratori (art. 2476 comma 7 c.c.). Poiché il legislatore non ha in alcun modo circoscritto il presupposto di tale nuova responsabilità, che potrebbe pertanto discendere dalla semplice approvazione di un bilancio falso, non si deve esclude re che alcuni soci, meno coinvolti nella gestione, auspichino una fuga dal tipo s.r.l. a favore del tipo s.p.a., dove il socio stesso non ha poteri di gestione, ma non corre il rischio, ove effettivamente si disinteressi delle gestione dell'impresa, di essere coinvolto attraverso azioni di responsabilità. 75 Così, infine, la nuova disciplina in tema di società a responsabilità limitata ha previsto che l'azione sociale di responsabilità contro gli amministratori possa essere promossa, a nome della società, da qualsiasi socio di minoranza, anche se in possesso di una partecipazione simbolica (art. 2476 comma 3 c.c.), attribuendo a tale fine al socio stesso poteri (ritenuti inderogabili) di ispezione e di controllo nei confronti non solo dei libri sociali, ma anche della stessa contabilità (art. 2476 comma 2 c.c.); ne consegue, per quanto l'azione di responsabilità resti assoggettata al potere di rinuncia e di transazione di una maggioranza qualificata (art. 2476 comma 5 c.c.), che i soci che detengono il controllo della società possano auspicare, in presenza di soci di minoranza divenuti „scomodi“, di trasformarsi in società per azioni per sfuggire alla disciplina in oggetto. In definitiva, è plausibile ritenere che il sistema di incentivi e disincentivi previsto dal legislatore al fine di favorire il processo di trasformazione delle società verso „l'alto“ possa dare i propri frutti. 5.2. La semplificazione delle regole Passando ora al secondo degli accennati principi dettati dalla legge delega 366/2001, relativo alla semplificazione della disciplina societaria, deve prendersi atto, innanzitutto, che il numero delle norme dedicate a ciascun istituto, con la riforma, è decisamente aumentato; se ciò vale per la società a responsabilità limitata e per le società cooperative, ciò è ancora più evidente in materia di società per azioni, dove, secondo quanto rilevato dalla dottrina, si è passati da un totale di 422 commi prima delle riforma ad un totale di 668 commi dopo la riforma stessa (ove si considerino altresì i 39 commi dettati in tema di scioglimento e liquidazione con riferimento a tutte le società di capitali, prima invece compresi nella parte relativa alla s.p.a.). Si può tuttavia facilmente convenire sul fatto che semplificare una normativa non significa diminuire il numero complessivo delle norme. La semplificazione, ad avviso del legislatore che ha approvato i decreti delegati, deve piuttosto rinvenirsi in due ulteriori circostanze, che paiono entrambe presenti nelle legge di riforma. 5.2.1. Regolamento degli istituti nella prassi In primo luogo, il legislatore ha voluto disciplinare espressamente, sancendone in linea di principio la legittimità, salvo individuare di volta in volta alcuni limiti e cautele, una serie consistente di istituti che, in precedenza, erano noti alla prassi, ma privi di qualsiasi riscontro legislativo. Si pensi, per fare soltanto alcuni esempi, alla riconosciuta legittimità di intervenire in assemblee di società per azioni con mezzi di telecomunicazione (art. 2370 comma 4 c.c.); alla facoltà di inserire negli statuti, in tema di amministrazione della s.p.a., la c.d. clausola simul stabunt simul cadent (secondo cui il venire meno della maggioranza degli amministratori, o anche di uno solo degli amministratori, comporta automatica decadenza 76 F. Tassinari, Riforma delle società in Italia dell'intero consiglio) (art. 2386 comma 4 c.c.); alla legittimità (normativa comunitaria permettendo), in presenza di determinate condizioni di trasparenza ed informazione, del c.d. leveraged buy-out, definito dal legislatore come fusione a seguito di acquisizione con indebitamento (art. 2501-bis c.c.). La previsione legislativa, a seguito della riforma, elimina, o quanto meno riduce, l'incertezza degli operatori, e determina quindi una semplificazione nella misura in cui rende praticabili con maggiore sicurezza determinate soluzioni. Comunque sia, il progressivo costante aumento del corpo normativo del diritto societario è una caratteristica comune a tutti gli ordinamenti capitalistici più avanzati, essendo compito del legislatore adeguarsi alla crescente complessità dell'economia e degli istituti giuridici e, in particolare, seguire l'evoluzione di questi ultimi istituti attraverso la prassi, stabilendo tempi e modi della loro ricezione a livello di norma legislativa. Tale percorso, invero, caratterizza anche il sistema degli Stati Uniti d'America, a ragione considerato (tuttora, nonostante le recenti vicende) il sistema più aperto alla esigenze di semplificazione dell'attività delle imprese: il Model Business Corporation Act, ovvero quel modello normativo in tema di corporation predisposto dall'American Bar Association, che, pure non costituendo una fonte del diritto in senso tecnico, costituisce il principale punto di riferimento per tutti il legislatori statali, è cresciuto di peso dopo ogni periodico aggiornamento. La questione fondamentale, in merito all'aspetto della riforma ora al vaglio, consiste dunque nello stabilire se, in funzione di una effettiva semplificazione, la riforma è riuscita in tale importante opera di aggiornamento e di selezione delle questioni e delle risposte. Per quanto solo il tempo, ancora una volta, potrà offrire una risposta definitiva a tale interrogativo, sembra fin d'ora possibile ipotizzare, a livello di prima impressione, una risposta affermativa. 5.2.2. Diminuzione del tasso di imperatività delle norme In secondo luogo, infine, semplificare il diritto societario significa diminuire il tasso di imperatività delle relative norme, consentendo a ciascuna società interessata di discostarsi dalle previsioni legislative tutte le volte in cui il proprio interesse lo esige e non sono coinvolti interessi di terzi. Semplificare la vita di una società significa consentire alla medesima di fare ciò che vuole tutte le volte in cui non sono in gioco interessi di terzi o di singoli partecipanti alla società che impongono di limitare la libertà della società stessa. La questione, ove si consideri che difficilmente quanto testè affermato in astratto è mai stato messo in discussione da alcun legislatore moderno, concerne l'individuazione in concreto di quegli interessi esterni o interni che, assumendo rilievo di ordine pubblico, giustificano una residua imperatività. Notarius International 1-2/2004 Per quanto il tema in oggetto interferisca strettamente con quello dell'apertura all'autonomia privata che verrà affrontato di seguito, non può dubitarsi del fatto che il cambio si sensibilità nella società civile e nel mondo delle imprese cui si è fatto sopra più volte cenno ha determinato l'intervento del legislatore, sopra ogni altra considerazione, proprio in funzione di tale opera di semplificazione. Il legislatore, conformemente alla tradizione del diritto europeo, non ha fatto piazza pulita di ogni norma posta a tutela del socio contro se stesso (c.d. norme di ordine pubblico di protezione, che impediscono al socio di mettersi nei guai a fronte di impegni assunti con leggerezza o in difetto delle necessarie informazioni), ma ha tuttavia avuto cura di ribadire, in più occasioni, legittimando istituti fatti in precedenza bersaglio di provvedimenti giudiziali, che l'interesse pubblico deve essere evidente e socialmente condiviso, e non frutto di una mera valutazione personale da parte dell'interprete. Per quanto non sia possibile, in questo caso, effettuare un raffronto numerico obiettivo tra norme imperative prima e dopo la riforma, dal momento che l'etichetta dell'imperatività non è quasi mai apposta direttamente dal legislatore, ma è stabilita a posteriori dall'interprete sulla base del ragionamento giuridico, è plausibile ritenere, anche qui come prima impressione, che, pure essendo aumentato il numero complessivo delle norme, sia senz'altro diminuito, rispetto alla situazione antecedente la riforma, il numero delle norme imperative (si pensi, per esempio, al fatto che la scelta, sempre possibile in ogni società per azioni, tra sistema di amministrazione ordinario, dualistico e monistico rende, per ciò solo, tutte le relative norme suppletive). 5.3. L'apertura all'autonomia privata Conviene ora riflettere brevemente, in conclusione, sul rapporto che si pone tra riforma del diritto societario e apertura all'autonomia privata. Come è stato espressamente chiarito dal presidente Vietti, la maggiore o minore riuscita della riforma, agli occhi delle imprese e della società civile, dipenderà in larga misura dall'atteggiamento con cui si porranno di fronte ad essa gli interpreti e i consulenti, a cominciare dalle categorie professionali che, per prime, dovranno cimentarsi con la sua applicazione. La gran parte delle norme del nuovo diritto societario sono, come si affermava poc'anzi, norme suppletive in senso tecnico, norme di default nel rigoroso senso etimologico della parola inglese (default significa esclusione, inadempienza, che nel caso di specie presuppone una mancata espressione da parte dell'autonomia privata). La riforma, non solo per le società destinate a regolare lo svolgimento di imprese importanti, ma anche per le società destinate a regolare lo svolgimento di imprese piccole o addirittura modeste, ed in primo luogo per le società a responsabilità limitata, non si è limitata ad aprire all'autonomia privata, ma ha fatto di più, ha scommesso sull'autonomia privata. Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Company Law reform in Italy La riforma, più precisamente, ha ritenuto che il primo compito del legislatore societario sia quello, per usare una metafora gastronomica che viene spesso utilizzata nei manuali nordamericani di corporate law, di mettere sul tavolo dello chef il maggior numero possibile di ingredienti, affinché quest'ultimo, accuratamente scegliendoli ed opportunamente dosandoli, possa preparare il migliore dei piatti, in considerazione del gusto dei commensali. Tale circostanza è del tutto evidente, leggendo le norme della riforma, non solo in merito alla struttura finanziaria della società (non solo per azioni, ma anche, seppure con alcuni doverosi limiti a tutela del pubblico risparmio, a responsabilità limitata), ma anche, come si è avuto sopra occasione di accennare, in merito all'organizzazione corporativa (corporate governance), così come in merito alle operazioni straordinarie (trasformazione, fusione, scissione) ed alla stessa fase finale dello scioglimento e liquidazione della società. Ma l'imprenditore medio, in Italia, ha voglia e sente il bisogno di fare lo chef del diritto societario? L'impressione, questa volta, è che tale desiderio sia presente solo in una ristretta minoranza di casi, per lo più riferiti a società di dimensioni medio – grandi, in cui la società percepisce che occorre giocare qualche carta dal punto di vista della propria struttura giuridica e finanziaria per restare o espandersi sul mercato. Nella grande maggioranza dei casi, numericamente parlando, l'atteggiamento con cui l'imprenditore italiano si pone di fronte alla costituzione di una società, anche di capitali o cooperativa, è ben diverso da quello auspicato, o almeno ipotizzato, dal legislatore. La maggioranza delle società italiane costituite in forma di società di capitali o cooperativa sono, come si è visto, delle società a responsabilità limitata. La maggioranza delle società a responsabilità limitata (ma, probabilmente anche delle società per azioni) sono costituite da una compagine sociale composta da membri di una stessa famiglia, oppure da un numero di soci che raramente supera le due – tre unità. L'imprenditore medio percepisce perfettamente il significato dell'agire in regime di responsabilità limitata verso i terzi, ma vuole costituire la società al fine di disporre di uno strumento rapido ed economico (oltre che conveniente fiscalmente) per svolgere la propria attività di impresa, senza perdere tempo in lunghe e per lui complesse questioni giuridiche della cui importanza, nella fase costitutiva (o modificativa della società per altre precise contingenti ragioni), non riesce, il più delle volte, a rendersi conto. Egli, stando all'esperienza professionale, non vorrebbe cimentarsi in quell'opera di personalizzazione dell'atto costitutivo, per esser chiari, neppure se si trattasse di un servizio fornito gratuitamente; egli si affida ad un professionista (notaio, commercialista, avvocato), perché di lui si fida, ed a lui rimette ogni più opportuna soluzione di tipo statutario, pretendendo di non entrare nel merito, neppure laddove si tratti, norme alla mano, di effettuare delle scelte. 77 Egli pretende tuttavia il risultato, da intendersi nel senso che lo statuto commissionato al professionista di fiducia deve comunque dimostrare di essere all'altezza, dando buona prova di sé, laddove, nella vita della società, se ne prospetti l'esigenza. Non mancano, naturalmente, eccezioni, vuoi perché l'imprenditore in questione è, per cultura e sensibilità personale (o per esperienze negative pregresse), più attento agli aspetti giuridici della propria attività, vuoi perché alcune società nascono per obiettivi importanti, eventualmente all'interno di gruppi, e non possono quindi prescindere da valutazioni giuridiche accurate di tipo preventivo. Ma si tratta appunto di eccezioni. Ora, se le considerazioni empiriche testè fatte sono condivisibili, bisogna prendere atto che la scommessa fatta dal legislatore aprendosi all'autonomia privata richiede una grande collaborazione ed un grande senso del proprio ruolo, come peraltro riconosciuto dal presidente Vietti, da parte di tutti i professionisti che si pongono come intermediari tra la nuova normativa e le imprese che la devono adottare. La riforma, allora, potrà dirsi riuscita solo laddove la maggioranza dei professionisti riterrà di investire tempo e risorse per assimilarla in profondità e per predisporre nuove clausole ricche di varianti per ogni possibile situazione, che lo stesso professionista impiegherà e doserà, quando non ottiene la collaborazione del proprio cliente, sulla base della propria esperienza e sensibilità. Il rischio principale, a tale proposito, è l'inerzia del professionista nell'abbandonare il proprio bagaglio nozionistico tradizionale ed i propri sedimentati punti di riferimento. Quanto finora rilevato, ovviamente, non può e non vuole essere una critica al legislatore, dal momento che occorreva comunque, in questa fase, predisporre una riforma che manifestasse siffatta apertura all'autonomia privata, indipendentemente dal fatto che la maggioranza degli operatori sia già pronta a recepire la novità. Anche se, a quest'ultimo fine, occorrerà tempo. 78 F. Tassinari, Company Law reform in Italy Company Law reform in Italy – Information for non-Italian lawyers* 1. Historical Development of Company Law in Italy 1.1. In 1942 Italian Company Law, which had previously been set down partly in the Commercial Code and partly in the Civil Code, was unified into a new (and still applicable) Civil Code (Codice Civile – CC). The most important regulation for company law is probably Article 2249 of the new Civil Code which draws the boundaries of private autonomy: according to this article, no company may be set up which does not conform with the forms of company described in the law (numerus clausus of forms of company). Variants of these forms can only be admitted inasmuch as the law permits them. 1.2. The 1942 Civil Code permitted a greater number of forms of company than the previous law. The società semplice was a new form of company like the German BGB Gesellschaft or the French société civil which existed alongside the partnership (società in nome collettivo – s.n.c., Art. 2291-2312 CC) and the limited partnership (società in accomandita semplice – s.a.s., Art. 2313-2324 CC). Unlike in other European legal systems the società semplice, the partnership and the limited partnership are not legal persons under Italian law. However court decisions and legal theory have recognised the capacity of these unincorporated companies to acquire and hold rights and duties and their capacity to sue and be sued, i.e. these unincorporated companies can appear in court and they can acquire rights (including rights to property) in their own name. 1.3. Three new forms of joint-stock companies took the place of the former società anonima in 1942: the public limited company (società per azioni – s.p.a., Art. 23252461 CC), the commercial partnership limited by shares (società in accomandita per azioni – s.a.p.a., Art. 2462-2471 CC) and the private limited company (società a responsabilità limitata – s.r.l., Art. 2472-2493 CC). The legislators distinguished between two forms of cooperative: the cooperative (società cooperativa, Art. 2511-2545 CC) and the mutual insurance society (mutua assicuratrice, Art. 2546 – 2548 CC). 1.4. The legislators of 1942 left little room for private autonomy. As the recognition of joint-stock companies as legal persons is always linked to their limited liability, the legislator wanted to protect the company's creditors and third parties with clear legal rules. In the interpretation by legal theorists and court decisions, private autonomy was limited in unincorporated companies, too, although the problem of protecting third parties is not so acute because of the fact that these companies have unlimited liability. Only natural persons could be partners and only partners were allowed to conduct the business of the company. 1.5. Since 1942 company law has been reformed several times. Until the end of the 1960s the reforms were carried out through the introduction of a series of individual laws, so that the wording of the Civil Code initial- Notarius International 1-2/2004 ly remained unchanged. Later, further individual laws were passed but at the same time some changes were made directly to the Civil Code as well. As early as the 1950s and early 1960s several commissions recommended changes in order to improve the growth of the financial markets within a suitable legal framework. These proposals, however, were blocked by the resistance of the Italian banks first and foremost and the general tendency of Italian business to hold on to the status quo. 1.6. It was not until the 1990s that conditions were suitable for a comprehensive reform. It was the European Single Market and the European regulations for the financial markets and increased international competition which were the main impetus for these reforms. At the same time, economic and political conditions in Italy induced the legislators to privatise numerous state-owned businesses (particularly transport, telecommunications and energy companies). The current laws proved unsuitable for the founding of public limited companies for the privatisation of state-owned enterprises. In 1998, then the Draghi Law was passed which reformed the law on listed public limited companies. 2. Reasons for the present reform of the law on jointstock companies In 2001, only a few years after the reform on listed public limited companies, the Italian parliament authorised the government to pass legislative decrees to reform the law applicable to joint-stock companies and cooperatives within a period of fifteen months after the Enabling Laws No. 366/2001 came into force. 2.1. This reform crated the necessary amendments to the successful reform of Draghi so that the reforms introduced which apply to listed companies would also apply to non-listed public limited companies as well as to cooperatives and private limited companies. The aim was to improve growth and the competitiveness of all jointstock companies. 2.2. The Vietti reform in the 1990s which was named after the chairman of the commission at the time, junior minister, Vietti, included small and medium-sized businesses for the first time. The main impetus in this development came from factors which had nothing to do with law and factors outside substantive company law. The most important factor was the reorganisation of the Register of Companies in 1996. The Register of Companies (registro delle imprese) is now uniform for the whole country and computerised. The reformed Register of Companies is much more efficient and transparent. At the same time there was in increase in new companies being founded. The number of private limited companies in Italy increased from some 370,000 in 1996 to approx. 900,000 in 2002 and the number of public limited companies from approx. 35,000 to some 60,000. * FEDERICO TASSINARI, civil law notary in Imola, Italy. In an article in Notarius International 3-4/2002, p. 188, the author has treated the historical development leading to the corporate law reform of 2003. The present article is devoted mainly to the main changes made by the reform. Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Company Law reform in Italy 2.3. With Law no. 340/2000 the task of legal verification of the setting up or the conversion of companies was taken from the courts and given to the notary who had authenticated the document concerned. The Register of Companies now only has to examine whether the documentation submitted for entry in the Register is complete. In the three years in which this law has applied there has been found to be no abuse of the law by notaries and no negative effect on the predictability of legal decisions so that the legislator has shortened the time required for the setting up of companies and their entry in the Register and thus reduced the costs involved. The main difference between the new law and the previous law is that the judge can now only examine an authenticated legal transaction after the event whereas the notary can influence the content of the contract. The interests of the parties involved can thus be taken into account as is appropriate when the document is being authenticated. The experience with the requirement which used to exist to have the authorisation of a court of law (omologazione) had often revealed a lack of understanding on the part of the court or a lack of clarity in the authorisation. Often the authorisation was refused on grounds of clauses in the contract which were of little substance to the parties involved. 2.4. In spite of the reforms of the past few years the Italian economy is still characterised by family businesses. There are innumerable small and even tiny family businesses. For these small and medium-sized businesses it is low costs, rapid enforcement and a limit to their liability which are particularly important. The binding legal norms which remained appeared to be particularly unbearable for these small and mediumsized companies. The improvements brought about by the computerised Register of Companies and the transfer of control from the courts to the notaries have made this obstacle even more obvious. 3. The legislative decrees and the entering into force of the reform Enabling Law no. 366/2001 was enacted by the government with three legislative decrees:1 - Decree no. 61 of 11th April 2002 on criminal law as applied to companies, - Decree no. 5 of 17th January 2003 on procedural law as applied to companies (including non-incorporated companies), - Decree no. 6 of 17th January 2003 on substantive law as applied to joint-stock companies and cooperatives. The first of these decrees entered into force in 2002. The two other decrees entered into force on 1st January 2004. By providing a transitional period the legislator took account of the fact that companies and those applying the law would first have to adapt to the new law. While Decree no. 5/2003 left the norms of the Codice Civile unaffected, both other decrees changed the word- 79 ing of the Codice Civile. Unlike in the 1990s when the legislator passed individual laws („decodification“), the legislator now again prefers changes to the Codice Civile itself, in order to achieve greater transparency in the law to be applied. In order to make the new law more accessible to those who interpret the law, the enumeration of the articles was retained as far as possible and amendments were included in articles which were added (in Italian these are written as 100-bis, 100-ter etc. –similar to Swiss law; in German legal terminology, for example, the equivalent would be Art. 100a, 100b etc. ). Joint stock companies were given until 30th September 2004 (cooperatives until 31st December 2004) to adapt their memorandum and articles of association to the new law. All the regulations which applied under the old law remained in force until 30th September unless they had been changed in the meantime by the company itself. Only after 30th September and 31st December 2004 did the regulations which were not in conformity with the new law cease to be in force and were replaced by the new binding norms. 4. Essentials of the Reform Below the main changes in the law are listed. The list does not pretend to be complete. 4.1. Recodification The legislator integrated important regulations which had hitherto been to be found in individual laws back in the Codice Civile itself. This „recodification“ was particularly important for the law pertaining to cooperatives where, for example, rules about the minimum number of members or the purpose of the cooperative had only been laid down in individual laws. Unfortunately, however, the lawmaker failed to make clear which individual laws had been superseded by the new regulations. 4.2. Clearer distinction between the law applying to private and public limited companies Under the previous law, the private limited company was like a small public limited company, but without shares. Private limited company law largely made reference to public limited company law (and the courts applied public limited company law even beyond the clear references made in the private company law).2 With the present reform the law for private limited companies has been separated from the law applying to public limited companies. The private limited company is now positioned between the public limited company and the unincorporated companies. The new regulations represent one of the important independent contributions made by Italy to European company law. 1 2 The relevant legal texts can be found on the Internet on the homepage of the Italian Chamber of Notaries under: http://www.notarlex.it/ riforma_documentazione.jsp c.f. in more detail F. TASSINARI, La Riforma della Società a Responsabilità limitata in Italia, Notarius International 3-4/2002, S. 188, 191 ff. 80 F. Tassinari, Company Law reform in Italy - For example, the obligation of a member to put in work can also count as part of the company capital (provided that it is guaranteed by appropriate sureties) This is normally restricted to unincorporated companies). - The private limited company can issue debt and thus obtain finance from investors who are subject to particular duty of care in their investments (such as banks or businesses primarily involved in the provision of finance ) thus making the private limited company similar to the public limited company. - Decisions made by the members and the managing director can also be made in writing and circulated for signing, not obstanding the principle of collegial system of management. - The reasons for voluntary retirement or for excluding a member of the company can be freely agreed upon in a contract (whereby the exclusion of a member requires only a justified reason). In addition, the legislator has simplified conversions, mergers and company splits. For example, unincorporated companies can be converted into joint-stock companies simply by a majority decision. 4.3. Special regulations for the new „open“ public limited company A new type of company, the „open“ public limited company has been introduced. It is not listed on the stock exchange, but can still raise venture capital on the capital markets. The aim is to avoid very stark differences between listed companies and other public limited companies. As in the USA, a distinction is thus made between the publicly held corporation which uses the venture capital markets (whether it is listed on the stock exchange or not) and the closely held corporation. The term „open company“, however, cannot be defined by the parties themselves under Italian law, unlike under American law. Listed companies, open and closed corporations are not different forms of company, but all uniform public limited companies. However, some special regulations apply only to the open public limited company, and other only to the listed public limited company. 4.4. Finance and corporate governance in the public limited company The most significant changes to the law applying to public limited companies were made by the legislator to the law on financing and corporate governance. 4.4.1. In order to make the financing of the public limited company more flexible, the legislator removed the rigid restriction to the terms share and bond and opened up new forms of raising capital which can also grant participatory rights to the management (beyond shareholder voting rights). Thus the possibility of raising venture capital which exists under American corporate law is now open to Italian public limited companies. Notarius International 1-2/2004 The reason for the change was the fact that the legislator was persuaded that management and investors were better able to determine which form of finance was most appropriate for them than the legislator. The role of the legislator was thus only to provide restrictions to protect third parties. As a result of this opening up, the terminological difference between members and creditors becomes blurred as they are now both claimants in the sense used in American law. The traditional use of the term „company interest“ (interesse sociale) which played such an important role in Italian company law in the past thus also got a different meaning. 4.4.2. As a result of the experience with corporate governance in other European countries, the new law allows Italian public limited company the additional choice either of a dualistic system (such as exists in Germany, Art. 2409-ocites ff. CC) or a monoistic system (such as exists in Anglo-American law. Art. 2409-sexiesdecies ff. CC) as well as the system which has existed up to now. - The traditional Italian corporate governance in the public limited company which continues to exist provides for an administrative body (amministratori, Art. 2380 ff. CC). and a controlling body (collegio sindacale, Art. 2397 ff. CC) elected by the general meeting of members (assemblea dei soci). - In the dualistic system alongside the administrative council (consiglio di gestione) which is responsible for the mangagement of the company, there is a supervisory board (consiglio di sorveglianza), a controlling body which is elected by the general meeting of members and which also has responsibility for the passing of resolutions for the year-end accounts. Members of the administrative council cannot be members of the supervisory board at the same time and vice versa. - In the monoistic system there is only one administrative council (consiglio di amministrazione) (which must consist of several persons) which appoints a controlling committee (comitato di controllo) from its own members. Auditing of the accounts can be done by an external auditor or external certified accountants. Non-listed companies can assign the auditing of the accounts to the controlling body, if it consists of certificed accountants. The reform strengthens the position of management in the relationship between the shareholders meeting and management by restricting the ability of the meeting of shareholders to intervene in management to the points expressly stated in the law or in the memorandum and articles of association. 4.5. Relationship between company majority and minority in joint-stock companies The rights of the majority of members and above all the legal validity of resolutions is strengthened, minorities can mainly only resort to demands for compensation. - The number of questions for which a simple majority decision only is required has been increased. Thus Notarius International 1-2/2004 - - F. Tassinari, Company Law reform in Italy a minority of members has no right of veto. In return the minority members are given an extended legal right to resign. The possibility of contesting resolutions passed by the meeting of members or the management has been drastically reduced. In return, the right to demand compensation has been extended (Art. 2377-2379-ter CC). A binding provision has been newly introduced by which a qualified minority of members can sue the management for compensation. 4.6. One-person companies and special company funds 4.6.1. The legislator has introduced two additional new institutions. One is the one-person public limited company (a one-person private limited company already existed). The limited liability is dropped when the company does not meet its legal obligations (e.g. to disclose). 4.6.2. Another legal institutions was introduced which allowed the formation of special funds within the company dedicated to a specific purpose (patrimonio destinato ad uno specifico affare, Art. 2447-bis ff. CC). The creation of this special fund is established by a resolution of the managing director and must be authenticated by a notary. With the creation of this special fund, debts which result from the purpose named can be limited to the amount of the special fund. However, this special fund has three disadvantages: - There has as yet been no practical experience and no court judgements on how to treat this new legal institution. - The legislator has provided for numerous restrictions and complex procedural rules in a detailed, partly dirigist thicket of regulations. - The restriction of liability requires the constant and precise observation of numerous legal provisions. 4.7. Group liability and direct liability beyond corporate assets The liability of the bodies of the company and the members in the case of internal intervention or intervention by third parties when the principles of proper management have been violated (Art. 2497-bis ff. CC) has also been re-regulated. The members can demand compensation in the case of damage to the assets of the company by acts of the management. The legislator deliberately avoided the term group liability in order to avoid difficulties in defining the term group of companies (gruppo di società). The law restricts itself to substantiating the liability of those who influence the management, even if they are not themselves managers. Characteristics of the regulation are a) the wide field covered by the term and b) the direct liability to the injured members. 4.8. Increased importance of the Register of Companies The law pertaining to the Register of Companies has also been amended. The entry in the Register of certain changes in the law no longer has a purely declaratory effect but a constitutive effect. 81 - Before the reform, the entry in the register had a constitutive effect only in the setting up of joint-stock companies and cooperatives, in the conversion of an unincorporated company to a joint-stock company, in splits or in the issue of certificates of indebtedness (I.O.U.s). The entry of other legal acts only had a declaratory effect. - Since the reform, the entry also has a constitutive effect in the case of the amendment of the memorandum and articles of association and in the case of resolutions on the dissolution of a joint-stock company. - The Register also increased in importance in measures affecting the creditors of the company (for example a reduction of capital). - In the private limited company it is no longer the time at which the respective agreement was made but the time at which the entry was made in the Register of Companies which is decisive in priority conflicts between several purchasers (or in levy of execution or attachment, appointment of lifelong use etc.). The increasing importance of the role of the Register of Companies is accompanied by a greater transparency in company law and has encouraged the formation of companies. Italian law is thus different from the law in the United States where disclosure is becoming more and more restricted. The legislator will have to ensure that entries in the Register can be made more quickly and ensure that the institution of Register entries becomes more effective. 4.9. Reform of Italian Company Law and European Law Commentators have criticised that the reform of Italian company law does not adequately apply European Law. For example, Art. 2507 CC puts foreign companies which are not equivalent to one of the Italian forms of company under the law applying to Italian public limited companies. - It has been criticised that the legislator has failed to apply all the EU directives, some regulations are thus not in conformity with EU directives. - Italy has also missed the opportunity to pass a regulation on the Societas Europaea (SE) when it carried out its reforms. - Finally, some commentators are of the view that the reform does not take the European Court of Justice decisions in the cases of Centros3 und Überseering4 into account. In my view, it is true that some of the regulations are at odds with certain directives. Also some decisions of the European Court of Justice have not been adequately taken into account. The European Societas Europaea (SE) could not be taken into account because the final text of the directive was not yet available at the time of the reform. The SE will definitely be included in the next reform. 3 4 ECJ, judgement of 9 march 1999, case C-212/97. ECJ, judgement of 5 november 2002, case C-208/00. 82 F. Tassinari, Company Law reform in Italy 5. Aims of the reform: corporate growth, simplification of the law, increased private autonomy There are three reasons why the reform can be regarded as being „liberal“: - Firstly, it is the aim of the reform to promote the setting up, the growth and the competition among companies. - Secondly, company law is simplified and adapted to the demands of the companies and competition. - Thirdly, private autonomy is boosted and at the same time the interests of certain participants protected. 5.1. Growth and competition in the companies 5.1.1. A few remarks on the points listed above: a limitation of the liability on the one hand offers companies the incentive to entertain new risks and on the other hand gives third parties incentives to enter as members. At the same time the company's creditors still have security provided by the members. 5.1.2. The trend towards forms of company with limited liability is a reflection of economic development. The Italian legislator has taken into account the fact that in other European countries, such as Spain, changes in the law affecting private limited companies have led to a massive shift from partnerships to companies with limited liability. The same process is to be encouraged in Italy, too. It was the aim of the Italian legislator to stimulate the conversion of unincorporated companies to private limited companies and from private limited companies to public limited companies. This aim cannot be achieved until the necessary tax reform is also introduced so that the choice of the form of company will no longer be determined by the different tax burden on the different types of company. The conversion of a partnership into a joint-stock company no longer requires a unanimous decision. A simple majority of the partners is now all that is required (Art. 2500-ter CC). However, it cannot be ruled out that the minority partners will suffer a disadvantage. That is why there are constitutional doubts about the new regulation. 5.1.3. Of great significance in practice is the simplification of the conversion from private to public limited company. - In the public limited companies, the owner of the business has access to various sources of finance. - There is more scope in the articles of association in the private limited company than in the public limited company. At the same time, however, the regulations protecting third parties are stricter in the private limited company. Third-party creditors, for instance, are to be paid off before members who are also creditors. - In the private limited company there is also a direct liability on the part of members acting on behalf of the company for damage they inflict on the private limited company. In that case they have joint and several liability along with the management. In the public - Notarius International 1-2/2004 limited company the shareholder has no managerial authority, but he does not run the risk of being the target of a liability suit either. In the limited liability company any minority member can bring a liability action against the management, even if he only holds a very minimal share of the company. The limited liability member thus has more powers, in particular powers to examine and can even inspect the bookkeeping. The management of the public limited company, on the other hand, has a stronger position. 5.2. Simplification of the law 5.2.1. The number of legislative regulations concerning the private limited company, public limited company and cooperative has increased considerably. Nevertheless company law is now more clearly structured. For example, legal institutions have been regulated which previously existed in practice but which were not regulated by law such as the admissibility of the use of electronic media to vote at meetings of members, on the admissibility of a simul stabunt simul cadent clause (in which the resignation of the majority or even of only a managing director leads to the resignation of the remaining management) or the conditions for a leveraged buyout. The present legislative regulations mean greater predictability of legal decisions. 5.2.2. A reduction in the number of binding statutory provisions also led to a simplification of company law. Binding provisions should only exist to protect the interests of third parties. However, it is difficult to define the interests of third parties. 5.3. Private autonomy Most of the norms in company law are jus dispositivum. It was the aim of the legislator to offer a wide range of possibilities in the regulations from which those applying the law can select the most suitable solution for their purposes. The question remains whether Italian entrepreneurs will really make use of the variety of regulations open to them. Most Italian companies are small and mediumsized operations whose members are often family members. These entrepreneurs are well aware of the significance of the limited liability involved in the setting up of a limited company. They are often not willing, however, to concern themselves with the legal details of corporate governance. It will thus be of decisive importance that they are given advice by lawyers or notaries when they set up their businesses. The reform can thus only prove successful if those who apply the law actually make use of all the new possibilities which the new law opens up. Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Réforme des sociétés en Italie La réforme des sociétés en Italie – Remarques pour le juriste non-italien* 1. Développement historique du droit des sociétés italiens 1.1. En 1942, l'ensemble du droit des sociétés italiens, qui était réglé partiellement dans le Code du commerce et partiellement dans le Code Civil, fut introduit dans le seul Code Civil (Codice Civile - CC qui est encore en vigueur de nos jours). La disposition probablement la plus importante du nouveau Code Civil est l'art. 2249 qui limite la liberté contractuelle des parties: Conformément à cette disposition, il n'est pas possible de constituer des sociétés qui ne sont pas conformes aux formes de sociétés prévues par la loi (numerus clausus des formes de sociétés). Les stipulations ultérieures ne sont admissibles que si elles respectent le libellé de la loi. 1.2. Le Code Civil de 1942 prévoyait un nombre plus grand de formes de sociétés que les règles antérieures: Le législateur a introduit la société civile (società semplice) – outre la société en nom collectif (società in nome collettivo – s.n.c., Art. 2291-2312 CC) et la société en commandite (società in accomandita semplice – s.a.s., Art. 2313-2324 CC). Contrairement à d'autres ordres juridiques européens, la société civile, la société en nom collectif et la société en commandite de droit italien ne sont pas des personnes morales. Avec le temps, la jurisprudence et la doctrine ont tout de même reconnu la personnalité juridique et la capacité d'ester en justice. Cela veut dire que les sociétés de personnes peuvent se pourvoir en justice et acquérir des droits en leur propre nom (mêmes des droits immobiliers). 1.3. En 1942, trois nouvelles formes de sociétés de capitaux ont remplacé l'ancienne società anonima: la société par actions (società per azioni – s.p.a., Art. 2325-2461 CC), la société en commandite par actions (società in accomandita per azioni – s.a.p.a., Art. 2462-2471 CC) et la société à responsabilité limitée (società a responsabilità limitata – s.r.l., Art. 2472-2493 CC). Quant aux coopératives, le législateur distingue deux formes: La coopérative (società cooperativa, Art. 25112545 CC) et la l'assurance mutuelle (mutua assicuratrice, Art. 2546 – 2548 CC). 1.4. La liberté de contracter des parties était très limitée dans le Code de 1942. Vu que la personnalité morale des sociétés de capitaux est toujours liée à une limitation de la responsabilité, le législateur a voulu protéger les tiers et les créanciers de la sociétés en prévoyant des normes strictes. Même au niveau des sociétés de personnes, où la responsabilité est illimité et où la protection des tiers n'est pas aussi importante, la jurisprudence et la doctrine ont limité la liberté de contracter par le biais de l'interprétation du texte de la loi: Par exemple, seul les personnes physiques pouvaient être associés et seul les associés avaient le droit de gérer la société. 83 1.5. Depuis, le droit des sociétés a connu plusieurs modifications. Jusqu'à la fin des années 60, ces modifications ont été apportées par un nombre assez important de lois spéciales. Ainsi, le libellé de la loi ne devait pas être modifié. Par la suite, le législateur a également modifié le texte du Code. Déjà dans les années cinquante et soixante, plusieurs commissions ont fait des propositions de réforme pour créer une base juridique appropriée pour favoriser la croissance des marchés financiers. Cependant, ces propositions de réforme ont rencontré l'opposition notamment des banques italiennes et de l'économie en général qui ne voulait pas s'éloigner du status quo. 1.6. Seul dans les années quatre-vingt-dix, les circonstances étaient favorables à une réforme globale. Cette réforme est notamment due au développement du marché intérieur européen et aux règles européennes concernant les marchés financiers qui ont renforcé la concurrence au niveau international. En même temps, la situation économique et politique au sein du pays ont incité le législateur à privatiser un grand nombre d'entreprises étatiques (notamment les entreprises de transport, de télécommunication et d'énergie). Le droit en vigueur ne permettait pas de transformer les entreprises étatiques en sociétés par actions privatisées. Pour cette raison, le législateur a promulgué la loi Draghi en 1998 qui a réformé le droit des sociétés côtées en bourse. 2. Les raisons de la réforme actuelle du droit des sociétés de capitaux En 2001, donc peu d'années avant la réforme du droit des sociétés par actions côtées en bourse, le parlement italien a autorisé le gouvernement à promulguer, dans le délai de quinze mois à partir de l'entrée en vigueur de la loi d'habilitation no 366/2001, des décrets législatifs pour réformer le droit des sociétés de capitaux et des coopératives. 2.1. Cette réforme était nécessaire pour compléter la réforme Draghi. Elle a introduit les réformes des sociétés par actions côtés en bourse également pour les sociétés par actions n'étant pas côtées en bourse ainsi que pour les coopératives et les sociétés à responsabilité limitée. Elle devait favoriser la croissance et la concurrence entre les sociétés de capitaux en général. La réforme, qui porte le nom du directeur de la commission de réforme et du vice-secrétaire d'Etat Vietti, a respecté pour la première fois également les petites et moyennes entreprises. Ce développement est dû non seulement à des facteurs juridiques techniques, mais également à des facteurs non-juridiques. 2.2. Le facteur le plus important est la réorganisation du registre du commerce en 1996. Dorénavant, il existe un registre du commerce (ou „registre des entreprises“ – registro delle imprese) sous forme électronique conte- * FEDERICO TASSINARI, notaire à Imola, Italie. Dans un autre article, Notarius International 3-4/2002, p. 188, TASSINARI avait traité le development historique du droit des sociétés en Italie. Le presente article traite les caractéristiques les plus importantes de la réforme. 84 F. Tassinari, Réforme des sociétés en Italie nant les données de l'ensemble du territoire italien. Le registre du commerce du commerce réformé est beaucoup plus efficace et transparent. En même temps, on a pu assister à une augmentation du nombre des sociétés de capitaux: En 1996, il y avait 370.000 sociétés à responsabilité limitée, en 2002, il y en avait 900.000. Le nombre de sociétés de capitaux s'élevait à 35.000 en 1996 et à 60.000 en 2002. 2.3. La loi no 340/2000 a dispensé les tribunaux du contrôle juridique de la constitution et de la transformation d'entreprises pour attribuer cette tâche au notaire qui a rédigé l'acte en question. Le registre du commerce ne vérifie qui si les documents présentés pour l'inscription sont complets du point de vue formel. Etant donné que, dans les trois ans qui sont passés depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle loi, les notaires n'en ont pas abusé et que la sécurité juridique n'était pas mis en question, le législateur a réduit les temps et les coûts nécessaires pour la constitution et l'inscription des sociétés. La différence la plus importante par rapport au droit antérieur est que le juge ne peut vérifier un acte juridique qu'après son authentification, tandis que le notaire peut encore influencer le contenu du contrat. Ainsi, les intérêts des parties sont déjà respectés de manière adéquate au moment de l'authentification. L'expérience du passé a montré que l'homologation (omologazione) par le tribunal (qui était nécessaire au passé) engendrait souvent des malentendus ou des problèmes de compréhension. Souvent, l'homologation était refusée sur la base de clauses contractuelles qui ne revêtaient pas d'importance pour les parties. 2.4. Malgré les réformes des dernières années, il existe toujours un nombre assez important d'entreprises familiales. Il s'agit de petites, même très petites entreprises. Pour celles-ci, la responsabilité limitée, les coûts et les temps réduits sont très importants. Les normes légales de caractère obligatoire étaient insupportables notamment pour les PME. Le nouveau registre du commerce électronique et le transfert du pouvoir de contrôle des tribunaux aux notaires ont encore renforcé ce problème. 3. Les décrets-lois et l'entrée en vigueur de la réforme Le gouvernement a transposé la loi d'habilitation no 366/2001 par trois décrets-lois:1 - décret-loi no 61 du 11 avril 2002 sur le droit pénal des sociétés, - décret-loi no 5 du 17 janvier 2003 sur le droit de la procédure des sociétés (y inclues les sociétés de personnes), - décret-loi no 6 du 17 janvier 2003 sur le droit matériel des sociétés de capitaux et des coopératives. Le premier décret-loi est déjà entrée en vigueur en 2002. Les autres décrets-lois mentionnées sont entrés en vigueur le 1er janvier 2004. Le législateur a prévu un délai de transition pour que les entreprises et les juristes devaient d'abord s'adapter aux nouvelles règles du droit des sociétés. Notarius International 1-2/2004 Tandis que le décret-loi 5/2003 ne touchait pas aux normes du Code Civil, les autres décrets-lois ont modifié le libellé de ce Code. Contrairement aux années quatrevingt-dix, où le législateur a promulgué des lois spéciales (décodification“) pour régler la matière, il apporte maintenant des modifications au Code Civil directement en vue d'une plus grande transparence du droit applicable. Pour rendre le droit plus accessible à ceux qui l'interprètent, il a essayer de garder les numéros des articles. Les règles complémentaires sont placées après et numérotées par Article 100-bis, 100-ter etc. – comme en droit suisse). Cela correspond aux articles 100-1 ou 100-2 etc. en français. Les sociétés de capitaux avaient le temps d'adapter leurs statuts à la nouvelle législation jusqu'au 30 septembre 2004 (les coopérations même jusqu'au 31 décembre 2004). Les dispositions des contrats conformes à la situation juridique antérieure restaient en vigueur jusqu'à l'entrée en vigueur de la nouvelle législation, si les sociétés ne les avaient pas modifiées entre-temps. Les dispositions contractuelles qui n'étaient plus conformes à la nouvelle législation sont considérées nulles à partir du 30 septembre ou du 31 décembre 2004 en vertu de la loi. Elles ont été remplacées par les nouvelles normes obligatoires. 4. Les caractéristiques les plus importantes de la réforme Ci-dessous, vous trouvez les modifications les plus importantes – sans vouloir prétendre à leur intégralité: 4.1. Recodification Le législateur a intégré au Code Civil des règles importantes qui se trouvaient avant dans les lois spéciales. Cette „recodification“ n'était pas seulement importante pour le droit des sociétés par actions, mais également et notamment pour le droit des coopérations. Auparavant, les règles relatives au nombre de coopérateurs et à l'objet de la coopérations se trouvaient seulement dans les lois spéciales. Le législateur n'a pourtant pas précisé quelles lois spéciales étaient abrogées par la recodification. 4.2. Différenciation plus nette du droit des SARL et du droit des sociétés par actions Aux termes de l'ancienne loi, la société à responsabilité était une sorte de „petite société par actions“ sans actions, étant donné que le droit des SARL a souvent renvoyé aux règles du droit de la société par actions. (Outre ces renvois exprès, la jurisprudence a souvent appliqué par analogie le droit des sociétés par actions).2 La nouvelle réforme a réglé les SARL indépendamment des sociétés par actions. La SARL se situe alors entre la société par actions et les sociétés de personnes. 1 2 Les textes de loi en la matière se trouvent sur Internet sur le site de la Chambre notariale italienne, à l'adresse suivante: http://www.notarlex.it/riforma_documentazione.jsp Voir en détail F. TASSINARI, La Riforma della Società a Responsabilità limitata in Italia, Notarius International 3-4/2002, p. 188, 191 ff. Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Réforme des sociétés en Italie Les nouvelles dispositions représentent également une contribution importante de l'Italie au droit des sociétés européen. - Par exemple, il est possible d'imputer l'obligation d'un associé de fournir un travail au capital social (pourvu que ce travail est suffisamment garanti) (il s'agit d'une possibilité ouvertes seulement aux sociétés de personnes). - La SARL peut émettre des titres de dette pour recevoir le financement d'investisseurs dont les investissements relèvent de règles spéciales de diligence (par exemple de banques ou de sociétés financières (cela rapproche la SARL à la société par actions). - Les décisions des associés et des gérants peuvent également être prises par consultation écrite indépendamment du principe de la direction collégiale. - Les conditions de l'exclusion ou du retrait d'un associé peuvent être stipulées librement dans le contrat (cependant, l'exclusion ne peut avoir lieu qu'en présence d'un juste motif). En outre, le législateur a facilité les transformations, les fusions et les scissions de sociétés. Par exemple, les sociétés de personnes peuvent être transposées en sociétés de capitaux par simple décision majoritaire. 4.3. Dispositions spéciales pour la nouvelle société par actions „ouvertes“ Le législateur a introduit pour la première fois une forme hybride, la soi-disante société par actions „ouverte“ qui n'est pas côtée en bourse mais qui prétend quand même aux capital de risque sur les marchés de capitaux. Il s'agit d'éviter des différences trop nettes entre les sociétés de capitaux côtées en bourse et les sociétés de capitaux qui ne sont pas côtées en bourse. A l'instar des Etats-Unis, le droit italien fait donc une différence entre la société par actions „ouverte“ (publicly held corporation), qui, côtées en bourse ou non, fait recours aux capitaux de risque, et la société de capitaux fermée (closely held corporation). Contrairement au droit américain, les sociétés ouvertes sont pourtant inaccessibles à la liberté de contracter en droit italien. Il faut préciser que les sociétés par actions ouvertes ou fermées côtées en bourse ne sont pas des formes de société différentes. Elles sont toutes des sociétés par actions. Cependant, il existe des règles spéciales qui ne s'appliquent qu'aux sociétés par actions ouvertes, et d'autres qui ne s'appliquent qu'aux sociétés par actions côtées en bourse. 4.4. Financement et Corporate Governance de la Société par actions En matière de droit des sociétés par actions, le législateur est intervenu en particulier dans le domaine du financement et des statuts (corporate governance). 4.4.1. Afin d'avoir une notion plus souple du financement dans les sociétés par actions, le législateur a élargi les possibilités de financement en allant au delà de la notion de l'action et de l'obligation et en admettant des fi- 85 nancements qui ne garantissent pas seulement un droit de vote mais qui sont liés au droit d'intervenir dans la gérance. Ainsi, les sociétés par actions italiennes ont les mêmes possibilités d'accéder au capital de risque que les sociétés de droit américain. La raison en est la suivante: Le législateur était convaincu que les gérants et les investisseurs pouvaient mieux déterminer que le législateur quel financement était le plus approprié pour la société en question. Le législateur devait uniquement déterminer des limites pour la protection des tiers. En conséquence de l'ouverture, la différenciation des notions d'associé et de créancier devient floue, étant donné que les uns et les autres sont maintenant des claimants au sens du droit américain. De même, la notion d'“intérêt social“ (interesse sociale) qui était d'une grande importance en droit italien, est maintenant redimensionnée. 4.4.2. Dans le respect des expériences des autres pays européens faites avec la corporate governance, le droit italien permet un choix entre deux systèmes, outre le système déjà existant: un système dualiste (comme par exemple en Allemagne, Art. 2409-octies ss. CC) ou un système moniste (comme par exemple en droit américain, Art. 2409-sexiesdecies ss. CC). - Les règles traditionnelles sur la société par actions italiennes, toujours en vigueur, prévoit un organe administratif (amministratori, Art. 2380 ss. CC) et un organe de contrôle (collegio sindacale, Art. 2397 ss. CC) qui sont, tous les deux élus par l'assemblée des associés (assemblea dei soci). - Dans le système dualiste, il existe, outre le conseil de gestion (consiglio di gestione), qui est responsable de la gestion de l'entreprise, un conseil de surveillance (consiglio di sorveglianza) en tant qu'organe de contrôle élu par l'assemblée des associés et responsable, entre autres, de la décision sur le bilan annuel. Les membres du conseil de gestion ne peuvent pas être en même temps membres du conseil de surveillance et vice versa. - Dans le système moniste il n'existe qu'un conseil d'administration (consiglio di amministrazione) qui se compose obligatoirement de plusieurs membres. Celui-ci élit parmi ses membres un comité de contrôle (comitato di controllo). La vérification des comptes est effectuée par un vérificateur ou une société d'experts-comptables externes. Les sociétés qui ne sont pas côtées en bourse peuvent également charger l'organe de contrôle (collegio sindacale) de la vérification, pourvu que les membres de ce dernier soient des experts-comptables. Dans les rapports entre l'assemblée des associés et la gérance, la réforme renforce le statut des gérants en limitant la possibilité de l'assemblée des associés d'intervenir dans la gérance sur les cas nommés expressément dans la loi ou dans les statuts de la société. 86 F. Tassinari, Réforme des sociétés en Italie 4.5. Les rapports entre la majorité et la minorité des associés dans les sociétés de capitaux Les droits de la majorité des associés et la force des décisions sont renforcés. Les associés en minorité ont uniquement la possibilité de demander des dommages et intérêts: - Le nombre des décisions prises à la majorité des voix exprimées a été augmenté. La minorité n'a donc pas de droit de véto. En revanche, les associés minoritaires ont un droit de retrait plus large qu'auparavant. - Par ailleurs, le législateur a réduit les possibilités d'annuler les décisions prises par l'assemblée des associés ou par la gérance. En revanche, le droit de demander des dommages et intérêts s'est vu élargir (Art. 2377-2379-ter CC). - Le législateur a introduit pour la première fois une disposition obligatoire permettant à une minorité qualifiée d'associés d'intenter une action en dommages et intérêts contre les gérants. 4.6. Société par actions unipersonnelle et patrimoine distinct de la société Le législateur a introduit deux nouveaux instruments juridiques: 4.6.1. D'un côté la société par actions unipersonnelle (la société à responsabilité limitée unipersonnelle existait déjà auparavant). Cependant, la responsabilité n'est plus limitée lorsque la société ne remplit pas ses obligations (p.e. les exigences de publicité). 4.6.2. De l'autre la possibilité de former, à l'aide d'une partie du capital social, un patrimoine social distinct destiné à un objet déterminé (patrimonio destinato ad uno specifico affare, Art. 2447-bis ss. CC). Cela requiert une décision des gérants et l'authentification par le notaire. Ainsi, il est possible de limiter la responsabilité de sorte que les dettes nées de cet objet déterminé ne puissent être satisfaites qu'a l'aide de ce patrimoine distinct. Cependant, le patrimoine distinct est lié à trois inconvénients: - Il manque encore de l'expérience pratique et la jurisprudence ne s'est pas encore prononcée en détail sur cette possibilité. - Le législateur a prévu un grand nombre de limites ainsi que de règles complexes de procédure ce qui montre de nouveau son pouvoir dirigiste. - La limitation de la responsabilité demande à long terme le respect minutieux d'un grand nombre de conditions légales. 4.7. Responsabilité des groupes et responsabilité personnelle des associés Ont également été reformées la responsabilité des organes sociaux et celle des associés dans le cas d'actions (pour le propre compte ou pour le compte d'autrui) qui portent atteinte aux principes d'une gérance ordinaire de la société (Art. 2497-bis ss. CC). Les nouvelles règles disposent que les associés et les créanciers peuvent demander des dommages et intérêts lorsque la gérance met en danger l'existence du patrimoine social. Notarius International 1-2/2004 Le législateur a évité intentionnellement la notion de groupe ou de responsabilité du groupe afin d'exclure tout problème lié à la définition (gruppo di società) même. La loi se limite à déterminer la responsabilité de ceux qui influencent la gérance, même s'ils ne sont pas euxmêmes gérants. Les caractéristiques de cette règle sont a) l'étendue de la notion et b) la responsabilité directe vis-àvis des associés lésés. 4.8. Revalorisation du registre du commerce La législation du registre du commerce a également été modifiée. L'inscription de certaines modifications n'a plus des effets simplement déclaratoires, mais des effets constitutifs. - Avant la réforme, seulement l'inscription de la constitution de sociétés de capitaux ou de coopérations, la transformation d'une société de personnes en société de capitaux, les fusions et les scissions ou la délivrance d'un titre de dettes par une société par actions produisait des effets constitutifs. Les autres inscriptions n'avaient que des effets déclaratoires. - Depuis la réforme, l'inscription de modifications des statuts et des décisions relatives à la dissolution d'une société de capitaux produit également des effets constitutifs. - De même, le registre a été revalorisé par rapport aux mesures concernant les créanciers de la société (comme par exemple dans le cas d'une réduction du capital social). Le cas échéant, les créanciers peuvent demander la protection de leurs droits par les tribunaux (renvoi de la mesure à une date ultérieure). - Dans le cas de la société à responsabilité limitée, les conflits de priorité entre plusieurs acquéreurs (ou dans le cas d'une saisie ou d'une constitution d'usufruit) sont résolus en tenant compte non pas du moment où le contrat a été conclu, mais du moment de l'inscription dans le registre du commerce. Le rôle renforcé du registre du commerce est lié à une plus grande transparence en matière de droit des sociétés et a favorisé la constitution de nouvelles sociétés. A cet égard, le droit italien se distingue du droit américain où la publicité est tendanciellement de plus en plus limitée. Le législateur doit veiller à ce que les inscriptions s'effectuent toujours plus vite et que l'inscription soit encore plus effective. 4.9. La réforme du droit des sociétés italien et le droit de l'UE La littérature a soulevé la critique que la réforme du droit des sociétés en Italie ne tienne pas suffisamment compte du droit européen. Ainsi, le droit européen n'est respecté que dans l'art. 2507 CC qui dispose que les sociétés étrangères qui ne correspondent pas à une forme de société italienne, doivent être régis par la loi italienne sur les sociétés par actions dans le respect des dispositions du droit européen. Les critiques sont les suivantes: - Quelques-unes des règles ne sont pas conformes aux directives. Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Réforme des sociétés en Italie - L'Italie a omis de régler les Societas Europaea (SE). Finalement, la réforme ne tient pas suffisamment compte des décisions de la CJCE en matière de Centros3 et Überseering4. Naturellement, il est juste que certaines dispositions vont à l'encontre de certaines directives et que les décisions de la CJCE ne sont pas suffisamment respectées. Cependant, en ce qui concerne la société par actions européenne, elle ne pouvait pas encore être respectée, puisque, au moment de la réforme, le texte définitif de la directive n'existait pas encore. Mais la SE va sûrement être respectée dans le cadre de la prochaine réforme. - - 5. Les objectifs de la réforme; Croissance des entreprises, simplification des règles législatives, plus de liberté contractuelle La réforme est „libérale“ pour trois raisons: - Premièrement, la réforme a pour objectif de favoriser la constitution, la croissance et la concurrence des entreprises. - Deuxièmement, le droit des sociétés est simplifié et adapté aux besoins des entreprises et de la concurrence. - Troisièmement, elle favorise la liberté contractuelle et protége en même temps les intérêts de certaines personnes.. 5.1. Croissance et Concurrence des entreprises 5.1.1. Les points susmentionnés en détail: La limitation de la responsabilité incite les entrepreneurs à courir de nouveaux risques et les tiers à devenir associés. Les créanciers de la société ont toujours la possibilité de demander des garanties aux associés. 5.1.2. La tendance de vouloir constituer des formes de sociétés permettant une limitation de la responsabilité se reflète dans le développement économique. Le législateur italien a respecté le fait que, dans d'autres pays européens comme p.e. l'Espagne, les modifications du droit des sociétés à responsabilité limité a provoqué les transformation de sociétés de personnes en sociétés à responsabilité limitée. Le même processus était visé en Italie. Le législateur italien voulait favoriser la transformation de sociétés de personnes en sociétés à responsabilité limitée et de sociétés à responsabilité limitée en sociétés par actions. Cependant, cet objectif ne peut être réalisé qu'après une réforme fiscale. Car actuellement, le choix de la forme de société est trop influencé par l'imposition dans les différentes sociétés. La transformation de sociétés de personnes en sociétés de capitaux ne demande plus une décision à l'unanimité, une simple décision prise à la majorité des voix exprimées est suffisante. (Art. 2500-ter CC). Cependant, il se peut que les associés en minorité soient désavantagés. On se demande alors si cette nouvelle règle est conforme à la Constitution. 5.1.3. Revêt une importance pratique particulière la transformation simplifiée de sociétés à responsabilité limitée en sociétés par actions: - 87 Les sociétés par actions offrent à l'entrepreneur une gamme plus large de possibilités de financement. Certes, le droit des SARL offre plus de possibilité pour la rédaction des statuts que la société par actions. Mais les dispositions de protection des tiers sont aussi plus rigides dans les SARL. Par exemple, il faut d'abord satisfaire les créanciers tiers, avant de satisfaire les associés qui sont également créanciers. De plus, dans la SARL, les associés qui agissent au nom de la société sont tenus directement des dommages causés à la société, aux associés ou aux tiers. Le cas échéant, il répondent solidairement avec les gérants. Dans la société par actions, l'actionnaire n'a pas la possibilité d'intervenir dans la gestion de la société mais il ne court pas le risque d'être assigné en justice (action en responsabilité). Dans la société a responsabilité limitée, chaque associé minoritaire a le droit d'intenter, au nom de la société, une action en responsabilité contre les gérants, même si sa part est minime. L'associé de la SARL a donc plus de droits, il peut même vérifier les comptes. En revanche, les gérants ont un rôle renforcé dans la société par actions. 5.2. Simplification du droit 5.2.1. Le nombre de dispositions légales sur la SARL, la société par Actions et la coopération a largement augmenté. Cependant, le droit des sociétés a été simplifié. Par exemple, le législateur a réglé des instruments juridiques qui existaient déjà dans la pratique mais qui n'étaient pas réglés par la loi auparavant (p.e. l'admissibilité de médias électroniques pour la délibération des assemblées des associés ou d'une clause simul stabunt simul cadent (conformément à laquelle le retrait de la majorité ou même d'un seul des gérants a pour conséquence le retrait des gérants restants) ou les conditions d'un leveraged buy-out (fusion après acquisition sur crédit). Les nouvelles règles contribuent à la sécurité juridique. 5.2.2. En plus, le nombre de normes obligatoires a été réduit ce qui contribue également à la simplification du droit des sociétés. Les seuls normes obligatoires sont maintenant ceux qui servent à la protection des tiers. Il est pourtant difficile de déterminer exactement les intérêts des tiers. 5.3. Liberté contractuelle La plupart des normes du nouveau droit des sociétés sont supplétives. Ainsi, le législateur voulait mettre à la disposition des entrepreneurs une large gamme de possibilités de règlement pour leur permettre de choisir la solution la plus adéquate pour eux. Malgré tout, il faut se demander, si les entrepreneurs vont vraiment profiter de leurs possibilités. Car, la plupart des sociétés en Italie sont des petites et moyennes entreprises dont les associés sont souvent membres de la même 3 4 CJCE, jugement du 9 mars 1999, cause C-212/97. CJCE, jugement du 5 novembre 2002, cause C-208/00. 88 F. Tassinari, Gesellschaftsrechtsreform in Italien famille. Ces entrepreneurs comprennent bien l'importance de la limitation de la responsabilité dans le cas d'une constitution d'une société de capitaux. Cependant, ils ne sont pas prêts à entrer dans les détails et à évaluer les possibilités qui s'ouvrent à eux pour la rédaction des statuts. Au moment de la constitution d'une société, la consultation des avocats et des notaires est donc d'une grande importance. La réforme ne peut être couronné de succès que si les intéressés connaissent à fond les nouvelles possibilités et que s'ils s'en servent. Gesellschaftsrechtsreform in Italien – Anmerkungen für nicht-italienische Juristen* 1. Geschichtliche Entwicklung des italienischen Gesellschaftsrechts 1.1. Im Jahr 1942 wurde das italienische Gesellschaftsrecht, das zuvor teils im Handelsgesetzbuch und teils im Zivilgesetzbuch geregelt war, einheitlich im neu geschaffenen (und noch heute geltenden) Zivilgesetzbuch (Codice Civile – CC) geregelt. Die für das Gesellschaftsrecht vielleicht wichtigste Bestimmung des neuen Zivilgesetzbuchs ist Art. 2249, der der Privatautonomie Grenzen setzt: Danach können keine Gesellschaften gegründet werden, die nicht den gesetzlich vorgegebenen Gesellschaftsformen entsprechen (numerus clausus der Gesellschaftsformen). Abweichende gesellschaftsvertragliche Regelungen sind nur zulässig, soweit dies das Gesetz zuläßt. 1.2. Das ZGB von 1942 sah mehr Gesellschaftsformen als das frühere Recht vor: Die Gesellschaft bürgerlichen Rechts (società semplice) wurde neu eingeführt – neben der Offenen Handelsgesellschaft (società in nome collettivo – s.n.c., Art. 2291-2312 CC) und der Kommanditgesellschaft (società in accomandita semplice – s.a.s., Art. 2313-2324 CC). Im Gegensatz zu anderen europäischen Rechtsordnungen sind die GbR, die Offene Handelsgesellschaft und die Kommanditgesellschaft nach italienischem Recht keine juristischen Personen. Jedoch erkannten Rechtsprechung und Rechtslehre mit der Zeit die Rechts- und Parteifähigkeit der Personengesellschaften an. D.h. die Personengesellschaften können selbst vor Gericht auftreten und sie können Rechte (auch an Immobilien) im eigenen Namen erwerben. 1.3. An die Stelle der früheren società anonima traten 1942 drei neue Formen von Kapitalgesellschaften: die Aktiengesellschaft (società per azioni – s.p.a., Art. 23252461 CC), die Kommanditgesellschaft auf Aktien (società in accomandita per azioni – s.a.p.a., Art. 2462-2471 CC) und die Gesellschaft mit beschränkter Haftung (società a responsabilità limitata – s.r.l., Art. 2472-2493 CC). Bei den Genossenschaften unterschied der Gesetzgeber zwei Formen: Die Genossenschaft (società cooperativa, Art. 2511-2545 CC) und die Versicherung auf Gegenseitigkeit (mutua assicuratrice, Art. 2546 – 2548 CC). Notarius International 1-2/2004 1.4. Der Gesetzgeber von 1942 räumte der Privatautonomie nur wenig Freiraum ein. Da die Anerkennung als juristische Person bei Kapitalgesellschaften immer mit einer Haftungsbeschränkung verbunden ist, wollte der Gesetzgeber durch klare gesetzliche Vorgaben Gesellschaftsgläubiger und Dritte schützen. Auch bei den Personengesellschaften, bei denen sich das Problem des Schutzes Dritter aufgrund der unbeschränkten Haftung nicht in derselben Schärfte stellt, setzte die Auslegung durch Rechtswissenschaft und Rechtsprechung der Privatautonomie Grenzen: So konnten beispielsweise nur natürliche Personen Gesellschafter sein und konnten nur Gesellschafter die Geschäfte der Personengesellschaft führen. 1.5. Seit 1942 wurde das Gesellschaftsrecht mehrfach reformiert. Bis zum Ende der sechziger Jahre erfolgten die Reformen durch den Erlaß einer Reihe von Einzelgesetzen, so dass der Wortlaut des Zivilgesetzbuches zunächst unverändert blieb. Später wurden teils weitere Einzelgesetze erlassen, teils auch Änderungen unmittelbar im Zivilgesetzbuch vorgenommen. Bereits in den fünfziger und sechziger Jahren gab es Reformvorschläge mehrerer Kommissionen, um durch geeignete rechtliche Rahmenbedingungen das Wachstum der Finanzmärkte zu fördern. Diese Reformvorschläge scheiterten jedoch am Widerstand vor allem der italienischen Banken und der allgemeinen Tendenz der italienischen Wirtschaft, am status quo festzuhalten. 1.6. Erst in den neunziger Jahren waren die Voraussetzungen für eine umfassende Reform gegeben. Dazu trug vor allem die Entwicklung des europäischen Binnenmarktes und die europäischen Regelungen der Finanzmärkte bei, die den Wettbewerb mit ausländischen Konkurrenten verstärkten. Gleichzeitig veranlaßten die wirtschaftlichen und politischen Verhältnisse im Inland den Gesetzgeber dazu, zahlreiche staatliche Wirtschaftsunternehmen zu privatisieren (insbes. Transport-, Telekommunikations- und Energieunternehmen). Das geltende Recht erwies sich als ungeeignet, um Aktiengesellschaften zur Privatisierung staatlicher Unternehmen zu gründen. 1998 wurde daher das Gesetz Draghi erlassen, das das Recht der börsennotierten Aktiengesellschaften reformierte. 2. Gründe für die jetzige Reform des Rechts der Kapitalgesellschaften Im Jahr 2001, also wenige Jahre nach der Reform des Rechts der börsennotierten Aktiengesellschaften ermächtigte das italienische Parlament die Regierung, innerhalb einer Frist von fünfzehn Monaten nach Inkrafttreten des * FEDERICO TASSINARI, Notar in Imola, Italien. Der Autor hatte in Notarius International 3-4/2002, S. 188, bereits die geschichtliche Entwicklung dargestellt, die zu der italienischen Gesellschaftsrechtsreform von 2003 führte. Der jetzige Artikel geht näher auf die wichtigsten inhaltlichen Änderungen ein. Eine deutschsprachige Einführung findet sich auch bei P. MAGRINI, Italienisches Gesellschaftsrecht. Das neue Recht und seine erweiterten Aufbau- und Finanzierungsformen, Sellier Verlag, München, 2004, 237 Seiten, ISBN 3-935808-53-4. Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Gesellschaftsrechtsreform in Italien Ermächtigungsgesetzes Nr. 366/2001 gesetzesvertretende Verordnungen (Gesetzesdekrete) zur Reform des Rechts der Kapitalgesellschaften und Genossenschaften zu erlassen. 2.1. Diese Reform bildete die notwendige Ergänzung zu der erfolgreichen Reform von Draghi, um die für die börsennotierten Aktiengesellschaften eingeführten Reformen auch für die nicht börsennotierten Aktiengesellschaften einzuführen und darüber hinaus auch für Genossenschaften und GmbH. Damit soll das Wachstum und die Wettbewerbsfähigkeit der Kapitalgesellschaften insgesamt gefördert werden. Durch die nach dem Vorsitzenden der damaligen Kommission und stellvertretenden Staatssekretär Vietti benannte Reform wurden in den neunziger Jahren erstmals auch die kleinen und mittelständischen Unternehmen berücksichtigt. Entscheidend für diese Entwicklung waren auch außerrechtliche Faktoren und Faktoren außerhalb des materiellen Gesellschaftsrechtes. 2.2. Der wichtigste Faktor war die Neuorganisation des Handelsregisters im Jahr 1996. Das Handelsregister (oder „Unternehmensregister“ – registro delle imprese) wird nunmehr einheitlich für das gesamte Staatsgebiet und in elektronischer Form geführt. Das reformierte Handelsregister ist wesentlich effizienter und transparenter. Zugleich kam es zu vermehrten Neugründungen von Kapitalgesellschaften: So stieg die Anzahl der GmbH in Italien von ca. 370.000 im Jahr 1996 auf ca. 900.000 im Jahr 2002, die der AG von ca. 35.000 auf ca. 60.000 an. 2.3. Durch das Gesetz Nr. 340/2000 wurde die rechtliche Prüfung bei der Gründung oder der Umwandlung von Gesellschaften den Gerichten entzogen und dem Notar übertragen, der die jeweilige Urkunde beurkundet hat. Das Handelsregister hat nunmehr nur noch die formelle Vollständigkeit der zur Eintragung eingereichten Unterlagen zu prüfen. Nachdem in den bisher drei Jahren Geltung des neuen Rechtes keinerlei Mißbrauch durch Notare und keine Verringerung der Rechtssicherheit festzustellen war, verkürzte der Gesetzgeber die für die Gründung und Eintragung von Gesellschaften erforderliche Zeit und damit auch die Kosten. Der entscheidende Unterschied gegenüber dem früheren Recht liegt darin, dass der Richter nur nachträglich ein schon beurkundetes Rechtsgeschäft überprüfen kann, während der Notar noch auf die Vertragsgestaltung Einfluß nehmen kann. Die Interessen der Beteiligten können so in angemessener Weise bereits bei der Beurkundung berücksichtigt werden. Die Erfahrung mit dem früheren Erfordernis einer gerichtlichen Genehmigung (omologazione) zeigten häufig Unverständnis durch das Gericht oder Unklarheiten der Genehmigung. Oftmals wurde die Genehmigung aufgrund von Vertragsklauseln abgelehnt, die für die Beteiligten nicht wirklich wichtig waren. 2.4. Trotz der Reformen der letzten Jahre bleibt die italienische Wirtschaft geprägt durch Familienunternehmen: Es gibt zahlreiche kleine bis kleinste Familien- 89 betriebe. Gerade für diese KMU sind niedrige Kosten, schnelle Vollzugszeiten und eine Haftungsbeschränkung besonders wichtig. Die verbliebenen zwingenden gesetzlichen Normen erschienen für die KMU besonders unerträglich. Die Verbesserungen durch das elektronische Handelsregister und die Verlagerung der Kontrolle von den Gerichten zu den Notaren lassen dieses Hemmnis noch deutlicher sichtbar werden. 3. Gesetzesdekrete und Inkrafttreten der Reform Das Ermächtigungsgesetz Nr. 366/2001 wurde von der Regierung durch drei gesetzesvertretende Verordnungen (Gesetzesdekrete) umgesetzt:1 - Gesetzesdekret Nr. 61 vom 11. April 2002 über das Strafrecht der Gesellschaften, - Gesetzesdekret Nr. 5 vom 17. Januar 2003 über das Verfahrensrecht der Gesellschaften (einschließlich Personengesellschaften), - Gesetzesdekret Nr. 6 vom 17. Januar 2003 über das materielle Recht der Kapitalgesellschaften und Genossenschaften. Das zuerst genannte Gesetzesdekret trat bereits 2002 in Kraft. Die beiden anderen Gesetzesdekrete traten zum 1. Januar 2004 in Kraft. Mit der Übergangsfrist berücksichtigte der Gesetzgeber, dass sich die Unternehmen und die Rechtsanwender erst auf das neue Gesellschaftsrecht einstellen mußten. Während das Gesetzesdekret Nr. 5/2003 die Normen des Codice Civile unberührt ließ, ändern die beiden anderen Gesetzesdekrete den Wortlaut des Codice Civile. Anders als in den neunziger Jahren, in denen Einzelgesetze erlassen wurden („Dekodifikation“), bevorzugt der Gesetzgeber nun wieder Änderungen des Codice Civile selbst, um eine größere Transparenz des anwendbaren Rechts zu erreichen. Um dem Rechtsanwender das neue Recht leichter zugänglich zu machen, wurde die bisherige Numerierung der Artikel soweit möglich beibehalten und ergänzende Regelungen in nachgestellte Artikel aufgenommen (die im italienischen mit Artikel 100-bis, 100-ter etc. bezeichnet werden – ähnlich wie etwa im Schweizer Recht; dies entspräche in der deutschen Gesetzesterminologie Art. 100a, 100b etc.). Kapitalgesellschaften hatten bis zum 30.9.2004 Zeit (Genossenschaften sogar bis zum 31.12.2004), um ihre Gesellschaftsverträge dem neuen Recht anzupassen. Bis zum Inkrafttreten der neuen Bestimmungen bleiben sämtliche Vertragsbestimmungen in Kraft, die der alten Rechtslage entsprachen, soweit sie nicht von der Gesellschaft zwischenzeitlich geändert wurden. Erst nach dem 30.9. bzw. 31.12.2004 traten die Bestimmungen des Gesellschaftsvertrages, die dem neuen Recht nicht mehr entsprachen, kraft Gesetzes außer Kraft und wurden durch die neuen zwingenden Normen ersetzt. 1 Die einschlägigen Gesetzestexte finden sich im Internet auf der Homepage der italienischen Notarkammer unter: http://www.notarlex.it/riforma_documentazione.jsp 90 F. Tassinari, Gesellschaftsrechtsreform in Italien 4. Wesentlicher Inhalt der Reform Nachstehend seien – ohne Anspruch auf Vollständigkeit – die wichtigsten Änderungen aufgezählt: 4.1. Rekodifikation Der Gesetzgeber integrierte wichtige Regelungen, die sich bisher in Einzelgesetzen fanden, wieder in den Codice Civile selbst. Diese „Rekodifikation“ war neben dem Recht der AG vor allem für das Genossenschaftsrecht wichtig, wo sich zuvor etwa Regelungen über die Mindestanzahl der Genossen oder den Genossenschaftszweck nur in Einzelgesetzen fanden. Der Gesetzgeber versäumte jedoch leider, ausdrücklich zu regeln, welche Einzelgesetze durch die Neuregelung aufgehoben wurden. 4.2. Stärkere Unterscheidung des GmbH-Rechtes vom Recht der Aktiengesellschaft Nach früherem Recht war die GmbH eine Art kleiner Aktiengesellschaft, allerdings ohne Aktien, da das GmbH-Recht weitgehend auf das Recht der Aktiengesellschaft verwies (und die Rechtsprechung häufig auch über die ausdrücklichen Verweisungen hinaus das Recht der Aktiengesellschaft entsprechend anwandte).2 Mit der jetzigen Reform wurde das GmbH-Recht unabhängig vom Recht der Aktiengesellschaft geregelt. Die GmbH nimmt nun eine Stellung zwischen der Aktiengesellschaft und den Personengesellschaften ein. Die neuen Bestimmungen stellen zudem einen der wichtigen eigenständigen Beitrag Italiens zum europäischen Gesellschaftsrecht dar. - Beispielsweise kann auch die Verpflichtung eines Gesellschafters zur Arbeitsleistung auf das Gesellschaftskapital angerechnet werden (vorausgesetzt, sie ist durch geeignete Bürgschaften abgesichert) (was sonst auf Personengesellschaften beschränkt ist). - Die GmbH kann Schuldtitel ausgeben und sich damit auch bei Investoren finanzieren, die einer besonderen Sorgfaltspflicht bei der Kapitalanlage unterliegen (wie Banken oder Finanzunternehmen) (was die GmbH der AG annähert). - Entscheidungen der Gesellschafter und der Geschäftsführer können auch schriftlich im Umlaufverfahren getroffen werden, unbeschadet des Prinzips kollegialer Führung. - Die Gründe für den Austritt oder den Ausschluß eines Gesellschafters können gesellschaftsvertraglich frei geregelt werden (wobei für den Ausschluß lediglich ein rechtfertigender Grund vorliegen muß). Darüber hinaus hat der Gesetzgeber Umwandlungen, Verschmelzungen und Spaltungen erleichtert. Beispielsweise können Personengesellschaften nun durch bloßen Mehrheitsbeschluß in Kapitalgesellschaften umgewandelt werden. Notarius International 1-2/2004 märkten in Anspruch nimmt. Dadurch sollten zu starke Unterschiede zwischen börsennotierten und anderen Aktiengesellschaften vermieden werden. Nach dem Vorbild der USA wird daher zwischen der offenen Aktiengesellschaft (publicly held corporation), die Risikokapitalmärkte nutzt (unabhängig davon, ob sie börsennotiert ist oder nicht), und der geschlossenen AG (closely held corporation) unterschieden. Der Begriff der „offenen Gesellschaft“ ist allerdings im Gegensatz zum amerikanischen Recht im italienischen Recht der Privatautonomie unzugänglich. Börsennotierte, offene und geschlossene AG sind nicht etwa unterschiedliche Gesellschaftsformen, sondern alle einheitlich Aktiengesellschaften. Jedoch gelten manche Sonderbestimmungen nur für die offene AG, weitere Sonderbestimmungen nur für die börsennotierte AG. 4.4. Finanzierung und Corporate Governance der Aktiengesellschaft Im Recht der Aktiengesellschaft griff der Gesetzgeber am stärksten in das Recht der Finanzierung und der Gesellschaftsverfassung (corporate governance) ein. 4.4.1. Um die Finanzierung der Aktiengesellschaft flexibler zu gestalten, hob der Gesetzgeber die frühere rigide Begrenzung auf den Begriff der Aktie und der Obligation auf und eröffnete weitere Finanzierungsmöglichkeiten, die auch Mitwirkungsrechte an der Geschäftsführung (über das Aktienstimmrecht hinaus) gewähren dürfen. Damit stehen die Möglichkeiten, an Risikokapital zu gelangen, die das US-amerikanische Gesellschaftsrecht bietet, nun auch den italienischen Aktiengesellschaften offen. Grund für die Änderung war die Überzeugung des Gesetzgebers, dass Geschäftsführung und Investoren den Inhalt der für die jeweilige Gesellschaft am besten geeigneten Finanzierungsart besser bestimmen könnten als der Gesetzgeber. Die Aufgabe des Gesetzgebers sollte nur noch darin bestehen, Grenzen zum Schutz Dritter zu setzen. Infolge der Öffnung verschwimmt der begriffliche Unterschied zwischen Gesellschaftern und Gesellschaftsgläubigern, da beide nunmehr claimants im Sinne des US-Rechtes sind. Auch der traditionelle Begriff des „Gesellschaftsinteresses“ (interesse sociale), der für das italienische Gesellschaftsrecht eine große Rolle spielte, erhält damit einen neuen Inhalt. 4.4.2. Aufgrund der Erfahrungen mit der corporate governance in anderen europäischen Staaten eröffnet das neue Recht den italienischen AG neben dem bisherigen System zusätzlich die Wahl entweder eines dualistischen Systems (wie etwa in Deutschland, Art. 2409-octies ff. CC) oder eines monistischen Systems (wie etwa im angloamerikanischen Bereich, Art. 2409-sexiesdecies ff. CC). 4.3. Sonderbestimmungen für die neue „offene“ AG Neu eingeführt wurde die Zwischenform einer „offenen“ Aktiengesellschaft, die zwar nicht börsennotiert ist, aber gleichwohl Risikokapital auf den Kapital- 2 Vgl. ausführlich F. TASSINARI, La Riforma della Società a Responsabilità limitata in Italia, Notarius International 3-4/2002, S. 188, 191 ff. Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Gesellschaftsrechtsreform in Italien - Die weitergeltende traditionelle italienische Gesellschaftsverfassung der AG sieht ein Verwaltungsorgan (amministratori, Art. 2380 ff. CC) und ein Kontrollorgan (collegio sindacale, Art. 2397 ff. CC) vor, die beide von der Gesellschafterversammlung (assemblea dei soci) gewählt werden. - Im zweigliedrigen System besteht neben dem für die Geschäftsführung verantwortlichen Verwaltungsrat (consiglio di gestione) ein von der Gesellschafterversammlung gewählter Aufsichtsrat (consiglio di sorveglianza) als Kontrollorgan, der auch für die Beschlußfassung über den Jahresabschluss zuständig ist. Die Mitglieder des Verwaltungsrates können nicht gleichzeitig Mitglieder des Aufsichtsrates sein und umgekehrt. - Im eingliedrigen System gibt es nur einen (zwingend aus mehreren Personen bestehenden) Verwaltungsrat (consiglio di amministrazione), der selbst aus seinen Reihen einen Kontrollausschuss (comitato di controllo) einsetzt. Die Rechnungsprüfung kann durch einen externen Prüfer oder eine externe Wirtschaftsprüfungsgesellschaft erfolgen. Nicht an der Börse notierte Gesellschaften können die Rechnungsprüfung auch dem Kontrollorgan (collegio sindacale) übertragen, sofern dessen Mitglieder Wirtschaftsprüfer sind. Im Verhältnis zwischen Gesellschafterversammlung und Geschäftsführung stärkt die Reform die Stellung der Geschäftsführung, indem sie die Möglichkeit der Gesellschafterversammlung, in die Geschäftsführung einzugreifen, auf die im Gesetz oder dem Gesellschaftsvertrag ausdrücklich vorgesehenen Punkte beschränkt. 4.5. Verhältnis zwischen Gesellschaftermehrheit und -minderheit in Kapitalgesellschaften Die Rechte der Gesellschaftermehrheit und vor allem die Bestandskraft von Beschlüssen wird gestärkt; Minderheiten werden stärker auf bloße Schadensersatzforderungen verwiesen: - Die Zahl der Fragen, für die eine bloße einfache Mehrheitsentscheidung genügt, wurde erhöht. Eine Gesellschafterminderheit hat daher kein Vetorecht. Als Ausgleich wird den Minderheitsgesellschaftern ein erweitertes gesetzliches Austrittsrecht eingeräumt. - Drastisch eingeschränkt wurden auch die Anfechtungsmöglichkeiten von Beschlüssen der Gesellschafterversammlung oder der Geschäftsführung. Dafür wurde das Recht, Schadensersatz zu verlangen, erweitert (Art. 2377-2379-ter CC). - Neu eingeführt wurde auch eine zwingende Bestimmung, wonach eine qualifizierte Minderheit von Gesellschaftern die Geschäftsführer auf Schadensersatz verklagen kann. 4.6. Einpersonen-Aktiengesellschaft und Sondervermögen der Gesellschaft 4.6.1. Der Gesetzgeber führt des weiteren zwei neue Institute ein: Zum einen ist dies die Einpersonen-Aktiengesellschaft (während es eine Einpersonen-GmbH be- 91 reits bisher gab). Die Haftungsbeschränkung entfällt jedoch, wenn die Gesellschaft ihren gesetzlichen Pflichten (z.B. zur Veröffentlichung) nicht nachkommt. 4.6.2. Ein anderes neu eingeführtes Rechtsinstitut eröffnet die Möglichkeit, innerhalb des Gesellschaftsvermögens ein Sondervermögen zu bilden, das einem bestimmten Zweck gewidmet wird (patrimonio destinato ad uno specifico affare, Art. 2447-bis ff. CC). Die Bildung dieses Sondervermögens erfolgt durch Beschluß der Geschäftsführer und ist notariell zu beurkunden. Mit der Bildung des Sondervermögens können Schulden, die aus dem betreffenden Zweck entstehen, auf das Sondervermögen beschränkt werden. Allerdings hat dieses Sondervermögen drei Nachteile: - Es fehlt noch praktische Erfahrung und Rechtssprechung zum Umgang mit dem neuen Rechtsinstitut. - Der Gesetzgeber hat zahlreiche Beschränkungen und komplexe Verfahrensregeln in einer detaillierten, teils dirigistischen Regelungsdichte vorgesehen. - Die Haftungsbeschränkung erfordert die dauerhafte und genaue Einhaltung zahlreicher gesetzlicher Voraussetzungen. 4.7. Konzern- und Durchgriffshaftung Neu geregelt wurde auch die Haftung der Gesellschaftsorgane und der Gesellschafter bei eigen- oder fremdnützigen Eingriffen unter Verletzung der Grundsätze ordentlicher Geschäftsführung (Art. 2497-bis ff. CC). Danach können die Gesellschafter und Gesellschaftsgläubiger bei Schädigung des Gesellschaftsvermögens durch Akte der Geschäftsführung Schadensersatz verlangen. Der Gesetzgeber vermied bewußt den Begriff des Konzerns und der Konzernhaftung, um Abgrenzungsschwierigkeiten des Begriffs des Konzerns (gruppo di società) zu vermeiden. Das Gesetz beschränkt sich darauf, die Haftung derjenigen zu begründen, die die Geschäftsführung beeinflussen, auch wenn sie nicht selbst Geschäftsführer sind. Charakteristika der Regelung sind a) die Weitläufigkeit des Begriffs und b) die unmittelbare Haftung gegenüber den geschädigten Gesellschaftern. 4.8. Aufwertung des Handelsregisters Auch das Recht des Handelsregisters wurde geändert. Die Eintragung bestimmter Rechtsänderungen hat nun nicht mehr rein deklaratorische, sondern konstitutive Wirkung. - Vor der Reform hatte die Eintragung lediglich bei der Gründung von Kapitalgesellschaften und Genossenschaften, bei der Umwandlung einer Personen- in eine Kapitalgesellschaft, bei Fusionen, Spaltungen oder der Ausgabe von Schuldscheinen durch eine AG konstitutive Wirkung. Die Eintragung sonstiger Rechtsakte hatte nur deklaratorische Wirkung. - Seit der Reform hat die Eintragung auch bei Änderungen des Gesellschaftsvertrages und bei Beschlüssen über die Auflösung einer Kapitalgesellschaft konstitutive Wirkung. 92 F. Tassinari, Gesellschaftsrechtsreform in Italien - Ebenso wurde das Register bei Maßnahmen aufgewertet, die die Gesellschaftsgläubiger betreffen (wie z.B. einer Kapitalherabsetzung), so dass die Gläubiger ggf. gerichtlichen Rechtsschutz zur Aufschiebung der Maßnahme beantragen können. - Bei der GmbH entscheidet bei Prioritätskonflikten zwischen mehreren Erwerbern (oder Pfändung, Nießbrauchsbestellung etc.) nicht mehr der Zeitpunkt, zu dem der Vertrag abgeschlossen wurde, sondern der Zeitpunkt der Eintragung im Handelsregister. Die verstärkte Rolle des Handelsregisters geht mit einer größeren Transparenz im Gesellschaftsrecht einher und hat die Bildung von Gesellschaften gefördert. Insofern unterscheidet sich das italienische Recht vom USamerikanischen Recht, wo die Publizität tendenziell immer mehr eingeschränkt wird. Der Gesetzgeber wird dafür zu sorgen haben, dass Eintragungen noch schneller erfolgen und das Institut der Registereintragung noch effektiver gestalten. 4.9. Die Reform des italienischen Gesellschaftsrechts und das EU-Recht In der Literatur wurde kritisiert, dass die Reform des italienischen Gesellschaftsrechts das Europarecht nicht hinreichend umsetze. So findet sich das Europarecht nur in Art. 2507 CC, wonach bei ausländischen Gesellschaften, die nicht einem italienischen Gesellschaftstyp entsprechen, das Recht der italienischen Aktiengesellschaft nach Maßgabe des europäischen Rechtes anzuwenden sei. - Kritisiert wird, dass manche Regelungen nicht richtlinienkonform seien. - Auch habe Italien die Gelegenheit verpasst, mit der Reform eine Regelung über die Societas Europaea (SE) zu treffen. - Schließlich wird vereinzelt die Ansicht vertreten, dass die Reform die Entscheidungen des EuGH in Sachen Centros3 und Überseering4 nicht beachte. M.E. ist zwar richtig, dass einigen Bestimmungen bestimmte Richtlinien entgegenstehen und dass die Entscheidungen des EuGH nicht genügend berücksichtigt sind. Jedoch konnte die Europäische (Aktien-)Gesellschaft (SE) noch nicht berücksichtigt werden, da zum Zeitpunkt der Reform der endgültige Richtlinientext noch nicht vorlag. Mit Sicherheit wird die SE aber bei der nächsten Reform berücksichtigt. 5. Ziele der Reform: Unternehmenswachstum, Rechtsvereinfachung, mehr Privatautonomie Die Reform kann man aus drei Gründen als „liberal“ bezeichnen: - Erstens ist Ziel der Reform, die Gründung, das Wachstum und den Wettbewerb der Gesellschaften zu fördern. - Zweitens wird das Gesellschaftsrecht vereinfacht und den Erfordernissen der Unternehmen und des Wettbewerbs angepaßt. - Drittens wird die Privatautonomie gefördert und gleichzeitig die Interessen bestimmter Beteiligter geschützt. Notarius International 1-2/2004 5.1. Wachstum und Wettbewerb der Unternehmen 5.1.1. Zu den genannten Punkten im Einzelnen: Eine Haftungsbeschränkung bietet sowohl den Unternehmern den Anreiz, neue Risiken einzugehen, als auch Dritten Anreize, als Gesellschafter einzutreten. Gesellschaftsgläubiger haben daneben immer noch die Möglichkeit, sich eine Sicherheit von den Gesellschaftern stellen zu lassen. 5.1.2. Die Tendenz zu Gesellschaftsformen mit Haftungsbeschränkung entspricht der wirtschaftlichen Entwicklung. Der italienische Gesetzgeber berücksichtigte, dass in anderen europäischen Ländern, wie z.B. in Spanien, Änderungen im GmbH-Recht zur einer massiven Umorientierung weg von den Personengesellschaften und hin zu Gesellschaften mit beschränkter Haftung geführt haben. Derselbe Prozeß soll in Italien angestoßen werden. Ziel des italienischen Gesetzgebers war, die Umwandlung von Personengesellschaften in GmbH und von GmbH in Aktiengesellschaften zu fördern. Erreicht werden kann dieses Ziel allerdings erst, wenn auch die erforderliche Steuerreform erfolgt, so dass die Wahl der Gesellschaftsform nicht länger von einer unterschiedlichen Steuerbelastung beeinflußt wird. Die Umwandlung einer Personengesellschaft in eine Kapitalgesellschaft erfordert nun nicht länger Einstimmigkeit; vielmehr genügt ein bloßer Mehrheitsbeschluß der Gesellschafter (Art. 2500-ter CC). Allerdings ist nun eine Benachteiligung von Minderheitsgesellschaftern nicht auszuschließen. Daher bestehen verfassungsrechtliche Zweifel an der neuen Regelung. 5.1.3. Von großer praktischer Bedeutung ist die Vereinfachung der Umwandlung von GmbH in Aktiengesellschaften: - In den Aktiengesellschaften stehen dem Unternehmer mehr unterschiedliche Finanzierungsmöglichkeiten offen. - Zwar ist der Gestaltungsspielraum für die Satzung bei der GmbH größer als bei der AG. Jedoch sind bei der GmbH auch die Schutzbestimmungen für Dritte strenger. Beispielsweise sind Drittgläubiger vorrangig zu befriedigen vor Gesellschaftern, die auch Gläubiger sind. - Außerdem besteht bei der GmbH eine unmittelbare Haftung der für die Gesellschaft handelnden Gesellschafter für Schäden, die sie der GmbH, den Gesellschaftern oder Dritten zufügen. Sie haften dann ggf. gesamtschuldnerisch neben den Geschäftsführern. In der Aktiengesellschaft hat der Aktionär zwar keine Geschäftsführungsbefugnisse, er läuft aber auch nicht Gefahr, dass gegen ihn eine Haftungsklage angestrengt wird. - In der GmbH kann jeder Minderheitsgesellschafter im Namen der Gesellschaft eine Haftungsklage gegen die Geschäftsführer erheben, auch wenn er nur eine minimale Beteiligung hat. Der GmbH-Gesellschafter hat 3 4 EuGH, Urteil vom 9.3.1999, Rechtssache C-212/97. EuGH, Urteil vom 5.11.2002, Rechtssache C-208/00. Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Reforma del derecho de sociedades en Italia somit mehr Befugnisse, insbes. Kontrollbefugnisse und kann sogar die Buchführung überprüfen. Dagegen haben die Geschäftsführer bei einer AG eine stärkere Stellung. 93 Reforma del derecho de sociedades en Italia – Observaciones para juristas no italianos* 5.2. Rechtsvereinfachung 5.2.1. Die Anzahl der gesetzlichen Bestimmungen über GmbH, AG und Genossenschaft nahm deutlich zu. Dennoch ist das Gesellschaftsrecht nun besser überschaubar. So wurden etwa Rechtsinstitute geregelt, die es zuvor zwar in der Praxis gab, die aber nicht gesetzlich geregelt waren, wie z.B. die Zulässigkeit der Verwendung elektronischer Medien zur Abstimmung in Gesellschafterversammlungen, zur Zulässigkeit einer simul stabunt simul cadent-Klausel (wonach das Ausscheiden der Mehrheit oder auch nur eines Geschäftsführers auch zum Ausscheiden der übrigen Geschäftsführer führt) oder die Voraussetzungen eines leveraged buy-out (Fusion nach Erwerb auf Kredit). Die jetzige gesetzliche Regelung trägt zur Rechtssicherheit bei. 5.2.2. Zur Vereinfachung des Gesellschaftsrechts trug auch eine Verringerung der zwingenden Vorschriften bei. Zwingende Vorschriften sollten nur zum Schutze Dritter bestehen bleiben. Schwierig ist es allerdings, die Interessen Dritter genau zu bestimmen. 5.3. Privatautonomie Die meisten Normen des neuen Gesellschaftsrechtes sind dispositiver Natur. Ziel des Gesetzgebers war es, eine große Bandbreite an Regelungsmöglichkeiten anzubieten, aus denen der Rechtsanwender die für ihn passendste Lösung auswählen kann. Doch ist fraglich, ob die italienischen Unternehmer wirklich von der angebotenen Regelungsvielfalt Gebrauch machen werden. Denn die meisten italienischen Gesellschaften sind kleine oder mittelständische Gesellschaften, deren Gesellschafter oft Familienmitglieder sind. Diese Unternehmer begreifen die Bedeutung der Haftungsbeschränkung durch die Gründung einer Kapitalgesellschaft sehr wohl. Sie sind aber oft nicht willens, sich mit rechtlichen Detailfragen der Unternehmensverfassung auseinanderzusetzen. Entscheidend wird daher hier die Beratung bei der Gesellschaftsgründung durch Anwälte oder Notare sein. Die Reform kann daher nur Erfolg haben, wenn die Rechtsanwender die vom Gesetz neu eröffneten Möglichkeiten kennen und davon auch Gebrauch machen. 1. Desarrollo histórico del derecho de sociedades italiano 1.1. En el año 1942 el derecho de sociedades italiano, que anteriormente estaba regulado en parte en el Código de comercio y en parte en el Código de derecho civil, quedó regulado de forma unitaria en el recién creado (y aún vigente en la actualidad) Código civil (Codice Civile – CC). La disposición del nuevo Código civil tal vez más importante para el derecho de sociedades es el art. 2249, que pone límites a la autonomía privada: Según este artículo no se podrán crear sociedades que no se correspondan con las formas de sociedad establecidas por ley (numerus clausus de las formas de sociedad). Las regulaciones de otro tipo de estatutos societarios sólo estarán permitidas en la medida en que lo autorice la ley. 1.2. El CC de 1942 contemplaba más formas de sociedad que el derecho anterior. Se introdujo la sociedad particular (società semplice) – además de la sociedad colectiva (società in nome collettivo – s.n.c., Art. 2291–2312 CC) y la sociedad comanditaria (società in accomandita semplice – s.a.s., Art. 23132324 CC). En contraposición con otros ordenamientos jurídicos europeos, la sociedad particular, la sociedad colectiva y la sociedad comanditaria no son personas jurídicas según la legislación italiana. No obstante la jurisprudencia y la doctrina jurídica reconocieron con el tiempo la capacidad jurídica y la capacidad procesal de las sociedades personales. Esto es, las sociedades personales pueden acudir a los tribunales por sí mismas y pueden adquirir derechos (también sobre bienes inmuebles) en nombre propio. 1.3. En lugar de la antigua società anonima aparecieron en 1942 tres nuevas formas de sociedades de capital: La sociedad anónima (società per azioni – s.p.a., Art. 23252461 CC), la sociedad comanditaria por acciones (società in accomandita per azioni – s.a.p.a., Art. 2462-2471 CC) y la sociedad limitada (società a responsabilità limitata – s.r.l., Art. 2472-2493 CC). En el caso de las sociedades cooperativas el legislador distinguía dos formas: La sociedad cooperativa (società cooperativa, Art. 2511-2545 CC) y la mutualidad (mutua assicuratrice, Art. 2546 - 2548 CC). 1.4. El legislador de 1942 concedió un margen estrecho a la autonomía privada. Dado que el reconocimiento como persona jurídica en el caso de sociedades de capital va asociado siempre a una limitación de responsabilidad, el legislador quiso proteger, mediante mandatos le* FEDERICO TASSINARI, notario en Imola, Italia. En otro artículo en Notarius International 3-4/2002, p. 188, TASSINARI ha tratado el desarollo historico del derecho de sociedades en Italia. En el presente artículo trata los cambios más importantes de la reforma actual. 94 F. Tassinari, Reforma del derecho de sociedades en Italia gales claros, a los acreedores de la sociedad y a terceras personas. En el caso de las sociedades personales en las que el problema de la protección de terceros no se plantea con el mismo rigor, debido a la responsabilidad ilimitada, la interpretación efectuada por la doctrina jurídica y la jurisprudencia puso también límites a la autonomía privada. Así, por ejemplo, los socios sólo podían ser personas físicas, y sólo los socios podían gestionar los negocios de la sociedad personal. 1.5. Desde 1942 el derecho de sociedades ha reformado varias veces. Hasta el final de los años sesenta las reformas tuvieron lugar mediante la promulgación de leyes aisladas, de modo que el texto del Código civil se mantuvo en un primer momento sin modificación. Posteriormente se promulgaron en parte nuevas leyes aisladas, y en parte se adoptaron también modificaciones directamente en el Código civil. Ya en los años cincuenta y sesenta surgieron propuestas de reforma de varias comisiones, con el fin de promover el crecimiento de los mercados financieros mediante unas condiciones legales básicas apropiadas. No obstante, estas propuestas de reforma fracasan ante la resistencia de los bancos italianos, sobre todo, y ante la tendencia general de la economía italiana a mantener el statu quo. 1.6. Hasta los años noventa no se dieron las condiciones para una reforma amplia. A ello contribuyó sobre todo el desarrollo del mercado interior europeo y las regulaciones europeas de los mercados financieros, que reforzaron la competencia con los competidores extranjeros. Al mismo tiempo las condiciones económicas y políticas en el país indujeron al legislador a privatizar numerosas empresas del sector público (en especial empresas de transportes, de telecomunicaciones y de energía). El derecho en vigor resultó ser inapropiado para constituir sociedades anónimas con vistas a la privatización de empresas públicas. Por ello en 1998 se promulgó la Ley Draghi, que reformó el derecho de las sociedades anónimas que cotizan en bolsa. 2. Motivos para la presente reforma del derecho de las sociedades de capital. En el año 2001, esto es, pocos años después de la reforma del derecho de las sociedades anónimas que cotizan en bolsa, el Parlamento italiano autorizó al Gobierno a promulgar, en un plazo de quince meses a partir de la entrada en vigor de la Ley de autorización núm. 366/2001, decretos con rango de ley (decretos ley) para la reforma del derecho de las sociedades de capital y de las cooperativas. 2.1. Esta reforma constituyó el suplemento necesario a la reforma de Draghi aprobada para hacer extensivas las reformas introducidas a las sociedades anónimas que cotizan en bolsa también para las sociedades anónimas que no cotizan en bolsa, y por otra parte también a las cooperativas y sociedades limitadas. De esta forma se promovía conjuntamente el crecimiento y la capacidad competitiva de las sociedades de capital. Notarius International 1-2/2004 2.2. Con la reforma, denominada con el apellido de Vietti, presidente de la comisión en aquel momento y Secretario de Estado adjunto, se tuvo en cuenta en los años noventa, por primera vez, también a las pequeñas y medianas empresas. Decisivos para esta evolución fueron también factores extrajurídicos y factores externos al derecho material de sociedades. El factor más importante fue la reorganización del Registro mercantil en el año 1996. El Registro mercantil (o „Registro de empresas“ – registro delle imprese) se lleva a partir de ahora de forma unitaria para todo el ámbito del Estado y en soporte informático. El Registro mercantil reformado es básicamente más eficaz y transparente. Al mismo tiempo se produjo un aumento en el número de nuevas sociedades de capital. Así, el número de sociedades limitadas en Italia se incrementó desde las 370.000 aproximadamente en el año 1996 hasta las 900.000 aproximadamente en el año 2002, y el número de sociedades anónimas desde unas 35.000 a unas 60.000. 2.3. Mediante la Ley núm. 340/2000 se eximió a los juzgados del control legal en caso de creación o de transformación de sociedades y éste se transfirió al notario que había autentificado el documento correspondiente. El Registro mercantil sólo tiene que comprobar a partir de ahora que los documentos entregados para la inscripción estén completos. Comoquiera que en los tres años transcurridos desde la entrada en vigor del nuevo derecho no se han comprobado abusos de ningún tipo por parte de los notarios ni merma alguna en la seguridad jurídica, el legislador ha reducido el plazo necesario para la constitución e inscripción de sociedades, y por tanto también los costes. La diferencia decisiva frente al derecho anterior consiste en que el juez puede verificar sólo posteriormente una operación jurídica ya autentificada, mientras que el notario puede influir todavía en la redacción de los estatutos. De este modo se pueden tener en cuenta de forma apropiada los intereses de las partes interesadas ya en el momento de la autentificación. La experiencia con la anterior exigencia de una autorización judicial (omologazione) mostraba a menudo problemas de comprensión por parte del tribunal o ambigüedades de la autorización. A menudo la autorización se rechazaba en base a cláusulas estatutarias que no eran realmente importantes para las partes interesadas. 2.4. A pesar de las reformas de los últimos años la economía italiana continúa fuertemente influida por las empresas familiares: Existen numerosos negocios familiares de tamaño pequeño o mínimo. Los costes bajos, los plazos de tramitación breves y la limitación de la responsabilidad resultan especialmente importantes sobre todo para estas PYMES. Las normas legales vinculantes que se mantenían parecían especialmente intolerables para las PYMES. Las mejoras debidas al Registro mercantil electrónico y la transferencia del control de los jueces a los notarios permiten ver todavía con mayor claridad estas trabas. Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Reforma del derecho de sociedades en Italia 3. Los decretos ley y la entrada en vigor de la reforma El Gobierno aplicó la Ley de autorización núm. 366/2001 mediante tres decretos con rango de ley (decretos ley)1: - Decreto ley núm. 61 de 11 de abril de 2002 relativo al derecho penal de las sociedades, - Decreto ley núm. 5 de 17 de enero de 2003 relativo al derecho procesal de las sociedades (incluidas las sociedades personales), - Decreto ley núm. 6 de 17 de enero de 2003 relativo al derecho material de las sociedades de capital y sociedades cooperativas. El decreto ley mencionado en primer lugar entró en vigor ya en 2002. Los otros dos decretos ley entraron en vigor el 1 de enero de 2004. El legislador fijó un período transitorio para tener en cuenta el hecho de que las empresas y los usuarios del derecho debían adaptarse primero al nuevo derecho de sociedades. Mientras el decreto ley núm. 5/2003 dejó intactas las normas del Codice Civile, los otros dos decretos ley modifican el texto del Codice Civile. A diferencia de lo ocurrido en los años noventa, en los que se promulgaron leyes aisladas („descodificación“) el legislador vuelve a optar por las modificaciones del propio Codice Civile, para lograr una mayor transparencia del derecho aplicable. Para hacer el nuevo derecho más accesible a la persona que lo interpreta se conservó en la medida de lo posible la numeración de los artículos existente hasta la fecha, y las reglas suplementarias se recogieron en artículos complementarios (que en italiano se denominan como artículos 100-bis, 100-ter, etc. – de forma similar, por ejemplo, al derecho suizo; esto se correspondería en la terminología jurídica alemana con el art. 100a, 100b, etc.). Las sociedades de capital tienen de plazo hasta el 30/09/2004 (las sociedades cooperativas incluso hasta el 31/12/2004) para adaptar sus estatutos sociales al nuevo derecho. Hasta la entrada en vigor de las nuevas disposiciones seguirán en vigor todas las disposiciones estatutarias que se correspondan con la situación jurídica anterior, en la medida en que no hayan sido modificadas entre tanto por la sociedad. Las disposiciones de los estatutos sociales que no se correspondan ya con el nuevo derecho quedarán derogadas a partir del 30/09 ó a partir del 31/21/2004 en virtud de la ley, y quedarán sustituidas por las nuevas normas vinculantes. 4. Contenido básico de la reforma A continuación enumeramos – sin pretensión de exhaustividad – las modificaciones más importantes: 4.1. Recodificación El legislador ha reintegrado en el propio Codice Civile regulaciones que hasta la fecha se encontraban en leyes aisladas. Esta „recodificación“ era importante sobre todo para el derecho cooperativo, donde anteriormente se encontraban en leyes aisladas, por ejemplo, las regulaciones rela- 95 tivas al número mínimo de los socios de la cooperativa o al objeto social de la cooperativa. Lamentablemente el legislador olvidó mencionar expresamente qué leyes aisladas quedaban derogadas por la nueva regulación. 4.2. Diferencia más marcada entre el derecho de sociedades limitadas y el derecho de sociedades anónimas Según el derecho anterior la sociedad limitada era una especie de sociedad anónima pequeña, en cualquier caso sin acciones, pues el derecho de la sociedad limitada se remitía básicamente al derecho de la sociedad anónima (y la jurisprudencia aplicaba a menudo de forma correspondiente, además de las remisiones explícitas, el derecho de la sociedad anónima)2 Con la presente reforma se regula el derecho de la sociedad limitada con independencia del derecho de la sociedad anónima. La sociedad limitada ocupa ahora una posición entre la sociedad anónima y las sociedades personales. Las nuevas disposiciones constituyen además una de las contribuciones autónomas importantes de Italia al derecho de sociedades europeo. - Por ejemplo, la obligación de prestación de trabajo de un socio se puede imputar al capital social (siempre y cuando dicha obligación esté asegurada mediante las garantías apropiadas) (lo cual está limitado, por otra parte, a las sociedades personales). - La sociedad limitada puede emitir títulos de deuda y financiarse con ellos entre los inversores (como bancos o empresas financieras), que están sometidos a una obligación de diligencia especial en lo tocante a la inversión del capital (lo cual aproxima la S.L. a la S.A.) - Las decisiones de los socios y de los gestores de la sociedad se pueden adoptar también por escrito en un procedimiento mediante circulares, no obstante al principio de la dirección colegiada. - Los motivos para la baja o la expulsión de un socio se pueden regular libremente en los estatutos de la sociedad (asumiendo que la expulsión sólo se podrá producir si existe un motivo justificado). Además el legislador ha simplificado los trámites para la transformación, fusión y escisión. Por ejemplo, las sociedades personales se pueden ahora transformar en sociedades de capital mediante una sencilla decisión por mayoría. 4.3. Disposiciones especiales para la nueva S.A. „abierta“ Se ha introducido la forma intermedia de una sociedad anónima „abierta“, que no cotiza en bolsa pero que acepta no obstante capital riesgo en los mercados de ca- 1 2 Los textos legales al respecto se encuentran en Internet en la página de bienvenida del Colegio Italiano de Notarios, en: http://www.notarlex.it/riforma_documentazione.jsp véase para más detalles F. TASSINARI, La Riforma della Società a Responsabilità limitata in Italia, Notarius International 3-4/2002, págs. 188, 191 y ss. 96 F. Tassinari, Reforma del derecho de sociedades en Italia pital. De esta forma se deberán evitar diferencias muy pronunciadas entre las sociedades anónimas que cotizan en bolsa y las demás. Así pues, según el modelo de los EE.UU. se distingue entre la sociedad anónima abierta (publicly held corporation), que aprovecha los mercados de capital riesgo (con independencia de si cotiza en bolsa o no), y la S.A. cerrada (closely held corporation). Sin embargo el concepto de „sociedad abierta“, en contraposición con el derecho americano, es inabordable en el derecho italiano de la autonomía privada. Las S.A. que cotizan en bolsa, abiertas y cerradas, no son formas de sociedad que se distinguen más o menos, sino todas ellas sociedades anónimas de modo unitario. No obstante algunas disposiciones particulares se aplican sólo a las S.A. abiertas, y otras disposiciones particulares sólo a las S.A. que cotizan en bolsa. 4.4. Financiación y gobierno corporativo de la sociedad anónima En el derecho de la sociedad anónima el legislador interviene sobre todo en el derecho de la financiación y de la constitución de la sociedad (gobierno corporativo). 4.4.1. Para configurar de modo más flexible la financiación de la sociedad anónima el legislador ha eliminado la anterior limitación rígida al concepto de la acción y de la obligación y ha abierto nuevas posibilidades de financiación, que pueden otorgar también derechos de participación en la dirección comercial de la sociedad (más allá del derecho de voto de la acción). De esta forma las posibilidades que ofrece el derecho de sociedades norteamericano de acudir al capital riesgo quedan abiertas también para la sociedad anónima italiana. El motivo de la modificación fue la convicción del legislador de que la dirección comercial y los inversores podrían determinar mejor que el legislador el contenido del tipo de financiación más apropiado para la sociedad en cuestión. La tarea del legislador debería consistir únicamente en establecer límites para la protección de terceros. A consecuencia de la apertura se difumina la diferencia conceptual entre socios y acreedores de la sociedad, pues ambos son, a partir de ahora, claimants [demandantes] en el sentido del derecho de EE.UU. Con ello se cambia también el concepto tradicional del „interés de la sociedad“ (interesse sociale), que ocupaba un lugar importante en el derecho de sociedades italiano. 4.4.2. Sobre la base de las experiencias con el gobierno corporativo en otros Estados europeos la nueva legislación abre a las sociedades anónimas italianas, además del sistema vigente hasta la fecha, la elección entre un sistema dualista (como el vigente, por ejemplo, en Alemania, art. 2409-octies y ss., CC), o un sistema monista (como por ejemplo en el ámbito angloamericano, art. 2409-sexiesdecies y ss., CC). - Los estatutos sociales tradicionales de la SA italiana, que siguen vigentes, contemplan un órgano administrativo (amministratori, art. 2380 y ss., CC) y un Notarius International 1-2/2004 órgano de control (collegio sindacale, art. 2397 y ss., CC) elegido por la asamblea de la sociedad (assemblea dei soci). - En el sistema con dos órganos existe como órgano de control, junto con el consejo de administración responsable de la dirección comercial (consiglio di gestione), un consejo de supervisión (consiglio di sorveglianza) elegido por la asamblea de la sociedad, responsable también de la toma de decisiones para el cierre del ejercicio. Los miembros del consejo de administración no pueden ser al mismo tiempo miembros del consejo de supervisión y viceversa. - En el sistema con un solo órgano existe sólo un consejo de administración (consiglio di amministrazione, formado obligatoriamente por varias personas), que constituye entre sus propios miembros una comisión de control (comitato di controllo). La auditoría puede ser efectuada por un auditor externo o una sociedad de auditoría externa. Las sociedades que no cotizan en bolsa podrán transferir la auditoría también al órgano de control, si consiste de auditores. En la relación entre la asamblea de miembros de la sociedad y el equipo de dirección comercial, la reforma refuerza la posición de la dirección comercial limitando la posibilidad de que la junta de accionistas intervenga en la dirección comercial a los puntos previstos expresamente en la ley o en los estatutos sociales. 4.5. Relación entre los socios mayoritarios y los minoritarios en las sociedades de capital Se refuerzan los derechos de las mayoría y sobre todo la firmeza de los acuerdos; a las minorías se le reconocen en mayor medida meras reclamaciones por daños y perjuicios: - Se ha incrementado el número de cuestiones para las que resulta suficiente una mera decisión por mayoría. Por ello una minoría de socios no tiene ningún derecho de veto. Como compensación se reconoce a los socios minoritarios un derecho de salida ampliado en la legislación. - Se han limitado también, de forma drástica, las posibilidades de impugnación de acuerdos adoptados por la asamblea de socios o de la dirección comercial. Para ello se amplía el derecho a reclamar daños y perjuicios (art. 2377-2379-ter, CC). - Se ha introducido también una disposición vinculante según la cual una minoría cualificada de socios puede demandar a los gerentes por daños y perjuicios. 4.6. Sociedad unipersonal y patrimonio especial de la sociedad 4.6.1. El legislador introduce además dos nuevas instituciones: Por una parte se trata de la sociedad anónima unipersonal (hasta la fecha existía ya una sociedad limitada unipersonal). La limitación de responsabilidad se suprime si la sociedad no cumple sus obligaciones legales (por ejemplo de publicación). Notarius International 1-2/2004 F. Tassinari, Reforma del derecho de sociedades en Italia 97 4.6.2. Otra institución legal de nueva creación abre la posibilidad de formar, dentro del patrimonio de la sociedad, un patrimonio especial destinado a una finalidad determinada (patrimonio destinato ad uno specifico affare, art. 2447-bis y ss., CC). La creación de este patrimonio especial tiene lugar mediante acuerdo de los gerentes y se deberá recoger en escritura pública. Con la creación del patrimonio especial se pueden limitar al patrimonio especial las deudas relacionadas con la finalidad en cuestión. No obstante, este patrimonio especial presenta tres inconvenientes: - Se carece aún de experiencia práctica y de jurisprudencia para la gestión de la nueva institución legal. - El legislador ha provisto numerosas limitaciones y unas reglas de procedimiento complejas plasmadas en una densa normativa detallada, en parte dirigista. - La limitación de responsabilidad exige el cumplimiento continuo y minucioso de numerosos presupuestos legales. Asimismo el Registro ha sido revalorizado en el caso de medidas que afectan a los acreedores de la sociedad (como por ejemplo una reducción del capital). - En el caso de la S.L., de plantearse un conflicto de prioridad entre varios adquirentes (o embargo, constitución de usufructo, etc.) el criterio decisivo no es ya el momento en el que se firmaron los estatutos, sino el momento de la inscripción en el Registro mercantil. El refuerzo de la función del Registro mercantil va unido a una mayor transparencia en el derecho de sociedades y ha favorecido la constitución de sociedades. En este sentido el derecho italiano se distingue del derecho de los EE.UU., donde la tendencia es a limitar cada vez más la publicidad de los actos. El legislador deberá procurar que las inscripciones se pratiquen con mayor rapidez aún, y configurar la institución de la inscripción en el registro con mayor eficacia. 4.7. Responsabilidad del consorcio y responsabilidad velada. En la literatura especializada se ha criticado que la reforma del derecho de sociedades italiano no transponga de forma suficiente el derecho comunitario. Así, por ejemplo, el art. 2507 del CC somete a las sociedades extranjeras que no se correspondan con un tipo de sociedad italiano a la legislación de la sociedad anónima italiana. - Se critica que el legislador no haya transpuesto todas las Directivas pertinentes de la CE; por ello, supuestamente, algunas reglas no son conformes con las Directivas. - Asimismo se critica que Italia haya perdido la oportunidad de adoptar, con la reforma, una regla sobre la Societas Europae (SE). - Finalmente, se defiende de forma ocasional la tesis de que la reforma no tiene en cuenta las decisiones del Tribunal Europeo de Justicia en los asuntos Centros3 y Überseering4. En mi opinión es cierto que algunas disposiciones se oponen a determinadas Directivas. No obstante, no se puede afirmar que no se han tenido en cuenta suficientemente las decisiones del TJE. Todavía no se ha podido tener en cuenta a la Sociedad Anónima Europea (SE), pues en el momento de la reforma no se disponía del texto definitivo de la Directiva. No obstante, la SE será tenida en cuenta con seguridad en la próxima reforma. Se ha regulado de nuevo la responsabilidad de los órganos sociales y de los socios en el caso de intervenciones en beneficio propio o de terceros infringiendo los principios de una gestión comercial ordenada (art. 2497bis y ss., CC). Según esta nueva regulación los socios tendrán derecho a indemnización por daños y perjuicios si se produce una pérdida del patrimonio de la sociedad debida a actos de la gerencia. El legislador ha evitado conscientemente el concepto de responsabilidad del consorcio, para evitar dificultades a la hora de delimitar el concepto de consorcio (gruppo di società). La ley se limita a fundamentar la responsabilidad de aquellas personas que influyan en la gerencia, aún cuando dichas personas no sean gerentes de la sociedad. Son características de esta regulación a) la amplitud del concepto y b) la responsabilidad decreta frente a los socios perjudicados. 4.8. Revalorización del Registro mercantil También se ha modificado la legislación relativa al Registro mercantil. La inscripción de determinadas modificaciones legales deja de tener un efecto puramente declarativo, y adquiere un efecto constitutivo. - Antes de la reforma, la inscripción tenía únicamente un efecto constitutivo en el momento de la constitución de sociedades de capital y sociedades cooperativas, de la transformación de una sociedad personal en una sociedad de capital, de las escisiones o de la emisión de títulos de deuda por parte de una S.A. La inscripción de actos jurídicos de otro tipo tenía un efecto declarativo únicamente. - Desde la reforma la inscripción tiene un efecto constitutivo también en caso de modificaciones de los estatutos sociales y en caso de acuerdos relativos a la disolución de una sociedad de capital. - 4.9. La reforma del derecho de sociedades italiano y el derecho de la UE 5. Objetivos de la reforma: Aumento del número de empresas, simplificación de la ley, más autonomía privada La reforma se puede considerar „liberal“ por tres motivos: - En primer lugar, el objetivo de la reforma es favorecer la creación, el crecimiento y la competitividad de las sociedades. 3 4 sentencia de 9 de marzo 1999, asunto C-212/97. sentencia de 5 de noviembre 2002, asunto C-208/00. 98 - - F. Tassinari, Reforma del derecho de sociedades en Italia En segundo lugar, se simplifica el derecho de sociedades y se adapta a las necesidades de las empresas y de la competencia. En tercer lugar se favorece la autonomía privada y se protegen al mismo tiempo los intereses de determinadas partes interesadas. 5.1. Aumento del número y competitividad de las empresas 5.1.1. Con respecto a cada uno de los puntos mencionados: Una limitación de la responsabilidad ofrece tanto a los empresarios el estímulo para aceptar nuevos riesgos como a terceras partes estímulos para incorporarse como socios. Por otra parte, los acreedores de la sociedad siguen teniendo la posibilidad de que los socios les ofrezcan una garantía. 5.1.2. La tendencia a formas de sociedad con responsabilidad limitada se corresponde con el desarrollo de la economía. El legislador italiano ha tenido en cuenta que en otros países europeos, como por ejemplo en España, las modificaciones en el derecho de las S.L. han originado una reorientación masiva consistente en el abandono de las sociedades personales en favor de las sociedades de responsabilidad limitada. En Italia se intenta impulsar el mismo proceso. El objetivo del legislador italiano ha sido favorecer la transformación de sociedades personales en S.L., y de S.L. en sociedades anónimas. No obstante, este objetivo sólo se podrá alcanzar si se produce también la reforma fiscal necesaria, de modo que la elección de la forma de sociedad no se vea influida por más tiempo por un distinto tratamiento fiscal. La transformación de una sociedad personal en una sociedad de capital ya no exige la unanimidad; antes bien, basta con un simple acuerdo por mayoría de los socios (art. 2500-ter del CC). No obstante, no se debe excluir la posibilidad de que los socios minoritarios se vean perjudicados. Por ello existen dudas en cuanto a la constitucionalidad de la nueva regulación. 5.1.3. Tiene gran importancia práctica la simplificación de la transformación de S.L. en sociedades anónimas. - En las sociedades anónimas el empresario dispone de posibilidades de financiación más variadas. - El margen de maniobra para la redacción de los estatutos es mayor en la S.L que en las S.A. No obstante en la S.L. las disposiciones de protección para terceras partes son más estrictas. Por ejemplo, los terceros acreedores tendrán prioridad para cobrar por delante de los socios que sean también acreedores. - Además en la S.L. existe una responsabilidad directa de los socios que actúan en nombre de la sociedad por los daños que ellos mismos causan a la S.L. Son también responsables, dado el caso, solidariamente junto con los gerentes. En la sociedad anónima el accionista no tiene facultades de dirección, pero no incurre en el riesgo de que se ejerza contra él una acción por responsabilidad civil. - Notarius International 1-2/2004 En la S.L. cualquier socio minoritario puede promover una acción por responsabilidad civil contra los gerentes, aún cuando su participación sea mínima. Por ello el socio de una S.L. tiene más atribuciones, en particular atribuciones de control, y puede incluso examinar la contabilidad. Por el contrario, los gerentes tienen una posición más fuerte en una S.A. 5.2. Simplificación de la ley 5.2.1. El número de disposiciones legales relativas a la S.L., la S.A. y la sociedad cooperativa ha aumentado notablemente. No obstante, la visión de conjunto del derecho de sociedades se ha aclarado. Así se han regulado, por ejemplo, instituciones legales que anteriormente existían en la práctica pero que no estaban reguladas legalmente, como por ejemplo la licitud de emplear medios electrónicos para la votación en las asambleas, la licitud de una cláusula simul stabunt simul cadent (según la cual el cese de la mayoría o de sólo un gerente implicará también el cese de los demás gerentes), o los requisitos de una leveraged buy-out (fusión tras una compra financiada). La actual regulación legal contribuye a crear seguridad jurídica. 5.2.2. A la simplificación del derecho de sociedades ha contribuido también una reducción de las normas vinculantes. Las normas vinculantes sólo se mantendrán para la protección de terceras partes. No obstante, resulta difícil determinar con exactitud los intereses de terceras partes. 5.3. Autonomía privada La mayor parte de las normas del nuevo derecho de sociedades son de naturaleza dispositiva. El objetivo del legislador ha sido ofrecer un amplio abanico de posibilidades de regulación, entre las cuales el usuario del derecho podrá elegir la solución que considera más apropiada para él. No obstante, cabe preguntarse si el empresario italiano hará realmente uso de la variedad de reglas que se le ofrecen. En efecto, la mayoría de las sociedades italianas son sociedades pequeñas o medianas, cuyos socios son a menudo miembros de una familia. Estos empresarios entienden muy bien la importancia de la limitación de responsabilidad mediante la creación de una sociedad de capital. No obstante, a menudo no están dispuestos a ocuparse de cuestiones legales de detalle relativas a la constitución de la empresa. Por ello, en este sentido, en el momento de crear una sociedad será decisivo el asesoramiento por parte de abogados o notarios. Por ello la reforma sólo podrá tener éxito si los usuarios del derecho hacen uso también de las nuevas posibilidades que les ofrece la ley. Notarius International 1-2/2004 J. A. Márquez González, Formación de los contratos 99 COMPARATIVE LAW Formación de los contratos. Buscando reglas uniformes Time and place of the conclusion of a contract – a comparative analysis Temps et lieux de la conclusion de contrats – Une analyse comparative Zeit und Ort des Vertragsschlusses – eine rechtsvergleichende Betrachtung Tempi e luoghi della conclusione di contratti – Un'analisi comparativa JOSÉ ANTONIO MÁRQUEZ GONZÁLEZ, notario en Orizaba, México Contenido English summary Sommaire en français Deutsche Zusammenfassung Sommario en italiano Resumen en Español 1. Introducción 2. ¿Cuándo se perfecciona un contrato? 2.6. Cuadro comparativo 3. ¿Dónde se perfecciona un contrato? 4. Conclusiones pagina 99 99 100 100 101 101 102 108 108 111 Summary The Mexican notary MÁRQUEZ GONZÁLEZ examines the time and place of contractural agreements in different legal systems when the parties to the contract are not present. In theory four points in time are possible for the conclusion of the contract. (2.1.3.): - the declaration of acceptance - the sending of the declaration of acceptance - the arrival of the acceptance - or finally the acknowledgement of the person offering the contract of the declaration of acceptance. Mexican law mainly focuses on the arrival of the declaration of acceptance: the Federal Civil Code (2.1.) as well as the Civil Codes of several federal states in Mexico (2.2.) and the Mexican Commercial Code (the latter only since its reform in the year 2000) (2.3.). There are exceptions, however. A gift, for example, does not become effective until the person making the gift is aware of the declaration of acceptance (2.1.4 and 2.3.2.) The civil and commercial codes of the majority of Latin American and European countries examined in the study focus on the point of time of the arrival – some, however, on the time at which the declaration was sent or not until the acknowledgement of the declaration. (2.4.1). The law in the USA focuses on the time of sending (2.4.2.). More recent legislation on the conclusion of electronic contracts (2.4.3) as well as international conventions (2.5) on the other hand, focus, like the majority of national legal systems, on the arrival of the declaration. MÁRQUEZ GONZÁLEZ illustrates this in a chart (2.6.). In more recent laws on electronic contracts there are sometimes precise definitions of when an electronic document arrives (2.4.3). The place of the conclusion of the contract according to Mexican law is the seat of the party offering the contract at the point of time when the contract comes into being (3.1.). The law in other Spanish-speaking countries generally has similar effects, focusing partly on the place at which the offer is made, the place where the declaration of acceptance is received or where acknowledgement of the declaration of acceptance is made – partly, however, also on the place named in the contract or on the beginning of the performance of the contract (3.2.1.). There are additional regulations in various legal systems for electronic legal transactions. In cases in which there is any doubt, electronic documents are deemed to have been sent from the seat or the residence of the party to the contract concerned. In the case of consumer contracts concluded electronically, on the other hand, in the countries of the European Union (such as Spain), the residence of the consumer is deemed to be the place of the conclusion of the contract (3.2.3.). Sommaire Le notaire mexicain MÁRQUEZ GONZÁLEZ fait une étude de droit comparé sur les temps et les lieux dans le cas de conclusions de contrats entre absents. En théorie, le contrat peut être conclu à quatre moments différents (2.1.3.): - Le moment de l'acceptation, - Le moment de l'envoi de la déclaration de l'acceptation, - Le moment de réception de la déclaration de l'acceptation der Zugang der Annahmeerklärung, - Ou le moment de la prise de connaissance de l'acceptation par l'auteur de l'offre. Le droit mexicain retient pour la plupart le moment de la réception de la déclaration de l'acceptation. Il en va ainsi pour le Code Civil national (2.1.), pour les différents Code Civils régionaux (2.2.) ainsi que pour le Code du Commerce (qui a été réformé en 2000) (2.3.) Il existe pourtant des exceptions: Par exemple, une donation n'est accomplie qu'au moment où l'auteur de l'offre prend connaissance de l'acceptation (2.1.4. et 2.3.2.) De même, la plupart des Codes Civils et Codes Commerciaux des Etats sud-américains et européens analysés dans le présent rapport retiennent le moment de la réception – à l'exception de quelques Etats qui retiennent le moment de l'envoi ou le moment de la prise de connaissance effective (2.4.1.). Le droit des Etats-Unis retient le 100 J. A. Márquez González, Formación de los contratos moment de l'envoi. Les lois plus nouvelles concernant la conclusion de contrats électronique (2.4.3.) ainsi que les traités internationaux (2.5.) renvoient, comme la plupart des ordres juridiques nationaux, au moment de la réception. MÁRQUEZ GONZÁLEZ illustre ces constations par un petit schéma (2.6.). Les nouveux Codes sur la conclusion de contrats électronique contiennent également des définitions exactes du moment de la réception du document. (2.4.3.). Aux termes de la loi mexicaine, le lieu de la conclusion du contrat est le domicile ou le siège de l'auteur de l'offre au moment de la conclusion du contrat (3.1.). Les droits d'autres Etats hispanophones arrivent pour la plupart à des résultats comparables même s'ils retiennent tantôt le lieu de l'offre, le lieu de la réception de la déclaration de l'acceptation ou la prise de connaissance de l'acceptation. Cependant, il existent aussi des Etats hispanophones qui renvoient au lieu mentionné dans le contrat ou au lieu où l'exécution du contrat a commencé (3.2.1.). De nombreuses ordres juridiques contiennent des règles comlémentaires pour le commerce juridique électronique. Ces règles disposent que, en cas de doutes, les documents électroniques sont censés envoyés au destinataire depuis le siège ou depuis le domicile de la partie contractante concernée. Dans les Etats de l'Union Européenne (comme p.e. l'Espagne), le lieu de la conclusion des contrats conclus avec les consommateurs correspond au lieu du domicile du consommateur (3.2.3.). Zusammenfassung Der mexikanische Notar MÁRQUEZ GONZÁLEZ untersucht rechtsvergleichend Zeit und Ort des Vertragsschlusses bei einem Vertragsschluß unter Abwesenden. Theoretisch kommen vier Zeitpunkte für den Vertragsschluß in Betracht (2.1.3.): - die Erklärung der Annahme, - die Versendung der Annahmeerklärung, - der Zugang der Annahmeerklärung, - oder schließlich die Kenntnisnahme des Anbietenden von der Annahmeerklärung. Das mexikanische Recht stellt überwiegend auf den Zugang der Annahmeerklärung ab – sowohl das Zivilgesetzbuch des Bundes (2.1.) wie die Zivilgesetzbücher verschiedener mexikanischer Bundesstaaten (2.2.) wie das mexikanische Handelsgesetzbuch (letzteres erst seit einer Reform im Jahr 2000) (2.3.). Es gibt allerdings Ausnahmen: So kommt etwa eine Schenkung erst mit der Kenntnisnahme des Anbietenden von der Annahmeerklärung zustande (2.1.4. und 2.3.2.) Auch die Zivil- und Handelsgesetzbücher der Mehrzahl der untersuchten lateinamerikanischen und europäischen Staaten stellen auf den Zeitpunkt des Zugangs ab – einige allerdings bereits auf den Zeitpunkt der Versendung oder erst auf den Zeitpunkt der tatsächlichen Kenntnisnahme (2.4.1.). Das Recht der USA stellt bereits auf den Zeitpunkt der Versendung ab (2.4.2.). Neuere Gesetze zum elektronischen Vertragsschluß (2.4.3.) sowie internationale Konventionen (2.5.) stellen hingegen Notarius International 1-2/2004 ebenso wie die Mehrheit der nationalen Rechtsordnungen auf den Zugang ab. MÁRQUEZ GONZÁLEZ veranschaulicht dies in einem Schaubild (2.6.). In neueren Gesetzen zum elektronischen Vertragsschluß finden sich teilweise auch genaue Definitionen, wann ein elektronisches Dokument zugegangen ist (2.4.3.). Ort des Vertragsschlusses ist nach mexikanischem Recht der Sitz des Anbietendem in dem Zeitpunkt, in dem der Vertrag zustande kommt (3.1.). Das Recht anderer spanischsprachiger Staaten stellt – mit weitgehend ähnlichen Ergebnissen – teils auf den Ort des Angebotes, den Ort des Zugangs der Annahmeerklärung oder der Kenntnis von der Annahme ab – teilweise aber auch auf den im Vertragstext angegebenen Ort oder auf den Beginn des Vertragsvollzuges (3.2.1.) Für den elektronischen Rechtsverkehr finden sich in verschiedenen Rechtsordnungen ergänzende Regelungen, wonach elektronische Dokumente im Zweifel als vom Sitz oder Wohnsitz der betreffenden Vertragspartei abgeschickt gelten. Bei elektronisch abgeschlossenen Verbraucherverträgen gilt hingegen in Staaten der Europäischen Union (wie z.B. Spanien) der Wohnsitz des Verbrauchers als Ort des Vertragsschlusses (3.2.3.). Sommario Il notaio mexicano MÁRQUEZ GONZÁLEZ fa uno studio di diritto comparato sui tempi ed i luoghi nel caso di conclusioni di contratti tra assenti. Nella teoria, il contratto può essere concluso in quattro momenti diversi (2.1.3.): - Il momento dell'accetazione, - il momento dell'invio della dichiarazione dell'accettazione, - il momento del ricevimento della dichiarazione dell'accettazione - oppure il momento della presa di concoscenza dell'accettazione dall'offerente. Il diritto mexicano ritiene per lo più il momento del ricevimento della dichiarazione dell'accettazione. Questo vale per il Codice Civile mexicano (2.1.), per i diversi Codici Civili regionali (2.2.) nonché per il Codice di Commcerio che è stato riformato nel 2000 (2.3.) Ciononostante, ci sono alcune eccezioni: Per esempio, una donazione non è compiuta che al momento in cui l'offerente prende conoscienza dell'accettazione. (2.1.4. et 2.3.2.) Inoltre, la maggior parte dei Codici Civili e Commerciali degli Stati sud-americani ed europei analizzati nel presente rapporto, ritengono il momento del ricevimento – salvo qualche Stato che ritiene il momento dell'invio o il momento della presa di conoscenza effettiva (2.4.1.). Il diritto degli Stati Uniti si basa sul momento dell'invio. Le leggi più nuove concernenti la conclusione di contratti elettronici (2.4.3.) nonché i trattati internazionali (2.5.) richiamano, come lo fa la maggior parte dei sistemi giuridici nazionali, il momento del ricevimento. MÁRQUEZ GONZÁLEZ illustra queste costatazioni con uno piccolo schema (2.6.). I nuovi Codici sulla conclusione di contratti elettronici contengono anche definizioni esatte Notarius International 1-2/2004 J. A. Márquez González, Formación de los contratos del momento del ricevimento del documento (2.4.3.). Ai sensi della legge mexicana, il luogo della conclusione del contratto è la sede dell'offerente al momento della conclusione del contratto (3.1.). Le leggi degli altri Stati con lingua spagnola arrivano per la maggior parte a risultati comparabili anche se richiamano o il luogo dell'offerta, o il luogo del ricevimento della dichiarazione dell'accettazione o il luogo della presa di conoscenza dell'accettazione. Tuttavia, esistono Stati con lingua spagnola che ritengono il luogo menzionato nel contratto o il luogo in cui l'esecuzione del contratto è cominciata (3.2.1.). Molti sistemi giuridici contengono regole complementarie per il commercio giuridico elettronico. Ai sensi di queste regole, il luogo dell'invio dei documenti elettronici è, nel caso di dubbi, la sede o il domicilio della parte contraente concernata. In altri Stati dell'Unione Europea, il luogo della conclusione dei contratti stipulati con i consumatori corrisponde al luogo del domicilio del consommatore (3.2.3.). Resumen El notario mexicano MÁRQUEZ GONZÁLEZ investiga según el derecho comparado el momento y lugar de la conclusión de un contrato en el caso de un contrato celebrado entre ausentes. Desde el punto de vista teórico se consideran cuatro momentos para la conclusión de un contrato (2.1.3): - la declaración de la aceptación, - el envío de la declaración de aceptación, - la recepción de la declaración de aceptación, - o finalmente, la toma de conocimiento de lo ofertado a partir de la declaración de aceptación. El derecho mexicano se orienta sobre todo en función de la recepción de la declaración de aceptación - tanto el Código Civil del Estado (2.1.) como los Códigos Civiles de los diferentes estados federados mexicanos (2.2.) como el Código de Comercio mexicano (este último sólo a partir de la reforma en el año 2000) (2.3.). No obstante, existen excepciones: Así, por ejemplo, una donación no se produce hasta la declaración de aceptación (2.1.4 y 2.3.2). El código civil y el código de comercio de la mayoría de los Estados latinoamericanos y europeos estudiados se orientan en función del momento de la recepción - si bien algunos se centran en el momento del envío o incluso en el momento de la toma de conocimiento real (2.4.1). El derecho de los EE.UU. se orienta en función del momento del envío (2.4.2.). Por el contrario, las leyes recientes relativas a la conclusión electrónica de contratos (2.4.3.), así como las convenciones internacionales (2.5.) se orientan, al igual que la mayoría de los ordenamientos jurídicos nacionales, en función de la recepción. MÁRQUEZ GONZÁLEZ ilustra esta situación en un diagrama (2.6.). En las leyes recientes relativas a la conclusión electrónica de contratos se encuentran también, parcialmente, definiciones exactas del momento en el que se recibe un documento electrónico (2.4.3.). 101 El lugar de conclusión del contrato es, según el derecho mexicano, la sede social del ofertante en el momento en que se celebra el contrato (3.1.). El derecho de otros países de habla hispana – con resultados bastante similares – se orienta en parte en función del lugar de la oferta, del lugar de recepción de la declaración de aceptación o del conocimiento y de la aceptación – pero también, en parte, en función del lugar indicado en el texto del contrato o del inicio del cumplimiento del contrato (3.2.1). Para el tráfico jurídico electrónico se encuentran en diferentes ordenamientos jurídicos regulaciones adicionales, según las cuales los documentos electrónicos, en caso de duda, se considerarán enviados desde la sede o domicilio de la parte contractual en cuestión. Por el contrario, en el caso de contratos concluidos por los consumidores en forma electrónica se considera, en los Estados de la Unión Europea (como por ejemplo España) el domicilio del consumidor como lugar de la conclusión del contrato (3.2.3.). Formación de los contratos. Buscando reglas uniformes* 1. Introducción Me propongo averiguar en este ensayo cuál es el margo legal que regula el momento y el lugar de perfección del contrato desde el punto de vista del derecho comparado. Traté de elegir dos aspectos sumamente concretos dentro del amplio marco de la contratación en general y específicamente electrónica: éstos se refieren al momento y al lugar de formación del contrato. Por tanto, he dividido mi investigación en dos grandes rubros que tratan de responder precisamente a estas interrogantes. Abordé primero el problema más complejo de ambos: ¿cuándo se perfecciona un contrato? Una vez presentada y examinada en forma sistemática la diversidad de pareceres, resultó más fácil enfrentar la segunda cuestión, a saber, ¿dónde se perfecciona un contrato? En cada uno de los casos distinguí cuidadosamente entre los contratos que se realizan inter-praesentes y aquellos que se realizan inter-absentes. Examiné sucesivamente las hipótesis que tienen lugar en cada uno de ellos. Centré desde luego mi atención en la exposición del tema conforme a la legislación nacional, tanto en el Código Civil como en el Código de Comercio, la Ley Federal de Protección al Consumidor y, en general, en el ámbito de las recientes reformas en materia de contratación electrónica. Luego amplié la investigación al derecho comparado en cada uno de los rubros. Hubo necesidad en este punto de distinguir entre las legislaciones provenientes de los países sajones y aquellas otras provenientes de los países romanistas y aun advertir la especificidad de las legislaciones de tipo oriental (aunque sean bastante asimi- * JOSÉ ANTONIO MÁRQUEZ GONZÁLEZ, notario en Orizaba, México. 102 J. A. Márquez González, Formación de los contratos lables a las sajonas). Traté también de aclarar especialmente el carácter formal de la legislación, porque en algunos casos la normativa se reducía a simples proyectos. Utilicé el mismo método y concedí especial atención a las soluciones proporcionadas por el derecho uniforme, analizando la normativa que en años recientes ha sido expedida, concretamente en lo referente a las leyes modelos de la Comisión de las Naciones Unidas para el Derecho Mercantil Internacional (CNUDMI = UNCITRAL) y del Instituto Internacional para la Unificación del Derecho Privado (UNIDROIT), así como en el ámbito comunitario de la Unión Europea. Aunque traté de ser muy breve en la exposición de la legislación comparada, fui cuidadoso en señalar el fundamento legal y aun en consignar literalmente la fuente original – con la traducción en su caso –. De esta forma conseguí mayor exactitud en la exposición. En suma, la utilización del método comparativo resultó muy provechosa. Con base en estos resultados opté por elaborar – con relación al primer tema propuesto – un amplio cuadro dividido en secciones que ilustra a la vez la magnitud del problema y la diversidad de soluciones. Juzgué innecesario elaborar un segundo cuadro para el lugar de perfección del contrato. Debo aclarar, sin embargo, que se han reducido las asimetrías con el primer problema y la tendencia de los últimos años parece dirigirse a conciliar las diversas soluciones en un solo esquema más o menos complejo. Al final, procuré agrupar mis conclusiones en un breve capítulo de resumen. El análisis, creo, puede resultar útil, sobre todo desde un punto de vista exegético-comparativo. Es cierto que opté por eludir la exposición de elementos doctrinarios para arribar inmediatamente al análisis preciso de la cuestión. Es que el tema se encuentra sometido a bruscos cambios legislativos, y he preferido enfocar mi atención a este aspecto, dando por sentada la amplia evolución doctrinal al respecto. Parece propicia la ocasión para fijar en definitiva el cuándo y donde de la perfección de los modernos contratos, procurando en lo posible la adopción de una respuesta, si bien no única ni idéntica, por lo menos uniforme en el amplio campo de las soluciones que la propia tecnología y nuestra diversidad de regímenes jurídicos ofrece. Tal vez la solución podría extenderse, en mi opinión, a otros tipos de contratos celebrados a distancia y aun a las materias, cada vez más cercanas, del derecho civil y del derecho mercantil, aunque es desde luego forzoso reconocer la peculiaridad de las reglas en el ámbito de la contratación masiva y los derechos del consumidor. Esta investigación guarda así, con todas sus limitaciones, una no despreciable virtud, es decir, la de presentar un panorama más o menos amplio y sin embargo bastante preciso de dos aspectos concretos que interesan en el amplio campo del derecho electrónico: el aquí y el ahora de la contratación negocial con base en las más recientes tecnologías de comunicación. Notarius International 1-2/2004 2. ¿Cuándo se perfecciona un contrato? 2.1. Código Civil Federal mexicano 2.1.1. Negocio entre personas presentes La pregunta admite una respuesta muy simple en el caso del negocio que se conviene entre personas presentes o que incluso estando físicamente separadas, se encuentran sin embargo en la posibilidad de comunicación inmediata y efectiva – por ejemplo, vía telefónica –. Se distinguen aquí dos hipótesis: la primera se refiere a la negociación entre personas presentes con fijación de plazo, pues en este caso el art. 1804 del Código Civil Federal mexicano1 dice muy claramente que „toda persona que propone a otra la celebración de un contrato fijándole un plazo para aceptar, queda ligada por su oferta hasta la expiración del plazo“. Es distinta la hipótesis del art. 1805 del mismo CCFM al afirmar que „Cuando la oferta se haga a una persona presente, sin fijación de plazo para aceptarla, el autor de la oferta queda desligado si la aceptación no se hace inmediatamente. La misma regla se aplicará a la oferta hecha por teléfono [...]“. Esta disposición ha sido adicionada con un párrafo en los términos siguientes: „[...] o a través de cualquier otro medio electrónico, óptico o de cualquier otra tecnología que permita la expresión de la oferta y la aceptación de ésta en forma inmediata“.2 2.1.2. Negocio entre personas no presentes Ahora bien, el problema surge cuando se trata de negocios concertados entre personas no presentes, ya que entre ellos puede mediar cierto plazo de espera por la forma de comunicación empleada (son contratos con formación ex intervalo o in itinere).3 Se distinguen también aquí dos hipótesis: la primera puede referirse sin dificultad a la emisión de una oferta con fijación de plazo. Si éste es el caso, se aplica el mismo art. 1804 ya descrito. 1 2 3 http://www.cddhcu.gob.mx/leyinfo/pdf/2.pdf En la práctica sucede que los contratantes frente a su computadora pueden, desde luego, no encontrarse mutuamente en „tiempo real“ por diversas razones de orden práctico. He aquí algunas de las más comunes: Problemas técnicos: incompatibilidad de programas, peso en bits del archivo, defectos en la red, recepción tardía de archivos adjuntos, servidor saturado, irrecuperabilidad técnica del mensaje. Modalidades sofisticadas: buzones electrónicos, sistemas de acuse de recibo automatizados, arriendo de servidores, redes cerradas, sistemas múltiples de acceso, ventas face to face con máquinas (por ejemplo, expedidoras de billetes aéreos o ferroviarios), compras selfservice, etc. Problemas administrativos internos: horas habituales de servicio, negligencia en la revisión del correo, espera de decisiones colegiadas, ausencia del empleado que guarda en su poder los códigos de acceso. Incompatibilidades de orden internacional: diversos husos horarios, días festivos nacionales, diferencias lingüísticas. Causas de fuerza mayor: defectos en el suministro de energía eléctrica, paro de labores, etc. Todo ello puede anular el concepto de „tiempo real“ en la comunicación electrónica. En las obligaciones verbales el contrato nacía del „mero consentimiento“ – aún perdura en nuestros modernos códigos esta expresión coloquial – y, por tanto, podía celebrarse inter-absentes, ya por carta, ya por mensajero (Justiniano, Inst., 3, 19, 12; 3, 22, pr.; 3, 22, 2; Gayo, Inst., 3, 92; 3, 135-136). Notarius International 1-2/2004 J. A. Márquez González, Formación de los contratos La segunda hipótesis, en cambio, se refiere a la emisión de una oferta sin fijación de plazo. Pues bien, en este caso el autor de la oferta queda vinculado durante tres días más el tiempo necesario según la facilidad de las comunicaciones entre las plazas (art. 1806). 2.1.3. Momentos posibles de la perfección del contrato – Doctrina de la recepción En este último caso ¿cuándo se considera perfeccionado el contrato? Al respecto la doctrina ha logrado individualizar cuatro momentos precisos en que el contrato pueda perfeccionarse. Ellos se refieren, por su orden cronológico, a los siguientes momentos: - Perfección del contrato en el momento en que una parte declara abiertamente la aceptación; - Perfección del contrato en el momento del envío o expedición del documento o mensaje respectivo; - Perfección del contrato en el momento de recepción por el destinatario, según el medio técnico empleado, y - Perfección del contrato en el momento preciso de información personal de los términos de la aceptación. Pues bien, la regla general establecida por el código mexicano es la de que el contrato se forma en el momento en que el proponente recibe la eventual aceptación (art. 1807). Por tanto, dicho código acepta aquí la tercera doctrina, es decir, la doctrina de la recepción. 2.1.4. Excepciones Sin embargo, debe aclararse que esta regla genérica sufre importantes excepciones. Por ejemplo, por la naturaleza misma de la liberalidad, una donación nunca puede considerarse perfeccionada sino hasta que el beneficiario la acepta y, además, hace saber de alguna forma esta aceptación al donante (art. 2340). Se sigue de aquí inmediatamente que nuestro código incorpora entonces una regla específica basada en la doctrina de la información, es decir, en el cuarto momento del proceso. ¿Qué pasa si el oferente fallece sin que el aceptante se entere? Uno podría pensar que el contrato solamente quedaría perfeccionado en el momento en que este último (el aceptante) lograra comprobar la recepción de su aceptación. No es así, sin embargo: los herederos del oferente quedan obligados a sostener el contrato una vez declarada sin más la aceptación de la oferta (art. 1809). 103 2.3. Código de Comercio mexicano 2.3.1. Regla generál Probablemente por la celeridad misma de la negociación mercantil, el Código de Comercio mexicano5 aceptaba hasta ahora que la perfección de los contratos mercantiles celebrados por vía epistolar, no tuviese lugar sino hasta que se contestara aceptando la oferta (o las condiciones en que hubiera sido modificada). De aquí que la doctrina aceptada por dicho Código fuese la doctrina de la expedición (art. 80 CCo), es decir, la del segundo momento del proceso. Las reformas de junio de 2000 y agosto de 2003 en materia de contratación electrónica han ajustado esta norma comercial a la regla genérica de la contratación civil federal. Por tanto, el art. 80 del Código de Comercio precisa ahora lo siguiente: „Art. 80. Los convenios y contratos mercantiles que se celebren por correspondencia, telégrafo, o mediante el uso de medios electrónicos, ópticos o de cualquier otra tecnología, quedarán perfeccionados desde que se reciba la aceptación de la propuesta o las condiciones con que ésta fuere modificada.“ En consonancia con este artículo, era necesario entonces identificar el momento exacto de recepción de la información, sea cual fuere el medio empleado. Pues bien, el art. 91 reformado consigna ahora: „Art. 91. Salvo pacto en contrario entre el Emisor y el Destinatario, el momento de recepción de un Mensaje de Datos se determinará como sigue: I. Si el Destinatario ha designado un Sistema de Información para la recepción de Mensajes de Datos, ésta tendrá lugar en el momento en que ingrese en dicho Sistema de Información; 4 2.2. Códigos de los estados mexicanos Aun los códigos más recientes del resto de la República Mexicana admiten aquella regla general para el perfeccionamiento del negocio entre no presentes. Así, los códigos civiles de Puebla (1985), Jalisco (1995), Tabasco (1997), Coahuila (1999) y Estado de México (2002) consignan, todos, la regla genérica de perfección del contrato precisamente en la etapa de recepción.4 5 Art. 1465, CC de Puebla; art. 1278, CC de Jalisco; arts. 1930-1931, CC de Tabasco; arts. 1921-1922, CC de Coahuila y arts. 7.46-7.47, CC del Estado de México. Todos ellos, por cierto, incorporan ya la posibilidad de la comunicación electrónica y la validez de este medio para el perfeccionamiento del contrato. Por su parte, el Código Civil de Tabasco (art. 1928) redujo la modificación a la simple adición: „[…] Este artículo es aplicable a la oferta hecha por teléfono o por cualquier otro medio electrónico“, lo mismo que el de Coahuila (arts. 1920 y 1926), que simplemente añadió: „cualquier medio de comunicación similar“. El CC de Puebla admite la posibilidad cuando se refiere a las ofertas hechas por teléfono, radio, télex o „cualquier medio de comunicación similar que permita a la persona que reciba la oferta contestar inmediatamente“ (art. 1460). El CC de Jalisco dice que „la misma regla se aplicará a la oferta hecha por cualquier medio de comunicación simultánea“ y agrega que „es válida y legítima“ la comunicación impresa en los términos siguientes: „Art. 1279. Cuando exista una oferta al público o en los contratos de ejecución no instantánea, en los de suministro, y en los de prestaciones periódicas, es válida y legítima la telecomunicación impresa para considerarse manifestada la voluntad para contratar, siempre que: I. Exista un acuerdo previo entre las partes involucradas para confirmar la voluntad por ese medio o la oferta se haga por medios masivos de comunicación; II. Los documentos transmitidos a través de esos medios, tengan las claves de identificación de las partes; y III. Se firmen por las partes los originales de los documentos donde conste el negocio y tratándose de inmuebles, que la firma sea autenticada por fedatario público“. http://www.cddhcu.gob.mx/leyinfo/pdf/3.pdf 104 J. A. Márquez González, Formación de los contratos II. De enviarse el Mensaje de Datos a un Sistema de Información del Destinatario que no sea el Sistema de Información designado, o de no haber un Sistema de Información designado, en el momento en que el Destinatario recupere el Mensaje de Datos, o III. Si el Destinatario no ha designado un Sistema de Información, la recepción tendrá lugar cuando el Mensaje de Datos ingrese a un Sistema de Información del Destinatario. Lo dispuesto en este artículo será aplicable aun cuando el Sistema de Información esté ubicado en un lugar distinto de donde se tenga por recibido el Mensaje de Datos conforme al artículo 94.“ 2.3.2. Excepciones De todas formas, el tema continúa sin ser pacífico en la doctrina y aun en la propia legislación, pues si ya hemos visto que los arts. 1807 CCFM y 80 del Código de Comercio se muestran ahora uniformes (con la particularidad consignada en el 2340 CCFM), lo cierto es que esta última regla de excepción en las liberalidades se trasmite a otros negocios. Así, en la Ley sobre el Contrato de Seguro el art. 21, fr. I, acepta la regla general de la doctrina de la información: „El contrato de seguro: I. Se perfecciona desde el momento en que el proponente tuviere conocimiento de la aceptación de la oferta [...]“ Por otra parte, el art. 222 de la abrogada Ley de Navegación y Comercio Marítimos (aún vigente, por expresa disposición del art. 3º transitorio de la nueva Ley de Navegación de 1994) adopta también la doctrina del cuarto momento de perfección contractual: „El seguro marítimo podrá contratarse por cuenta propia o por un tercero y se perfeccionará en el momento en que el solicitante tenga conocimiento de su aceptación por el asegurador“. Un caso todavía mucho más sorprendente en este irregular conjunto de soluciones a la perfección del contrato entre no presentes se encuentra en el art. 48 de la Ley Federal de Protección al Consumidor, precisamente en su capítulo quinto que se refiere a „Las ventas a domicilio mediatas o indirectas“. En esta hipótesis el art. 56 menciona: „El contrato se perfeccionará a los cinco días hábiles contados a partir de la entrega del bien o de la firma del contrato, lo último que suceda. Durante ese lapso, el consumidor tendrá la facultad de revocar su consentimiento sin responsabilidad alguna [...]. Tratándose de servicios, lo anterior no será aplicable si la fecha de prestación del servicio se encuentra a diez días hábiles o menos de la fecha de la orden de compra.“ Estas disposiciones deben relacionarse con las previsiones específicas de los arts. 31, 59 y 60 de la Ley del Servicio Postal Mexicano. Esta ley juzga al remitente como propietario de la correspondencia y envíos en tanto estos permanezcan en poder de la oficina postal, no se entreguen a sus destinatarios o „a las personas que tengan derecho a recibirla“.6 En este mismo orden de ideas, es importante observar que la Ley de Concursos Mercantiles fija su atención en el momento preciso de la recepción. Así, presume en su art. 194 que „toda la correspondencia que llega al domicilio de la empresa del comerciante es relativa a las ope- Notarius International 1-2/2004 raciones de la misma“. Se agrega además que el síndico – o el conciliador – puede recibirla y abrirla sin la presencia o autorización expresa del destinatario. 2.4. Derecho comparado 2.4.1. Codigos estranjeros Las soluciones también aparecen en forma dispar en el derecho comparado. El Código de las Obligaciones de Suiza (Codice delle Obbligazioni), de 1911, regula el tema en el art. 1 como una regla general, afirmando que „el contrato no es perfecto, sino cuando los contratantes han demostrado concordantemente su recíproca voluntad. Tal manifestación puede ser expresa o tácita“. Luego añade que la oferta hecha a una persona ausente sin fijar término resulta obligatoria para el proponente hasta el momento en el cual debería alcanzarlo una respuesta... (art. 5) y el art. 10 aclara que si el contrato es convenido entre ausentes, sus efectos comienzan desde el momento en el cual ha sido expedida la declaración de aceptación, aclarando que „en aquellos casos donde no ocurra aceptación expresa los efectos del contrato comienzan desde la recepción de la propuesta“.7 Los códigos civiles de Argentina (1871) y Brasil (2003), por su parte, recogen la teoría de la expedición.8 A su vez, los códigos civiles de Puerto Rico (1930), Alemania (1900), Quebec (1994), Uruguay (1868), Costa Rica (1888), Guatemala (1964) e Italia (1942), aceptan la doctrina de la recepción.9 Por último, los códigos civiles de Portugal (1966), España (1888) y aun de la misma Italia y Perú (1984) recogen la teoría de la información.10 En distinta materia, los códigos de comercio de Brasil (1850), España (1885), Costa Rica (1964) y Colombia (1971) consignan, todos, la regla de la perfección del contrato entre ausentes en la etapa de recepción.11 2.4.2. Derecho norteamericano En el derecho norteamericano la perfección de los contratos se realiza al momento de la expedición (contract is formed at moment of posting). Esta es, en efecto, la regla prevaleciente que también interpreta la doctrina (effective when dispatched).12 6 7 8 9 10 11 12 Cfr. infra el texto del art. 13.2 del Regolamento electrónico italiano (n. 25). „Art. 1. Il contratto non è perfetto se non quando i contraenti abbiano manifestato concordemente la loro reciproca voluntà. Tale manifestazione può essere expresa o tacita.“ „Art. 5. La proposta fatta a persona assente senza fissare un termine è obbligatoria pel proponente fino al momento in cui dovrebbe o (sic) giungergli una risposta spedita regolarmente ed in tempo debito. [...]“ „Art. 10. Se il contratto è conchiuso fra assenti, i suoi effetti incominciano dal momento in cui fu spedita la dichiarazione di accettazione. Ove non occorra accettazione espressa, gli effetti del contratto cominciano dal ricevimento della proposta.“ Art. 1154 CC de Argentina; art. 434 CC de Brasil. Art. 1214, CC de Puerto Rico; art. 130, CC de Alemania; art. 1387, CC de Quebec; art. 1265, CC de Uruguay; art. 1009, CC de Costa Rica; art. 1523, CC de Guatemala y art. 1335, CC de Italia. Art. 224, CC de Portugal; art. 1262, párr. 2, CC de España; art. 1326, párr. 1, CC de Italia y arts. 1373-1374 de Perú, estos dos últimos en una presunción que engloba las doctrinas de la recepción y de la información. Art. 127, CCo de Brasil; art. 54, CCo de España; art. 444, CCo de Costa Rica y art. 864, CCo de Colombia. P. S. ATIYAH, An Introduction to the Law of Contract, fifth edition, Clarendon Press, Oxford, 1995, pp. 55-58 y 71. Notarius International 1-2/2004 J. A. Márquez González, Formación de los contratos La doctrina anglosajona13 conoce esta regla como the mailbox rule, la cual tuvo su origen en el famoso caso Adams v. Lindsell, que se remonta al año de 1818. Así, se argumenta en el sentido de que el oferente autoriza en forma tácita a la oficina postal para actuar como su representante y de esta forma recibir la eventual aceptación, como si al momento de ser depositada ésta en el buzón de la oficina emisora, la depositara el propio gerente en persona. A esta doctrina de la mailbox rule se refieren los §§ 1201 (38) (General definitions), 2-204 (Formation in general) y 2-206 (Offer and Acceptance in Formation of Contract) del Article II (Sales) del Uniform Commercial Code (UCC), así como sus enmiendas de 1987 (§ 2A206), que atañen particularmente a ventas (leases). El Restatement of Contracts (second) del American Law Institute trata también el tema en el § 63. Leyes más recientes en los Estados Unidos de América, esta vez en el ámbito del derecho de protección al consumidor, permiten la aplicación de la regla denominada cooling off period en el caso de ventas hechas de puerta en puerta (por un monto de veinticinco dólares o más). Así, la Federal Trade Commission permite la posibilidad de revocación de la venta otorgando un plazo de tres días.14 El ejemplo ha sido seguido por gran número de países que han adoptado estos criterios, incorporándolos a sus leyes nacionales. La legislación mexicana, en efecto, ha recogido esta normativa en los arts. 80 y 91 del Código de Comercio aceptando la doctrina de la recepción y consignando, a continuación, reglas precisas sobre el momento exacto en que ello debería tener lugar. También es el caso, por ejemplo, de Quebec, cuyo código civil dice en su art. 1387: „El contrato se forma cuándo y dónde la aceptación sea recibida por el oferente, sin tener en cuenta el método de comunicación usado y aunque las partes hayan acordado reservas sobre cuestiones secundarias“.17 Por otra parte, un cierto conjunto de leyes, aunque no se refiere en forma exacta al punto tratado, sí remite al contexto genérico de la normativa nacional para la regulación de sus consecuencias a través del principio de equivalencia, ahora generalmente aceptado. Este es, por ejemplo, el caso de las siguientes leyes: Ley sobre Documentos Electrónicos, Firma Electrónica y Servicios de Certificación de dicha firma, de Chile18 (2002), art. 3º; 13 2.4.3. Contratación electrónica Las nuevas leyes que se han expedido en materia de contratación electrónica parecen mantener, por fortuna, un criterio uniforme al respecto, gracias a la expedición de la Ley Modelo sobre Comercio Electrónico (LM/CE)15 y la Ley Modelo sobre Firmas Electrónicas (LM/FE)16 de la Comisión de las Naciones Unidas para el Derecho Mercantil Internacional. La primera de ellas, en efecto, sitúa precisamente la cuestión en los términos siguientes: 14 „Art. 15. Tiempo y lugar del envío y la recepción de un mensaje de datos. 1. De no convenir otra cosa el iniciador y el destinatario, el mensaje de datos se tendrá por expedido cuando entre en un sistema de información que no esté bajo el control del iniciador o de la persona que envió el mensaje de datos en nombre del iniciador. 2. De no convenir otra cosa el iniciador y el destinatario, el momento de recepción de un mensaje de datos se determinará como sigue: a) Si el destinatario ha designado un sistema de información para la recepción de mensajes de datos, la recepción tendrá lugar: i) En el momento en que entre el mensaje de datos en el sistema de información designado; o ii) De enviarse el mensaje de datos a un sistema de información del destinatario que no sea el sistema de información designado, en el momento en que el destinatario recupere el mensaje de datos; b) Si el destinatario no ha designado un sistema de información, la recepción tendrá lugar al entrar el mensaje de datos en un sistema de información del destinatario. 3. El párrafo 2) será aplicable aun cuando el sistema de información esté ubicado en un lugar distinto de donde se tenga por recibido el mensaje conforme al párrafo 4).“ 105 15 16 17 18 WILLIAM GELDART, Introduction to English Law, eleventh edition, Oxford University Press, Oxford, 1995, pp. 133-135; EUGENIO URSÚACOCKE, Elementos del Sistema Jurídico Anglosajón, primera edición, Porrúa, México, 1984, pp. 82-84; ATIYAH, P. S., op. cit., pp. 70-72; JOHN D. CALAMARI, y JOSEPH M. PERILLO, The Law of Contracts, third edition, West Publishing Co., St. Paul, Minnesota, 1987, pp. 114-119; JAMES J. WHITE y Robert S. Summers, Uniform Commercial Code, fifth edition, West Group, St. Paul, Minnesota, 2000, pp. 49-52; FRANCESCO GALGANO et. al., Atlas de Derecho Privado Comparado, Fundación Cultural del Notariado, Madrid, 2000, pp. 20-21,149-159 y 382. ¿Existen periodos de espera forzosa para la revocación del contrato (cooling off period) cuando la contratación es mediata o indirecta? Como ya vimos, el art. 56 de la LFPC dice que el contrato se perfecciona a los cinco días hábiles a partir de la entrega del bien o de la firma del contrato, lo último que suceda. Hay notables diferencias en el derecho internacional: Estados Unidos tiene un plazo de tres días, Canadá lo amplía a diez y un decreto español sobre contratación telefónica o electrónica lo fija en siete. Los Lineamientos para la Protección al Consumidor en el Contexto del Comercio Electrónico, expedidos por la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) en diciembre de 1999 disponen también de un „procedimiento de confirmación“ (Segunda Parte, IV), pero sólo para cancelar la transacción precisamente antes de concluirse la compra. http://www.uncitral.org/spanish/texts/electcom/ml-ecomm-s.htm http://www.uncitral.org/english/travaux/ecommerce/signatures/travaux-signatures-index-e.htm „Art. 1387. A contract is formed when and where acceptance is received by the offeror, regardless of the method of communication used, and even though the parties have agreed to reserve agreement as to secondary terms.“ www.cedi.uchile.cl/docs/Ley19799.pdf (2 de abril de 2004). Por otra parte, el Proyecto de Ley sobre Documentos Electrónicos, de Chile, prevenía en sus arts. 23-24 la perfección del contrato mediante documentos electrónicos en los términos siguientes: „La formación del consentimiento en los actos jurídicos se producirá cuando el originador reciba la aceptación del destinatario, mediante el envío del correspondiente mensaje o documento electrónico. Lo previsto en este artículo no podrá ser modificado por las partes“ (art. 23, párr. 2 y 3). Para el efecto, salvo acuerdo distinto entre originador y destinatario, el momento de recepción del documento electrónico tendrá lugar al ingresar en el sistema (o cuando se recupere). Por otra parte, se presume que un documento electrónico es recibido en las oficinas de destino y que ha sido despachado a ese domicilio (art. 27). Por último, el art. 29 aclara: „Lo dispuesto en este párrafo no será aplicable para determinar el lugar de recepción o despacho de un documento electrónico, cuando se trate de la aplicación de leyes administrativas, penales o de protección de datos“. www.barzallo.com/legislación/ComercioElectronicoBase.shtml (2 de abril de 2004). 106 J. A. Márquez González, Formación de los contratos Notarius International 1-2/2004 Ley número 527 de 1999, de Colombia19, art. 14; Ley 25.506 de Firma Digital, de Argentina20 (2001), art. 12; Ley de Transacciones Electrónicas de Singapur21 (1998), art. 13.8; Regolamento de la Legge no. 59 de Italia22 (1997), arts. 12 y 13.3; Uniform Electronic Transaction Act de Iowa23 (2001), Sección 117. 1 y 2; Ley 43 de Firma Digital de Panamá24 (2001), arts. 20-21, 23; Uniform Electronic Transactions Act de Alabama25 (2001), Sección 15 incisos (a) y (b), Ley 59/2003, de diecinueve de diciembre, de firma electrónica, de España26, art. 1, párrafo 2 y Ley sobre Mensajes de Datos y Firmas Electrónicas de Venezuela27 (2001), art. 9, 11 y 15. De entre todos ellos destaca el art. 46 de la Ley de Comercio Electrónico, Firmas Electrónicas y Mensajes de Datos, de Ecuador (2002),28 que dice: „Art. 46. Perfeccionamiento y aceptación de los contratos electrónicos. El perfeccionamiento de los contratos electrónicos se someterá a los requisitos y solemnidades previstos en las leyes y se tendrá como lugar de perfeccionamiento el que acordaren las partes. Internacional de Mercaderías (CISG)31 En esta Convención se estableció expresamente, en el capítulo relativo a la formación del contrato, que éste se perfecciona en el momento de recepción por parte del destinatario. Así, en los arts. 15 y 17 se especifica que „La oferta surtirá efecto cuando llegue al destinatario […]. La oferta, aun cuando sea irrevocable, quedará extinguida cuando su rechazo llegue al oferente“. También es importante mencionar el art. 18, inciso 2, que menciona lo siguiente: „La aceptación de la oferta surtirá efecto en el momento en que la indicación y asentimiento llegue al oferente. La aceptación no surtirá efecto si la indicación de asentimiento no llega al oferente dentro del plazo que éste haya fijado o, si no se ha fijado plazo, dentro un plazo razonable, habida cuenta de la circunstancia de la transacción y, en particular, de la rapidez de los medios de comunicación empleados por el oferente.“ La Directiva 97/7/CE del Parlamento Europeo y del Consejo de la Unión Europea de 20 de mayo de 199732, relativa a la protección de los consumidores en materia de La recepción, confirmación de recepción, o apertura del mensaje de datos, no implica aceptación del contrato electrónico, salvo acuerdo de las partes.“ De igual forma, los arts. 12 y 13 del Regolamento italiano se refieren a la trasmisión del documento informático, afirmando que su envío equivale a una notificación por medios postales: 19 20 „12. [...]. 2. La fecha y la hora de formación, transmisión o recepción de un documento informático, redactado de conformidad con las disposiciones del presente reglamento y las reglas técnicas de que trata el art. 3º, son oponibles a terceros. 21 22 3. La trasmisión del documento informático por vía telemática con acuse de recibo, equivale a la notificación por medios postales en los casos previstos por la ley. 24 25 26 27 13. [...]. 2. Para los efectos del presente reglamento los actos, los datos y los documentos trasmitidos por vía telemática se consideran, con relación al gestor del sistema de envío de la información, de propiedad del emisor hasta que no sobrevenga el acuse de recibo del destinatario.“ 29 Asimismo, el art. 23.1 de la Ley 34/2002, de once de julio, de Servicios de la Sociedad de la Información y de Comercio Electrónico,30 de España, consigna: 23 28 29 „Art. 23. Validez y eficacia de los contratos celebrados por vía electrónica. 1. Los contratos celebrados por vía electrónica producirán todos los efectos previstos por el ordenamiento jurídico, cuando concurran el consentimiento y los demás requisitos necesarios para su validez.“ Los contratos electrónicos se regirán por lo dispuesto en este Título, por los Códigos Civil y de Comercio y por las restantes normas civiles o mercantiles sobre contratos, en especial, las normas de protección de los consumidores y usuarios y de ordenación de la actividad comercial. 2.5. Legislación internacional uniforme Pasemos ahora a la legislación de índole internacional uniforme. En 1980 se expidió la Convención de las Naciones Unidas sobre los Contratos de Compraventa 30 31 32 La ley colombiana aclara que los artículos que se refieren al acuse de recibo y a la presunción de recepción del mensaje tienen efectos limitados y que „Las consecuencias jurídicas del mensaje de datos se regirán conforme a las normas aplicables al acto o negocio jurídico contenido en dicho mensaje de datos“ (art. 22). www.interfaz.com.co/comercioelectronico/ley527.html (30 de marzo de 2004). Se preparan reformas al código civil en esta materia. El Anteproyecto de Ley Formato Digital de los Actos Jurídicos y Comercio Electrónico, preveía la cuestión en los arts. 24 y 25. La actual Ley 25.506 solamente se refiere al tema en el art. 12, pero de manera marginal. http://infoleg.mecon.gov.ar/txtnorma/70749.htm (12 de abril de 2004). www.cca.gov.sg/eta (3 de marzo de 2004). www.parlamento.it/parlam/leggi970559102.htm (14 de abril de 2004). www.legis.state.ia.us/IACODE/2001/554D.html (14 de abril de 2004). www.apc.org/espanol/rights/lac/legislacion (2 de abril de 2004). www.ali.state.al.us/legislation/act2001-458-pdf (14 de abril de 2004). http://www.mir.es/derecho/le/le592003.htm (14 de abril de 2004). http://comunidad.derecho.org/pantin/d1024.html (12 de abril de 2004). El art. 47 precisa que „En caso de controversias las partes se someterán a la jurisdicción estipulada en el contrato; a falta de ésta, se sujetarán a las normas previstas por el Código de Procedimiento Civil Ecuatoriano y esta ley, siempre que no se trate de un contrato sometido a la Ley Orgánica de Defensa del Consumidor, en cuyo caso se determinará como domicilio el del consumidor o usuario“. https://noticias.juridicas.com/base_datos/Admin/134-2002.t4.html (14 de abril de 2002). „Art. 12 [...]. 2. La data e l'ora di formazione, di trasmissione o di ricezione di un documento informatico, redatto in conformità alle disposizioni del presente regolamento e alle regole tecniche di cui all'articolo 3, sono opponibili ai terzi. 3. La trasmissione del documento informatico per via telematica, con modalità che assicurino l'avvenuta consegna, equivale alla notificazione per mezzo della posta nei casi consentiti dalla legge.“ „Art. 13 [...]. 2. Agli effetti del presente regolamento, gli atti, i dati e i documenti trasmessi per via telematica si considerano, nei confronti del gestore del sistema di trasporto delle informazioni, di proprietà del mittente sino a che non sia avvenuta la consegna al destinatario.“ www.mir.es/derecho/le/le592003.htm (14 de abril de 2004). http://www.uncitral.org/spanish/texts/sales/CISG-s.htm Directiva 97/7/CE del Parlamento Europeo y del Consejo de 20 de mayo de 1997, relativa a la protección de los consumidores en materia de contratos a distancia, Diario Oficial n° L 144 de 04/06/1997 p. 19 – 27; internet: http://europa.eu.int/smartapi/cgi/sga_doc?smartapi!celexapi!prod!CELEXnumdoc&lg=ES&numdoc=31997L0007& model=guichett; www.pintos-salgado.com/legislacion/leg02.htm (30 de marzo de 2004). Notarius International 1-2/2004 J. A. Márquez González, Formación de los contratos contratos a distancia, no contiene ninguna norma específica sobre la aceptación de la oferta. Sin embargo, dice en su art. 6.1 lo siguiente: „Derecho de resolución: 1. Respecto a todo contrato negociado a distancia, el consumidor dispondrá de un plazo mínimo de siete días laborables para rescindir el contrato sin penalización alguna y sin indicación de los motivos“. Los Principios de Derecho Europeo de los Contratos (PDEC) dicen en su art. 2:205 lo siguiente: „Art. 2:205. Momento de la conclusión del contrato. (1) Si el destinatario de la oferta comunica su aceptación, el contrato se entiende celebrado desde que la aceptación llega al oferente. (2) En el caso de una aceptación derivada de una conducta, el contrato se entiende celebrado desde que el oferente tenga noticia de dicha conducta. (3) Si el destinatario, en virtud de la oferta, de prácticas establecidas entre las partes o de un uso, puede aceptar dicha oferta mediante el cumplimiento de un acto sin necesidad de comunicarlo al oferente, el contrato se entiende concluido desde que se inicia el cumplimiento de ese acto.“33 De igual forma, los Principios sobre los Contratos Comerciales Internacionales (PCCI),34 de uno de enero de 1994, aceptan expresamente la misma doctrina – es decir, la de la recepción –, según se desprende de los arts. 2.3 y 2.6, pero aceptando también el principio de inicio de ejecución del acto. Así: „Art. 2.3 (Retiro de la oferta): (1) La oferta surte efectos desde el momento que llega al destinatario. (2) Cualquier oferta, aun cuando sea irrevocable, puede ser retirada siempre que la comunicación de su retiro llegue al destinatario antes o al mismo tiempo que la oferta. Art. 2.6 (Modo de aceptación): (1) Constituirá aceptación toda declaración o cualquier otro acto del destinatario que manifieste su asentimiento a una oferta. Ni el silencio ni la conducta omisiva, por sí solos, implican aceptación. (2) La aceptación de la oferta produce efectos cuando la manifestación de asentimiento llega al oferente. (3) No obstante, si en virtud de la oferta o como resultado de las prácticas que las partes hayan establecido entre ellas o de los usos, el destinatario manifestara su asentimiento ejecutando un acto sin comunicárselo al oferente, la aceptación producirá efectos cuando dicho acto fuere ejecutado.“ Lo que deba entenderse por el vocablo llegar se precisa, por su parte, en el diverso art. 1.9 (3) que dice que se considerará que la comunicación „llega a la persona cuando le es comunicada oralmente o entregada en su establecimiento o en su dirección postal“. Es importante precisar, en este punto, que la palabra comunicación se define como „toda declaración, demanda, requerimiento o cualquier otro medio empleado para comunicar una intención“. ¿Cuál fue la ratio legis? La Exposición de Motivos de los Principios afirma que 107 „El motivo para adoptar el principio de la „recepción“ en lugar del de la „expedición“ obedece a que resulta más sensato localizar el riesgo de la transmisión de la comunicación de aceptación en el aceptante que en el oferente, puesto que el aceptante es el que escoge el medio de comunicación, el que mejor conoce cuáles medios de comunicación son especialmente arriesgados o tardíos, y quien, en consecuencia, se encuentra mejor capacitado para tomar las medidas necesarias para asegurarse que la aceptación llegue a su destino.“ Por último, el Anteproyecto de Convención sobre la Utilización de Mensajes de Datos, de la CNUDMI (UNCITRAL), dice en su art. 1.3: „A los efectos de determinar la aplicación de la presente Convención, no se tendrán en cuenta ni la nacionalidad de las partes ni el carácter civil o mercantil de las partes o del contrato“, lo cual parece adelantar la tendencia del derecho mercantil internacional para eliminar la dualidad de materias de la familia romanista (dualidad de materias que no previene el mundo anglosajón). 2.6. Resumen Llegados a este punto, volvamos a la pregunta inicial: ¿cuándo se perfecciona un contrato? El cuadro siguiente refleja en forma sintética el estado actual de la cuestión. Se advertirá en seguida la disparidad reinante. Debe tomarse en cuenta que aun cuando la variedad de supuestos doctrinales acerca del momento de perfección del contrato se reduce a cuatro teorías, en realidad en la práctica éstas no se distinguen en forma nítida. De hecho, es común encontrar frecuentes excepciones o imbricaciones complejas entre ellas. A la izquierda aparece el nombre, ya sea que se trate de leyes mexicanas o extranjeras, de leyes electrónicas o de derecho internacional uniforme. Desde luego, sólo he consignado las más importantes o representativas. En el caso de las leyes electrónicas preferí omitir el nombre (excepto cuando diera lugar a confusión), anotando solamente el país de origen, habida cuenta que la cita se hizo ya en el texto del trabajo. A la derecha aparecen cuatro columnas que se refieren a cada una de las doctrinas que explican la perfección del contrato entre personas no presentes (declaración, expedición, recepción e información). Los números entre paréntesis se refieren al artículo, parágrafo o sección que precisamente recoge la doctrina aceptada en la perfección del contrato. Ésta se señala con una „x“ en la columna respectiva. 33 34 „Art. 2.205 (ex art. 5.205) – Time of Conclusion of the Contract. If an acceptance has been dispatched by the offeree the contract is concluded when the acceptance reaches the offeror. In case of acceptance by conduct, the contract is concluded when notice of the conduct reaches the offeror. If by virtue of the offer, of practices which the parties have established between themselves, or of a usage, the offeree may accept the offer by performing an act without notice to the offeror, the contract is concluded when the performance of the act begins.“ http://frontpage.cbs.dk/law/commission_on_european_contract_law/ Skabelon/pecl_spansk.htm http://www.unidroit.org/spanish/principles/contracts/princip-les1994/ fulltext.pdf 108 J. A. Márquez González, Formación de los contratos Declaración I. CÓDIGO CIVIL FEDERAL MEXICANO: (1807) (2340) (1809) Código de Comercio (80) Ley sobre el Contrato de Seguros (21) Ley de Navegación y Comercio Marítimos (222) Ley Federal de Protección al Consumidor (56) Ley del Servicio Postal Mexicano (31, 59-60) Ley de Concursos Mercantiles (194) II. CÓDIGOS CIVILES EXTRANJEROS: CC Argentina (1154) CC Brasil (434) CC Suiza (10) CC Alemania (130) CC Costa Rica (1009) CC Puerto Rico (1214) CC Quebec (1387) CC Uruguay (1265) CC Italia (1335, 1326,1) CC Perú (1373-1374) CC España (1262) CC Portugal (224) III. CÓDIGOS DE COMERCIO EXTRANJEROS: CCo Brasil (127) CCo Costa Rica (444) CCo Colombia (864) CCo España (549) IV. ESTADOS UNIDOS DE AMÉRICA: Uniform Commercial Code (§ 2-206) Restatement of Contracts (Second, § 63) V. LEYES ELECTRÓNICAS:36 Chile (23-24) Colombia (21) Ecuador (46) México (91, 94, CCo) Italia (12 y 13.2, Regolamento) VI. LEYES INTERNACIONALES UNIFORMES: CISG (15 y 17) PCCI (2.6) LM/CE (15.2) PDEC (art. 2:205) 3. ¿Dónde se perfecciona un contrato? 3.1. Derecho mexicano Una vez contestada – aun con todas sus diversidades – la pregunta ¿cuándo se perfecciona un contrato?, parece más fácil contestar la interrogante que sigue, a saber, ¿dónde se perfecciona el contrato? Naturalmente, resulta claro que continuamos hablando de la contratación entre no presentes, porque de otro modo los arts. 1804 y 1805 del CCFM establecen expresamente la respuesta al referirse a la contratación con fijación de plazo y sin fijación de plazo, en este último caso ante la presencia física del receptor. Pues bien, no existe una contestación precisa para esta pregunta en el código – a diferencia de otras legislaciones que enseguida veremos.37 Envío Notarius International 1-2/2004 Recepción Información personal (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (+5)35 (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) Desde luego, la respuesta que puede darse en ausencia de previsión legal y por mera vía de consecuencia, es que el contrato debe perfeccionarse en el lugar en donde tenía su establecimiento el oferente al momento de perfeccionarse el acto. O sea, que el lugar sigue al momento de la perfección. 35 36 37 La Ley Federal de Protección al Consumidor concede cinco días de plazo para la revocación de las ventas a domicilio. (La contratación vía electrónica se equipara en este caso a la contratación entre presentes, pero debe tomarse en cuenta lo expresado en supra, n. 1.) Los arts. 2082-2084 se refieren no al lugar donde se perfecciona el acto, sino al lugar donde debe tener lugar su cumplimiento, es decir, el pago. Notarius International 1-2/2004 J. A. Márquez González, Formación de los contratos 109 Sin duda, la regla tiene una lógica incontestable, especialmente en esta materia; pero apenas se transita a otras áreas, es necesario reconocer que las condiciones varían notablemente. Esto es, en efecto, lo que sucede en el caso del derecho mercantil, especialmente con los modernos usos comerciales. En el pasado los contratantes tenían que resignarse a la prevalencia de reglas como „salida la mercancía no se admite reclamación“, „revise la mercancía antes de pagarla“, „en materia de ofertas no hay devolución“, etc. En buena medida, en efecto, el adquirente de un producto o el usuario de un servicio tenían que someterse a las condiciones establecidas por el fabricante, distribuidor o proveedor. Tales condiciones han cambiado en los últimos decenios con el advenimiento de modernas prácticas mercadológicas, novedosas estrategias publicitarias de venta, contratación masiva y prevalencia del derecho del consumidor. Todo ello ha significado la derogación de reglas que significaban abusos para el contratante más débil y perpetuaban posiciones de privilegio para el más fuerte.38 En materia mercantil, los arts. 80 y 91 del Código de Comercio mexicano exigen ahora el momento de la recepción para la perfección del acto, previendo ya específicamente la celebración de contratos electrónicos, según hemos visto.39 En virtud del nuevo art. 94 se decide que „Salvo pacto en contrario entre el Emisor y el Destinatario, el Mensaje de Datos se tendrá por expedido en el lugar donde el Emisor tenga su establecimiento y por recibido en el lugar donde el Destinatario tenga el suyo“ [...]. Por lo demás, el art. 81 del propio ordenamiento especifica lo siguiente: „Art. 81. Con las modificaciones y restricciones de este Código, serán aplicables a los actos mercantiles las disposiciones del derecho civil acerca de la capacidad de los contrayentes, y de las excepciones y causas que rescinden o invalidan los contratos.“ Otros códigos, como el de Costa Rica, no contienen ninguna previsión al respecto. Aun el código civil francés, tan segura guía en otras ocasiones, guarda silencio en el punto. 3.2. Derecho comparado internacional 44 3.2.1. Códigos civiles estranjeros En el derecho comparado internacional la cuestión aparenta ser pacífica, aunque no en todos los casos existe la referencia expresa al lugar de la celebración. Un primer conjunto de legislaciones presume la celebración del contrato en el lugar en que se hizo la oferta. Este es el caso, por ejemplo, de los códigos civiles de España40, Portugal41, Guatemala42 y Puerto Rico43. Un segundo grupo de disposiciones precisa la perfección del contrato en el lugar de recepción de la respuesta. Es el caso de Uruguay44 y Quebec45, por ejemplo. Un tercer grupo aún consigna la perfección del acto en el lugar en que la aceptación es conocida por el oferente (Perú46). Una cuarta propuesta en este irregular conjunto de soluciones es la de Argentina47, cuyo código prevé la aplicación de las leyes del lugar donde se dató el acto. En el quinto tipo de soluciones se encuentran los códigos italiano48 y venezolano49, que acuden al criterio de „inicio de ejecución“ del acto. 38 39 40 41 42 43 45 46 47 48 49 Así, en ausencia de previsión expresa, el Código Federal de Procedimientos Civiles de México obliga al demandante a acudir al domicilio del demandado tratándose de acciones reales sobre muebles (art. 24, fr. IV). Por su parte, los arts. 1105-1107 del Código de Comercio atribuyen la competencia al juez del domicilio del deudor; si tuviere varios domicilios, del que elija el acreedor y a falta de domicilio, el del juez del lugar donde se celebró el contrato, o de ubicación de la cosa. Cfr. supra, n. 6. Debe tenerse en cuenta solamente la previsión contenida en el diverso 82 del propio Código de Comercio, el cual exige a los contratantes la firma de la minuta correspondiente (cuando intervengan corredores). Sólo entonces se reputa perfeccionado el acto. Art. 1262, in fine: „[...] La aceptación hecha por carta no obliga al que hizo la oferta sino desde que llegó a su conocimiento. El contrato, en tal caso, se presume celebrado en el lugar en que se hizo la oferta“. El Reglamento Notarial de España establece en su art. 176 lo siguiente: „[...] La aceptación de la oferta a que se refiere el artículo 1.262 y de la estipulación a favor de tercero del artículo 1.257, la ratificación del párrafo segundo del artículo 1.259, todos del Código Civil y, en general, la adhesión a todo negocio jurídico, cuando en las escrituras matrices no aparezca la nota que las revoque o desvirtúe y la Ley no exigiere expresamente el requisito de la unidad de acto, podrán formalizarse mediante diligencia de adhesión en dichas matrices, autorizada dentro de los sesenta días naturales a contar desde la fecha de su otorgamiento, o en escritura independiente, sin sujeción a plazo“. „Art. 1.087. Reputar-se-á celebrado o contrato no lugar em que foi proposto.“ (Actualmente es el nuevo artículo 435) Esta disposición se relaciona con lo dispuesto en la Ley de Introducción al Código Civil, art. 9º, §2: „Para calificar y regular las obligaciones debe aplicarse la ley del país en que se origina [...] La obligación resultante del contrato se considera nacida en el lugar en que reside el oferente“ („Art. 9º. Para qualificar e reger as obrigaçôes, aplicar-se-á a lei do país em que se constituírem. [...]. §2. A obrigação resultante do contrato reputa-se constituída no lugar em que residir o proponente“). „Art. 1524. El contrato por teléfono se considera celebrado entre presentes y tanto en este caso como en el del artículo anterior, el contrato se reputa celebrado en el lugar en que se hizo la oferta.“ „Art. 1214. El consentimiento se manifiesta por el concurso de la oferta y de la aceptación sobre la cosa y la causa que han de constituir el contrato. La aceptación hecha por carta no obliga al que hizo la oferta sino desde que llegó a su conocimiento. El contrato, en tal caso, se presume celebrado en el lugar en que se hizo la oferta.“ „Art. 1265. El contrato ajustado por mensajero o por correspondencia epistolar o telegráfica, se perfecciona en el lugar y en el acto en que la respuesta del que aceptó el negocio llega al proponente.“ Supra, párrafo 10, nota 13. „Art. 1373. El contrato queda perfeccionado en el momento y lugar en que la aceptación es conocida por el oferente“ (la reforma de 1999 propone el empleo del término concertado en lugar de perfeccionado). „Art. 1181. La forma de los contratos entre ausentes, si fueren hechos por instrumento particular firmado por una de las partes, será juzgada por las leyes del lugar indicado en la fecha del instrumento. Si fuesen hechos por instrumentos particulares firmados en varios lugares, o por medio de agentes, o por correspondencia epistolar, su forma será juzgada por las leyes que sean más favorables a la validez del contrato.“ „Art. 1327 (Ejecución habida antes de la respuesta del aceptante). Si sucede que, sobre solicitud del proponente, por la naturaleza misma del negocio o de acuerdo a los usos, la prestación deba ejecutarse sin necesidad de una respuesta preventiva, se considera entonces que el contrato se perfecciona en el tiempo y en el lugar en los cuales ha tenido inicio su ejecución“ („Art. 1327. Esecuzione prima della risposta dell'accettante. Qualora, su richiesta del proponente o per la natura dell'affare o secondo gli usi, la prestazione debba eseguirsi senza una preventiva risposta, il contratto è concluso nel tempo e nel luogo in cui ha avuto inizio l'esecuzione“). „Art. 1138. Si a solicitud de quien hace la oferta, o en razón de la naturaleza del negocio, la ejecución por el aceptante debe preceder a la respuesta, el contrato se forma en el momento y en el lugar en que la ejecución se ha comenzado [...].“ 110 J. A. Márquez González, Formación de los contratos 3.2.2. Códigos de comercio En lo relativo al derecho mercantil, el Código de Comercio de Colombia contiene referencia expresa en los términos siguientes: „Art. 864. El contrato es un acuerdo de dos o más partes para constituir, regular o extinguir entre ellas una relación jurídica patrimonial, y, salvo estipulación en contrario, se entenderá celebrado en el lugar de residencia del proponente y en el momento en que éste reciba la aceptación de la propuesta. Se presumirá que el oferente ha recibido la aceptación cuando el destinatario prueba la remisión de ella dentro de los términos fijados por los artículos 850 y 851.“ Otros códigos de comercio (como los de Brasil, España y Costa Rica, por ejemplo50) se refieren, en efecto, a la contratación entre ausentes, pero no contienen previsión alguna respecto del momento preciso de perfeccionamiento del contrato. 3.2.3. Contratación electrónica En el ámbito del comercio electrónico ya he citado la Ley Modelo sobre Comercio Electrónico de la CNUDMI (UNCITRAL)51 en su art. 15. 1, 2 y 3 (tiempo del envío y la recepción de un mensaje de datos). Transcribo ahora lo concerniente al lugar de expedición y recepción del mensaje (art. 15.4): „[...] 4) De no convenir otra cosa el iniciador y el destinatario, el mensaje de datos se tendrá por expedido en el lugar donde el iniciador tenga su establecimiento y por recibido en el lugar donde el destinatario tenga el suyo. Para los fines del presente párrafo: a) Si el iniciador o el destinatario tienen más de un establecimiento, su establecimiento será el que guarde una relación más estrecha con la operación subyacente o, de no haber una operación subyacente, su establecimiento principal; b) Si el iniciador o el destinatario no tienen establecimiento, se tendrá en cuenta su lugar de residencia habitual.“ A su vez, la Ley de Comercio Electrónico, Firmas Electrónicas y Mensajes de Datos de Ecuador, dice en su art. 11 lo siguiente: Notarius International 1-2/2004 Art. 28. Si el originador o el destinatario tienen más de un domicilio, se tendrá como tal aquel que corresponda a su oficina principal, y si el originador o el destinatario no tienen oficina, se tendrá como domicilio su lugar habitual de residencia.“ El art. 29 de la Ley 34/2002, de once de julio, de Servicios de la Sociedad de la Información y de Comercio Electrónico de España ha precisado bien los diversos ámbitos de la contratación electrónica en general y la mayor rigurosidad del derecho del consumidor. Así: „Los contratos celebrados por vía electrónica en los que intervenga como parte un consumidor se presumirán celebrados en el lugar en que éste tenga su residencia habitual. Los contratos electrónicos entre empresarios o profesionales, en defecto de pacto entre las partes, se presumirán celebrados en el lugar en que esté establecido el prestador de servicios.“ La Directiva del Parlamento Europeo sobre el Comercio Electrónico52, aprobada en Bruselas (2000) dispone, entre otras cosas, que los servicios de la sociedad de la información estarán sometidos al derecho nacional de cada Estado miembro de la Unión Europea, donde esté establecido el suministrador, con independencia de la localización de los sitios Internet o de los servicios que utilice este operador. En este mismo punto, es conveniente recordar que el art. 1.d de esta Directiva excluye específicamente de su esquema la actividad notarial, precisamente en la medida en que implica el ejercicio de una función pública. 3.3. Derecho uniforme En el ámbito del derecho uniforme, debe hacerse notar que el viejo Código Bustamante remite la perfección del contrato por correspondencia a los requisitos „genéricos de la normativa aplicable“ (art. 245).53 A su vez, los Principios de Derecho Europeo de los Contratos dicen en su art. 7:101 lo siguiente: „Art. 7:101. Lugar de cumplimiento. (1) Cuando el contrato no fije el lugar de cumplimiento de una obligación contractual, o este lugar no pueda determinarse con arreglo al contrato, el lugar de pago o cumplimiento será: „Art. 11. Envío y recepción de los mensajes de datos. Salvo pacto en contrario, se presumirá que el tiempo y lugar de emisión y recepción del mensaje de datos, son los siguientes: [...] (a) En las obligaciones pecuniarias, el lugar del establecimiento del acreedor en el momento de la conclusión del contrato. a) Lugares de envío y recepción. Los acordados por las partes, sus domicilios legales o los que consten en el certificado de firma electrónica, del emisor y del destinatario. Si no se los pudiere establecer por estos medios, se tendrán por tales, el lugar de trabajo, o donde desarrollen el giro principal de sus actividades o la actividad relacionada con el mensaje de datos.“ Por otra parte, el Anteproyecto de Ley sobre Documentos Electrónicos de Chile, prevenía lo siguiente en sus arts. 27 y 28: 50 „Art. 27. Salvo acuerdo en contrario entre el originador y el destinatario de un documento electrónico, se presume que un documento electrónico es recibido en las oficina del destinatario y que ha sido despachado a ese domicilio. (b) En las obligaciones no pecuniarias el lugar del establecimiento del deudor en el momento de la conclusión del contrato. 51 52 53 Arts. 121 y 127, CCo de Brasil; art. 54, CCo de España; arts. 443 y 444 CCo de Costa Rica. http://www.uncitral.org/spanish/texts/electcom/ml-ecomm-s.htm Directiva 2000/31/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 8 de junio de 2000, relativa a determinados aspectos jurídicos de los servicios de la sociedad de la información, en particular el comercio electrónico en el mercado interior (Directiva sobre el comercio electrónico), Diario Oficial n° L 178 de 17/07/2000 p. 1 –16; internet: http://europa.eu.int/eurlex/pri/es/oj/dat/2000/l_178/l_17820000717 es000100 16.pdf „Art. 245. Los contratos por correspondencia no quedarán perfeccionados sino mediante el cumplimiento de las condiciones que al efecto señale la legislación de todos los contratos.“ Notarius International 1-2/2004 J. A. Márquez González, Formación de los contratos (2) Cuando la parte tenga más de un establecimiento, el lugar del establecimiento al que se refiere el párrafo anterior será el que tenga un vínculo más próximo con el contrato, atendidas las circunstancias conocidas o consideradas por las partes en el momento de la conclusión del contrato.“ (3) En el caso de que alguna de las partes no tenga establecimiento, su residencia habitual será considerado como su establecimiento.“54 La Convención de las Naciones Unidas sobre los Contratos de Compraventa Internacional de Mercaderías decide en su art. 10 (en relación con los arts. 15, 17 y 23) cuál es el lugar que debe considerarse como „establecimiento“ de una de las partes para la perfección del contrato:55 „Art. 10. A los efectos de la presente Convención: 1. Si una de las partes tiene más de un establecimiento, su establecimiento será el que guarde la relación más estrecha con el contrato y su cumplimiento, habida cuenta de las circunstancias conocidas o previstas por las partes en cualquier momento antes de la celebración del contrato o en el momento de su celebración; 2. Si una de las partes no tiene establecimiento, se tendrá en cuenta su residencia habitual.“ 4. Conclusiones 4.1. Momento de perfección del contrato Como ya vimos, el cuadro final relativo al momento de perfección del contrato presenta un panorama dispar. En general, la legislación de una buena parte de los países de tipo romanista se inclina por reconocer la perfección del acto precisamente en el momento de la recepción. Ésta es, por otra parte, la posición que adoptan las modernas legislaciones internacionales de derecho uniforme como la Convención de las Naciones Unidas sobre los Contratos de Compraventa Internacional de Mercaderías, los Principios sobre los Contratos Comerciales Internacionales y los Principios de Derecho Europeo de los Contratos. Estas consideraciones pueden trasladarse a los contratos celebrados vía electrónica: las leyes modelo de la Comisión de las Naciones Unidas para el Derecho Mercantil Internacional, sobre comercio electrónico y firmas electrónicas, sitúan la perfección del contrato en el momento de la recepción, con disposiciones específicas de cierta complejidad técnica que intentan definir el momento exacto en que ello ocurre. También, como se ha visto, es la doctrina que asumen las nuevas leyes que se refieren a la contratación electrónica en Chile, Colombia, Italia, Ecuador y Venezuela, y aun en Alabama, Singapur y Panamá, si bien debe recordarse que, en el derecho de la contratación electrónica, existe el principio de equiparación a la contratación entre presentes. 111 Además es importante advertir que el Uniform Commercial Code y el Restatement of Contracts de los Estados Unidos – y en general el derecho anglosajón –, aún conservan el momento de perfección del contrato en la segunda etapa, es decir, en el momento del envío o expedición y que esta previsión es compartida por algunas de las legislaciones romanistas (como Argentina y Brasil). Por ultimo, la tesis de la información puede acogerse en forma excepcional y producir eventualmente alguna confusión con la doctrina de la recepción (como en Italia).“ 4.2. Lugar de perfección del contrato A su vez, el problema del lugar de perfección del contrato se sitúa en la general aceptación del principio de que el contrato se reputa celebrado en el lugar en donde se hizo la oferta, o donde reside el oferente, o en el lugar al que arriba la respuesta, o donde la aceptación es conocida por el oferente. Sin embargo, otras soluciones toman como punto de referencia el del lugar indicado en la fecha del instrumento y, si fueren distintos, la ley que sea más favorable a la validez del acto. También puede reconocerse el principio de ejecución y entonces elegir el lugar donde ha tenido inicio la misma. La solución española de la Ley 34/2002, de once de julio, de Servicios de la Sociedad de la Información y de Comercio Electrónico, es distinta, porque desde el momento en que se refiere al ámbito del derecho del consumidor, desplaza la presunción al lugar donde el destinatario tenga su residencia habitual (excepto cuando se trate de empresarios o profesionistas, porque en ausencia de pacto expreso, los contratos se presumen celebrados en el establecimiento del prestador de los servicios). 54 55 http://frontpage.cbs.dk/law/commission_on_european_contract_ law/Skabelon/pecl_spansk.htm „Article 7.101 (ex art. 2.106) – Place of Performance (1) If the place of performance of a contractual obligation is not fixed by or determinable from the contract it shall be: (a) in the case of an obligation to pay money, the creditor's place of business at the time of the conclusion of the contract; (b) in the case of an obligation other than to pay money, the obligor's place of business at the time of conclusion of the contract. (2) If a party has more than one place of business, the place of business for the purpose of the preceding paragraph is that which has the closest relationship to the contract, having regard to the circumstances known to or contemplated by the parties at the time of conclusion of the contract. (3) If a party does not have a place of business its habitual residence is to be treated as its place of business.“ http://www.uncitral.org/spanish/texts/sales/CISG-s.htm ADAME dice, citando a FARNSWORTH, que no pudo llegarse a un acuerdo en este punto en el seno del grupo de trabajo que preparó el proyecto (J. ADAME GODDARD, Estudios sobre la compraventa internacional de mercaderías, Universidad Nacional Autónoma de México, México, 1991, p. 108). 112 C. Hertel, Foreign Family and Succession Law for Notaries Notarius International 1-2/2004 BOOK REVIEW Books on foreign Family and Succession Law for Notaries Livres sur le droit de famille et succession étranger pour les notaires Bücher zum ausländischen Familien- und Erbrecht für Notare CHRISTIAN HERTEL, Geschäftsführer des Deutschen Notarinstituts (DNotI), Würzburg Books reviewed Ouvrages recensés Besprochene Bücher BERGMANN/FERID (Hrsg.), Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht, 19 Bände (Loseblatt), Verlag für Standesamtswesen, Frankfurt/Main, 638,– €, ISBN 3-80191159-4 (laufende Fortsetzungslieferung) FERID/FIRSCHING/DÖRNER/HAUSMANN (Hrsg.), Internationales Erbrecht, 8 Bände (Loseblatt), C.H. Beck Verlag, München, bei Fortsetzungsbezug: 340,– €, ohne Fortsetzungsbezug: 620,– €, ISBN 3-406-37932-X GARB/UNION INTERNATIONAL DU NOTARIAT LATIN (eds.), International Succession, 1 volume, looseleaf (last supplement 2002), Kluwer Law International, The Hague/London/New York, 180,00 €, ISBN 90-411-0781-9 HAMILTON/PERRY (edit.), Family Law in Europe, 2. edition, Butterworths, London, 2002, 850 pages, 133,– £, ISBN 0-406-94150-5 HAYTON (edit.), European Succession Laws, 2. edition, Jordan Publishing Ltd, Bristol, 2002, 570 pages, 99,– £, ISBN 0-85308-816-0 HENRICH/S CHWAB (Hrsg.), Eheliche Gemeinschaft, Partnerschaft und Vermögen im europäischen Vergleich, Gieseking Verlag, Bielefeld, 1999, 380 Seiten, 74,– €, ISBN 3-7694-0572-2 HENRICH/SCHWAB (Hrsg.), Familienerbrecht und Testierfreiheit im europäischen Vergleich, Gieseking Verlag, Bielefeld, 2001, 390 Seiten, 84,– €, ISBN 3-7694-0903-5 SÜß/HAAS (Hrsg.), Erbrecht in Europa, zerb-Verlag, Angelbachtal/Basel, 2004, 1.173 Seiten, 139,– €, ISBN 3-935079-10-9 Juris-Classeur Droit Comparé, 3 volumes, 2.400 pages, 780,– €, www.juris-classeur.com UNION INTERNATIONALE DU NOTARIAT LATIN/COMMISSION DES AFFAIRES EUROPÉENNES ET DE LA MÉDITERRANÉE (éditeur), Régimes matrimoniaux, successions et libéralités dans les relations internationales et internes („Livre Bleu“), Bruylant, Bruxelles, 2003, 3 volumes, 2.860 pages, 350,– €, ISBN 2-8027-1811-8. Books on foreign Family and Succession Law for Notaries Notaries are frequently confronted with foreign Family and Succession Law above all when private international law links personal status and in particular the status of matrimonial property to the nationality of the spouses or the inheritance status to the nationality of the deceased – as is the case for instance in Germany, Italy, Poland or Spain. At least, if it is not permitted to choose the applicable law, the notary has no alternative but to draft the notarial act on the basis of the applicable foreign law. And even when the parties may choose the applicable law, the notary can only advise on the advantages and disadvantages of the choice if he is familiar with the main features of the foreign law. For this the notary requires reliable compilations on the foreign law which ideally should be restricted to a brief outline of the questions relevant to notarial practice. This is best done by compilations on foreign Family and Succession Law such as those described below. No notary can acquire all the literature required to cover the 200 or so different legal systems which exist world wide. He may have primary literature on a few selected, particularly important countries. 1. Compilations covering the whole world 1.1. Probably the most comprehensive compilation on the subject of foreign Succession Law is the work by FERID/FIRSCHING/DÖRNER/HAUSMANN, Internationales Erbrecht (International Succession Law). The parts on the individual countries each contain a systematic description of the Law of Succession in the country (including Private International Law and the law pertaining to inheritance tax) as well as the relevant texts of the laws in German translations, whereby the original language is usually presented as well. It is difficult to imagine a more thorough and more precise presentation. For the German notary FERID/FIRSCHING/DÖRNER/HAUSMANN is indispensable for formulating a will in accordance with the foreign Law of Succession. The bilingual presentation of the texts of the relevant laws can also help when the notary is not familiar with the original language. Should there be an updated version on the Internet, the notary can ask the foreign parties involved to point out what has changed in the relevant articles compared with the original version. Some 65 countries from all over the world are covered whereby reports on Brazil, the Philippines and several Central Asian countries have been added in the last few years. Unfortunately the country reports are usually updated only every conple of years. 1.2. Another German work by BERGMANN/FERID, Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht (International Law on Marriage and Parents and Child) follows a similar pattern for Family Law. It also presents the law of each country together with a translation of the most important relevant laws. The great ad- Notarius International 1-2/2004 C. Hertel, Foreign Family and Succession Law for Notaries vantage of this work is that it is (almost) totally comprehensive (with almost 140 country reports) and up to date. Most of the country reports have been updated in the past five years. However, the work has been written for the registrar rather than the notary. There are, for instance, detailed passages and reproductions of law texts from the law on nationality. Private International Law and above all substantive Matrimonial Property Law which are generally the matters most of interest to the notary, on the other hand, are described only briefly. In some cases in the older country reports there is no translation of the legislative regulations on matrimonial property but only a summary of the laws; luckily in more recent reports it is more detailed. 1.3. The compilation in English edited by GARB in cooperation with the UINL has set itself the task of presenting the Law of Succession world wide. It contains 47 country reports, 24 of which are on European countries and among the non-European countries concentrates more on the English-speaking world. All the reports follow a uniform questionnaire and offer a short overview (of between 10 and 20 pages per country) and do not refer to sources other than the law texts. 1.4. The Juris-Classeur Droit Comparé primarily looks at Family and Succession Law (including Private International Law) in the 54 country reports which have been completed so far. Juris-Classeur has neither a completely new edition nor is it available as a loose-leaf book. Instead, little booklets (fascicules) containing between 20 and 32 pages are loosely bound together. For some countries there is just one booklet, for others 2-4 booklets (for the Lebanon there are 6). Francophone or francophile countries are over-represented. The reports are largely written by professors in the countries concerned. Up-dating here is also not quite satisfactory, so that so far neither the new Dutch Law of Succession nor the new Turkish Civil Code have been included. 2. Compilations on European countries The works introduced below limit their scope to European countries. There are several reasons for the particular significance of comparing law in Europe. - On the one hand, within Europe integration is particularly well-advanced, so that most European countries have a sizeable foreign population resident there. - Secondly, the Private International Law of several European countries links personal status to nationality (whereas the traditional countries to which large numbers of people immigrate such as North and South America and Australia link it to the place of residence or domicile). - Thirdly, in Europe there are completely different legal systems within a relatively small area which exist side by side (the common roots in the civil law of the various states of South America for instance are clearly visible in everyday legal practice, so that there it is often possible to understand the foreign law simply by looking at the text of the laws). 2.1. Of all the compilations of Family and Succesion law in Europe the Livre Bleu published by the UINL should be mentioned first. It contains 22 country reports on European countries (including Marocco and Turkey). The Livre Bleu has been compiled expressly for the notarial practice. It thus includes Marriage and Sucession Law (including the law covering gifts as these can affect Matrimonial Property and Succession Law). All of the country reports have been written by lawyers from the countries concerned, most of them working as notaries. The detailed country reports in French are supplemented by short summaries some of which are in English and some in German. In 2004 a second edition was published of the Livre Bleu so that it is again completely up to date. A CD is included which contains the whole text of the book. 113 2.2. Two books with a similar structure are the works of Hayton and SÜß/HAAS. Both contain descriptions of the Law of Succession in European countries. Both works deal with Inheritance Tax Law as well as Private International Law and substantive Succession Law. The work by SÜß/HAAS covers almost all 40 European countries – some of the smaller ones only very briefly. Some of the more important country reports are (co-)authored by lawyers from the country concerned, the others generally by German notaries who have specialised in the particular country. The 22 country reports in the compilation by HAYTON are mainly restricted to the „old“ EU countries. Eastern Europe is not included. All the reports have been written by lawyers from the countries themselves. The work by HAMILTON/PERRY, on the other hand, is the counterpart, as it were, to Hayton in the field of Family Law. 18 country reports in English (covering practically only the „old“ EU) look at marriage law and the law relating to children, including private international law). An entire chapter is devoted to the regulations in the legislative decrees of the EU pertaining to Family Law. 2.3. The conference reports from the symposium on European Family and Matrimonial Property Law held annually at the University of Regensburg by professors SCHWAB and HENRICH offer comparisons of aspects of certain legal questions. In 1999 the symposium looked at Matrimonial Property Law, in 2001 Family Succession Law and statutory reserve rights in different European countries.1 2.4. The increasing importance of foreign Family and Succession Law not only for the notary but also for the solicitor can be seen in the fact that the latest „Anwaltkommentar“2 on the German Civil Code (on which a large number of notaries also work) contains information on selected foreign legal systems in respect of Family and Succession Law. 2.5. On the Internet there are some excellent country reports contained in studies made on behalf of the European Commission which are freely available. There are comparative studies on the following subjects:3 - Matrimonial Property Law (Study in comparative law on the rules governing conflicts of jurisdiction and laws on matrimonial property regimes and the implementations for property issues of the separation of unmarried couples in the Member States – Asser Institute and Catholic University of Louvain, April 2003, in French) - Marriage Law and Child Maintenance (Comparative study on the recovery of maintenance claims in the Member States – Lex fori – Network of lawyers); - Succession Law (Étude de droit comparé sur les régles de conflits de juridictions et de conflits de lois relatives aux testaments et successions dans les Etats membres de l'Union Européenne – Deutsches Notarinstitut, November 2002 – in French). However, these reports cover only the 15 „old“ EU member states. 1 2 3 Equally important in comparing laws but less important for the notary are the conference reports on the laws covering maintenance. Maintenance law is normally linked to the usual place of residence of the person receiving maintenance. SCHWAB/HENRICH, Familäre Solidarität – Die Begründung und die Grenzen der Unterhaltspflicht unter Verwandten im europäischen Vergleich, 1997; HOFER/SCHWAB/HENRICH, Scheidung und nachehelicher Unterhalt im europäischen Vergleich, 2003. DAUNER-LIEB/HEIDEL/RING (Hrsg.), Anwaltkommentar BGB, Deutscher Anwaltverlag, Bonn, 2004, ISBN 3-8240-0606-5. Internet: http://europa.eu.int/comm/justice_home/doc_centre/civil/ studies/doc_civil_studies_en.htm 114 C. Hertel, Livres sur le droit de la famille/droit des successions Livres sur le droit de la famille et le droit des successions étrangers pour les notaires Souvent, les notaires sont confrontés à des questions de droit international de la famille et de droit international des successions, lorsque les règles de conflits de loi rattachent le statut personnel, le régime matrimonial ou les successions à la nationalité des époux ou du de cujus – comme par exemple en Allemagne, en Italie, en Pologne, ou en Espagne. A défaut de choix de la loi applicable par les parties, le notaire est obligé de rédiger des actes sur la base d'une loi étrangère. Même dans le cas d'un choix, le notaire ne peut consulter les parties sur les avantages et les inconvénients de leur choix que s'il connaît les principes du droit étranger. Le notaire a donc besoin de compilations fiables qui traitent les questions de la pratique juridique dans le pays étranger, si possible de manière succincte. Ces exigences ne peuvent être remplies que par des volumes sur le droit international de la famille et le droit international des successions comme ceux mentionnés ici. Car, aucun notaire n’est à même de se procurer de la littérature sur environ 200 différents ordres juridiques du monde entier. A la rigueur, ils ont la possibilité d'accéder à la littérature primaire de quelques pays notamment importants. 1. Ouvrages universels 1.1. L’ouvrage le plus global relative au droit international des successions est l'œuvre de FERID/FIRSCHING/DÖRNER/HAUSMANN, Internationales Erbrecht. Le volume est catégorisé par pays. Les chapitres consacrés aux différents pays traitent de manière systématique le droit des successions du pays en question (y inclus le DIP et les règles sur l'impôt sur les successions) et contiennent les textes de loi en la matière – en traduction allemande au moins et parfois aussi dans la langue du pays. Il est quasi impossible d'imaginer une présentation plus exacte et plus détaillée. L'œuvre de FERID/FIRSCHING est indispensable au notaire allemand qui veut rédiger un testament dans le respect du droit des successions d'un pays étranger. Le texte bilingue de la loi est également utile lorsque le notaire ne connaît pas la langue du pays. Car, s'il existe une version modifiée du texte sur Internet, le notaire peut au moins demander à l'intéressé qui connaît la langue étrangère de lui indiquer les articles qui ont été modifiés ainsi que les modifications par rapport à la version originale. Le volume traite la situation juridique d'environ 65 Etats du monde. Dans les dernières années, les auteurs ont ajouté des rapports sur le Brésil, les Philippines et plusieurs Etats de l'Asie centrale. Malheureusement, les rapports nationaux ne sont actualisés qu'après quelques années. 1.2. Une conception similaire pour le droit de la famille se trouve dans l'œuvre (également en langue allemande) de BERGMANN/FERID, Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht. Ce volume présente des rapports sur le droit des différents pays ainsi que les règles juridiques les plus importants dans la matière. Ce volume a l'avantage d'être (presque) complet (il comporte environ 140 rapports nationaux) et actuel. La plupart des rapports nationaux ont été actualisés au cours des cinq dernières années. Cependant, l'œuvre est plutôt conçue pour l'officier de l'état civil que pour le notaire. Vous y trouvez des présentations détaillées et des textes de lois relatifs au droit de la nationalité. Les règles de conflits de lois et notamment les règles matérielles sur le régime matrimonial légal qui intéressent le plus le notaire ne sont pourtant pas présentées de manière détaillée. Quant aux textes qui ont déjà été rédigé il y a quelque temps, Notarius International 1-2/2004 les auteurs ont parfois même renoncé à une traduction des règles sur le régime matrimonial. Ces règles ont seulement été résumées. Les nouveaux textes sont plus détaillés. 1.3. L'objectif du volume de GARB, rédigé en coopération avec l'UINL en langue anglaise, était également de présenter le droit des successions dans le monde entier. Il contient 47 rapports nationaux, dont 24 de pays européens. Les pays non-européens qui ont été traités sont pour la plupart des pays anglophones. Tous les rapports tiennent se basent sur un questionnaire unique et font un tour d'horizon (10-20 pages environ). Sauf les indications de textes de loi, on n'y trouve pas de sources. 1.4. Le Juris-Classeur Droit Comparé traite notamment le droit de la famille et le droit des successions (y inclus le DIP) dans actuellement 54 pays. Le Juris-Classeur n'a est édité par fascicules de 20 à 21 pages environ. A quelques-uns des pays, les auteurs n'ont consacré qu'un seul fascicule, à d'autres 2-4- fascicules (au Liban même 6 fascicules). Les pays francophones sont présentés de manière trop détaillée. Les rapports ont été rédigés par des professeurs du pays en question. L'actualité laisse à désirer. Par exemple, ni le nouveau droit des successions néerlandais, ni le nouveau code Civil turc y sont présentés. 2. Ouvrages sur les pays européens Les œuvres présentées ci-dessous ne traitent que les pays européens. Le droit comparé est important en Europe pour les raisons suivantes: - Premièrement, l'intégration en Europe est à un stade avancé de sorte que la plupart des pays européens comptent un grand nombre de personnes étrangères parmi leurs habitants. - Deuxièmement, les règles de conflits de lois de plusieurs pays rattachent le statut personnel à la nationalité (tandis que les pays d'immigration traditionnelles du double continent américain ou de l'Australie opèrent un renvoi en faveur du domicile). - Troisièmement, il existent des ordres juridiques très différents en Europe sur un espace relativement limité (tandis que les racines communes du droit civil des différents pays de l'Amérique latine se font remarquer clairement dans la pratique. Ainsi le juriste comprend le droit d'un pays étranger en lisant tout simplement le texte de la loi – cela juste pour donner un exemple). 2.1. Parmi les ouvrages sur le droit de la famille et le droit des successions des pays européens il faut nommer en premier lieu le Livre Bleu de l'UINL. Il comprend 22 rapports nationaux (y inclus le Maroc et la Turquie). Le Livre Bleu a été conçu pour la pratique notariale. Ainsi, il comprend le droit du mariage, le droit des successions ainsi que le droit donations, puisque les donations peuvent produire des effets liés au régime matrimonial ou aux successions. Tous les rapports nationaux ont été écrits par des juristes du pays en question, la plupart d'entre-eux par des notaires en exercise. Les rapports nationaux détaillés sont rédigés en langue française. Mais on y trouve également de courts résumés parfois en anglais parfois en allemand. Le Livre Bleu a été réédité en 2004 (deuxième édition), Il est alors de nouveau d'actualité. En annexe, on trouve un CD contenant le texte intégral du volume. 2.2. L'œuvre de HAYTON d'un côté et celui de SÜß/HAAS de l'autre, sont largement similaire: Elles contiennent des rapports nationaux sur le droit des successions dans les différents pays européens. Outre, le DIP et le droit des successions matériel, on y trouve les règles relatives à l'impôt sur les successions. Notarius International 1-2/2004 C. Hertel, Bücher zum ausländischen Familien- und Erbrecht L'œuvre de SÜß/HAAS traite tous les pays européens sans exception (40 rapports nationaux) – cependant, la présentation des petits pays n'est parfois que très courte. Quelques rapports sur les pays plus étendus ont été (co-)rédigés par des juristes du pays en question. Les autres rapports ont été rédigés par des notaires allemands qui sont experts pour le pays en question. Les 22 rapports nationaux du recueil de HAYTON se limitent plutôt aux anciens Etats membres de l'UE. Il manque les pays de l'Europe de l'est. Tous les rapports ont été rédigés par des juristes du pays en question. L'œuvre de HAMILTON/PERRY peut être considérée comme le pendant de l'ouvre de Hayton en matière de droit de la famille. Il contient 18 rapports nationaux en langue anglaise (quasi exceptionnellement sur les „vieux“ Etats de l'UE) traitant le droit du mariage, le régime légal de la filiation, y en ce compris les règles de conflits de lois. Un chapitre est même consacré aux règles en matière de droit de la famille contenues dans les actes communautaires. 2.3. Les livres publiés sur les conférences sur le droit européen de la famille et le droit européen des successions organisées annuellement par les professeurs SCHWAB et HENRICH à l'université de Ratisbonne font une comparaison sur la base de questions précises. En 1999, la conférence a traité le droit matrimonial, en 2001 le droit successoral de la famille et les parts réservataires dans les différents Etats européens.1 2.4. L'importance croissante du droit de la famille et du droit européen étranger pour la pratique des notaires et des avocats se montre également par le fait que le nouveau „commentaire des avocats“ (Anwaltkommentar) (coédité par des notaires)2 aux règles du droit de la famille et du droit des successions du Code Civil allemand contienne également des chapitres consacrés à des ordres juridiques européens déterminés. 2.5. Vous trouvez également des rapports nationaux parfois de grande qualité sur le site Internet destiné aux études de droit comparé commandés par la Commission Européenne. Ces études traitent les thèmes suivants:3 - Régime matrimonial (Étude sur les régimes matrimoniaux des couples mariés et sur le patrimoine des couples non-mariés dans le droit international privé et le droit interne des Etats membres de l'Union Européenne – Institut Asser et Université Catholique de Louvain, avril 2003, en français) - ´Pensions alimentaires des enfants et du conjoint (Rapport de synthèse sur le recouvrement des pensions alimentaires dans les Etats membres e l'UE – Lex fori – groupement de juristes); - Droit des successions (Étude de droit comparé sur les règles de conflits de juridictions et de conflits de lois relatives aux testaments et successions dans les Etats membres de l'Union Européenne – Institut Notarial Allemand, novembre 2002 – en français). Cependant, les études se limitent aux 15 „anciens“ Etats membres de l'UE. 1 2 3 Revêt également une importance particulière pour le droit comparé mais moins pour la pratique notariale – les volumes relatives à la pension alimentaire. La pension alimentaire est rattachée dans la plupart des cas à la résidence habituelle de l'ayant-droit. SCHWAB/HENRICH, Familäre Solidarität – Die Begründung und die Grenzen der Unterhaltspflicht unter Verwandten im europäischen Vergleich, 1997; HOFER/SCHWAB/HENRICH, Scheidung und nachehelicher Unterhalt im europäischen Vergleich, 2003. DAUNER-LIEB/HEIDEL/RING (éd.), Anwaltkommentar BGB, Deutscher Anwaltverlag, Bonn, 2004, ISBN 3-8240-0606-5. Internet: http://europa.eu.int/comm/justice_home/doc_centre/civil/ studies/doc_civil_studies_en.htm 115 Bücher zum ausländischen Familien- und Erbrecht für Notare Mit ausländischem Familien- und Erbrecht sind Notare vor allem dann häufiger konfrontiert, wenn das jeweilige IPR das Personalstatut und insbesondere das Ehegüter- und das Erbstatut an die Staatsangehörigkeit der Ehegatten oder des Erblassers anknüpft – wie etwa in Deutschland, Italien, Polen oder Spanien. Jedenfalls soweit keine Rechtswahl möglich ist, kommt der Notar gar nicht umhin, eine Gestaltung auf der Grundlage des ausländischen Rechtes zu treffen. Und auch soweit eine Rechtswahl möglich ist, kann der Notar über die Vorund Nachteile der Rechtswahl nur beraten, wenn er auch Grundzüge des ausländischen Rechts kennt. Hierfür braucht der Notar verläßliche Sammelwerk zum ausländischen Recht, die sich idealerweise möglichst knapp auf die für die notarielle Praxis relevanten Fragen beschränken. Dies können nur Sammelwerke zum ausländischen Familien- und Erbrecht wie die hier angezeigten leisten. Denn kein Notar kann Literatur zu den etwa 200 unterschiedlichen Rechtsordnungen weltweit anschaffen. Allenfalls kann er Primärliteratur zu ein paar ausgewählten, besonders wichtigen Ländern unterhalten. 1. Weltweite Sammelwerke 1.1. Das wohl umfangreichste Sammelwerk zum ausländischen Erbrecht ist das Werk von FERID/FIRSCHING/DÖRNER/HAUSMANN, Internationales Erbrecht. Die einzelnen Länderteile enthalten jeweils sowohl eine systematische Darstellung des jeweiligen Erbrechtes (einschließlich des IPR und des Erbschaftsteuerrechtes) sowie die einschlägigen Gesetzestexte jedenfalls in deutscher Übersetzung, meist daneben auch in der Originalsprache. Eine genauere und gründlichere Darstellung kann man sich kaum vorstellen. Für den deutschen Notar ist der FERID/FIRSCHING/DÖRNER/HAUSMANN unentbehrlich, um ein Testament nach ausländischem Erbrecht zu gestalten. Die zweisprachige Wiedergabe der Gesetzestexte kann auch dann weiterhelfen, wenn der Notar die Originalsprache nicht versteht. Denn findet sich im Internet eine mittlerweile geänderte Fassung, so kann der Notar zur Not den sprachkundigen ausländischen Beteiligten fragen, was sich an den entscheidenden Paragraphen gegenüber der ursprünglichen Fassung geändert habe. Behandelt sind ca. 65 Staaten weltweit, wobei in den letzten Jahren etwa Berichte zu Brasilien, Philippinen und mehreren zentralasiatischen Staaten hinzukamen. Leider erfolgen Aktualisierungen der Länderberichte meist nur in mehrjährigen Abständen. 1.2. Ein ähnliches Konzept verfolgt für das Familienrecht das ebenfalls deutschsprachige Werk von BERGMANN/FERID, Internationales Ehe- und Kindschaftsrecht. Auch es verbindet Darstellungen des jeweiligen Rechtes mit einer Übersetzung der wichtigsten einschlägigen Rechtsnormen. Der große Vorteil des Werkes ist seine (nahezu) Vollständigkeit (mit fast 140 Länderberichten) und Aktualität. Die Mehrzahl der Länderberichte wurde innerhalb der letzten fünf Jahre aktualisiert. Das Werk ist allerdings eher für den Standesbeamten als für den Notar konzipiert: So finden sich ausführliche Darstellungen und Gesetzestexte zum jeweiligen Staatsangehörigkeitsrecht. Das IPR und vor allem das materielle Ehegüterrecht, das den Notar i.d.R. am meisten interessiert, ist dagegen eher kurz dargestellt. Teilweise wurde bei älteren Länderberichten sogar ganz auf die Übersetzung der Gesetzesregelungen zum Ehegüterrecht verzichtet und wurden diese nur zusammengefaßt wiedergegeben; bei den neueren Darstellungen ist dies zum Glück meist ausführlicher. 116 C. Hertel, Bücher zum ausländischen Familien- und Erbrecht 1.3. Das Erbrecht weltweit darstellen will auch das von Garb in Zusammenarbeit mit der UINL herausgegebene englischsprachige Sammelwerk. Es enthält 47 Länderberichte, darunter 24 über europäische Länder – bei den außereuropäischen Ländern mit einem gewissen Schwerpunkt auf den englischsprachigen Ländern. Alle Berichte folgen einem einheitlichen Fragebogen und bieten eine kurze Übersicht (je zwischen 10 und 20 Seiten), unter Verzicht auf andere Fundstellen als Gesetzesangaben. 1.4. Der Juris-Classeur Droit Comparé behandelt in seinen derzeit 54 Länderberichten vor allem das Familien- und Erbrecht (einschließlich des IPR). Der Juris-Classeur kennt weder eine vollständige Neuauflage noch erscheint er als Loseblatt; vielmehr werden schmale Hefte (fascicules) von zwischen 20 und 32 Seiten eingeheftet. Manchen Ländern ist nur ein Heft gewidmet, anderen 2-4 Hefte (dem Libanon sogar 6 Hefte). Die frankophonen oder frankophilen Länder sind überrepräsentiert. Die Berichte stammen meist von Professoren des betreffenden Landes. Die Aktualisierung läßt zu wünschen übrig; so ist etwa bisher weder das neue niederländische Erbrecht noch das neue türkische Zivilgesetzbuch berücksichtigt. 2. Sammelwerke zu europäischen Ländern Die nachfolgend vorzustellenden Werke beschränken sich auf die europäischen Staaten. Die besondere Bedeutung der Rechtsvergleichung in Europa beruht auf mehreren Ursachen: - Zum einen ist die Integration innerhalb Europas besonders weit fortgeschritten, so daß die meisten europäischen Staaten einen nennenswerten Anteil ausländischer Wohnbevölkerung haben. - Zum zweiten knüpft das IPR mehrerer europäischer Staaten das Personalstatut an die Staatsangehörigkeit an (während die traditionellen Einwanderungsländer des amerikanischen Doppelkontinents oder Australien an Wohnsitz oder domicile anknüpfen). - Zum dritten finden sich in Europa ganz unterschiedliche Rechtssysteme auf relativ engem Raum nebeneinander (während etwa die gemeinsamen Wurzeln im Zivilrecht der verschiedenen Staaten Lateinamerikas auch in der täglichen Rechtspraxis deutlich sichtbar sind, so daß man dort das fremde Recht häufig schon mit dem bloßen Gesetzestext verstehen kann). 2.1. Unter den Sammelwerken zum Familien- und Erbrecht der europäischen Staaten ist an erster Stelle das Livre Bleu der UINL zu erwähnen. Es umfaßt 22 Länderberichte zu europäischen Staaten (einschließlich Marokko und der Türkei). Das Livre Bleu ist bewußt für die notarielle Praxis konzipiert. Es umfaßt daher das Ehe- und Erbrecht einschließlich des Rechts der Schenkungen, da sich diese auf das Ehegüterund Erbrecht auswirken können. Alle Länderberichte sind von Juristen aus dem jeweiligen Land verfaßt, die meisten von notariellen Praktikern. Die ausführlichen französischsprachigen Länderberichte werden durch kurze Zusammenfassungen teils in englischer, teils in deutscher Sprache ergänzt. 2004 in zweiter Auflage erschienen ist das Livre Bleu nun wieder auf aktuellem Stand. Eine beigefügte CD enthält den gesamten Text des Werkes. 2.2. Einander in ihrer Anlage ähnlich sind die Werke von HAYTON einerseits und SÜß/HAAS andererseits: Beide enthalten Länderdarstellungen zum Erbrecht europäischer Staaten. Beide Werke behandeln neben dem IPR und dem materiellen Erbrecht auch das Erbschaftsteuerrecht. Notarius International 1-2/2004 Das Werk von SÜß/HAAS behandelt nahezu alle europäischen Staaten (40 Länderberichte) – einige kleinere Staaten allerdings nur sehr knapp. Einige der wichtigeren Länderberichte sind von Juristen aus dem betreffenden Land (mit-)verfaßt, die anderen i.d.R. von deutschen Notaren, die sich auf das betreffende Land spezialisiert haben. Die 22 Länderberichte des Sammelwerks von HAYTON beschränken sich weitgehend auf die „alten“ Mitgliedsstaaten der EU. Osteuropäische Länder fehlen. Alle Berichte sind von Juristen des jeweiligen Landes verfaßt. Das Werk von HAMILTON/PERRY wiederum ist gewissermaßen das Pendant zu Hayton im Bereich des Familienrechtes. 18 englischsprachige Länderberichte (nahezu ausschließlich zu den „alten“ EU-Staaten) behandeln das Ehe- und Kindschaftsrecht einschließlich des IPR. Ein eigenes Kapitel ist auch den familienrechtlich relevanten Regelungen in Rechtsakten der EU gewidmet. 2.3. Einen auf bestimmte Rechtsfragen beschränkten Vergleich bieten die Tagungsbände des alljährlich von den Professoren SCHWAB und HENRICH an der Universität Regensburg veranstalteten Symposiums zum Europäischen Familien- und Erbrecht. Das Symposium behandelte etwa im Jahr 1999 das Ehegüterrecht, 2001 das Familienerbrecht und Pflichtteilsrechte in den verschiedenen europäischen Staaten.1 2.4. Die zunehmende Bedeutung des ausländischen Familien- und Erbrechts nicht nur für die notarielle, sondern auch für die anwaltliche Praxis zeigt sich auch daran, dass der neu herausgekommene „Anwaltkommentar“2 zum deutschen BGB (an dem auch viele Notare mitarbeiten) im Familien- und Erbrecht auch Länderteile zu ausgewählten ausländischen Rechtsordnungen enthält. 2.5. Teilweise ausgezeichnete Länderberichte finden sich frei zugänglich im Internet bei den von der Europäischen Kommission in Auftrag gegebenen rechtsvergleichenden Studien zu folgenden Themen:3 - Ehegüterrecht (study in comparative law on the rules governing conflicts of jurisdiction and laws on matrimonial property regimes and the implementions for property issues of the separation of unmarried couples in the Member States – Asser Institut und Katholische Universität Löwen, April 2003, auf französisch) - Ehe- und Kindesunterhalt (Comparative study on the recovery of maintenance claims in the Member States – Lex fori – Netzwerk von Juristen); - Erbrecht (Étude de droit comparé sur les régles de conflits de juridictions et de conflits de lois relatives aux testaments et successions dans les Etats membres de l'Union Européenne – Deutsches Notarinstitut, November 2002 – auf französisch). Allerdings beschränken sich diese Studien jeweils auf die 15 „alten“ EU-Mitgliedsstaaten. 1 2 3 Für die Rechtsvergleichung ebenso wichtig, jedoch für die notarielle Praxis weniger relevant sind die Tagungsbände zum Unterhaltsrecht. Denn das Unterhaltsrecht knüpft i.d.R. an den gewöhnlichen Aufenthalt des Unterhaltsberechtigten an. SCHWAB/HENRICH, Familäre Solidarität – Die Begründung und die Grenzen der Unterhaltspflicht unter Verwandten im europäischen Vergleich, 1997; HOFER/SCHWAB/HENRICH, Scheidung und nachehelicher Unterhalt im europäischen Vergleich, 2003. DAUNER-LIEB/HEIDEL/RING (Hrsg.), Anwaltkommentar BGB, Deutscher Anwaltverlag, Bonn, 2004, ISBN 3-8240-0606-5. Internet: http://europa.eu.int/comm/justice_home/doc_centre/civil/ studies/doc_civil_studies_en.htm Manifestations - Events 2005 26-28/1/2005 IVe Journée Internationale du droit de contrats La Havane, Cuba 26-28/1/2005 IVth International Conference of Contract Law Havana, Cuba 27-29/1/2005 XXVIe Congrès National du Notariat Mexicain Villahermosa, Tabasco, Mexique 27-29/1/2005 XXVIth National Congress of Mexican Notariat Villahermosa, Tabasco, Mexico 3-6/2/2005 Réunion des Comités Exécutifs et du Conseil Permanent de l'UINL San José de Costa Rica, Costa Rica 3-6/2/2005 Meeting of the Executive Committees and of the Permanent Council of UINL San José de Costa Rica, Costa Rica 5/2/2005 „Juristenball“ (Grand Bal Viennois des Juristes) Palais Impérial de la Hofburg, Vienne, Autriche 5/2/2005 „Juristenball“ (Great Viennese Ball of Jurists) Imperial Palace of Hofburg, Vienna, Austria 19-22/3/2005 Symposium International d'Investissements Miami, Etats-Unis 19-22/3/2005 International Symposium of Investment Miami, United States 14-15/4/2005 17es Journées Européennes des Notaires: „ Le Notaire en Europe – au service des citoyens et de la vie économique“ Salzbourg, Autriche 14-15/4/2005 17th European Conference of Notaries: „The Latin Notary in Europe – to the service of the citizens and the economy“ Salzburg, Austria 1-4/5/2005 101e Congrès des Notaires de France „Les Familles sans Frontières“ Nantes, France 1-4/5/2005 101th Congress of French Notaries „Families without Frontiers“ Nantes, France 09-13/5/2005 Ve Conférence Internationale du Droit et de l'Informatique La Havane, Cuba 09-13/5/2005 Vth International Conference of Law and Information Technology, Havana, Cuba 12-14/5/2005 9e Congrès Notarial Espagnol Palais des Congrès de Catalogne, Espagne 12-14/5/2005 9th Spanish Notarial Congress Palacio de Congresos de Cataluña, Spain 2-5/6/2005 Ve Congrès National de Notaires de Roumanie Constanta, Roumanie 2-5/6/2005 Vth National Congress of the Notaries of Romania Constanta, Romania 6-7/10/2005 Congrès National des Notaires des Pays-Bas 6-7/10/2005 National Congress of the Notaries of the Netherlands 7/10/2005 Journée du Notariat Latin Vienne, Autriche 7/10/2005 Day of the Latin Notariat Vienna, Austria 8-11/11/2006 XIIe Journée Notariale Latino-Américaine Villa de Punta del Este, Uruguay 8-11/11/2006 12th Ibero-American Notarial Meeting Villa de Punta del Este, Uruguay 1-5/10/2007 XXVe Congrès International du Notariat Latin Madrid, Espagne 1-5/10/2007 XXVth International Congress of the Latin Notariat Madrid, Spain UINL 2005 Liste des Notariats Membres de l'U.I.N.L. List of Notariats Members of the U.I.N.L. (1.1.2005) (1.1.2005) Albanie, Allemagne, Andorre, Society of Scrivener Notaries, Londres (Angleterre), Argentine, Autriche, Belgique, Bénin, Bolivie, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Cameroun, Chine (Republic popolaire), Québec (Canada), République centrafricaine, Chili, Colombie, Congo, Costa Rica, Côte d'Ivoire, Croatie, Cuba, République Dominicaine, El Salvador, Equateur, Espagne, Estonie, Louisiane (Etats Unis), France, Gabon, Grèce, Guatemala, Guinée, Haiti, Honduras, Hongrie, Indonesie, Italie, Japon, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Macédoire, Mali, Moldavie, République Malta, Maroc, Mexique, Monaco, Nicaragua, Niger, Panama, Paraguay, Pays-Bas, Pérou, Pologne, Porto Rico, Portugal, Roumanie, Russie, République de Saint-Marin, Sénégal, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Tchad, République Tchèque, Togo, Turquie, Uruguay, Vatican, Venezuela Albania, Andorra, Argentina, Austria, Belgium, Benin, Bolivia, Burkina, Brazil, Bulgaria, Québec (Canada), Cameroon, Central African Republic, Chad, Chile, China (Peoples Republik), Colombia, Congo, Costarica, Croatia, Cuba, Czech Republic, Dominican Republic, Ecuador, El Salvador, Society of Scrivener Notaries, Lon-don (England), Estonia, France, Gabon, Germany, Greece, Guatemala, Guinea, Haiti, Honduras, Hungary, Indonesia, Italy, Ivory Coast, Japan, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Macedonia, Mali, Moldova, Malta Republic, Mexico, Monaco, Morocco, Netherlands, Nicaragua, Niger, Panama, Paraguay, Peru, Poland, Portugal, Puerto Rico, Romania, Russian Federation, San Marino, Senegal, Slovenia, Slovakia, Spain, Switzerland, Togo, Turkey, Uruguay, Louisiana (U.S.A.), Vatican, Venezuela