Les migrants seront un peu moins nombreux à vivre en sous
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Les migrants seront un peu moins nombreux à vivre en sous
12 Vaud 24 heures | Samedi-dimanche 29-30 octobre 2016 Les migrants seront un peu moins nombreux à vivre en sous-sol Asile Grâce à une baisse du nombre de requérants à héberger, l’EVAM annonce la fermeture de quatre abris PCi Le nombre de demandeurs d’asile vivant en sous-sol s’apprête à baisser d’un cran. L’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM) annonce qu’il va fermer, d’ici à la fin de l’année, 4 abris PCi sur un total de 14. Il s’agit des structures d’Orbe, de Begnins et de Coppet, la quatrième restant à désigner. Au terme de l’opération, ce sont environ 220 places qui seront supprimées. En revanche, le nombre total de migrants hébergés en abri ne passera, lui, que de 480 actuellement à 400 personnes. «Certains de ces hébergements ne sont plus pleins. C’est d’ailleurs pour cela que nous les fermons», précise Erich Dürst, directeur de l’EVAM, rappelant que les abris souterrains ne représentent qu’une solution d’urgence. Le fait est que cette urgence est devenue un peu moins pressante ces derniers mois. Entre juillet et septembre, le Canton a en effet accueilli 354 demandeurs d’asile, L’abri de Begnins fermera à la fin de l’année. CHRIS BLASER contre 946 à la même période en 2015. «Le nombre d’arrivées avait été particulièrement élevé l’an passé. Nous sommes revenus à des chiffres plus habituels», commente Erich Dürst. Une autre raison est aussi invoquée pour expliquer qu’il y ait moins de migrants à héberger: «Le nombre de renvois a nettement augmenté par rapport à 2015», explique Philippe Leuba, conseiller d’Etat en charge de l’asile. Il précise toutefois que cette hausse n’est pas le résultat d’un durcissement de la politique du gouvernement vaudois: «Cela dépend plutôt de l’évolution des dossiers individuels. En la matière, nous ne faisons qu’appliquer les décisions de la Confédération.» En parallèle de ces fermetures d’abris PCi, l’EVAM rappelle qu’il continue d’étendre ses options d’hébergement. Il ouvrira ainsi un foyer à Ballaigues en novembre. Au total, l’institution héberge 6125 personnes, dont 4234 dans des appartements et 1339 dans des foyers collectifs. C.BA. Le Tribunal fédéral acquitte les «amis» d’une généreuse bienfaitrice Justice Dans le Jorat, une mère et son fils ont transformé une ruine en «jolie métairie» grâce à leur riche amie. Qui a fini par porter plainte. Mais la Haute Cour vient de casser la condamnation cantonale Accusés d’usure après avoir profité pendant des années des largesses d’une millionnaire esseulée, une mère et son fils sont définitivement acquittés. Le Tribunal fédéral annule leur condamnation pour usure infligée par la justice vaudoise. Leur «bienfaitrice» s’était retrouvée à la tête d’un capital de 1 million de francs après avoir vendu la maison familiale, suite au décès de sa mère. Ses amis l’avaient convaincue d’acheter l’habitation qu’ils louaient dans le Jorat et de procéder à des travaux de rénovation pour environ 300 000 francs. Très généreuse avec ses nou- «Pour le TF, celui qui capte une donation ne commet pas le crime d’usure et son acte n’est pas non plus punissable à un autre titre» Naissances Molliet ALICIA 19 octobre 2016 à 8 h 26 Aubert ELLIOT 21 octobre 2016 à 20 h 47 Koch MIA 25 octobre 2016 à 14 h 33 VC6 Contrôle qualité Pillonel EDWARD 20 octobre 2016 à 15 h 51 Costa Zahno EVA 23 octobre 2016 à 9 h 27 Tél. 021 641 31 20 www.lasource.ch velles connaissances et ne pouvant se passer de leur présence en raison de ses troubles anxieux et dépendants, l’ex-millionnaire avait voulu donner ou léguer la maison à ses amis et y vivre avec eux. Ces derniers avaient toutefois préféré une autre solution, qui leur évitait des impôts successoraux et un litige avec les héritiers légaux de leur bienfaitrice. La mère et le fils avaient ainsi persuadé leur riche amie de leur vendre l’habitation pour 200 000 francs, soit bien en dessous de sa valeur. Puis les rapports s’étaient dégradés. Après avoir habité la maison quelque temps avec ses amis, l’ex-millionnaire avait déposé une plainte pénale et demandé sa mise sous tutelle. Selon le jugement de la Cour d’appel du Tribunal cantonal vaudois, la mère et son fils ont réussi à faire de la «ruine» où ils habitaient une «jolie métairie» dans le Jorat, grâce à leur généreuse examie. Au total, les avantages dont ils ont bénéficié se chiffrent à 530 000 francs. En dernière instance, le TF conclut que la justice vaudoise a fait fausse route en les condamnant. S’ils ont bénéficié des largesses de leur ex-bienfaitrice, la mère et le fils ne tombent pas pour autant sous le coup du Code pénal. Celui qui capte une donation ne commet pas le crime d’usure et son acte n’est pas non plus punissable à un autre titre. Si d’éminents juristes souhaiteraient que de tels agissements soient aussi réprimés, force est constater que tel n’est pas le cas actuellement. Selon une expertise, qui avait été commandée par la justice vaudoise, la victime souffre de troubles anxieux et dépressifs. Très peu autonome, elle s’est constamment appuyée sur autrui pour toute décision, soit d’abord sur son mari, puis sur sa mère, et enfin sur l’ex-amie qui l’a à moitié spoliée. Au final, après avoir perdu son procès en dernière instance, la victime devra encore s’acquitter de frais judiciaires. Elle devra aussi payer des indemnités à la mère et à son fils pour leurs frais de défense. ATS Le futur musée, étalé sur 5000 m2, s’intègre fort bien au village de Prémanon. A l’entrée (image de g.), et animations. Quant à l’exposition permamente (à dr.), elle racontera et montrera, par le texte, l’image Le premier musée d de France s’installe Les Rousses A un jet de pierre de la frontière suisse ouvre pour Noël un espace muséal et de loisirs sur les pôles Madeleine Schürch En juillet 2015, le futur Espace des mondes polaires a eu chaud! Un incendie détruisait la toiture du musée en construction dans la station des Rousses à Prémanon, village de 1000 habitants situé derrière La Dôle, à quelques kilomètres de la frontière suisse. Retardée de six mois, l’ouverture de ce grand complexe touristique, culturel et sportif approche désormais à grands pas. Avant Noël, les premiers visiteurs pourront se plonger dans l’ambiance des pôles, découvrir l’état des recherches ou encore patiner sur fond de banquise. Mais pourquoi diable le seul musée de France voué aux régions de l’Arctique et de l’Antarctique a-t-il échoué dans ces forêts reculées de l’Hexagone? Parce l’un de ses plus éminents explorateurs polaires, Paul-Emile Victor (1907-1995) y avait de solides attaches. Né à Genève, l’ethnologue, écrivain et patron durant près de trente ans des expéditions françaises, a passé une bonne partie «Avec ce magnifique outil, fonctionnel sur toutes les saisons, on espère attirer 50 000 visiteurs par année» Stéphane Niveau Directeur scientifique et culturel de son enfance dans le Jura, d’abord à Saint-Claude, puis à Lons-le-Saunier. Et puis c’était un ami de Pierre Marc, qui avait donné à Prémanon un petit air polaire, dans les années 1970, en important de Laponie des rennes qui faisaient la joie des touristes. En 1989, c’est donc dans ce village que le scientifique inaugurait, avec Nicolas Hulot, le Musée polaire Paul-Emile Victor. Une petite structure qui rendait hommage à sa vie et à ses travaux. L’idée de l’agrandir revient à son directeur, Stéphane Niveau, arrivé en 2002. Géologue, mais aussi guide naturaliste à bord de navires Un musée dans le Jura français Lac des Rousses Yverdon Les Rousses Lausanne VAUD Nyon Genève SaintCergue Prémanon FRANCE Arzier La Dôle P. FY