Dossier pédagogique Le temps de l`audace et de l`engagement

Transcription

Dossier pédagogique Le temps de l`audace et de l`engagement
EXPOSITION
LE TEMPS DE L’AUDACE
ET DE L’ENGAGEMENT
- DE LEUR TEMPS (5) LES COLLECTIONS PRIVÉES FRANÇAISES
12 MARS - 8 MAI 2016
DOSSIER PÉDAGOGIQUE -
ENSEIGNANTS DE COLLÈGES ET DE LYCÉES
Le présent document n’a aucune valeur d’exhaustivité.
Il a pour objectif de suggérer un certain nombre de pistes, permettant aux personnels enseignants de
prolonger, en amont ou en aval, la visite de l’exposition.
Il a été réalisé dans le cadre du partenariat entre le Service des publics de l’Institut d’art contemporain & les enseignantes relais : Aurélie Talabard pour l’Académie de Lyon ([email protected])
et Hélène Croisonnier pour l’Académie de Grenoble ([email protected]).
IAC - Dossier pédagogique
LE TEMPS DE L'AUDACE ET DE L'ENGAGEMENT
Plan du dossier
Présentation de l'exposition
De leur temps
Objectif
Le temps de l'audace et de l'engagement
Le titre
Les oeuvres
Un travail collaboratif
Qu'est ce qu'un collectionneur ?
Comment aborder l'exposition
Pistes d'exploitation pédagogique autour de la notion de la collection
Cycle 3
Cycle 4
Lycée
p.2
p.2
p.3
p.4
p.5
p.6
Approche thématique
# Rêve Éveillé # songe # onirique # fantôme p.9
# organique # matière # vivant # animalité p.12
# trans- # rituel # symbolique # spirituel p.16
# protocole # plan # abstraction # méthode p.18
# éditions # livres d'artistes p.19
# ornements # théâtralité # artifices # motifs # arabesques p.21
# emprunts # citation # réappropriation # méta-art p.22
# déplacements # transgressions p.24
# Pop Conso # Globalisation p.27
#perceptions # expériences # sensible p.29
Documents
Carte Heuristique Collectionneur p.31
Informations visites p.32
1
De leur temps
L'exposition « Le temps de l'audace et de l'engagement » est le 5ème volet de
« De leur temps », triennale conduite par l'association pour la diffusion
internationale de l'art français (ADIAF) qui propose un « instantané » des
collections françaises d’art contemporain à travers une sélection d’œuvres
acquises par les collectionneurs privés au cours des trois années précédant
l’exposition. L' ambition est de saisir sur le vif des collections particulières en
cours de constitution, d’observer les options prises, les choix opérés dans la
création actuelle. Constituant un panorama unique des achats récents des
collectionneurs français, elle témoigne de la vitalité de ces collectionneurs aux
sensibilités différentes et de leur engagement résolu, voire fervent, en faveur
de l’art « de leur temps ».
Objectifs
–
–
–
donner à voir ce que l’oeil du collectionneur privé a sélectionné dans
une courte et récente période de temps,
mettre en avant des artistes au devenir encore incertain, pas totalement
médiatisés ou institutionnalisés ou parfois injustement oubliés,
montrer que des individus peuvent agir avec efficacité, rapidité et
pertinence.
Historique des
Expositions « De leur
temps »
2004
2007
2010
2013
2016
:
:
:
:
:
Tourcoing
Grenoble
Strasbourg
Nantes
Villeurbanne
ADIAF
400 collectionneurs
privés engagés
Prix Marcel Duchamp
créé en 2000
http://www.adiaf.com/
Le temps de l'audace et de l'engagement
Le titre
Audace : de création, audace pour les collectionneurs à repérer des oeuvres
Engagement : des collectionneurs aux côtés des artistes
Les oeuvres
L'exposition « Le temps de l'audace et de l'engagement » regroupe 157 oeuvres dont 12 d'entre elles
sont des créations (créées sur place à l'IAC pour l'exposition).
Le nombre d'oeuvres peut surprendre le visiteur habitué aux espaces épurés et blancs de l'IAC. Pour cette
exposition, les salles de l'IAC ont été divisées, cloisonnées en plus petits espaces afin de répartir les
oeuvres. Les espaces d'exposition se font labyrinthiques.
2
Un travail collaboratif
Pour le public scolaire, l'exposition permettra de mettre en avant ce qu'est une collection. Il est
important de comprendre que les collections peuvent être privées ou publiques (c'est le cas de la
collection de l'IAC).
L'art d'aujourd'hui s'articule dans des liens étroits entre collection et création.
L'IAC en tant que Centre d'art promeut la création, en même temps qu'il élabore une collection.
Ainsi, le rôle des collectionneurs n'est plus seulement d’emmagasiner des pièces uniques, mais aussi
d'intervenir dans les différentes étapes du processus qui mène l'artiste vers l'avénement de son Oeuvre.
Ces questions pourront être abordées dans le cadre, notamment du cours d'arts plastiques au lycée en
Terminale Littéraire où les élèves abordent avec leur professeur la question du chemin de l'oeuvre.
3
Qu'est-ce qu'un collectionneur ?
Si le nom a fait officiellement son entrée dans le dictionnaire en 1789, sa définition recouvre des
pratiques différentes : certaines approches mettent en avant la valeur subjective attachée à l’objet, tandis
que d’autres soulignent l’importance du processus d’accumulation et de sélection. De nombreux traits
semblent pouvoir définir communément les collectionneurs, quel que soit l’objet de la collection,
coquillage, timbre, papillon ou encore oeuvre d’art. Toutefois, les collectionneurs qui soutiennent l’art
« en train de se faire » se distinguent par des pratiques plus variées que celles usuellement relevées chez
leurs homologues. En effet, en plus d’être acquéreur, le collectionneur d’art contemporain est susceptible
d’agir sur la vie artistique, notamment grâce au soutien matériel apporté aux artistes et en contribuant à
la construction de la valeur artistique.
Source : http://www.culturecommunication.gouv.fr/Actualites/En-continu/Enquete-qui-sont-lescollectionneurs-d-art-contemporain
Carte heuristique établie d'après l'enquête sur les collectionneurs citée ci-dessus.
Carte en plein format présentée en annexe
L'idée de collection dans les oeuvres de l'exposition
Judith DESCHAMPS, Dorith Galuz Collectionneuse, 2014, mise en scène d'une collectionneuse d'art
contemporain.
Bérengère HÉNIN, Calendrier Vanité, 2007. Collection de dates.
Arnaud LABELLE-ROJOUX, Just art Darling !, 1993-2006, collection d'oeuvres d'un même artiste, exposées
de manière frontale.
Emilie BROUT, Maxime MARION, Dérives, 2011-en cours. Extraits vidéo, film génératif et infini.
Maude MARIS, Chimères, 2015.
JO-EY TANG, Documents from like an Intruder, the speaker removes his cap, 2014.
Julie C. FORTIER, La collection, 2016.
Lecture pour prolonger le plaisir de la collection
Henri CUECO, Le collectionneur de collections, Éditions du Seuil, 1995
4
Comment aborder l'exposition ?
L'exposition « Le temps de l'audace et de l'engagement » donne à voir la variété, la disparité, la profusion
des oeuvres d'art qui fondent notre contemporanéité et qui sont aussi le reflet de notre société. Aborder
l'exposition peut s'avérer complexe compte tenu du grand nombre d'oeuvres. Nous vous proposons
plusieurs approches possibles.
Par thématiques
Les oeuvres sont regroupées par salles et par thématiques. Nous avons fait le choix de réaliser un dossier
pédagogique qui respecte cette approche. Le professeur en visite avec ses classes pourra choisir d'aborder
une ou plusieurs salles de l'exposition en fonction des points du programme qu'il souhaite traiter avec ses
élèves. Les entrées proposées dans ce dossier pédagogique respectent autant que possible le contenu des
programmes.
Par nature de l'oeuvre
Choisir d'aborder l'exposition en considérant, par exemple, uniquement les oeuvres peintes peut s'avérer
pertinent. Cela mettrait en avant les questions de la représentation, de la figuration et de l'oeuvre. Il
serait intéressant de faire comprendre aux élèves les héritages en jeu dans la peinture contemporaine et
sa volonté de s'affranchir de la tradition en utilisant les codes actuels.
On pourrait également proposer aux élèves un parcours autour des oeuvres vidéographiques qui sont
largement représentées dans les salles.
Par la scénographie
Mettre en avant les choix scénographiques faits pour l'exposition : qu'est-ce qui différencie les oeuvres
issues des collections et celles produites sur place ? Comment les oeuvres sont réparties dans l'espace ?
Comment le spectateur perçoit-il les oeuvres ? Quels sont les dispositifs de présentation utilisés ?
Cette démarche sera axée sur l'approche sensible des oeuvres par le spectateur. Il ne sera pas nécessaire
de creuser le sens de chacune des oeuvres.
Par la collection
Comprendre le rôle d'un collectionneur et le fonctionnement de l'art aujourd'hui. Aborder les oeuvres qui
donnent à voir une idée de la collection.
Il pourrait être possible de demander à l'élève de se mettre à la place d'un collectionneur et de choisir
dans l'ensemble des oeuvres proposées celle(s) qu'il achèterait. Il est possible d'inviter les élèves à
argumenter et débattre autour de leurs choix.
Par les choix de l'élève
Proposer à l'élève d'être maître de son parcours et de sélectionner parmi les oeuvres proposées quelques
oeuvres auxquelles il a été sensible. Lui demander de rédiger un court paragraphe justifiant son choix.
La démarche peut également s'effectuer de manière plastique par l'usage d'éléments du langage
artistique : dessins, croquis, schémas, photographies, qui peuvent ponctuer le parcours des élèves dans
l'espace d'exposition.
5
Exploitations pédagogiques autour de la notion de Collection
CYCLE 3
CM1
CM2
Apprendre aux élèves à distinguer Apprendre aux élèves à définir les
les qualités physiques des
relations entre la sensation
matériaux.
colorée et les qualités physiques
de la matière colorée.
Ma collection de matériaux
Démarche exploratoire chaque
Monochrome
élève collectionne pendant deux
Démarche exploratoire : chaque
mois des matériaux différents.
élève récolte pendant deux mois
des éléments de la même couleur.
Ma collection de matériaux est
une œuvre d'art.
Ma collection monochrome
Comment donner un statut
peut en cacher une autre.
artistique à une collection de
Comment classifier de manière
matériaux ?
cohérente des éléments
monochromes dans une
Pistes de productions artistiques : collection, autrement que par la
- Représentation
couleur ?
- Collage
- Fabrication
Pistes de classifications
- Assemblage
artistiques :
- Installation
- par la matière,
- Dispositifs de présentation
- par la texture,
- par la forme,
- par la taille,
- par le poids...etc
6 ème
Apprendre aux élèves à créer une
cohérence plastique avec des
éléments hétérogènes.
Collecte d'objets de rebut
Démarche exploratoire chaque
élève collecte pendant deux mois
des objets de rebut.
Drôle de tête
Comment réaliser une
représentation figurative
cohérente à partir d'objets de
rebut hétérogènes ?
Pistes de productions artistiques :
- Représentation bi ou
tridimensionnelles
- Collage
- Fabrication
- Assemblage
- Installation
- Photographie
- Vidéo
6
CYCLE 4
EPI Transition écologique et
développement durable
5 ème
EPI Culture et création
artistique
4 ème
EPI Information,
communication, citoyenneté
3 ème
Apprendre aux élèves à exploiter
les rapports entre l'espace perçu,
ressenti et l'espace représenté ou
construit.
Apprendre aux élèves à utiliser le
numérique en tant que processus
et matériaux artistiques
(langages, outils, supports).
Apprendre aux élèves à distinguer
les rapports complexes que les
images fixes ou animées
entretiennent avec la réalité.
L'expérience sensible de
l'espace
En interdisciplinarité avec les
professeurs de sciences et vie de
la terre, d'histoire-géographie,
d'éducation physique et sportive
et d'arts plastiques, les élèves
effectuent l'analyse d'un espace
naturel réel, en extérieur, et
recueillent aux moyens de
langages différents (français,
scientifiques, artistiques,
corporels) des données sur ce
paysage. Cette approche permet
un croisement des concepts sur
l'espace naturel, comme celui
d'écosystème en S.V.T., d'espace
tridimensionnel aux propriétés
physiques particulières en arts
plastiques, d'espace
tridimensionnel dans lequel
s'oriente le corps en E.P.S,
comme espace naturel historique
et géographique en histoiregéographie.
La matérialité de l'oeuvre ;
l'objet et l'oeuvre
En interdisciplinarité avec les
professeurs de lettres, de
technologie, d'éducation musicale
et d'arts plastiques, les élèves
visitent l'exposition, dédiée aux
collections françaises d'art
contemporain, Le temps de
l'audace et de l'engagement, à
l'IAC. Au cours de cette visite, ils
rencontrent des professionnels de
l'art : médiateur, régisseur,
commissaire d'exposition, artiste,
responsable communication...etc.
Images, réalité et fiction
En interdisciplinarité avec les
professeurs de lettres, d'histoiregéographie éducation morale et
civique, de langues vivantes et
d'arts plastiques, les élèves
analysent régulièrement
l'actualité diffusées par la presse
écrite, radiophonique,
audiovisuelle, le
photojournalisme, le dessin de
presse, le documentaire... etc,
dans le but de développer leur
sens critique et leur
discernement.
Ils collectent tout au long de
l'année scolaire des documents
d'actualité qu'ils analysent et ils
réalisent un journal télévisé
synthétisant les temps forts de
cette actualité, entre réalité et
fiction.
Au cours de la semaine de la
presse, ils rencontreront un
journaliste, exposeront leurs
travaux et diffuseront les vidéos
de leur journal télévisé.
Collection d'un paysage
Comment représenter l'espace
naturel réel, perçu et ressenti, de
trois manières différentes ?
Travail par groupes de 3 élèves
Pistes de productions :
- représentations bi ou
tridimensionnelles
- représentations du paysage
dans le passé, dans le présent,
dans le futur,
- carnet de croquis,
- herbiers,
- photographie,
- peinture,
- modelage,
- maquette,
- assemblage,
- installation,
- carte géographique,
- plan,
- vidéo,
- enregistrement sonores... etc
Collectionneurs d'art
numérique
Les élèves produisent des œuvres
d'art numérique en exploitant des
langages (français, technologique,
artistique), des outils et des
supports différents. Ils constituent
progressivement une collection
d'art numérique, dont ils
organisent l'exposition au cours
de la journée des portes ouvertes
de leur établissement.
Vrai faux journal
Comment transformer en fiction
des images d'actualités réelles ?
Travail en groupe de 3 élèves
Pistes de productions :
- article de journaux de presse,
- photographie documentaire,
- photomontage,
- dessin de presse, caricature,
- vidéos documentaires,
- reportage ...etc.
7
LYCÉE
nd
2
d'exploration
Resituer le travail de l'artiste
dans le cadre de l'univers de
production.
Comprendre l'articulation entre le
travail de l'artiste et les acteurs
de l'art contemporain. Quels liens
l'artiste entretient-il avec le
collectionneur ? Avec le
galeriste ? Avec les structures
culturelles ?
Terminale L
Terminale
L'oeuvre, le chemin de
l'oeuvre
Les stratégies de présentation
En quoi le fait de collectionner
peut-il constituer un processus
artistique singulier ?
Quel est le rôle du collectionneur
dans le processus artistique ?
Comment peut-il révéler certaines
productions, en exclure d'autres ?
Le monde est leur atelier
La collection et l'accumulation
comme processus artistique chez
Ai WEIWEI :
Still Life, 1993-2000
Marble Doors, 2007
Oil Spills, 2006
Fairytale People, 2007
Fairytale Luggage, 2007
Fairytale Chairs, 2007
Colored Vases, 2006, etc...
Comment présenter une
collection ? Comment mettre en
lien des oeuvres ? Quel est le rôle
du commissaire d'exposition ?
Réalisation d'un projet
d'exposition à partir d'oeuvres
issues de l'exposition, d'une
collection particulière ou de la
collection de l'IAC via l'outil
http://navigart.fr/iac/#/
8
# Rêve Éveillé # songe # onirique # fantôme
Salles 1 et 1 bis
Delphine BALLEY (production)
Faux-semblants (1)
La représentation
Code
La couleur noire prédominante dans les œuvres de la salle 1 plonge le spectateur L'oeuvre de Pierre
dans le monde de la nuit et du rêve. Symboliquement, le noir est le plus souvent SOULAGES
entendu sous son aspect froid, négatif, associé aux ténèbres.
Exposition L'intérieur de
Dans ces nombreuses représentations de la nuit, les bâtiments, les personnages, la
la nuit, George SHIRAS,
nature apparaissent de manière troublante et fugace, grâce à des effets picturaux ou
Musée de la Chasse et de
photographiques de lumière. Comme tout symbole, la nuit elle-même présente un la Nature, Paris, 15
double aspect, celui de l'inconscient, des rêves, de l'indéterminé, des ténèbres, mais septembre 2015 au 14
aussi celui de la préparation du jour, où jaillira la lumière de la vie.
février 2016
Delphine BALLEY, Faux-semblants (1), 2016, photographie
Johann RIVAT, The Last gasoline, 2008, peinture
Pierre SEINTURIER, It's wet T-shirt night ! AGAIN ! , 2015, pastel à l'huile
sur papier
Johann Heinrich
FÜSSLI, Le Cauchemar,
1781, huile sur toile
Yan XING, Arty super-arty, 2013, photographie
Vincent VAN GOGH,
Nuit étoilée, 1888, huile
Niels TRANNOIS, Looks Like you've been touched by Rati and that's for real, sur toile
2011, impression et peinture sur bois
From Lagos to Rio et Armazen frigorifico, Evangelia KRANIOTI, 2010,
photographie
Sylvain COUZINET-JACQUES, Sans titre, série Outstanding Nominals, 1/3,
2012, photographie
Alexander DUKE, Diptyque, 2012, photographie
Edward HOPPER,
Nihgthawks, 1942, huile
sur toile
Charles LAUGHTON,
La nuit du chasseur,
1955, film
Procédés :
Les oeuvres exposées dans cette salle relèvent de procédés de représentation
artistiques variés.
Procédés bidimensionnels comme le dessin, la peinture et la photographie
Pierre SEINTURIER, It's wet T-shirt night ! AGAIN ! , 2015, pastel à l'huile
Amélie BERTRAND, Sidewalk surfboard, 2010, huile sur toile
Olivier MASMONTEIL, Tribute to Leopold Stephan and Mucha, 2014, huile
sur toile
Adrien MISSIKA, A Dying Generation, 2011, photographie
COLLECTIF_FACT, The course of things, 2012, vidéo
Procédés tridimensionnels comme la sculpture ou l'objet détourné.
BERDAGUER & PÉJUS, Architecture fantôme, 2011, sculpture
Laurent PERNOT, Mirror, série des « Natures mortes » (« Still life »), 2015
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Procédés à la fois bidimensionnels et tridimensionnels
Nathalie BOUTTÉ, Bookends (Suzanne), 2012, collage
Niels TRANNOIS, Looks Like you've been touched by Rati and that's for real,
2011, impression et peinture
Procédés de l'image animée comme la vidéo
COLLECTIF_FACT, The course of things, 2012, Vidéo
Laura KUUSK, Almost Film 1, « Bernard Peur », 2010, vidéo
Écart et ressemblance
De nombreuses œuvres représentent des éléments identifiables du réel mais
transformés par des choix de procédés et de processus artistiques qui établissent
des écarts entre la représentation et notre perception de la réalité.
Nathalie BOUTTÉ, Bookends (Suzanne), 2012, collage : utilisation un procédé
artistique fascinant. Elle représente un portrait photographique réel en sculptant des
languettes de papier. Selon le point de vue du spectateur, cette représentation se
construit ou se déconstruit.
Vik MUNIZ, SelfPortrait (Picture of
Magazine, Portrait),
2003.
Alexander DUKE, Diptyque, 2012, photographies, l'artiste réalise des prises de Chuck CLOSE, Roy I,
1994.
vues photographiques soumises à des temps d'exposition longs de nuit, de
bâtiments réels, éclairés à la lampe torche. Ses représentations apparaissent comme
des visions fugaces qui s'écartent de la réalité.
Sylvain COUZINET-JACQUES, Sans titre, série Outstanding Nominals, 1/3,
photographies : l'artiste agrandit et recadre des enregistrements, réalisés par la
police, d'émeutiers qui se cachent à l'aide de capuche. Ce procédé technique aboutit
George SHIRAS, Lynx,
à la figuration floue d'hommes voilés ressemblant à des spectres.
Loon, Lake, Ontario,
Canada, 1902,
photographie
Johann RIVAT, The Last gasoline, 2008, peinture : une station service
lumineuse, du toit de laquelle dégouline de la peinture bleue, telle une apparition
Ed RUSCHA, Twentysix
étrange plongée dans la nuit.
Gazoline Stations, 1963.
Laurent PERNOT, Mirror, série des « Natures mortes » (« Still life »), 2015, Michelangelo
objet détournée : le spectateur découvre dans le miroir couvert de neige artificielle PISTOLETTO,
le reflet de son propre visage transformé par le procédé de l'artiste Laurent PERNOT. Tableaux-Miroirs, depuis
1962
La narration
La narration visuelle construite dans une image fixe
Pierre SEINTURIER, It's wet T-shirt night ! AGAIN ! , 2015, pastel à l'huile : FRA ANGELICO,
L'annonciation,1430,
La juxtaposition des plans échelonnés dans l'image, oppose les personnages de la Tempera
scène, entre ceux du premier plan et ceux de l'arrière plan, ce qui instaure une
narration entre poursuivants et poursuivis.
Olivier MASMONTEIL, Tribute to Leopold Stephan and Mucha, 2014, l'artiste
peint un paysage de manière classique, auquel il superpose les lignes de contour
colorées d'une architecture et d'une personne, ce qui leur confère une apparence
fantomatique, tout en créant une tension entre les différents éléments représentés
dans le tableau. Rencontre d'images indicielles, entre un paysage, une
architecture et une personne, dont s'empare le visiteur afin d'imaginer une histoire.
Yan XING, Arty super-arty, 2013, photographie : Issue d'une vidéo, l'œuvre
photographique de Yan Xing est un arrêt sur image d'une vidéo. Le temps de l'action
des personnages semble suspendu et invite le spectateur à imaginer l'avant et
l'après de cette représentation.
10
La narration visuelle construite par des images sérielles
Thibault BRUNET,
Série Vice City, Série
Evangelia KRANIOTI, From Lagos to Rio, 2010, photographies. Evangelia Landscape
KRANIOTI exploite une mise en scène récurrente dans sa série photographique,
celle d'une femme solitaire, vue de dos et de loin, isolée au centre d'espaces réels,
comme un paysage urbain ou une plateforme de cargo. Ces œuvres nous
questionnent sur la place de la femme dans le monde qui la domine.
La narration visuelle construite par des images animées et séquentielles
Laura KUUSK, Almost Film 1, « Bernard Peur », 2010, vidéo
Duane MICHALS
Things are Queer, 1973,
photographie
COLLECTIF_FACT, The course of things, 2012, Vidéo : Par le montage judicieux
d'images vidéographiques enregistrées dans le Musée d'Histoire Naturelle de
Londres, Collectif_Fact crée une narration vraisemblable où les visiteurs et les
gardiens du musée deviennent les personnages d'un drame fictif.
Karel WILLIAM,
Opération lune, 2002
Images, réalité et fiction
De nombreuses œuvres entretiennent un rapport complexe à la réalité.
Les photographies et les vidéos exposées sont des enregistrements d'espaces réels
ou de personnes, qui par le truchement de procédés et de procédures artistiques
plongent le spectateur dans des fictions d'une inquiétante étrangeté.
Delphine BALLEY, Faux-semblants (1), 2016, photographie
Alexander DUKE, Diptyque, 2012, photographies
Evangelia KRANIOTI, From Lagos to Rio, 2010, photographies
Joan FONTCUBERTA,
Fauna, 1985-1989,
installation
Sylvain COUZINET-JACQUES, Sans titre, série Outstanding Nominals, 1/3,
photographies
Valérie BELIN,
Mannequin, Untitled,
2003, photographie
Une inquiétante étrangeté que nous retrouvons dans d'autres représentations
d'éléments de la réalité a priori banals.
Laurent PERNOT, Mirror, série des « Natures mortes » (« Still life »), 2015,
objet détourné
Johann RIVAT, The Last gasoline, 2008, peinture
BERDAGUER & PÉJUS, Architecture fantôme, 2011, sculpture
MAN RAY, Cadeau,
1921-1972, fer à
repasser, clous.
11
# organique # matière # vivant # animalité
Salle 2 et jardin
Julien DES MONSTIERS (production)
Monet Back
La matérialité de l'oeuvre
Les œuvres exposées dans cette salle mettent en évidence une très grandes
diversité de matières et de matériaux.
La matière est une substance constituant les corps, douée de propriétés
physiques.
Le matériau est une substance quelconque utilisée à la construction des objets,
machines, bâtiments, etc. On classe les matériaux en grandes classes : métaux,
céramiques, verres, textiles, polymères, pierres et bétons, matériaux composites
naturels [bois, os] ou artificiels.
Matières minérales
Bojan SARCEVIC, He,
Davide BALULA, Buried Painting (St Claude), 2012-2013, particules de terre 2011.
sur toile
Nicolas MOMEIN, Incomplete close cube, Aliboron l'a digéré, 2011, pierres
Jonathan LOPPIN,
de sel léchées par des vaches
Déracinés.
Giuseppe PENONE,
Arbre de 5 mètres, 1973,
bois
Matières naturelles
Toni GRAND, Sans titre, 2012, bois équarrie fissuré collé
Guillaume LEBLON,
Chrysocale miroir carré,
2007, bronze doré
Métaux
Nina CANELL, Here And Gone Again, 2012, fil de cuivre, clou
Nöel DOLLA, Le Grand Leurre,1986, sculpture, métal et peinture
Matériaux composites
Robert
Neïl BELOUFA, Vintage series, 2014, MDF (bois), métal, câble, prises RAUSCHENBERG,
Monogram, 1955-59,
électriques et interrupteur
Freestanding combine
Michel BLAZY, Fontaine, 2015, verre, eau, colorants alimentaires,
conservateur, plaques de plâtre
Isabelle FERREIRA, Subtraction (MO 80), 2013, bois, peinture acrylique
(contre plaqué peint dont la surface est sculptée au marteau)
Éva JOSPIN, Forêt, 2014, carton, colle, bois
BASSERODE, Sans titre, 1994, métal, roues en plastique sonores, arbres de
maquette, squelette de cygne
Daniel OTERO TORRES, Homme assis, 2015, crayon sur aluminium, acier,
verre, plantes vertes
Florian et Michael QUISTREBERT, Untitled
modeling paste, LED sur panneau de bois
(Overlight),
2014,
huile,
Matériaux nobles
Nina CANELL, Here And Gone Again, 2012, fil de cuivre, clou
12
Matériaux humbles
Davide BALULA, Buried Painting (St Claude), 2012-2013, particules de terre
sur toile
Neïl BELOUFA, Vintage series, 2014, MDF (bois), métal, câble, prises
électriques et interrupteur
Michel BLAZY, Fontaine, 2015,
conservateur, plaques de plâtre
verre,
eau,
colorants
alimentaires,
Alain DECLERCQ,
Isabelle FERREIRA, Subtraction (MO 80), 2013, bois, peinture acrylique Lebanon, 7000 tirs 22
long rifle sur bois
(contre plaqué peint dont la surface est sculptée au marteau)
Toni GRAND, Sans titre, 2012, bois équarrie fissuré collé
Éva JOSPIN, Forêt, 2014, carton, colle, bois
Nicolas MOMEIN, Incomplete close cube, Aliboron l'a digéré, 2011, pierres
de sel léchées par des vaches
L'objet comme matériau en art
Neïl BELOUFA, Vintage series, 2014, MDF (bois), métal, câble, prises Marcel DUCHAMP,
Roue de bicyclette, 1913
électriques et interrupteur
Michel BLAZY, Fontaine, 2015,
conservateur, plaques de plâtre
verre,
eau,
colorants
alimentaires,
BASSERODE, Sans titre, 1994, métal, roues en plastique sonores, arbres de
maquette, squelette de cygne
Processus de transformation de la matière
Par le geste
Julien DES MONSTIERS, Monet Back, 2016, peinture à l'huile sur toile
Brice MARDEN, 6
(Courses), 1987-1988.
Isabelle FERREIRA, Subtraction (MO 80), 2013, bois, peinture acrylique Jackson POLLOCK,
Blue Poles (« Poteaux
(contre plaqué peint dont la surface est sculptée au marteau)
bleus »), 1953
Florian et Michael QUISTREBERT, Untitled (Overlight), 2014, huile, modeling
paste, LED sur panneau de bois
Lionel SABATTÉ, Infusion Hippolymorphe, 2014, acrylique et huile sur toile
Par l'outil
Lucio FONTANA,
Isabelle FERREIRA sculpte ses tableaux peints avec le marteau arrache clou, Éva Concept spatial,
Attentes, 1965, peinture
Jospin découpe le carton au cutter
à l'eau sur toile,
Par assemblage
Neïl BELOUFA, Vintage series, 2014, MDF (bois), métal, câble, prises
électriques et interrupteur
Michel BLAZY,Fontaine, 2015,
conservateur, plaques de plâtre
verre,
eau,
colorants
Toni GRAND, Sans titre, 2012, bois équarrie fissuré collé
Pablo, PICASSO,
alimentaires, Construction : violon,
1915, tôle peinte, corde
et fil de fer.
BASSERODE, Sans titre, 1994, métal, roues en plastique sonores, arbres de
maquette, squelette de cygne
Daniel OTERO TORRES, Homme assis, 2015, crayon sur aluminium, acier,
verre, plantes vertes
Florian et Michael QUISTREBERT, Untitled (Overlight), 2014, huile, modeling
paste, LED sur panneau de bois
Par tressage
13
Nina CANELL, Here And Gone Again, 2012, fil de cuivre, clou
Par taille directe
Isabelle FERREIRA, Subtraction (MO 80), 2013, bois, peinture acrylique
(contre plaqué peint dont la surface est sculptée au marteau)
Neïl BELOUFA, Vintage series, 2014, MDF (bois), métal, câble, prises
électriques et interrupteur
Par collage
Éva JOSPIN, Forêt, 2014, carton, colle, bois
Par action indirecte
Georges BRAQUE,
Violon et Pipe, « Le
Quotidien », 1913,
collage
Nicolas MOMEIN, Incomplete close cube, Aliboron l'a digéré, 2011, pierres
de sel léchées par des vaches
Par coulure
Lionel SABATTÉ, Infusion Hippolymorphe, 2014, acrylique et huile sur toile
Morris LOUIS,
Claustral, 1961
Par hasard maîtrisé
Lionel SABATTÉ, Infusion Hippolymorphe, 2014, acrylique et huile sur toile
Techniques hybrides
Sculpture/Objet
Victor BRAUNER,
Neïl BELOUFA, Vintage series, 2014, MDF (bois), métal, câble, prises Loup-table, 1939-1947
bois et éléments de
électriques et interrupteur
renard naturalisé
Peinture/Sculpture
Michel BLAZY, Fontaine, 2015,
conservateur, plaques de plâtre
verre,
eau,
Florian et Michael QUISTREBERT, Untitled
modeling paste, LED sur panneau de bois
colorants
(Overlight),
alimentaires,
2014,
Michel BLAZY,
Running al fresco, 2015,
huile, Oeuvre présentée à la
Biennale.
Isabelle FERREIRA, Subtraction (MO 80), 2013, bois, peinture acrylique Bertrand LAVIER,
Mademoiselle
(contre plaqué peint dont la surface est sculptée au marteau)
Gauducheau, 1981
Sculpture/dessin
Jérôme
CAVALIERE,
Daniel OTERO TORRES, Homme assis, 2015, crayon sur aluminium, acier, Tentative d'accrochage,
verre, plantes vertes
2014
Toni GRAND, Sans titre, 2012, bois équarrie fissuré collé
Collage/sculpture
Éva JOSPIN, Forêt, 2014, carton, colle, bois
Figuration
Figuration et abstraction
Les oeuvres suivantes n'ont pas de référents et développent une autonomie
plastique qui tend vers l'abstraction.
Davide BALULA, Buried Painting (St Claude), 2012-2013, particules de terre Kasimir
sur toile
MALEVITCH, Carré
noir sur fond blanc,
Neïl BELOUFA, Vintage series, 2014, MDF (bois), métal, câble, prises 1915, huile sur toile
électriques et interrupteur
Michel BLAZY, Fontaine, 2015,
conservateur, plaques de plâtre
verre,
eau,
colorants
alimentaires,
Vassily KANDINSKY,
sans titre, 1910,
Isabelle FERREIRA, Subtraction (MO 80), 2013, bois, peinture acrylique aquarelle, crayon et
encre de Chine
(contre plaqué peint dont la surface est sculptée au marteau)
14
Toni GRAND, Sans titre, 2012, bois équarrie fissuré collé
Nicolas MOMEIN, Incomplete close cube, Aliboron l'a digéré, 2011, pierres
de sel léchées par des vaches
Florian et Michael QUISTREBERT, Untitled (Overlight), 2014, huile, modeling
paste, LED sur panneau de bois
Julien DES MONSTIERS, Monet Back, 2016, peinture à l'huile sur toile
Lionel SABATTÉ, Infusion Hippolymorphe, 2014, acrylique et huile sur toile
Néanmoins, par leurs qualités physiques ces œuvres déclenchent l'imaginaire du
visiteur qui peut reconnaître dans ses figurations abstraites des éléments figuratifs,
comme un paysage dans l'oeuvre d'Isabelle Ferreira ainsi que celle de Toni Grand ou
un insecte extraordinaire dans le tableau de Lionel Sabatté.
Figuration et construction
Toutes les œuvres déterminent un espace littéral, défini par les dimensions de
chacune d'elles. Quelques œuvres dans cette salle déterminent aussi un espace
suggéré.
Éva Jospin figure la profondeur d'une forêt en superposant des plans en perspective
de troncs d'arbres découpés dans du carton.
Tandis que l'oeuvre de Toni Grand peut suggérer la courbe géographique d'un
paysage en trois dimensions.
Dispositifs de présentation
Accrochage aux murs
Davide BALULA, Buried Painting (St Claude), 2012-2013, particules de terre
sur toile
Neïl BELOUFA, Vintage series, 2014, MDF (bois), métal, câble, prises
électriques et interrupteur
Florian et Michael QUISTREBERT, Untitled (Overlight), 2014, huile, modeling
paste, LED sur panneau de bois
Isabelle FERREIRA, Subtraction (MO 80), 2013, bois, peinture acrylique
(contre plaqué peint dont la surface est sculptée au marteau)
Lionel SABATTÉ, Infusion Hippolymorphe, 2014, acrylique et huile sur toile
Nina CANELL, Here And Gone Again, 2012, fil de cuivre, clou
Julien DES MONSTIERS, Monet Back, 2016, peinture à l'huile sur toile
Éva JOSPIN, Forêt, 2014, carton, colle, bois
Posé au sol
Nicolas MOMEIN, Incomplete close cube, Aliboron l'a digéré, 2011, pierres
de sel léchées par des vaches
Carl ANDRÉ, 100
Magnesium Squares,
BASSERODE, Sans titre, 1994, métal, roues en plastique sonores, arbres de 1970
maquette, squelette de cygne
Toni GRAND, Sans titre, 2012, bois équarrie fissuré collé
Daniel OTERO TORRES, Homme assis, 2015, crayon sur aluminium, acier,
verre, plantes vertes
Sur un socle
Michel BLAZY, Fontaine, 2015,
conservateur, plaques de plâtre
verre,
eau,
colorants
Constantin BRANCUSI,
Léda, 1926
alimentaires, Bronze poli,
socle en 3 éléments
Nöel DOLLA, Le Grand Leurre, 1986, sculpture, métal et peinture
15
# trans- # rituel # symbolique # spirituel
Salle 3-4-5
Comment donner à voir ce qui n'a pas de forme et qui relève de l'immatériel ? Comment la matérialité de
l'oeuvre peut-elle nous renvoyer à une idée ? Quelle place pour la représentation du sacré aujourd'hui ?
Avertissement : Difficulté de traiter certaines oeuvres de ces salles avec les élèves en raison de la présence
d'images traitant de la question du religieux, du corps.
Figuration et images
Image finie / non finie: Eva BERGALA, Tu vas chialer, 2012.
Paz CORONA, Calypso-Néréide, 2015 : image inachevée, trace du geste.
Francis BACON
Images et représentation du corps
Nicolas de STAEL, Nu
couché, 1955.
Miriam CAHN, OT 02, 2012. Corps dans un espace abstrait.
Barnett NEWMANN,
Les stations de croix,
Renaud JEREZ, Gred 1, 2013-2014. Figure un corps par ses proportions. Allusion 1958-1964.
aux poupées vaudoux.
Paz CORONA, Calypso-Néréide, 2015. Corps féminin.
François MALINGRËY, L'Allongé, 2015.
Javier PEREZ, En el Filo, 2012.
TUNGA, Sans titre, 2014.
REMBRANDT,
Autoportrait aux yeux
Bernard DUFOUR, Autoportrait, 2015. Touches de peinture, coulures, aspect hagards, 1630.
Exposition :
incertain, inachevé.
« Autoportraits, de
Simon TILCHE ECHASSERIAUD, Reprenons, 2015.
Rembrandt aux selfies »
au Musée des BeauxRéférences
Arts de Lyon à partir du
25 mars 2016.
Renaud JEREZ, Gred 1, 2013-2014. Monde imaginaire, virtuel, et en même
temps, évoque des poupées vaudoux.
Autoportraits
Lilian DAUBISSE, Masque 3, 2015 : références à des civilisations lointaines.
Paz CORONA, Calypso-Néréide, 2015. Le titre évoque des représentations
mythologiques.
Images, réalité et fiction
Photographie :
Geert GOIRIS, Dead Bird, 2008. Ambiguité entre les différents plans de l'image :
l'oiseau est photographié sur un article de presse. Hasard créateur.
Narration :
Simona DENICOLAI &
Ivo PROVOOST, To be
Laure PROUVOST, Stong Sory Vegetables, 2010. Nous raconte l'histoire here (Happy), 2005.
improbable de légumes tombés du ciel sur son lit. Dimension humoristique, décalée.
Représentation / présentation
Dispositifs de présentation
Wim DELVOYE, Cloaca, 1999. Fiole posée sur une étagère.
Renaud JEREZ, Gred 1, 2013-2014. Présenté sur une structure avec un socle
transparent comprenant des inscriptions.
Eléonore FALSE, Remise en forme (X), 2014. Trois images disposées au sol
dans l'angle d'un mur. Importance du format.
Mounir FATMI, Maximum sensation 32, 2012. Objet posé contre le mur.
Bruno BOTELLA, Garrison, 2013. Oeuvre posée au sol.
16
Support :
Serge COMTE, In search of Serge in the Plastic Surgery, 1997, image
imprimée sur post-it.
La relation entre objet et image
Laure PROUVOST, Stong Sory Vegetables, 2010 : vidéo diffusée dans un
téléviseur. Devant le téléviseur sont disposés des fruits et des légumes. Aller-retour
entre l'image et le dispositif de présentation.
La Matérialité et la qualité de la couleur
Bruno BOTELLA, Garrison, 2013. Renaud JEREZ, Gred 1, 2013-2014.
Lilian DAUBISSE, Masque 3, 2015 : déplacement d'un matériau à l'autre.
Mark ROTHKO
Bernard DUFOUR, Autoportrait, 2015 : matérialité du geste, épaisseur de la
touche et de la couleur. Fini / non fini.
La relation du Corps à la production artistique
Résistance aux dictats, opposition au convention :
Elina BROTHERUS, Howl, 2015, film. Wim DELVOYE, Cloaca, 1999.
Eric POUGEAU, La feuille, 2010. Evoque l'action du corps sur le papier (sang sur
papier mordu). L'oeuvre devient trace d'une action.
Vito ACCONCI, Step
Piece, 1970.
Eléonore FALSE, Remise en forme (X), 2014. Corps fragmenté.
Mathieu MANCHE, Sans titre, 1994-2000 : corps manipulé, torturé. Distance
induite par le dessin.
Mise en scène : Elina BROTHERUS, Howl, 2015, film.
Le métissage entre arts plastiques et technologies numériques
ORLAN
Serge COMTE, In search of Serge in the Plastic Surgery, 1997. Manipulations
numériques du corps. Tirage sur post-it.
Représenter le sacré
Grégoire DALLE, Le souffle divin, 2012 : différents outils et codes. Graphisme.
Icônes byzantines
Exposition Ainsi soit-il,
François MALINGRËY, L'Allongé, 2015. Utilisation du doré qui évoque d'emblée collection Antoine de
les icônes.
Galbert, du 16.09.2011 au
2.01.2012, Musée des
Mounir FATMI, Maximum sensation 32, 2012. Objet symbolique de la religion Beaux-Arts de Lyon.
musulmane associé à une planche de skate-board.
Yves KLEIN, sans titre
Myriam MIHINDOU, Johnnie Walker, série « sculptures de chair », 1999- (IKB 46), 1955.
2000 : question du rituel. Absence de références. Fragment.
Yarn Bombing, mobilier
L'objet croix détourné, l'objet comme matériau
Javier PEREZ, En el Filo, 2012.
Louise PRESSAGER, Poupée Cruciforme n°2, 2011.
Processus artistique / rituel
urbain recouvert de tricot.
MALEVITCH
Maurizio CATALAN
Mehdi-Georges LAHLOU,
Les talons d'Abraham.
Crucifixion comme motif
Myriam MIHINDOU, Johnnie Walker, série « sculptures de chair », 1999- dans l'art
2000 : question du rituel. Absence de références. Fragment.
CARAVAGE, La
Javier PEREZ, En el Filo, 2012.
crucifixion de Saint Pierre,
1600.
Louise PRESSAGER, Poupée Cruciforme n°2, 2011.
Pablo PICASSO,
Crucifixion, 1930.
Eléonore FALSE, Remise en forme (X), 2014.
Renaud JEREZ, Gred 1, 2013-2014. Lilian DAUBISSE, Masque 3, 2015
Salvador DALI,
Crucifixion, 1954.
Eric POUGEAU, La feuille, 2010.
Francis BACON,
Crucifixion, 1965.
Bill VIOLA, The Greating,
1995 (d'après
PONTORMO).
Arnulf RAINER
17
# protocole # plan # abstraction # méthode
Salle 7
Dans cette salle d'exposition, le processus créatif est mis à l'honneur. Les oeuvres ont pour point commun
de reprendre les figures géométriques, s'inscrivant dans la lignée de l'art conceptuel.
Le chemin de l'oeuvre / le processus de création
André-Pierre ARNAL, Pliage, 1972. L'artiste parle de l'image de l'engrenage pour Jérôme CAVALIERE,
Tentative d'accrochage,
décrire son processus de création.
2014.
Jean DENANT, Série in Progress « étude », 2011. Pose la question du statut de
l'oeuvre, projet, étude ou oeuvre autonome.
Patrick BOUGELET, Notice 10/01/01/04, 2015 : l'artiste travaille à partir de
séquences et de rythmes arithmétiques convertis en dessins ou volumes.
Oeuvre et temporalité
Jean DENANT, Série in Progress « étude », 2011. Evolution de l'oeuvre dans le Marcel DUCHAMP, Le
temps, se décrépit.
ready-made malheureux,
1919.
Procédés plastiques
Plier : André-Pierre ARNAL, Pliage, 1972.
Pratiques plurielles : Jean DENANT, Série in Progress « étude », 2011.
Convoque des matériaux utilisés dans le bâtiment. Hétérogène / cohérent.
Duplication : Bernard PIFFARETTI, Sans titre, 2012. Répétition de motifs,
bandes, lignes
Figuration / absence de figuration
Carrés, cadres
André-Pierre ARNAL, Pliage, 1972.
Steven PARRINO, SpinOut Vortex 2, 2000.
Carl ANDRÉ.
Jonathan BINET, Sans titre, 2012. Relation entre oeuvre et espace, la toile sort
Sol LEWITT, Wall Gird,
de son cadre.
1966.
Motifs : Bernard PIFFARETTI, Sans titre, 2012.
Esther STOCKER, Sans
titre, 2014. Oeuvre
présentée dans salle
expérience, perception.
Rapport au spectateur
Format
Jackson POLLOCK
Bernard PIFFARETTI, Sans titre, 2012. 198 x 441 cm : très grand format,
rapport au spectateur particulier.
Espace de l'oeuvre
Dans la salle, on retrouve la figure géométrique de nombreuses fois, un lien se crée
entre les oeuvres. L'oeuvre au sol, de Laëtitia BADAUT-HAUSSMANN, Daybed
n°5_Black Setting, 2015, évoque par ses formes géométriques les oeuvres
environnantes. Les modules sont disposés dans l'espace d'exposition, créant ainsi un
espace de déambulation dans la sculpture.
L'expérience sensible de l'espace de l'oeuvre
Charlotte PERRIAND,
Laëtitia BADAUT-HAUSSMANN, Daybed n°5_Black Setting, 2015 : oeuvre Bancs, 1959-63.
sculpturale mais aussi mobilier : bancs qui invitent le visiteur à faire une pause dans
l'espace d'exposition. Peuvent se déplacer dans l'espace.
18
# éditions # livres d'artistes
Salle 8
Le livre d'artiste est méconnu dans le champ de l'art contemporain. Il est pourtant pour le collectionneur
un objet singulier puisqu'il apporte un éclairage particulier sur l'oeuvre. De dimensions modestes, parfois
multiple, son prix d'achat est moindre ce qui a pour conséquence le fait qu'il soit souvent présent dans les
collections d'art contemporain.
Anne MOEGLINDELCROIX, Esthétique
du livre d'artiste, une
Saâdane AFIF, Mount Moon : the Basel Tour, 2015 : usage de la bande- introduction à l'art
dessinée.
contemporain, 1997.
La narration
Le livre comme dispositif de présentation
Léonor ANTUNES, 1785-87-90, 2010. Les photographies sont présentées par le
biais du livre. Le livre relie des lieux différents (fonderie d'or et jungle brésilienne),
indirectement donne à voir la relation entre le Portugal (monnaie) et le Brésil.
Ed RUSCHA, Twentysix
Gasoline Stations, 1963.
Marcel DUCHAMP, La
UNTEL, 1975-1980 Archives, 2014 : le livre sert de support pour présenter les Boite verte, 1934.
performances et les actions dans l'espace public des artistes. C'est par le livre que
l'oeuvre acquiert une visibilité.
Oeuvre participative
Claude RUTAULT, Imprimés 1973-2013, 2014. L'artiste invite les collectionneurs
à écrire sur ses livres.
Liens entre différents médiums
Dick HIGGINS, Piano
Album, Short Piano
Pieces, 1980.
Saâdane AFIF, Mount Moon : the Basel Tour, 2015. Liens à la musique.
Emprunts
Derek SULLIVAN, 1- Statements Lawrence Weiner 2- Donald Judd, 20052004. Reprend la couverture d'un catalogue d'exposition des artistes sur une
ramette de feuilles blanche. Livre Blanc. Renvoie à la dimension conceptuelle des
oeuvres de Lawrence Weiner et Donald Judd.
19
# ornements # théâtralité # artifices # motifs # arabesques
Salle 9
L'ornement est un élément qui orne, agrémente un ensemble, qui ajoute quelque chose qui embellit.
Dans les Beaux-arts et les arts décoratifs, l'ornement est une partie accessoire d'une composition, qui la
rehausse, l'enjolive, mais pourrait être retranchée sans porter atteinte au sujet principal. L'ornement
constitue un motif décoratif.
Les oeuvres de cette salle déclinent la ligne, les motifs.
La ligne comme composante plastique
Laurent BAUDE, Zigzag, 2015, bronze poli. Ligne ondulante comme immergée William HOGARTH,
Analyse de la Beauté,
dans le sol.
1753.
Julie BÉNA, Be in the Dark (Waiting for a card game), 2013, verre, laiton,
Gerrit T. RIETVELD,
bois. La ligne devient sculpture. Oppositions lignes courbes et lignes droites.
Chaise Zig Zag, 1934
Agathe PITIÉ, La Mesnieye Hennequin, 2013, gravure sur bois. Travail de
Laure Baudé, parle de
gravure, donc place centrale de la ligne. La profusion de détails nous donne à voir son oeuvre :
les lignes dans un enchevêtrement.
https://www.youtube.co
Stéphane CALAIS, Andalouse, 2015, acrylique et encre sur toile. Lignes m/watch?v=0SuezQj4_c
ondoyantes, échevelées, volubiles.
Le motif comme composante plastique
Hélène DELPRAT, Peinture pourrie, 2014, peinture, pigments, acrylique et
paillettes argent sur toile : différents motifs de couleurs variées se répètent par
la technique du pochoir et se superposent sur le pourtour du tableau, ce qui lui
confère un aspect décoratif.
Claude VIALLAT
Maude MARIS, Chimère, 2015, huile sur toile. L'artiste réalise une variation
sur le motif de fragments de sculptures superposés, évoquant quatre colonnes
d'ordres disparates. Cela lui permet d'effectuer un travail subtil sur la lumière, les
ombres et les reflets.
Stéphane CALAIS, Andalouse, 2015, acrylique et encre sur toile. Les touches
colorées de Stéphane CALAIS se répètent et se superposent telle une variation sur le
Les Quatre Cavaliers de
même motif.
l'Apocalypse, issu de
l'ensemble gravé de
Agathe PITIÉ, La Mesnieye Hennequin gravure sur bois, 2014. Suite de cinq
L'Apocalypse d'Albrecht
gravures sur le thème de la Chasse fantastique où l'artiste répète des images telles
DÜRER
des motifs narratifs enserrés dans une trame intense de lignes.
De la même manière les deux éléments des sculptures de Julie BÉNA, Be in the
Dark (Waiting for a card game), 2013 et de Laurent BAUDE, Zigzag, 2015
fonctionnent comme des variations sur les mêmes motifs, de la ligne, de sphère ou
de rectangles.
Over ten thousand
Individual Works, Allan
McCOLLUM, 19871988.
Matérialité et couleur
Laurent BAUDE, Zigzag, 2015. En bronze poli, rapport fort de la lumière à la
matière.
Stéphane CALAIS, Andalouse, 2015, huile sur toile. Touches de peintures sur
support imprimé. Confrontation entre une image numérique, évanescente et
l'épaisseur de la peinture.
Maude MARIS, Chimères, 2015.
Alexandre SINGH, Hag, 2013. Bronze noir. Imperfections de la matière.
20
L'oeuvre et l'espace
Laurent BAUDE, Zigzag, 2015. Oeuvre mobile dans l'espace. Les vides entre les Claes OLDENBURG, la
trois éléments constituent des liens, c'est le visiteur qui reconstruit mentalement la Bicyclette ensevelie,
1990
totalité de la ligne.
Agathe PITIÉ, La Mesnieye Hennequin, 2013, gravure sur bois. Oeuvre multiple
(5 panneaux de 52 x 52 cm).
Processus de création
Maude MARIS, Chimères, 2015. Protocole en plusieurs étapes : récoltes de
objets, agencements, prise de vue photographique, transposition en peinture : ce
protocole permet de créer une image distanciée.
Agathe PITIÉ, La Mesnieye Hennequin, 2013 gravure sur bois. Les personnages
figurés appartiennent à des mythes anciens ou à des actualités. Tous se côtoient
dans l'espace de l'oeuvre.
La ligne comme élément
Laurent BAUDE a réalisé sa sculpture Zigzag après avoir suivi plusieurs étapes du dessin :
passant de l'esquisse, à la maquette en fil de fer et plâtre, au modelage en glaise, au
Pierette BLOCH
moulage et tirage en plâtre, jusqu'au moulage en bronze.
Ghada AHMER
21
# emprunts # citation # réappropriation # méta-art
Salles 6, 10
Problématique artistique qui se développe dans les années 60, quand les nouveautés s’essoufflent et que
l'histoire de l'art devient un matériau pour la pratique artistique. Cela entraine une remise en question de
la valeur de l'oeuvre et des icônes de l'art. Comment aujourd'hui encore, ces termes d'emprunts, de
citations, résonnent-ils encore dans la création contemporaine ?
L'oeuvre d'art comme matériau
Julien CRÉPIEUX, Vortex, 2016. Image empruntée à la scène de la douche dans Cindy SHERMAN, série
Psychose d'Hitchcock. L'artiste utilise des images cultes. Mise en abyme, collage History portraits, 1989.
d'images.
Sherrie LEVINE,
Olivier BLANCKART, Moi en : Nicolas Poussin, 2010. Réutilise l'autoportrait d'un Untitled (After
Malevitch), 1984.
peintre emblématique pour se photographier.
Pierre BURAGLIO, D'après Géricault... La monomane de l'envie, 2008. Les Jiri KOLAR
multiples dessins faits d'après l'oeuvre initiale sont rafistolés, assemblés et
présentés comme des variations.
Marcel DUCHAMP,
Gaël DAVRINCHE, LCKCIR, 2010. L'artiste reprend la Joconde et la version de L.H.O.O.Q, 1919.
Marcel Duchamp : il recouvre le personnage de peinture rouge.
Georges SEGAL,
Raphaël DENIS, Les petites chéries, 2015 : collecte de reproductions d'oeuvres Portrait de S. Janis,
1967.
disposées au sol et au mur. Principe de l'accumulation, de la collection.
Yann SÉRANDOUR, Convergence, 2009-2013 : réutilise l'image d'une oeuvre de
Pollock qu'il reproduit en puzzle et associe à un article de Lawrence Alloway.
NONE FUTBOL CLUB, Poupull, 2014, Les artistes ont détourné une lithographie
originale de la célèbre Colombe de la paix de Pablo Picasso sur laquelle ils ont
graffité le mot anglais «Pull !» (tirer) comme une adresse au visiteur.
Emprunts à la culture populaire
Sean RASPET, 2Registration:: (…), 2012-2013. Oeuvre créée à partir de
photographies de fast-food.
Marcel
BROADTHAERS,
Raphaël DENIS, Les petites chéries, 2015. Reproduction d'oeuvres collectées dans Musée d'art moderne,
département des aigles.
des brocantes.
Julien CRÉPIEUX, Vortex, 2016. Emprunts au cinéma.
Emilie BROUT, Maxime
MARION, Dérives,
2011-en cours.
John ARMELDER,
Don’t do it, 1997-2000.
Reproduire l'oeuvre / la question de l'écart
Jérôme CAVALIERE, Tentative d'accrochage, 2014 : l'artiste reproduit à Niki de SAINTl'identique une oeuvre d'Olivier MOSSET et la prend pour cible. Le tir à l'arc est PHALLE, Tir, 1961.
utilisé à des fins artistiques : c'est l'action de tirer qui fait l'oeuvre.
http://www.artathome.fr/
Fiches-Pratiques/N03Dans un entretien, Jérôme CAVALIERE, explique, qu'étudiant et passionné par des Mosset.pdf
oeuvres qu'il ne pouvait acheter, il s'est mis à les reproduire. Il pousse la démarche
à son paroxysme avec le site « Art at Home » : http://www.artathome.fr/ qui
propose des fiches techniques pour reproduire des oeuvres d'art contemporaines.
Les questions de processus de création, d'authenticité, de collection, de savoir faire,
de statut de l'oeuvre, sont centrales dans ce projet.
Vincent CORPET, 2009. Reproduit des oeuvres de Picasso en noir en blanc et y Pablo PICASSO,
ajoute des touches personnelles. Le fait de reprendre Picasso constitue une étape Déjeuner sur l'herbe,
signifiante dans le processus de l'artiste, Picasso ayant lui même était l'un des 1962.
premiers à citer ses prédécesseurs.
Raphaël DENIS, Les petites chéries, 2015 : oeuvre composée de reproductions
de tableaux célèbres. Questionne la reproduction de l'oeuvre, vaut-elle pour
l'original? Pouvons-nous mesurer l'écart ?
22
Classer les oeuvres
Georges PEREC, La vie
Maxime CHANSON, Salon de Montrouge, 2012. Classification des démarches mode d'emploi, 1978.
artistiques en moteurs et moyens. S'interroge sur le sens de l'art.
Rémi ZAUGG, Esquisse
perceptive du tableau
« La maison du pendu »
peint par Cézanne,
1963-1968.
Processus, mise en abyme
Sean RASPET, 2Registration:: (…), 2012-2013. Rapport de l'oeuvre à l'image.
Photographies de Fast-Food fragmentée et imprimées sur des tasses. Chaque fois
que l'oeuvre est montée, l'artiste réutilise les photographies de cette oeuvre pour
réaliser de nouvelles tasses.
Julien CRÉPIEUX, Vortex, 2016. Mise en abime du temps et de la mémoire.
Dimension humoristique
Claude FAURE, Eloge de l'Italique, 1986 : livre reprenant le graphisme éditorial
des collections Gallimard. La forme du livre est elle-même en italique.
Rapprochement entre le mot et la forme qu'il évoque plastiquement.
23
# déplacements # transgressions
Salles 11, 14, 15 et halle sud
Mehdi-Georges LAHLOU (production)
Jonathan LOPPIN (production)
Les œuvres exposées dans les salles 11, 14, 15 et la halle sud invitent le spectateur à se déplacer
physiquement pour faire une expérience sensible du temps et de l'espace. D'une salle à l'autre, nous
comparons les œuvres qui provoquent aussi en nous un déplacement de nos représentations, un
changement de position intellectuelle à la croisée des tensions entre l'oeuvre et le monde.
Par leurs transgressions, les artistes effectuent des déplacements physiques et intellectuels eux aussi,
bravant les lois et les interdits, afin de remettre en question l'ordre établi. En découvrant leurs œuvres
transgressives, le spectateur réévalue son propre positionnement au monde.
Espace, l'oeuvre, l'auteur et le spectateur
La relation du corps à la production artistique
L'installation Les talons d'Abraham de Mehdi-Georges LAHLOU implique le
Giuseppe PENONE,
corps de l'artiste en présentant les empreintes des talons aiguilles qu'il porte dans Souffle 6, 1978, terre
nombre de ses performances. Le spectateur déambule entre le palmier et l'oeuvre cuite
pour découvrir en s'approchant d'elle les empreintes de talons surprenants.
À l'approche du corps du visiteur, l'horloge à détecteur de mouvement conçue par DU ZHEN JUN,
David BROGNON et Stéphanie ROLLIN s'arrête. Elle ne reprendra sa course que Presumption, 2000,
lorsque le visiteur aura quitté l'espace. Sans la présence du spectateur cette œuvre installation interactive
perd sa signification et redevient une horloge banale.
L'expérience sensible de l'espace de l'oeuvre
L'espace suggéré dans la vidéo Tehran-geles d'Arash NASSIRI est un paysage Cyprien GAILLARD,
fantastique, dans lequel les néons grésillants de la capitale iranienne de Téhéran Nightlife, 2015, vidéo
s'incrustent de façon anarchique sur les vues aériennes des quartiers de Los Les maquettes de Bodys
Isek KINGELEZ
Angeles.
Les talons d'Abraham représentent à la fois un espace réel et un espace Giuseppe PENONE
symbolique sacré, celui du célèbre site de la Station d'Abraham, ou « Maqâm Marcel BROATHAERS,
Ibrahim », situé à la Mecque en Arabie Saoudite.
« Musée d’art moderne
département des
Dans l'oeuvre Déracinés de Jonathan LOPPIN, les 7 morceaux d'oliviers
aigles » , 1968 à 1972.
palestiniens et leurs caisses de transport en bois constituent un espace perçu par le
Exposition de caisses.
spectateur comme un obstacle à franchir, sur lequel il bute.
Karim KAL, Mur
8M² Loneliness de David BROGNON et Stéphanie ROLLIN est une œuvre qui d’enceinte (Prison de
évoque au spectateur la perception de l'espace et du temps par un détenu de Villefranche-sur-Saône),
prison. L'espace et le temps deviennent les matériaux de cette œuvre.
2012
Petrit HALILAJ réalise une sculpture-dessin en acier constituée d'espace vide.
Alexander CALDER ,
Le lanceur de poids,
1929.
Figuration
Figuration et image
Toutes les œuvres exposées dans les salles sous les thèmes « déplacements » et
« transgressions » figurent des référents réels de diverses manières en jouant sur
les écarts et les ressemblances.
Arash NASSIRI superpose les vidéos des vues de Téhéran à celles de Los Angeles
pour créer une figuration de l'espace presque abstraite.
Mehdi-Georges LAHLOU figure un site religieux musulman en transgressant ce
symbole.
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8M² Loneliness de David BROGNON et Stéphanie
l'immatérialité du temps suspendu d'un détenu de prison.
ROLLIN,
figure
George Henry LONGLY figure de manière symbolique et réaliste dans son œuvre
Kcals notre époque où l'apparence de soi est devenue centrale, en incrustant dans
le marbre des correcteurs de teint emblématiques d'une marque de luxe.
Petrit HALILAJ figure un dessin gravé sur une table de l'école de son enfance.
Dans l'installation de Blaise PARMENTIER, un projecteur de diapositives figure sa
propre image vue en plongée, de manière tautologique.
L'oeuvre (1789 + 1953)/2= 1871 de SOCIÉTÉ RÉALISTE figure des signes
abstraits, les chiffres, qui constituent des codes que les spectateurs interprètent en
fonction de leurs cultures historiques.
Figuration et temps conjugués
Les œuvres existent dans le présent de l'exposition mais travaillent des temporalités
d'une grande diversité. Cette conjugaison des temporalités esthétiques et du présent Dan GRAHAM, Present
de l'image, auquel s'ajoutent ses propres devenirs, permet de poser les questions de continuous Past(s), 1974
l'oeuvre.
Les vidéos d'Arash NASSIRI sont des enregistrements de temps passés et de
temps juxtaposés propres aux villes de Téhéran et Los Angeles.
Le temps réel est suspendu dans l'oeuvre 8 m2 Loneliness de David BROGNON
et Stéphanie ROLLIN Il suggère au spectateur et symbolise aussi le temps du
détenu de prison.
Les troncs d'olivier de l'oeuvre Déracinés de Jonathan LOPPIN sont vieux de 800
ans et symbolisent l'histoire du peuple Palestinien depuis des siècles, mais aussi,
questionnent le spectateur sur le devenir de ce peuple.
Petrit HALILAJ représente dans son œuvre Abetare (A girl with open arms)
l'histoire et un souvenir de son enfance marquée par la guerre en ex-Yougoslavie.
Quand au collectif Société réaliste, leur œuvre (1789 + 1953)/2= 1871, suggère On KAWARA, 97 Date
des dates importantes de l'histoire française que chaque spectateur peut interpréter Paintings.
différemment en fonction de sa culture historique. Par exemple, la Commune de
Paris (1871), serait-elle une résultante moyenne de la Révolution française (1789) et
de la mort de Staline (1953) ?
L'oeuvre
Il s'agit ici d'appréhender les dynamiques qu'entretient la création avec les éléments
concrets qui consacrent ses réalisations, d'analyser le dialogue et la tension de
l'oeuvre avec la diversité culturelle dans un contexte mondialisé. Cette tension entre
la dimension locale et mondiale de l'oeuvre pose des enjeux éthiques et politiques
afin de développer l'ambition d'une pensée humaniste qui invite le spectateur à
développer son recul critique avec discernement.
L'oeuvre et le monde
Arash NASSIRI, Tehran-Geles est une vidéo qui projette des images de Téhéran Programme limitatif du
en utilisant Los Angeles comme décor et des voix enregistrées depuis skype Baccalauréat d'arts
plastiques enseignement
témoignant du passé de Téhéran .
de spécialité
Mehdi-Georges LAHLOU artiste de père musulman et de mère catholique traverse
Le monde est leur
aisément les frontières de nos sociétés multiculturelles en les mélangeant et les atelier : Ai WEIWEI,
détournant avec humour dans ces oeuvres. Cet artiste met l'esthétique en question Gabriel OROZCO,
et aborde des problématiques plus générales comme l'identité, qu'elle soit religieuse, Pascale Mhartine
culturelle ou sexuelle.
TAYOU
David BROGNON et Stéphanie ROLLIN interpellent le spectateur sur les
conditions de vie d'un détenu de prison, dans leur oeuvre 8 m2 Loneliness.
Georges HENRI LONGLY réalise dans son œuvre Kcals le portrait de son époque
en mêlant deux univers celui du produit industriel, promotionné par la publicité, et
celui de l'artisanat réalisé par la main de l'homme dans un matériau naturel.
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Dans There's only so much a neck can carry, Otobong NKANGA exploite un
support et des motifs évoquant ses racines nigérianes.
Abetare (A Girl With Open Arms) est une représentation d'un dessin d'enfant
gravé sur une table de l'ancienne école primaire de Petrit HALILAJ. Souvenir
d'enfance de l'artiste marqué par la guerre en ex-Yougoslavie, cette fille avec les bras
ouverts évoque une représentation christique et sacrificielle.
SOCIÉTÉ RÉALISTE invite le spectateur à résoudre des équations historiques,
établissant des liens de causalité entre des événements ou des personnes
emblématiques de l'histoire.
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# Pop Conso # Globalisation
Salle 12-13
Arnaud LABELLE-ROJOUX (poduction)
Just art Darling !, 1993-2006
Cette salle peut être en lien avec la salle #emprunts #citation. Effectivement, les oeuvres présentées
reprennent les codes plastiques de la culture Pop. De nombreuses oeuvres sont ainsi hyperréalistes dans
cette salle. De plus, les représentations évoquent la culture populaire : cigarettes, voitures, femmes
dénudées, magazines, disques, nourriture... Comment les artistes d'aujourd'hui s'ancrent-ils dans de
telles références, quels sont les écarts, les apports ?
Icônes, symboles
Guila ANDREANI, Miss Europa, 2014. Utilise les icônes des sociétés pour
critiquer. Ici, reproduit un groupe de miss, chacune représente un pays. L'Europe est James ROSENQUIST,
montrée comme affaiblie.
Study for Marilyn, 1962.
Till RABUS, Caradisiac n°2, 2007. L'artiste entrelace des images de voitures et de Roy LICHENSTEIN,
Tire, 1962.
femmes qu'il peint sur un grand format.
Fabrice CROUX, Sans titre, 2004. Reprend la culture punk. Présente un objet
Saâdane AFIF
culte : le tourne disque.
Références à une époque, celle des années 70-80
JO-EY TANG, Documents from like an Intruder, the speaker removes his
cap, 2014. Les messages sur le répondeur sont ceux adressés à David Keith HARING
WOJNARWICZ, homosexuel, figure tutélaire de la scène artistique gay et mort du Andy WARHOL
sida en 1992
Codes de représentation
Guila ANDREANI, Miss Europa, 2014. Evoque les images de propagande.
The KID, Do you Believe in God ?, 2012-2013 : reprend les codes de Duane HANSON,
Supermarket Lady, 1969.
l'hyperréalisme, mouvement sculptural emblématique de la génération Pop des
J.G BALLARD, Crash !,
années 70.
1973, adapté par David
CRONENBERG en
Till RABUS, Caradisiac n°2, 2007. Hyperréalisme.
1996.
Théo MERCIER, Le grand plat, 2013. Evoque les sculptures de Claes OLDENBURG
Claes OLDENBURG,
(Changement d'échelle et disposition à même le sol).
Floor Burger, 1962
Accumulation / Collection
Bérengère HÉNIN, Calendrier Vanité, 2007. Collection de toutes les dates de
péremption de l'année 2007. Mise en forme du temps, question de la vanité centrale.
La question du processus est intéressante également : l'artiste a dû rassembler
toutes les dates de l'année en cours, et donc, parcourir les supermarchés à la
recherche des dates manquantes, acheter des produits en vue d'obtenir leur date. Le Cabinet de Curiosité,
processus créatif est donc en lien avec la société de consommation dont il montre ici accrochage multiple
d'oeuvres. Giovanni
la vacuité.
Paolo PANINI , Galerie
Fabrice CROUX, Sans titre, 2004. Accumulation de disques disposés sur le sol.
des vues de la Rome
JO-EY TANG, Documents from like an Intruder, the speaker removes his antique, 1754-1757.
cap, 2014. Accumulation de mégots de cigarettes montrés sous cadre et Dispositif
avec écouteurs diffusant des messages téléphoniques laissés sur répondeur.
Bill VIOLA, He weeps
Arnaud LABELLE-ROJOUX, Just art Darling !, 1993-2006. L'oeuvre réunit 22 for you, 1976.
propositions en un mur. Accumulation des oeuvres dans la durée de 1993 à 2006.
Pipilotti RIST, Sip my
Emilie BROUT, Maxime MARION, Dérives, 2011-en cours, collecte d'extraits Ocean, 1996.
cinématographiques mettant en scène l'eau de manière différente. Collage d'images
Christian MARCLAY,
aux contextes différents, pourtant le film semble fluide. Rapport entre l'eau et l'écran
The Clock, 2010
(reflet lumineux, diffusion...). Le film est génératif et infini.
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Peinture
Reproduction en peinture
Till RABUS, Caradisiac n°2, 2007.
Gerhard RICHTER
Jean-Olivier
Ida TURSIC, Wilfried MILLE, Jane June Jully 1998, p. 80-81, 2012. Comme
HUCLEUX, Irène et
son titre l'indique, l'oeuvre consiste à la reproduction picturale d'une page de Peter Ludwig, 1975-76.
magazine arrachée. Peinture de l'image en train de s'abîmer. Les techniques
utilisées par ce duo d'artistes sont variées et inattendues (aquarelle pour la peinture
des visages, outils très petits), la durée d'exécution est allongée : les artistes
donnent à voir l'obsolescence de la peinture, ses imperfections.
La question du modèle : les images prises sur internet, à la télévision, dans des
magazines peuvent-elles être des matériaux, des modèles pour les artistes ?
Aujourd'hui les artistes peignent à partir d'images photographiques de mauvaise
qualité, vite prises, téléchargeables, comme s'ils tentaient d'arrêter le flot des
images. Le peintre représente le manqué, le ratage de la représentation.
Image et matérialité
Ida TURSIC, Wilfried MILLE, Jane June-Jully 1998, p. 80-81, 2012 : donne à
voir la dégradation des images et donc son rapport à la monde contemporain.
Emilie BROUT, Maxime MARION, Dérives, 2011-en cours. Vidéo et eau se
confondent dans les images comme deux éléments immatériels se répondant.
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#perceptions # expériences # sensible
Salles 16, 17, 18, 19 et 20
Isa BARBIER (production)
Julie C. FORTIER (production)
Cédric EYMENIER (production)
L'oeuvre, l'espace, l'auteur, le spectateur
L'expérience sensible de l'espace de l'oeuvre
Les œuvres interrogent le spectateur sur les rapports entre l'espace perçu, ressenti
et l'espace représenté ou construit.
Isa BARBIER, Cône, 2016, Installation in situ – plumes de goélands, fil, cire
Chiharu SHIOTA, The
key in the hand, 2015
Cécile BEAU, Nebbiu (2), 2007 impression numérique contrecollées sur
aluminium
Anne BLANCHET, CLXXXXVIII, 2014, plexiglas gravé au laser
Cédric EYMENIER, The answer, 2016, vidéo
Damir OČKO, We saw nothing but the uniform blue of the sky, 2012, Film
Aurélie PÉTREL, Prise de vue#150 ; prise de vue#79 ; variations#8, 2011 et
2014
Noémie VULPIAN, Scatter (2), bitume papier siliconé (dispersion lente et
spontanée d'un cylindre en bitume moulé)
Les Expansions de
CÉSAR
Xavier THEUNIS, Sans titre (Paysage#14), adhésif verni sur aluminium
thermolaqué
Michael ZELEHOSKI, Star destroyer, 2013, assemblage de bois trouvé
Laurence DEMAISON, série Sous les jupes des filles – jupe, 1965,
photographie
Julie C. FORTIER, La collection 2016, flacon sur mesure 60 ml dans boîte de
carton avec une pochette de soie imprimée et un texte de julie Portier,
impression sérigrahique 25 exemplaires + 5 EA. Cette artiste associe ses
recherches sur les odeurs à son travail artistique depuis 2012. Les odeurs sont pour
elle un véritable médium qui lui permet de « reconfigurer la perception d'un espace
donné » et d'opérer « une rupture entre l'expérience présente et sa
représentation. »
Marcel DUCHAMP,
Belle-Haleine, 1921.
Ernesto NETO, We
stopped just here at the
time, 2002.
L'oeuvre
Oeuvre, filiation et rupture
Les artistes interrogent leurs pratiques artistiques et leurs résultats formels au
regard des critères institués à différentes époques ou par différents artistes.
Art cinétique
Si l'art simule le mouvement, pourquoi ne pas faire un art qui le comporte Jean TINGUELY
réellement ? C'est le but de l'art cinétique.
Rebecca HORN
Au moindre courant d'air les plumes de l'oeuvre Cône d'Isa BARBIER se déplacent
délicatement.
L'oeuvre de Bertrand LAMARCHE, Lobby (Hyper Tore) est animée d'un
mouvement perpétuel donnant l'illusion d'une rétractation et d'une régénération
simultanée.
Un cylindre de bitume se répand de manière imperceptible pour devenir une grande
flaque dans l'oeuvre Scatter (2) de Noémie VULPIAN.
Wolfgang LAIB, Pierre
de lait, 1977.
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Op'Art
L'Optical Art ou Art Optique est un art abstrait aux effets perceptifs déstabilisants
mais qui s'inspire des théories scientifiques de la perception du milieu du XX ème
siècle.
Victor VASSARELY
Le point de vue du visiteur est troublé par le mouvement qu'il perçoit dans des
oeuvres statiques.
François MORELLET
Zilvinas KEMPINAS, Pollux, 2013, ultralight MDF, polyester, résine
Jésus-Rafaël SOTO
Julio LE PARC
Esther Stocker, Sans titre, 2014, acrylique sur toile
Florian & Michael QUISTREBERT, God Painting 4, 2014, acrylique et gesso
sur toile
Pieter VERMEERSCH, Untiltled, 2012, huile sur toile
Minimalisme
Xavier THEUNIS, Sans titre (Paysage#14), adhésif verni sur aluminium
thermolaqué
Donald JUDD
Marcel DUCHAMP
Référence à l'oeuvre Air de Paris de Marcel DUCHAMP dans l'oeuvre La
collection de Julie FORTIER
Référence au ready made et à l'oeuvre Roue de bicyclette de Marcel Duchamp
dans l'oeuvre de Laurent PERBOS, Composition avec jaune.
Kasimir MALEVITCH
Référence à l'oeuvre Carré noir sur fond blanc de Kasimir MALEVITCH dans
l'oeuvre Scatter (2) de Noémie VULPIAN.
Yves KLEIN
Piet
MONDRIAN, White
Art vénitien de la renaissance
Five-Part Modular
Référence aux couleurs utilisées par les artistes Giovanni BELLINI, GIORGIONE et Piece, Sol LeWITT,
1971.
TITIEN dans l'oeuvre Compression 5B6E d'Ivan DE MENIS
Référence au Bleu IKB de Klein dans l'oeuvre L'heure Bleue de Dimitri MALLET.
Livre d'art
RERO, Sans titre (I can't believe my words...), 2014, livre en braille sous
résine, papier argenté
Figuration
Figuration et abstraction
Les œuvres ne possèdent pas de référents et se caractérisent par leur autonomie
plastique.
Florian & Michael QUISTREBERT, God Painting 4, 2014, acrylique et gesso
sur toile
Pieter VERMEERSCH, Untiltled, 2012, huile sur toile
Ivan DE MENIS, Compression 5B6E, 2016, pigments, peinture à l'huile,
polystyrène, tissu, résine sur bois
Dimitri MALLET, L'heure bleue, 2015, peinture, installation domotique,
capteurs
Les œuvres se caractérisent par leurs formes géométriques
Zilvinas KEMPINAS, Pollux, 2013, ultralight MDF, polyester, résine
Laurent PERBOS, Composition avec jaune, 2011, sculpture murale ; jante,
rayons et moyeux de vélo
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INFORMATIONS PRATIQUES
LE TEMPS DE L’AUDACE
ET DE L’ENGAGEMENT
- DE LEUR TEMPS (5) LES COLLECTIONS PRIVÉES FRANÇAISES
EXPOSITION DU 12 MARS AU 8 MAI 2016
OUVERTURE
du mercredi au dimanche de 14h à 18h en semaine, de 13h à 19h le week-end.
VISITES COMMENTES GRATUITES
le samedi et le dimanche à 16h
et en semaine sur rendez-vous au 04 78 03 47 04
ACCÈS
Bus C3 (arrêt Institut d’art contemporain)
Bus C9 (arrêt ferrandière)
Métro ligne A (arrêt République)
Station vélov’ à une minute à pied
L’Institut d’art contemporin est situé
à 10 minutes de la gare Lyon Part-Dieu
TARIFS
plein tarif : 6€
tarif réduit : 4€
LIBRAIRIE
spécialisée en art contemporain
BULLETIN D’ADHÉSION A L’IAC
Etablissement/Organisme/Entreprise :
Nom, prénom, du directeur :
Nom, prénom, du référent groupes :
Adresse :
Tél :
Fax :
Mél :
Site internet :
• Établissements non villeurbannais : 60 €
• Établissements de Villeurbanne : 40 €
VALIDITÉ : UN AN DE DATE À DATE
Date :
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