Océane n°12
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Océane n°12
la lettre la lettre de l’ODEADOM Le mot du Président du Conseil de Direction L’agriculture outre-mer, bien qu’elle dispose encore de réelles possibilités de croissance tant sur les marchés internes déficitaires que sur les marchés externes demandeurs, est pourtant dans le doute et dans l’hésitation En effet, le sentiment qui prédomine est qu’à l’exception des dossiers banane, canne à sucre, rhum qui ont un lien avec le marché mondial, le reste mobilise peu. L’impact de cette situation sur les résultats socio-économiques m’amène à dire que nous avons le devoir au sein de l’Office, pour le champ de compétence qui est le nôtre, de penser notre action en ayant en tête cette préoccupation. Les agriculteurs de l’outre-mer ont besoin d’un accompagnement dynamique, motivant et incitant l’investissement. Nos travaux, nos décisions, nos interventions doivent impérativement répondre à ces attentes et mettre aussi en perspective l’agriculture outre-mer. A mon sens, l’ODEADOM doit nécessairement décider ses interventions autour de trois fondements suivants : – la cohérence globale du développement, – la proximité, – l’impulsion. L’objectif étant le développement. Océane novembre 2002 n°12 2002-2006 : Une nouvelle période pour le développement de l’agriculture des DOM, de Mayotte et de Saint-Pierre et Miquelon Directeur de l’ODEADOM, nommé par le Président de la République en décembre 2001, en même temps qu’était renouvelé le Conseil de Direction de l’office et que, pour la première fois, il revient à un professionnel agriculteur de l’outre-mer d’en assurer la présidence, je voudrais tout d’abord donner acte à mon prédécesseur, Francis LEFEVRE, du travail accompli pendant ces cinq dernières années. A la tête d’une équipe dynamique et compétente, il a permis à l’office, en liaison avec ses administrations de tutelle, les directions de l’agriculture et de la forêt dans les DOM et les collectivités, et les professionnels locaux, d’insérer et d’amplifier son rôle de gestionnaire des procédures d’aides communautaires, et notamment du POSEIDOM, mais aussi de renforcer l’animation et l’expertise apportées par l’office dans l’organisation des filières, et le développement des structures économiques locales. Doté en 2002 de moyens d’interventions nationaux à hauteur de 8,8 millions d’euros, l’ODEADOM peut ainsi remplir un rôle essentiel de principal partenaire, au nom de l’Etat, des collectivités locales dans la mise en œuvre des actions de développement économique programmées dans le cadre des contrats de plan et des documents de programmation (DOCUP) d’utilisation des fonds structurels communautaires. Avec la mise en place progressive de ces différents dispositifs : les DOCUP ont été signés fin 2000, le nouveau POSEIDOM adopté en juin 2001, ainsi que l’adoption de la nouvelle organisation commune du marché de la banane en juillet 2001 et la reconduction de celle du sucre en mai 2001, sans parler de la prolongation pour 7 ans du régime fiscal du rhum à partir du 1er janvier 2003, la période 2002-2006 sera déterminante pour consolider le développement de l’agriculture des DOM et renforcer son aptitude à affronter l’avenir. Aujourd’hui, par l’effet des actions conduites notamment dans le cadre des programmes sectoriels soutenus par l’ODEADOM, un réseau d’organisations économiques (groupements de producteurs, interprofessions, coopératives, associations) a pu atteindre un niveau de maturité lui permettant de devenir un soutien efficace de l’activité économique des producteurs. Les défis de l’avenir sont connus : amélioration de la compétitivité par l’acquisition et la mise en œuvre de techniques et d’investissements nouveaux ; organisation de la présence sur les marchés et des relations avec la distribution par la constitution de coopératives, de groupements et d’interprofessions structurés et disposant de leurs propres moyens d’actions ; lutte contre les entraves agronomiques et sanitaires par des programmes de recherche et d’expérimentation conduits en liaison avec les grands instituts nationaux spécialisés (CIRAD et INRA) et, pourquoi pas, les universités locales ; maîtrise des débouchés par des liaisons avec les industries agroalimentaires et la mise en place de démarches de qualité. Tant il est vrai que si le statut particulier des DOM a enfin fait l’objet d’une reconnaissance par l’Union européenne par l’adoption de l’article 299-2 du Traité d’Amsterdam, la justification principale de la croissance de l’agriculture et de l’agroalimentaire dans les DOM réside plus que jamais dans leur aptitude à permettre la juste rétribution des producteurs par la revalorisation de leurs produits sur les marchés, et, en particulier, sur les propres marchés des DOM qui sont ceux qui, du fait du développement démographique et économique général, révèlent le plus fort potentiel de croissance. Ce sont ces défis que l’ODEADOM a pour mission d’aider à relever avec succès. Jean-Baptiste DANEL Dossiers : • La Banane Marché et aide compensatoire en 2001 Alors, ensemble nous pourrons relever et gagner ce pari. Guy OVIDE-ETIENNE Point sur l’Organisation Commune des Marchés de la Banane Étude sur la compétitivité de la banane antillaise • Un développement durable pour l’Agriculture Guyanaise dossiers La banane : Marché et aide compensatoire en 2001 L’année 2001 apparaît comme globalement satisfaisante sur le plan commercial, grâce à un approvisionnement plus régulier du marché et une réduction sensible des tonnages commercialisés sur l’Union européenne. Au cours du premier trimestre, les cours de la banane antillaise se sont redressés pour atteindre près d’un euro par kg (catégorie extra – prix QWD) au cours du mois de mars. Malgré une sensible baisse, le prix des bananes s’est maintenu, jusqu’à la fin de l’été, à un niveau satisfaisant pour cette période de l’année autour de 0,60 euro par kg. Cette bonne situation de marché s’explique, d’une part, par un approvisionnement moindre du marché européen en fruits concurrents avec des prix relativement élevés, d’autre part, en raison des difficultés rencontrées par les pays fournisseurs de bananes, liées à des grèves importantes et aux phénomènes climatiques dont la sécheresse qui a sévi aux Antilles. Lors du dernier trimestre, le marché s’est fortement dégradé. Cette dégradation trouve sa principale explication dans le mode d’utilisation des certificats d’importation du troisième trimestre, induit par la réglementation mise en place au 1er juillet 2001, mais aussi dans une situation de marché des fruits et légumes particulièrement déprimée. Le montant définitif de l’aide compensatoire versée aux producteurs communautaires atteint, du fait de la bonne tenue du marché en 2001, un niveau modéré de 283,6 euros par tonne, soit une diminution de 100 euros par rapport à l’année précédente. Anne-Marie SERIZIER Revenu net par région en 2001 Euros / tonne Valeur production Aide Complément Revenu net Grèce 486,4 283,6 0 770,0 Canaries 358,7 283,6 0 642,3 613,7 Madère 250,1 283,6 80 Guadeloupe 364,0 283,6 0 647,6 Martinique 358,3 283,6 0 641,9 UE 356,7 / / 642,4 Sources : Commission européenne Point sur l’Organisation Commune des Marchés de la Banane (OCMB) La réforme de l’OCMB, engagée fin 1999 à la suite de la condamnation à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) du régime communautaire d’importation de bananes, s’est achevée, du moins pour ce qui concerne la mise en place de la période dite transitoire, début 2002. Après de longues et difficiles négociations associant les parties plaignantes et l’Union européenne, marquées notamment par la survenance nocturne d’un accord commercial entre le négociateur américain Robert Zoellick et le commissaire européen au commerce Pascal Lamy, la Commission européenne a fait passer un règlement régissant les importations communautaires de bananes durant la période transitoire précédant un système d’importation uniquement tarifaire (Tariff only) dont la mise en place est prévue au plus tard le 1er janvier 2006. Ce règlement, rédigé en 2 étapes, car nécessitant dans l’intervalle la modification du règlement du Conseil, établit une gestion partiellement différenciée des contingents d’importation, reposant sur le principe des références historiques des importateurs : • les contingents A et B, respectivement de 2,200 et 0,453 millions de tonnes, à droit de douane de 75 €/t pour les bananes originaires des pays tiers non ACP, et à droit nul pour les bananes des pays ACP, sont réservés à 83% aux opérateurs dits traditionnels ; • en revanche, le contingent C, réduit à 0,750 million de tonnes, à nouveau réservé aux bananes ACP (sans distinction entre traditionnelles ou non), et à droit de douane nul, est attribué à 89% aux opérateurs traditionnels. Un tel système de gestion, inscrit dans la durée, comparativement aux versions précédentes de l’OCM, car résultant cette fois-ci d’un accord entre les parties les plus concernées (Union européenne, Etats-Unis, Equateur), conforte des situations quasi monopolistiques. En effet, il redonne aux principales sociétés transnationales importatrices de bananes l’essentiel des droits traditionnels d’importation, il écarte les petits et moyens importateurs européens de l’accès aux bananes dites dollar (contingents A et B) à titre d’opérateur traditionnel, et enfin, il fige les droits acquis par les opérateurs traditionnels sur la période 1994/1996 jusqu’en 2006. C’est ainsi que se confirme le délitement progressif de l’OCM initiale fondée en 1993 sur les principes de préférence communautaire, non discrimination entre origines et/ou entre opérateurs, … même si, bien évidemment, une telle réforme ne remet absolument pas en cause le régime de soutien basé sur l’aide compensatoire. Pour autant, la production communautaire, en premier lieu antillaise, se doit de réagir, en continuant à améliorer la qualité de sa production, en participant au développement de politiques commerciales innovantes, et en structurant durablement sa production. Plusieurs instruments sont mobilisables à cet effet, qu’il s’agisse du programme de promotion des produits des régions ultra périphériques, des Docup ou des programmes opérationnels établis par les organisations de producteurs. Par ailleurs, la perspective de l’élargissement de l’Union européenne en 2004 doit être perçue comme une opportunité de développement commercial pour toutes les origines de bananes, communautaire y comprise. Enfin, rappelons que la France a demandé, à titre de compensations à ces évolutions sensibles du régime d’importation, plusieurs aménagements du régime de soutien pour ses producteurs. C’est ainsi que la Commission avait pris en décembre 2000 trois engagements, sous forme de déclarations, portant respectivement sur le rythme de versement de l’aide compensatoire (traduit par l’instauration en mars 2001 d’un sixième bimestre d’avance), sur les moyens de compenser les catastrophes naturelles et enfin sur l’examen de l’évolution du revenu des producteurs (les deux derniers engagements étant restés sans effet à ce jour). » Daniel LABORDE Étude sur la compétitivité de la banane antillaise La version actuellement en vigueur de l’OCM banane, avec in fine un démantèlement de l’encadrement quantitatif des importations communautaires à l’horizon 2006, renforce, et renforcera davantage encore, la prédominance du caractère compétitif des différentes origines de bananes pour conserver une place sur le marché. De surcroît, le droit de douane, qui reste encore à négocier, sera l’un des facteurs qui permettra de rééquilibrer les niveaux de compétitivité entre types d’origines. Dans ce contexte, le ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales a confié au Cirad Flhor une étude comportant trois objectifs spécifiques : • Mettre à jour et détailler les coûts de production et de mise en marché des filières bananes des Antilles françaises, par l’analyse des filières de production et d’exportation ; • Quantifier l’impact de l’activité bananière sur l’économie insulaire ; • Proposer des pistes de renforcement des filières bananes des Antilles françaises. Cette étude, dont le démarrage sur le terrain est prévu à l’automne 2002, devrait permettre de disposer de premiers résultats à compter de début 2003. » Bananeraie dossiers En bref Un développement durable pour l’Agriculture Guyanaise L’abandon du projet sucrier à été pour nous, professionnels et décideurs politiques, le catalyseur nous incitant à matérialiser sur papier les besoins et attentes des agriculteurs de Guyane. C’est ainsi qu’un groupe de travail s’est constitué autour des services de la Chambre d’agriculture avec nos partenaires professionnels et institutionnels. S’est dégagé un projet intitulé «Programme de développement durable de l’agriculture en Guyane» dont nous souhaitons aujourd’hui vous présenter brièvement les grandes lignes. Le fossé qui existe entre une agriculture dite moderne et l’agriculture guyanaise à peine trentenaire est énorme. Sans référentiels ni bases technico-économiques, il s’est avéré extrêmement difficile d’obtenir de manière quasi immédiate des résultats satisfaisants. Malgré de vastes territoires disponibles, une forte population tournée vers l’agriculture, des savoir-faire et des marchés ouverts aux productions locales, l’agriculture guyanaise progresse mais ne parvient pas à combler son retard. Les facteurs bloquants sont parfaitement identifiés qu’il s’agisse de l’accès au foncier, de l’encadrement technique sous dimensionné, de l’environnement financier et d’un manque d’infrastructures collectives. La Guyane dispose pourtant de multiples atouts avec des agriculteurs déterminés et motivés malgré les conditions parfois extrêmes dans lesquelles ils évoluent. Les jeunes sont nombreux à suivre des formations agricoles dans le but d’intégrer notre secteur ou de s’installer un jour. Un marché local reste à conquérir puisqu’en moyenne nos productions agricoles ne couvrent que 20 % de celuici. A noter également que notre marché, du fait d’une croissance démographique exceptionnelle, croit avec une estimation de 400 000 à 600 000 consommateurs potentiels à l’horizon 2030. C’est presque demain. Des niches à l’export, avec comme partenaires privilégiés les Antilles puis l’Europe, demeurent des ouvertures potentielles pour, notamment, les fruits et les fleurs tropicales. La terre n’est pas le facteur limitant, l’aménagement foncier en zones agricoles de seulement 1 % de la superficie de la Guyane ferait amplement l’affaire. Les perspectives d’avenir sont prometteuses et il nous appartient de mettre tout en œuvre pour atteindre les objectifs fixés à savoir : • l’installation de nouveaux exploitants et la mise à niveau immédiate de l’existant, avec la régularisation du foncier, • la dynamisation des conditions d’encadrement technique et financier, • l’accession à la sécurité alimentaire de la Guyane, • l’organisation de l’ensemble de l’activité agricole tendant vers une optimisation des zones de production. A ce jour, tous secteurs productifs confondus, l’agriculture est, avec 5500 emplois, la plus grande entreprise de Guyane devant l’industrie, spatiale comprise, et le BTP. L’objectif est d’atteindre 8500 emplois en 2006 soit 3000 emplois nouveaux en 5 ans. (pour une population active de 80000 personnes). Cela représente une moyenne non négligeable de 600 nouveaux emplois par an sur 5 ans. Il est impérieux de mettre en adéquation les besoins de la profession et l’offre en formation. De jouer pleinement de la multifonctionnalité de l’agriculture qui prendra dans notre contexte spécifique toute son importance. Les objectifs par filière ont été définis en terme d’amélioration et de valorisation des productions existantes, le but étant d’atteindre environ 80% des parts du marché local. La structuration et l’organisation des filières devront favoriser la rentabilité des productions et la durabilité de Le Directeur aux Antilles • Jean-Baptiste DANEL s’est rendu à la Martinique et en Guadeloupe du 13 au 19 février. Ce premier déplacement dans les DOM en tant que directeur lui a permis de rencontrer les professionnels et les autorités locales. En Martinique, il a pu aborder les questions liées à l’approvisionnement du bétail et aux problèmes de l’interprofession animale, ainsi que les trois aspects, de la culture de canne à sucre, de l’agrotourisme et de la filière avicole. En Guadeloupe, il s’est fait présenter les filières végétales (bananes, café, fruits, horticulture, production de melons) et la filière bovine. Il s’est ensuite rendu en Guyane, dans le cadre du Conseil de Direction qui s’est tenu dans ce département en mars, ou il a pu rencontrer les acteurs des différentes filières. Elevage l’activité économique. L’installation de jeunes agriculteurs est à la fois un enjeu agricole et un enjeu social qu’il faudra raffermir. Pour conclure nous dirons que l’Agriculture guyanaise est seulement à l’aube de son développement et que pour la faire progresser de manière significative, il va falloir faire preuve à la fois d’ambition, de réalisme et surtout d’innovation. Trouver ensemble les outils adaptés à nos particularités, cela passe par la diversité des systèmes de production, de l’intensif aux très extensifs, en tenant compte de la dispersion des exploitations sur l’ensemble du territoire. La situation financière, sociale et administrative des exploitants est très hétérogène avec une problématique de l’agriculture familiale sur abattis, qui correspond à plus de la moitié des exploitations, celle-ci étant particulièrement présente dans l’ouest. Innovation car il sera également essentiel de définir ensemble des modes opératoires simplifiés permettant un accès à la fois rapide mais également élargi des mesures d’accompagnement qui seront créées. Cela ne se fera pas sans remise en cause, sans travail, sans effort, sans prise de risque, sans erreurs parfois... C’est un défi difficile à relever mais capital pour l’avenir, Patrick LABRANCHE Président de la Chambre d’Agriculture de Guyane L’ODEADOM à la Floriade aux Pays-Bas Cette exposition horticole internationale, qui se tient tous les dix ans, s’est déroulée du 6 avril au 20 octobre 2002. Une séquence consacrée aux fleurs et produits exotiques de l’outre-mer s’est déroulée du 14 au 27 mai dans le pavillon de la France. Cette manifestation couverte par RFO a connu un vif succès auprès des visiteurs et suscité un grand intérêt de la part des acheteurs. Dans le cadre de cette manifestation, le Président Guy OVIDEETIENNE et le Directeur Jean-Baptiste DANEL ont pu rencontrer avec l’attaché agricole à l’Ambassade de France, des journalistes et des importateurs avec qui ils ont eu des échanges fructueux. Cette présence marque la volonté de l’office de soutenir l’économie des DOM au delà de la France métropolitaine. Les DOM au SIAL 2002 Les DOM furent présents au SIAL avec la banane, le melon, l’ananas, le rhum, des jus de fruits et des produits transformés. Cette manifestation permet aux professionnels de présenter leurs produits, de nouer des contacts mais aussi de voir ce qui se fait de mieux et de plus innovant en matière agro-alimentaire. Le Président du Conseil de Direction et le Directeur à la rencontre des professionnels • Le Président Guy OVIDE-ETIENNE, Président du Conseil de Direction de l’office et le Directeur, Jean-Baptiste DANEL se sont rendus dans les quatre départements d’outre-mer et à Mayotte (du 30 septembre au 3 octobre en Guyane et aux Antilles ; du 13 au 16 octobre à Mayotte et à la Réunion), dans le but de rencontrer les professionnels agricoles, les autorités locales et les administrations, pour connaître leurs attentes à l’égard de l’office et les orientations qu’ils souhaitent lui voir adopter pour l’avenir. A cette occasion, le Président et le Directeur ont pu mesurer l’attachement des professionnels rencontrés au maintien d’un ODEADOM efficace et attentif aux évolutions nécessaires de l’agriculture des DOM. Ils ont rappelé à leurs interlocuteurs le contexte réglementaire (notification des aides, mise en œuvre des DOCUP, renforcement des contrôles) et budgétaire dans lequel devrait s’inscrire désormais l’action de l’office. Les missions de l’office : • Patrice GAULLIER, a effectué une mission à la Réunion du 13 au 21 septembre 2001 afin de faire le point sur les programmes d’élevage et plus particulièrement sur ceux des secteurs avicole et porcin. Fin avril, il s’est rendu à Mayotte afin d’appréhender sur le terrain les programmes en cours dont l’aviculture et l’aquaculture qui connaissent un développement significatif. Il a poursuivi sa mission à la Réunion. • Michèle Cécile JOSSE a participé au colloque international sur les plantes aromatiques et médicinales des régions de l’outre-mer français qui s’est tenu en Guadeloupe en octobre 2001 et a rencontré les professionnels de l’horticulture, du café et de la vanille. En mai, elle s’est rendue à la Floriade, organisée par l’ODEADOM, avec le concours de la SOPEXA, pour l’ouverture de la séquence consacrée aux produits des DOM. • Francine PAVILLET a effectué une mission en Guyane du 25 au 29 mars 2002 afin de rencontrer les professionnels de fruits et légumes et d’étudier les projets en matière de cultures vivrières. Elle a également participé au Salon International des Fruits et Légumes qui s’est tenu à Agen le 12 mars 2002. • Anne-Marie SERIZIER a participé au colloque organisé par la FAO sur la banane et les fruits exotiques qui s’est tenu au Costa Rica du 1er au 13 décembre 2001. Du 24 au 30 mai, elle a effectué une mission à la Martinique pour rencontrer les professionnels du secteur de la banane. Du 15 au 20 juillet, elle s’est rendue au Cameroun et en Côte d’Ivoire où elle a pu prendre connaissance des différents aspects des filières banane et ananas. Carnet à noter COMPOSITION DES CABINETS MINISTÉRIELS A l’ODEADOM L’Office adresse ses félicitations à : • Daniel LEFEBVRE pour sa nomination au grade d’Officier du Mérite Agricole et à François BARJOU, Etienne BORNEMANN pour leur nomination au grade de Chevalier du Mérite Agricole • Laurence GUILLEMINEAU pour la naissance de sa fille CHLOE • Francis LEFEVRE, directeur de l’agriculture et de la forêt du Val d’Oise, et Alain COINTAT, directeur général de l’ANDA, anciens directeurs de l’ODEADOM, pour leur nomination au grade d’Officier de l’Ordre National du Mérite. • Jacques BELLE ,président de la CCCOP pour sa nomination au grade de commandeur de l’Ordre du Mérite National. L’Office est heureux d’accueillir : • Guy RAMIREZ, contrôleur d’Etat, qui remplace Michel BARREAU • Fabienne PIC, qui remplace Hugues ESPERANCE auprès de l’agent comptable • Nathalie LAPOMPE-PAIRONNE, recrutée en tant que technicien ODEADOM, auprès de la DAF de Guyane (membres plus directement concernés par l’agriculture d’Outre-Mer) • • • • • PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE : PREMIER MINISTRE : Jacques CHIRAC Jean-Pierre RAFFARIN Philippe BAS Jérôme MONOD Michel BLANGY Michel CHATOT Hervé LEJEUNE Au ministère de l’agriculture • Bruno HOT, est nommé directeur des politiques économique et internationale. Il remplace Rémi TOUSSAIN qui prend la direction de l’INAPG • Alain MOULINIER, succède à Christian DUBREUIL en tant que directeur des exploitations et de la politique sociale et de l’emploi • Roger BARRALIS, chef de mission au ministère de l’agriculture et de la pêche est nommé inspecteur de l’agriculture • Michel EHRHART remplace R. BARRALIS en tant que chef de la mission de liaison et de coordination pour l’outre-mer à la DPEI • Charles-Edouard NICAISE remplace JeanPierre SIVIGNON à la mission de liaison et de coordination pour l’outre-mer à la DPEI • Gaëlle REGNARD succède à Philippe MERILLON en tant que chef du bureau des fruits et légumes à la DPEI et Sylvie RIBAULT remplace Daniel LABORDE Au ministère de l’outre-mer • Xavier MEIGNIEN, chef du département agriculture et pêche à la DAESC, remplace Jean-Yves SOMMIER • Daniel SERGENT remplace Christine CARDINET dans le secteur de la banane A la Direction du Budget • Alexandre DELPORT remplace Axelle DEHESDIN à la direction du Budget Outre-mer • Gonthier FRIEDERICI est nommé Préfet de la Réunion en remplacement de Jean DAUBIGNY • Dominique VIAN est nommé Préfet de la Guadeloupe. Il remplace Michel CADOT. • Jean-Jacques BROT succède à Philippe de MESTER en tant que Préfet de Mayotte • Claude VALLEIX, Préfet de Saint-Pierre et Miquelon remplace Jean-François TALLEC • Jean-YVES CORNIERE remplace Pierre FAURE à la direction de l’agriculture et de la forêt de Martinique • Gérard CHUITON remplace Jean-Noël MENARD à la direction de l’agriculture et de la forêt de Guadeloupe • Jean-Louis DERVIN est nommé directeur de l’agriculture et de la forêt à Mayotte, en remplacement de Luc MAYEUX • Marie-Pierre KUHN est nommée directrice de l’agriculture et de la forêt à Saint-Pierre et Miquelon en remplacement de Philippe FOURGEAUD • Pierre NALLET devient directeur délégué à la délégation sud de la DAF de la Réunion, à St Pierre • Daniel LABORDE, est nommé directeur adjoint à la direction de l’agriculture et de la forêt de Guyane en remplacement de Patrick PETITEAU • Pierre STEINMETZ • André VIAU DC CM pour les affaires intérieures et l’outre-mer • Pascale ANDREANI CM pour les affaires européennes • Jean-Christophe MARTIN CM pour l’agriculture, les PME, le commerce et l’artisanat MINISTÈRE DE L’OUTRE-MER : • Marie-Jeanne AMABLE-BENNIN • Jean-François DELAGE • François CHAUVIN • Stéphane CATTA • Paul LUU DC DAC CC CT coopération régionale, affaires européennes • Hélène CAMOUILLY • Chantal CRANSAC Hervé GAYMARD • • • • • • Brigitte GIRARDIN Autour de l’Office • Claude MALHOMME est nommé chef de la mission de contrôle économique et financier auprès des organismes d’intervention de l’agriculture et de la pêche • Danielle LAJOUMARD est nommée présidente de la CICC. Elle remplace François CAILLETEAU. SG CP DC CT outre-mer CT agriculture MINISTRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ALIMENTATION, DE LA PECHE ET DES AFFAIRES RULARES : CT agriculture, pêche, forêt CM communication et presse CM communication et presse • • • LEGENDE DES ABREVIATIONS SG : DC : DAC : CP : secrétaire général directeur de cabinet directeur adjoint de cabinet conseiller du Président CM : conseiller du ministre CC : chef de cabinet CT : conseiller technique • • • Jean-Yves PERROT Guillaume BOUDY Daniel CARON Franck ROBINE Bérengère ARNOLD DC DAC CM CC CT DOM-TOM, organisations internationales, développement Jean-Baptiste CUISINIER CT industries agroalimentaires, utilisations non alimentaire des produits agricole, espace rural, enseignement et recherche Philippe de GUENIN CT productions animales Sylvain LAMBERT CT affaires européennes et internationales Gisèle ROSSAT-MIGNOD CT sécurité alimentaire et qualité Marion ZALAY CT productions végétales Florence SABOURIN CT communication et presse Hervé THOMAS CT pêche Nomination pour 3 ans au Conseil de Direction de l’ODEADOM (2001-2004) L’ODEADOM au Salon international de l’agriculture à Paris du 23 février au 3 mars 2002 Membres représentants les DOM au titre de la production, la transformation, de la coopération, du commerce et des salariés Guadeloupe Firmin LODIN / Philippe ROTIN Guyane Georgette PETERSON-STUART / Albert SIONG Mayotte Soifirou SAÏD ALI Martinique Claude MARIE-LOUISE / Laurent de MEILLAC Réunion Jean-Bernard HOARAU / Joachim MAILLOT / Noël Antoine POTHIN L’espace outre-mer organisé par l’office prend de plus de plus d’ampleur. Plus de 40 entreprises y étaient présentes cette année ainsi que les 4 chambres d’agriculture des DOM Cette manifestation contribue fortement à la valorisation des produits des différentes régions. Elle est l’occasion pour les professionnels des DOM de montrer leur savoir-faire, de fidéliser leur clientèle et de nouer de nouveaux contacts avec des partenaires européens. Le stand de l’ODEADOM, lieu d’information, et d’animation permet aux visiteurs de mieux connaître les régions d’outre-mer, de découvrir et de déguster leurs produits tout favorisant les échanges. Membres au titre des représentants professionnels des conseils des autres offices Bernard MARTIN : OFIVAL Denis ONFROY : ONIFLHOR Frédéric ROSTAND : FIRS Experts : Guy ADOLPHE / Dani SALIM / Karl TECHER Nomination des membres du Comité technique Canne-Sucre-Rhum Au titre des représentants des planteurs de canne : Mauricia RANGASSAMY / Alain CATAYE-ARAYE Justin CERALINE / Jean-Yves MINATCHY Au titre des représentants des industriels et du négoce : Jean-Claude BENOIT / Christophe HUGUET Xavier THIEBLIN / Jean-Claude CANTORNE Leur mandat prend fin en même temps que celui des membres du Conseil de Direction. L’office a eu le plaisir d’accueillir le Président de la République, le Premier Ministre et de nombreuses personnalités, sur son stand. Le Secrétaire d’Etat à l’outre-mer, Christian PAUL, a visité longuement l’espace outre-mer et a remis les médailles d’or du concours général agricole. 7 produits ont reçu cette distinction : • Rhums blancs ➜ MONTEBELLO 50° (Guadeloupe) ➜ NEISSON 55° (AOC Martinique) • Rhums vieux ➜ BELLEVUE-REIMONENQ 1996 (Guadeloupe) ➜ BALLY 1991 (Martinique) • Punchs ➜ BIELLE de Marie-Galante (punch schrubb) ➜ ISAUTIER de la Réunion (punch vanille) • Miel tropical foncé ➜ Dominique CIGARE (Guadeloupe) Office de Développement de l’Economie Agricole des Départements d’Outre-Mer Tour Mercure 1 - 31 quai de Grenelle - 75738 Paris Cedex 15 - Tél. : 01 53 95 41 70 - Fax : 01 53 95 41 95 Directeur de la publication : Jean-Baptiste Danel - Rédacteur en chef : Michèle Cécile Josse Conception, réalisation : Gerfau Impressions Paris.