Lady Ada Lovelace (1815 – 1852): inventeuse de la machine à

Lady Ada Lovelace (1815 – 1852): inventeuse de la machine à calculer moderne, programmatrice
Fille du poète britannique Lord Byron et de son épouse Anne Isabelle Milbanke, elle n’eut pas la
chance de connaître son père, qui divorça un mois après sa naissance et quitta l’Angleterre.
Elle fut donc élevée par sa mère. Cette dernière souhaitait uniquement que sa fille ne prenne pas le
même chemin que son père. Elle lui fit donc étudier les mathématiques et la musique, pour éviter
les penchants poétiques de son père, qu’elle considérait comme dangereux. Elle voyait sa fille
comme un enfant obstiné et maladif, et la traitait très mal. Elle lui faisait faire des saignées avec
des sangsues, ou lui donnait du laudanum en grande quantité (une drogue qui rend vite dépendant
et peut conduire à de graves problèmes psychiques).
Lady Byron et Ada faisaient partie de la haute société londonienne. Elle y rencontra William King,
un homme de 10 ans son aîné, qu’elle épousa en 1835. Il fut anobli en 1838 au rang de comte. En
1834, Ada rencontra Charles Babbage, un professeur de mathématique de l’université de Cambridge, qui voulait présenter sa machine différentielle aux amis de Lady Byron. Alors que tous étaient
émerveillés par cet engin, Ada l’avait déjà comprise et avait décidé d’aider Babbage à la construction d’une machine analogique. Babbage développait le disc dur du premier protocomputer tandis
qu’Ada créait le software.
Au retour de Babbage d’un voyage à l’étranger, Ada traduisit de l’italien les notes du mathématicien italien Louis Menabrea, et en fit un commentaire très long. Elle signa ce travail des initiales
A.A.L. Ce commentaire fut largement apprécié et reconnu dans la communauté scientifique. Elle
avait inventé plusieurs éléments très importants pour le développement futur de la programmation.
Babbage et elle tentèrent de fabriquer leur machine, mais c’était à l’époque irréalisable avec les
moyens techniques dont ils disposaient. Elle mourut à l’âge de 36 ans d’un cancer, après avoir
quasiment réussi à se débarrasser de son addiction. On nomma en son honneur ADA une des langues de programmation du gouvernement américain.