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Transcription

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concert
electroacoustique
vendredi 9 janvier 2014
19 h espace maurice-fleuret avec les Classes de
nouvelles technologies
appliquées à la composition
Luis Naón, Yann Geslin,
Yan Maresz et Tom Mays,
professeurs
guy reibel,
compositeur invité
CONSERVATOIRE
NATIONAL SUPÉRIEUR
DE MUSIQUE ET
DE DANSE DE PARIS
Programme 2014-15
DéPARTEMENT
écriture, composition
et direction
concert
électroacoustique
conservatoire
de paris
espace
maurice-fleuret
vendredi 9
janvier 2014
19h
Les œuvres mixtes et électroniques sont une composante
importante de la production
des jeunes compositeurs du
Conservatoire. Dans la classe de
composition et nouvelles technologies, la diversité esthétique et
la liberté de ton se traduisent par
une palette extrêmement riche
des musiques réalisées tout au
long de la scolarité par les élèves
compositeurs. Depuis plus de
dix ans, la production des élèves
dans ce domaine les a conduits
à explorer de nouveaux horizons
pour la création, tout en s’appropriant les outils que la démocratisation de l’informatique musicale
a rendu accessibles et très divers.
Le Conservatoire dispose en la
matière de studios d’enregistrement et de création sonore
à la pointe de la technologie, et
bénéficie de la recherche en lien
avec les principaux centres de
création parisiens. Dans le cadre
de leur formation, les compositeurs réalisent un parcours relié
à l’histoire du genre électro­
acoustique en général, qui
remonte aux origines de la
musique concrète et électronique
dans l’immédiat après-guerre.
Inaugurée à la fin des années
1960, la classe s’est orientée,
au contact des autres disciplines
du Conservatoire, vers une
tendance particulière, fortement
imprégnée de l’idée d’une écriture du son. Ainsi, les processus
et les paramètres s’inscrivent
dans un travail approfondi du
détail de la matière compositionnelle au sens large. C’est
sûrement par cette singularité,
reliant électronique et mixité au
sonore et au contrôle, qu’elle
se distingue dans le panorama
européen de la jeune création.
Classes de nouvelles technologies
appliquées à la composition de
Luis Naón, Yann Geslin, Yan Maresz,
Tom Mays et Oriol Saladrigues avec
Guy Reibel, compositeur invité
Étienne Graindorge
régie informatique
Nicolas Poitrenaud
sonorisation
Guillaume Defer
Jean-Marc Lyzwa
enregistrement
Yann Divet
régie lumière
Clément Valade
régie plateau
4
programme
Fab i e n TOUCH A R D Night’s remorse 7’
Pour voix et électronique
Chia- H u i CH EN Rétablissement de l’équilibre
entre le Yin et le Yang 12’
Pour violon et électronique
Fiona McGown, mezzo-soprano
Malika Yessetova, violon
Joan MAGRA NÉ F IGUER A Uns fragments d’aparicions 8’
Pour violon et électronique
Sta ni slav MAKOVS KIY Impetus 7’
Pour électronique, saxophone,
piano et percussion
Eun Joo Lee, violon
Da mi e n BONNEC De vous me tu - II 7’
Pour Saxhorn et électronique
Marius Bergeon, saxhorn
Ensemble standardmodell
Joshua Hyde, saxophone
Antoine Alerini, piano
Noam Bierston, percussions
G uy REIBEL Chants sauvages 20’
Pour OMNI Moullet et piano
Noam Bierston, OMNI Moullet
Antoine Alerini, piano
5
Chia-Hui Chen
compositeur
Né à Taipei (Taïwan) en 1986,
Chia-Hui Chen, a commencé l’étude
du violon et du piano à l’âge de
5 ans. En 2008, il obtient sa licence
à l’Université Nationale des Arts
de Taïwan dans la classe de composition de Sue-Ya Wang.
Désireux de poursuivre ses
études supérieures en France, il
entre en 2009 au CRR de Paris
dans la classe d’électroacoustique
de Denis Dufour puis au CRR de
Boulogne Billancourt dans la classe
de composition instrumentale de
Jean-Luc Hervé. En 2011, il est
admis au Conservatoire national
supérieur de musique et de danse
de Paris dans la classe de composition de Frédéric Durieux. Il
étudie également les nouvelles
technologies avec Luis Naón, Yann
Geslin, Tom Mays & Yan Maresz,
l’analyse avec Claude Ledoux et
l’orchestration avec Denis Cohen.
Le catalogue de Chia-Hui Chen
comprend plusieurs partitions
pour ensembles, solistes, électroacoustique et musique de scène
qui ont été jouées en concerts
tant en France qu’à Taïwan. Sa
partition, Fugue Métaphore, a été
diffusée sur la chaîne de radio
Fu Hsing Broadcasting Station
à Taïwan ainsi qu’à la Tribune
Internationale des Compositeurs
(IRC) en 2009. Une autre de ses
partitions, Echappée, a été présentée à la Tribune Internationale
des Compositeurs (IRC) à Hong
Kong et en Nouvelle Zélande
en 2010. En septembre 2012, il
participe avec plusieurs compositeurs taïwanais à un concert de
créations donné dans le cadre du
Taipei Fringe Festival.
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Rétablissement de
l’équilibre entre
le Yin et le Yang
Pour cette pièce, je me suis inspiré du Yi-Jing qui est un manuel
chinois dont le titre peut se traduire
par Classique des changements ou
Traité canonique des mutations.
Dans ce traité, on retrouve cinq
éléments principaux : le feu, l’eau,
le bois, le métal et la terre. J’ai
trouvé des correspondances musicales à ces éléments et j’ai extrait,
à partir de ceux-ci, des figures,
des sections différenciées, tout
en m’inspirant des opposés tels que
le Yin et le Yang [soleil - lune;
masculin - féminin; chaud - froid etc.].
Les forces opposées du Yin et du
Yang mettent en relation les cinq
éléments – C’est à partir de ces
principes que j’ai construit la forme
de ma partition en imaginant des
jeux de transformations mutuelles qui, peu à peu, retrouvent
l’équilibre du Yin et du Yang. Joan Magrané
Figuera
compositeur
Né à Reus en 1988 il a étudié à
l’ESMUC (Barcelone) et à la Kunst
Universität (Graz). Il est maintenant étudiant en master au
Conservatoire de Paris dans la
classe de Stefano Gervasoni.
Ses œuvres ont été jouées par
de nombreux ensembles et solistes
(Ensemble Intercontemporain,
Quatuor Diotima, Quartet
Gerhard, Orchestre de RTVE,
bcn216, CrossingLines, etc.) à
Paris, Vienne, Rome, Barcelone,
Madrid et Genève, entre autres,
et lors d’événements comme
la Fondation Royaumont,
Gaudeamus Muziekweek 2013,
le Huddersfield Contemporary
Music Festival 2013 ou le Festival
ManiFeste 2014 par exemple.
Sa pensée musicale est fortement liée à des sources poétiques et aux arts plastiques. Ces
influences vont de Dino Campana
à Valente ou Pere Gimferrer,
de Piero della Francesca et
Dürer à Miquel Barceló, ou de
Carmelo Bene à Philippe Petit.
Il a été récompensé, par le
Premio Injuve (Madrid, 2010), le
Berliner Opernpreis- Neuköllner
Oper (Berlin, 2013) et le XXXI
Premio Reina Sofía de Composición
Musical (Barcelona, 2014).
Uns fragments
d’aparicions
La pièce – dont une possible traduction française serait « quelques
fragments d’apparitions » – se
divise en cinq mouvements courts
qui sont joués sans interruption et se base sur quelques
versés extraits de la seconde
des Aparicions [apparitions] du
poète catalan Pere Gimferrer
(1945-). Tout le matériel musicale
— qu’il s’agisse de l’instrumental ou
de l’électronique — tourne autour
de l’idée des « apparitions » (selon
le poète, il s’agit d’appels extérieurs
et irréels mais que l’on perçoit,
parfois, dans l’espace de la réalité et, d’une manière encore plus
proche, comme une partie de nousmêmes). L’électronique est constituée de sons préenregistrés qui ne
cherchent pas, à première vue, une
union totale avec la source originale – le violon –, malgré le lien clair
et évident entre les deux. Toutefois,
à partir de la seconde moitié de
la pièce, l’environnement sonore
commence peu à peu à s’approcher du son acoustique du violon.
7
Fabien TOUCHARD
compositeur
Fabien Touchard étudie au
Conservatoire Régional de Paris
(CRR) où il obtient les DEM de
piano, d’écriture et d’accompagnement, puis au Conservatoire
national supérieur de musique et
de danse de Paris où il obtient les
prix d’harmonie, contrepoint, fugue,
écriture XXe-XXIe siècles, analyse,
orchestration, improvisation et
accompagnement vocal. Il étudie
actuellement la composition dans
la classe de Gérard Pesson.
​Compositeur lauréat de la
Fondation Banque populaire en
2014 et de la Fondation Franz
Josef Reinl de Vienne/Münich en
2013, Il est également titulaire
d’un Master de musicologie de
l’université Sorbonne Paris-IV, où
il enseigne l’harmonie et l’harmonisation au clavier, avant d’être
nommé professeur d’écriture au
C.R.R. de Boulogne-Billancourt.
Amateur de cinéma, il accompagne régulièrement des films
muets en ciné-concert, à Paris ou
en province. Il travaille fréquemment avec des comédiens sur de
nombreux spectacles et accompagne entre 2010 et 2014 le cours
de S. Hureau sur l’arrangement de
chansons au Conservatoire national supérieur d’art dramatique.
Ses compositions sont éditées
chez Aedam Musicae.
8
Night’s remorse
Empreint d’une mélancolie douce
et sépulcrale tout à la fois, le
poème de W. B. Yeats que j’ai mis
ici en musique, Those dancing days
are gone, semble faire allusion,
par la répétition de ses étranges
incantations, à un rituel païen, un
culte ancestral du soleil et de la
lune («I carry the sun in a golden
cup, the moon in a silver bag.»).
Son titre évoque également le nom
de Maud Gonne, son «éternelle
bien-aimée» qu’il ne parviendra
jamais à conquérir. C’est donc à la
croisée de cette sensualité mystérieuse et de cette liturgie surgie du
fond des âges que se situe Night’s
remorse, musique nocturne où se
rencontrent Yeats, le grand poète
irlandais, Rachel Mitchell, comédienne londonienne dont la voix
est traitée électroniquement, et
Fiona McGown, mezzo-soprano
de sang celte. Au début de la
pièce, on peut entendre quelquesuns des phonèmes qui constituent
les incantations, devenues méconnaissables, avant que la parole soit
finalement reconstituée. Celle-ci
devient alors l’élément déclencheur
de l’étrange cérémonial qui suit, au
cours duquel la voix de la chanteuse est elle-même utilisée dans
la partie électronique.
Cette pièce poursuit un travail sur
la voix et l’électronique entamé en
2013. Je remercie chaleureusement
Rachel et Fiona pour leur talent
ainsi que pour leur participation enthousiaste et énergique à ce projet.
Damien BONNEC
compositeur
Né en 1990, Damien Bonnec
s’attache à la composition dès ses
premières années de formation
musicale. Enfant, il est reçu au
Conservatoire Régional de Rennes,
où il étudie le saxophone, l’écriture
et l’analyse. Après quelques temps,
il est admis au Conservatoire
national supérieur de musique
et de danse de Paris où il suit les
enseignements de Gérard Pesson,
Michaël Lévinas, Luis Naón et Denis
Cohen. Il y obtient un premier
prix d’analyse. Son goût pour la
poésie l’a amené à expérimenter
d’autres formes artistiques, mêlant
texte et musique, apparentées
aux recherches performatives.
Parallèlement à ceci, il poursuit un
cursus universitaire à l’université
de Rennes 2 et y développe une
thèse de troisième cycle autour des
rapports entre Boulez et Mallarmé
sous la direction du compositeur et
pédagogue Antoine Bonnet.
De vous me tu – II
Ce second volet consacre une
nouvelle fois un instrument sans
doute trop méconnu, le saxhorn.
Aussi, l’altérité, retraduite à travers
la thématique du double, lie désormais le domaine instrumental à son
image acousmatique. Si, de par sa
fonction même, l’informatique en
temps réel amplifie, perpétue et
extrapole, il nous a fallu suspendre
toute linéarité, dans un premier
temps tout au plus. Quel qu’en soit
le principe dramatique, il n’est pas
lieu ici d’une conversation, aussi
polie soit-elle, mais du débat entre
un homme et son reflet cuivré.
Triste Narcisse au rivage, soumettant l’espace à son écho livide.
Ici, différents plans se succèdent
et conjuguent, à leurs manières,
l’évolution parallèle des deux caractères mis en jeu. Du chaos assombri
le murmure se distend, jusqu’au
rugissement final. Cependant,
chaque musique n’est permise
qu’une fois tout soupir éculé...
9
Stanislav MAKOVSKIY
compositeur
Stanislav Makovsky est né 1988 à
Yourga, Russie. Après des études
en violoncelle et musicologie au
College musical de Kémérovo il est
entré au Conservatoire Tchaïkovski
de Moscou où il travaille avec Yuri
Kasparov (composition et orchestration) et Igor Kefalidis (musique
électronique). Actuellement il poursuit des
études au Conservatoire de Paris
dans la classe de composition de
Stefano Gervasoni, ainsi qu’avec
Luis Naon, Yan Maresz et Tom Mays.
Ses œuvres ont été jouées par
des ensembles tels que : Ensemble
Recherche, Neue Vocalsolisten
Stuttgardt, GAMEnsemble, MolOt
Ensemble, Ensemble XXe siècle,
le Studio for New Music, MCME,
Nostri Temporis, Cantando.
Il a pris part à la Première
Ensemble Académie de Moscou
dans la ville de Tchaïkovski, à
Internationale Ferienkurse für
Neue Musik à Darmstadt, à «Voix
nouvelles composition course» session de composition en Fondation
Royaumont.
10
Impetus
«Impetus» pour électronique, saxophone, piano et percussion, fait
partie d’une série d’œuvres pour
laquelle j’essaye de repenser le rôle
de la partition. Ici, la bande sonore
se veut partition. Elle représente
une succession d’événements qui
est à transposer dans le monde
proprement instrumental. Aux musiciens d’imiter avec leurs instruments ce qu’ils entendent, et ce, le
plus fidèlement possible. Une place
plus grande est donc accordée à
l’improvisation et à la sensibilité
des exécutants. Le titre de la pièce
fait référence à une pensée antique
et médiévale. Il s’agit d’étudier
l’évolution temporelle d’un mouvement quelconque. Selon cette
théorie, une action initiale transmet
à un objet un impetus, et c’est cet
impetus qui entretient le mouvement. L’impetus perd peu à peu sa
force, notamment lorsqu’il pénètre
dans un milieu singulier. Une fois
cet impetus épuisé, l’objet reprend
son mouvement naturel et tombe.
Guy REIBEL
compositeur invité
Guy Reibel développe ses activités de recherche et de création
autour d’une idée centrale : celle
de l’homme musicien, qui associe
indissolublement l’écoute et la
création. Susciter et développer les
aptitudes créatrices de tous, jeunes
et adultes. Inverser le schéma habituel qui va du créateur à l’auditeur.
Partir de l’auditeur, faire jaillir la
musique que chacun porte en soi
au moyen du chant.
Activités institutionnelles :
•Membre du GRM (années 63-83)
•Producteur de concerts et
d’émissions à la radio (Concerts
lectures, émissions pédagogiques dans les années 70-80)
•Professeur de composition au
Conservatoire, de 1968 à 2001
•Directeur d’ensembles vocaux
(Groupe vocal de France,
Chœurs de Radio France)
•Missions de conseil sur des projets musicaux (Cité de la Musique)
•Producteur d’évènements musicaux (La Marseillaise des mille)
Activités hors institution :
•Crée le jeu vocal pour tous les publics, développé depuis une quarantaine d’années, avec la réalisation récente d’une anthologie sur
ce thème (Le Jeu vocal, film MK2)
•S’est associé aux recherches de
Patrice Moullet sur les instruments électroniques, les OMNI
•Compositeur d’un ensemble
d’œuvres électroniques, symphoniques, vocales, pour les
formations les plus diverses.
•Auteur d’ouvrages sur le jeu vocal
et la création (L’homme musicien,
(Edisud), Les jeux musicaux, Jeux
vocaux, (Salabert) et de films
(DVD Jeu vocal Chant spontané
(MK2), Dessine-moi la musique
(Enfants d’Orphée) Chants sauvages
pourpiano et OMNI
(2008)
Chants sauvages est le nom d’un
des Jeux vocaux présentés dans le
film du même titre, récemment produit et diffusé par MK2. Film d’une
durée de 5 heures, avec des centaines de participants, professionnels et amateurs, enfants et adultes,
enregistrés dans toute la France. Ce
film propose une anthologie du jeu
vocal en 20 thèmes et une centaine
de jeux, avec au début, l’espace
puis l’énergie, la vibration, pour
conduire peu à peu à la mélodie. Le
jeu vocal est une sorte de bain de
jouvence pour le musicien, amateur
ou professionnel, chanteur ou non,
qui s’y plonge avec bonheur. Sa
pratique m’a inspiré cette pièce.
Le thème de l’œuvre est l’énergie, sous toutes ses formes,
rythmiques et mélodiques. Au
plan harmonique, elle oppose, de
façon très conflictuelle, la gamme naturelle (do ré mi fa# sol la sib
do) et le mode 2 de Messiaen (do
do# ré# mi fa# sol la sib do).
Il ne faudra pas s’étonner d’y entendre les deux interprètes émettre
parfois des clameurs, sorte de troppleins d’énergie qui explosent par
moment. Le piano rencontre ­l’OMNI,
cet instrument électronique universel conçu et réalisé par Patrice
Moullet, au développement duquel
je me suis associé, et qui multiplie
dans l’œuvre les motifs de piano
autour de l’instrument lui-même,
environné d’innombrables reflets.
La pièce existe en trois versions : une version pour piano et
OMNI (instrument électronique
créé par Patrice Moullet), créée à
l’Auditorium de Radio France le 9
février 2008 par Nino Barkalaya,
une version pour piano seul, et
une version pour orchestre,
11
à l’agenda du
conservatoire
transversalissime n°6
Rencontre jazz et classique
#jazz
Mardi 13 janvier 2015 à 19h
Espace Maurice-Fleuret
Conservatoire de Paris
Entrée libre sur réservation
[email protected]
portes ouvertes à la
philharmonie de paris
#pluridisciplinaire
Dimanche 18 janvier 2015
Philharmonie, rue musicale
Éntrée libre
01 44 84 44 84
www.philharmoniedeparis.fr
Ce qui est
à l’œuvre
#danse Mercredi 21 et jeudi 22 janvier 2015 à 19h
Espace Maurice-Fleuret
Conservatoire de Paris
Réservations à partir du 7 janvier
[email protected]
CONSERVATOIRE
NATIONAL SUPÉRIEUR
DE MUSIQUE ET
DE DANSE DE PARIS
Bruno Mantovani, directeur
Rémy Pflimlin, président
programme
complet en ligne
www.conservatoiredeparis.fr
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