Exercice de sécurité intrusion

Article Site Internet Académie de Rouen – le 20 octobre 2016
Actualités de l’académie
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Exercice de sécurité intrusion-attentat
Le jeudi 13 octobre 2016, au matin, 1 700 écoles et 300 collèges et lycées de l'Eure et de la SeineMaritime ont effectué un exercice de sécurité intrusion-attentat.
Organisé conjointement par les préfectures de la Seine-Maritime, de l’Eure et l’académie de Rouen, le
Plan particulier de mise en sûreté (PPMS), a conduit les directeurs d’école et les chefs d’établissement à
créer un scénario sur le thème « intrusion-attentat », adapté à l’âge des élèves et en partenariat avec la
Police ou la Gendarmerie.
Son objectif : mesurer les réactions et adopter les bons gestes et les bons réflexes en cas d’intrusion.
Les finalités du PPMS mené sur notre territoire regroupaient trois points centraux :
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tester la mise en œuvre du Plan de mise en sécurité (PPMS) de chaque établissement,
souligner l’intérêt d’un entraînement régulier aux conduites à tenir en cas de risques majeurs,
développer une culture commune du risque chez les personnels et les élèves.
Un exercice fictif en conditions réelles
Immersion dans une école élémentaire en présence de Nicole Klein, préfète de Normandie – préfète de
Seine-Maritime, et de Nicole Ménager, rectrice de l’académie de Rouen – chancelière des universités,
venues assister au déroulement des opérations pour ce premier PPMS territorial sur le thème « attentat –
intrusion ».
10h30 : le timing est précis, les élèves et les personnels de l’école sont prêts, le déclenchement de
l’exercice peut commencer.
D’après un scénario élaboré préalablement, chacun joue son rôle, en se rapprochant au plus près de la
réalité pour donner l’alerte et se cacher.
Dans le cas ici présent, le signal d’activation du plan de mise en sûreté a été donné par la directrice
d’école, en composant le 17, suite à l’intrusion d’un homme qui a franchi les palissades de l’école, côté
rue. La directrice est alors mise en relation avec les autorités pour recevoir les consignes.
Les élèves, quant à eux, se cachent dans des lieux stratégiques désignés par leurs enseignants, en
attendant l’arrivée des forces de l’ordre.
Pour cet exercice du 13 octobre, il y a bien sûr eu, en amont, tout un travail de préparation, afin
d’accompagner les enfants dans l’adoption des comportements adéquats face à la mise en scène d’une
telle attaque. Le vocabulaire a été pensé pour chaque tranche d’âge.
Pendant la phase « se cacher », « les élèves sont restés silencieux, ils étaient vraiment dans une posture de
protection, ils respectaient bien les consignes ». De même, quand les forces de l’ordre se sont présentées
dans les classes, les enfants étaient dans la communication pour savoir s’ils avaient bien réussi l’exercice
» souligne la directrice d’école.
Même réaction du côté des forces de l’ordre qui ont félicité tous les élèves pour leur sang-froid : « vous
êtes restés calmes, bravo les enfants, c’était parfait ».
Le retour d’expérience
Des retours d’expérience et des échanges sont prévus dans chaque école et chaque établissement, avec
l’ensemble des personnels, puis avec les élèves.
Des fiches bilan seront renseignées par les écoles et les établissements scolaires.
Le PPMS et son développement sur notre territoire
Pour rappel, le PPMS date du 30 mai 2002 et a été élaboré pour les établissements scolaires afin de les
préparer efficacement au suivi des consignes de sécurité et de protection définies par les autorités, lors :
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d’un accident technologique,
d’une catastrophe naturelle,
d’une situation d’urgence particulière (intrusion, attentat).
Les dates clés du PPMS relatif à notre territoire
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2010 : ce plan a été proposé à 1 400 écoles et établissements scolaires du département de la
Seine-Maritime, ainsi qu’à des établissements recevant du public dans les zones à risques
industriels.
2012 : le plan s’étend au département de l’Eure.
2015 : 81 % des écoles et des établissements scolaires des deux départements ont réalisé un
exercice de sécurité.
L’instruction ministérielle du 29 juillet 2016 établit à trois le nombre d’exercices de sécurité devant être
réalisés durant l’année scolaire.
Les exercices menés permettent de souligner le rôle et la responsabilité de chacun-e dans la gestion de
crise. Ils permettent de préparer les personnels et les élèves à une meilleure appréhension des risques et à
acquérir les bons réflexes en cas d’événement majeur.