Richard III - Théâtre de Cornouaille

Transcription

Richard III - Théâtre de Cornouaille
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REPRÉSENTATION
 4h30 (entracte)
THÉÂTRE
25 MAI.
26 MAI.
19:30 - 23:30
Théâtre de Cornouaille
19:30 - 23:30
Théâtre de Cornouaille
BILLET
BILLET
Richard III
William Shakespeare / Thomas Jolly / La Piccola familia
Presentation
Thomas Jolly n’en a pas fini avec Shakespeare et c’est tant mieux. Respectant la chronologie, après
le succès phénoménal et amplement justifié de son intégrale d’Henry VI , il enchaîne sur la lancée de
ce précédent spectacle marathon de dix-huit heures, et avec une fougue intacte, monte tout
simplement… la suite, c’est-à-dire Richard III.
Reconsidérer Richard III dans la continuité d’Henry VI permet d’accéder à la lecture que fait Shakespeare de
l’Histoire. Depuis le début d’Henry VI , Shakespeare traduit le resserrement de la notion de conflit : d’abord à
l’échelle de deux royaumes (guerre de Cent Ans), le conflit se resserre sur l’Angleterre dans l’opposition de
deux familles rivales (guerre des Deux-Roses), puis il glisse au sein de la fratrie York pour finir, à l’acte V de
Richard III, par opérer dans le corps même d’un seul personnage en proie à lui-même.
La monstruosité de Richard est d’abord subie, puis choisie. Naturelle, puis culturelle. Richard est “monstrueux”
physiquement par nature, mais son comportement est le produit de la monstruosité de son époque. C’est
donc un portrait de l’autocrate en tyran sanguinaire et paranoïaque que peint Shakespeare dans cette pièce.
Thomas Jolly rêvait depuis longtemps d’ajouter ce volet en forme de conclusion à sa formidable mise en
scène d’Henry VI . La qualité haletante, l’inventivité, l’humour, l’imagination toujours au service du texte dont il
fait preuve dans chacun de ses spectacles vont comme un gant à l’oeuvre de Shakespeare. Aussi est-ce une
joie de retrouver ce jeune metteur en scène inspiré et sa troupe pour un nouveau grand moment de théâtre
populaire.
Richard III, le fabuleux opéra rock de Thomas Jolly. [...] Un superbe spectacle.
LE
FIGARO
Distribution/Production
Texte français Jean-Michel Déprats Adaptation Thomas Jolly et Julie Lerat-Gersant Mise en scène et
scénographie Thomas Jolly Collaboration artistique Pier Lamandé Collaboration dramaturgique Julie LeratGersant Assistant à la mise en scène Mikaël Bernard Musiques originales et création son Clément Mirguet
Création lumière Antoine Travert, François Maillot et Thomas Jolly Création costumes Sylvette Dequest
assisté de Fabienne Rivier Parure animale de Richard III Sylvain Wavrant Création accessoires Christèle
Lefèbvre Création vidéo Julien Condemine assisté d’Anouk Bonaldi Photographies des portraits royaux
Stéphane Lavoué Doublure Richard III en création Youssouf Abi Ayad Répétiteur enfants Jean-Marc
Talbot
Avec Damien Avice, Mohand Azzoug, Étienne Baret, Bruno Bayeux, Nathan Bernat, Alexandre Dain,
Flora Diguet, Anne Dupuis, Émeline Frémont, Damien Gabriac, Thomas Germaine, Thomas Jolly,
François- Xavier Phan, Charline Porrone, Fabienne Rivier
Directeur technique Yann Duclos Régie générale Olivier Leroy Régie lumière Antoine Travert Régie son
Clément Mirguet Régie plateau Lee Armstrong, Jean-Baptiste Papon et David Thébault Régie
accessoires Christèle Lefèbvre Régie costumes Fabienne Rivier Coordination de la construction Olivier
Leroy
---Production La Piccola familia Production déléguée Théâtre national de Bretagne / Rennes Coproduction
Odéon - Théâtre de l’Europe Création le 2 octobre 2015 au Théâtre national de Bretagne / Rennes
La Piccola familia est conventionnée par la DRAC Haute-Normandie, la Région Haute-Normandie, la Ville de
Rouen et est soutenue par le Département de Seine Maritime. Thomas Jolly est artiste associé au Théâtre
national de Bretagne / Rennes jusqu’en juillet 2016.
www.lapiccolafamilia.fr
Presse
Thomas Jolly a quelque chose de plus que ces glorieux aînés adeptes des "grandes traversées", où le
vaisseau du spectacle largue les amarres pour de longues heures: metteur en scène et comédien, il se
rattache à une lignée de surdoués où l'on trouve Patrice Chéreau et Stanislas Nordey, capables très jeunes de
jouer et de diriger à la fois, mais aussi de s'attacher à la scénographie et à la technique, éléments fondateurs
de leur style. [...] A l'Odéon, pas une lampe n'éclaire la scène de face, tandis qu'un ballet de projecteurs
articulés sculpte les tableaux, cloue les personnages et crée ici une prison, là une forêt, plus loin un champ de
bataille. Jolly met ces technologies de concert rock au service d'une narration digne des meilleures séries
télévisées, avec cet "effet de corniche" qui tient en haleine des spectateurs électrisés et les jette de réplique
en réplique, de scène en scène. Celui du Rouennais est dans la lumière, radicale, ultramoderne.
L’EXPRESS
Cris et fureurs ! Enfer et damnation ! Deux ans après sa mémorable intégrale de la trilogie Henry VI d’une
durée de dix‐huit heures (entractes compris), Thomas Jolly revient à Shakespeare avec Richard III .
Ange maléfique, insecte monstrueux. C’est cette humanité que Thomas Jolly met en scène, sur un mode
baroque, « gothique » et rock. Reprenant le rôle de Richard III qu’il tenait déjà dans Henry VI , il donne
d’entrée le ton, surgissant d’une trappe, comme des entrailles de la terre, vêtu de cuir noir. Trouant les
ténèbres, un halo de lumières irréelles l’éclaire, « difforme », « inachevé », tel qu’il se décrit lui‐même : «
Dépêché avant terme dans ce monde à peine à moitié fait, si boiteux et si laid, que les chiens aboient quand je
les croise en claudiquant. » Tout à la fois ange maléfique, insecte monstrueux, oiseau de proie par sa
démarche et ses postures, il subjugue et terrifie. Derrière le masque de ses sourires perce la froideur,
l’absence totale d’âme et d’émotion vraie. Monstre à la beauté du diable.
LA CROIX
Richard III , le fabuleux opéra rock de Thomas Jolly. Après le triomphe de Henry VI de Shakespeare par le
jeune chef de troupe, la suite était très attendue. Réussite totale. On trépignait, impatients de découvrir ce
Richard III, duc de Gloucester, «crapaud du diable» que l'on apercevait dans le cycle des trois pièces que
William Shakespeare consacra à Henry VI. Il fermait la représentation, silhouette gracile, étrange personnage
aux allures de Peter Pan noir, avec son bras, branche de bois mort, ses plumes, son pied‐bot, sa voussure, sa
voix légèrement métallique. Le revoilà, ouvrant le spectacle traité en noir et blanc en un opéra gothique plein
de bruit, de fureur, de lames ensanglantées, de violence, de lumières fabuleuses, de grands rideaux de soie
couleur de suie, de cris, de chuchotements et même de douceur. Un superbe spectacle [...].
LE FIGARO
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