Le bilan de l`évaluation 2009 - Lycée Le Corbusier
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Le bilan de l`évaluation 2009 - Lycée Le Corbusier
Bilan du contrôle de lecture – 2009 Consulter la liste des lectures et les pistes - Consulter le contrôle Lecture (préciser selon les titres) Fond Les livres ont-ils été lus ? (Capacité à rendre compte fidèlement du texte lu : le livre a été lu, compris, les principales péripéties ont été retenues avec/sans analyse particulière) − − − − La Mort n’oublie personne et Le Portrait de Dorian Gray ont été lus, parfois de façon superficielle. Pour Le Portrait de Dorian Gray, l’absence de précision dans les descriptions du portrait, la méconnaissance des noms de personnages peuvent laisser penser que cet ouvrage a été lu trop rapidement, voire survolé et, dans certains cas, lu en résumé seulement. La lecture d’Eugénie Grandet est très inégale, souvent inachevée. Dans l’Anthologie poétique, les élèves ont tendance à choisir ce qu’ils connaissent déjà : La Fontaine, Hugo, Rimbaud. Quand une œuvre n’a pas été lue, il s’agit, le plus souvent, d’Eugénie Grandet. Les œuvres ont-elles été comprises ? (enjeux du livre, originalité, idées de l’auteur...) − − − − Questions de lecture La Symphonie pastorale paraît mal comprise ; la dimension symbolique n’a pas été vue : le tragique est évoqué uniquement à travers l’histoire d’amour manquée ou la mort de Gertrude. La Mort n’oublie personne a été appréciée, mais la vengeance de Jean Ricouart a été souvent oubliée, la période de la Résistance a été mal identifiée, ainsi que la déportation de Ricouart qui n’est jamais mentionnée. Pour Le Portrait de Dorian Gray, le fantastique, pourtant évoqué explicitement dans la question 3b, n’est que rarement mentionné. En revanche, l’œuvre a souvent été appréciée. Dans Eugénie Grandet, le rôle de l’argent est survolé, de même que la comparaison entre Charles et les autres hommes. Eugénie Grandet est cependant l’œuvre la mieux comprise (grâce peut-être aux notes et indications diverses contenues dans l’édition classique proposée). Capacité à argumenter (exprimer plusieurs idées en les enchaînant logiquement, au moyen de mots bien choisis, en organisant une progression entre ces arguments ; utilisation de paragraphes, alinéas...) − − Des réponses cohérentes le plus souvent, mais trop rarement approfondies : les élèves se contentent d’un seul élément de réponse en général ; c’est particulièrement manifeste dans la question sur le thème de l’argent dans Eugénie Grandet. Il s’avère souvent, à la correction, qu’ils auraient été capables de justifier beaucoup mieux leur réponse. Quand des justifications sont proposées, elles sont, le plus souvent, constituées de paraphrase : les élèves ont tendance à raconter plutôt qu’argumenter. Capacité à fonder les réponses sur des exemples − − Peu d’exemples sont donnés, même lorsqu’il s’agit du texte que les élèves ont sous les yeux : ex. : Le point de vue est omniscient parce que le narrateur sait tout. Et c’est tout (!), pour bien des élèves. La même remarque est valable pour la question concernant les personnages incarnant le bien ou le mal chez Wilde. Bilan du contrôle de lecture – 2009 Consulter la liste des lectures et les pistes - Consulter le contrôle Grammaire Maîtrise des notions de base (nature et fonctions connues) et maîtrise du vocabulaire grammatical − − − − − Orthographe − − Expression Méconnaissance trop fréquente de la grammaire : confusion nature et fonction, deux natures indiquées pour une même subordonnée (souvent relevée partiellement) ; inventions étonnantes ; « Groupes de mots » analysés terme par terme ; Un certain nombre d’élèves n’ont donné aucune réponse (même pour les groupes nominaux), particulièrement parmi les doublants… Antonyme est souvent confondu avec synonyme. Le contexte, qui, pourtant, donne tout son sens à l’étude de la grammaire, est rarement pris en compte. Nombreuses sont les erreurs concernant la nature des mots. Forme Beaucoup de grosses fautes (conjugaisons, confusions « se »/ « ce », « c’est »/ « sait », parfois « -ent » au pluriel des noms…) et, souvent, des erreurs qui relèvent sans doute de problèmes de dyslexie. Beaucoup de copies très correctes. Correction, réponses rédigées... − − Les réponses sont rédigées le plus souvent. Correction de la langue très inégale, mais application manifeste : on note pour beaucoup un réel effort de soin, de présentation. Quelques copies ILLISIBLES cependant. Autres remarques − − − − − − − La cohérence des questions de langue n’a guère été saisie par les élèves : les interprétations de l’analyse logique et de la question de vocabulaire sont parfois sans rapport avec le fait de syntaxe ou de vocabulaire sur lesquels on essayait d’attirer l’attention… Faut-il supprimer les questions de langue ? Revoir certains points dans la présentation de devoir, peut-être autoriser à apporter une œuvre pendant le devoir, et poser une question du type : présenter un passage que vous avez aimé/détesté ? ou situer l’extrait dans l’œuvre. Tout simplement permettre l’accès au livre pour obtenir des exemples plus précis. La première partie (type brevet…) a rarement été réussie. Volonté manifeste pour la grande majorité des élèves de rendre une copie propre, rédigée, soignée. Des élèves ont noté que les livres choisis avaient tous un dénouement tragique… La difficulté qu’a constitué Eugénie Grandet doit-elle nous amener à réduire la part des « classiques » de nos listes de lecture, ou plutôt à engager une préparation en amont ? Peu d’élèves disent avoir réalisé une fiche de lecture, dont, pourtant, le modèle leur avait été fourni ; beaucoup, en revanche, ont suivi les pistes proposées. Très peu d’entre eux gardent des traces écrites de leur lecture (fiche, marque-pages, soulignements…). Ne faut-il pas rendre la fiche obligatoire ?