Dossier spectacle Henry VI - Le Trident

Transcription

Dossier spectacle Henry VI - Le Trident
© Nicolas Joubard
HENRY VI[cycle 1]
De William Shakespeare
Par la Piccola Familia
Théâtre à l’Italienne
Du 17 au 22 janvier I Théâtre I Coproduction I Résidence I Création
mar 17 I 19h30 · épisode 1
mer 18 I 19h30 · épisode 2
ven 20 I 20h30 · épisode 1
sam 21 I 15h · épisode 1 · 19h30 épisode 2
dim 22 I 15h · épisode 2
Ouverture de billetterie 19 nov
Tarif B I Passeport jeune
EN BREF
Henry VI regroupe trois pièces de William Shakespeare. Quinze actes, douze mille vers, cent
cinquante personnages pour retracer cinquante ans d’Histoire, le récit stupéfiant du règne de cet
enfant proclamé roi d’Angleterre à l’âge de neuf mois, au milieu d’une guerre si longue que pour la
nommer l’on dit - en se trompant - qu’elle a duré cent ans, jusqu’à son assassinat en 1471 par le
futur Richard III.
Saison 2011-2012
© Nicolas Joubard
HENRY VI[cycle 1]
De William Shakespeare
Par la Piccola Familia
Traduction Line Cottegnies I Mise en scène et scénographie Thomas Jolly I Assistant à la mise en
scène Alexandre Dain I Collaboration dramaturgique Julie Lerat-Gersant I Coordination technique
Marcos Lopez Ortega I Régie générale Guillaume Peset I Régie lumière Léry Chedemail I Création
lumière Thomas Jolly et Léry Chedemail I Musiques originales et création son Clément Mirguet I
Chef décoratrice et construction Christèle Lefèbvre I Costumières Sylvette Dequest et Marie
Bramsen, assistées de Emeline Frémont I Avec Johann Abiola, Jean Alibert, Damien Avice, Bruno
Bayeux, Alexandre Dain, Geoffrey Carey, Eric Challier, Flora Diguet, Emeline Frémont, Damien
Gabriac, Thomas Germaine, Thomas Jolly, Pier Lamandé, Martin Legros, Julie Lerat-Gersant,
Charline Porrone, Jean-Marc Talbot, Manon Thorel.
Production La Piccola Familia, Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville. Coproduction Quai des Arts --- Argentan,
dans le cadre des Relais Culturels Régionaux, Théâtre d’Arras Scène conventionnée musique et théâtre, Centre dramatique
régional de Haute-Normandie Théâtre des Deux Rives, Théâtre de l’Archipel --- Perpignan, Comédie de Béthune. Avec le
soutien de la Région Haute-Normandie, de la Ville de Rouen, du département de la Seine-Maritime et de l’ODIA
Normandie/Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie. Ce spectacle bénéficie d’une aide à la production
du Ministère de la Culture et de la Communication / Drac Haute-Normandie. Avec l’aide du Théâtre Gérard Philipe --- CDN de
Saint-Denis et de l’Adami. Remerciements à la Shema et aux services techniques de la Ville de Cherbourg-Octeville.
Durée env. 3h30 par épisode [en création]
Saison 2011-2012
Les notes d’intention
Voici ce que clame Richard II quand, contraint par la force, il doit remettre sa couronne à
Bolingbroke qui lui succèdera sous le nom d’Henry IV :
« Sachez pourtant que mon maître, Dieu tout-puissant,
Dans ses nuages rassemble en mon nom
Des armées de fléaux et qu’elles frapperont
Vos enfants encore à naître et même encore à concevoir... »
Et ces enfants, c’est nous.
Nous qui jouons.
Nous qui sommes joués.
Nous qui faisons jouer.
Nous. Qui arrivons maintenant. Qui sommes arrivés il y a peu.
Nous qui, comme ces personnages, tâchons de trouver une place dans le royaume, le découvrir et
faire avec ce qu’on en a fait et ce qu’on continue d’en faire, avec ce qu’il en reste.
Nous qui ne voulons pas pleurer un passé soi-disant plus brillant, et qui crions notre désir de
bousculer un présent, de le croire plus grand, moins lâche, moins injuste et plus libre.
Notre royaume en péril nous accable et, nous ne savons pas très bien pourquoi, nous avons choisi
de ne pas le subir, et nous savons très bien comment.
En montant Henry VI.
Henry VI - la pièce. Henry VI - le roi.
Des monuments d’espoir.
Henry est cet enfant qui a raison des adultes.
Henry est l’intelligence qui devra triompher de la bêtise.
Henry est la lumière qui devra résorber l’ombre.
Henry est l’audace qui devra combattre le découragement.
Y arrivera-t-il ?
Thomas Jolly, septembre 2011.
Saison 2011-2012
La Piccola Familia travaille depuis 2006. Elle est un groupe de travail avant d’être unecompagnie.
Nous y tenons. Nous y veillons. Elle fut un cadre pour « grandir », pour définirpuis affiner un
vocabulaire de plateau, elle fut une cellule de résistance à la solitude et àl’inactivité que nous
aurions connues. Plus ou moins. Mais nous voulions rester « chauds »,trier les outils, les mettre en
commun et élaborer une identité forte, la nôtre.
Trois créations ont émergé. Marivaux, Guitry, Ravenhill. Trois directions que nous avonschoisies
parmi toutes celles explorées en souterrain. Trois langues singulières pourrencontrer le public et
dire que nous étions là. Pas loin.
Il y eut aussi l’invitation à se frotter à l’Histoire, le plaisir du ciel comme toit, de la nuitcomme
rideau et l’insolence de l’envahissement de l’espace public avec Une nuit chez les Ravalet.
Aujourd’hui et après cinq créations très diverses de l’écriture classique àl’écriture ultracontemporaine, en passant par les rouages de la comédie, le théâtrehistorique, déambulatoire et
la confrontation avec la musique, les rencontres fortuitesdans les châteaux de Cherbourg ou dans
les toiles de Pontormo, le groupe est fort dechacune de ses expériences.
Il est temps.
Le temps d’avoir moins peur.
Et continuer à nier les « même si... », et contrer les « oui mais... », et la nostalgie d’un« temps où
l’on aurait pu... »n’existe pas parce que ce temps ne peut exister. Et nous nousen moquons, pour
dire le vrai. Car nous ne l’avons pas connu. C’est ce qui nous rendinconscients. Et nous ne le
connaîtrons pas. C’est ce qui nous autorise à l’être. Alors nousallons commencer.
(Et nous finirons.)
Nous commençons à échafauder Henry VI de Shakespeare.
Henry VI regroupe trois pièces de William Shakespeare. 15 actes, 12000 vers, 150personnages pour
retracer 50 ans d’Histoire, le récit stupéfiant du règne de cet enfantproclamé roi d'Angleterre à
l'âge de 9 mois, au milieu d'une guerre si longue que pour lanommer l'on dit - en se trompant qu'elle a duré cent ans, jusqu’à son assassinat en 1471par le futur Richard III.
C’est un projet ambitieux guidé par ledésir de s’emparer de l’extraordinairemachinerie théâtrale que
Shakespearedéveloppe dans cette pièce-fleuve,mélangeant comédie et tragédie,politique et
poétique, réalité historiqueet fiction théâtrale... et donnant auplateau son sens de terrain de jeu,
auservice des acteurs, de la mise en scèneet du public.
Henry VI est une œuvre monumentale... de jeunesse. La pièce n’est pas une promesse.
Tout le génie de l’auteur y réside mais encore fougueux, inconscient, déraisonnable. C’estpeut-être
à cet endroit qu’elle intéresse un jeune metteur en scène sur le chemin de saréalisation : orgueil et
exigence de la forme. Insolence et déraison de la joie créatrice.
Nous monterons l’intégralité. C’est ce que nous disons aujourd’hui. Parce que la réaliténous
rattrapera bien assez tôt.
Mais surtout parce qu’à de trop rares occasions la pièce a été donnée dans son intégralitéet
qu’elle vibre, aussi selon moi, de ses longueurs, et du chaos généré par la dilatation dutemps.
Aussi, parce que nous pensons qu’aujourd’hui le spectacle vivant se doit de requestionneret
réhabiliter la notion de durée devant l’œuvre.
Henry VI est une pièce écrite commeune « saga » ; on y retrouve les mêmesschémas narratifs que
dans lesgrandes séries télévisées, tant dansla construction de l'œuvre que dansce qu’elle relate. Et
cette notion de« série », d’ « épisodes », je souhaite ladécliner dans le processus même
decréation du spectacle : Monter Henry VI est une aventure théâtrale horsnormes, qui échappe à
lastandardisation des processus deproduction. L’ampleur de l’objet nouspousse à ré-interroger la
constructiond’un spectacle, à tous les niveaux. Nous allons devoir réfléchir, avec les partenaires, à
denouveaux schémas, une nouvelle façon de concevoir et d’accompagner le projet. Cetteréflexion,
je l’ai intitulée : maKing Henry VI.
Il s’agit avant tout de remettre au centre du processus la recherche, l’égarement. Sortirde
l’efficace et du coup d’éclat permanent. « Travailler » (en un mot), plus que « faire ». Nousn’avons
pas le choix.
Saison 2011-2012
Je propose donc que la création du spectacle final s’échelonne sur 2 années par des temps de
résidences, des « épisodes » de création, à différents endroits. Une suite de rendez-vouspour et
avec les spectateurs afin qu'ils accompagnent la construction même de cespectacle.
« Penser pour et avec les spectateurs », car l’un des enjeux majeurs de cette pièce reposesur la
limpidité et la clarté des signes de mise en scène pour permettre au public de sefrayer un chemin
avec nous dans l’Histoire. Même si Shakespeare ne présupposaitjamais chez les spectateurs de
connaissances historiques, il ne faut pas oublier qu’ilécrivait à une époque et pour une audience
plus proches des faits relatés que nous ne lesommes. Les « bouts d’essai » donnés à voir au
public, constituent donc pour moi desindicateurs précieux. Mais au delà : Le format atypique du
spectacle (environ 10 à 12heures en intégralité) impose une relation singulière à la notion de durée
et ré-interrogele rapport au temps, pour le public mais aussi pour la mise en scène.
L’ouverturepublique s’avère donc indispensable dans la recherche de mesure et d’équilibre de
lareprésentation.
Par ailleurs, un deuxième spectacle sera créé en parallèle du texte de Shakespeare. Enécho. En
miroir. Un petit spectacle, court, vif, comme quand, pendant la Renaissance lesgrandes pièces
donnaient lieu à des parodies dans les théâtres plus modestes. Il s’agirade créer une petite forme
relatant la guerre de cent ans et résumant les trois partiesd’Henry VI dans un registre de jeu plus
farcesque, inspiré du théâtre forain.
Cette seconde forme, modulable, permettra une plus grande souplesse au projet. Elle permettra
par exemple de proposer, dans les lieux qui ne pourront accueillir qu’une seuledes trois parties, un
prologue et un épilogue pour la clarté du récit. Elle permettra pourles intégrales de constituer sur
les parvis des théâtres un fil conducteur pendant lesentractes.
Mais cette petite forme est aussi l’occasion de proposer un projet d’actions culturellescohérent, en
lien direct avec la création. Devenue autonome elle permettra de jouer dansles établissements
scolaires une version d’Henry VI raccourcie et de proposer toutessortes d’ateliers autour de
l’Histoire. En décentralisation, dans les communes, sur lesmarchés, elle constituera une première
approche/accroche du spectacle pour lesspectateurs « isolés ».
C’est un début de réflexion.
Il nous reste à construire ladramaturgie. Penser une scénographie.
Affiner une distribution. Constituerl’équipe des créateurs. Se nourrir desexpériences, et demander
des conseils etprendre les avis. Ouvrir encore deslivres. On peut rêver sur Henry VI... fortet grand et
beau, mais nous tâcheronsd’être sages : l’imagination créatricepeut-être déraisonnée mais pas
déraisonnable. Et construire unspectacle par le dépit, la frustration,n’est pas moteur. Nous partons
doncavec ce que nous avons : la puissancedes acteurs, l’envie et la réjouissance, lafoi dans ce que
nous entreprenons et leplaisir de s’y plonger... Ce n’est pas rien.
C’est ce que nous avons toujours eu.
C’est le principal. Nous travailleronsdoucement pour construire, comme nousle pourrons un
spectacle fort et grand etbeau.
Thomas Jolly,juin 2010.
Saison 2011-2012
La note de répétitions
L’équipe est constituée. Elle est celle qu’il fallait.
Le temps (court toujours) aura permis une immersion dans la matière.
Nous aurons d’ici là arpenté l’immense terrain de jeu, brossé (même mal) la centaine de
personnages qui peuplent ce royaume, et éprouvé (trop vite encore) cette langue puissante et
universelle.
Nous aurons d’ici là essayé et emprunté mille formes mais nous n’en présenterons qu’une. Pas
celle que nous aurons choisie : celle qui aura lieu et nous aurons besoin ce jour-là du public. Pas
pour montrer là où nous en sommes, mais pour éprouver, par la representation, ce que nous
sommes en train de faire : du théâtre. J’entends par-là, un espace dans lequel les acteurs ne
seraient pas en train de refaire mais de ‘‘faire à nouveau’’ face à/pour/devant/avec un public.
Henry vi n’exige rien d’autre mais cette exigence est l’ultime... La plus belle, la séculaire, celle qui
a permis à cet art de traverser les âges : l’exigence du vivant pour les vivants.
Thomas jolly, août 2011
Saison 2011-2012
La Piccola Familia
Être né en 1981, 1982, 1983, 1984, 1985. Et se choisir une famille. Par curiosité, par goût, « par
affinités personnelles, électives, par choix, tendresse aussi, possible ». Et se choisir une famille
pour tisser notre métier, pour filer notre art. Filer. Avancer. Chercher ensemble, ne pas trouver.
Chercher ensemble et trouver seul. Dans un petit coin. Et construire une identité et se dépatouiller
de tout ce qu'on nous a appris. Faire le tri.
Jeter les vieux manuels, recycler les matériaux. Travailler ensemble et puis se quitter un petit peu,
se donner des nouvelles, aller voir ailleurs, s'envoyer une carte postale, mais toujours se savoir pas
loin et accumuler un trésor au fil des rendez-vous de travail, un vocabulaire, et finir par se
comprendre toujours plus vite et pouvoir aller plus loin et faire notre métier, comme ça, en
exerçant notre art, en le cherchant, avec comme valises nos identités de presque 30 ans encore
un peu en chantier, avec comme bagages nos presque 30 ans d'Histoire, partir à la recherche de
notre théâtre, et pas tout seul.
Ecrites en 2006, ces quelques lignes ont fondé le projet de La Piccola Familia.
Nous sommes en 2010. Quatre années pendant lesquelles la compagnie s’eststructurée
artistiquement et administrativement.
La Piccola Familia engage aujourd’hui un nouveau cycle.
Celui de l’affirmation d’un théâtre intelligent, populaire et festif à l’épreuve d’une réalitéen manque
de curiosité, individualisée et morose.
Cela n’est pas prétentieux : Nous ne voulons pas changer le monde. Mais nous devonsambitionner
à la mesure de nos craintes.
Cela n’est pas utopique : Nous ne pouvons pas changer le monde. Notre utopie n’est pasun but.
C’est un moyen. Un véhicule.
Les créations de 2007 à 2011
Arlequin poli par l’amour
De Marivaux
Mise en scène Thomas Jolly
Avec Alexandre Dain, Emeline Frémont, Thomas Jolly, Julie Lerat-Gersant, CharlinePorrone.
Régie Générale Erwann Corre.
Production La Piccola Familia, production déléguée le Trident/Scène Nationale deCherbourgOcteville.
80 représentations
TOÂ
De Sacha Guitry
Mise en scène Thomas Jolly.
Avec Alexandre Dain, Flora Diguet, Emeline Frémont, Thomas Jolly, Julie Lerat-Gersant, Charline
Porrone.Régie Générale ErwannCorre.Création lumière Dimitri Braconnier.Son et musiques originales
Clément Mirguet.
Production La Piccola Familia, production déléguée le Trident - Scène Nationale deCherbourg
Octeville. Co-production le Rayon vert --- scène conventionnée de Saint Valery en Caux,
lesproducteurs de Basse Normandie.Avec le soutien de la Région Haute-Normandie, de la DRAC
Haute-Normandie et du ConseilGénéral de Seine-Maritime, de l’ODIA Normandie et de l’école du
Théâtre National deBretagne.
CREATION le 21 Janvier 2009 au Trident/Scène Nationale de Cherbourg-Octeville.
PRIX DU PUBLIC au Festival « Impatiences 09 ». Odéon.
78 représentations
Saison 2011-2012
Une Nuit chez les Ravalet
Conception et mise en scène Thomas Jolly
Avec Johann Abiola, Laëtitia Botella, Alexandre Dain, Marion Delabouglise, PierreDelmotte, Flora
Diguet, Emeline Frémont, Florent Houdu, Thomas Jolly, Julie Lerat-Gersant, Charline Porrone, Aure
Rodenbour.
Production le Trident/Scène Nationale de Cherbourg --- Octeville. Co-production La Piccola Familia.
7 représentations.
PISCINE [ PAS D’EAU ]
De Mark Ravenhill
Mise en scène et scénographie Thomas Jolly
Traduction Jean-Marc Lanteri. Création lumière Dimitri Braconnier et Séverine Anselmo. Régie
générale, Musiques originales et création son Clément Mirguet. Avec Alexandre Dain, Flora Diguet,
Emeline Frémont, Thomas Jolly, Julie Lerat-Gersant.
Production La Piccola Familia. Production déléguée le Trident Scène nationale de CherbourgOcteville. Coproduction Scène nationale d’Evreux-Louviers, Le Rayon Vert - Scène conventionnée de
St Valéry en Caux, Ecole du Théâtre National de Bretagne. Avec le soutien de la Région HauteNormandie, de la DRAC Haute-Normandie et du ConseilGénéral de Seine-Maritime.
CREATION le 18 janvier 2011 au Trident/Scène Nationale de Cherbourg-Octeville.
Thomas Jolly
Thomas Jolly est né le 1er février 1982. Il commence le théâtre dès 1993 à Rouen etintègre la
compagnie « théâtre d'enfants » dirigée par Nathalie Barrabé. Il entre ensuiteau lycée Jeanne d'Arc
en classe théâtre et travaille sous la direction des comédiens duthéâtre des 2 rives/CDR de Haute
Normandie.
Parallèlement à une licence d'études théâtrales à l'université de Caen, il crée la « Compagnie du
Vague à l'Art » et joue dans plusieurs festivals de la région.
En 2001, il intègre la formation professionnelle de l'ACTEA et travaille avec OlivierLopez, Sophie
Quesnon, René Pareja...
En 2003, il entre à l'Ecole Nationale Supérieure du TNB à Rennes dirigée par StanislasNordey. Il
travaille sous la direction de Jean-François Sivadier, Claude Régy, HubertColas, Robert Cantarella,
J-C Saïs, Bruno Meyssat, Anton Kouznetsov...
Parallèlement à sa formation il met en scène ses 2 premiers spectacles : en 2004,Mariana, une
adaptation des lettres de la religieuse portugaise et en 2005 La photographie de Jean-Luc
Lagarce dans le cadre d'un atelier carte blanche de l'école duTNB.
En 2005, il joue dans splendid's de Jean Genet, mis en scène par Cédric Gourmeloneten 2006,
sous la direction de Stanislas Nordey, il joue dans Peanuts de FaustoParavidino. A l’issue de sa
formation, il fonde la Piccola Familia avec une partie descomédiens qui ont accompagné ses
années d’apprentissage. Il met en scène Arlequin polipar l’amour de Marivaux en 2007, Toâ de
Sacha Guitry en 2009 (Prix du public,festival Impatience, Théâtre de l’Odéon, Paris). A la demande
du Trident, il met en espace Pontormo en 2008 et monte en 2009 Une nuit chez les Ravaletdans
le cadrede «Toi Cour, Moi Jardin». En 2011, il mettra en scène la version scénique du concert
MusicaPoetica de l’ensemble Les Cyclopes et avec La Piccola Familia, il créeraPiscine [pas d’eau]
de Mark Ravenhill. L’année 2012 verra la création du cycle 1 de Henry VI deShakespeare et 2013
celle de l’intégrale.
Saison 2011-2012
Autour de Henry VI
Riches heures
[Répétition ouverte] le mardi 10 janvier à 18h30
[Atelier] Envahissez Henry VI !
Intervenants : Compagnie La Piccola Familia
Encadré par deux comédiens de l’équipe de la Piccola Familia, le stage permet d’aborder le travail
de plateau en groupe. Savoir se déplacer sur une scène, appréhender l’espace, travailler sur le
corps, la dynamique d’une foule, les différents moteurs qui l’animent. Puis, plus particulièrement,
travailler sur différents styles de foules (gens de la cour, soldats en déroute, paysans, guerre,
champs de bataille…), apprendre à créer des tableaux de groupe et se préparer aux scènes du
spectacle qui nécessitent la participation d’amateurs éclairés.
Dates de formation : le samedi 14 janvier de 14h à 18h et le dimanche 15 janvier de 14h à 17h et
de 18h à 20h
Dates de représentations : les soirées des lundi 16, mardi 17 et vendredi 20 janvier + l’après-midi
du samedi 21 janvier
Lieux ; Théâtre de la Butte, place René Cassin à Cherbourg-Octeville & Théâtre à l’italienne, place
du général de Gaulle à Cherbourg-Octeville
Cet atelier s’adresse à 50 personnes, adultes et adolescents.
[Documentaire] A propos de Shakespeare
« Shakespeare, des rois dans la tempête » de Claude Mouriéras I 1996 I 55’.
De «Richard III» au «Roi Lear», la question centrale est celle du pouvoir, pouvoir qui corrompt,
fascine, aveugle, pouvoir conquis à force de crimes, et qui, une fois perdu ou abandonné, précipite
vers la mort ou la folie. Face à l’aveuglement du roi, la clairvoyance insolente du bouffon annonce
le cataclysme à venir. Démesure des personnages, déferlement d’énergie, de rêve, de mots. La
force de ce théâtre est d’abord celle du poète. À travers des entretiens et des extraits de mises en
scène d’hier et d’aujourd’hui, Orson Welles, Peter Brook, Deborah Warner, Peter Sellars, Georges
Lavaudant, Ariane Mnouchkine, Peter Stein, Claus Peymann, Giorgio Strehler et Fiona Shaw
témoignent de l’éternelle jeunesse de cette œuvre et du génie de son auteur.
Date : le samedi 7 janvier à 15h
Lieu : Salle Paul Eluard de la Bibliothèque Jacques Prévert, rue Vastel à Cherbourg-Octeville
Entrée libre
En partenariat avec la bibliothèque Jacques Prévert
[Cinéma] Hamlet
« HAMLET » de Laurence Olivier I 1948 I 2h35 (GB)
Avec Laurence Olivier, Eileen Herlie, Basil Sidney
A Elseneur, le spectre du roi défunt révèle à son fils, le prince Hamlet, avoir été assassiné par
Claudius, son propre frère, qui s’est ainsi emparé de sa couronne et de sa femme. Hamlet décide
de simuler la folie afin de confondre le coupable et de préparer sa vengeance.
Dates: du 4 au 17 janvier
Lieu : Cinéma Odéon rue Maréchal Foch à Cherbourg-Octeville
En partenariat avec le cinéma Odéon
Saison 2011-2012
La revue de presse (extraits)
Saison 2011-2012
Conditions techniques
Conditions financières
18 comédiens, 5 techniciens, 1 attaché de production
Prix de cession
1 partie 15 000 € ++ 24
3 parties / 3 soirs / 1 lieu 40 000 € ++ 24
Intégrale 27 000 € ++ 24
Extrait du journal de bord de maKing Henry VI
Adresse de correspondance : 3 rue Guynemer 94300 Vincennes
Siège social : 1 rue Bonnefoi, 76000 Rouen
Siret : 492 545 702 000 28 / Licence n° 2-1032 356 / APE : 9001 Z
13
La presse
Adresse de correspondance : 3 rue Guynemer 94300 Vincennes
Siège social : 1 rue Bonnefoi, 76000 Rouen
Siret : 492 545 702 000 28 / Licence n° 2-1032 356 / APE : 9001 Z
11
Adresse de correspondance : 3 rue Guynemer 94300 Vincennes
Siège social : 1 rue Bonnefoi, 76000 Rouen
Siret : 492 545 702 000 28 / Licence n° 2-1032 356 / APE : 9001 Z
12
Adresse de correspondance : 3 rue Guynemer 94300 Vincennes
Siège social : 1 rue Bonnefoi, 76000 Rouen
Siret : 492 545 702 000 28 / Licence n° 2-1032 356 / APE : 9001 Z
14
Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville
Place du Général de Gaulle, BP 807
50108 Cherbourg-Octeville cedex
T +33 (0)2 33 88 55 50
F + 33 (0)2 33 88 55 59
Location +33 (0)2 33 88 55 55
[email protected]
www.trident-scenenationale.com
Relations publiques
T +33 (0)2 33 88 55 58
Cécile Colin [email protected] (écoles primaires, collèges et lycées)
Nadège Henry [email protected] (organismes de formation ou sociaux, associations culturelles,
enseignement supérieur, comités d’entreprise)
Relations Presse & Médias
T 06 82 75 30 21
Bérengère Bressol [email protected]
Informations & communication
T +33 (0)2 33 88 55 50
Murièle Bosse-Platière [email protected]
Geneviève Poirier [email protected]
Saison 2011-2012

Documents pareils