esam-c2.fr

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esam-c2.fr

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esam-c2.fr
1
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Avant-propos
Éric Lengereau, directeur
de l’ésam Caen/Cherbourg
6
L’ ésam Caen/Cherbourg
Historique
Une école sur deux sites
Les instances
L’équipe
14
Les études
Procédures d’admission
Les enseignant(e)s et chercheur(e)s
Les intervenants extérieurs
Les relations internationales
Calendrier académique 2015/2016
Vivre et étudier à Caen et à Cherbourg
32
Parcours de l’étudiant
Organisation des études
Propédeutique & Détermination
1er cycle dans l’option Design graphique
1er et 2e cycles dans l’option Art
1er et 2e cycles dans l’option
Communication
76
Informations
pratiques et crédits
Avant−propos
Éric Lengereau, directeur
3
4 — 7
4
Livre des études 2015/16
Les écoles supérieures d’art vivent aujourd’hui
un moment très particulier de leur courte
histoire. Après cinq années d’existence
comme établissements publics, elles ont
le recul nécessaire pour analyser le chemin
parcouru, pour effectuer les derniers réglages
institutionnels, pour affiner leurs stratégies
pédagogiques, pour préciser leur
positionnement dans le paysage des politiques
culturelles. Mais elles ont aussi à affronter
les réductions budgétaires de la crise
économique que chacun connaît.
Dans de nombreux cas comme en Normandie,
les collectivités publiques leur procurent
les moyens de vivre et se développer.
Malgré la contrainte financière qui s’impose
partout, elles ont à cœur d’affirmer
que les enseignements artistiques forment
un volet prioritaire des politiques culturelles.
Dans d’autres cas connus ou moins connus,
malheureusement, c’est un retrait progressif
que l’on voit naître et certaines écoles
supérieures d’art sont clairement menacées.
Il importe donc de dire et redire ce qu’est
la place d’un enseignement supérieur
qui forme les artistes de demain,
un enseignement supérieur qui forme
les créateurs dont la société a besoin.
Pour l’ésam Caen/Cherbourg, la chose
est entendue : elle est aujourd’hui l’école
supérieure d’art de la Basse-Normandie
et elle sera demain une des deux écoles
supérieures d’art de la grande Normandie.
À Caen comme à Cherbourg, la présence
des enseignements artistiques relève
de l’évidence et il n’est plus besoin
de s’interroger sur le bien-fondé de ces
formations. Le double sujet qui mérite
question, en revanche, c’est celui des relations
que l’école entretient en amont des cursus
avec les publics scolaires et en aval des cursus
avec les milieux professionnels. En amont
des cursus, il s’agit des futurs candidats
au concours d’entrée qui doivent connaître
la nature de cette formation aux métiers
de la création. En aval des cursus, il s’agit
des artistes fraîchement diplômés qui doivent
avoir toutes les chances d’insertion dans
le paysage complexe de ces métiers
de la création.
ésam Caen/Cherbourg
En amont des cursus…
L’année qui vient de s’écouler a vu
se conforter le succès de la classe publique
préparatoire du site cherbourgeois de
l’établissement. Presque tous les élèves
de l’an dernier ont réussi le concours d’entrée
dans une école supérieure d’art française.
Avec vingt-six élèves, la nouvelle promotion
qui entre aujourd’hui à l’ésam Caen/
Cherbourg viendra elle aussi réaliser
cette judicieuse transition entre enseignement
secondaire et enseignement supérieur.
Pour beaucoup d’élèves, c’est un passage
d’une grande richesse qui permet souvent
de confirmer une orientation, de renforcer
des motivations et de structurer une maturité
qui se cherche encore.
L’année qui vient de s’écouler a aussi permis
à l’ésam Caen/Cherbourg de changer son
programme d’ouverture aux publics scolaires,
ceux qui viendront plus tard dans les ateliers
hebdomadaires d’initiation, ceux qui entreront
plus tard dans la classe publique préparatoire.
Ce ne sont plus les intervenants de l’ésam
Caen/Cherbourg qui se déplacent dans
les classes primaires. Désormais, ce sont
les classes primaires avec leurs enseignants
qui viennent à l’ésam Caen/Cherbourg pour
visiter, découvrir, faire et voir de très près
ce qu’est un lieu d’enseignement supérieur
dédié aux pratiques artistiques. Pour la
formation aux métiers de la création,
c’est un investissement à moyen et long
termes. Car c’est ainsi qu’une école d’art
peut faire connaître la véritable nature
des formations qu’elle propose. C’est ainsi
qu’elle peut affirmer les spécificités
d’un enseignement supérieur encore trop
peu connu du grand public. C’est ainsi
qu’elle peut construire le socle d’une
attractivité dont elle a toujours besoin.
En aval des cursus…
À l’ésam Caen/Cherbourg, l’identité
des parcours pédagogiques se nourrit
en grande partie de la présence de nombreux
ateliers techniques. C’est là que s’exprime
une des caractéristiques majeures
de l’établissement. Des moyens professionnels
et des compétences professionnelles
au service d’un dispositif technique de très
5
Éric Lengereau
haut niveau : telle est la force de l’offre
de formation de l’école. Pour que les étudiants
puissent acquérir les savoirs et savoir-faire
de cette formation exigeante, l’équipe
pédagogique entretient avec l’équipe
technique des relations de tous les instants.
Ces relations sont essentielles car elles
fabriquent une réalité professionnalisante
qui possède en permanence une dimension
intellectuelle. Avec le souci d’un rapport avec
les milieux professionnels qui doit sans cesse
se renforcer, l’ésam Caen/Cherbourg a mis
en place l’année dernière une véritable
politique des stages. Cette année,
le mécanisme de tutorat de stage doit
s’exprimer encore davantage dans les
pratiques pédagogiques et l’ouverture
des étudiants vers les métiers de la création
doit devenir un réflexe.
Comme les autres établissements
d’enseignement supérieur, l’ésam Caen/
Cherbourg se fait un devoir de soutenir
les étudiants qui viennent d’obtenir leur
diplôme, de leur mettre le pied à l’étrier.
L’exposition des diplômés est un engagement
annuel qui fait maintenant partie des
traditions de l’école. L’exposition des félicités
au Conseil régional de Basse-Normandie
est aussi un rendez-vous annuel que chacun
connaît. Ce qui est nouveau, en revanche,
depuis l’année dernière, c’est le partenariat
naissant avec l’Association des anciens
étudiants qui doit permettre à quelques
jeunes diplômés d’accéder aux ateliers
techniques de l’école. Autre innovation :
le partenariat opérationnel avec l’Artothèque
de Caen pour l’organisation de résidences
offertes aux anciens étudiants de l’école.
Troisième initiative : l’association des deux
écoles d’art de Normandie avec la Ville
de Louviers qui accueille en résidence à la Villa
Calderón, à partir de cette année, un jeune
diplômé venu de Caen/Cherbourg, un jeune
diplômé venu de Rouen/Le Havre et un jeune
diplômé venu de l’UCA (University for
creative art).
Au cœur des cursus…
Les étudiants qui entrent aujourd’hui en
première année à l’ésam Caen/Cherbourg sont
ceux qui vont connaître la réforme du premier
Avant − propos
cycle des écoles supérieures d’art en France.
Les trois premières années de leur formation
conduisent désormais à l’obtention du Diplôme
national d’art (DNA) qui remplacera dans trois
ans le DNAP (Diplôme national d’arts
plastiques) et le DNAT (Diplôme national d’arts
et techniques). Cette réforme pédagogique
vise à une harmonisation des cursus à
l’intérieur de l’établissement mais elle ne
supprime pas pour autant les options.
Son objectif premier : permettre à ce nouveau
diplôme de conférer à terme le grade
de Licence. C’est une avancée importante
pour les écoles supérieures d’art à l’échelle
nationale mais c’est aussi une perspective
nécessaire pour l’ésam Caen/Cherbourg
qui est membre associé de Normandie
Université, la Comue (Communauté
d’universités et d’établissements)
de la nouvelle Normandie.
La plupart des établissements d’enseignement
supérieur de la Normandie réunifiée
sont membres ou associés de Normandie
Université. Ce sont des établissements
qui sont officiellement intégrés dans
le processus LMD, qui sont officiellement
évalués par l’HCERES (Haut conseil
de l’évaluation de la recherche et de
l’enseignement supérieur), et qui témoignent
d’activités et productions de recherche
en plus de leurs activités de formation.
L’ésam Caen/Cherbourg fait partie de cette
famille d’établissements. Chaque année,
ses étudiants de deuxième cycle (4e et 5e
années) participent activement aux séminaires
d’initiation à la recherche conçus et mis
en œuvre par l’équipe pédagogique.
Chaque année, une thématique se développe
sur douze séances en mobilisant
des intervenants extérieurs et des enseignants
de l’école. Chaque année, ces séminaires
se prolongent par une démarche collective
et professionnalisante sous la forme
d’un événement officiel ouvert
aux différents publics.
Il y a, dans l’évolution actuelle de l’ésam Caen/
Cherbourg, un mouvement permanent qui fait
qu’elle vit et s’interroge sans cesse, y compris
sur les sujets les plus complexes. Je m’en
félicite et je souhaite que cette nouvelle
année soit placée sous le signe de la réussite
et du bonheur d’apprendre.
L' ésam Caen/Cherbourg
Historique
Les instances
L’équipe
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6 — 13
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Historique
1795 : Création de l’école des Beaux-Arts
de Caen, située dans un premier temps
dans les locaux de l’Université puis dans
ceux du Musée des Beaux-Arts.
1912 : Création de l’école des Beaux-Arts
de Cherbourg qui s’installe dans l’Hôtel
de Ville.
1945 : Suite à la destruction de ses anciens
locaux en 1944, l’école des Beaux-Arts
de Caen investit un ancien hôtel particulier
à proximité du Château de Caen. Au fil des
années, l’école doit progressivement annexer
plusieurs bâtiments dans d’autres quartiers
de la ville afin de faire face à l’accroissement
de ses effectifs.
1976 : L’école des Beaux-Arts de
Cherbourg emménage dans l’ancien
couvent des Petites sœurs des pauvres où,
par annexions successives, elle finit par
occuper la majeure partie des espaces.
2009 : Au terme d’un chantier de deux ans,
l’école des Beaux-arts de Caen s’installe
dans un nouveau bâtiment sur la presqu’île
portuaire et devient l’école supérieure
d’arts & médias de Caen.
2011 : Création de l’école supérieure d’arts
& médias de Caen/Cherbourg, établissement
public de coopération culturelle issu de la
fusion de l’école supérieure d’arts & médias
de Caen et de l’école supérieure des BeauxArts de Cherbourg-Octeville. Ouverture
des locaux réhabilités du site cherbourgeois
de l’ésam Caen/Cherbourg dans l’enceinte
de l’ancien Hôpital maritime rebaptisé
Espace René Lebas.
Les bâtiments
L’ésam Caen/Cherbourg accueille
les étudiants et le public sur ses deux
sites géographiques :
— les locaux d’un bâtiment neuf qui a ouvert
ses portes en octobre 2009 sur la presqu’île
portuaire de Caen ;
— les locaux entièrement réhabilités qui
ont ouvert leurs portes en octobre 2011
dans l’ancien hôpital maritime de Cherbourg.
Le bâtiment du site de Caen s’organise autour
de quatre cours paysagées. La première
de ces cours est couverte : il s’agit d’un grand
espace en verrières où les visiteurs sont
accueillis et orientés soit vers les espaces
de l’école accessibles à tous les publics
(auditorium, salle d’exposition, bibliothèque,
ateliers grand public) soit vers les espaces
réservés à l’enseignement supérieur. Ces
derniers comprennent, au rez-de-chaussée
et au 1er étage, les ateliers techniques et les
salles d’accrochage pédagogique. Les ateliers
des étudiants se répartissent quant à eux
aux 2e et 3e étages du bâtiment, autour
des cours paysagées.
Les locaux du site de Cherbourg sont
constitués de deux bâtiments ouverts
à la fois aux étudiants et aux élèves – enfants
et adultes – inscrits aux ateliers grand public
proposés par l’école. Le bâtiment A, situé
à l’entrée du site de l’ancien Hôpital maritime,
abrite notamment la bibliothèque et trois
espaces de travail. À l’autre extrémité du parc,
le bâtiment O comprend les salles de cours,
les ateliers techniques et trois nouveaux
espaces de travail. D’autres ressources
situées au sein de l’Espace René Lebas
(amphithéâtres, espaces d’exposition, guest
houses) sont par ailleurs ponctuellement
sollicitées par l’ésam Caen/Cherbourg pour
les besoins de ses activités pédagogiques
et culturelles.
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L'ésam Caen/Cherbourg
Les ateliers techniques
L’ésam Caen/Cherbourg se distingue dans
le paysage des écoles d’art françaises
par une offre exceptionnelle d’ateliers
techniques encadrés en permanence
par une équipe de techniciens spécialisés
et accessibles aux étudiants du lundi
au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30
à 18h30.
Pôle volume :
— Ateliers bois
→ encadrement technique : Fabrice Gallis
([email protected]) et Xavier Leprettre
([email protected]) — Ateliers fer permettant de travailler
les métaux à froid (découpe, pliage,
soudure) et à chaud (forge et fonderie). → encadrement technique : Jacky Le Gallo
([email protected]) — Atelier de résines et de matériaux plastiques
comprenant notamment une imprimante 3D
et une thermoformeuse.
→ encadrement technique : Christian Gabard
([email protected]) — Ateliers céramique permettant d’explorer
moulage, modelage, tournage, coulage,
émaillage en faïence, raku, grès, porcelaine
en cuisson réductrice ou oxydante.
→ encadrement technique : Vincent Bellanger
([email protected]) et Agnès Moncorgé
([email protected])
Pôle estampe :
— Ateliers de gravure en taille douce,
xylographie, aquatinte.
→ encadrement technique : N. — Ateliers de sérigraphie intégrant
également une machine à découpe
d’adhésifs.
→ encadrement technique :
Simon Grépinet
([email protected]) — Atelier de lithographie
et de photolithographie.
Jean-Marc Thomas
([email protected])
Pôle édition :
Imprimerie offrant les techniques
de typographie-bois, typographie-plomb,
offset et numérique.
→ encadrement technique : Éric Paquotte
([email protected])
Pôle photographie :
Laboratoires de développement film,
ateliers de tirage en photographie noir
et blanc et couleur, dont un grand format,
studio de prise de vue, atelier
de photographie numérique.
→ encadrement technique : Michèle Gottstein
([email protected]) et Justine Viard
([email protected])
Pôle vidéo :
Cabines de montage vidéo,
plateau de tournage vidéo équipé
d’un cyclo pour les incrustations.
Eddy Manerlax ([email protected])
Pôle son :
Studio son équipé d’une cabine speak,
cabines de montage son.
Alain Quellier ([email protected])
Pôle informatique
et multimédias :
Salles d’informatique pour les cours,
les ateliers numériques en typographie,
mise en page, multimédias, animation
et 3D virtuelle.
Thierry Topic ([email protected])
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Les ateliers des étudiants
Les bibliothèques
Les bibliothèques situées sur chacun
des deux sites de l’ésam Caen/Cherbourg
constituent un fonds de référence et de
ressources pour les arts visuels et l’art
contemporain du 20e siècle jusqu’à nos jours,
soit plus de 27 000 documents se présentant
sous la forme d’imprimés (monographies,
catalogues d’exposition, essais), de documents
audiovisuels (CD-Audio, DVD, CD-Rom),
de périodiques (revues d’art et de graphisme
françaises et internationales).
Bibliothèques de consultation, elles visent
une disponibilité permanente des ressources
documentaires ; bibliothèques de prêt,
elles offrent la possibilité aux étudiants
d’emprunter des documents.
Le catalogue de la bibliothèque du site
de Caen, commun au réseau documentaire
de Caen la mer, et le catalogue de la
bibliothèque du site de Cherbourg, commun
au réseau documentaire de l’agglomération
de Cherbourg-Octeville sont consultables
sur internet :
— bibliotheques.caenlamer.fr
— bibliotheque.cherbourg-octeville.fr
Les bibliothèques de l’ésam Caen/Cherbourg
sont accessibles durant l’année académique :
— à Caen : du lundi au jeudi de 9h à 18h30
et le vendredi de 9h à 17h ;
— à Cherbourg : le lundi de 9h à 10h et de 14h
à 17h, du mardi au jeudi de 10h à 12h
et de 13h30 à 18h, le vendredi de 10h à 12h30.
→ Bibliothèque du site de Caen :
Pierre Aubert ([email protected]),
Catherine Blanchemain
([email protected])
et Chantal Marie ([email protected])
→ Bibliothèque du site de Cherbourg :
Christine Corbet ([email protected])
Des ateliers d’une superficie comprise entre
100 et 200 m2 permettent à chaque étudiant
de disposer, du lundi au vendredi de 8h30
à 22h, d’un espace de travail adapté au sein
de l’école afin d’y concevoir et réaliser ses
projets personnels. Des salles d’accrochage
pédagogique leur permettent par ailleurs
de présenter leurs travaux lors des évaluations
ou des passages de diplômes dans
des conditions professionnelles.
L’auditorium et la grande
galerie d’exposition
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— - entre - , exposition des diplômés 2014
de l’option Design graphique ;
— en partenariat avec la Région BasseNormandie, Maelstrom, exposition des
Félicités 2014 de l’ésam Caen/Cherbourg
(commissariat : Léa Bismuth) ;
— le salon des éditeurs indépendants
Impressions multiples #4 proposé
par les enseignants et étudiants
de la mention Éditions ;
— dans le cadre de XXe siècle etc. proposé
en partenariat avec l’Artothèque de Caen
et le Frac Basse-Normandie, un cycle de 5
conférences de l’historienne de l’art Camille
Debrabant, « Grandes figures du XXe siècle » ;
L’auditorium et la grande galerie d’exposition
permettent à l’ésam Caen/Cherbourg
de proposer des cycles de conférences,
rencontres avec des artistes, expositions,
spectacles, concerts, etc. et ainsi d’immerger
les étudiants dans un riche environnement
culturel qui nourrit leurs propres créations
et recherches. Ces évènements, directement
issus des activités de formation
et de recherche de l’école ou organisés
en partenariat avec des structures culturelles
locales, sont également ouverts
au public extérieur.
— l’exposition Écrans & camées proposée
par les enseignants et étudiants de la mention
Corps/Espaces ;
Au cours de l’année académique 2014/2015,
l’ésam Caen/Cherbourg a produit, co-produit
ou accueilli les évènements suivants
(par ordre chronologique) :
— A Dream – Lanterne Magique pour Satie /
Cage de Louise Moaty et Alexei Lubimov,
concert optique proposé par le Théâtre
de Caen ;
— dans le cadre des Conférences
de la presqu’île, 4 cycles thématiques
de 3 conférences chacun liés aux séminaires
d’initiation à la recherche des différentes
mentions d’études de l’école, et un cycle
de 5 conférences émanant de l’option
Design graphique ;
— L’averse était presque parfaite, installations
de Laurent Thurin-Nal proposées dans
le cadre de sa résidence internationale
de recherche au Laboratoire de l’art
& de l’eau ;
— Supernatural, un livre et une installation
de George Dupin avec la collaboration
de Kévin Donnot, Élise Gay et Jeanne Zion ;
— Faire tomber les murs, exposition de travaux
graphiques des étudiants de l’Erg Bruxelles,
de la HAW Hambourg et de l’ésam Caen /
Cherbourg ;
— dans le cadre de la 23e édition du festival
Les Boréales, l’exposition Pôle Nord –
La photographie finlandaise dans la collection
du Pôle Image Haute-Normandie ;
— dans le cadre du Printemps des Poètes,
le festival Poésie & Arts plastiques, chapitre 2 :
Journal, aux proposé par les enseignants
et étudiants de la mention Formes/Langages ;
— la manifestation Écrans exposés proposée
par les enseignants et étudiants de la mention
Intermédias et incluant l’exposition Glass
House de Zoe Beloff ;
— dans le cadre du festival ]interstice[ –
rencontre des inclassables #10, l’installation
Lupanar de Nicolas Tourte ainsi que
la performance Machine Variation de Martin
Messier et Nicolas Bernier et le concert
de Herman Kolgen ;
— Cherbourg sur le divan de l’Agence Nationale
de Psychanalyse Urbaine, spectacle proposé
par Le Trident – Scène nationale
de Cherbourg-Octeville ;
— À suivre… 2015, exposition des diplômés
(commissariat : Audrey Teichmann).
Les instances
Le conseil d’administration
Le Conseil d’administration est composé
de représentants des quatre tutelles de l’ésam
Caen/Cherbourg, de personnalités qualifiées
et de représentants des étudiants et des
personnels. Il se réunit au moins deux fois
par an et délibère notamment sur les
orientations générales de la politique
de l’établissement et, après avis du Conseil
scientifique et/ou du Conseil des études
et de la vie étudiante, sur l’organisation
de la scolarité et des études.
Membres :
— Marc Pottier, Président ;
— Catherine Gentile, Vice-Présidente ;
— Horace Barbage, représentant
des étudiants ;
— Jacqueline Baury, Conseillère
communautaire Caen la mer ;
— Barzin Bonyadi, Conseiller municipal
— Philippe-Pierre Cabourdin, Recteur
de l'académie de Caen, Chancelier
de l'université ;
— Pascale Cauchy, Vice-Présidente
chargée de la Culture et du Patrimoine,
Région Basse-Normandie ;
— Rachida Djellab, représentante
des étudiants ;
— Emmanuelle Dormoy, Conseillère
— Sébastien Fagnen, Conseiller municipal
— Martine Françoise-Auffret,
Conseillère communautaire Caen la mer ;
— Nicolas Germain, représentant
du personnel ;
— Dominique Goutte, Conseiller
— Dominique Hansen, Conseillère
— Catherine Huet, Conseillère municipale
— Efthimios Kouvatas, représentant
du personnel ;
— Isabelle Laforgue-Desguet,
Conseillère communautaire Caen la mer ;
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— Marie-Françoise Lebonnois, Conseillère
municipale de Cherbourg-Octeville ;
— Jacques Lelandais, Conseiller
— Christian Lemarchand, Conseiller
régional Région Basse-Normandie ;
— Sylviane Lepoittevin, Conseillère
— Eddy Manerlax, représentant du personnel ;
— Hélène Mialon-Burgat, Conseillère
régionale Région Basse-Normandie ;
— Jean-Paul Ollivier, Directeur régional
des affaires culturelles de Basse-Normandie ;
— Michel Orier, Directeur chargé des arts
plastiques, Ministère de la Culture
et de la Communication ;
— Pierre Sineux, Président de l’Université
de Caen/Basse-Normandie.
Le Conseil scientifique
Le Conseil scientifique est composé
du directeur de l’ésam Caen/Cherbourg,
de personnalités qualifiées issues de la
communauté scientifique et des milieux
professionnels de l’art et de quatre
enseignants élus. Il se réunit au moins deux
fois par an. Il joue un rôle prospectif sur les
objectifs et la stratégie de développement
de l’établissement. Il conduit une réflexion
transversale auprès du directeur en ce
qui concerne les orientations scientifiques
et culturelles de l’établissement. Il s’exprime
notamment au sujet du développement
des partenariats, de la dynamique des
relations internationales, de la politique
de recrutement et des opérations de
valorisation des activités de l’établissement.
Le Conseil des études
et de la vie étudiante
Le Conseil des études et de la vie étudiante
est composé du directeur de l’ésam Caen/
Cherbourg, des coordinateurs des années
d’études sanctionnées par un diplôme,
de personnalités qualifiées ainsi que
de représentants élus des enseignants,
des étudiants et des personnels administratifs
et techniques. Il se réunit au moins quatre
fois par an et émet un avis sur toutes
les questions touchant aux activités
pédagogiques de l’établissement.
Membres :
— Horace Barbage, représentant
des étudiants ;
— Sylvie Caty, représentante des enseignants ;
— Muriel Couteau, représentante
des enseignants ;
— Rachida Djellab, représentante
des étudiants ;
— Magali Garçon, représentante
des enseignants ;
— Nicolas Germain, coordinateur
de l’option Communication ;
— Nelly Glorian, représentante des étudiants ;
— Benjamin Hochart, représentant
des enseignants ;
— Eddy Manerlax, représentant des personnels
administratifs et techniques ;
— N., coordinateur de l'option Art ;
— Camille Prunet, représentante des
personnels administratifs et techniques ;
— Tanya Rodgers, coordinatrice
de l’option Design Graphique.
Le collège pédagogique
Le collège pédagogique est composé
du directeur de l’ésam Caen/Cherbourg
et des dix coordinateurs pédagogiques.
Il se réunit trois fois par an. Il réfléchit
à l’amélioration des pratiques pédagogiques
et au développement de l’offre de formation
de l’école.
Membres :
— Simonetta Cargioli, coordinatrice
de la mention Intermédias ;
— Nicolas Germain, coordinateur
de l’option Communication ;
— N., coordinateur de l'option Art ;
— Clément Rodzielski, coordinateur
de la mention Corps/Espaces ;
— Alexandre Rolla, coordinateur
de la mention Formes/Langages ;
— Maxime Thieffine, coordinateur
de l’année Propédeutique ;
— Didier Tirard, coordinateur
de la 2e année d’étude ;
— Tanya Rodgers, coordinatrice
de l’option Design Graphique ; — Thierry Weyd, coordinateur
de la mention Éditions.
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L’ équipe
Directeur : Éric Lengereau
Administrateur général : Samuel Weddle
Assistante du directeur : Évelyne Legendre
Administration
→ Ressources humaines et affaires
financières : Mathilde Becquet,
Christelle Rivoalen, Christèle Rossignol
→ Communication et action culturelle :
Anne Guiot, Julie Laisney, Madeleine Masson,
Nathan Latour-Novo, Yannick Robillard
→ Relations internationales :
France Jacquel-Blanc
→ Études et recherche : Brice Giacalone,
Matthieu Layeillon, Roselyne Pringault,
Camille Prunet
→ Scolarité enseignement supérieur :
Anne-Claire Ballejos, Lauren Hamel,
Roselyne Pringault
→ Scolarité ateliers grand public :
Anne-Claire Ballejos, Amélie Bourdon,
Shirley Herbreteau
→ Bibliothèque et documentation :
Pierre Aubert, Catherine Blanchemain,
Christine Corbet, Chantal Marie
→ Accueil, entretien, logistique et technique :
Shadan Adl, Françoise Alexandre,
Laëtitia Argacié, Jacky Bazire, Loïse Cesné,
Jean-François Lefèvre, Janick Lemazier,
Évelyne Mahieu, Alain Mellor, Xavier Renet
Formation et recherche
→ Équipe pédagogique : Deepak Ananth,
Nawal Bakouri, Juliet Bates, Vincent Bellanger,
Christophe Bouder, Laurent Buffet, Simonetta
Cargioli, Sylvie Caty, Louis-Georges Cauvin,
Paul Collins, Muriel Couteau, Alexis Debeuf,
Véronique Delange, David Dronet, Marion
Dubois, Philippe Dufour, Céline Duval,
Béatrice Esnée, Sarah Fouquet, Jérôme
François, Michel Gallot, Magali Garçon,
Kristel Gauthier, Nicolas Germain, Benjamin
Hochart, David K’Dual, Adeline Keil, Thémis
Kouvatas, Alice Laguarda, Will Langlands,
Matthieu Layeillon, Élisabeth Leverrier,
Myriam Mechita, Élisabeth Mies-Wallet,
Florence Necken, Gyan Panchal,
Jean-Jacques Passera, Sophie Pouchain,
Isabelle Prim, Michaël Quemener,
Maxence Rifflet, Tanya Rodgers, Clément
Rodzielski, Alexandre Rolla, Xavier Rousseau,
Françoise Schein, Didier Soul, Phil Stephens,
Pierre Tatu, Maxime Thieffine, Didier Tirard,
Thierry Weyd, Emmanuel Zwenger
→ Équipe technique : Vincent Bellanger,
Christian Gabard, Fabrice Gallis, Michèle
Gottstein, Simon Grépinet, Jacky Le Gallo,
Xavier Leprettre, Eddy Manerlax, Agnès
Moncorgé, Éric Paquotte, Alain Quellier,
Jérôme Renouf, Jean-Marc Thomas,
Thierry Topic, Justine Viard
Les études
Les enseignant(e)s et chercheur(e)s
Calendrier académique 2015/2016
Vivre et étudier à Caen
et à Cherbourg
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Les enseignant(e)s
et chercheur(e)s
Conditions
Les candidats au concours d’entrée,
âgés de moins de 35 ans, doivent être
titulaires du Baccalauréat ou du Diplôme
d’Accès aux Études Universitaires.
Les candidats au Baccalauréat peuvent
se présenter au concours. En cas de réussite,
leur admission ne sera définitive qu’après
l’obtention du Baccalauréat. Les candidats
non titulaires du Baccalauréat ou du DAEU,
dans le cas d’une réorientation ou d’une
reconversion professionnelle, peuvent
adresser au directeur une lettre de motivation
et un CV mettant en évidence le parcours
professionnel qui a suivi l’interruption
de leurs études.
Pour être admis à se présenter au concours
d’entrée, à la commission d’orientation ou
à la commission d’équivalence, les candidats
non ressortissants de l’Union Européenne
devront attester de leur niveau de pratique
de la langue française en justifiant
de l’obtention d’un Test de Connaissance
du Français (TCF) niveau B2.
Concours d’entrée
en première année
Le concours d’entrée en première année
se déroule en deux étapes :
— Admissibilité : l’épreuve d’admissibilité
et le dossier d’inscription sont
téléchargeables sur le site internet de l’école
avant les vacances de Noël. Les candidats
ont jusque fin février pour réaliser,
chez eux, l’épreuve d’admissibilité et la faire
parvenir à l’école accompagnée du dossier
d’inscription complété.
— Admission : les candidats retenus à l’issue
de l’épreuve d’admissibilité sont convoqués
à l’ésam Caen/Cherbourg les 24 et 25 mars
2016 pour les épreuves d’admission
(épreuve écrite, épreuve plastique,
épreuve orale de langue vivante étrangère
et entretien avec un jury).
Les études
Deepak Ananth
À la rentrée académique 2012/2013,
l’ésam Caen/Cherbourg a ouvert sur son site
cherbourgeois une classe préparatoire
publique aux concours d’entrée des écoles
d’art, la première en Normandie. Cette classe
préparatoire possède un objectif unique :
conduire à la réussite du concours d’entrée
des écoles supérieures d’art françaises.
Les élèves entrant dans ce cursus s’engagent
à passer au moins quatre concours afin
d’optimiser leurs chances de succès.
Admission en cours de cursus
La commission d’admission concerne
les étudiants qui ont déjà accompli une
ou plusieurs années d’études en école d’art
sous la tutelle du Ministère de la Culture.
La commission nationale d’équivalence
concerne les étudiants qui ont accompli
au moins deux années d’études artistiques
dans un autre établissement d’enseignement
supérieur reconnu par l’État, en France
ou à l’étranger, ne relevant pas du Ministère
de la Culture. Elle concerne également
les étudiants des écoles d’art, titulaires
d’un DNAT, qui souhaitent intégrer
la 4e année d’un cycle long.
Les dossiers d’inscription pour la session
de mai de ces deux commissions sont
à déposer fin avril à l’école. Une seconde
session est organisée en septembre.
Historien de l’art, critique et commissaire
d'exposition, Deepak Ananth (d.ananth@
esam-c2.fr) est professeur d’histoire de l’art
à l’ésam Caen/Cherbourg. Diplômé en Histoire
et Sciences Politiques du St. Xavier's College
de l'Université de Bombay et ancien élève
du Courtauld Institute of Art de l'Université
de Londres, il a organisé ou participé
à de nombreux projets parmi lesquels :
Seuils (première exposition d'art
contemporain français en Inde), National
Gallery of Modern Art, New Delhi, 1996 ;
Le Surréalisme, Banco do Brasil,
Centre Culturel, Rio de Janeiro, 2001 ;
Indian Summer : la jeune scène artistique
indienne, ENSBA, Paris, 2005 ; L’'Inde dans
tous les sens, Espace Louis Vuitton, Paris,
2006 ; La Maison et le Monde, Espace Hermès,
New York et Berlin, 2008 ; Leftovers,
Fondation Hermès, Tokyo et Osaka,
2008/2009 ; Orientations, Fondation 11 Lijnen,
Oudenburg, 2010 ; Indomania, Bozart,
Bruxelles, 2013. Ses activités l'ont amené
à écrire de nombreux essais sur l'art moderne
et contemporain en Europe ainsi que
sur des artistes indiens, essentiellement
à la demande de musées.
Nawal Bakouri
Consultante et commissaire d’exposition
en art et design, Nawal Bakouri
([email protected]) est professeure
d’histoire et actualité du graphisme
à l’ésam Caen/Cherbourg. Diplômée de l’école
du Louvre et titulaire d’un DEA d’esthétique
et sciences de l’art (Paris 1, PanthéonSorbonne), elle a travaillé en tant que
rédactrice et chef de projets culturels avant
de rejoindre la Galerie Anatome dont elle fut
la directrice de 2005 à 2011. Elle exerce depuis
en tant qu’indépendante.
Juliet Bates
Écrivain et doctorante en littérature,
Juliet Bates ([email protected])
est professeure de langue vivante étrangère
à l’ésam Caen/Cherbourg. Elle a étudié
le design graphique et l’illustration à la Bristol
School of Creative Arts, et l’histoire de l’art
au Birmingham Institute of Art and Design.
Elle a travaillé comme illustrateur, puis comme
professeure d’histoire de l’art à l’Université
Campus Suffolk. Ses nouvelles sont publiées
par les journaux littéraires au Royaume Uni,
au Canada, et aussi par le Comma Press,
Manchester. Son roman, The Missing,
est paru aux éditions The Linen Press,
Edinburgh en juin 2009. Depuis octobre 2012,
elle est doctorante en littérature et création
littéraire au Centre for New Writing
à l'Université de Manchester, Royaume Uni.
Christophe Bouder
Christophe Bouder ([email protected])
est artiste et enseignant de pratiques
artistiques à l'ésam Caen/Cherbourg.
Titulaire d’un DNSEP, sa première expérience
professionnelle s'est concrétisée dans
le cadre du collectif La Station Mir,
basé à Hérouville Saint-Clair, qui a pour but
d'accueillir chaque année des d'artistes
en résidence. Il développe depuis un travail
de recherches personnelles qui prend la forme
de photographies, d'installations ou d'objets
technologiques qui sont montrés
régulièrement dans le cadre d'expositions
collectives ou personnelles.
18
Laurent Buffet
Docteur en philosophie de l’art
(Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne),
Laurent Buffet ([email protected])
est professeur d’esthétique à l’ésam Caen/
Cherbourg. Il publie régulièrement des articles
dans la presse spécialisée et a participé
à la rédaction de plusieurs ouvrages
collectifs et catalogues d’exposition.
Dans le prolongement de sa thèse de doctorat
portant sur les pratiques itinérantes dans
la littérature et l’art contemporains, il a dirigé
la publication d’un livre, intitulé Itinérances :
l’art en déplacement, paru en novembre 2012
aux Éditions de l’Incidence. Il poursuit
des recherches sur la place du récit
dans l’art contemporain.
Simonetta Cargioli
Docteur en histoire des arts visuels
et arts du spectacle, Simonetta Cargioli (s.
[email protected]) est professeure
d’histoire et théorie des arts à l’ésam Caen/
Cherbourg et coordinatrice de la mention
Intermédias de l’option Communication.
Elle développe depuis les années 1990
une étude sur l'image cinématographique,
électronique et numérique, élaborée à partir
d'une approche historique et comparative
entre arts plastiques, cinéma, art vidéo et arts
numériques. Elle est l'auteur de plusieurs
textes publiés en Italie et en France.
Dans ces deux pays, elle développe également
une activité de conférencière. Elle a dirigé
plusieurs projets pour la diffusion des arts
audiovisuels et numériques : festivals
et commissariats d'expositions à Marseille,
Clermont-Ferrand, Pise, Milan, Barcelone,
Sienne... ; conseil artistique pour la Région
Toscane. Elle enseigne également
à l'université (Pise, Milan, Caen). Paul Collins
Paul Collins ([email protected]) est artiste,
professeur de pratiques artistiques à l’ésam
Caen/Cherbourg. Il a étudié la peinture,
le dessin et l'estampe à York University
et The New School of Art, Toronto. Il a été
photograveur, graphiste, puis auteur
à la maison d'éditions littéraire canadienne
The Coach House Press, Toronto. Son travail
est syncrétique, concerné par les spécificités
inhérentes aux divers médias et langages
qu'il utilise et combine sciemment : peinture,
photographie, vidéo, édition, musique.
Son enseignement découle directement
de cette interdisciplinarité. Depuis 2000,
son travail artistique est principalement
réalisé en collaboration avec d'autres artistes,
notamment l'artiste canadien John Armstrong,
le compositeur français Jean-Jacques Palix
et le groupe P_LAB.
Muriel Couteau
Muriel Couteau ([email protected])
est artiste et professeure de pratiques
artistiques à l’ésam Caen/Cherbourg.
Diplômée en philosophie, en psychologie
et diplômée de l’école nationale de la
photographie d’Arles, elle pratique et enseigne
la photographie et l’écriture. Elle a exposé
en France et à l’étranger et publie ses textes
dans des revues. Elle engage une recherche
à l’Université Paul Valéry autour des liens
entre poésie, psychanalyse et politique.
David Dronet
David Dronet ([email protected])
est professeur de pratiques artistiques
à l’ésam Caen/Cherbourg. Agitateur de
réseaux, animateur de projets collectifs,
David Dronet travaille en prise avec des
réalités artistiques partagées avec d’autres
artistes ainsi qu’avec les étudiants.
Il provoque les moments de sens et les
concrétions de signes qui se produisent
dans les entre-deux des images et des sons
apparus avec les nouvelles technologies,
dans les passages, entre les genres, entre
écritures... Pour lui, le recours à la technique
trouve sens au croisement avec la tradition
artistique de la performance et de l’héritage
de Fluxus, avec la marque de la poésie sonore
et de l’art conceptuel. Son regard est attentif
à la singulière qualité des images et des sons
qui intègrent des grammaires, des motifs,
des formes de récit et de discours qui relèvent
de nouveaux langages qui ont déterminé
des attitudes nouvelles de spectateurs
et des nouveaux usages. Il est co-fondateur
directeur artistique de la Station Mir depuis
1995 et directeur du festival ]interstice[
rencontre des inclassables.
19
Les études
Philippe Dufour
Philippe Dufour ([email protected])
est artiste et professeur de pratiques
Ayant obtenu le DNSEP en 1980, il participe
à l’exposition de la collection photographique
de Bernard Lamarche-Vadel en 1983.
Il est invité aux ateliers de Fontevrault en 1984.
Sa première exposition personnelle a lieu
à la galerie Arlogos à Nantes en 1986.
Il est exposé la même année, à la galerie
Gutharc-Ballin. Il réalise une commande
de la Datar en 1987, une autre commande
de la Brittany-ferries en 1992. Ses
photographies sont visibles dans différentes
collections, publiques et privées.
Céline Duval
Céline Duval ([email protected]) est artiste
et professeure de pratiques artistiques
à l’ésam Caen/Cherbourg. Elle signe sous
le nom : documentation céline duval.
Son travail explore la complexité
photographique du paysage social. À l’école
des Beaux-Arts de Nantes, ses premières
recherches se portent sur la question
de l’acte photographique et de la genèse
de l’image. Afin d’observer le parcours
et la diffusion des images, elle est iconographe
dans une photothèque puis dans divers
magazines. Découvreuse, moteur à la
recherche de ces images qui tapissent notre
imaginaire collectif, elle repère et s’approprie
celles qui lui reviennent de droit et dont elle
n’est pas l’auteur : une pierre - un document à cet édifice en construction à partir duquel
seront réalisés éditions, films et expositions.
Il y est question de temps suspendu,
d’érotisme, de pesanteur ou de
contemplation ; de l’histoire de chacun,
de nos mémoires infidèles et de nos corps
sous l’emprise de leur propre photographie.
Sarah Fouquet
Dessinatrice et graphiste, Sarah Fouquet
de pratiques artistiques à l'ésam Caen/
Cherbourg. Diplômée de l’ENSAD et ancienne
membre de la section artistique de la Casa
de Velázquez à Madrid, elle mène un travail
polyvalent autour du dessin, de l’édition
et du graphisme. Elle travaille, entre autres,
pour la presse, le milieu culturel et associatif.
Depuis 2011 elle intervient à l’école supérieure
d’arts visuels de Marrakech. Elle est membre
de l'Eiris (Équipe interdisciplinaire
de recherche sur l'image satirique)
depuis 2013. À l’ésam Caen/Cherbourg,
ses étudiants sont amenés à travailler
en partenariat avec des institutions telles
que le CHU de Caen, l’IMEC, le festival ARG,
le Théâtre de Caen, le Centre du graphisme
d’Échirolles, l’Institut Français de Tunisie,
le Gœthe Institut, le Cidal, les Arts
Florissants..., à rencontrer des professionnels
du graphisme lors de workshops et à œuvrer
à la réalisation de projets allant de l’objet édité
à l’espace public. Depuis 2009, elle organise
régulièrement avec eux des évènements
autour de la question de l'image d'actualité.
Nicolas Germain
Artiste, graphiste et designer sonore,
Nicolas Germain ([email protected])
et coordonnateur de l’option Communication
à l’ésam Caen/Cherbourg. Diplômé de l'école
des Beaux-Arts de Caen en 1985, il fonde
el TiGeR CoMiCs GroUP en 1984. Il réalise
le premier jujuart show - Expérience sonore
et visuelle en 1988, puis son premier album
Things We Do! Depuis cette date il se produit
sur scène dans différents lieux d'art
contemporain, festivals vidéo ou scènes
rock (Festival Polyphonix ; Festival Vidéo Art
Plastique ; Festival Vidéo Pop Combo ;
Le Confort Moderne ; FRAC Basse-Normandie ;
Fondation Cartier ; Festival Fin de Siècle ;
L’échangeur ; Fabrique théâtrale, Loos-enGohelle ; Le Lieu + Scanner, Québec ; De Vrije
Academie, Denn Hague ; Festival Acces(s) ;
Festival Interstice ; Transat Vidéo…).
Il collabore régulièrement avec différents
artistes contemporains et musiciens, comme
Joël Hubaut, Antoni Muntadas, Jacques Luley,
documentation céline duval, Hervé Schuwey…
Son dernier album, Lady Bird, est paru chez
Optical Sound en octobre 2011.
20
Benjamin Hochart
Benjamin Hochart ([email protected])
Diplômé de l’ENSBA Lyon, puis résident
du programme de recherche La Seine
de l’ENSBA Paris, il pratique le dessin dans
un champ élargi, du papier au dessin mural
ou installé en passant par l’édition. Son travail
investit l’espace, que ce soit par des séries
de dessins agencés, l’inscription du dessin
dans le lieu d’exposition ou par des formes
graphiques déployées en volumes
et installations. En expérimentant de multiples
supports et processus, sa recherche donne
à voir des questionnements relatifs à la trace,
au geste et au mouvement, dans un langage
poétique concret. Si son travail s’inscrit dans
l’histoire de l’art contemporain, il revendique
également les influences des arts populaires,
de la bande-dessinée, de l’art brut,
des pratiques textiles diverses et des arts
premiers, comme les témoins d’une pratique
artistique fondée sur la non-hiérarchie
des genres et des arts.
David K’Dual
Artiste, graphiste et éditeur, David K’Dual
([email protected]) est professeur
de pratiques artistiques à l’ésam Caen/
Cherbourg. Il s’intéresse aux questions liées
à la mémoire et ses (re)présentations
(vidéo/installation sonore). Depuis peu,
il interroge particulièrement la notion
de gestualité en art contemporain (danse,
vidéo). Initialement transversale
(photographique, sculpturale ou graphique),
sa production personnelle l'a conduit à investir
le champ – polymorphe par définition – de la technologie numérique. Collaborant
à diverses publications en tant que graphiste,
il codirige la revue Murmure et une maison
d'édition, De l’Incidence éditeur, dont les
projets éditoriaux, qui défendent une actualité
de la recherche en art, se situent au
croisement de la danse, du cinéma, des arts
plastiques, de la littérature et des sciences
humaines. David K'Dual ne propose que
des expositions in situ. Il fut commissaire
d'exposition, a conduit une commande
publique en vidéo et a coopéré à l'édition
de nombreux numéros de revues, de livres
et catalogues d'exposition.
21
Les études
Adeline Keil
Adeline Keil ([email protected])
Diplômée de l’école nationale supérieure
de la photographie d’Arles, elle obtient
en 2004 le Prix Européen de la FNAC.
Photographe indépendante, elle réalise
des travaux d’auteur et développe une
recherche sur « l’humain dans son territoire »
sur plusieurs continents, Ex-Yougoslavie,
Islande, Guatemala, Madagascar... Ils sont
régulièrement exposés dans différentes
structures, centres d’art, galeries ou festivals
en France et à l’étranger (Villa Médicis,
centre photographique de Lima au Pérou,
Conciergerie à Paris...). Primée pour
la réalisation d’une oeuvre d’art dans le cadre
du 1% artistique, son travail de recherche
se poursuit à travers diverses résidences
d’artiste où elle partage son expérience avec
différents publics. Elle mène en parallèle
un travail de photographe correspondant
pour la presse française : Libération,
Le Monde, Sciences et Vie Junior, Télérama... Alice Laguarda
Architecte et titulaire d’un DEA de philosophie
(Université Paris X Nanterre), Alice Laguarda
d’esthétique à l’ésam Caen/Cherbourg.
Journaliste, critique d’art et d’architecture,
elle est l’auteur de nombreux textes pour
des revues spécialisées et des ouvrages
collectifs et mène des activités
de conférencière. Elle a créé avec l’éditeur
Jean-Michel Place le journal mensuel
parpaings (art, architecture, paysage)
dont elle a été la rédactrice en chef.
Collaboratrice des revues art press et
L’Architecture d’Aujourd’hui, ses recherches
s’orientent principalement selon deux axes :
une histoire des représentations artistiques
et cinématographiques du corps (individuel
et collectif) troublées par les crises de
l’individu-Sujet de la Modernité ; les dialogues
des artistes contemporains avec l’architecture
et l’urbanisme du XXe siècle dans leurs
dimensions esthétiques et politiques.
Impliquée dans la mise en place de la
recherche en écoles d’art, Alice Laguarda
a été membre d’Actulab et experte auprès
du Ministère de la culture pour l’évaluation
des projets de recherche en arts.
Gyan Panchal
Will Langlands
Will Langlands ([email protected])
est professeur de langue vivante étrangère
à l’ésam Caen/Cherbourg. Titulaire du
CELTA (Certificat d’enseignement d’anglais
seconde langue) et d’un BSc Honours
Degree in Environmental Studies, il exerce
pendant 12 ans le métier d’arboriste
en Angleterre et aux États-Unis. À son retour
en Europe, il s’installe à Cherbourg.
Depuis 2004, il est formateur d’anglais
au Groupe FIM de la Manche, où il enseigne
l’anglais principalement à des professionnels
des industries locales.
Myriam Mechita
Myriam Mechita ([email protected])
Elle se considère comme un sculpteur
qui crée des installations et des formes
énigmatiques. Les animaux qui constituent
son bestiaire – chien, cerf, chevreuil, antilope,
lièvre – sont dénués de détails et perdent
leurs orifices aussitôt qu’ils sont en volume.
Ils n’ont pas d’oreilles, d’yeux et de bouches
et restent volontairement dans une forme
primaire, tandis que les seuls humains
représentés par l’artiste sont des décapités.
Elle se sert aussi abondamment de paillettes,
de fragments de miroir et de l’aluminium
comme des leurres, pour créer des
basculements de perspectives, donner
l’illusion que les objets apparaissent
et disparaissent, ou encore pour que
le regardeur soit dans l’impossibilité de situer
exactement l’œuvre dans l’espace.
De nombreux artistes revendiquent la
polysémie de leurs travaux, entendue comme
un mode d’interprétation par couches
successives. Myriam Mechita, elle, préfère
la polyphonie et donc le mélange des sens
pour que la signification se dérobe.
Gyan Panchal ([email protected])
À la suite d’un DEA en arts plastiques
à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne,
et d’un post-diplôme effectué à la Jan van
Eyck Academie de Maastricht, il pratique
la sculpture. Son travail aborde en particulier
la question du matériau et de son histoire,
de sa présence et de sa relation à autrui.
Il expose régulièrement en France
et à l’étranger, et poursuit également
une activité de commissariat d’exposition.
Jean-Jacques Passera
Jean-Jacques Passera ([email protected])
Formation : conservatoire de musique,
école d'art Nice, Aix-en-Provence, UFR
d'arts plastiques Paris 1. Artiste chercheur :
Fullbright MICA USA, bourses MCC nouvelles
technologies. Membre mouvement Amnesis
Art. Expositions : La Box Bourges, Galerie
Pascal Van Hoecke Paris, Artothèque Caen,
Royal Academy of Arts Schools Londres,
FRAC Basse Normandie, lauréat Station
d'Arts Electroniques Rennes, représentant
de la France à la 1ère Biennale de Sharja, UAE.
Producteur à France Culture Radio France,
auteur de dramatiques, fictions, ACR.
Professeur polyvalent, école d'art de Nantes,
Parsons School of Design, Tutor Royal
Academy Schools of Arts, Londres. Chargé RI,
MCC. Programmateur d'une cinquantaine
de spectacles, performances, concerts,
chorégraphies, recherches théâtrales
et scéniques. Organisateur de séminaires
et colloques. Commissaire d'une quarantaine
d'expositions dont les premières grandes
expositions en France de R. Barthes, F.Hybert,
W. Kentridge, J. Crandall.
22
Isabelle Prim
Réalisatrice et actrice, Isabelle Prim
Cherbourg. Elle est diplômée du Fresnoy,
après un post-diplôme à l’ENSBA Lyon.
Elle est diplômée de l’École supérieure d’art
et du conservatoire de théâtre de Grenoble
et a étudié à l’Universität der Künste de Berlin.
Elle est la première doctorante française en
« étude et pratique des arts », sous la tutelle
de l’UQAM (Université du Québec à Montréal)
et du Fresnoy. Mariant l’expérimentation
et le récit, ses films — Mademoiselle Else
(2010), Déjeuner chez Gertrude Stein (2013),
Le Souffleur de l’affaire (2014)... — ont été
présentés dans de nombreux festivals
internationaux et centres d’art tels que le
Centre Georges Pompidou, le Palais de Tokyo,
le festival de Locarno, la Berlinale, le FID
Marseille, etc. En tant qu’actrice, elle a joué
pour J.-C. Brisseau, L. Moullet, D. Smith.
Également monteuse, elle a travaillé
avec L. Carax, C. Champetier, A. Fleischer,
HPG, etc.
Michaël Quemener
Michaël Quemener ([email protected])
est artiste et enseignant de pratiques
Il effectue des études à l’École supérieure
des Beaux-Arts de Lièges (Belgique) section
photographie, puis intègre l’école des
Beaux-Arts de Caen où il obtient le DNSEP.
Par la suite, il développe ses activités de
photographe auteur et est notamment exposé
au FRAC Basse-Normandie ainsi qu’au Centre
d’art contemporain d’Hérouville-Saint-Clair.
Aujourd’hui, parallèlement à son activité
d’enseignement au sein de l’ésam Caen/
Cherbourg, il exerce la profession
de photographe indépendant et poursuit
son travail de recherche artistique.
Maxence Rifflet
Maxence Rifflet ([email protected])
Il participe à l’exposition Des territoires
en 2001 ainsi qu’à un cycle d’expositions
sur la ville de Montreuil à la Maison
populaire entre 2002 et 2004.
En 2006, il expose à Arles un ensemble
d’images sur les mutations de la vallée
du Yangtsé en Chine. Il présente deux
expositions personnelles à l’été 2010 au centre
d’art Le point du jour et au Pôle-image
Haute-Normandie. Le livre Une route,
un chemin est publié à cette occasion.
Il réalise par ailleurs de nombreux projets
d’expérimentation artistique au sein
de structures pédagogiques depuis 2000.
Le livre Fais un fils et jette-le à la mer,
publié en 2004 avec Yto Barrada et Anaïs
Masson, retrace une expérience menée à
Marseille et à Tanger avec des adolescents
marocains. Il travaille actuellement en
collaboration avec Peuple et culture Corrèze
à une commande publique adressée au groupe
RADO, dont il est membre, sur le territoire
du pays de Tulle.
Clément Rodzielski
Clément Rodzielski ([email protected])
est artiste, professeur de pratiques artistiques
à l’ésam Caen/Cherbourg et coordinateur
de la mention Corps/Espaces de l’option Art.
Il a étudié à l’Université de Toulouse Le Mirail
et à l’École nationale supérieure des BeauxArts de Paris. Il se préoccupe principalement
des conditions d’apparition, de circulation
des objets et des images, de leurs usages
et de leurs mésusages. Il est représenté
par la galerie Chantal Crousel à Paris
et Campoli Presti à Londres. Il collabore
régulièrement à la revue MAY.
Tanya Rodgers
Artiste et graphiste, Tanya Rodgers
de pratiques artistiques et coordinatrice
de l’option Design graphique à l’ésam Caen/
Cherbourg. Elle a commencé à étudier
à l’école d’Art de Chesterfield, en Angleterre,
puis a obtenu à l’école des Beaux-Arts
de Bristol un « BA Honours in Graphic Design »
(option illustration). Après un travail en free
lance, elle s’est installée en France, où elle
a mené des études de français à l’université
de Bordeaux, puis a exercé le métier
de graphiste en agence de publicité.
Cette expérience a rendu sensibles les
nécessités du monde de l’entreprise.
Elle a en parallèle continué à exposer
23
son travail dans plusieurs villes de France.
Aujourd’hui, elle développe toujours sa
recherche personnelle, mixant sérigraphie,
typographie, édition et peinture. Ce travail,
axé essentiellement autour de la couleur,
de la lumière et du support imprimé,
a vocation à traiter de sujets qui témoignent
des signes de notre temps dans
divers espaces.
Alexandre Rolla
Historien et critique d’art, poète,
commissaire d’expositions, Alexandre Rolla
([email protected]) est professeur d’histoire
de l’art à l’ésam Caen/Cherbourg
et coordinateur de la mention Formes/
Langages de l’option Art. Il enseigne également
à l’Université de Franche-Comté à Besançon
et est membre du Centre d’Art Mobile.
Doctorant en philosophie (Université
de Franche-Comté), il prépare actuellement
une thèse sur l’œuvre du peintre Jean
Messagier (1920 – 1999) : « Jean Messagier,
du paysage comme politique de la peinture. »
Il articule ses activités autour de quatre axes
principaux : l’exposition, autour d’une activité
de commissaire et d’enseignant auprès
d’étudiants formés aux métiers
de l’exposition / les œuvres communes
et collectives, recherche appuyée par divers
travaux universitaires / les relations entre
poésie et arts plastiques, recherche qui
se traduit dans l’engagement de critique d’art
et dans l’élaboration d’un traité d’analyse
poétique des œuvres plastiques / les relations
entre paysage et pays, temps local et temps
global, entre localisme et universalisme,
point de rencontre et d’articulation
des préoccupations qui lie l’ensemble
de ses travaux.
Françoise Schein
Architecte et urbaniste de formation,
Françoise Schein ([email protected])
Elle centre son travail artistique sur
la cartographie et les droits fondamentaux.
Elle réalise des œuvres monumentales
qui s’insèrent dans les villes et dont la
production réunit de multiples intervenants
créant une transversalité entre l’art,
l’urbain, la géographie, le politique
et le sociologique. Artiste autant
que citoyenne, son travail s’enrichit
de collaboration avec de nombreux autres
à qui elle offre des lieux d’expression.
En 2014, le Musée du CIVA à Bruxelles lui
a consacrée une exposition rétrospective.
Une monographie est paru aux éditions
Mardaga : Françoise Schein, artiste des droits
humains. Elle est par ailleurs la fondatrice
et la directrice de l’Association Inscrire
créé en 1997. À l’ésam Caen/Cherbourg,
elle est professeur de volume/espace et d’art
urbain et enseigne le dessin d’architecture,
la perspective, la création par la manipulation
formelle et par la récupération de déchets,
la scénographie autant opératique qu’urbaine
avec d’autres professionnels de ces champs
de recherches.
Phil Stephens
Phil Stephens ([email protected])
Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Norwich,
après 5 ans d’études en Angleterre qu’il
poursuit en Allemagne, à la Fachhochschule
de la Kiel University of Applied Sciences,
il s’installe par la suite à Turin comme assistant
de Mario Merz. Depuis 1996, il vit et travaille
à Bagneux en région parisienne et a exposé,
entre autres, à la Biennale de Saint-Cloud
(2004), au Salon de la jeune création de
Paris-La Villette (2002) ainsi qu’en Allemagne
(2000), Autriche (1999), Espagne (1998)
et Portugal (1999). En complément
de sa pratique personnelle, il est
régulièrement amené à travailler avec
des architectes, des designers et diverses
entreprises (Arcelor, Versace, Bless…)
sur des projets d’aménagement intérieur,
en produisant maquettes, prototypes
et autres études matériologiques relatives
au mobilier, à des accessoires de cinéma
ou d’émissions télévisées.
24
Pierre Tatu
Pierre Tatu ([email protected]) est artiste
et professeur de pratiques artistiques
à l’ésam Caen/Cherbourg. Tout en
interrogeant les contextes d’apparition
des valeurs esthétiques, son travail se nourrit
de la distance critique qu’il maintient face
au processus créatif, sans outrepasser ce qui
est de l’ordre du constat ou plus encore
de la constatation. Ses propositions - images,
objets, sculptures, installations - sont souvent
des manières de s’effacer plus que de
s’adonner à l’exercice d’un commentaire,
voire à celui d’une autorité. Et si ses choix
se font souvent en direction de certains objets
ou référents de notre espace familier,
et parfois en prennent l’apparence, c’est en
premier lieu pour leur pouvoir d’indexation
de l’espace à des situations où dominerait
notre désir de repli, d’un repos, d’une forme
de détachement ou de relâchement mental
et/ou physique, « à cheval entre sensibilité
et ennui » (Dan Cameron, à propos Du genre
de poésie ambivalent d’Edward Ruscha).
Maxime Thieffine
Maxime Thieffine ([email protected])
est artiste, professeur de pratiques artistiques
de la Première année (propédeutique).
Il est diplômé en cinéma à Paris III SorbonneNouvelle et a étudié ensuite au Fresnoy,
Studio National des Arts Contemporains.
On a pu voir son travail au Commissariat
à Paris, ainsi que plus récemment dans divers
expositions collectives en France (La Galerie
de Noisy-le-Sec, Galerie Emmanuel Hervé,
Galerie Nathalie Obadia, Galerie Bertrand
Grimont, Galerie Paul Frèches, le CPIF... )
ou en Europe (Tate Modern à Londres,
Klemm’s à Berlin... ). Il travaille le montage
et l’assemblage entre images et objets,
entre présence et représentation. À l’ésam
Caen/Cherbourg, il enseigne la couleur et les
fondamentaux du langage pictural (texture,
surface, plans, composition, représentation…)
en deux dimensions ou élargis à l'espace
et aux questions d'accrochage.
Didier Tirard
Didier Tirard ([email protected])
de la Deuxième année d’études
(propédeutique et détermination).
Après des études de cinéma et d’audiovisuel
à l’école supérieure de réalisation
audiovisuelle et à l'issue d'un mémoire
de fin d’études portant sur la prise de son
en stéréophonie de phase et d’intensité,
il s'oriente vers les métiers du son et occupe
les fonctions d’ingénieur du son (vidéo,
cinéma, industrie du disque). Par la suite,
il s'associe dans une société de vidéo
et devient monteur-truquiste, réalisateur
audiovisuel et vidéo, chef opérateur vidéo,
et participe au plan recherche image de l'INA
en tant que concepteur-animateur-testeur
3D. Depuis 2000, il enseigne l'intégration
multimédia dans les sites web à l’IUT de Caen
en licence professionnelle « Valorisation des
sites touristiques et culturels », à l’université
de Caen en licence professionnelle « Activités
et techniques de communication webmestre »
ainsi qu'en master DNR2i « Document
numérique en réseau, parcours ingénierie
de l’internet ».
Thierry Weyd
Artiste et éditeur, Thierry Weyd
([email protected]) est professeur
Cherbourg, coordinateur de la mention
Éditions de l’option Communication
et chercheur au Laboratoire de l’art & de l’eau.
Ses dispositifs de concerts audiovisuels,
oscillant entre poésie et performance,
explorent l’imagerie populaire et les systèmes
de narration par une manipulation d'objets,
d’images, de mots typographiés, de bribes
de récits et l'interprétation de rengaines
musicales. L’enseignement dispensé à l’ésam
Caen/Cherbourg concerne l’histoire des arts,
de l’imprimerie et des sons enregistrés.
Cette exploration de l'histoire des arts
des XIXe, XXe et XXIe siècles et de la culture
populaire permet une observation détaillée
25
Les études
des liens entre les révolutions techniques
et les inventions artistiques de la période.
On retrouve cette même approche sensible,
encyclopédique et transversale dans les
ouvrages produits depuis 1985 par les éditions
cactus, dans les articles écrits pour des revues
et dans les conférences proposées par Thierry
Weyd.
Emmanuel Zwenger
Doctorant en littérature comparée
(Université de Caen Basse-Normandie),
Emmanuel Zwenger ([email protected])
est enseignant en histoire et théorie des arts
à l’ésam Caen/Cherbourg. Rédacteur en chef
du journal puis de la revue de l'école régionale
des beaux-arts de Caen OHM (1998-2008),
Emmanuel Zwenger prépare un doctorat
sur la modernité du livre chez Georges Perec
et WG Sebald. Publications récentes :
Muriel Pic, Emmanuel Zwenger, Pamuk Apt. :
mémoires stambouliotes et montage littéraire
in Critique n°132, 2008 ; Tous dorment-ils ?
À propos de Doriss Ung, Catalogue du Wharf,
Centre d'art contemporain, Hérouville
Saint-Clair, 2012 ; Photographie documentaire
et dialogisme dans Retour à Bakhtine ? Essais
de lectures bakhtiniennes, revue Textuel n°69,
décembre 2012 ; Entretien avec Gilles Saussier
dans Que faire avec les ruines ? Poétique
et politique des vestiges, Colloque Paris
Diderot, décembre 2012.
26
Lors de l’année académique 2014/2015,
l’ésam Caen/Cherbourg a reçu dans
le cadre de conférences ou de workshops
les personnalités suivantes :
— Charles Altoffer, comédien ;
— Thomas Baile, graphiste ;
— Philippe Beaudoin, chargé
de réalisation à France Culture ;
— Yann Beauvais, cinéaste
et critique de cinéma ;
— Zoe Beloff, artiste ;
— Jean-Luc Blanc, artiste ;
— Mireille Blanc, artiste ;
— Madeleine Bernardin-Sabri, artiste ;
— François Berreur, metteur
en scène et éditeur ;
— Maxime Boidy, docteur en sociologie ;
— Benoît Casas, photographe,
poète et éditeur ;
— Pietro Corraini, illustrateur et éditeur ;
— Fleur Courtois-l’Heureux, philosophe ;
— Gérard Dalla Santa, photographe ;
— Marion Daniel, commissaire d’exposition ;
— Bertrand Dezoteux, artiste ;
— David Douard, artiste ;
— Anne-Marie Duguet, critique d’art
et commissaire d’exposition ;
— Walther Fekl, commissaire d’exposition
et enseignant-chercheur ;
— Aurélie Gasches, graphiste ;
— Stéphanie Gilles, graphiste ;
— André Gunthert, chercheur en histoire
culturelle et études visuelles ;
— Alexandre Joly, artiste ;
— Matthieu Martin, artiste ;
— Anne Mattler, graphiste et journaliste ;
— Jean-Claude Mattrat, artiste,
sérigraphe et éditeur ;
— Yann Owens, artiste ;
— Laurent Petit, comédien ;
— Laurent Prexl, artiste ;
— Diana Quinby, artiste ;
— Anne-Lise Renon, doctorante à l’EHESS ;
— Romuald Reutimann, dessinateur ;
— Denys Riout, historien de l’art ;
— Loïc Sander, typographe ;
— Roman Seban, designer graphique ;
— Mathias Schweizer, designer graphique ;
— Olivier Specio, artiste ;
— Benjamin Thorel, critique d’art
et commissaire d’exposition ;
— Laurent Thurin-Nal, photographe ;
— Stéphane Trapier, dessinateur
et illustrateur ;
— Agnès Villette, photographe ;
— Virginia Whiles, historienne de l’art,
critique d’art et commissaire d’exposition ;
— Jana Winderen, artiste.
Depuis plus de vingt-cinq ans, l’ésam Caen/
Cherbourg dispose d’un programme
de coopération internationale dont l’objectif
est de favoriser la création de partenariats
et de permettre l’échange d’étudiants
et de personnels. L’école a ainsi établi
des relations privilégiées avec
de nombreux établissements européens
et extra-européens.
Parmi les pays partenaires en 2015/2016
se trouvent l’Allemagne, la Bulgarie, le Canada,
l’Espagne, les États-Unis, la Finlande,
la Hongrie, l’Inde, l’Italie, la Lettonie,
la Lituanie, le Mexique, la Norvège, la Pologne,
la République de Macédoine, le Royaume-Uni,
la Russie, la Suisse et la Turquie.
Dans le cadre de leur cursus, les étudiants ont
la possibilité d’effectuer un semestre d’études
à l’étranger en quatrième année, au semestre
7 ou 8. Le séjour d’études a une durée
maximum d’un semestre. Les étudiants
choisissent la destination et l’établissement
qui correspondent à leur projet personnel.
Ils sont conseillés par l’équipe pédagogique
et la responsable des relations internationales
pour la constitution de leur dossier,
composé d’un CV, d’une lettre de motivation
et d’un portfolio.
Des voyages d’études sont également
organisés par l’école : au cours du premier
cycle, les étudiants effectuent plusieurs
déplacements en France ainsi qu’un court
séjour en Europe (visite d’un centre d’art,
biennale, événement artistique ou culturel),
qui s’inscrit dans le tableau de bord des
crédits du cursus. Au cours du second cycle,
un voyage à l’étranger facultatif est proposé
aux étudiants.
27
Les études
Outre la mobilité des étudiants et des
personnels, l’ésam Caen/Cherbourg prend
part à divers projets à dimension
internationale, sous la forme de workshops,
d’expositions, de conférences ou de
résidences d’artistes.
Calendrier académique
2015/2016
24 et 25 septembre 2015 :
rentrée administrative ;
28 septembre 2015 :
rentrée pédagogique ;
19 décembre 2015 — 3 janvier 2016 :
vacances de Noël ;
11 janvier — 5 février 2016 :
évaluations des 1ère, 2e , 3e et 4e années ;
5 et 6 février 2016 :
journées portes ouvertes ;
13 — 21 février 2016 :
vacances d’hiver ;
14 — 18 mars 2016 :
diplômabilité des 5e année ;
2 — 17 avril 2016 :
vacances de printemps ;
18 — 29 avril 2016 :
diplômabilité des 3e année ;
9 — 20 mai 2016 :
évaluations des 1ère et 2e années ;
23 mai — 3 juin 2016 :
épreuves du DNSEP 2016 ;
6 — 17 juin 2016 :
épreuves du DNAP 2016 ;
13 — 24 juin 2016 :
évaluations des 4e année ;
20 juin — 24 juin 2016 :
épreuves du DNAT 2016 ;
24 juin 2016 :
fin de l’année académique.
Vivre et étudier à Caen
et à Cherbourg
Hébergement
Les étudiants de l'ésam Caen/Cherbourg
bénéficient des services universitaires
du Centre Régional des Œuvres Universitaires
et Scolaires (CROUS : www.unicaen.fr/crous).
Celui-ci dispose de logements meublés, allant
de la chambre au T2, dans des cités
ou résidences universitaires. Tout étudiant
qui souhaite obtenir un logement doit
impérativement remplir le Dossier Social
Étudiant (DSE). Cette demande s’effectue
par internet chaque année du 15 janvier
au 30 avril (contact : [email protected]).
Le CROUS propose aux étudiants
qui ne peuvent pas ou qui ne souhaitent
pas bénéficier des logements universitaires
le service « Logement en ville ».
Situé à la Maison de l’Étudiant de Caen,
ce service fait l’intermédiaire entre
les étudiants et les propriétaires
(contact : [email protected]).
Le CROUS recense également les divers foyers
qui accueillent des étudiants. Enfin, il est
possible pour les étudiants de mener
une recherche autonome en consultant
les annonces immobilières dans la presse,
les journaux gratuits et sur internet.
Par ailleurs, le site cherbourgeois de l’ésam
Caen/Cherbourg est situé au sein de l’ancien
hôpital maritime de Cherbourg rebaptisé
Espace René Lebas. Tel un campus
universitaire, ce site exceptionnel abrite 225
logements gérés par la SA HLM du Cotentin.
Ces appartements meublés (chambres,
T1 et T1 bis), dont les loyers sont compris
entre 295 et 476 euros (tarifs 2014),
sont accessibles aux étudiants de l’école.
Les demandes sont à effectuer dès le mois
de juin auprès de la SA HLM du Cotentin.
Le dossier est téléchargeable sur le site :
www.hlm-du-cotentin.com
28
Transports
À Caen :
Restauration
Des restaurants, des brasseries, des cafétérias
universitaires sont à disposition des étudiants
à Caen et à Cherbourg-Octeville. Pour 3,20 €
seulement (tarif 2014/2015), ils permettent
d’accéder à un repas complet composé
d’une entrée, d’un plat chaud et d’un dessert.
La liste de ces restaurants est consultable
sur www.unicaen.fr/crous
Services sociaux et médicaux
Les étudiants de l’ésam Caen/Cherbourg
bénéficient du régime étudiant de sécurité
sociale. Ils doivent choisir leur centre
payeur : La Mutuelle des Étudiants
(LMDE : www.lmde.com) ou SMENO
(www.smeno.com). Ces deux organismes
proposent également des mutuelles
complémentaires et des prestations
diverses pour les étudiants : responsabilité
civile, assurance individuelle, accident.
Par ailleurs, pour les étudiants ayant
des besoins particuliers, le Service
Universitaire de Médecine Préventive
et de Promotion de la Santé
(SUMPPS : www.unicaen.fr/sante-social —
[email protected]) assure des visites
médicales obligatoires pour la première
année d'étude, des consultations
spécialisées (médecine sportive, psychiatrie,
contraception, nutrition, etc.), une aide
psychologique. Le service propose à tous
des séances gratuites de vaccinations
et répond à toutes les questions que
les étudiants se posent sur leur santé.
Des assistantes sociales proposent
une aide et un suivi pour toute difficulté
d'ordre social liée à la santé.
— Twisto, réseau bus-tram, www.twisto.fr ;
— Véo’l, vélos en libre service,
www.veol.caen.fr ;
— Bus Verts, circuits en bus sur le Calvados,
www.busverts.fr ;
— Gare SNCF, www.ter-sncf.com ;
— Brittany ferries, liaisons maritimes
Ouistreham-Portsmouth (Royaume Uni),
www.brittany-ferries.fr ;
— Aéroport Caen-Carpiquet, vols directs
pour Londres, Nice, Bastia, Ajaccio et Figari,
www.caen.aeroport.fr
À Cherbourg :
— Zéphir bus, réseau de bus urbains,
www.zephirbus.com ;
— Gare SNCF, www.ter-sncf.com ;
— Brittany ferries, liaisons maritimes
Cherbourg-Poole et Cherbourg-Portsmouth
(Royaume Uni), www.brittany-ferries.fr ;
— Celtic Link, liaison maritime
Cherbourg - Rosslare (Irlande),
www.celticlinkferries.com
— Irish Ferries, liaison maritime
Cherbourg - Rosslare (Irlande),
www.irishferries.com
Environnement culturel
Les villes de Caen et de Cherbourg-Octeville
ainsi que leurs agglomérations respectives
possèdent un tissu culturel d’une grande
densité. La Région Basse - Normandie,
via la Cart’@too accessible à tous les 15-25
ans (cartatoo.region-basse-normandie.fr),
et la Ville de Cherbourg - Octeville,
avec le Passeport Jeune ouvert aux 11-23 ans
(www.ville-cherbourg.fr), proposent
des dispositifs permettant notamment
aux étudiants de profiter de cette offre
culturelle à tarifs réduits.
29
Les études
Arts plastiques :
— Ardi - Photographies, Caen,
www.ardiphot.com ;
— Artothèque – Espaces d’art contemporain,
Caen, www.artotheque-caen.net ;
— Artothèque de Cherbourg-Octeville,
www.ville-cherbourg.fr ;
— Les ateliers intermédiaires, Caen,
www.ateliersintermediaires.org ;
— La Fermeture éclair, Caen,
www.amavada.com ;
— Fonds Régional d’Art Contemporain
Basse-Normandie, Caen, www.frac-bn.org ;
— Musée d’art Thomas Henry, Cherbourg,
— Musée des Beaux-Arts de Caen
www.mba.caen.fr ;
— Le Point du Jour - centre d’art-éditeur,
Cherbourg, www.lepointdujour.eu ;
— Station Mir, Hérouville Saint-Clair,
www.station-mir.com ;
— L’Unique, Caen, www.lunique.info .
Cinéma :
— Café des Images, Hérouville Saint-Clair,
www.cafedesimages.fr ;
— Cinéma Lux, Caen, www.cinemalux.org ;
— CGR - Odéon, Cherbourg,
www.cgrcinemas.fr ;
— Le Palace, Equeurdreville-Hainneville,
cinema.lepalace.org/cinema ;
— Pathé Lumière, Caen,
www.cinemasgaumontpathe.com ;
— UGC Ciné Cité, Mondeville, www.ugc.fr .
Festivals :
— Les Art’zimutés (juin), Cherbourg,
www.lesartzimutes.com ;
— Aspects des Musiques d’Aujourd’hui
(mars), Caen, www.caenlamer.fr ;
— Festival Beauregard (juillet), Hérouville
Saint-Clair, www.festivalbeauregard.com ;
— Les Boréales - Un festival en Nord
(novembre), Basse-Normandie,
www.crlbn.fr/les-boreales ;
— Cinémovida – Festival des cultures
hispaniques (février), Cherbourg ;
— Festival du Film Allemand
de Cherbourg - Octeville (novembre),
www.imagesdor.com ;
— Festival du livre de jeunesse
et de la bande dessinée (juin),
Cherbourg, festivaldulivre.com ;
— Interstice - Rencontre des inclassables
(mai), Caen, www.station-mir.com ;
— Nördik Impakt - Rencontre des cultures
électroniques (octobre), Caen,
www.nordik.org ;
— Époque - Salon du Livre de Caen (mai) ;
— Printemps Balkanique (avril), Caen,
www.balkans-transit.asso.fr .
Histoire/Patrimoine :
— Cité de la Mer, Cherbourg,
www.citedelamer.com ;
— Mémorial de Caen, www.memorial-caen.fr ;
— Musée de la Libération, Cherbourg,
— Musée de Normandie, Caen,
www.musee-de-normandie.caen.fr .
Livre :
— Bibliothèques de Caen la mer,
www.bibliotheques.caenlamer.fr ;
— Bibliothèques de Cherbourg - Octeville,
— Bibliothèque de l’Université de Caen
Basse-Normandie, scd.unicaen.fr ;
— Centre Régional des Lettres
de Basse-Normandie, Caen,
www.crl.basse-normandie.com ;
— Institut Mémoires de l’Édition
Contemporaine, Saint-Germainla-Blanche-Herbe, www.imec-archives.com .
30
Musique :
— Association Archipels, Caen,
www.asso-archipels.org ;
— Big Band Café, Hérouville Saint-Clair,
www.bigbandcafe.com ;
— Collectif Jazz de Basse-Normandie,
Caen, www.cjbn.fr ;
— Conservatoire de Caen,
www.caenlamer.fr ;
— Conservatoire de Cherbourg,
— Le Cargö – Salle des musiques
actuelles, Caen, www.lecargo.fr ;
— L’Ensemble – Orchestre Régional
de Basse-Normandie, Mondeville,
www.lensemble.com ;
— Orchestre de Caen, www.caenlamer.fr ;
— La Renaissance, Mondeville,
www.larenaissance-mondeville.fr ;
— Zénith de Caen, www.zenith-caen.fr .
Spectacle vivant :
— Actéa - Compagnie dans la cité, Caen,
acteaciedanslacite.fr ;
— Les ateliers intermédiaires, Caen,
www.ateliersintermediaires.org ;
— Bazarnaom, Caen, www.bazarnaom.com ;
— La Brèche – Centre régional des arts
du cirque, Cherbourg - Octeville,
www.labreche.fr ;
— Centre Chorégraphique National de Caen
Basse-Normandie, Caen, www.ccncbn.com ;
— Comédie de Caen – Centre Dramatique
National de Basse - Normandie, Hérouville
Saint-Clair, www.comediedecaen.com ;
— Danse perspective, Caen,
www.danseperspective.com ;
— Espace Jean Vilar, Ifs,
www.espace-jean-vilar.jadelvoice.com ;
— La Fermeture éclair, Caen,
www.amavada.com ;
— Panta Théâtre, Caen,
www.pantatheatre.net ;
— Papillon Noir Théâtre, Caen,
www.papillonnoir.fr ;
— Théâtre de Caen, www.theatre.caen.fr ;
— Théâtre du Champ Exquis,
Blainville sur Orne, www.champexquis.com ;
— Théâtre Foz, Caen, www.theatrefoz.com ;
— Le Trident - Scène Nationale
de Cherbourg - Octeville,
www.trident-scenenationale.com.
Activités sportives
Les étudiants de l’ésam Caen/ Cherbourg
bénéficient du Service Universitaire
des Activités Sportives
(SUAPS : webetu.unicaen.fr).
Chaque année, le SUAPS, situé sur le Campus 1
à Caen, édite une plaquette répertoriant
toutes les activités sportives et la marche
à suivre pour s'inscrire
(contact : [email protected]).
Caen et son agglomération offrent par ailleurs
des gymnases, des stades, des complexes
sportifs, une patinoire, un centre sportif
de haut niveau "La Haie Vigné", un mur
d'escalade, des piscines, le stade Michel
d'Ornano, un centre équestre, un golf,
des bases de plein air pour pratiquer la voile,
le canoë, l'aviron. La liste des équipements
sportifs est consultable à l’adresse suivante :
caen.fr/node/7523
La Ville de Cherbourg possède également
de nombreux équipements sportifs
(quatre piscines, une patinoire, des clubs
de tennis, une école de voile, un club d'aviron
de mer, etc). Outre les disciplines sportives
courantes (foot, athlétisme, rugby, hand ball,
etc.), la ville propose de nombreuses activités
liées à la mer et au vent. Un guide des sports
est consultable à l’adresse suivante :
www.ville-cherbourg.fr/themes/sports/
le-guide-des-sports
L’association des étudiants
L’association a été créée par les étudiants
de l’école afin de permettre l’achat
de fournitures à un coût préférentiel.
Elle organise par ailleurs de nombreuses
soirées qui favorisent les échanges entre
les différentes promotions ainsi
que des projets culturels qui incitent
les élèves à exposer leur travail.
En 2011, l’association a imaginé le festival
Court-Circuit. Cet événement, qui est devenu
annuel, permet à l'ensemble des étudiants
qui le souhaitent d’exposer en groupe dans
divers lieux de la ville de Caen. Le festival
incite ainsi à l'échange, à l'ouverture
et procure une expérience professionnalisante.
31
Les études
Une foire aux estampes, qui permet
aux étudiants de vendre leurs gravures,
sérigraphies, lithographies, est également
organisée depuis 2012.
La cotisation annuelle de l'association
est de 6€ par étudiant.
[email protected]
www.facebook.com/courtcircuitcaen
L’association des anciens étudiants
L’association a été créée en 2015
par des anciens étudiants avec le concours
de l’école. En mettant en relation
et en réunissant les anciens étudiants,
qui ont passé une ou plusieurs années
au sein de l’école, autour d’actions
et d’événements spécifiques, le premier
objectif de l’association est de promouvoir
le travail des artistes issus d’une formation
de l’ésam Caen/Cherbourg.
En juin 2015, l’association a inauguré
sa première exposition intitulée
Les Préquelles au sein de l’église
Saint-Sauveur à Caen. Un projet de revue
sur l’art contemporain et ses acteurs
est en cours de création, ainsi que le site
internet de l’association réalisé par
un ancien étudiant diplômé de l’option
Design graphique.
En parallèle, et dans le cadre de sa stratégie
d’insertion professionnelle, l’école
a commencé la réalisation d’un annuaire
évolutif et professionnel des diplômés
de l’ésam Caen/Cherbourg depuis 2003.
[email protected]
Parcours de l'étudiant
Propédeutique & Détermination
1er cycle dans l’option Design graphique
1er et 2e cycles dans l’option Art
1er et 2e cycles dans l’option
Communication
33
32 — 75
34
35
Les crédits ECTS
↓
Options
d'études
Schéma des études :
Design graphique
Art
3e
Communication
DNSEP
5e
mention
Corps/
Espaces
4e
DNSEP
mention
Formes/
Langages
mention
Intermédias
mention
Éditions
Dans le cadre de l’harmonisation européenne
des cursus, le système ECTS (European Credit
Transfert System) permet la mobilité des
étudiants d’un pays à l’autre. Il est centré
sur le parcours de l’étudiant et l’évaluation
de son travail organisé en semestres.
Les crédits ECTS sont attribués par
les enseignants de l’école pour toutes
les composantes de l’offre de formation :
cours, travaux pratiques, travaux dirigés,
ateliers, stages, recherches personnelles,
Les diplômes
DNAT
DNAT
2e
1e
La réforme du DNA
(Diplôme National d’Art) :
Le nouveau Diplôme National d’Art fusionne
les deux diplômes actuels que sont le DNAT
et le DNAP pour délivrer, quelle que soit
l’option, un seul et même diplôme
sanctionnant trois années d’études.
La rentrée 2015-2016 est la rentrée qui voit
entrer les futurs diplômés du DNA, diplômes
qui seront délivrés pour la première fois
en 2018. Cela ne concerne donc
que les étudiant(e)s entrant cette année
à l’école en première année.
DNAP
DNAP
Propédeutique & détermination
Propédeutique
mémoire... Ils prennent en compte à la fois
l’acquisition des connaissances, la qualité
des productions réalisées en présence des
enseignants, la régularité du travail personnel
effectué à l’école, l’assiduité des étudiants
tout au long de l’année pour les recherches
individuelles comme pour les cours,
travaux dirigés, séminaires et ateliers.
Pour valider une année d’études et passer
dans l’année suivante, l’étudiant doit avoir
obtenu les 60 crédits requis.
(Diplôme National d’Arts et Techniques) ,
Option Design graphique :
Il se prépare en trois années et conduit
à une spécialisation en Design graphique.
Le DNAT est inscrit au répertoire national
des certifications professionnelles au niveau II.
Pour pouvoir être présenté aux épreuves
du DNAT par ses enseignants, l’étudiant doit
être régulièrement inscrit à l’école durant
toute la 3e année d’études (semestres 5 et 6).
Il doit aussi être diplômable en ayant obtenu
les 165 crédits qui sanctionnent le travail
effectué au cours du premier cycle
des études en école supérieure d’art.
En plus d’une insertion professionnelle
dans les différents secteurs spécialisés
concernés par les compétences du design
graphique, le DNAT permet de se présenter
au concours externe et interne du Capes
et au concours interne du Capet.
DNAP
(Diplôme National d’Arts Plastiques),
Option Art et option Communication :
Il sanctionne un total de six semestres
de formation (trois années) : trois semestres
de propédeutique, un semestre de
détermination, puis deux semestres
clairement identifiés dans l’option choisie,
Art ou Communication. Les épreuves
du diplôme situées dans le dernier semestre
ont lieu en juin de chaque année. Pour pouvoir
être présenté aux épreuves du DNAT par ses
enseignants, l’étudiant doit être régulièrement
inscrit à l’école durant toute la 3e année
d’études (semestres 5 et 6). Il doit aussi être
diplômable en ayant obtenu les 165 crédits
qui sanctionnent le travail effectué au cours
du premier cycle des études en école
supérieure d’art. L’obtention du DNAP
est une condition nécessaire mais non
suffisante pour une admission dans la 4e année
du second cycle d’études.
DNSEP
(Diplôme National Supérieur d’Expression
Plastique) , Option Art et option
Communication :
Il sanctionne les quatre semestres du second
cycle d’études dans l’une des deux options
proposées, Art ou Communication.
Chaque option possède deux orientations
thématiques appelées mentions. Le DNSEP
est inscrit au répertoire national des
certifications professionnelles au niveau I
et il confère le grade de master. Les épreuves
du diplôme (30 crédits) situées dans le dernier
semestre ont lieu en juin de chaque année.
Elles distinguent le mémoire de fin d’études
(5 crédits) et le travail plastique (25 crédits).
Pour pouvoir être présenté aux épreuves
du DNSEP par ses enseignants, l’étudiant doit
être régulièrement inscrit à l’école durant
toute la 5e année d’études (semestres 9 et 10).
Il doit aussi être diplômable en ayant obtenu
les 270 crédits requis.
37
Propédeutique
et détermination
Entrer à l'école supérieure d’arts
& médias de Caen/Cherbourg, c'est vouloir
expérimenter des pratiques plastiques
inscrites dans le champ de l'art,
de la communication et du design graphique.
C’est aussi trouver sur son chemin
de formation des interlocuteurs-trices
qualifié(e)s, des artistes et des technicien(ne)s,
des praticien(ne)s et des théoricien(ne)s
susceptibles d’accompagner chaque
étudiant(e) dans une démarche personnelle
de création artistique.
Pour les étudiants intégrant lors
de l’année 2015/2016 le cycle de formation
qui mène en 3 ans à l’obtention du DNA,
la propédeutique s’étend sur deux semestres.
Ces deux premiers semestres sont communs
à tous les étudiant(e)s de l'établissement,
quelle que soit leur filière, courte ou longue,
quel que soit le site de leurs études,
Caen ou Cherbourg.
L'objectif de la propédeutique est de procurer
un ensemble cohérent de savoirs et savoirfaire : la propédeutique, c’est un parcours
initiatique qui structure les éléments
fondamentaux d’une première
« entrée en matière » et qui vise à approcher,
identifier, nommer, manipuler les divers
composants du processus de création.
La propédeutique permet à l’étudiant(e)
d’appréhender l’histoire des pratiques
actuelles et la contemporanéité des pratiques
anciennes. Elle lui permet aussi de se situer
dans le temps et dans l’espace tout
en apprenant à cerner les problématiques
fondatrices d'une expérimentation
personnelle. Au cours de ces premiers
semestres, les exigences pédagogiques
placent l’étudiant(e) dans une posture
qui vise à apprendre à apprendre, à découvrir
et acquérir les notions de base du projet
artistique, à utiliser tour à tour informations,
questionnements et expérimentations.
Pour les étudiants de deuxième année,
qui ne sont pas concernés par la réforme
du DNA, la propédeutique se prolonge
comme par le passé d'un semestre suivi
d'un semestre de détermination.
39
PRPÉDEUTIQU
1ère année
Coordination pédagogique :
Maxime Thieffine
— la découverte des bases intellectuelles
de la formation mène l’étudiant(e)
à comprendre l’importance du socle
historique et théorique nécessaire
à toute pratique conceptuelle de l’art ;
— la découverte des multiples paysages
culturels de l’art contemporain engage
l’étudiant(e) dans une expérience locale
et nationale à travers des visites
et voyages d’études.
À la fin de ces deux premiers semestres
de propédeutique, l’étudiant(e) sera en
capacité de s’orienter vers une des 3 options
conduisant au DNA, diplôme issu de la fusion
du DNAT et du DNAP : Art, Communication
ou Design graphique.
Histoires
et théories
— la découverte des ateliers techniques
et des pratiques fondamentales de l’art
(couleur, dessin, photo, volume, etc.)
procurent à l’étudiant(e) une première
approche des enjeux de représentation
et de transformation. Le corpus
des disciplines enseignées fait appel
à des compétences pédagogiques
très diverses qui s’additionnent
et se complètent pour une meilleure
compréhension des mécanismes
intellectuels du « faire » ;
— la découverte méthodologique
de la recherche personnelle conduit
l’étudiant(e) à l’apprentissage d’une démarche
individuelle liée à sa maturité progressive
comme à sa culture artistique ;
Méthodologie
La première année de formation
est un moment déterminant dans le parcours
de l’étudiant(e). Faite de tâtonnements,
d’hésitations, de doutes et de découvertes,
elle permet de saisir les fondamentaux
d’un parcours qui sera ponctué de choix
éclairés et d’orientations réfléchies.
Elle permet aussi de comprendre les exigences
de l’enseignement supérieur qui, à l’ésam
Caen/Cherbourg comme ailleurs, n’ont plus
grand chose à voir avec celles
de l’enseignement secondaire. Ouvertures
et initiations sont donc au menu des deux
premiers semestres de la propédeutique :
Pratique
et initiation
38
Semestre 1
Semestre 2
Histoire de l'art 1
2
2
Histoire de l'art 2
2
2
Esthétique
2
2
Histoire des techniques
—
2
Langue vivante étrangère
2
—
Méthodologie
2
—
Accrochages et bilans
1
2
Culture des réseaux locaux
1
—
Voyages d'études
—
1
Dessin, couleur, volume, perspective,
photographie, vidéo, écriture, cinéma
18
17
Un atelier au choix
—
1
ECTS
40
41
PRPÉDEUTIQU
& DÉTERINATIN
Pratique
et initiation
Méthodologie
Histoires
et théories
2e année
Coordination pédagogique :
Didier Tirard
Semestre 3
Semestre 4
Histoire de l'art 1
2
1
Histoire de l'art 2
2
1
Esthétique
2
2
Histoire des techniques d'enregistrement
2
—
Introduction aux mutations de l'image
—
2
—
1
Recherches personnelles
4
4
Accrochages et entretiens
2
2
Panorama de la création numérique
1
—
Assistanat DNAP
—
1
Voyages d'études
—
2
Son
3
—
Photo
3
—
Volume
3
—
Vidéo
3
—
Couleur/dessin
3
—
Mise en forme
—
2
Présentation de projet/références
—
2
Deux ateliers au choix
—
10
ECTS
À l’issue des deux premiers semestres
d’études, les étudiant(e)s qui ont intégré
l’école avant la mise en œuvre de la réforme
du DNA et qui ont choisi de s’orienter
vers un cursus en 5 ans (DNSEP des options
Art et Communication) prolongent
la propédeutique d’un semestre
supplémentaire. C’est le semestre 3.
Il a pour objectif pédagogique de venir
renforcer cette relation d’intimité très
particulière que les étudiant(e)s doivent
entretenir avec la technique et les matières
d’une part, avec les mécanismes conceptuels
du processus de création d’autre part.
Au cours de cette troisième phase
de la propédeutique, c’est le corpus
indispensable des savoirs et savoir-faire
qui se complète et qui procure les outils
d’une orientation minutieuse à l’intérieur
de l’offre de formation.
Les acquis de la propédeutique en tête,
les étudiant(e)s de deuxième année entrent
dans une phase de choix et de détermination.
C’est le semestre 4. Tandis que se précisent
les enjeux d’une recherche personnelle
qui deviendra plus tard prépondérante,
les perspectives de l’option à choisir
se dessinent. Accompagnés par l’équipe
pédagogique, ils entament alors la longue série
des ateliers qui mène aux diplômes de premier
et second cycles.
Au menu des découvertes et des expériences
de cette deuxième année de formation,
les visites et voyages d’études ont une
importance capitale. Par ailleurs, le stage
obligatoire se programme, s’organise
et s’effectue à partir du mois de juin.
C’est une première mise en situation
professionnelle qui s’impose comme
une étape sur le chemin des motivations
de chacun, alors que se fixe le choix
pour les années à venir de l’option Art
ou de l’option Communication.
42
1er cycle, option
Design graphique
Le design graphique est un langage à part
entière. C’est un langage pluriel qui comprend
ses propres codes tout en étant influencé
par son environnement. Il entretient
avec la société qui l’entoure des échanges
dynamiques et constants. Il s’immisce
partout où le signe est au service du sens,
partout où s’imposent les phénomènes
de la communication. De manière générale,
la création graphique est présente au
quotidien dans l’espace domestique comme
dans l’espace public. Elle accompagne
de façon permanente la construction
économique et culturelle de la société.
Elle est en fait une des clés de lecture
de l’époque contemporaine. L’option Design graphique offre à l’étudiant
une formation ouverte sur l’ensemble
des cultures graphiques. Après les deux
semestres de la propédeutique qui forme
le tronc commun de l’établissement,
les quatre semestres de cette formation
singulière conduisent à l’obtention du Diplôme
National d’Arts et Techniques (DNAT).
Les semestres 3 et 4 sont consacrés
à l’acquisition des outils et des savoirs liés
aux métiers du graphisme via différents
champs d’application : édition, illustration,
identité visuelle, photographie, typographie,
web... L’apprentissage des différentes
pratiques du graphisme s’opère dans
une relation d’échanges permanents
entre la réflexion du projet et le processus
d’expérimentation.
Commandes, concours et stages relayent
les cours et introduisent progressivement
les étudiants dans une réalité professionnelle.
Pendant les semestres 5 et 6 s’effectue
la transition du choix d’orientation, de travail
et de recherche, donnant lieu à un projet
personnel. L’année est rythmée par des
entretiens individuels avec les différents
enseignants. Ces entretiens successifs visent
à faire du projet de diplôme un outil
d’insertion professionnelle et à garantir
une meilleure entrée dans le monde du travail.
43
44
45
OPTION DSIGN
RAPIQU
Technique et pratique
du projet artistique
Méthodologie
Histoires
et théories
2e année
Coordination de l'option :
Tanya Rodgers
Semestre 3
Semestre 4
Histoire et actualité du Design graphique
2
2
Culture du livre
2
1
Arts Images Médias
2
1
Histoire de l'art
2
1
—
2
Conférences
—
1
2
4
4
4
Dessin
1
1
Peinture
1
1
Illustration
1
2
Photographie
2
2
Signalétique
2
—
Édition
—
2
Texte-image
2
2
Graphisme
2
—
Multimédia
2
—
Design Graphique animé
—
2
Typographie
2
2
Couleur
1
—
ECTS
Après une première année d’un parcours
commun à tous les cursus de l’école,
les étudiant(e)s qui s’engagent dans l’option
Design graphique le font dans une perspective
professionnalisante à plus court terme que
les autres options. Cette filière conduit vers
un diplôme à Bac + 3 (le Diplôme National
d’Arts et Techniques) reconnu dans les milieux
professionnels pour son efficacité qualitative.
Les semestres 3 et 4 de l’option Design
graphique concrétisent une formation dense
et intense qui oblige à un travail régulier
et assidu. Les enseignements y sont plus
dirigés et plus encadrés qu’ailleurs. Ils y sont
également plus nombreux et plus rapprochés
qu’ailleurs.
Même si les enjeux culturels les plus divers
sont au programme de cette formation
en trois ans, les étudiant(e)s prennent
conscience qu’ils sont en passe d’acquérir
une spécialité. Dans une permanente
connexion de la pratique et de la théorie,
les travaux de recherche personnelle
s’engagent et se réalisent. La recherche
d’un stage obligatoire de deux mois
est à l’œuvre. Celui-ci peut être fractionné.
Il peut s’ouvrir sur les différents métiers
du graphisme. Il doit être effectué avant
la rentrée en troisième année. Il faut surtout
que cette mise en situation professionnelle
puisse nourrir le parcours original de ces
étudiant(e)s qui cherchent à réunir tous
les composants d’une qualification à la fois
culturelle et professionnelle.
46
47
OPTION DSIGN
RAPIQU
Diplôme*
Techniques et pratique
du projet artistique
Méthodologie
Histoires
et théories
3e année
Tanya Rodgers
Semestre 5
Semestre 6
Histoire et actualité du Design graphique
2
2
Arts Images Médias
2
1
Histoire de l'art
2
1
Paysages de l'édition
2
—
Conférences
—
1
6
6
4
—
Voyage d'études
—
1
Suivi méthodologique
2
—
Dessin
1
—
Illustration
1
—
Photographie
2
—
Graphisme
1
—
Typographie
1
—
Scénographie
1
—
Web
1
—
Suivi de projet DNAT
—
3
Stage
2
—
DNAT
—
15
* Travaux d'élaboration, de soutenance et de présentation du diplôme
ECTS
La troisième année de l’option Design
graphique est celle qui conduit
à la soutenance des travaux du DNAT
(Diplôme National d’Art et Techniques).
Dans la continuité des semestres 3 et 4,
c’est une deuxième période de formation
qui structure les cours, les travaux dirigés,
les ateliers et les événements pédagogiques
ponctuels qui ne manquent pas
d’enrichir le tout.
Un troisième voyage d’études s’organise
tandis que se succèdent les conférences
obligatoires destinées à renforcer
le paysage des ouvertures professionnelles
des étudiant(e)s.
Au sortir d’une phase de diplômabilité
(obtention des 165 crédits nécessaires),
commence le travail de diplôme
proprement dit, dont la soutenance
a lieu à la fin du mois de juin.
48
1er et 2e cycles,
option Art
Dans l’offre de formation de l’école, l’option
Art a pour objectif d’amener l’étudiant
à s’engager dans un parcours autonome
et singulier qui s’inscrit avec pertinence
dans le champ de la création contemporaine.
Dans le cycle master, ce domaine de formation
est composé de deux mentions : Corps/
Espaces et Formes/Langages. Elles répondent
au large spectre des formes d’expression
plastique actuelles. Les multiples perspectives
d’émancipation intellectuelle de l’étudiant
forment ici un ensemble pédagogique
cohérent qui peut prendre ses distances
avec les enjeux technologiques de l’image
et du son et qui se distingue ainsi de l’option
Communication.
L’enseignement construit un socle de savoirs
et de savoir-faire à partir duquel une
expérience et un travail sensibles peuvent
émerger. Les ateliers et les cours théoriques
permettent à l’étudiant d’acquérir des
connaissances techniques et technologiques
tout en se confrontant à des documents
iconographiques et historiographiques. Outre
cette assimilation des différentes modalités
de recherche, l’étudiant est accompagné
par l’équipe des professeurs, plasticiens
et théoriciens, dans l’élaboration d’une
méthodologie de travail spécifique qui devient
processus de création.
Les enseignements prennent des formes
variées et répondent à la nécessaire
dynamique des rapports entre connaissance
et expérience : cours magistraux et
conférences, ateliers pratiques, techniques
et théoriques, entretiens individuels
et collectifs, travaux d’accrochage,
workshops... Les propositions de l’équipe
pédagogique sont enrichies par des
interventions d'artistes, critiques d’art
et théoriciens invités. Ces modes de
transmission progressent au cours des deux
phases de l’offre de formation afin de favoriser
l’autonomisation progressive de l’étudiant,
tant dans son travail plastique que dans
la rédaction de son mémoire.
Mention Corps/Espaces
Les caractéristiques pédagogiques
de la mention Corps/Espaces de l’option Art
soulignent l’importance d’une dimension
anthropologique et politique de l’espace
sensible. Dans un esprit collectif résolument
tourné vers l’émancipation progressive
des étudiants, c’est une dynamique culturelle
qui s’ouvre sur le paysage global des
productions de l’art contemporain.
Ce qui en fait une singularité par rapport
aux autres mentions de l’offre de formation
de l’école, c’est la volonté de nourrir
un corpus de recherches plastiques
qui situent les formes et la matière
au carrefour des relations parfois
contradictoires du corps et de l’espace.
Au cœur des pratiques pédagogiques
de la mention Corps/Espaces s’exprime
la nécessité d’interroger l’espace physique
habité, ses modalités de perception,
de transformation, de substitution,
de réinvention, de destruction… En relation
directe avec les compétences techniques
de l’établissement, les praticiens
et théoriciens de l’équipe enseignante
se mobilisent pour que chaque étudiant
puisse se construire une idée très personnelle
de son rapport au monde et à ses multiples
formes de représentation.
Comme pour la mention Formes/Langages,
il s’agit ici d’organiser la montée en puissance
d’une vision analytique et d’une démarche
critique permettant à chaque étudiant
de comprendre la réalité socioéconomique
des productions de l’œuvre et de dessiner
pour lui-même la perspective d’une correcte
insertion professionnelle.
Dans l’esprit d’une collaboration grandissante
avec les partenaires universitaires de l’école,
les étudiants sont mobilisés dans le cadre
de projets pédagogiques divers et variés
dont certains sont directement liés
à l’environnement physique immédiat
de l’établissement. De fait, ils sont engagés
dans une initiation à la recherche qui,
entre savoirs et savoir-faire, les conduit
vers la phase d’élaboration de leur mémoire
et de leur projet de diplôme.
49
Mention Formes/Langages
La mention Formes/Langages se propose
d’interroger la production actuelle des formes
plastiques qui entretiennent une relation
singulière avec la richesse des multiples
langages de la création contemporaine.
C’est parfois une relation de distance mais
c’est plus souvent une relation de proximité ;
notamment lorsqu’ils visent à fonder
ces mêmes formes plastiques, à les nourrir,
à les accompagner ; notamment lorsqu’ils
prennent naissance à partir de ces mêmes
formes plastiques, qu’ils en découlent,
qu’ils s’en nourrissent.
Le projet pédagogique suggère ici un
ensemble d’investigations sur les relations
qui s’installent aujourd’hui entre « formes »
et « langages », dans toutes leurs
potentialités : les formes plastiques
(peinture, volume, performance, photographie,
vidéo, image numérique ou médiatique)
et les langages dans leur dimension littéraire,
poétique ou scientifique, narrative
ou fictionnelle. De la forme à la pensée
et de la pensée à la forme, la mention
Formes/Langages se positionne au centre
des enjeux intellectuels qui font de l’image
et de la forme de puissants vecteurs
d’innovation conceptuelle et de « l’écriture »,
un puissant vecteur d’innovation formelle.
Les « formes du faire » et le « récit »
sont au coeur de ce projet de formation
dont l’ambition intellectuelle est portée
par le séminaire d’initiation à la recherche.
En complémentarité avec les autres secteurs
pédagogiques de l’école, la mention Formes/
Langages suggère que les étudiants puissent
façonner pour eux-mêmes et par eux-mêmes
une posture artistique, une position
intellectuelle engagée dans la relation
poétique que les langages savants et
populaires entretiennent avec les mondes
de l’image et des formes. Ils sont ainsi
impliqués dans une initiation à la recherche
qui s’organise avec les partenaires immédiats
de l’école tels que le Point du Jour et qui
se développe dans la vie expérimentale
d’une plateforme de rencontres, d’échanges,
de formation, de production et de diffusion
dédiée aux pratiques artistiques.
50
Séminaires
et conférences
Option Art
Pour chaque mention de l’option Art,
le séminaire d’initiation à la recherche
est un espace pédagogique particulier
qui sollicite plusieurs professeurs de l’école
et plusieurs intervenants extérieurs.
En douze séances successives, le mercredi
après-midi, il organise le travail des
enseignants et des étudiants de manière
interactive, au croisement des enjeux
disciplinaires et des pratiques conceptuelles,
aux alentours immédiats du processus
de création de l’œuvre.
En amont de huit des douze séances
de séminaire, le mardi à 18 heures,
les intervenants extérieurs donnent
une conférence qui s’adresse à tous
les publics motivés par une vision
pédagogique de l’art contemporain.
Au second semestre de l’année, chacun
des quatre séminaires possède une extension
sous la forme d’une manifestation publique
organisée par l’école. Telle une application
concrète des productions intellectuelles
du séminaire, c’est un prolongement
qui mobilise les enseignants et les étudiants
dans une dynamique professionnelle
ouverte aux réalités culturelles
du monde actuel.
Mention Corps/Espaces
« Écrans malades »
Coordination :
Clément Rodzielski
Mais aussi, apparaissant confondues, cachées,
masquées, elles se tiennent à la jonction
de différents usages. Sur le modèle
du « Feu pâle » de Nabokov qui enchâsse
différents régimes d'énonciation,
montrant un commentaire qui excède
sa fonction de commentaire, elles se
présentent pour une chose et une autre
tout à la fois ; un objet se tenant secrètement
dans un autre.
Ainsi, malades parce qu'elles s'hybrident,
se multiplient, empruntant à des formes
déjà là, revêtant la peau d'autres images,
pénétrant un contexte qui les précède
ou qui leur est simultané.
À l'occasion de ce séminaire, seront
convoquées des stratégies diverses,
selon qu'elles interrogent l'endroit
où elles se tiennent ou les modes opératoires
qui leur sont associés ; cela à travers
les questions du collage, de la peinture
prolongée dans l'espace, les conventions
de la forme de l'exposition, la question
des appareils de médiation de l'art
et ses « récits autorisés », la mise en crise
des dispositifs qui accueillent les oeuvres…
Il s'agira de prendre en compte ce qui semble
périphérique aux oeuvres, les objets
environnants, insignifiants d'apparence,
mais qui en constitueraient la figure même.
Ce qui se révèle en jeu, c'est la façon
dont les oeuvres peuvent affirmer
leur présence dans la considération
de ce qui les entoure, et leur incidence
dans le décor ; une situation des formes
en deçà de leur puissance, grimées,
sourdes, mais leviers.
Conférences publiques :
Selon la formulation d'un éventuel réel
malade des écrans, il pourrait être envisagé
que, malades, ces écrans puissent se révéler
pâles : d'une part confondus, et faibles
d'autre part.
06/10/2015 : Rémi Parcollet,
« Photofresco »
01/12/2015 : Samuel Richardot,
« Vertige horizontal »
Faibles, c'est-à-dire des formes ténues,
fatiguées, d'intensités basses, rongées,
retenues à la limite de leur effacement,
de leur commencement ; des formes
anonymes, économes, mineures,
des formes de seconde main.
Du 03/03 au 18/03/2016
Grande galerie, site de Caen
Manifestation publique :
51
Mention Formes/Langages
« Lécriture, limage
et lamatière de lalangue »
Coordination :
Alexandre Rolla
« Les problèmes que pose l’invention
d’un nouveau langage sont étonnants (…)
L’intérêt pour le langage, si dominant
dans l’art moderne, n’est pas un intérêt
pour la sémantique en soi, c’est un intérêt
continu dans la fabrication du langage
(quel que soit le médium) »
(Robert Motherwell, 1965,
lettre à Frank O’Hara).
Ce séminaire propose d’explorer toutes
les spécificités et les particularités
développées par chacun pour construire
sa langue, contenues dans le concept lacanien
de « lalangue » : babilles, onomatopées,
glossolalies, état du langage avant la fixation
du sens, expression idiosyncrasique du « je »
(le style) et jeux avec les mots (ou du moins,
avec la pure possibilité du langage).
Par extension, parcourir les proliférations
de ces phénomènes dans les différentes
formes de l’expression, la parole, l’écriture
ainsi que dans les véhicules et transmetteurs
de ces langages : les mots, les images,
les objets.
De la poésie action à la peinture,
de la photographie à la sculpture, du théâtre
à la littérature, du cinéma à la bande dessinée,
embrasser les singularités de ce qui
est « propre à chacun ». Ainsi, il sera question
de « lécriture » dans ses différentes
potentialités, de la fiction telle que l’interroge
Yannick Liron à la disparition chez Enrique
Vila Matas, de « limage » comme amas, trace,
coulure pré-iconique, anté-représantative,
etc... de « lamatière », autour de la notion
de « patmot » chez Christophe Tarkos,
ou le devenir objet des mots dans la pratique
de Marcel Broodthaers et comment, le poème,
le livre, va jusqu’à se transformer en sculpture
(Pense-bête (1964)), de « lapeinture »,
des similitudes de sa structure avec
celle d’un langage chez Cy Twombly
ou Walter Swennen.
Envisager, enfin, les jeux qui régissent l’infini
des possibles dans les articulations, et voir
comment, de « lécriture » de « lalangue »
à « limage » ou « lamatière » de « lalangue »,
les recherches et les expérimentations
des territoires de la création rejoignent,
plus souvent qu’il n’y paraît, la vie
de tous les jours.
13/10/2015 : Julien Blaine,
« La poésie à outrance »
17/11/2015 : Adrien Malcor,
« Corructif (sic). Joyce, Lacan
et les nouvelles conceptions
de la faute »
Festival Poésie & arts plastiques, chapitre 3
Les 10, 11 et 12/03/2016
Site de Cherbourg
52
53
OPTIN ART
Diplôme*
Techniques
et pratique du
projet artistique
Méthodologie
Histoires
et théories
3e année
Semestre 5
Semestre 6
Histoire de l'art 1
2
2
Histoire de l'art 2
—
2
Esthétique
2
2
2
—
4
2
Conférences
2
—
6
2
Un atelier à choisir parmi les ateliers
de 3e année proposés dans l'option Art
5
5
de 3e année proposés dans l'option Com
5
—
Stage
2
—
DNAP
—
15
ECTS
La troisième année de l’option Art consacre
le choix des étudiant(e)s qui vont présenter
au mois de juin leur travaux pour l’obtention
du DNAP (Diplôme National d’Arts plastiques).
Les semestres 5 et 6 sont encore dans
le premier cycle mais les perspectives
d’orientation sont tracées en direction
du second cycle : l’option Art est une des
deux voies de l’offre de formation qui mènent
au grade master à Bac + 5.
Les articulations entre histoire, théorie,
esthétique et pratique du projet artistique
sont au cœur du projet pédagogique de cette
troisième année. Les enjeux méthodologiques
sont omniprésents et la place de la recherche
personnelle se fait grandissante.
À travers les conférences obligatoires
du semestre 5, c’est toute une série
d’interventions extérieures qui vient
enrichir l’offre de formation.
Les étudiant(e)s sont évidemment rattaché(e)s
à la logique de l’option Art. Mais à l’occasion
d’un atelier obligatoire au choix, ils doivent
également faire un détour par le chantier
de formation de l’option Communication.
C’est là toute l’ambition du dispositif
de l’école qui veut éviter la ligne droite
du « tunnel pédagogique » pour offrir
le chemin sinueux des expériences plurielles,
des cultures croisées et de la critique
constructive.
Après l’étape de diplômabilité (obtention
des 165 crédits nécessaires) s’enclenche
le processus d’élaboration, de soutenance
et de présentation des travaux du diplôme.
Les étudiant(e)s sont confronté(e)s
pour la première fois à l’épreuve du passage
devant un jury qui vient sanctionner la qualité
d’une production, la maturité d’une démarche
et la construction d’une personnalité.
54
55
OPTIN ART
ENTION CRPS/
ESPACS
4e année
Coordination de la mention :
Clément Rodzielski
Semestre 7
Semestre 8
3
3
Esthétique 1
2
2
Esthétique 2
—
1
Création littéraire
—
1
—
2
3
4
Séminaire d'initiation à la recherche
5
—
Connaissances de l'exercice professionnel
—
2
Atelier mémoire
2
—
Conférences
2
—
3
5
de 4e année proposés dans la mention
Corps/Espaces de l'option Art
5
5
Formes/Langages de l'option Art
5
—
de 4e année proposés dans l'une des deux
mentions de l'option Communication
—
5
Techniques
et pratique du
projet artistique
Initiation
à la recherche
Histoires
et théories
Histoire de l'art
ECTS
L’entrée en cycle master n’est pas acquise
pour tous les étudiants titulaires d’un DNAP.
Une commission d’admission examine la valeur
des candidats et, si besoin est, leur propose
une réorientation dans telle ou telle option,
dans telle ou telle mention de l’offre
de formation. La quatrième année
(semestres 7 et 8) est une année de transition
d’autant plus importante qu’elle privilégie
la mobilité internationale des étudiants
qui souhaitent partir à l’étranger dans
le cadre des procédures Erasmus.
D’un autre point de vue, la quatrième année
cristallise le choix des étudiant(e)s qui
se trouvent désormais positionné(e)s
dans une des deux « familles pédagogiques »
de l’option Art, celle de la mention Corps/
Espaces. À côté des ateliers qui se succèdent
sur les deux sites de l’établissement,
est la colonne vertébrale de cette mention.
C’est le dispositif central qui mobilise
une thématique collective, qui sollicite
les enseignant(e)s et les étudiant(e)s,
qui invite des intervenants et conférenciers,
et qui façonne l’identité intellectuelle
de la mention.
Le séminaire d’initiation à la recherche
de la mention Corps/Espaces s’intéresse
en 2015/2016 aux questions
de la représentation à travers le thème
des « Écrans malades ».
Dans la perspective du DNSEP de l’année
suivante (Diplôme National Supérieur
d’Expression Plastique), commence le
processus d’élaboration du mémoire de fin
d’étude. Les enseignements méthodologiques
de l’Atelier Mémoire sont situés au semestre
7 et, à l’issue de cette première phase,
le tutorat de mémoire prend le relais.
Les étudiant(e)s choisissent un(e) tuteur-trice
qui les accompagne jusqu’à la réalisation
du mémoire dont la soutenance est prévue
en cinquième année lors des épreuves
de diplôme.
OPTIN ART
ENTION ORES/
LANGAGS
57
qui souhaitent partir à l’étranger
dans le cadre des procédures Erasmus.
D’un autre point de vue, la quatrième
année cristallise le choix des étudiant(e)s
qui se trouvent désormais positionné(e)s
de l’option Art, celle de la mention Formes/
Langages. À côté des ateliers qui se succèdent
sur les deux sites de l’établissement,
est la colonne vertébrale de cette mention.
C’est le dispositif central qui mobilise
une thématique collective, qui sollicite
les enseignant(e)s et les étudiant(e)s,
qui invite des intervenants et conférenciers,
et qui façonne l’identité intellectuelle
de la mention.
de la mention Formes/Langages s’intéresse
en 2015/2016 aux particularités développées
par chacun pour construire sa langue.
Il s’intitule « lécriture, limage et lamatière
de lalangue ».
d’Expression Plastique), commence
le processus d’élaboration du mémoire de fin
d’études. Les enseignements méthodologiques
de diplôme.
Semestre 7
Semestre 8
3
3
Esthétique 1
2
2
Esthétique 2
—
1
—
1
—
2
3
4
5
—
—
2
Atelier mémoire
2
—
Conférences
2
—
Initiation
à la recherche
Histoires
et théories
Histoire de l'art
4e année
Alexandre Rolla
Techniques
et pratique du
projet artistique
56
3
5
5
5
5
—
mentions de l'option Communication
—
5
ECTS
58
59
Dans la continuité de la quatrième année,
les semestres 9 et 10 sont conçus comme
l’aboutissement d’une démarche collective
qui mène au moment crucial du DNSEP
Plastique) dont les travaux sont réalisés
durant tout le semestre 10 et dont
la soutenance a lieu au mois de juin.
OPTIN ART
ENTION CRPS/
ESPACS
Les étudiant(e)s de cinquième année
qui participent à la mention Corps/Espaces
de l’option Art sont très actifs(ves) dans
le séminaire d’initiation à la recherche qui
se déroule au semestre 9. Avec les étudiant(e)s
de quatrième année, ils sont au cœur
de la mécanique intellectuelle voulue
par l’équipe pédagogique. Le séminaire
mobilise ainsi des compétences
qui appartiennent à la recherche scientifique
et à la recherche artistique. C’est d’abord
la marque de fabrique de l’initiation
à la recherche dans l’école. C’est aussi
le moyen de construire un espace
Diplôme*
Techniques
et pratique
du projet
artistique
Initiation
à la recherche
Histoires
et théories
5e année
Clément Rodzielski
Semestre 9
Semestre 10
Histoire de l'art
3
—
Esthétique
3
—
Conférences
2
—
5
—
6
—
6
—
5
—
DNSEP
—
30
ECTS
interdisciplinaire avec une dimension
analytique et critique. C’est enfin la solution
d’une ouverture professionnalisante
qui peut mener vers une activité
de recherche post-diplôme.
de la mention Corps/Espaces s’intéresse
en 2015/2016 aux questions
de la représentation à travers le thème
des « Écrans malades ».
Au sortir du passage de la diplômabilité
les étudiants de l’option Art s’engagent dans
le travail de diplôme. Pour la deuxième fois
dans leur cursus à l’ésam Caen/Cherbourg,
ils se présentent devant les membres
d’un jury qui examine la valeur de cette
formation qu’ils ont reçue. À suivre... 2016
est le titre de l’exposition des diplômés
qui s’organise en fin d’année et qui témoigne
effectivement de cette valeur.
61
OPTIN ART
ENTION ORES/
LANGAGS
5e année
Alexandre Rolla
les étudiants de l’option Art s’engagent dans
le travail de diplôme. Pour la deuxième fois
dans leur cursus à l’ésam Caen/Cherbourg,
ils se présentent devant les membres d’un jury
qui examine la valeur de cette formation
qu’ils ont reçue. À suivre... 2016 est le titre
de l’exposition des diplômés qui s’organise
en fin d’année et qui témoigne effectivement
de cette valeur.
Histoires
et théories
de la mention Formes/Langages s’intéresse
en 2015/2016 aux particularités développées
par chacun pour construire sa langue.
Il s’intitule « lécriture, limage et lamatière
de lalangue ».
Initiation
à la recherche
qui participent à la mention Formes/
Langages de l’option Art sont très actifs(ves)
dans le séminaire d’initiation à la recherche
qui se déroule au semestre 9.
Avec les étudiant(e)s de quatrième année,
ils sont au cœur de la mécanique intellectuelle
voulue par l’équipe pédagogique. Le séminaire
mobilise ainsi des compétences qui
appartiennent à la recherche scientifique
d’une ouverture professionnalisante qui
peut mener vers une activité de recherche
post-diplôme.
Diplôme*
Techniques
et pratique
du projet
artistique
60
Semestre 9
Semestre 10
Histoire de l'art
3
—
Esthétique
3
—
Conférences
2
—
5
—
6
—
6
—
5
—
DNSEP
—
30
ECTS
62
1er et 2e cycles,
option Communication
Dans l’offre de formation de l’école,
l’option Communication engage l'étudiant
dans une recherche personnelle fondée
sur la pratique des outils de l'écriture
artistique. Dans la première phase du parcours
de cette formation, l’enseignement
est commun aux deux mentions de l’option.
L’émergence d’une démarche personnelle
est encadrée par des ateliers qui articulent
la pratique, la technique et la théorie.
Elle est motivée par des entretiens individuels
et collectifs. Elle est soutenue par des cours
d’histoire et théorie dont les contenus sont
en phase avec les domaines d’exploration.
En accédant à la seconde phase du parcours
de formation, l'étudiant choisit une des deux
mentions de l’option Communication.
Dans la mention Intermédias comme
dans la mention Éditions, priorité est donnée
à l'investissement personnel dans la recherche
d'une représentation sensible de la société
contemporaine intégrant les relations aux
publics. Les modes d’expression, de diffusion
et d’édition diffèrent d’une mention à l’autre.
Les enjeux intellectuels du processus
de création et de reproductibilité technique
se distinguent également d’une mention
à l’autre. Mais dans les deux cas, la maîtrise
des technologies de l’image et du son
suggèrent de nouveaux rapports au monde
et une démarche conceptuelle qui se distingue
clairement des investigations de l’option Art.
Pour affirmer cet engagement dans la création
et sa diffusion, l’étudiant rédige en fin
de parcours un mémoire qui participe
à la médiation de ses propres recherches.
Les activités professionnelles et les
compétences pédagogiques des enseignants
représentent un large échantillon de domaines
d'interventions. Elles sont enrichies
par des collaborations et rencontres
ponctuelles avec le milieu professionnel
(artistes en résidence, conférences, stages…).
Par l’orientation de leurs travaux personnels
et de leurs recherches, les étudiants
contribuent à l’évolution progressive
des contenus de formation.
Mention Intermédias
L'évolution technologique de notre
environnement urbain est au cœur
des orientations pédagogiques de la mention
Intermédias. L’ensemble des territoires
est structuré et traversé par des réseaux
et des flux : ondes électromagnétiques, radio,
télévision, téléphonie mobile, internet, GPS,
réseaux techniques liés à l'organisation
économique et spatiale des villes
en mutation. Ces phénomènes techniques
et technologiques se développent au sein
d'une mondialisation des échanges qui agit
sur le cadre socioculturel de la vie quotidienne
et sur les perceptions du temps.
L’inéluctable transformation de ces territoires
a engendré de nouvelles pratiques sociales,
de nouvelles dynamiques économiques
et de nouvelles productions culturelles
qui sont visuelles ou sonores, musicales
ou chorégraphiques, industrielles
ou communicationnelles. Bien entendu,
le tout embrasse des données scientifiques
qui sont une grande richesse et un véritable
défi pour la recherche artistique.
À la différence de la mention Éditions,
la mention Intermédias interroge la dimension
prospective de ces phénomènes au sein
d'une culture des flux et de l'immatériel.
Les étudiants sont donc confrontés aux enjeux
artistiques de l’image et du son, notamment
lorsqu’ils sont au carrefour interdisciplinaire
des dynamiques spatiales et corporelles.
L’ambition pédagogique des enseignants
est ici de donner à l’étudiant les moyens
d’une recherche personnelle. Pour ce faire
il s’agit de lui procurer cet outillage
intellectuel et opérationnel dont il a besoin
pour devenir un auteur et/ou un acteur
dans les multiples champs professionnels
de la création : art numérique, installation,
multimédia, vidéo, animation, design sonore,
webdesign, aménagements pérennes
ou éphémères, fixes ou mobiles, intérieurs
ou extérieurs, requalifications d'un lieu,
intervention et création artistiques
dans la ville, scénographie, concerts,
performances...
63
Mention Éditions
La publication en temps réel des informations
est une réalité culturelle qui s’impose
dans la vie de tous les jours. Il devient
donc très nécessaire de questionner le rôle
et l'évolution de l'édition dans la société
contemporaine. Car éditer, soit rendre
publiques des données, est devenu
pour beaucoup un geste quotidien.
L'ère du numérique, tout en multipliant
ses supports de communication, a ainsi
bouleversé les rapports presque traditionnels
que chacun pouvait entretenir avec l'édition.
Dans ce contexte en perpétuelle évolution,
l'édition contemporaine demeure plus que
jamais un objet de réflexion, d’innovation
et de création. Contrairement à la mention
Intermédias qui s’implique dans les enjeux
conceptuels de l’œuvre au singulier,
la mention Éditions suggère une
compréhension délicate des phénomènes
de diffusion et de reproduction qui relèvent
du multiple et de l’œuvre au pluriel.
Là s’exprime la nature pédagogique
d’un projet de formation qui situe
la question de l’édition à un niveau
véritablement culturel.
L'édition électronique n'a pas déshérité
les supports traditionnels. Au contraire,
elle en stimule à nouveau la conception
et la fabrication. Dans un contexte local
qui a depuis longtemps fait vivre les milieux
économiques de l’édition, l’école s’implique
avec énergie sur ce terrain pédagogique.
La mention Éditions de l’option
Communication offre ainsi aux étudiants
un espace de recherche autour de l'édition
sous toutes ses formes, du papier à l'écran,
de la lettre à l’image, du visuel au sonore.
Rythmée par des périodes de cours
et d'ateliers, relayées par des interventions
de professionnels extérieurs, cette formation
interdisciplinaire permet aux étudiants
de bâtir les fondements d’une démarche
originale et d’une recherche personnelle.
Dans une permanente transversalité
des pratiques artistiques, ils sont encadrés
jusqu’à la phase de diplôme par
des enseignants impliqués dans la plupart
des enjeux économiques et culturels
de la création éditoriale.
64
Séminaires et conférences
Option Communication
Pour chaque mention de l’option
Communication, le séminaire d’initiation
à la recherche est un espace pédagogique
particulier qui sollicite plusieurs professeurs
de l’école et plusieurs intervenants extérieurs.
En douze séances successives, le mercredi
après-midi, il organise le travail
des enseignants et des étudiants de manière
interactive, au croisement des enjeux
disciplinaires et des pratiques conceptuelles,
aux alentours immédiats du processus
de création de l’œuvre.
En amont de huit des douze séances
de séminaire, le mardi à 18 heures,
les intervenants extérieurs donnent
une conférence qui s’adresse à tous
les publics motivés par une vision
pédagogique de l’art contemporain.
Au second semestre de l’année, chacun
des quatre séminaires possède une extension
sous la forme d’une manifestation publique
organisée par l’école. Telle une application
concrète des productions intellectuelles
du séminaire, c’est un prolongement
qui mobilise les enseignants et les étudiants
dans une dynamique professionnelle ouverte
aux réalités culturelles du monde actuel.
Pour l’année universitaire 2015/2016,
les séminaires des deux mentions de l’option
Communication ont un champ thématique
commun, « Projections », qu’elles abordent
cependant avec deux approches distinctes.
Mention Intermédias
« Écrans exposés #2 »
Coordination :
Simonetta Cargioli
La première édition du séminaire
« Écrans exposés », en 2014/2015,
s’est construite autour d’une réflexion
sur la notion de projection, considérée
à la fois comme dispositif matériel
et physique, déterminant les relations
spécifiques du public aux images,
via les écrans ; et comme dispositif mental
et ensemble des dynamiques psychiques,
orientant le désir d’images du spectateur,
sur le seuil entre visible et invisible. Le séminaire a été un espace critique
où, à travers le cinéma expérimental,
les installations vidéo et les pratiques
numériques, nous avons pu observer
l’évolution des notions d’écran et de cadre,
et étudier la possibilité de nouvelles
définitions à la fois de l’écran
et des postures de son utilisateur.
Pour l’année universitaire 2015/2016
le séminaire, intitulé « Écrans exposés #2 »
poursuivra la réflexion sur les notions
de projection et d’écran, aux sens physique
et psychique, dans une perspective sonore
et avec une approche critique, sensible
et transversale : à partir de l’analyse
des projets et des œuvres de cinéastes,
vidéastes et plasticiens, seront étudiés
les rapports - conceptuels, plastiques,
critiques,méta-critiques, narratifs... entre le son et l’image à l’écran.
L’écran comme lieu des sons.
Lieu, étant « une notion symbolique (…) (il)
ne se réduit pas au contenu des images (...),
n’est pas non plus l’espace matériel
de l’écran (...) ; il est chose mentale,
« cosa mentale ». Des sons : « Le son est,
du point de vue de la localisation,
dans un rapport constamment instable
par rapport à l’image de sorte que l’on
peut dire que le son au cinéma est
« ce qui cherche son lieu » (Michel Chion).
65
Par la description et l’analyse d’un corpus
d’œuvres, appuyées sur des ouvrages
théoriques et critiques, nous pourrons
cerner quelques notions et définitions
des dynamiques entre l’image et le son
à l’écran, et les organiser en répertoire,
outil méthodologique pour les recherches
des étudiants.
27/10/2015 : Françoise Parfait,
« Des écrans exposés à l’exposition
des écrans »
03/11/2015 : Érik Bullot,
« La voix de son maître »
Écrans exposés #2
Du 24/03 au 08/04/2016
Grande galerie, site de Caen
Mention Éditions
« L'art de projeter »
Coordination :
Thierry Weyd
Le séminaire de la mention Éditions portera
cette année sur la notion de projection.
La projection est une écriture, un processus
mettant en rapport un geste, projeter,
et une surface pour accueillir ce geste
(A.M. Christin). De ce processus résulte
un objet, réification qui est commune
à l'œuvre d'art et à la marchandise.
Cet objet rayonne et définit l'aura
de l'œuvre que W. Benjamin décrivait comme
« une singulière trame d'espace et de temps :
l'unique apparition d'un lointain, aussi proche
soit-il ». Que l'objet soit le dessin sur la paroi
rupestre, un film projeté au cinéma,
une composition sur une page, une sculpture
dans un espace, la projection désigne
un certain rapport anthropologique
au temps et à l'espace.
On pourrait alors désigner ce rapport
selon la distinction linguistique entre
l'axe synchronique et l'axe diachronique :
telle œuvre suppose une synchronicité
de l'attention (le cinéma, l'événement
live, la performance); telle autre est rendue
diachronique par la reproductibilité
(un enregistrement, une estampe, un livre),
qui permet de répéter et de différer
la lecture. La projection, comme l'édition,
joue de ces espaces-temps selon
la vitesse rapide et globale des réseaux
issus de la fusion de l'informatique,
de l'audiovisuel et des télécommunications
ou celle plus lente et locale de l'imprimé.
Nous interrogerons alors les modalités
de rayonnement de l'art, où l'artiste
est un éditeur, un projectionniste,
un performer, un émetteur dont le travail
consiste à cultiver son adresse au public.
Ce qui suppose de comprendre la nature
de l'œuvre (le médium), ses potentialités
de déplacement (le média) et sa temporalité
(son rayonnement).
24/11/2015 : Jean-Jacques Dumont
08/12/2015 : Christophe Gallois
Salon Impressions multiples #5
Les 26 et 27/02/2016
Atrium, site de Caen
66
67
La troisième année de l’option Communication
consacre le choix des étudiant(e)s qui vont
présenter au mois de juin leur travaux pour
l’obtention du DNAP (Diplôme National d’Arts
plastiques). Les semestres 5 et 6 sont encore
dans le premier cycle mais les perspectives
d’orientation sont tracées en direction du
second cycle : l’option Communication est
une des deux voies de l’offre de formation
qui mènent au grade master à Bac + 5.
Diplôme*
Techniques
et pratique du
projet artistique
Méthodologie
Histoires
et théories
OPTIN
COMUNICATION
Semestre 5
Semestre 6
Histoire de l'art 1
2
2
Histoire de l'art 2
—
2
Esthétique
2
2
2
—
4
2
Conférences
2
—
6
2
de 3e année proposés dans l'option Com
5
5
de 3e année proposés dans l'option Art
5
—
Stage
2
—
DNAP
—
15
3e année
Nicolas Germain
ECTS
Les articulations entre histoire, théorie,
esthétique et pratique du projet artistique
sont au cœur du projet pédagogique de cette
troisième année. Les enjeux méthodologiques
sont omniprésents et la place de la recherche
personnelle se fait grandissante. À travers
les conférences obligatoires du semestre 5,
c’est toute une série d’interventions
extérieures qui vient enrichir l’offre
de formation.
Les étudiant(e)s sont évidemment rattaché(e)s
à la logique de l’option Communication.
Mais à l’occasion d’un atelier obligatoire
au choix, ils doivent également faire un détour
par le chantier de formation de l’option Art.
C’est là toute l’ambition du dispositif
de l’école qui veut éviter la ligne droite
du « tunnel pédagogique » pour offrir
le chemin sinueux des expériences plurielles,
des cultures croisées et de la critique
constructive.
Après l’étape de diplômabilité (obtention
des 165 crédits nécessaires) s’enclenche
le processus d’élaboration, de soutenance
et de présentation des travaux du diplôme.
Les étudiant(e)s sont confronté(e)s pour
la première fois à l’épreuve du passage
devant un jury qui vient sanctionner la qualité
d’une production, la maturité d’une démarche
et la construction d’une personnalité.
68
69
OPTIN
COMUNICATION
MENTIN
INTRMÉIAS
4e année
Nicolas Germain
Techniques
et pratique du
projet artistique
Initiation
à la recherche
Histoires
et théories
Simonetta Cargioli
Semestre 7
Semestre 8
Histoire de l'art
3
3
Esthétique 1
2
2
Esthétique 2
—
1
—
1
—
2
3
4
5
—
—
2
Atelier mémoire
2
—
Conférences
2
—
3
5
Intermédias de l'option Communication
5
5
Éditions de l'option Communication
5
—
mentions de l'option Art
—
5
ECTS
de l’option Communication, celle de la
mention Intermédias. À côté des ateliers
qui se succèdent sur les deux sites de
l’établissement, le séminaire d’initiation
à la recherche est la colonne vertébrale
de cette mention. C’est le dispositif central
qui mobilise une thématique collective,
qui sollicite les enseignant(e)s et les
étudiant(e)s, qui invite des intervenants
et conférenciers, et qui façonne l’identité
intellectuelle de la mention.
de la mention Intermédias s’intéresse
en 2015/2016 aux dynamiques entre
l’image et le son à l’écran. Il s’intitule
« Écrans exposés #2 ».
le processus d’élaboration du mémoire
de fin d’études. Les enseignements
méthodologiques de l’Atelier Mémoire
sont situés au semestre 7 et, à l’issue
de cette première phase, le tutorat
de mémoire prend le relais. Les étudiant(e)s
choisissent un(e) tuteur-trice qui
les accompagne jusqu’à la réalisation
de diplôme.
de l’option Communication, celle de la
mention Éditions. À côté des ateliers
qui se succèdent sur les deux sites
de l’établissement, le séminaire d’initiation
à la recherche est la colonne vertébrale
de cette mention. C’est le dispositif central
Initiation
à la recherche
Histoires
et théories
OPTIN
COMUNICATION
ENTION ÉITIONS
71
3e année
Nicolas Germain
Thierry Weyd
Techniques
et pratique du
projet artistique
70
qui mobilise une thématique collective,
qui sollicite les enseignant(e)s
et les étudiant(e)s, qui invite des intervenants
et conférenciers, et qui façonne l’identité
intellectuelle de la mention.
En 2015/2016, le séminaire d’initiation
à la recherche de la mention Éditions porte
sur la notion de projection. Il s’intitule
« L’art de projeter ».
le processus d’élaboration du mémoire de fin
d’études. Les enseignements méthodologiques
de diplôme.
Semestre 7
Semestre 8
Histoire de l'art
3
3
Esthétique 1
2
2
Esthétique 2
—
1
—
1
—
2
3
4
5
—
—
2
Atelier mémoire
2
—
Conférences
2
—
3
5
5
5
5
—
mentions de l'option Art
—
5
ECTS
72
73
Diplôme*
Techniques
et pratique
du projet
artistique
Initiation
à la recherche
Histoires
et théories
OPTIN
COMUNICATION
MENTIN
INTRMÉIAS
Semestre 9
Semestre 10
Histoire de l'art
3
—
Esthétique
3
—
Conférences
2
—
5
—
6
—
6
—
5
—
DNSEP
—
30
5e année
Nicolas Germain
Simonetta Cargioli
ECTS
qui participent à la mention Intermédias
de l’option Communication sont très
actifs(ves) dans le séminaire d’initiation
à la recherche qui se déroule au semestre 9.
de la mention Intermédias s’intéresse
en 2015/2016 aux dynamiques entre
l’image et le son à l’écran. Il s’intitule
« Écrans exposés #2 ».
les étudiants de l’option Communication
s’engagent dans le travail de diplôme.
Pour la deuxième fois dans leur cursus
à l’ésam Caen/Cherbourg, ils se présentent
devant les membres d’un jury qui examine
la valeur de cette formation qu’ils ont reçue.
À suivre... 2016 est le titre de l’exposition
des diplômés qui s’organise en fin d’année
et qui témoigne effectivement de cette valeur.
qui participent à la mention Éditions
de l’option Communication sont très
actifs(ves) dans le séminaire d’initiation
à la recherche qui se déroule au semestre 9.
Initiation
à la recherche
Histoires
et théories
OPTIN
COMUNICATION
ENTION ÉITIONS
75
Diplôme*
Techniques
et pratique
du projet
artistique
74
5e année
Nicolas Germain
Thierry Weyd
En 2015/2016, le séminaire d’initiation
à la recherche de la mention Éditions porte
sur la notion de projection. Il s’intitule
« L’art de projeter ».
les étudiants de l’option Communication
s’engagent dans le travail de diplôme.
Pour la deuxième fois dans leur cursus
à l’ésam Caen/Cherbourg, ils se présentent
devant les membres d’un jury qui examine
la valeur de cette formation qu’ils ont reçue.
À suivre... 2016 est le titre de l’exposition
des diplômés qui s’organise en fin
d’année et qui témoigne effectivement
de cette valeur.
Semestre 9
Semestre 10
Histoire de l'art
3
—
Esthétique
3
—
Conférences
2
—
5
—
6
—
6
—
5
—
DNSEP
—
30
ECTS
Informations
pratiques et crédits
77
76 — 80
78
Informations
pratiques
Site de Caen
Site de Cherbourg
17 cours Caffarelli,
14000 Caen
61 rue de l’Abbaye
50100 Cherbourg-Octeville
L’école est située sur la presqu’île
portuaire de Caen, à 10 minutes
à pied du centre-ville.
En train
L’école est située à 700 mètres
de la gare de Caen.
En bus
Lignes 10, 15, 33 :
arrêt « ésam »
à 100 mètres de l'école
Ligne 20 :
arrêt « Rond-point de l’Orne »
à 300 mètres de l’école
Lignes 1,3, 6, 11 et 26 :
arrêt « Gare SNCF »
Lignes 7 et 21 :
arrêt « Place du 36e RI »
En tram
arrêt « Quai de Juillet »
À vélo
Station V’éol « Rond point
de l’Orne » à 300 mètres
de l’école
En automobile
Périphérique Nord,
sortie n°2, « Caen ZA,
Montalivet, SNCF »
L’école est située dans le site
de l’ancien Hôpital Maritime
de Cherbourg - Octeville,
rebaptisé Espace René Lebas,
en face de l’Arsenal.
En train
L’école est située à environ trois
kilomètres de la gare. À la sortie
de la gare, prendre la direction
« Équeurdreville ».
En bus
Ligne 3 ou 5 :
arrêt « Hôpital Maritime »
(dans les deux sens)
En automobile
Accès par la rue de l’Abbaye.
Venant de Cherbourg,
faire demi-tour à l’hôtel
des impôts.
79
Livre des études édité
par l’ésam Caen/Cherbourg
en septembre 2014.
Conception graphique :
Nathan Latour-Novo
Photographies :
Michèle Gottstein
et Justine Viard
Sauf :
- p. 39/53/56/61 : Anne Guiot
- p. 55 : Julie Laisney
- p. 73 : Nicolas Germain
Coordination :
Julie Laisney
Impression :
Corlet, Condé-sur-Noireau
Typographies :
Hopfen, Martin Borst
Aperçu, Colophon foundry
Légendes des photos :
p. 39 : atelier volume, Cherbourg, janvier 2015 ;
p. 45 : exposition Faire tomber les murs,
Caen, novembre 2014 ;
p. 47 : atelier « Territoires en mutation »
avec Gérard Dalla Santa, Caen,
décembre 2015 ;
p. 52 : accrochage d’Alexandre Brault
pour le DNAP option Art, Cherbourg,
juin 2015 ;
p. 53 : atelier « Construire un feu »
avec Olivier Specio, Cherbourg, mars 2015 ;
p. 55 : exposition Écrans & Camées, Caen,
mars 2015 ;
p. 56 : festival Poésie & Arts plastiques–
chapitre 2, Cherbourg, mars 2015 ;
p. 59 : atelier « Le métier de vivre »,
Caen, janvier 2015 ;
p. 61 : Lucien Suel, festival Poésie
& Arts plastiques – chapitre 2,
Cherbourg, mars 2015 ;
p.66 : accrochage de Justine Haelters
pour le DNAP option Communication,
Caen, juin 2015 ;
p.67 : accrochage de Pierre Casas
pour le DNAP option Communication,
Caen, juin 2015 ;
p. 69 : exposition Glass House
de Zoe Beloff, Caen, mars 2015 ;
p. 70 : salon Impressions multiples #4,
Caen, février 2015 ;
p.73 : atelier « Territoires »,
Biville, octobre 2014 ;
p. 74 : salon Impressions multiples #4,
Caen, février 2015.
école supérieure d’arts
& médias de Caen/Cherbourg
Président :
Marc Pottier
Directeur :
Éric Lengereau
Site de Caen (siège social)
17 cours Caffarelli
14000 Caen
Site de Cherbourg
61 rue de l’Abbaye
50100 Cherbourg-Octeville
02 14 37 25 00
[email protected]
www.esam-c2.fr
L’ésam Caen/Cherbourg est un établissement
public de coopération culturelle placé sous
la tutelle conjointe de la Communauté
d’agglomération Caen la mer, la Ville
de Cherbourg/Octeville, l’État et la Région
Basse-Normandie.

esam-c2.fr

Transcription

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