Regards sur l`avenir du secteur agroalimentaire
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Regards sur l`avenir du secteur agroalimentaire
Regards sur l’avenir du secteur de l’agroalimentaire selon une étude mondiale de Grant Thornton. Paris, le 21 novembre 2013. Le secteur agroalimentaire représente la première industrie de France. Placée sous les feux de l’actualité, entre l’éco taxe, les difficultés de plusieurs PME bretonnes et les scandales sur la traçabilité des filières, le modèle agroalimentaire français est aujourd’hui à la recherche d’un nouveau souffle. Selon l’étude réalisée à l’échelle mondiale par Grant Thornton International Ltd, « Un appétit pour la croissance : regards sur l’avenir du secteur de l’agroalimentaire », consacrée à l’industrie agroalimentaire, 90 % des professionnels envisageraient une hausse de leurs revenus, et un tiers d’entre eux prévoiraient une augmentation de leurs ventes de plus de 10 % au cours des deux prochaines années. Ces données mettent en exergue la dichotomie entre la situation complexe du secteur en France et la vision optimiste des dirigeants à l’étranger. Le rapport souligne également le fait que malgré ce regain de confiance généralisé, seule la moitié des dirigeants envisagerait d’embaucher. Ce pourcentage est d’autant plus faible en France, où de nombreux emplois dans la filière ont été perdus en 2013. L’étude démontre que les entreprises agroalimentaires cherchent avant tout à maintenir et améliorer leurs profits pour in fine engendrer de la croissance : plus de la moitié des dirigeants du secteur s’attend à une hausse de rentabilité de plus de 6 %. Un quart d’entre eux pense également qu’un taux de croissance de plus de 10 % est clairement envisageable. Vincent Frambourt, Associé en charge du secteur Agroalimentaire en France, commente : « Les difficultés ne s’amoindrissent pas avec les années pour les entreprises du secteur. Elles sont condamnées à investir dans la Recherche et le Développement et dans l’innovation pour continuer à se développer en s’adaptant aux besoins du consommateur, tout en considérant la menace que représente la volatilité du prix des matières premières d’une part, et la dégradation continue des relations avec les acteurs de la grande distribution de l’autre. L’enjeu principal pour ces structures consiste à continuer de satisfaire les consommateurs locaux, mais également de cibler les clients étrangers : il existe aujourd’hui des opportunités significatives pour les entreprises souhaitant gagner de nouvelles parts de marché sur le plan international. » Il poursuit : "En moyenne, et au cours des deux prochaines années, les producteurs s'attendent à ce que les exportations doublent. Ces perspectives permettraient ainsi de multiplier leurs revenus sur les différents continents. Les entreprises françaises performantes profitent de leur positionnement à l’étranger sur des marques fortes et compensent ainsi la croissance atone du marché national.» En dépit des fluctuations inhérentes des zones géographiques, la trajectoire générale est à la hausse. A titre d’exemple, les entreprises agroalimentaires australiennes exportent actuellement 15 % de leurs biens et s'attendent à une augmentation de 25 % dans les deux ans à venir. En Europe, une hausse de 7 % à 10 % est espérée, en Amérique du Nord, de 4 % à 8 %. Le matériel, la Recherche et le Développement, ainsi que l’infrastructure informatique, arrivent en tête des priorités d’investissement, afin de stimuler l'efficacité des organisations, améliorer leur processus de fabrication et développer de nouveaux produits. A ce titre, 26 % du panel interrogé a l'intention d'augmenter de 10 % ou plus les investissements dans les équipements, et 20 % d’entre eux envisagent le même taux pour ce qui concerne la Recherche et le Développement. Au niveau régional, c’est l’Amérique du Nord qui souhaite investir le plus massivement dans le matériel (86 %), suivie par l’Australie-Asie (85 %), et enfin par l'Europe (77 %). Concernant les investissements liés à la Recherche et au Développement de nouveaux produits, les perspectives sont équivalentes entre l'Europe (81 %) et l’Australie-Asie (79 %), bien que ce soit l'Amérique du Nord (86 %) qui se montre la plus enthousiaste dans ce domaine. A la recherche de financements et de partenariats stratégiques L’étude démontre enfin que peu de structures du secteur ont l'intention de financer leurs investissements par le biais de réserves de liquidités, mais feront plutôt appel à des sources de crédit telles que l’emprunt bancaire ou la recherche de partenariats. 52 % des structures nécessiteront un financement supplémentaire, même si en toute logique les situations devraient varier en fonction de l’accessibilité au financement local. Près de la moitié des cadres du secteur (48 %) considèrent les possibles fusions et acquisitions comme un moyen de renforcer leur position sur les marchés au cours des 12 prochains mois. Vincent Frambourt conclut : « Les entreprises ne pouvant financer leurs projets d'expansion grâce à leurs réserves de liquidités devront faire preuve d'ingéniosité dans la recherche de financements, du prêt bancaire à l’opération de Private Equity. L’industrie agroalimentaire en France est principalement composée de PME à caractère familial, qui doivent se développer pour répondre aux défis de demain. Ces acquisitions leur permettraient sans aucun doute d'obtenir une plus grande influence sur les prix de leurs marchés respectifs et de générer des économies d'échelle au niveau de leur production. » Panel : Notre étude portant sur le secteur de l’agroalimentaire a été conduite via un questionnaire en ligne auprès d’un panel de 248 dirigeants. Les réponses ont été reçues entre Mai et Juillet 2013 et traitées par le Groupe MPI (MPI), entreprise indépendante de recherche. Téléchargez l’étude : http://www.grant-thornton.fr/28-actualites/30publications/pub-126-etude/ Pour plus d’informations, contactez : Agnès de Ribet Directrice du Marketing et de la Communication T 01 56 21 06 34 E [email protected] Sarah Berrebi Chargée de Communication T 01 56 21 08 79 E [email protected] A propos de Grant Thornton France Grant Thornton, groupe leader d’Audit et de Conseil, rassemble en France 1 400 collaborateurs dont 105 associés dans 22 bureaux, en se positionnant sur 5 métiers : Audit, Expertise Conseil, Conseil Financier, Conseil Opérationnel & Outsourcing et Conseil Juridique et Fiscal. Grant Thornton accompagne les entreprises dynamiques (sociétés cotées, entreprises publiques et privées) pour leur permettre de libérer leur potentiel de croissance, grâce à l’intervention d’associés disponibles et impliqués, épaulés par des équipes délivrant une expertise à très haute valeur ajoutée. 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