couvert 1,2,3,4

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couvert 1,2,3,4
Volume 14, numéro 1
Poste-publications no 40014137
Édition février / mars 2007
5,50 $
Volume 14, no 1 février/mars 2007
6 Éditorial
Éditeur et directeur de la publication :
Franco Moggia
TED
Équipe de rédaction :
Francine Bissonnette, Pierre Caisse, François Gagné,
Bruno Gosselin, Daniel Houle, Debbie Houle,
Emmanuel Lehuy, François Lemieux, Alain Lévesque,
Michel Neveu, Mario Poirier, Georges Poulin,
Richard Schneider, Nicolas St-Onge, Pascal Tran
et Leo Vildosola.
8 Le W Montréal
Une sonorité lumineuse.
technologie
14 Casque d’écoute EarSet2 de Bang & Olufsen
Clarté dans vos conversations cellulaires
BANCS D’ESSAI
ÉLECTRONIQUE
18 Amplificateur de puissance RB-1092
de Rotel
Le David à la fronde magique
58
Console de jeux PlayStation3 de Sony
PROJECTEURS
44 DLP HD81 d’Optoma
Des couleurs très naturelles
48 ACL PT-AE1000U
de Panasonic
24 WATT/Puppy 8 de Wilson Audio
À la conquête de la perfection
CINÉMA FAMILLE
52 Caméscope hybride DVD/HDD
DZ-HS300 de Hitachi
SOURCE
30 Lecteur de disque compact 840C
de Cambridge Audio
Simple et polyvalent !
58 CONSOLE DE JEUX
ET JEUX VIDÉO
Un peu plus haut et un peu plus loin…
64 TECHNOGADETS
14
Casque d’écoute EarSet2
de Bang & Olufsen
ENSEMBLE D’ENCEINTES
34 Série Omnipolar : OMD-15, OMD-5,
OMD-C1 et caisson Omni S 10 de Mirage
Elles brillent par leur présence !
CONSOLE DE JEUX
38 PlayStation3 de Sony
Sony PS3… une console de jeux
mais aussi un lecteur Blu-ray
4
Québec Audio & Vidéo, février / mars 2007s
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70
Représentants publicitaires :
Lucie Beauchamp, courriel : [email protected]
Guy St-Denis, courriel : [email protected]
Téléphone : (450) 436-1777, télécopieur: (450) 436-1730
Sans frais : 1888 490-0030
Révision des textes et traduction:
Lucie Beauchamp, Marcelle Beaulieu, France Denis et Hélène Larue
La révolution 1080p continue !
ENCEINTES
Équipe de rédaction actualités musicales :
Gilles Archambault, Nathalie Fredette, Pierre Jobin,
Richard Guay, Georges Nicholson, Marc Samson.
Infographie : Les Éditions Mizka Inc.
Photographes : Franco Moggia, Pascal Tran et Pierre Tison
ADRESSES INTERNET :
http://www.quebecaudio.com
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ADMINISTRATION :
(Postes Canada : retourner toute correspondance
ne pouvant être livrée au Canada à l’adresse suivante : )
Québec Audio&Vidéo
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de Panasonic
48
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DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Québec, 1994
Bibliothèque nationale du Canada 994-6872 ISSN 1498-4318
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Cinéma maison
Ensemble d’enceintes série Omnipolar :
OMD-15, OMD-5, OMD-C1 et caisson Omni S 10 de Mirage
Par FRANÇOIS LEMIEUX
[email protected]
Les enceintes et caissons de sous-graves Mirage sont conçus chez Audio Products International Corp (API)
du Canada, et ce, depuis 1973. Récemment, API a joint les rangs de Klipsch Audio Technologies, lui fournissant
ainsi une expertise sans égale en matière d’enceintes à dispersion étendue, la spécialité de Mirage. La mise au point
du guide Omnipolar par les ingénieurs de Mirage a vraiment propulsé ce type d’enceintes à l’avant-scène, sans
jeu de mots, et les résultats sont plus que probants.
34
Québec Audio & Vidéo, février / mars 2007
«
Ce design ressemble drôlement à celui
des soucoupes volantes qui envahissaient
les films de science-fiction des années 50.
a technologie Omnipolar, développée par Mirage, tire profit des nombreuses réflexions naturelles de son qu’on
trouve dans une pièce de maison traditionnelle pour créer
un effet de réalisme hors du commun. Selon Mirage, les
enceintes conventionnelles produisent 30 % de son réfléchi tandis que le design omnipolaire porte ce chiffre à 70 %, soit
le ratio type des salles de concert. Ce design ressemble drôlement
à celui des soucoupes volantes qui envahissaient les films de
science-fiction des années 50. Sur les enceintes OMD, un transducteur de bas/médium de 14 cm en titane déposé est installé sur le
dessus du cabinet avec un léger angle vers l’avant. Directement audessus de ce transducteur se trouve la petite soucoupe dont le « ventre » convexe diffuse les ondes sonores sur presque 360 degrés. Sur
le dessus de la soucoupe, un haut-parleur d’aigus à dôme de titane
pur de 25 mm est à son tour jumelé à une petite cuillère qui elle
aussi diffuse les hautes fréquences sur toute la circonférence de l’enceinte. Cet assemblage est utilisé sur les OMD-15 ainsi que sur les
OMD-5 tandis que l’enceinte centrale, la OMD-C1, utilise un transducteur plus petit, de 10 cm.
Des enceintes à la fine
pointe de la technologie
Les caractéristiques techniques de ces enceintes sont tellement
nombreuses que je ne sais pas vraiment par quel bout commencer !
La réaction de ma conjointe à la vue des Mirage en dit long sur leur
apparence : « Elles sont pas mal plus belles que les tiennes… » La
OMD-15, de type tour à deux voies et demie, a une configuration
un peu particulière. Le coffret, avec sa finition noire laquée frisant
la perfection, aussi offerte en fini Rosewood, est divisé en deux parties distinctes. La partie supérieure loge les transducteurs de basmédium et de hautes fréquences dans une cavité fermée chargée
par un radiateur passif de 14 cm. La partie inférieure utilise un
transducteur identique à celui du haut, mais ne reproduit que les
fréquences en dessous de 1,5 kHz dans un montage à évent
accordé. Ce dernier est situé sous l’enceinte, directement entre
celle-ci et le piètement pouvant recevoir des pointes de couplage.
Les bornes de raccordement sont de très belle qualité et autorisent
le bicâblage.
Les enceintes de centre et arrière font appel à des coffrets à suspension acoustique tout aussi soignés que les avant ; la OMD-5 est
une configuration à deux voies alors que la centrale comporte en
plus un haut-parleur de graves de 14 cm de chaque côté de l’assemblage omnipolaire, ce qui lui confère les performances d’une
enceinte à trois voies. Les gants et le linge de polissage compris dans
l’emballage témoignent du soin apporté à la finition des cabinets
par le sous-traitant chinois.
Malgré sa dénomination Omni, le caisson S10 est du type classique, avec un transducteur de basses de 25 cm en titane déposé, alimenté par une amplification de 200 W. Le cabinet, tout de noir
vêtu, de taille et de poids moyens et d’excellente facture, comporte
deux évents d’accord placés vers le plancher. Caractéristique très
pratique: les contrôles usuels sont situés en façade, dissimulés sous
le cache.
L
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Québec Audio & Vidéo, février / mars 2007
»
Encerclé !
Un certain nombre de CD ont été produits avec un procédé de
mixage appelé Q Sound, censé placer l’auditeur dans un environnement ambiophonique avec seulement deux enceintes. C’est le cas,
entre autres, des disques de Roger Waters et de The Immaculate
Collection de Madonna. Les OMD-15 offrant un bon potentiel sur le
plan des basses fréquences, elles ont été alimentées pleine gamme.
Comme la série Omnipolar s’appuie sur les premières réflexions de
son pour exercer sa magie, j’ai retiré les traitements acoustiques de
ma pièce spécialement pour ce banc d’essai. L’introduction de Vogue
me frappa immédiatemen : l’effet d’encerclement est tel qu’on jurerait que le circuit DPL II du processeur est en fonction ! Les percussions flottaient dans le côté droit de la pièce avec les claviers sur
la gauche. La voix de Madonna était bien centrée, mais légèrement
reculée sur le plan horizontal. L’image stéréophonique projetée par
les Mirage s’est révélée très stable - et ce, même quand je me suis
placé en dehors de l’axe d’écoute central - élargissant efficacement
ce qu’il est convenu d’appeler le sweet spot dans la langue de
Shakespeare. C’est là l’une des qualités importantes du design
omnipolaire de Mirage, qui rend du même souffle les enceintes pratiquement invisibles ; elles méritent alors totalement leur nom !
Dans les premières minutes d’écoute, on pourrait croire que les
hautes fréquences sont amoindries, mais peu à peu, on s’aperçoit
que tout y est, mais présenté différemment, de façon « relaxe », sans
agressivité. Les basses étaient rondes et relativement « rapides »,
quoique un peu écourtées vers le bas du spectre. Sur la pièce Rescue
me, le tonnerre se retrouva même… derrière ma position d’écoute !
Cinéma maison
Ensemble d’enceintes série Omnipolar de Mirage (suite)
Plusieurs personnes prédisent la disparition du support SA-CD depuis longtemps.
Pourtant, certaines étiquettes « audiophiles »
continuent de produire régulièrement de
nouveaux enregistrements de haute qualité
dans ce format. C’est le cas de Telarc, depuis
toujours. Le disque Sound & Vision Sampler
offre un large éventail de styles, le tout en
5.1, donnant ainsi un très bon aperçu du
potentiel sonore du format DSD. Le S 10
m’impressionna dès les premières mesures
de la pièce Village Gait des Yellowjackets avec
des basses puissantes, tout en livrant un
punch très musical. Il creusait bien et donnait un impact très approprié aux percussions et à la batterie. Les cymbales semblaient flotter dans les airs, dans le large
espace entre les quatre enceintes de coin. Le
saxophone de Bob Mintzer était un peu en
retrait et légèrement diffus, mais très doux,
sans tonalité abrasive et bien intégré à la
scène grâce à un bas-médium présent - un
peu trop par endroits, peut-être. Les OMD
possédaient, dans ma salle, une sonorité
ronde et chaleureuse, et elles s’accommoderont sûrement de pièces de bonnes dimensions. Les arrière excellaient dans la présentation d’une ambiance à la fois distincte et
large, le tout étant recréé en bonne partie
par le mur du fond de la pièce.
« Houston, we have a problem ! »
Ces mots simples laissaient présager les
difficultés à venir pour l’équipage de
Apollo 13 et le système Mirage m’a propulsé
directement dans le drame reproduit sur ce
CD. Dans mon installation, l’OMD-C1 était
placée en dessous de l’écran et légèrement
avancé par rapport à celui-ci. Ce positionnement avait pour effet, de façon intéressante, de placer les dialogues plus haut que
la position réelle du haut-parleur central et
donc mieux intégrés à l’image qu’avec une
enceinte classique. Le boîtier central est
cependant très luisant et le cache à fixation
magnétique est vite devenu un accessoire
indispensable dans mon installation. La
bulle sonore formée par les Mirage était
«
énorme et spectaculaire, faisant mieux pour
transformer ma pièce en grande salle de
cinéma que la majorité des circuits électroniques qu’on trouve dans nombre de processeurs, et ce, pour une position d’écoute
plus large qu’à l’accoutumée. En ce sens, la
valeur et l’efficacité du design omnipolaire
des Mirage sont indiscutables. La scène du
décollage fatidique a réussi à me donner la
chair de poule grâce à une combinaison
experte d’effets sonores et de l’excellente
musique de James Horner, le tout reproduit de façon tout aussi impeccable. Avec les
haut-parleurs avant laissés à large et la gestion des basses fixée à 80 Hz pour les autres
enceintes, le caisson passa ce test exigeant
avec brio. Seules les extrêmes basses fréquences de cette piste dts manquaient à l’appel ;
un S12, peut-être ? La dynamique restituée
par le système était très élevée, tout comme
le volume sonore atteint, par exemple, au
cours de la scène du cauchemar de Tom
Hanks. Les enceintes arrière affichèrent
toutes les caractéristiques qu’on recherche
lorsqu’on les place dans un environnement
plutôt réverbérant. Voilà peut-être la solution recherchée par beaucoup de consommateurs, car elles sont excellentes à tout
point de vue !
Comment résumer…
…les quelques semaines passées en compagnie de ces magnifiques Mirage ? Le but
des concepteurs de ces enceintes à dispersion ultralarge est atteint de manière spectaculaire et la réussite est complète.
Cependant, vous devez les essayer dans
votre propre pièce d’écoute, car leur rendement en dépendra intimement. Installées
dans un endroit adéquat (de bonnes dimensions et « vivant » acoustiquement) permettant à l’Omnipolar d’exercer toute sa magie,
elles sauront certainement, tout comme une
fusée Saturn, transporter les auditeurs dans
une autre dimension, un autre espace. Et
n’est-ce pas là notre but à tous lorsque nous
glissons un disque dans notre lecteur,
Le S 10 m’impressionna dès les premières mesures
de la pièce Village Gait des Yellowjackets avec des
basses puissantes, tout en livrant un punch très musical.
»
appuyons sur le bouton de lecture et baissons les lumières dans la pièce ? Bravo,
Mirage, pour ce produit vraiment innovateur, performant et de toute beaut !
&
Caractéristiques
techniques
OMD-15
•
•
•
•
Réponse en fréquence : 33 Hz - 20 kHz
Sensibilité : 91 dB
Fréquences d’aiguillage : 1,5 kHz et 2,3 kHz
Dimensions (H x L x P) : 101,8 cm x 22 cm x
31,2 cm
• Poids : 15,88 kg
• Prix : 1 500 $/ch.
OMD-5
•
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•
Réponse en fréquence : 60 Hz – 20 kHz
Sensibilité : 90 dB
Fréquence d’aiguillage : 2,3 kHz
Dimensions (H x L x P) : 23,3 cm x 16,4 cm x
18,3 cm
• Poids : 3,63 kg
• Prix : 425 $/ch.
OMD-C1
•
•
•
•
Réponse en fréquence : 65 Hz – 20 kHz
Sensibilité : 90 dB
Fréquences d’aiguillage : 1 kHz et 2,7 kHz
Dimensions (H x L x P) : 20,2 cm x 48,6 cm x
17,2 cm
• Poids : 6,8 kg
• Prix : 900 $
Caisson Omni S10
• Réponse en fréquence : 21 Hz - 120 Hz +/- 3 dB
• Fréquence du filtre passe-bas interne : 40 Hz @
120 Hz, 18 dB/octave
• Amplification : 200 W en continu, 800 W en pointe
• Dimensions (H x L x P) : 43,1 cm x 37,3 cm x
46,9 cm
• Poids : 18,6 kg
• Prix : 650 $
• Garantie : 5 ans, pièces et main-d’œuvre, un an pour
l’électronique du caisson
Distributeur : API, tél. : 416 321-1800,
www.miragespeakers.com
Médiagraphie
AVIA, Guide to home theatre, Ovation Software
Madonna, The Immaculate Collection, Sire/Warner Bros.
CD 26440
Sound & Vision SACD Sampler, Heads Up/Telarc
SACD-63012
Apollo 13, édition anniversaire, D.D./dts, Universal
20023C
Québec Audio & Vidéo, février / mars 2007
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