UN NOUVEL ESPOIR DE
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UN NOUVEL ESPOIR DE
IKDC Un nouveau traitement contre le cancer ? Qui sommes-nous ? « La découverte du Pr. Laurence ZITVOGEL fait naître beaucoup d’espoir chez les personnes qui vivent avec le cancer et qui, comme Sylvie, luttent contre cette maladie au quotidien. © Sylvie Lancrenon / H&K « Les cellules tueuses de tumeurs » UN NOUVEL ESPOIR DE TRAITEMENT CONTRE LE CANCER IKDC* *Interferon producing Killer Dentritic Cell Les travaux de recherche sont dirigés par le Professeur Laurence ZITVOGEL, Directrice de recherche et clinicienne, dans le cadre des programmes de recherche de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy/ Faculté de Médecine Paris Sud - Université Paris XI, menés par des équipes mixtes Institut Gustave Roussy/INSERM. Ce programme est soutenu par la Ligue contre le Cancer. Chercheuse et clinicienne, Laurence ZITVOGEL doit aujourd’hui poursuivre ses recherches pour pouvoir répondre à Sylvie, pour répondre aux espoirs des personnes malades, à ceux de leurs proches. Les derniers résultats obtenus par les équipes du Pr. Laurence Zitvogel (U805 INSERM, Centre d’Investigations Cliniques, IGR/Institut Curie) sont très importants et très prometteurs pour la lutte contre le cancer. Le passage aux essais cliniques est impératif pour transformer les hypothèses de la recherche en véritable espoir. Pour lancer cet essai dans les plus brefs délais et dans les meilleures conditions possibles, l’Institut Gustave Roussy a aujourd’hui besoin de fonds complémentaires. Nous comptons sur vous. Pour cela elle a besoin de nous, elle a besoin de fonds pour lancer au plus vite des essais cliniques chez l’homme et mettre au point un nouveau traitement susceptible de traiter certains cancers ! » Comment et pourquoi nous soutenir ? Isabelle Adjani Faire un don*, mobiliser d’autres donateurs pour réunir dans les plus brefs délais les fonds nécessaires au lancement des essais cliniques. Pour faire un don ? Il suffit d’établir un chèque à l’ordre de « I.G.R - projet IKDC » et de l’envoyer à l’adresse suivante : Institut de cancérologie Gustave Roussy / Professeur Laurence ZITVOGEL - Programme IKDC - 39 rue Camille Desmoulins 94805 VILLEJUIF Cedex «Sortons l’idée salvatrice de l’obscurité ! Tous ensemble, nous pouvons rassembler nos forces et moyens pour surmonter les obstacles nuisibles aux patients, en attente de nouvelles options thérapeutiques. * Tous les dons béneficient des avantages fiscaux en vigueur : réduction de 60% du montant du don pour les entreprises (dans la limite de 0,5% du CA HT), 66% pour les particuliers (dans la limite de 20% du revenu imposable). C’est à nous d’agir si nous voulons que la Science avance. Nous serons profondément heureux de partager avec vous cette victoire.» Professeur Laurence Zitvogel Brochure réalisée gracieusement par l’Agence Dream On et LUTHRINGER Imprimeur La conjoncture économico-politique française est telle que les investissements dans l’innovation biomédicale sont quasi inexistants. En face, les structures académiques ( Faculté, Hôpitaux publics, INSERM...) ne peuvent seules relever le défi. © E.Bonnet Il est possible de passer du résultat scientifique passionnant et plein d’espoir à la preuve du concept thérapeutique clinique. Mais il faut des moyens. « Docteur, Pour plus d’information : www.projet-IKDC.org C’est un appel au secours que je vous lance. Aidez-moi ! J’ai 43 ans, 3 enfants (18, 15 et 8 ans).Je ne veux pas mourir. J’ai toujours serré les dents, j’ai tout supporté. (…) Je mets beaucoup d’espoir en vous. J’attends de vos nouvelles,... donnez moi de l’espoir même si j’ai encore à patienter quelques temps...». Sylvie L. - le 15/03/2006 La recherche fondamentale La recherche clinique LES ESSAIS CLINIQUES : UN VÉRITABLE ESPOIR C’est la première cellule du système immunitaire qui sait à la fois migrer directement vers l’élément cancéreux, le reconnaître et le détruire en 4 heures : un véritable bazooka qui reconnaît jusqu’à 70% des cellules tumorales. Malheureusement cette cellule est extrêmement rare dans l’organisme : 1 cellule IKDC pour 1000 globules blancs circulants. Cette rareté explique pourquoi ces cellules n’ont pas pu jusqu’à présent gagner la partie. Il faut donc accroître leur nombre pour espérer qu’elles puissent venir à bout des tumeurs qui ont envahi un organisme soit en lui injectant un grand nombre d’IKDC soit en stimulant in vivo leur multiplication par un traitement adapté. © IGR - 3 cellules IKDC accollées et colorées. UN TRAITEMENT ADAPTÉ ET STIMULATEUR COMBINANT DEUX MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX EXISTANTS Nous avons réalisé un essai chez des souris atteintes de mélanomes ayant déjà métastasé dans les poumons. Pour obtenir une multiplication, une prolifération des IKDC, nous leur avons administré deux produits anticancéreux existants (le Glivec ®* et l’Interleukine II ®**.) Après une quinzaine de jours, nous avons constaté que les métastases pulmonaires des souris traitées avaient disparu alors que dans le groupe témoin non traité, elles avaient largement envahi les poumons. Une analyse au microscope des poumons des souris traitées a révélé par la suite une présence massive de ces nouvelles cellules tueuses, les IKDC, prouvant que cette association de médicaments entraîne une formidable multiplication de ces nouvelles armes du système immunitaire. * Glivec : médicament utilisé pour le traitement des leucémies myéloïdes chroniques et des sarcomes digestifs. ** Interleukine-II : substance plasmatique soluble utilisée dans le traitement du cancer du rein. © Hervé Prat © Hervé Prat LES IKDC - INTERFERON PRODUCING KILLER DENDRITIC CELL Dans le système immunitaire de la souris, nous avons mis en lumière la présence d’une nouvelle cellule hybride qui appartient à la famille des cellules dendritiques et qui est capable de tuer elle-même directement les cellules cancéreuses. Et demain? Qu’avons-nous découvert chez l’homme ? IDENTIFIER LES IKDC DANS LE SYSTÈME IMMUNITAIRE HUMAIN Les phénomènes biologiques importants sont récurrents chez tous les mammifères. Nous pouvons donc émettre l’hypothèse que les cellules tueuses existent chez l’homme : nous devons vérifier cette hypothèse en identifiant les IKDC dans le système immunitaire humain. Peu nombreuses et très petites (5 à 6 microns, soit 5 à 10 fois plus petites que les cellules cancéreuses), ces cellules sont très difficiles à identifier de manière isolée. C’est donc en cherchant à multiplier leur nombre qu’il sera d’une part plus facile de mettre en évidence leur existence chez l’homme et d’autre part d’étudier et de démontrer leur action létale sur les cellules tumorales humaines in vivo. Nous espérons atteindre ce résultat dans les 6 prochains mois. Nous devons passer du stade de la recherche fondamentale à celui de la recherche clinique dans le cadre d’essais cliniques et thérapeutiques dont la phase I/II aura un double objectif : ¢ identifier les IKDC et leur action chez l’homme ¢tester l’efficacité de cette combinaison de médicaments dans le traitement de certains cancers en étudiant à la fois le dosage efficace, le dosage supporté par l’organisme et les éventuels effets secondaires (non toxicité). Les essais cliniques concerneront 3 pathologies pour lesquelles de nombreux patients sont aujourd’hui en impasse thérapeutique et dont le mode d’invasion est susceptible d’être directement contré par le mode d’action des IKDC. Il s’agit des cancers du foie, des tumeurs ovariennes et des sarcomes du tube digestif. La phase I/II de ces 3 essais cliniques va se dérouler sur une période de 2 ans et inclure 45 patients résistants aux thérapies conventionnelles (15 par essai). DES MOYENS POUR AGIR : UNE VÉRITABLE URGENCE Pour lancer la phase I/II sans plus attendre nous avons besoin de moyens supplémentaires : des moyens humains et des moyens techniques qui permettront d’assurer à la fois la sécurité et le confort des patients, la qualité des résultats et l’indépendance de la recherche. Nous avons besoin de 1.000.000 d’Euros (environ 300.000 Euros pour les moyens humains et 700.000 Euros pour les moyens techniques) pour lancer les essais cliniques et les mener à terme. Si les résultats de la phase I/II sont à la hauteur de nos espérances, nous passerons dans un an à la phase III auprès de 150 patients, phase au terme de laquelle (3 ans) tous les médecins traitant les pathologies étudiées pourront prescrire ce nouveau traitement à leurs patients. Sans préjuger des résultats et sans donner de faux espoirs, nous espérons que l’ensemble de ces recherches débouchera sur des perspectives thérapeutiques plus larges pour d’autres pathologies cancéreuses. « La découverte d’une nouvelle sous-population de cellules dendritiques tueuses de tumeurs par Laurence Zitvogel et son équipe marque une étape capitale dans la biologie des défenses anti-tumorales. Ce phénomène vient d’être démontré chez la souris dans une publication parue dans le prestigieux journal « Nature Medicine ». Il faut donc absolument débuter des essais de phase I et II chez l’homme tant l’espoir est grand d’aider des milliers de malades chez lesquels certains cancers sont non contrôlés. Ces phases I et II sont coûteuses, c’est pourquoi Laurence Zitvogel a besoin de l ‘appui de tous et elle a assurément derrière elle sa faculté de médecine et son université. Le pari en vaut la chandelle : Aidez la ! » Pr. B. Charpentier Doyen de la Faculté de Médecine Paris-Sud 11 © Hervé Prat Qu’avons-nous découvert chez la souris ? « Les progrès en cancérologie ne peuvent plus être le fruit de découvertes isolées. La complexité scientifique et technologique des problèmes abordés, la densité des problèmes humains, sociaux et économiques posés par le Cancer sont tels que, plus que jamais, la Cancérologie est une discipline d’équipe. Je suis fier, en tant que Directeur de l’Institut de Cancérologie Gustave Roussy, de l‘exemple apporté à cet égard par Laurence Zitvogel. Cette jeune et brillante médecin - cancérologue, tout en gardant son attachement et son dévouement auprès des malades, a su aborder les sujets les plus fondamentaux de l’Immunologie, et en particulier les mécanismes intimes de la défense de l’individu contre ses propres cellules tumorales. L’originalité de sa vision, ses qualités de directrice et d’animatrice d’équipe, son intégration dans un grand Institut pluridisciplinaire de cancérologie, l’ont amenée en peu d’années, à révolutionner l’Immunologie des tumeurs et à ouvrir de nouvelles possibilités thérapeutiques prometteuses et passionnantes. Il faut absolument aider cette médecin - chercheur qui allie avec tant de brio Science et Humanité.» Pr. T. Tursz Directeur de L’Institut de cancérologie Gustave-Roussy