par une bâtisse de caractère résiden

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par une bâtisse de caractère résiden
JODOIGNE
par une bâtisse de caractère résidentiel entre 1614 et 1623 par Edouard de
Cocquiel. En 1730, le château, qui
était dévenu la propriété du comte
de Romrée en 1729, fut largement
transformé sous la direction probable
de l'archlt. Verreucken en un style classique austère mais encore proche de
l'art Louis XIV par certains détails.
De 1866 à 1872, démolition d'un mur
d'enceinte partiellement visible, luimême à nouveau tronçonné à l'O. en
1971 pour une rampe d'escalier. Les
bâtiments ont été endommagés pendant la 2e guerre et affectés depuis
1960 au pensionnat des sœurs Reine
de la Paix (bâtisse récente à l'E).
L'entrée du parc au S.E. est indiquée
par un grand portail cintré en p. de
Gobertange garni de bossages sous un
motif en fronton interrompu (1er tiers
du XVIIIe s.). Le château lui-même
s'établit sur un plan en U raccourci,
greffé vers le S. d'une aile en retour
d'équerre, qui garde des vestiges évidents de l'ancien noyau castrai et dont
les prolongements à l'arrière ont été
sensiblement adaptés aux XVIIIeet XIX·
s. (fig. 119).
Les soubassements en moellons de
grès ferrugineux de l'aile S. et de la
tourelle d'angle E du corps de bâtiment principal au moins, remontent à
des périodes d'activité constructive
plus anciennes. De la 1re moil. du XIII"
s. pour l'une, dont l'extrémité S., en
moyen appareil assez irrégulier de p.
blanche, conserve une baie timidement gothique dont la colonnette médiane ornée d'un chapiteau à palmettes
sépare deux lumières en tiers-point
sous un arc de décharge encore cintré
(zone de remploi du château primitif).
Du XVII" s. pour l'autre; dans la paroi
E, une fenêtre à croisée (murée) pourrait y appartenir aux réfections de cette
même époque; les flèches bulbeuses
des robustes tours, qui encadrent le
corps de logis, seraient également du
XVII· s. si bien que ce dernier semblerait avoir été remonté pour l'essentiel
au départ d'une demeure préexistante
de même conformation.
Imposante façade de goût classique en
p. de Gobertange (1730), axée par un
frontispice creusé d'une porte moulurée en plein cintre et d'une portefenêtre sous un fronton triangulaire
ajouré. De part et d'autre, quatre baies
sont encadrées d'un profil à crossettes
et surmontées d'un larmier droit en
ressaut, Sur la face E., fenêtres à linteau droit, dont l'un porte le millésime
de 1735.
Vers l'arrière, façade moins riche de
sept larges travées sur deux niveaux.
Au-dessus d'une plinthe biseautée,
dans laquelle s'ouvrent des soupiraux
à bossages, double registre de baies
à chaînages, dont les encadrements
ont été repris en p. bleue au cours du
XIX· s.; grande bâtière d'ardoises où
subsistent deux lucarnes d'époque. Au
milieu, travée accentuée: par un portail dont le cintre est frappé d'une clé
losangée sous le larmier, par une fenêtre bombée et à bossages sur allège
appareillée à l'étage et, enfin, par un
pignon-lucarne involuté que termine un
fronton courbe et profilé. Remaniements de certaines ouvertures. Au N.O.,
aile en briques et p. blanche de la fin
du XVIIIes., retouchée au XIX· s., éclairée de fenêtres à linteau droit et clé
trapézoïdale saillante; toiture en pavillon. Des fragments plus anciens, e.a.
une portelette trilobée et une dalle gravée de la date de 1718, y ont survécu
v. l'O. dans les parties en moellons de
Dongelberg (?).
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