L es Noces de Figaro - Médiathèque de la Cité de la musique
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L es Noces de Figaro - Médiathèque de la Cité de la musique
Wolfgang Amadeus Mozart Les Noces de Figaro Acte I Acte II Entracte Acte III Acte IV Freiburger Barockorchester Le jeune chœur de paris René Jacobs, direction Frank Markowitsch, chef de chœur Pietro Spagnoli, le comte Almaviva Rosemary Joshua, la comtesse Almaviva Sophie Karthäuser, Susanna Konstantin Wolff, Figaro Anett Fritsch, Cherubino Isabelle Poulenard, Marcellina Marcos Fink, Bartolo, Antonio Thomas Walker, Basilio, Don Curzio Lore Binon, Barbarina Ce concert est surtitré. Fin du concert vers 23h. NPP NOCES FIGARO 11-10.indd 1 Wolfgang Amadeus Mozart | Les Noces de Figaro | Vendredi 11 octobre 2013 VENDREDI 11 OCTOBRE - 19h30 04/10/13 11:54 Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Les Noces de Figaro, opera buffa en 4 actes. Livret de Lorenzo da Ponte, d’après Beaumarchais. Composition : d’octobre 1785 au 29 avril 1786. Création : le 1er mai 1786, à Vienne, sous la direction du compositeur, avec entre autres, pour la grande satisfaction de Mozart, Nancy Storace et Francesco Benucci dans les rôles de Suzanne et Figaro ; presque tous les airs furent bissés. Effectif : flûtes, hautbois, clarinettes et bassons par deux – cors et trompettes par deux – timbales – clavecin – cordes – onze rôles solistes (Mozart lui-même avait distribué les rôles de Bartolo et d’Antonio pour la même basse et ceux de Don Curzio et de Basilio pour le même ténor), chœurs. Durée : environ 2 heures 45. D’une pièce subversive signée Beaumarchais, qui avait été interdite deux ans auparavant en France, Mozart et Da Ponte tirent cette œuvre lyrique avec la bénédiction de Joseph II, l’empereur progressiste ; le librettiste prendra soin, il est vrai, de supprimer tout pied-denez politique. C’est Mozart, jeune génie révolté, qui a choisi ce sujet le premier. Mais le texte n’est jamais dénué de sel : ce fut la grande chance de Mozart que d’avoir croisé da Ponte, aventurier plein d’expérience et de talent. Argument L’intrigue des Noces, dans le fond assez simple, est complexifiée à loisir, reflétant le goût du XVIIIe siècle pour les quiproquos et les péripéties. La relater scène après scène, ou même acte après acte, occuperait une place si considérable que nous sommes contraints de résumer… le résumé ! La trame principale s’appuie sur les deux couples Figaro-Suzanne et Comte-Comtesse : Suzanne, charmante camériste de la Comtesse, va épouser le soir même Figaro, valet du Comte ; leur futur couple est bien assorti et plein d’allant. Malheureusement le Comte a des vues sur Suzanne. La jeune femme avertit son fiancé, qui est furieux, ainsi que la Comtesse ; cette dernière souffre de la désaffection de son mari. Patronne et servante se lient d’une affectueuse complicité et échafaudent des ruses auxquelles participe Figaro. En définitive, le Comte, à la nuit tombée, va rejoindre la Comtesse déguisée qu’il prend pour Suzanne, être démasqué et demander pardon à genoux devant tous. Même si la critique sociale est beaucoup plus modérée que chez Beaumarchais, même si la musique de Mozart met l’accent sur l’affectivité des relations, c’est quand même un comte qui est berné par ses subalternes et perdant. Sur cette intrigue se greffe une autre, qui prend fin à l’acte III : Marceline, une femme entre deux âges, prétend contraindre Figaro à l’épouser, à cause d’une dette d’argent non réglée. Elle est soutenue par l’avocat Bartolo qui nourrit envers Figaro une ancienne rancune. Le problème se résout de lui-même quand il s’avère, devant le juge Don Curzio, que Marceline et Bartolo sont les parents de Figaro : Marceline devient alors une alliée – très accessoire – de son fils. Parmi les personnages secondaires, destinés à tirer l’action de tous côtés, figurent le maître de musique Basile, le jardinier Antonio et sa fille Barberine, mais surtout l’adorable Chérubin, tout jeune homme en proie a des émois amoureux confus. 2 NPP NOCES FIGARO 11-10.indd 2 04/10/13 11:54 VENDREDI 11 octobre L’ouverture des Noces, jetée sur le papier par Mozart l’avant-veille de la première, n’anticipe aucun thème de l’ouvrage ; en revanche elle nous plonge d’emblée dans l’esprit vif, urgent, d’une intrigue frondeuse et gaie. Cette ouverture adopte une forme sonate sans développement, formule que Rossini reprendra plus tard avec le même bonheur. Le va-et-vient incessant de l’ouvrage, où les quatre actes représentent quatre moments de la « folle journée », du matin à la nuit, se traduit par un grand nombre de récitatifs mais aussi d’ensembles. Rappelons qu’un récitatif, presque parlé et sans la moindre redite, a pour fonction de faire avancer les événements, tandis que l’aria les commente en exprimant un état d’âme. Les trente-cinq récitatifs, « secco » (avec pianoforte et violoncelle) ou « accompagnés » par les interventions de l’orchestre, sont le plus souvent à plusieurs, ils véhiculent des dialogues rapides, émus ou conspirateurs : Rossini s’en souviendra dans son Barbier de Séville dont l’action se situe trois ans avant les Noces. Sur les soixante numéros de cet opéra, quatorze seulement sont des airs en solo ; leur relative rareté, et la profondeur avec laquelle ils dépeignent les personnages, en font des perles précieuses. Figaro, homme jeune et débrouillard qui a autrefois aidé le Comte à conquérir Rosine (la Comtesse), veut défendre sa dignité et ses amours ; il détient trois airs. Après un récitatif plein de rage, le célèbre « Se vuol ballare, Signor Contino » base son refrain sur un menuet, danse aristocratique, mais qui prend ici une tournure populaire, sur des pizzicati guitaresques et sardoniques. Placé dès le premier acte, et non au cinquième comme chez Beaumarchais, il annonce tout de suite la couleur antiféodale de l’ouvrage. Le second air, « Non piu andrai », dont la faconde et le rythme martial sont dans toutes les mémoires, se moque moins de Chérubin (envoyé au régiment par le Comte mais qui ne partira jamais) que de l’armée : la musique militaire faisait pleurer Mozart enfant… Dans l’acte V, enfin, Figaro, qui se croit trahi par Suzanne, laisse éclater une diatribe contre la duplicité des femmes : air bouffe à accumulation de mots, au débit rapide, avec cors à l’appui. Suzanne est très attachante par sa loyauté envers Figaro et envers la Comtesse ; son astuce et sa ruse, au service de son légitime amour, en font une héroïne rayonnante de gracieuse intelligence, la plus sublime des soubrettes. Elle participe beaucoup aux ensembles, jusqu’à ce qu’enfin elle chante « Venite, inginocchiatevi » (acte I) quand elle déguise Chérubin en fille : air délicat à mi-chemin entre le récitatif et l’aria proprement dite, où elle laisse percer son admiration pour la beauté du gamin. Au IVe acte, l’air nocturne « des marronniers », « Deh vieni non tardar », exprime la douce exaltation de l’attente amoureuse. Est-ce au Comte que pense Suzanne ? Avec des accents de tendresse aussi lumineuse, soulignée par les bois, ce ne peut être qu’à Figaro… Chérubin, travesti chanté par une soprano, exprime un érotisme diffus, éparpillé, qui interroge chaque beauté féminine, tout en privilégiant la Comtesse dans son coeur. Il se voit attribuer deux airs fameux qui le résument tout entier : le haletant « Non so piu cosa son cosa faccio » (acte I) et la délicieuse romance qu’il chante à la Comtesse et à Suzanne, « Voi che sapete » (acte II). 3 NPP NOCES FIGARO 11-10.indd 3 04/10/13 11:54 Le Comte est un personnage peu sympathique, guidé par son caprice ou son orgueil, et plutôt passif. Mozart lui accorde toutefois un air intéressant, où il semble plus blessé que prévu par la résistance de Figaro et Suzanne : air « de colère » presque dramatique avec ses audaces d’écriture. À ces airs célébrissimes s’ajoutent quelques autres, parfois supprimés, que Mozart a placés pour complaire aux chanteurs. Seuls deux s’intègrent réellement à l’action : Bartolo chante un bel air bouffe de « méchant » (acte I), comparable à celui d’Osmin dans L’Enlèvement au sérail ; et la toute jeune Barberine (début de l’acte IV), désemparée d’avoir perdu une importante épingle, se voit attribuer un air bref (la créatrice du rôle n’avait que douze ans) mais extrêmement touchant, qui annonce le bel canto bellinien. L’ouvrage se distingue par ses ensembles vocaux, en particulier ses deux somptueux finales (actes II et IV), uniques dans l’art lyrique de l’époque. En une série de malentendus, le second acte se termine sur une addition progressive de personnages, pendant une vingtaine de minutes. Cela commence en duo (la Comtesse et le Comte jaloux), mais à chaque fois un nouveau personnage entre en scène, qui « met les pieds dans le plat » et relance la discussion : Suzanne, puis Figaro, le jardinier Antonio, enfin le trio BartoloBasile-Marceline. Dans des tempi divers, qui vont du menuet au prestissimo, les chanteurs participent à une véritable symphonie, à laquelle ils prennent certainement un plaisir fou. Le dernier finale se passe dans le parc la nuit et, pour accentuer la confusion, la Comtesse et Suzanne ont échangé leurs vêtements. À la diversité « symphonique » s’ajoute la musique « concrète » d’un baiser de Chérubin, qui tombe malencontreusement sur le Comte, d’une claque du Comte, qui tombe par hasard sur Figaro, et des neuf claques, bien visées cette fois, de la fausse Comtesse (Suzanne) à Figaro. La continuelle finesse de la musique transcende ces situations bouffonnes et assez tirées par les cheveux. Comme un arrêt sur image, une mélodie ralentie et d’une émouvante simplicité passe du Comte à la Comtesse : l’un demande pardon à sa femme, et celle-ci le lui accorde d’une voix angélique. L’ensemble vocal prend un caractère de choral quasi religieux… Puis tous courent frénétiquement au banquet de fête. Dans le livret, où les sentiments de chacun paraissent aussi forts que les situations sont précaires, rien n’annonce que cette réconciliation générale soit sérieuse, ni définitive ; mais musicalement, c’est un accomplissement. Toutes ces voix n’avaient depuis le départ qu’une vocation, celle de chanter ensemble. Isabelle Werck 4 NPP NOCES FIGARO 11-10.indd 4 04/10/13 11:54 biographies Pietro Spagnoli Le baryton Italien se produit sur toutes les grandes scènes internationales, dans un répertoire qui comprend tous les grands rôles de baryton et barytonbasse de Mozart, Rossini et Donizetti, soit Don Giovanni et Leporello, Figaro, le Comte Almaviva, Dandini, Don Alfonso et Guglielmo, Belcore et Docteur Dulcamara, Malatesta. Les apparitions de Pietro Spagnoli sur scène et en concert concernent des oeuvres aussi variés qu’Orfeo de Monteverdi, La Serva Padrona de Pergolèse, Le Mariage secret (Comte) de Cimarosa, La Pietra del Paragone de Rossini (Comte Asdrubale et Macrobio), Le Barbier de Séville (Figaro) de Paisiello et Rossini, Lescaut dans Manon Lescaut de Puccini, Silvio dans Paillasse de Leoncavallo, Capriccio (Comte) de Richard Strauss, ainsi que Le Voyage d’hiver de Schubert. Au courant de la saison 2012-13, l’artiste se produit au Festival de Drottingholm dans Orlando Paladino de Haydn, il interprète Le Comte dans Les Noces de Figaro et Don Alfonso dans Cosi fan tutte à l’Opéra de Vienne, Riccardo dans Les Puritains à Paris et Lyon, Raimbaud dans Le Comte Ory au Theater an der Wien, Prosdocimo dans Le Turc en Italie à Barcelone, Rambaldo dans La Rondine et Sulpice dans La Fille du régiment à Covent Garden. Parmi ses futurs engagements, citons le Comte lors d’une tournée en Europe d’une version concert des Noces de Figaro sous la direction musicale de René Jacobs, le début au Met avec Dandini dans La Cenerentola, Dulcamara à Santiago du Chili, Alfonso dans Cosi fan tutte à la Staatsoper de Vienne, Sulpice dans La Fille du régiment à Covent Garden ainsi que Prosdocimo dans Le Turc en Italie au festival d’Aix-en-Provence 2014. Pietro Spagnoli chante sous la direction de Rinaldo Alessandrini, Maurizio Benini, Richard Bonynge, Bruno Campanella, Riccardo Chailly, M. W. Chung, Daniele Gatti, Gianluigi Gelmetti, René Jacobs, Julia Jones, Philippe Jordan, Alain Lombard, Jesus Lopez-Cobos, Fabio Luisi, Gérard Korsten, Gustav Kuhn, Lorin Maazel, Riccardo Muti, Marc Minkowski… Il travaille avec des metteurs en scène comme Irina Brook, Robert Carsen, Liliana Cavani, Pippo Crivelli, Paul Curran, Gilbert Deflò, Roberto De Simone, Dario Fo, Michael Hampe, Werner Herzog, Ulrike & Karl-Ernst Herrmann, Gino Landi, Giorgio Marini, J. L. Martinoty, J. M. Flotats, Jonathan Miller, Moni Ovadia, Giuseppe Patroni-Griffi, Pier’Alli, Pierluigi Pizzi, Thomas Richter, Luca Ronconi, Emilio Sagi, Jerome Savary, Fabio Sparvoli, Stefano Vizioli et Franco Zeffirelli. Ses enregistrements sont publiés chez Erato, Harmonia Mundi, Riccordi, Astrae, Opera Rara, Nuova Era, Tactus, Bongiovanni, Claves, Novalis, Naxos. Rosemary Joshua Née à Cardiff, la soprano Rosemary Joshua s’est formée au Welsh College of Music and Drama de sa ville natale ainsi qu’au Royal College of Music de Londres, dont elle détient aujourd’hui le titre de Fellow. Récemment, on a pu l’applaudir au Covent Garden de Londres (avec Anne Trulove du Rake’s Progress et Despine de Così fan tutte), à la Scala de Milan (Titania du Songe d’une nuit d’été), au Nederlandse Opera d’Amsterdam (Oscar du Bal masqué et Helen lors de la première mondiale d’Orest de Manfred Trojahn), au Metropolitan Opera de New York (Adèle de La Chauve-Souris), sans oublier son succès dans le rôle-titre de La Petite Renarde rusée sur la scène de l’Opéra National du Rhin, du Nederlandse Opera, de l’Opernhaus de Zurich et de la Scala de Milan. Son répertoire compte également Susanne des Noces de Figaro (qu’elle a interprétée au Festival de Glyndebourne, à la Bayerische Staatsoper de Munich, pour le Welsh National Opera et à Cologne), Ilia d’Idoménée (Lisbonne), Pamina de La Flûte enchantée (La Monnaie de Bruxelles) et Juliette de Roméo et Juliette de Gounod (San Diego). Au cours de la saison 2013-2014, Rosemary Joshua incarnera Despine de Così fan tutte avec le Los Angeles Philharmonic et Gustavo Dudamel (version scénique), sa première Comtesse des Noces de Figaro en tournée avec le Freiburger Barockorchester et René Jacobs (version concert) ainsi que le rôle-titre de Theodora en tournée avec The English Concert et Harry Bicket (version de concert). Elle retrouvera également la scène du Covent Garden avec Oscar. Depuis ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence dans le rôle d’Angelica (Orlando), c’est avant tout dans le répertoire haendelien que s’est construite sa réputation internationale. Rosemary Joshua a ainsi interprété avec succès Ginevra d’Ariodante (San Diego, Moscou), Angelica (Bayerische Staatsoper de Munich, Covent Garden), Poppea d’Agrippina (Cologne, La Monnaie, Théâtre des Champs-Élysées), Cléopâtre de Jules César (Théâtre des Champs-Élysées, Nederlandse Opera, Floride) et le rôle-titre de Semele (festivals d’Aix-en-Provence et d’Innsbruck, Opéra des Flandres, Cologne, BBC Proms de Londres, English National Opera – où elle a été nominée pour le Prix Laurence Olivier dans la catégorie Meilleure performance d’opéra). Plus récemment, elle a chanté le rôle-titre de Partenope (English National Opera) ainsi que Nitocris de Belshazzar (Deutsche 5 NPP NOCES FIGARO 11-10.indd 5 04/10/13 11:54 Staatsoper de Berlin, Théâtre du Capitole de Toulouse, festivals d’Innsbruck et d’Aix-en-Provence). Au concert, elle a récemment interprété avec succès un programme de cantates de Bach avec l’Orchestre Symphonique de la Radio bavaroise (dirigé par Giovanni Antonini), Nitocris de Belshazzar en tournée avec Les Arts Florissants (William Christie), Sandrina de La Finta Giardiniera en tournée avec l’Academy of Ancient Music (Richard Egarr), Ilia d’Idoménée au Festival d’Édimbourg avec le Scottisch Chamber Orchestra (Sir Roger Norrington), Elias aux BBC Proms de Londres avec le Gabrieli Consort (Paul McCreesh) ainsi que la Symphonie n° 4 de Mahler avec l’Orchestre des Champs-Élysées (Philippe Herreweghe). Son dernier enregistrement est un album solo consacré à Harmonia Sacra de Purcell avec Christophe Rousset et Les Talens Lyriques chez Harmonia Mundi. Elle a également enregistré de nombreux ouvrages de Haendel, ainsi le rôle-titre de Partenope et de Semele, Romilda dans Serse et Emilia dans Flavio avec Christian Curnyn (chez Chandos), le rôle-titre d’Esther (Somm), Angelica avec Les Arts Florissants et William Christie (Erato), Saul, mais aussi Vénus et Adonis de Blow et Didon et Énée de Purcell (ces trois derniers ouvrages avec René Jacobs chez Harmonia Mundi), Sophie du Chevalier à la rose (Chandos) ainsi que la Symphonie n° 4 de Mahler avec l’Orchestre des Champs-Élysées et Philippe Herreweghe (Outhere Music). Sophie Karthäuser Sophie Karthäuser est née à Malmedy. Grâce à une bourse du British Council et de la Fondation Belge de la Vocation, elle parfait sa formation avec Noëlle Barker à la Guildhall School of Music and Drama de Londres. Elle a été invitée à se produire avec des ensembles prestigieux tels que l’Academy of Ancient Music, Les Arts Florissants, La Petite Bande, Les Folies Françoises, l’Akademie für Alte Musik, le Freiburger Barockorchester, le Gewandhaus Leipzig, Le Cercle de l’Harmonie... sous la direction musicale de Riccardo Chailly, William Christie, Thomas Hengelbrock, René Jacobs, John Eliot Gardiner, Louis Langrée, Marc Minkowski, Christophe Rousset, Kurt Masur, Marcello Viotti, Kent Nagano et Christian Zacharias. Sophie Karthäuser a interprété de nombreux rôles mozartiens, dont Tamiri (Il Re pastore) au Théâtredes ChampsÉlysées à Paris, Serpetta (La Finta Giardiniera) au Konzerthaus de Berlin, sa première Susanna (Le Nozze di Figaro) à l’Opéra de Lyon et Ilia (Idomeneo) au Festival d’Aix-en-Provence, à l’Opéra National du Rhin et au Théatre des Champs-Elysées. À la Monnaie, elle a notamment chanté Eco/Euridice/ La Musica (L’Orfeo, Monteverdi), Zerlina (Don Giovanni, Mozart), Eritea (Eliogabalo, Cavalli), Hanako (Hanjo, Hosokawa), ainsi que Pamina (Die Zauberföte, Mozart), Calisto/Eternità (La Calisto, Cavalli), Ilia (Idomeneo) et Angelica (Orlando). Elle entretient une étroite collaboration avec le Theater an der Wien où elle chante notamment dans La Finta Giardiniera (rôle-titre) et Polissena dans Radamisto. En 2003, elle a remporté le Prix du Public au prestigieux concours de mélodie du Wigmore Hall de Londres. Elle se produit régulièrement en récital et collabore avec les pianistes Graham Johnson, Eugene Asti, David Lively et Cédric Tiberghien. Elle a notamment chanté le Spanisches Liederbuch (Wolf) avec Stephan Loges à l’Opéra national du Rhin et se produit en récital au Théâtre Royal de La Monnaie, à Montréal, à la Philharmonie de Berlin, au Wigmore Hall, à Bozar (Bruxelles), au Carnegie Hall et à l’Opéra de Paris. Sa discographie comprend un enregistrement solo d’airs de Grétry (Diapason découverte), l’intégrale des mélodies de Mozart, des airs de Mozart avec Kazushi Ono et l’Orchestre symphonique de la Monnaie (FFFF Télérama, Prix Gabriel Dussurget de l’Académie du disque) et Faramondo de Händel (Grand Prix de l’Académie Charles Cros). Elle enregistre également le rôletitre de La Finta Giardiniera de Mozart avec René Jacobs et « Green », un récital de mélodies françaises avec le pianiste Cédric Tiberghien. Un récital de mélodies de Poulenc sortira prochainement chez Harmonia Mundi ainsi qu’Orlando de Haendel, par René Jacobs, chez Archiv. Ses projets la mèneront à Vienne pour Idomeneo, à Bruxelles pour Tamerlano, en tournée avec René Jacobs pour Les Noces de Figaro et Orlando ainsi qu’avec Jérémie Rhorer pour Fidelio et avec le Cercle de l’Harmonie pour La Risurrezione. Elle chantera notamment à Paris, Bruxelles, Madrid, Londres, Vienne et Amsterdam avec des chefs tels que Christophe Rousset, Ingo Metzmacher, Vladimir Jurowski et Christian Arming. Elle se produira, entre autres, en récital au Wigmore Hall, à l’Opéra National du Rhin et à l’Opéra de Lille. Konstantin Wolff Konstantin Wolff s’est formé auprès de Donald Litaker à la Hochschule für Musik de Karlsruhe et a remporté en 2004 le premier prix au Concours Mendelssohn. En 2005, il a fait ses débuts à l’Opéra de Lyon dans le rôle de Mercure du Couronnement de Poppée sous la direction de William Christie et a participé à l’académie 6 NPP NOCES FIGARO 11-10.indd 6 04/10/13 11:54 biographies du Jardin des Voix créée par Les Arts Florissants. Depuis, on a pu l’entendre dans Rodelinda de Haendel (avec Il Complesso Barocco), Orlando de Haendel à l’Opéra de Zurich (toujours sous la direction de William Christie), Le Songe d’une nuit d’été et Curlew River de Britten à l’Opéra de Lyon et à Athènes, Caronte dans L’Orfeo de Monteverdi et le récitant de la Flûte enchantée à Aix-en-Provence, Silvano dans La Calisto de Cavalli et dans Frühlings Erwachen de Benoît Mernier à La Monnaie de Bruxelles, Achille dans Jules César à Göttingen ainsi que l’Abbé dans Gesualdo de Marc-André Dalbavie à l’Opéra de Zurich. En 2009, Konstantin Wolff a débuté à Vienne avec Orbazzano dans Tancredi de Rossini au Theater an der Wien, interprétant sur cette même scène Garibaldo dans Rodelinda de Haendel. Plus récemment, il a incarné le rôle-titre des Noces de Figaro à l’Opéra national de Montpellier, le Comte Almaviva du même ouvrage à la Volksoper de Vienne, Zoroastro dans Orlando de Haendel à La Monnaie, Don Alfonso de Così fan Tutte au Festspielhaus de Baden-Baden, le Requiem allemand de Brahms avec Le Cercle de l’Harmonie, la Neuvième Symphonie de Beethoven avec Les Musiciens du Louvre, Masetto de Don Giovanni au Festspielhaus de Baden-Baden, sous oublier une série de concerts ainsi qu’un enregistrement de la Passion selon saint Matthieu avec l’Akademie für Alte Musik Berlin dirigée par René Jacobs. Ses engagements l’amèneront à interpréter la Passion selon saint Jean et la Messe en si de Bach avec l’ensemble Pygmalion sous la direction de Raphaël Pichon, Simon dans Les Saisons de Haydn avec René Jacobs à Budapest, Don Fernando lors d’une version concert de Fidelio au Concertgebouw d’Amsterdam sous la baguette de Michael Schönwandt, la Neuvième Symphonie de Beethoven avec le Scottish Chamber Orchestra et Emmanuel Krivine, le Christ dans la Passion selon saint Jean avec l’Orchestre du XVIIIème Siècle et Frans Brüggen ainsi que Figaro en tournée avec le Freiburger Barockorchester et René Jacobs. Son répertoire de concert comprend les oratorios de Bach, Haendel, Haydn (La Création), Mendelssohn (Paulus), les requiem de Mozart, Brahms, Dvorak et Fauré ainsi que la Neuvième Symphonie de Beethoven et Des Knaben Wunderhorn de Mahler. Au cours de sa carrière, Konstantin Wolff a eu le plaisir de travailler avec de nombreux chefs dont Nikolaus Harnoncourt, René Jacobs, Jérémie Rohrer, Alan Curtis, Claudio Abbado, Sir Simon Rattle, Yannick Nézet-Séguin, Marc Minkowski, Teodor Currentzis, Nicolas McGegan, Riccardo Chailly, Manfred Honeck, Helmuth Rilling et Ton Koopman, comme avec les metteurs en scène Pierre Audi, Jens Daniel Herzog, Philipp Himmelmann, Philipp Harnoncourt, Stephen Lawless, Jean-Paul Scarpitta ainsi que Moshe Leiser et Patrice Caurier. Ses récitals l’ont mené sur diverses scènes d’Allemagne, de France, de Suisse et d’Autriche ; il a notamment remplacé Juliane Banse pour la Schubertiade de Schwarzenberg en 2010. Konstantin Wolff a enregistré son premier récital soliste intitulé Victor Hugo en Musique avec le pianiste Trung Sam, disque paru en 2008 chez Harmonia Mundi. Sa discographie compte encore la Neuvième Symphonie de Beethoven avec Emmanuel Krivine (Naïve), l’Oratorio de Noël de Bach avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig dirigé par Riccardo Chailly (Decca) et, plus récemment, Don Giovanni (Masetto) avec le Mahler Chamber Orchestra et Yannick Nézet-Séguin chez Deutsche Grammophon. Anett Fritsch Née à Plauen en 1986, Anett Fritsch s’est familiarisée avec la musique classique en chantant dans un chœur d’enfants. Elle a pris ses premières leçons de chant au conservatoire de sa ville natale à l’âge de quatorze ans avec Heinz Karl Hentschel. En 2004, elle a commencé son cursus au Conservatoire Mendelssohn de Leipzig avec Jürgen Kurth, se perfectionnant en master-classe avec Ruth Ziesak et Thomas Tomaschke. Après son Premier prix du Concours Bach de Leipzig en 2001, elle a participé sur la scène de Plauen-Zwickau à plusieurs opéras (Aïda, Tosca, Carmen) comme à des pièces de théâtre (Der zerbrochene Krug de Kleist, rôle de la jeune fille), ceci jusqu’en 2004. Elle s’est produite en soliste dans divers programmes de cantates et d’oratorios de Bach, Haydn (La Création), Vivaldi (Gloria), Zelenka (Magnificat), Mendelssohn (Elias) et Orff (Carmina Burana). Lauréate du Concours d’opéra de chambre de Rheinsberg en 2006 et 2007, elle y a interprété les rôles de Despine dans Così fan tutte et d’Adina dans L’Élixir d’amour. Anett Fritsch a intégré la troupe du Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf avec un contrat de soprano lyrique colorature, ses rôles comptant entre autres Valencienne (La Veuve joyeuse), Pamina et Gretel. En 2010, elle a participé au Festival du Tyrol en interprétant Pamina et les Quatre derniers Lieder de Strauss. On a pu l’entendre au Theater an der Wien de Vienne dans une nouvelle production de Telemaco de Gluck sous la direction de René Jacobs. Ses débuts en 2011 au Festival de Glyndebourne avec Almirena dans Rinaldo de Haendel lui ont valu le meilleur accueil, et sa première Fiordiligi dans Cosí fan tutte au Teatro Real de Madrid s’est révélée un énorme 7 NPP NOCES FIGARO 11-10.indd 7 04/10/13 11:54 succès, repris au Théâtre de La Monnaie de Bruxelles. Au nombre de ses projets, on notera Les Noces de Figaro (Suzanne à Düsseldorf et Toulouse, la Comtesse au Teatro Real de Madrid, Chérubin avec René Jacobs), Fidelio (Marceline à Madrid), La Flûte enchantée (Pamina à Santiago du Chili), Le Couronnement de Poppée (Nerone à Bruxelles), Cosí fan tutte (Fiordiligi aux Wiener Festwochen) et Don Giovanni (Elvire au Festival de Salzbourg). Isabelle Poulenard Après avoir passé sept années à la Maîtrise de Radio-France et trois ans à l’Ecole Nationale d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris, Isabelle Poulenard est très vite attirée par l’interprétation de la musique des XVIIème et XVIIIème siècles. Elle participe à de nombreuses productions de l’Atelier Lyrique de Tourcoing, sous la direction de Jean-Claude Malgoire. Son répertoire, très varié, s’étend de l’opéra baroque à la création contemporaine en passant par des ouvrages de Mozart, Rossini, Weber, Poulenc, etc. Elle a, par ailleurs, interprété le rôle de Pamina dans Die Zauberflöte de Mozart en 2000 ; cette production, mise en scène par Olivier Desbordes et S. Ottin, a été enregistrée par France 3 et retransmise sur cette chaîne ainsi que sur Mezzo. Ces dernières saisons, Isabelle Poulenard interprète les rôles de Norine (Don Pasquale), Zerline (Don Giovanni), Madeleine (Le Postillon de Longjumeau), Vespetta (Pimpinone) et récemment Soeur Constance (Dialogues des Carmélites) ainsi que Suzanne dans Les Noces de Figaro de Mozart dans une version théâtre-opéra, alternant les textes de Beaumarchais et la musique de Mozart. Par ailleurs, elle interprète, dans une version-concert, le rôle titre de La Traviata de Verdi avec le Capriccio Français sous la direction de Philippe Le Fèvre. Elle a également chanté le rôle de Genio dans l’opéra l’Anima del Filosofo de Haydn à Tourcoing sous la direction de Jean-Claude Malgoire et dans une mise en scène d’A. Baldi. Avec Christophe Rousset et Les Talens Lyriques, elle a chanté des Leçons de Ténèbres de Charpentier en Espagne, à Londres et à Versailles (enregistré par Mezzo). Par ailleurs, elle a interprété le rôle-titre de Manon de Massenet à Brest sous la direction de M. Schuster. Dans une discographie qui comprend plus de cinquante enregistrements, citons Montezuma, opéra pasticcio de Vivaldi (rôle de Teutile) qui a reçu une Victoire de la Musique en février 1993 et le Stabat Mater de Pergolèse (ces enregistrements étant dirigés par J.- C. Malgoire), la Messe en si de Bach, dirigée par Gustav Leonhardt, Il trionfo del tempo e del disinganno de Haendel, sous la direction de Marc Minkowski (rôle de la Bellezza) et un disque récital « Strozzi Stradella » chez Adda. Citons également un enregistrement, paru en 1998, de Lieder & Sonaten de Johann-Friedrich Reichardt, co-produit par la Westdeutscher Rundfunk de Cologne et qui a obtenu un « Choc » du journal musical Le Monde de la Musique. Après avoir enseigné à Boulogne Billancourt et Perpignan, elle est maintenant professeur de chant au Département de Musique Ancienne du CRR de Paris. En juillet 2003, elle est nommée Chevalier dans l’Ordre des Arts et Lettres par Jean-Jacques Aillagon, Ministre de la Culture. Marcos Fink D’origine slovène, Marcos Fink est né à Buenos Aires où, parallèlement à des études d’ingénieur agronome, il chante dans plusieurs ensembles de musique vocale. Il travaille avec Leonidas Ivanov, Victor Srugo, Wolfgang Schöne ou Aldo Baldin avant de partir à Londres pour se perfectionner auprès d’Heather Harper et Robert Sutherland. Invité par le Landestheater de Salzbourg, il fait ses débuts à l’opéra dans le cadre du bicentenaire de la mort de Mozart, ce qui l’amène à interpréter les grands rôles mozartiens: Figaro dans Le nozze di Figaro, Leporello dans Don Giovanni, Don Alfonso dans Cosi fan tutte, Der Sprecher dans Die Zauberflöte, Colas dans Bastien und Bastienne, Herr Buff dans Der Schauspieldirektor… Parmi ses autres rôles, distinguons Herr Reich dans Die lustigen Weiber von Windsor de Nicolai à l’Opéra Comique, Don Geronio dans Il turco in Italia de Rossini à Bâle, Trieste et Ljubljana, Dulcamara dans L’elisir d’amore de Donizetti à Francfort, le rôle-titre de Don Pasquale de Donizetti à Bordeaux, Gremin dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski à Ljubljana, Rangoni dans Boris Godounov de Moussorski à San Sebastian, Socrates dans Der geduldige Sokrates de Telemann à Innsbruck et Berlin, Seneca dans L’incoronazione di Poppea de Monteverdi à Buenos Aires, le vice-roi dans La Périchole d’Offenbach à Bordeaux… En concert, il chante sous la direction de chefs prestigieux : René Jacobs, Sylvain Cambreling, Michel Corboz, Hans Graf, Leopold Hager, Semyon Bychkov… Reconnu pour ses interprétations de mélodies et lieder, il enregistre Die schöne Müllerin, Schwanengesang et Winterreise de Schubert qui a reçu l’Orphée d’or de l’Académie du disque lyrique de Paris en 1998 (Prix George Till d’interprétation), ainsi que des mélodies de Carlos Guastavino Flores argentinas avec le pianiste Lius Ascot, Lieder de Eduard 8 NPP NOCES FIGARO 11-10.indd 8 04/10/13 11:54 biographies Marxsen avec le pianiste Anthony Spiri, et avec sa soeur la mezzo-soprano Bernarda Fink et la pianiste Carmen Piazzini Canciones argentinas qui a été nommé pour le prix de la meilleure interprétation vocale classique aux Grammy 2007, et en 2011 le disque Slovenija! avec des mélodies et duos slovènes, toujours avec sa soeur Bernarda et le pianiste Anthony Spiri (HM). Parmi ses autres enregistrements, citons notamment Le Messie de Haendel/ Mozart, la Messa di Gloria de Puccini, la Messe de Sainte-Cécile de Haydn, la Messe en si mineur de Bach, les requiem de Mozart et Fauré, Golgotha de Frank Martin, la Petite Messe solennelle de Rossini, le Cantique des Cantiques d’Arthur Honegger et les opéras Cosi fan tutte, Don Giovanni de Mozart et Agrippina de Haendel (nomination Grammy 2013). la Fondation Calouste Gulbenkian (McCreesh), l’Évangéliste de la Passion selon saint Matthieu de Bach en tournée européenne avec le Dunedin Consort, le Requiem de Mozart avec la Cappella Amsterdam (Daniel Reuss) et avec le City of London Sinfonia (Stephan Layton) ou encore Le Messie avec l’Orquestra Barroca Catalan (Daniel Reuss). Après ses débuts en 2002 aux BBC Proms de Londres dans Elias de Mendelssohn au Royal Albert Hall avec Kurt Masur et le London Philharmonic Orchestra, Thomas Walker a été rappelé pour interpréter Otcenas de Janácek et la Messe en ut majeur de Beethoven. De la même manière, ses débuts avec le Northern Sinfonia et Thomas Zehetmair dans le Magnificat de Bach lui ont valu d’être réinvité au concert d’ouverture à The Sage (Gateshead) pour La Création de Thomas Walker Haydn puis dans le Requiem de Mozart. Né à Glasgow, Thomas Walker s’est Récemment, on a pu l’applaudir dans formé dans sa ville natale au sein du des programmes aussi variés que département cuivres de la Royal Scottish Les Illuminations de Britten (avec Academy of Music and Drama avant le Scottish Ensemble), Pulcinella de d’étudier le chant avec Ryland Davies au Stravinski (BBC Scottish Symphony Royal College of Music de Londres. Orchestra et Matthias Pintscher), des Au cours des prochaines saisons, ses cantates de Bach (au Konzerthaus de projets l’amèneront à interpréter Platée Vienne avec l’Ensemble Claudiana), Emma de Rameau pour l’Opéra de Stuttgart di Resburgo de Meyerbeer (toujours (reprise du rôle-titre), la Passion selon à Vienne dirigé par Andreas Stoehr), saint Matthieu de Bach (airs de ténor) la Messe en fa et l’Oratorio de Pâques avec les Gabrieli Consort & Players de Bach (Orchestre du XVIIIème Siècle et Frans Brüggen), le War Requiem de en Pologne, Basilio des Noces de Britten (à Moscou), Das Paradies und die Figaro en tournée avec le Freiburger Barockorchester (direction René Jacobs), Peri de Schumann (Chœur de Chambre Philharmonique d’Estonie et Daniel Reuss), des cantates de Bach avec le Hamburg Le Messie (Choir of King’s College de Symphoniker, la Nelson Messe de Haydn Cambridge et Academy of Ancient Music, et la Cantata academica de Britten avec Orquestra Metropolitana de Lisbonne, la Bachakademie de Stuttgart (Jeffrey Tate), Elias de Mendelssohn avec le Sydney pour le Welsh National Opera dirigé par Harry Bicket, au Wigmore Hall de Londres Symphony Orchestra (Paul McCreesh), dirigé par Christian Curny)... Zadok dans Solomon de Haendel pour Lore Binon Lore Binon entame sa carrière musicale comme violoniste. En 2008 elle obtient son master en violon au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles chez Yuzuko Horigome. Elle est lauréate de plusieurs concours dont Jong Tenuto et Dexia Axion classics. Pendant ses études de violon elle se découvre une voix et commence à nourrir une réelle passion pour le chant. Elle obtient son baccalauréat en chant (magna cum laude) chez Beatrijs Devos au même Conservatoire de Bruxelles. Pendant une année elle poursuit ses études de chant à la Escuela Superior de Musica de Catalunya à Barcelone et termine son master en chant magna cum laude au Conservatoire d’Amsterdam chez Valérie Guillorit en juin 2011. Pendant ses études elle se voit décerner le prix Cardon par le Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles pour ses résultats exceptionnels. Lore Binon, ayant une grande affinité avec la mélodie et le Lied, elle fréquente plusieurs master classes, entre autres chez Udo Reinemann, Rudolf Janssen et Roger Vignoles. En reconnaissance de son talent elle est invitée à se produire au Muziekgebouw aan Het Ij à Amsterdam dans la série Grands chanteurs et donne un récital lors du prestigieux Oxford Lieder festival. Plus récemment elle fut l’invitée des Festivals de Chipping Campden et de Wesley Chapel Harrogate (mai 2013). Dans le domaine de l’opéra et du théâtre musical, Lore Binon a prêté son concours à une production de Saul de Haendel produit par Transparant. Avec le collectif de théâtre Skagen et les solistes Octopus elle a tenu un rôle important dans Almschi, une production consacrée à la vie houleuse d’Alma Mahler. Elle interpréta également le rôle 9 NPP NOCES FIGARO 11-10.indd 9 04/10/13 11:54 principal d’Iphigénie dans le pastiche Ifigenia et Ipermestra sous la direction de Paul Dombrecht. Comme soliste elle se fait remarquer par sa personnalité musicale, particulièrement riche et dotée d’une grande sensibilité. C’est à ce titre qu’elle collabore régulièrement avec des ensembles tels que Spectra, Ictus, le Choeur de la Radio flamande, le Brussels Philharmonic Orchestra et Il Fondamento. C’est également comme soliste qu’elle se produit notamment dans Die sieben letzte Worten unseres Erlösers en collaboration avec la Biennale internationale de Haydn, le Requiem de Fauré les Liebeslieder et Neue Liebeslieder de Brahms, Dixit Dominus de Haendel et Lobgesang de Mendelssohn. Si la mélodie et le Lied la distinguent déjà de nombreux chanteurs de sa génération, il en va de même pour le répertoire de musique de chambre, qu’elle affectionne en particulier. Elle collabore avec différents ensembles et avec Revue Blanche, une combinaison unique de voix, harpe, alto et flûte traversière, elle donne régulièrement des concerts en Belgique et à l’étranger. Cette saison Revue Blanche se produira au BOZAR à Bruxelles et au Concertgebouw de Bruges. Plus récemment Lore Binon a notamment interprété le rôle de Belinda dans Dido and Aeneas de Purcell, elle chantera Pierrot Lunaire de Schönberg lors du festival de Schiermonnikoog et chanta dans Sirènes de Luca Francesconi avec le Brussels Philharmonic sous la direction de Michel Tabachnik (Festival Musica, Strasbourg). Cette saison, elle chantera notamment Barbarina dans Les Noces de Figaro (avec le Freiburger Barockorchester) sous la direction de René Jacobs. Elle participera à Drumming de Steve Reich avec l’Ensemble Ictus et Rosas lors d’une tournée internationale et chantera la partie du soprano dans la Passion selon saint Matthieu, lors d’une grande tournée aux Pays-Bas. plus grandes scènes internationales, tout en continuant son travail passionné de défricheur également dans le domaine de l’opéra, en défendant sur scène ou sur René Jacobs disque des opéras peu connus comme C’est comme petit chanteur à la maîtrise Orpheus et Der geduldige Socrates de de la cathédrale de Gand, sa ville natale, Telemann, Cleopatra e Cesare de Graun, que René Jacobs reçoit sa première L’Opera seria de Gassmann, Eliogabalo de formation musicale. Il poursuit les Cavalli, ou encore Croesus de Reinhard études musicales et le chant tout au Keiser. Plus de 250 enregistrements long de sa scolarité, y compris pendant jalonnent la carrière discographique sa spécialisation en philologie classique de René Jacobs, récompensés de à l’Université de Gand. Ses rencontres nombreuses fois par les Grands Prix du avec Alfred Deller, Gustav Leonhardt disque en Europe et aux Etats-Unis, tels et les frères Kuijken détermineront son que le Deutsche Schallplattenpreis en orientation vers la musique baroque et sa Allemagne, Edisson Awards aux Paysspécialisation comme contre-ténor et il en Bas, le BBC et Grammophone Awards devient rapidement l’un des représentants en Grande Bretagne, l’Académie Charles les plus éminents de son temps. Il crée Cros, le Midem Classical Awardsle , le Concerto Vocale en 1977 destiné le Diapason d’Or et Classica en France, d’abord à une série d’enregistrements ainsi que le Prix Caecilia en Belgique. Ses discographiques chez Harmonia Mundi, enregistrements d’opéras de Mozart ont réunissant autour de lui des musiciens été salués et primés internationalement tels que William Christie, Judith Nelson, pour ses relectures et son Nozze di Figaro Konrad Junghänel, Wieland Kuijken, Roel a reçu le Grammy Award aux États-Unis Dieltiens et quelques autres. Il explore pour le meilleur enregistrement d’opéra. avec cet ensemble le répertoire alors L’Université de Gand l’a nommé docteur pratiquement oublié et rare de la musique honoris causa. René Jacobs a été le vocale de chambre du XIIe siècle et une directeur artistique du Festival d’Innsbruck importante série d’enregistrements primés de 1997 à 2009. Une étroite collaboration par la critique internationale marquera ce le lie d’une part à la Staatsoper de Berlin parcours, gravant pour la première fois (qui l’a nommé Chef Principal Invité sur disque les Airs de cour français, Airs dès 1992) et d’autre part au Theater an et cantates de Gaspar Kittel, des œuvres der Wien depuis 2007. Ces deux villes de Steffani, Durante, Cesti, Mazocchi (etc.), importantes dans l’histoire de la musique ouvrant la voix à de nombreux ensembles sont aujourd’hui ses principaux ports de jeunes musiciens intéressés par ce d’attaches dans le domaine opératique. Il répertoire. En 1983, la production de dirigera prochainement La Représentation l’Orontea de Cesti au festival d’Innsbruck de l’Âme et du Corps d’Emilio de Cavalieri, sous sa direction musicale marque les ainsi que Emme und Eginhard de Telemann débuts de son activité de chef lyrique qui à la Staatsoper de Berlin, alors que le se développera tout aussi rapidement. Il Theater an der Wien l’accueillera à nouveau dirigera des opéras de Monteverdi, Cavalli, avec Idomeneo de Mozart et le Barbier de Haendel, Gluck, Mozart et Rossini sur les Séville de Paisiello. En disque, après La 10 NPP NOCES FIGARO 11-10.indd 10 04/10/13 11:54 biographies Finta Giardiniera de Mozart et le premier enregistrement mondial de l’œuvre inédite de Pergolesi, Septem Verba a Christo in cruce, on verra le retour de René Jacobs à J. S. Bach avec la Passion selon saint Matthieu (sortie prévue en octobre 2013). Freiburger Barockorchester Ayant fêté son jubilé lors de la saison 20122013, le Freiburger Barockorchester peut s’enorgueillir de vingt-cinq ans de succès sans précédent. Issu du milieu estudiantin, il s’est hissé en quelques années au rang d’orchestre de renommée internationale invité sur les meilleures scènes de concert et d’opéra du monde, applaudi pour sa sonorité exceptionnelle comme pour la variété de son répertoire allant du premier baroque au contemporain. L’ensemble se produit dans sa ville de Freiburg et sillonne les pays européens voisins, l’Amérique du nord et du sud, l’Asie, l’Australie et la Nouvelle Zélande. Aux côtés de leurs collègues de l’Ensemble Recherche, les « Freiburgers » se sont donné depuis mai 2012 une résidence unique au monde : l’Ensemblehaus Freiburg, atelier musical et incubateur d’idées nouvelles, réunissant sous le même toit ces deux ensembles de renom. Le credo artistique de l’ensemble demeure néanmoins inchangé : une curiosité créative de chacun des membres, alliée à l’intention d’interpréter les œuvres de la manière la plus vivante et expressive possible. Ceci implique par ailleurs que les musiciens se voient confier des solos de la plus haute exigence. Ce jeu à la fois cultivé et enthousiaste est ainsi devenu la marque de fabrique de l’ensemble. Le Freiburger Barockorchester collabore régulièrement avec des artistes de premier plan tels que René Jacobs, Andreas Staier, Isabelle Faust, Kristian Bezuidenhout et Christian Gerhaher et se trouve étroitement lié au label français Harmonia Mundi. Le succès artistique de ce partenariat musical se traduit par de nombreux enregistrements qui ont valu à l’orchestre de prestigieuses récompenses dont, tout récemment, le prix allemand ECHO Klassik (2011, 2012, 2013), le Gramophone Award (2011, 2012), l’Edison Award (2012) et le Prix annuel de la Critique discographique allemande (2009). Sous la direction artistique de ses deux violons solos Gottfried von der Goltz et Petra Müllejans et sous la baguette de chefs d’orchestre de renom, le Freiburger Barockorchester donne plus d’une centaine de représentations par an avec un effectif varié allant de la formation de chambre à l’orchestre d’opéra – ensemble autogéré avec ses concerts pour abonnés au Konzerthaus de Freiburg, à la Liederhalle de Stuttgart, à la Philharmonie de Berlin ou en tournée internationale. Flûtes Anne Parisot Daniela Lieb Hautbois Katharina Arfken Maike Buhrow Timbales Charlie Fischer Violons I Anne Katharina Schreiber Brian Dean Martina Graulich Brigitte Täubl Peter Barczi Marie Desgoutte Lotta Suvanto Violons II Beatrix Hülsemann Christa Kittel Gerd-Uwe Klein Kathrin Tröger Eva Borhi Jörn-Sebastian Kuhlmann Altos Christian Goosses Ulrike Kaufmann Werner Saller Annette Schmidt Violoncelles Stefan Mühleisen Guido Larisch Ute Petersilge Ute Sommer Clarinettes Lorenzo Coppola Eduardo Raimundo Contrebasses Dane Roberts James Munro Miriam Shalinsky Bassons Eyal Streett Tomasz Wesolowski Piano Sebastian Wienand Cors Bart Aerbeydt Gijs Laceulle Trompettes Geerten Rooze Femke Lunter Assistant musical Frank Markowitsch 11 NPP NOCES FIGARO 11-10.indd 11 04/10/13 11:54 Département supérieur pour jeunes chanteurs du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris Le département supérieur pour jeunes chanteurs assure au Conservatoire à rayonnement régional de Paris (direction Xavier Delette) la formation de 50 étudiants autour de 15 disciplines (chant, étude des styles, des cycles et des rôles, ensemble vocal à un par voix, écritures contemporaines et improvisation, chœur, diction lyrique, théâtre, danse, analyse, esthétique et histoire des arts), avec l’appui de 30 professeurs. Au terme de différents cursus d’études très complets, les étudiants peuvent notamment prétendre au Diplôme national supérieur professionnel de musicien à valeur européenne, parcours commun avec une Licence Paris-Sorbonne. Ce département a été fondé par Laurence Equibey, qui en assure avec Florence Guignolet la direction artistique et pédagogique. Des masterclasses sont également organisées par le département. Elles permettent aux étudiants de compléter leur formation par d’autres apports techniques et artistiques, grâce au concours de professeurs renommés et de grands interprètes : Christine Schweitzer, Laurent Naouri, Pierre Mervant, Nadine Denize, Malcolm King, Malcolm Walker, Vincent Le Texier, etc. Au sein du département, le jeune chœur de paris est un chœur de chambre qui a été sous la direction musicale de Laurence Equilbey et Geoffroy Jourdain entre 2002 et 2010, et qui est désormais sous celle d’Henri Chalet et d’Olivier Bardot. Il a inscrit à son répertoire d’importants cycles a cappella et a également activement participé à la création contemporaine (commandes à Franck Krawczyk, Oscar Strasnoy, Georgia Spiropoulos, Philippe Hurel, Bruno Mantovani, Yann Robin, Vincent Manac’h, Laurent Durupt, etc). Il collabore avec l’Orchestre de chambre de Paris, l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre de Paris, le Freiburger Barockorchester, l’Orchestre du Festival de Budapest et l’Orchestre des ChampsElysées. Il a été dirigé par Pierre Boulez, Susanna Mälkki, René Jacobs, Ivan Fischer et Philippe Herreweghe. Récemment, le jeune chœur de Paris a participé à la production d’Orfeo ed Euridice de Gluck avec l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris. Il s’est également produit lors du Festival Suresnes Cités Danse dans une création mise en scène par le chorégraphe José Montalvo. La saison dernière, il participe avec l’Orchestre de Chambre de Paris sous la direction de John Nelson à un programme Bach - Macmillan, au Théâtre des Champs-Élysées. Partenaire de l’Auditorium du Musée d’Orsay, il y donnera deux programmes en 2014 : « Bartok, Chants de villages » et la Petite Messe solennelle de Rossini. En 2010, le jeune chœur de Paris a participé à l’enregistrement du disque « Ne me refuse pas » (naïve) avec MarieNicole Lemieux et l’Orchestre National de France, sous la direction de Fabien Gabel. En 2012, il a également enregistré La Damoiselle élue de Debussy avec le pianiste Philippe Cassard et la soprano Natalie Dessay (disque « Clair de lune » paru chez Virgin Classics). En 2008, le jeune chœur de paris a reçu le prix Liliane Bettencourt. Le département supérieur pour jeunes chanteurs | CRR de Paris est financé par la Mairie de Paris et le Ministère de la culture et de la communication (Drac Ile-de-France). Son rayonnement est soutenu par erda | accentus. Il est équipé de diapasons électroniques «e-tuner» grâce au soutien de la Fondation Orange. Sopranos Anaëlle Le Goff Parveen Savart Julie Prola Pauline Nachman Fanny Soyer Justine Vultaggio Altos Adèle Charvet Léa Moreau Armelle Mousset Claire Cerverat-Lenert Lucie Curé Claire Naessens Ténors Alexandre Pradier Martin Davout Quentin Monteil Fabrice Foison Kaëlig Boché Valentin Morel Basses Louis Morel de Boncourt Augustin Chemelle Olivier Cesarini Adrien Fournaison Alan Picol Antoine Foulon 12 NPP NOCES FIGARO 11-10.indd 12 04/10/13 11:54 Salle Pleyel | et aussi… LUNDI 14 OCTOBRE 2013, 20H MARDI 26 NOVEMBRE 2013, 20H SAMEDI 8 FÉVRIER 2014, 20H Nouveau Monde Mozart et la Vienne classique Héros légendaires Airs de José de Nebra, Henri le Bailly, Henry Purcell, Marc-Antoine Charpentier, Georg Friedrich Haendel, Jean-Philippe Rameau Scènes et airs de Christoph Willibald Gluck, Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart et Ludwig van Beethoven Airs d’opéras de Wolfgang Amadeus Mozart, Charles Gounod, Giuseppe Verdi, Richard Wagner, Tchaïkovski. Cecilia Bartoli, mezzo-soprano Kammerorchester Basel Muhai Tang, direction Bryn Terfel, baryton-basse Orchestre national de Belgique Gareth Jones, direction SAMEDI 25 JANVIER 2014, 20H MERCREDI 26 MARS 2014, 20H JEUDI 27 MARS 2014, 20H SAMEDI 16 NOVEMBRE 2013, 20H Airs de concert Hector Berlioz Waverley (Ouverture) La Mort de Cléopâtre Symphonie fantastique Airs de Wolfgang Amadeus Mozart London Symphony Orchestra Valery Gergiev, direction Karen Cargill, mezzo-soprano SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013, 19H30 Wolfgang Amadeus Mozart Les Mystères d’Isis (version concert) Le Concert Spirituel Choeur de la Radio Flamande Hervé Niquet, direction Sandrine Piau, Pamina Marie Lenormand, Mona Renata Pokupic, Myrrène Sébastien Droy, Isménor Tassis Christoyannis, Bochoris Jean Teitgen, Zarastro Edita Gruberova, soprano Münchener Kammerorchester Douglas Boyd, direction JEUDI 6 FÉVRIER 2014, 20H Jan Dismas Zelenka Miserere Wolfgang Amadeus Mozart Requiem Insula Orchestra Accentus Laurence Equilbey, direction Sandrine Piau, soprano Sara Mingardo, contralto Werner Güra, ténor Christopher Purves, basse Joseph Martin Kraus Olympia (Ouverture) Joseph Haydn Concerto pour violoncelle n° 2 Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour basson Messe de l’orphelinat Orchestre de Paris Chœur de l’Orchestre de Paris Giovanni Antonini, direction Sol Gabetta, violoncelle Camilla Tilling, soprano Kate Lindsey, mezzo-soprano Rainer Trost, ténor Havard Stensvold, basse Lionel Sow, chef de chœur VENDREDI 16 MAI 2014, 20H Arnold Schönberg Musique d’accompagnement pour une scène cinématographique Wolfgang Amadeus Mozart Airs de concert Anton Bruckner Symphonie n° 3 « Wagner » (version originale) Orchestre Philharmonique de Radio France Kent Nagano, direction Christine Schäfer, soprano imprimeur France Repro Licences : 1-1056849, 2-1056850, 3-105851 Patricia Petibon, soprano La Cetra Joël Grare, percussions Pierre Hamon, flûte, cornemuse Les partenaires média de la Salle Pleyel NPP NOCES FIGARO 11-10.indd 13 04/10/13 11:54