Bénéficiaires par âge et sexe • Situaon des bénéficiaires à la sore

Transcription

Bénéficiaires par âge et sexe • Situaon des bénéficiaires à la sore
 Chiffres clés concernant les bénéficiaires accueillis dans l’année Ins tut Médico‐Pédagogique « Jules Verne » nel médical pour y faire face. Un autre enfant a déménagé très loin ; nous avons cependant mis en place un transport pour éviter une rupture de prise en charge (au sme sévère), mais la famille a refusé le traitement jugé indispensable par le médecin psychiatre et a re ré l’enfant. Le troisième a déménagé trop loin et était en a ente d’une place en IM‐
PRO. 24, rue Jules Verne‐BP 32234 ‐ 68068 MULHOUSE Cedex Pôle handicap 68 1. EDITORIAL
La demande de prise en charge dans notre établisse‐
ment est restée très forte tout au long de l’année 2014, avec une liste d’a ente de 34 enfants en début d’année scolaire. Les orienta ons en IMPRO ont posé moins de difficultés que les années précédentes. Pour répondre, en par e, à la probléma que de places en semi internat, nous avons créé en septembre 2014, sur sollicita on de l’inspec on de l’Adapta on Scolaire–scolarisa on des Elèves handicapés de l’Educa on Na onale et avec l’aide de l’ARS, un disposi f expérimental, dénommé disposi f passerelle, adossé à l’IMP et situé dans l’école de proximité Louis Pergaud. Ce disposi f vise à accueillir des enfants no fiés pour l’IMP, en a ente de place et en souffrance du fait du main en d’une prise en charge inadéquate. 2.
MISSIONS/PRESTATIONS DELIVREES
L’IMP accueille 76 enfants de six à quatorze ans. L’effec‐
f, agréé et financé, se compose de 64 enfants a eints de déficience intellectuelle moyenne et sévère, avec ou sans troubles associés, et de 12 enfants présentant des troubles sévères de la personnalité, de la communica‐
on et du comportement de type au s que. Le nombre d’enfants accueillis a été stable au regard de l’année précédente avec 10 enfants de plus que l’agrément accueillis dans l’année. Ce chiffre est conforme à nos capaci‐
tés d’accueil, d’intégra on et d’élabora on de projets pour ces enfants. Les demandes d’admission con nuent de dépasser les capa‐
cités de prise en charge de l’IMP et « la liste d’a ente » est en forte augmenta on depuis 2012 : 38 enfants en 2014, 38 enfants en 2013, 37 enfants en 2012, 22 enfants en 2011 et 11 enfants en 2010. Par ailleurs, nous constatons ce e année, à l’inverse des années précédentes, une diminu on du taux d’absentéisme. Bénéficiaires par âge et sexe 
Âge des enfants FILLES GARCONS + de 0 ‐ 2 3 ‐ 4 5 ‐ 6 7 ‐ 10 11 ‐ 15 16 ‐ 19 20 ans ans ans ans ans ans ans TOTAL 14 15 29 22 23 45 En nombre 0 TOTAL Ra o (en %) sur le total 0 0 36 38 0 0 74 100,0
0% 48,65% 51,35% L’effec f est équilibré s’agissant des tranches d’âge, mais également concernant la répar on des sexes, ce qui est un phénomène nouveau dans la mesure où garçons sont habi‐
tuellement ne ement plus nombreux.  Situa on des bénéficiaires à la sor e Nous l’avons vu, les orienta ons en IMPRO ont pu être réa‐
lisées avec des admissions qui se sont toutes réalisées en 2014. Concernant les trois enfants « sor s par retour à do‐
micile » : un enfant n’a plus pu être accueilli en raison de la dégrada on de son état de santé et de l’absence de person‐

Type de handicap ‐ Déficience principale DEFICIENCE PRINCIPALE: Déficience intellectuelle Troubles Autres envahis‐
troubles Autre sants du psychia‐ plurihan‐
EFFECTIF PROFONDE dicap ANNEE CONSI‐
MOYENNE LEGERE développe‐ triques ET SEVERE ment graves DERE 2011 97 4 50 8 31 4 2012 90 6 44 8 27 1 4 2013 87 3 43 7 29 1 2014 86 8 37 5 31 3 2 TOTAL 274 21 174 28 118 2 14 4 La déficience intellectuelle, à tre principal représente 58 % des enfants accueillis (contre 54 % en 2013, 66 % en 2012 et 64 % en 2011). On note cependant une augmenta‐
on de la déficience profonde et sévère avec cinq enfants en plus. On observe toujours un nombre significa f d’en‐
fants a eints de troubles du spectre au s que à tre prin‐
cipal, soit 31 % de l’effec f (pour 33 % en 2013, 28,60 % en 2012 et 32 % en 2011). Par ailleurs, le nombre d’enfants, qui ne présentent pas de déficience associée, est en forte diminu on et 60,4 % des enfants accueillis (54 % en 2013, 52 % en 2012 et 48 % en 2011) présentent une pathologie psychique à tre principal ou associé. On le voit, la dimension du soin revêt une im‐
portance de plus en plus prégnante. RA 2014 ‐ IMP Jules Verne Mulhouse 3.
4.
FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE
L’agression subie par une de nos salariés, en décembre 2013, a nécessité, entre autres, un gros travail avec et au‐
près de l’ensemble des acteurs de l’IMP (salariés, familles, employeur, CHSCT…), mais aussi avec les forces de police et le pôle sécurité de la ville de Mulhouse. Nos efforts ont prin‐
cipalement porté sur un aménagement du temps de travail et une protec on rapprochée des salariés (société de sur‐
veillance) dans l’a ente des travaux, puis sur des travaux de sécurisa on principalement axés sur l’éclairage, des camé‐
ras et des rehausses de clôtures. Le changement de mode de transport des enfants à compter de janvier 2014 a impacté posi vement la prise en charge des enfants et a diminué l’impact du temps de transport sur l’organisa on du temps de travail. 2%
La réécriture du projet de structure est toujours en souffrance du fait d’une ac vité toujours très soutenue, de l’absence de la cadre intermédiaire sur plusieurs mois et de l’inves ssement dans de nouveaux projets ( ex : disposi f passerelle). Ce travail reste une priorité absolue et 2015 sera l’année au cours de laquelle la finalisa on du projet abou ra. Cependant, s’agissant des préconisa ons de l’évalua on externe en lien avec l’op misa on des ressources humaines, différentes ac ons ont été menées : plus de présence édu‐
ca ve dans les transports, temps de prépara on des profes‐
sionnels sur place, entre ens individuels professionnels, travail en cours pour une réorganisa on du temps de travail. Nous poursuivons aussi l’améliora on du cadre de vie (et de l’équipement avec, ce e année, le changement du mobilier de la salle à manger.
3.2. Partenariat 5.
RESSOURCES HUMAINES AU 31/12/14
Evolu on personnel présent (en CDI) au 31/12 sur 3 ans (en ETP) 2012 2013 2014 29,16 30,86 29,63 Répar
Encadre Adminis‐
Para Médi‐
Educa f ‐ment tra f médical cal Services Géné‐
raux TOTAL CDI 29,63 2,00 1,30 19,97 2,54 0,50 3,32 CDD rempla‐
1,50 1,50 Contrats aidés 1,00 1,00 Maitres 4,00 4,00 4%
11%
7%
Encadre‐ment
9%
Adminis‐tratif
Educatif
Para médical
67%
Médical
Services Généraux
Les difficultés liées à la coordina on médicale autour des probléma ques de santé des enfants, souvent insuffisam‐
ment suivies par les familles et/ou très complexes, sont res‐
tées une forte préoccupa on ce e année. La créa on d’un poste d’infirmier s’avère de plus en plus nécessaire pour l’ensemble des enfants. L’équipe dans son ensemble, en dépit des aléas men onnés plus haut, est restée solidaire et fortement engagée auprès de chacun des enfants en adaptant ses interven ons aussi souvent que nécessaire dans le souci d’une individualisa on op male de la prise en charge, nécessitant réac vité et coordina on. 6.
on personnel par catégorie et type de contrat (en 3.3. Travail avec les familles Les rencontres individuelles avec les familles autour des projets personnalisés se font sous forme d’entre ens (298 en 2014 pour 218 en 2013, toujours sur 200 jours d’ouver‐
ture). L’augmenta on du nombre de ces entre ens est due au fait que nous avons, ce e année, modifié nos bilans de fin d’année, qui étaient transmis sous forme écrite par le passé, au profit d’un échange sur le bilan de l’année écou‐
lée au cours d’une rencontre avec les parents. Répartition du personnel en CDI par catégorie CONTINUE DE LA PRESTATION
3.1. Vie de l’établissement Les différents partenariats sont iden ques à l’année précé‐
dente. Ils perme ent une prise en charge plus qualita ve et globale de l’enfant et sont ac onnés en fonc on de chaque situa on : AEMO, AED, ASE, SIE, MIP mais aussi avec les services de l’Educa on Na onale et le secteur sa‐
nitaire. Ce dernier est principalement construit et sollicité par le médecin psychiatre de l’IMP, tant sur le plan des pathologies à l’origine des no fica ons que sur celui des pathologies soma ques de tous ordres qui affectent les enfants. Le partenariat avec le CRA reste ac f pour les pro‐
fessionnels et les familles. Les partenariats culturels restent privilégiés.
DEMARCHE D’AMELIORATION
CONCLUSION
Ce rapport témoigne des efforts conjugués de chacun des membres de l’équipe de l’IMP pour qu’en dépit des aléas, l’accueil bienveillant et professionnel des enfants et de leurs familles soit sans cesse au cœur de nos ac ons et de nos préoccupa ons. L’individualisa on de la prise en charge, l’op misa on des ressources humaines et l’ouverture sur l’environnement sont restées nos axes forts de travail. L’an‐
née à venir nous perme ra de finaliser notre projet et notre réorganisa on du temps de travail, mais aussi de trouver des solu ons qui nous perme ent une meilleure prise en compte de la santé globale des enfants. La nouvelle Loi « de modernisa on du système de santé » doit ouvrir des pers‐
pec ves pour une complémentarité plus ac ve entre le mé‐
dico‐social et le sanitaire. RA 2014 ‐ IMP Jules Verne Mulhouse 

Documents pareils