ABO CHARM EL CHEIKH - Présidence de la République Gabonaise

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ABO CHARM EL CHEIKH - Présidence de la République Gabonaise
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
UNION–TRAVAIL–JUSTICE
Communiqué de presse
Charm el-Cheikh, le 20 février 2016 – Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo
Ondimba, est intervenu ce samedi matin à la tribune de la conférence internationale Afrique 2016
organisée par le Gouvernement égyptien, sous l’égide de la Commission de l’Union africaine et
sous le haut patronage de S.E. Abdel Fattah Al-Sissi. « Le futur de l’Afrique est le nôtre et c’est à
nous de l’écrire », a souligné le Chef de l’État.
Organisé dans la ville portuaire de Charm el-Cheikh, à la pointe du Sinaï sur la rive orientale de la
mer Rouge, là même où fut signé en juin 2015 l’accord historique créant la Zone de libre-échange
tripartite (COMESA, SADC, EAC), cet événement s’inscrit dans le droit fil de l’offensive
diplomatique à portée économique conduite par le Chef de l’État.
À Charm el-Cheikh, le Président de la République – seul dirigeant francophone invité - a retrouvé
ses pairs nigérian, soudanais, équato-guinéen et éthiopien, Son Altesse l’Aga Khan, le président
de la Banque africaine de développement, le secrétaire exécutif de la Commission économique
des Nations unies pour l’Afrique ainsi que de nombreux autres acteurs de la transformation
africaine. Autour d’une question : comment dynamiser le commerce intra-africain - qui ne
constitue pas plus de 15% des échanges africains-, sur un continent comptant 313 millions de
consommateurs de la classe moyenne et la plus jeune population du monde, pour un PIB de 2
trillions USD et des dépenses de consommation au-delà des mille milliards USD.
« Afrique 2016 explore les moyens de profiter du potentiel de croissance disponible, a souligné le
Président Al-Sissi. L’Égypte s’est engagée envers l’Afrique et n’épargnera aucun effort en vue
d’étendre et de renforcer les liens et l’intégration panafricaine afin de donner un essor au processus
de développement économique et social ».
Pour Ali Bongo Ondimba, « l’Afrique a besoin d’investissements directs étrangers intracontinentaux
pour consolider sa marche en avant et répondre aux attentes des peuples qui sont les seuls
propriétaires de leurs pays ». Ainsi l’Égypte a-t-elle créé son Agence nationale de partenariat pour
le développement (EAPD) tandis que le Gabon installe son Agence nationale de promotion des
investissements (ANPI) et accélère l’amélioration du climat des affaires. « La baisse des cours du
pétrole, ce n’est pas la fin du monde. Continuons à travailler sur la gouvernance, les partenariats et
la diversification. Installons la confiance et avançons pour consolider la croissance partagée ! »
FIN