Société Générale BHFM
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EXPÉRIENCES BANQUE DE DÉTAIL À L’INTERNATIONAL SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DES CENTRES DE SERVICES MUTUALISÉS EN AFRIQUE généraux, et elle souhaite l’aide d’un partenaire capable de l’épauler de bout en bout : définition de la structure, mise en place des centres, gestion du changement et pilotage du projet. À l’automne 2009, son pôle banque de détail à l’international choisit CSC, qui, non seulement dispose d’un savoirfaire reconnu sur ce type d’opération et connaît le contexte de la banque, mais surtout se présente avec une équipe déjà constituée de professionnels aguerris à ce type de mission. « Nous savions que nous nous engagions dans une démarche complexe et très structurante, ce qui nécessitait un accompagnement expérimenté », souligne Bassirou Diagne, directeur opérationnel des centres de services mutualisés pour l’Afrique subsaharienne, banque de détail à l’international Société Générale. PREMIUM / CSC / ÉTÉ 2011 DANS LE CADRE DE SA DÉMARCHE DE MUTUALISATION, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, POUR SES RÉSEAUX INTERNATIONAUX, SOUHAITAIT REGROUPER LES FONCTIONS SUPPORT DE SES ONZE FILIALES D’AFRIQUE SUBSAHARIENNE DANS DES CENTRES DE SERVICES RÉGIONAUX. UN DÉFI ORGANISATIONNEL ET HUMAIN RELEVÉ AVEC CSC. 18 CSCO_1105363_Premium16_FR_SR1.indd 18 Depuis le début des années 2000, le pôle banque de détail à l’international de Société Générale s’attache à normaliser et à mutualiser ses activités pour développer les synergies, maîtriser les risques opérationnels et, surtout, renforcer la qualité de son service clients. En Afrique subsaharienne, où le groupe compte onze filiales de banque de détail, cette démarche s’est d’abord traduite par la centralisation des systèmes d’information. Puis, en 2009, le pôle banque de détail à l’international souhaite aller plus loin avec le regroupement de trois fonctions support – informatique, monétique et finance – au sein de hubs régionaux. Pour mener à bien ce projet complexe, qui conjugue enjeux techniques, organisationnels et humains, ce pôle a pu compter sur l’appui et l’expérience de CSC. UNE ÉQUIPE AGUERRIE Lorsque Société Générale décide de créer des centres de services mutualisés pour ses réseaux internationaux, les contours du projet sont encore très TROIS CENTRES, CINQ IMPLANTATIONS Le premier enjeu consiste à établir le modèle d’organisation et de gouvernance des centres. Il s’agit en particulier de répartir les rôles entre les différentes parties prenantes (siège, région, filiales, lignes métiers…), de définir les processus et de formaliser les instances de décision, qui auront notamment la charge d’arbitrer entre les projets soumis par les filiales. Une autre question fondamentale est la localisation des centres, qui doit permettre d’optimiser la maîtrise des risques, la gestion des compétences et la qualité de service. Finalement, tandis que la monétique sera entièrement implantée à Dakar, au Sénégal, et les études informatiques à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le choix est fait de dédoubler la finance à Abidjan et Douala (Cameroun), 30/06/11 11:26 LES CHIFFRES 2010 « Nos ressources et celles de CSC ont vraiment fusionné pour ne former qu’une seule équipe, qui partageait la même vision et les mêmes objectifs. » 4,9 Md€ 3800 de produit net bancaire agences dans 37 pays 492 M€ 62500 de résultat net part du groupe collaborateurs travaillent au service de 13000 clients dans le monde entier BASSIROU DIAGNE, DIRECTEUR OPÉRATIONNEL DES CENTRES DE SERVICES MUTUALISÉS POUR L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE et l’exploitation informatique à Dakar et Douala, afin de mieux prévenir les risques et d’assurer une résilience. Chaque site aura ainsi la responsabilité de sa zone géographique mais sera susceptible de prendre la main sur l’ensemble de la région si les circonstances l’exigent. Une fois ces principes posés, l’équipe projet, qui associe étroitement la banque et CSC, doit les décliner sur le terrain, mais créer de toutes pièces une telle structure internationale nécessite d’aborder chaque sujet de façon approfondie : immobilier, informatique, réglementation, fiscalité, plan de reprise d’activité… « Ajuster les différents paramètres relevait d’une ingénierie sophistiquée, rendue plus délicate encore en raison de l’hétérogénéité monétaire, fiscale et juridique de la région », souligne François Lajugie, directeur chez CSC et responsable du projet. seule équipe, qui partageait la même vision et les mêmes objectifs. » Dès mars 2010, le centre monétique de Dakar, qui gère les solutions de paiement (distributeurs automatiques de billets, TPE, cartes…), les opérations, les litiges et la lutte contre la fraude, débute son activité. Il est suivi en mai par le centre d’exploitation informatique de Dakar, dont le pendant pour la zone Afrique centrale ouvre à Douala en mai 2011. À Douala également, le centre de service mutualisé finance est quant à lui opérationnel en décembre 2010. En revanche, en raison des événements politiques, le projet est quelque peu retardé en Côte d’Ivoire, où doivent ouvrir le centre de service études informatiques et la deuxième implantation du centre finance. Cependant, cette situation démontre aussi l’intérêt et la validité du modèle, qui permet la continuité d’activité. Quant au rapide lancement par la monétique d’une nouvelle carte de paiement, il démontre que la taille critique obtenue par la mutualisation des compétences offre plus de réactivité et de moyens pour mieux servir les filiales et leurs clients. CONTACT FRANÇOIS LAJUGIE // fl[email protected] LES RESSOURCES HUMAINES : UN ENJEU CLÉ CSCO_1105363_Premium16_FR_SR1.indd 19 FOCUS SOCIÉTÉ GÉNÉRALE – BANQUE DE DÉTAIL À L’INTERNATIONAL Depuis plus d’une décennie, le groupe Société Générale poursuit une stratégie de diversification et d’intensification de son développement à l’international dans des implantations géographiques à fort potentiel. Son succès auprès de ses clients est le fruit de la mise en place d’un modèle de banque universelle adapté aux spécificités locales. Ainsi les réseaux internationaux bénéficient d’une position de leader sur les bassins tels que l’Europe centrale et orientale dont la Russie, le Bassin méditerranéen, l’Afrique subsaharienne et l’outremer. ■ L’implantation des réseaux internationaux en Asie depuis 2008 s’inscrit dans la dynamique de développement dans des zones porteuses. ■ Le groupe a, par ailleurs, contribué au financement des différentes économies des régions dans lesquelles il s’est développé via une offre de produits et de services innovante et des relations de partenariat qu’il a su nouer avec ses clients. ■ Ainsi, les réseaux internationaux comptent 3800 agences, déployées dans 37 pays. ■ 62500 collaborateurs, de nombreuses nationalités, apportent une richesse d’expériences mise au service de 13 millions de clients, particuliers et entreprises. PREMIUM / CSC / ÉTÉ 2011 Tout au long du projet, un aspect domine cependant tous les autres : les ressources humaines. Le premier chantier concerne la conduite du changement, pour obtenir l’adhésion des filiales au futur mode de fonctionnement par centres de services mutualisés; le deuxième, fondamental, le recrutement des personnels des centres. « Nous souhaitions privilégier le développement des compétences, la mobilité interne et la diversité des origines. Et, de la description des postes à la définition des avantages sociaux, CSC nous a apporté une aide très précieuse sur ce sujet crucial », explique Bassirou Diagne, qui voit dans cette proximité de tous les instants l’un des facteurs essentiels de réussite du projet : « Nos ressources et celles de CSC ont vraiment fusionné pour ne former qu’une 19 30/06/11 11:26