Dossier spectacle Henry VI - Le Trident
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Dossier spectacle Henry VI - Le Trident
© Nicolas Joubard HENRY VI[cycle 1] De William Shakespeare Par la Piccola Familia Théâtre à l’Italienne Du 17 au 22 janvier I Théâtre I Coproduction I Résidence I Création mar 17 I 19h30 · épisode 1 mer 18 I 19h30 · épisode 2 ven 20 I 20h30 · épisode 1 sam 21 I 15h · épisode 1 · 19h30 épisode 2 dim 22 I 15h · épisode 2 Ouverture de billetterie 19 nov Tarif B I Passeport jeune EN BREF Henry VI regroupe trois pièces de William Shakespeare. Quinze actes, douze mille vers, cent cinquante personnages pour retracer cinquante ans d’Histoire, le récit stupéfiant du règne de cet enfant proclamé roi d’Angleterre à l’âge de neuf mois, au milieu d’une guerre si longue que pour la nommer l’on dit - en se trompant - qu’elle a duré cent ans, jusqu’à son assassinat en 1471 par le futur Richard III. Saison 2011-2012 © Nicolas Joubard HENRY VI[cycle 1] De William Shakespeare Par la Piccola Familia Traduction Line Cottegnies I Mise en scène et scénographie Thomas Jolly I Assistant à la mise en scène Alexandre Dain I Collaboration dramaturgique Julie Lerat-Gersant I Coordination technique Marcos Lopez Ortega I Régie générale Guillaume Peset I Régie lumière Léry Chedemail I Création lumière Thomas Jolly et Léry Chedemail I Musiques originales et création son Clément Mirguet I Chef décoratrice et construction Christèle Lefèbvre I Costumières Sylvette Dequest et Marie Bramsen, assistées de Emeline Frémont I Avec Johann Abiola, Jean Alibert, Damien Avice, Bruno Bayeux, Alexandre Dain, Geoffrey Carey, Eric Challier, Flora Diguet, Emeline Frémont, Damien Gabriac, Thomas Germaine, Thomas Jolly, Pier Lamandé, Martin Legros, Julie Lerat-Gersant, Charline Porrone, Jean-Marc Talbot, Manon Thorel. Production La Piccola Familia, Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville. Coproduction Quai des Arts --- Argentan, dans le cadre des Relais Culturels Régionaux, Théâtre d’Arras Scène conventionnée musique et théâtre, Centre dramatique régional de Haute-Normandie Théâtre des Deux Rives, Théâtre de l’Archipel --- Perpignan, Comédie de Béthune. Avec le soutien de la Région Haute-Normandie, de la Ville de Rouen, du département de la Seine-Maritime et de l’ODIA Normandie/Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie. Ce spectacle bénéficie d’une aide à la production du Ministère de la Culture et de la Communication / Drac Haute-Normandie. Avec l’aide du Théâtre Gérard Philipe --- CDN de Saint-Denis et de l’Adami. Remerciements à la Shema et aux services techniques de la Ville de Cherbourg-Octeville. Durée env. 3h30 par épisode [en création] Saison 2011-2012 Les notes d’intention Voici ce que clame Richard II quand, contraint par la force, il doit remettre sa couronne à Bolingbroke qui lui succèdera sous le nom d’Henry IV : « Sachez pourtant que mon maître, Dieu tout-puissant, Dans ses nuages rassemble en mon nom Des armées de fléaux et qu’elles frapperont Vos enfants encore à naître et même encore à concevoir... » Et ces enfants, c’est nous. Nous qui jouons. Nous qui sommes joués. Nous qui faisons jouer. Nous. Qui arrivons maintenant. Qui sommes arrivés il y a peu. Nous qui, comme ces personnages, tâchons de trouver une place dans le royaume, le découvrir et faire avec ce qu’on en a fait et ce qu’on continue d’en faire, avec ce qu’il en reste. Nous qui ne voulons pas pleurer un passé soi-disant plus brillant, et qui crions notre désir de bousculer un présent, de le croire plus grand, moins lâche, moins injuste et plus libre. Notre royaume en péril nous accable et, nous ne savons pas très bien pourquoi, nous avons choisi de ne pas le subir, et nous savons très bien comment. En montant Henry VI. Henry VI - la pièce. Henry VI - le roi. Des monuments d’espoir. Henry est cet enfant qui a raison des adultes. Henry est l’intelligence qui devra triompher de la bêtise. Henry est la lumière qui devra résorber l’ombre. Henry est l’audace qui devra combattre le découragement. Y arrivera-t-il ? Thomas Jolly, septembre 2011. Saison 2011-2012 La Piccola Familia travaille depuis 2006. Elle est un groupe de travail avant d’être unecompagnie. Nous y tenons. Nous y veillons. Elle fut un cadre pour « grandir », pour définirpuis affiner un vocabulaire de plateau, elle fut une cellule de résistance à la solitude et àl’inactivité que nous aurions connues. Plus ou moins. Mais nous voulions rester « chauds »,trier les outils, les mettre en commun et élaborer une identité forte, la nôtre. Trois créations ont émergé. Marivaux, Guitry, Ravenhill. Trois directions que nous avonschoisies parmi toutes celles explorées en souterrain. Trois langues singulières pourrencontrer le public et dire que nous étions là. Pas loin. Il y eut aussi l’invitation à se frotter à l’Histoire, le plaisir du ciel comme toit, de la nuitcomme rideau et l’insolence de l’envahissement de l’espace public avec Une nuit chez les Ravalet. Aujourd’hui et après cinq créations très diverses de l’écriture classique àl’écriture ultracontemporaine, en passant par les rouages de la comédie, le théâtrehistorique, déambulatoire et la confrontation avec la musique, les rencontres fortuitesdans les châteaux de Cherbourg ou dans les toiles de Pontormo, le groupe est fort dechacune de ses expériences. Il est temps. Le temps d’avoir moins peur. Et continuer à nier les « même si... », et contrer les « oui mais... », et la nostalgie d’un« temps où l’on aurait pu... »n’existe pas parce que ce temps ne peut exister. Et nous nousen moquons, pour dire le vrai. Car nous ne l’avons pas connu. C’est ce qui nous rendinconscients. Et nous ne le connaîtrons pas. C’est ce qui nous autorise à l’être. Alors nousallons commencer. (Et nous finirons.) Nous commençons à échafauder Henry VI de Shakespeare. Henry VI regroupe trois pièces de William Shakespeare. 15 actes, 12000 vers, 150personnages pour retracer 50 ans d’Histoire, le récit stupéfiant du règne de cet enfantproclamé roi d'Angleterre à l'âge de 9 mois, au milieu d'une guerre si longue que pour lanommer l'on dit - en se trompant qu'elle a duré cent ans, jusqu’à son assassinat en 1471par le futur Richard III. C’est un projet ambitieux guidé par ledésir de s’emparer de l’extraordinairemachinerie théâtrale que Shakespearedéveloppe dans cette pièce-fleuve,mélangeant comédie et tragédie,politique et poétique, réalité historiqueet fiction théâtrale... et donnant auplateau son sens de terrain de jeu, auservice des acteurs, de la mise en scèneet du public. Henry VI est une œuvre monumentale... de jeunesse. La pièce n’est pas une promesse. Tout le génie de l’auteur y réside mais encore fougueux, inconscient, déraisonnable. C’estpeut-être à cet endroit qu’elle intéresse un jeune metteur en scène sur le chemin de saréalisation : orgueil et exigence de la forme. Insolence et déraison de la joie créatrice. Nous monterons l’intégralité. C’est ce que nous disons aujourd’hui. Parce que la réaliténous rattrapera bien assez tôt. Mais surtout parce qu’à de trop rares occasions la pièce a été donnée dans son intégralitéet qu’elle vibre, aussi selon moi, de ses longueurs, et du chaos généré par la dilatation dutemps. Aussi, parce que nous pensons qu’aujourd’hui le spectacle vivant se doit de requestionneret réhabiliter la notion de durée devant l’œuvre. Henry VI est une pièce écrite commeune « saga » ; on y retrouve les mêmesschémas narratifs que dans lesgrandes séries télévisées, tant dansla construction de l'œuvre que dansce qu’elle relate. Et cette notion de« série », d’ « épisodes », je souhaite ladécliner dans le processus même decréation du spectacle : Monter Henry VI est une aventure théâtrale horsnormes, qui échappe à lastandardisation des processus deproduction. L’ampleur de l’objet nouspousse à ré-interroger la constructiond’un spectacle, à tous les niveaux. Nous allons devoir réfléchir, avec les partenaires, à denouveaux schémas, une nouvelle façon de concevoir et d’accompagner le projet. Cetteréflexion, je l’ai intitulée : maKing Henry VI. Il s’agit avant tout de remettre au centre du processus la recherche, l’égarement. Sortirde l’efficace et du coup d’éclat permanent. « Travailler » (en un mot), plus que « faire ». Nousn’avons pas le choix. Saison 2011-2012 Je propose donc que la création du spectacle final s’échelonne sur 2 années par des temps de résidences, des « épisodes » de création, à différents endroits. Une suite de rendez-vouspour et avec les spectateurs afin qu'ils accompagnent la construction même de cespectacle. « Penser pour et avec les spectateurs », car l’un des enjeux majeurs de cette pièce reposesur la limpidité et la clarté des signes de mise en scène pour permettre au public de sefrayer un chemin avec nous dans l’Histoire. Même si Shakespeare ne présupposaitjamais chez les spectateurs de connaissances historiques, il ne faut pas oublier qu’ilécrivait à une époque et pour une audience plus proches des faits relatés que nous ne lesommes. Les « bouts d’essai » donnés à voir au public, constituent donc pour moi desindicateurs précieux. Mais au delà : Le format atypique du spectacle (environ 10 à 12heures en intégralité) impose une relation singulière à la notion de durée et ré-interrogele rapport au temps, pour le public mais aussi pour la mise en scène. L’ouverturepublique s’avère donc indispensable dans la recherche de mesure et d’équilibre de lareprésentation. Par ailleurs, un deuxième spectacle sera créé en parallèle du texte de Shakespeare. Enécho. En miroir. Un petit spectacle, court, vif, comme quand, pendant la Renaissance lesgrandes pièces donnaient lieu à des parodies dans les théâtres plus modestes. Il s’agirade créer une petite forme relatant la guerre de cent ans et résumant les trois partiesd’Henry VI dans un registre de jeu plus farcesque, inspiré du théâtre forain. Cette seconde forme, modulable, permettra une plus grande souplesse au projet. Elle permettra par exemple de proposer, dans les lieux qui ne pourront accueillir qu’une seuledes trois parties, un prologue et un épilogue pour la clarté du récit. Elle permettra pourles intégrales de constituer sur les parvis des théâtres un fil conducteur pendant lesentractes. Mais cette petite forme est aussi l’occasion de proposer un projet d’actions culturellescohérent, en lien direct avec la création. Devenue autonome elle permettra de jouer dansles établissements scolaires une version d’Henry VI raccourcie et de proposer toutessortes d’ateliers autour de l’Histoire. En décentralisation, dans les communes, sur lesmarchés, elle constituera une première approche/accroche du spectacle pour lesspectateurs « isolés ». C’est un début de réflexion. Il nous reste à construire ladramaturgie. Penser une scénographie. Affiner une distribution. Constituerl’équipe des créateurs. Se nourrir desexpériences, et demander des conseils etprendre les avis. Ouvrir encore deslivres. On peut rêver sur Henry VI... fortet grand et beau, mais nous tâcheronsd’être sages : l’imagination créatricepeut-être déraisonnée mais pas déraisonnable. Et construire unspectacle par le dépit, la frustration,n’est pas moteur. Nous partons doncavec ce que nous avons : la puissancedes acteurs, l’envie et la réjouissance, lafoi dans ce que nous entreprenons et leplaisir de s’y plonger... Ce n’est pas rien. C’est ce que nous avons toujours eu. C’est le principal. Nous travailleronsdoucement pour construire, comme nousle pourrons un spectacle fort et grand etbeau. Thomas Jolly,juin 2010. Saison 2011-2012 La note de répétitions L’équipe est constituée. Elle est celle qu’il fallait. Le temps (court toujours) aura permis une immersion dans la matière. Nous aurons d’ici là arpenté l’immense terrain de jeu, brossé (même mal) la centaine de personnages qui peuplent ce royaume, et éprouvé (trop vite encore) cette langue puissante et universelle. Nous aurons d’ici là essayé et emprunté mille formes mais nous n’en présenterons qu’une. Pas celle que nous aurons choisie : celle qui aura lieu et nous aurons besoin ce jour-là du public. Pas pour montrer là où nous en sommes, mais pour éprouver, par la representation, ce que nous sommes en train de faire : du théâtre. J’entends par-là, un espace dans lequel les acteurs ne seraient pas en train de refaire mais de ‘‘faire à nouveau’’ face à/pour/devant/avec un public. Henry vi n’exige rien d’autre mais cette exigence est l’ultime... La plus belle, la séculaire, celle qui a permis à cet art de traverser les âges : l’exigence du vivant pour les vivants. Thomas jolly, août 2011 Saison 2011-2012 La Piccola Familia Être né en 1981, 1982, 1983, 1984, 1985. Et se choisir une famille. Par curiosité, par goût, « par affinités personnelles, électives, par choix, tendresse aussi, possible ». Et se choisir une famille pour tisser notre métier, pour filer notre art. Filer. Avancer. Chercher ensemble, ne pas trouver. Chercher ensemble et trouver seul. Dans un petit coin. Et construire une identité et se dépatouiller de tout ce qu'on nous a appris. Faire le tri. Jeter les vieux manuels, recycler les matériaux. Travailler ensemble et puis se quitter un petit peu, se donner des nouvelles, aller voir ailleurs, s'envoyer une carte postale, mais toujours se savoir pas loin et accumuler un trésor au fil des rendez-vous de travail, un vocabulaire, et finir par se comprendre toujours plus vite et pouvoir aller plus loin et faire notre métier, comme ça, en exerçant notre art, en le cherchant, avec comme valises nos identités de presque 30 ans encore un peu en chantier, avec comme bagages nos presque 30 ans d'Histoire, partir à la recherche de notre théâtre, et pas tout seul. Ecrites en 2006, ces quelques lignes ont fondé le projet de La Piccola Familia. Nous sommes en 2010. Quatre années pendant lesquelles la compagnie s’eststructurée artistiquement et administrativement. La Piccola Familia engage aujourd’hui un nouveau cycle. Celui de l’affirmation d’un théâtre intelligent, populaire et festif à l’épreuve d’une réalitéen manque de curiosité, individualisée et morose. Cela n’est pas prétentieux : Nous ne voulons pas changer le monde. Mais nous devonsambitionner à la mesure de nos craintes. Cela n’est pas utopique : Nous ne pouvons pas changer le monde. Notre utopie n’est pasun but. C’est un moyen. Un véhicule. Les créations de 2007 à 2011 Arlequin poli par l’amour De Marivaux Mise en scène Thomas Jolly Avec Alexandre Dain, Emeline Frémont, Thomas Jolly, Julie Lerat-Gersant, CharlinePorrone. Régie Générale Erwann Corre. Production La Piccola Familia, production déléguée le Trident/Scène Nationale deCherbourgOcteville. 80 représentations TOÂ De Sacha Guitry Mise en scène Thomas Jolly. Avec Alexandre Dain, Flora Diguet, Emeline Frémont, Thomas Jolly, Julie Lerat-Gersant, Charline Porrone.Régie Générale ErwannCorre.Création lumière Dimitri Braconnier.Son et musiques originales Clément Mirguet. Production La Piccola Familia, production déléguée le Trident - Scène Nationale deCherbourg Octeville. Co-production le Rayon vert --- scène conventionnée de Saint Valery en Caux, lesproducteurs de Basse Normandie.Avec le soutien de la Région Haute-Normandie, de la DRAC Haute-Normandie et du ConseilGénéral de Seine-Maritime, de l’ODIA Normandie et de l’école du Théâtre National deBretagne. CREATION le 21 Janvier 2009 au Trident/Scène Nationale de Cherbourg-Octeville. PRIX DU PUBLIC au Festival « Impatiences 09 ». Odéon. 78 représentations Saison 2011-2012 Une Nuit chez les Ravalet Conception et mise en scène Thomas Jolly Avec Johann Abiola, Laëtitia Botella, Alexandre Dain, Marion Delabouglise, PierreDelmotte, Flora Diguet, Emeline Frémont, Florent Houdu, Thomas Jolly, Julie Lerat-Gersant, Charline Porrone, Aure Rodenbour. Production le Trident/Scène Nationale de Cherbourg --- Octeville. Co-production La Piccola Familia. 7 représentations. PISCINE [ PAS D’EAU ] De Mark Ravenhill Mise en scène et scénographie Thomas Jolly Traduction Jean-Marc Lanteri. Création lumière Dimitri Braconnier et Séverine Anselmo. Régie générale, Musiques originales et création son Clément Mirguet. Avec Alexandre Dain, Flora Diguet, Emeline Frémont, Thomas Jolly, Julie Lerat-Gersant. Production La Piccola Familia. Production déléguée le Trident Scène nationale de CherbourgOcteville. Coproduction Scène nationale d’Evreux-Louviers, Le Rayon Vert - Scène conventionnée de St Valéry en Caux, Ecole du Théâtre National de Bretagne. Avec le soutien de la Région HauteNormandie, de la DRAC Haute-Normandie et du ConseilGénéral de Seine-Maritime. CREATION le 18 janvier 2011 au Trident/Scène Nationale de Cherbourg-Octeville. Thomas Jolly Thomas Jolly est né le 1er février 1982. Il commence le théâtre dès 1993 à Rouen etintègre la compagnie « théâtre d'enfants » dirigée par Nathalie Barrabé. Il entre ensuiteau lycée Jeanne d'Arc en classe théâtre et travaille sous la direction des comédiens duthéâtre des 2 rives/CDR de Haute Normandie. Parallèlement à une licence d'études théâtrales à l'université de Caen, il crée la « Compagnie du Vague à l'Art » et joue dans plusieurs festivals de la région. En 2001, il intègre la formation professionnelle de l'ACTEA et travaille avec OlivierLopez, Sophie Quesnon, René Pareja... En 2003, il entre à l'Ecole Nationale Supérieure du TNB à Rennes dirigée par StanislasNordey. Il travaille sous la direction de Jean-François Sivadier, Claude Régy, HubertColas, Robert Cantarella, J-C Saïs, Bruno Meyssat, Anton Kouznetsov... Parallèlement à sa formation il met en scène ses 2 premiers spectacles : en 2004,Mariana, une adaptation des lettres de la religieuse portugaise et en 2005 La photographie de Jean-Luc Lagarce dans le cadre d'un atelier carte blanche de l'école duTNB. En 2005, il joue dans splendid's de Jean Genet, mis en scène par Cédric Gourmeloneten 2006, sous la direction de Stanislas Nordey, il joue dans Peanuts de FaustoParavidino. A l’issue de sa formation, il fonde la Piccola Familia avec une partie descomédiens qui ont accompagné ses années d’apprentissage. Il met en scène Arlequin polipar l’amour de Marivaux en 2007, Toâ de Sacha Guitry en 2009 (Prix du public,festival Impatience, Théâtre de l’Odéon, Paris). A la demande du Trident, il met en espace Pontormo en 2008 et monte en 2009 Une nuit chez les Ravaletdans le cadrede «Toi Cour, Moi Jardin». En 2011, il mettra en scène la version scénique du concert MusicaPoetica de l’ensemble Les Cyclopes et avec La Piccola Familia, il créeraPiscine [pas d’eau] de Mark Ravenhill. L’année 2012 verra la création du cycle 1 de Henry VI deShakespeare et 2013 celle de l’intégrale. Saison 2011-2012 Autour de Henry VI Riches heures [Répétition ouverte] le mardi 10 janvier à 18h30 [Atelier] Envahissez Henry VI ! Intervenants : Compagnie La Piccola Familia Encadré par deux comédiens de l’équipe de la Piccola Familia, le stage permet d’aborder le travail de plateau en groupe. Savoir se déplacer sur une scène, appréhender l’espace, travailler sur le corps, la dynamique d’une foule, les différents moteurs qui l’animent. Puis, plus particulièrement, travailler sur différents styles de foules (gens de la cour, soldats en déroute, paysans, guerre, champs de bataille…), apprendre à créer des tableaux de groupe et se préparer aux scènes du spectacle qui nécessitent la participation d’amateurs éclairés. Dates de formation : le samedi 14 janvier de 14h à 18h et le dimanche 15 janvier de 14h à 17h et de 18h à 20h Dates de représentations : les soirées des lundi 16, mardi 17 et vendredi 20 janvier + l’après-midi du samedi 21 janvier Lieux ; Théâtre de la Butte, place René Cassin à Cherbourg-Octeville & Théâtre à l’italienne, place du général de Gaulle à Cherbourg-Octeville Cet atelier s’adresse à 50 personnes, adultes et adolescents. [Documentaire] A propos de Shakespeare « Shakespeare, des rois dans la tempête » de Claude Mouriéras I 1996 I 55’. De «Richard III» au «Roi Lear», la question centrale est celle du pouvoir, pouvoir qui corrompt, fascine, aveugle, pouvoir conquis à force de crimes, et qui, une fois perdu ou abandonné, précipite vers la mort ou la folie. Face à l’aveuglement du roi, la clairvoyance insolente du bouffon annonce le cataclysme à venir. Démesure des personnages, déferlement d’énergie, de rêve, de mots. La force de ce théâtre est d’abord celle du poète. À travers des entretiens et des extraits de mises en scène d’hier et d’aujourd’hui, Orson Welles, Peter Brook, Deborah Warner, Peter Sellars, Georges Lavaudant, Ariane Mnouchkine, Peter Stein, Claus Peymann, Giorgio Strehler et Fiona Shaw témoignent de l’éternelle jeunesse de cette œuvre et du génie de son auteur. Date : le samedi 7 janvier à 15h Lieu : Salle Paul Eluard de la Bibliothèque Jacques Prévert, rue Vastel à Cherbourg-Octeville Entrée libre En partenariat avec la bibliothèque Jacques Prévert [Cinéma] Hamlet « HAMLET » de Laurence Olivier I 1948 I 2h35 (GB) Avec Laurence Olivier, Eileen Herlie, Basil Sidney A Elseneur, le spectre du roi défunt révèle à son fils, le prince Hamlet, avoir été assassiné par Claudius, son propre frère, qui s’est ainsi emparé de sa couronne et de sa femme. Hamlet décide de simuler la folie afin de confondre le coupable et de préparer sa vengeance. Dates: du 4 au 17 janvier Lieu : Cinéma Odéon rue Maréchal Foch à Cherbourg-Octeville En partenariat avec le cinéma Odéon Saison 2011-2012 La revue de presse (extraits) Saison 2011-2012 Conditions techniques Conditions financières 18 comédiens, 5 techniciens, 1 attaché de production Prix de cession 1 partie 15 000 € ++ 24 3 parties / 3 soirs / 1 lieu 40 000 € ++ 24 Intégrale 27 000 € ++ 24 Extrait du journal de bord de maKing Henry VI Adresse de correspondance : 3 rue Guynemer 94300 Vincennes Siège social : 1 rue Bonnefoi, 76000 Rouen Siret : 492 545 702 000 28 / Licence n° 2-1032 356 / APE : 9001 Z 13 La presse Adresse de correspondance : 3 rue Guynemer 94300 Vincennes Siège social : 1 rue Bonnefoi, 76000 Rouen Siret : 492 545 702 000 28 / Licence n° 2-1032 356 / APE : 9001 Z 11 Adresse de correspondance : 3 rue Guynemer 94300 Vincennes Siège social : 1 rue Bonnefoi, 76000 Rouen Siret : 492 545 702 000 28 / Licence n° 2-1032 356 / APE : 9001 Z 12 Adresse de correspondance : 3 rue Guynemer 94300 Vincennes Siège social : 1 rue Bonnefoi, 76000 Rouen Siret : 492 545 702 000 28 / Licence n° 2-1032 356 / APE : 9001 Z 14 Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville Place du Général de Gaulle, BP 807 50108 Cherbourg-Octeville cedex T +33 (0)2 33 88 55 50 F + 33 (0)2 33 88 55 59 Location +33 (0)2 33 88 55 55 [email protected] www.trident-scenenationale.com Relations publiques T +33 (0)2 33 88 55 58 Cécile Colin [email protected] (écoles primaires, collèges et lycées) Nadège Henry [email protected] (organismes de formation ou sociaux, associations culturelles, enseignement supérieur, comités d’entreprise) Relations Presse & Médias T 06 82 75 30 21 Bérengère Bressol [email protected] Informations & communication T +33 (0)2 33 88 55 50 Murièle Bosse-Platière [email protected] Geneviève Poirier [email protected] Saison 2011-2012